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Construction ou élargissement du réseau: les amies 70 

Chapitre 4 Présentation et discussion des données 40 

4.4 L’évolution du réseau de soutien 68 

4.4.2 Construction ou élargissement du réseau: les amies 70 

apporte du soutien moral, informatif et parfois instrumental. Toutefois, ce dernier soutien est plutôt limité dans sa portée instrumentale immédiate, ainsi, pour pallier ce manque, les femmes se construisent un réseau local d’amitié.

4.4.2 Construction ou élargissement du réseau: les amies

 

Lorsque les mères immigrantes n’ont pas d’amies ou de famille sur place, la deuxième stratégie employée par celles-ci est la construction ou l’élargissement de leur réseau. L’analyse de la construction du réseau permet d’une part de retracer les opportunités et les contextes dans lesquelles les femmes peuvent rencontrer des amies. D’autre part, cela permet de voir l’évolution de leur réseau de soutien au fil des grossesses.

Tout d’abord, les femmes rencontrées en groupe et individuellement ont toutes mentionné être motivées à sortir ou faire des activités pour vaincre l’isolement et la déprime qui en découle. Les femmes perçoivent le quartier dans lequel elles habitent comme un contexte propice aux rencontres : « c’est plus facile dans le quartier vu que c’est pluriethnique et qu’il y a beaucoup d’Arabes » (entrevue de groupe, Ahuntsic) ou « j’aime le quartier, car il y a une forte présence de la communauté algérienne » (Fatima, Côte-des-Neiges) ou bien « le quartier, il y a beaucoup de Maghrébins et de services » (Lina, Côte-des-Neiges). La présence de lieux tels que les marchés et les boutiques vendant des produits arabes et maghrébins ou les mosquées dans les deux quartiers offrent des occasions aux femmes de se rencontrer.

D’autres opportunités de rencontres s’offrent aux femmes; à la question, où avez rencontré vos

amies?, les femmes ont répondu que de fréquenter les organismes en faisant les activités que ceux-

ci proposent est un contexte de rencontre. Être mère entraîne des opportunités de rencontre, par exemple, celles qui accompagnent leurs enfants à des activités ou à l’école, au parc ou à tout autre endroit public. Par exemple, « Les sorties du baobab c’était bien, et c’est grâce à eux, que j’ai commencé à rencontrer des gens car c’était l’automne et j’avais accouché en juin donc ma fille (l’aînée) faisait le Baobouge, des spectacles » (Myriam) ou « J’ai rencontré mon amie à la piscine,

ses filles étaient avec les miennes. J’ai découvert que c’était une voisine. Depuis le temps, on est devenu amies » (Salima).

Pour trois participantes ce fût à travers leur parcours professionnel, les cours suivis à l’université et le bénévolat qu’elles ont fait des rencontres. Sur ces trois participantes, deux ont développé une belle amitié : « ce sont mes collègues qui viennent me voir, on va marcher pour parler et elles m’amènent des repas » (Naïma) et « j’ai deux copines que j’ai rencontrées que je connais depuis que je suis au Canada, la première depuis que je suis ici [rencontrée pendant les études] et la deuxième depuis la naissance de Layla. C’est mes deux meilleures amies » (Salima).

Une autre opportunité de créer un réseau se présente lors de la saison estivale lorsque les mères immigrantes amènent leur premier bébé au parc. C’est à ce moment qu’elles rencontrent d’autres mères. Lina témoigne :« Lorsque j’ai eu le premier, je l’amenais au parc, l’été. […], j’ai rencontré d’autres femmes ».

Également, d’autres femmes mentionnent : « j’ai accouché à l’été et je me suis faite des amies à ce moment, au parc » (Assia) ou « J’ai été jumelée à une marraine d’allaitement, j’ai adoré cette femme, c’est maintenant une amie » (Naïma) et « J’ai rencontré mes amies au parc » (Amina). Ces derniers témoignages illustrent les propos de la majorité des mamans rencontrées. Ainsi, on constate que les femmes se font des amies à partir du premier été qu’elles passent à l’extérieur avec leur bébé. Ces mères immigrantes ont en commun de ne pas avoir eu le temps de se recréer un réseau de soutien avant l’arrivée de leur enfant, car elles ont accouché peu de temps après leur arrivée. Ensuite, selon les propos des femmes, on observe aussi que c’est au fil des grossesses et du temps qu’elles se sont fait des amies.

Outre le fait d’avoir un bébé, un autre facilitateur évoqué par les femmes pour se faire des amies est le port du voile. Donc, lorsqu’elles vont au parc, elles sont davantage portées à aller vers d’autres femmes voilées. Deux participantes témoignent : « c’est facile de se faire des amies avec le voile, tu lui dis bonjour, je suis marocaine et toi ? Au parc Kent, à la Plaza, ici-même, au Baobab, c’est plus facile, le voile c’est comme un signe qui dit je viens du Maroc, de l’Algérie ou de la Tunisie, ça facilite. Bonjour, ça va, tu viens d’où, en plus dans Côte-des-Neiges, il y a beaucoup d’immigrants » (Myriam). Ou encore, « c’est facile avec le voile, entre femmes voilées on se dit

salut, Salam, puis on discute d’où on vient et tout ça, on voit si on a des relations proches au pays » (Lina).

En résumé, les participantes rencontrées déploient deux stratégies pour maintenir un réseau de soutien autour d’elle : d’abord en préservant les liens avec les membres de leur famille et leurs amis restés aux pays. Puis, au fil du temps, pour obtenir du soutien sur place, les femmes se lient d’amitié avec d’autres mères immigrantes. Les deux quartiers de Montréal, par leur caractère multiculturel, offrent des opportunités ; les parcs, les organismes communautaires, les piscines publiques, les commerces maghrébins, les centres religieux sont autant de lieux où les femmes peuvent se rencontrer. Les participantes identifient elles-mêmes deux éléments qui ont facilité les contacts avec les autres mamans immigrantes : avoir un bébé ou un enfant et le voile qui les identifient comme étant musulmanes.

Conclusion générale

 

Les attentes que les mères immigrantes originaires du Maghreb ont à l’égard de leur entourage concernent principalement leur famille et leur conjoint. Cette attention particulière s’explique en partie par l’importance accordée à la famille et la valorisation de la maternité dans la culture maghrébine. Ce sont en partie les attentes qui motivent les stratégies employées par les femmes pour obtenir de l’aide. En effet, malgré la distance, les mères espèrent retrouver certaines formes de soutien traditionnelles, dispensées par les membres féminins, soit à travers le maintien des liens via les canaux de communication modernes ou en recréant un réseau de soutien local féminin surtout (faire venir un membre féminin de la famille ou se faire des amies). Le soutien attendu correspond au soutien informatif (lié aux soins du bébé), instrumental (corvées de ménage, repas, soin des aînés) et moral (pouvoir se confier, socialiser, etc.). Les attentes des participantes peuvent être transférées vers d’autres membres de leur réseau de soutien en cas d’absence des membres de la famille.

Les propos recueillis auprès des mères immigrantes ont permis de constater que les expériences périnatale et postnatale offrent avant tout des opportunités de se construire un réseau de soutien local. Toutefois, les femmes qui ont eu peu d’opportunités lors de ces deux périodes, semblent se tourner davantage vers leur réseau transnational. Néanmoins, ces participantes mentionnent fréquenter les connaissances de leur mari ou des membres de leur famille déjà installés au Québec. Seulement deux femmes ont mentionné que c’est grâce au travail ou à leurs études avant leur grossesse qu’elles ont rencontré des femmes avec qui elles se sont liées d’amitié. Ce résultat peut s’expliquer par le nombre élevé de participantes parrainées par leur mari dans l’échantillon. Ces femmes viennent d’abord avec l’objectif de fonder une famille, ce n’est que par la suite que certaines se dirigent vers les études ou le marché du travail.

Pour certaines femmes rencontrées, c’est leur grossesse qui leur a permis de créer des liens avec la société d’accueil à travers les services de santé et les organismes communautaires. Leur première grossesse au Québec permet aussi à ces femmes de rencontrer d’autres mères immigrantes dans les lieux publics de leur quartier (parcs, boutiques, organismes communautaires, bloc- appartement). D’ailleurs, le fil de leur grossesse semble consolider les liens qu’elles entretiennent entre elles.

Les propos des mères immigrantes ont aussi mis en lumière l’importance du rôle de leur intégration sociale [liens ou contacts] dans différents réseaux sociaux de leur quartier quant à l’obtention de soutien. À ce titre, plusieurs auteurs (Battaglini et coll., 2000; Beauregard et Dumont, 1996; Bibeau et coll., 1992; Duval, 1992) mentionnent que l’intégration sociale d’une personne est un indicateur des ressources disponibles autour d’elle. Précisément, il semble que l’appartenance à des groupes formels ou informels et la participation à des activités au sein d’organisations communautaires apportent en partie le soutien recherché par les mères immigrantes. Tel que mentionné par les femmes, les deux quartiers ciblés offrent l’avantage d’avoir plusieurs organismes communautaires sur leur territoire ainsi que d’avoir un caractère multiethnique. Ces deux caractéristiques semblent être des facilitateurs à leur intégration dans leur quartier. Un groupe de participantes rencontré dans le quartier de Côte-des-Neiges illustre bien ce concept. L’une des mères fréquentait les organismes communautaires du quartier et introduisit les autres femmes, rencontrés dans un parc, auprès de ceux-ci. Ensuite, lorsqu’une nouvelle mère maghrébine arrive dans ce cercle d’amies, elle est présentée à toutes les autres femmes et on lui montre les ressources du quartier. Plusieurs des participantes ont mentionné appeler les autres pour mettre sur pied un système d’entraide dès qu’une des leurs accouche. Les mères immigrantes appartenant à ce cercle d’amies à Côte-des- Neiges semblaient être les plus informées et les plus soutenues durant la période postnatale, comparativement aux autres femmes rencontrées. Un avantage observé dans ce quartier est la centralité de plusieurs organismes communautaires dans la même bâtisse, ce qui favorise la fréquentation des services et la connaissance de ceux-ci par les mères immigrantes. Les opportunités pour ces femmes de se rencontrer sont ainsi multipliées. Alors que dans le quartier d’Ahuntsic, nous ne retrouvons pas cette centralité des services, nous observons aussi que ce sont principalement les liens que les mères immigrantes développent avec leurs voisines qui semblent répondre aux besoins de soutien. L’intégration des femmes à leur communauté semble, en partie, déterminer l’accès à du soutien supplémentaire et à des ressources qui répondent aux besoins culturels des mères maghrébines.

Les données recueillies soulignent par ailleurs la diversité des rôles que les organismes communautaires endossent. D’abord, ils incarnent un lieu de rencontre pour les mères immigrantes. Un lieu, où, par exemple, elles peuvent rencontrer des femmes de différentes

nationalités, et partager leur expérience avec d’autres mères. Ensuite, les organismes contribuent au bien-être des femmes en étant une source de soutien venant souvent combler le vide laissé par le processus migratoire. Ces lieux ont la réputation, auprès des mères immigrantes, d’être ouverts et tolérants. La majorité d’entre eux offrent aussi la possibilité pour les mères d’allaiter, d’être entre femmes et d’enlever leur voile si elles le désirent.

Les organismes communautaires des deux quartiers jouent également un rôle au niveau de l’intégration des femmes à la société d’accueil. D’une part, en encourageant l’utilisation du français, et d’autre part, en organisant des activités pour faire découvrir le Québec et ses institutions. La fréquentation d’un organisme peut également favoriser l’intégration des mères immigrantes à leur quartier en prenant le temps de leur faire découvrir.

Quant aux professionnelles de la santé, elles offrent des soins essentiels aux mères immigrantes en période périnatale et postnatale. De par leurs services mais aussi leur écoute, les conseils que les infirmières et les intervenantes donnent, elles contribuent également au bien-être des mères. En somme, la présente recherche avait pour objectif de mieux comprendre les besoins, en termes de soutien en période de maternité, des mères immigrantes d’origine maghrébine récemment arrivées à Montréal et d’identifier les stratégies employées par celles-ci pour obtenir le soutien nécessaire. Elle visait aussi à approfondir les connaissances sur le rôle que peuvent jouer leurs expériences périnatale et postnatale dans la construction de leur réseau de soutien. Une limite de cette étude concerne l’échantillon des mères immigrantes puisque, au total, vingt et une femmes ont été rencontrées. Ce petit échantillon limite la représentativité des participantes. Toutefois, il reflète la sélection actuelle des politiques d’immigration de la province. En effet, les politiques actuelles de sélection favorisent les immigrants francophones, scolarisés et les jeunes adultes. Ce mémoire, j’espère, apporte un éclairage constructif au sujet des attentes des mères maghrébines d’immigration récente et de leurs besoins, expliquant ainsi certains de leurs choix pour obtenir le soutien désiré.

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