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A. Des premiers inventaires aux prospections systématiques en Syrie centrale (1500-1960) Syrie centrale (1500-1960)

2. La constitution du corpus

a) Bibliographie, photographies aériennes, imagerie satellitaire et données de terrain

Pour tenter de répondre aux différentes questions que soulève l’occupation byzantine en Syrie centrale, à commencer par la plus simple, celle de la densité du peuplement, j’ai établi un corpus des sites byzantins répertoriés dans l’ensemble de la zone étudiée à partir de

231 Voir ci-dessous Chapitre IV. Les constructions, p. 205.

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la bibliographie disponible. J’ai d’abord consulté les ouvrages de référence : H. C. Butler, J. Lassus et de R. Mouterde et A. Poidebard, les recueils des Inscriptions grecques et latines de la Syrie, puis les inventaires régionaux réalisés par R. Maxwell Hyslop, D. Schlumberger, H. Gaube, C.-P. Haase et G. Schwartz233. Ces données ont été complétées et corrigées par les publications récentes du programme « Marges arides de la Syrie du Nord », qui m’ont permis de recenser de nouveaux sites, d’actualiser ma problématique et de mettre au point une approche fondée une analyse des bâtiments et de leur environnement géographique.

Ce n’est que dans un second temps, que j’ai eu recours aux récits de voyage, qui, généralement, apportent peu pour l’étude des sites – les descriptions géographiques et ethnologiques sont souvent les plus enrichissantes parce qu’elles permettent de se faire une idée des modes de subsistance et de la mise en valeur antérieurs à la motorisation. De plus, les toponymes mentionnés par les voyageurs posent souvent des problèmes d’identification, parfois insolubles. La transcription des noms de localités arabes est parfois très approximative, voire déformée, et l’identification avec des sites déjà répertoriés dans la base de données très aléatoire234. C’est la raison pour laquelle certains sites de ma base de données235 ne sont pas reportés dans le système d’information géographique (SIG)236, simplement parce que je ne suis pas parvenue à les localiser. Une vingtaine de sites signalés par A. Musil restent ainsi non localisés.

J’ai aussi eu accès à la base de données provisoire du programme « Marges arides de la Syrie du Nord », constituée à partir d’observations de terrain (figure 1). Cette base regroupe les informations suivantes : toponyme, années de prospection, datation à partir des artefacts, des objets et des céramiques trouvés en surface, coordonnées géographiques (UTM et degrés, minutes, secondes) et enfin une rubrique résumant les informations récoltées sur le terrain et les travaux réalisés (relevés d’inscriptions notamment). Je n’ai pas entièrement exploité cette base qui rassemble 1 530 entrées (site, oued, jabal), toutes périodes confondues. Je me suis contentée d’intégrer à ma propre base de données les sites déjà connus par ailleurs, ceux pour lesquels des plans (parfois inédits) sont disponibles, et les sites les mieux renseignés – soit 168 sites au total. Cette base de données m’a été très utile pour exploiter, dans la zone de prospection du programme « Marges arides de la Syrie du Nord », l’imagerie satellitaire (essentiellement par l’intermédiaire de Google Earth) et les photographies aériennes géoréférencées. En comparant les coordonnées géographiques des établissements repérés sur ces documents et celles entrées dans la base, j’ai pu, en fonction des datations proposées, inclure ou non le site en question dans ma base de données.

Les photographies aériennes du mandat (années 1958 et 1961) et les images par satellites sont deux sources d’informations complémentaires. La résolution des images

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AAES 2 ; PAES 2B ; LASSUS 1935 ; IGLS 2 ; MAXWELL HYSLOP et al. 1942 ; MOUTERDE et POIDEBARD 1945 ; SCHLUMBERGER 1951 ; IGLS 4 ; IGLS 5 ; GAUBE 1979 ; HAASE 1983 ; SCHWARTZ

et al. 2000.

234 Par exemple Guessour-el-Ekheweïn pour Qasr al-Hayr al-Sharqi (ROUSSEAU 1899) ; Shirbey peut-être pour Sfirah et Geboué pour Jabbul (POCOCKE 1772-1773).

235 Voir ci-dessous b) La base de données FileMaker, p. 62.

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Landsat et Spot est généralement insuffisante pour permettre le repérage des sites et le relevé des aménagements agricoles. Mais celle des photographies aériennes de 1958 et de 1961 et des images Google Earth est bien meilleure237. La combinaison et la comparaison de ces deux sources permettent non seulement de localiser des sites avec précision mais aussi de suivre le tracé des aménagements associés. L’opération est plus aisée à partir des images Google Earth lorsque la résolution est fine238, mais les photographies aériennes présentent un état des lieux moins perturbé et des contrastes souvent plus importants qui facilitent la lecture239. Elles sont également un outil de vérification des tracés repérés sur Google Earth puisqu’elles permettent de contrôler que les vestiges observés sont bien antérieurs à la réoccupation moderne. Je me suis surtout servie de ces outils pour étudier la situation géographique du site – relief, hydrographie – et les aménagements liés à la mise en valeur : délimitation de l’enclos de territoire d’un site240, aménagement de champs, de terrasses, organisation de l’épierrement, aménagement de chemins.

J’ai également effectué, au cours de l’automne 2006 et 2007, deux prospections dans deux secteurs de la région (carte 6). J’avais eu l’occasion de suivre J.-B. Rigot au cours d’une de ses missions de vérification dans la zone des massifs basaltiques du Jabal Hass et du Jabal Shbayt en avril 2006, ce qui m’a permis de me familiariser avec ses problématiques, avec la géographie du secteur et, enfin, avec la physionomie des sites241. J’ai choisi d’étudier plus précisément ce secteur parce qu’il faisait partie des zones non prospectées de manière systématique par le programme « Marges arides de la Syrie du Nord » et parce que l’environnement des sites avait été présenté de manière détaillée dans la thèse de J.-B. Rigot242. Le travail que je souhaitais y effectuer me semblait complémentaire de celui réalisé par J.-B. Rigot. J’ai étudié 25 sites dans ce secteur, mais toute la zone n’a pas été prospectée de manière systématique243 : le Jabal Hass, à l’exception de son piémont sud, est resté peu concerné par ces travaux. L’objectif de cette prospection était à la fois de découvrir de nouveaux sites, notamment des écarts (fermes), et de documenter certaines agglomérations, déjà connues, comme celle de Zabad 1 et Rasm al-Hajal, pour en comprendre l’organisation interne. Je souhaitais aussi déterminer les modalités de l’occupation dans cette zone : observer la répartition et la nature des sites selon leur emplacement, dans les vallées, sur le plateau ou sur le piémont. Au cours de cette première mission, plusieurs fermes et hameaux ainsi qu’un village ont été relevés. La datation des

237 La couverture Google Earth pour la région reste en évolution constante. Lorsque j’ai entrepris mes prospections, aucun des deux secteurs couverts par l’autorisation de prospection ne bénéficiait d’une résolution satisfaisante alors qu’aujourd’hui, dans ces deux zones, la précision est relativement bonne. On peut simplement regretter que les images mises en ligne aient été prises pendant la saison sèche : la topographie apparaît quelque peu écrasée et les clichés manquent de contraste, ce qui ne facilite ni la lisibilité ni l’interprétation des aménagements.

238 Pour certains secteurs cependant, il est impossible de zoomer en-deçà de 1,5 km.

239 Les photographies aériennes pixellisent en général à une échelle inférieure à 1/5 000e.

240 Sur cette notion, voir ci-dessous c) Les enclos de territoire, p. 626.

241 J’ai rejoint la mission de J.-B. Rigot du 21 au 23 avril 2006.

242 RIGOT 2003.

243 E. Vigouroux (boursière BAR à l’IFPO) et H. Saad (DGAMS) ont également pris part à cette prospection. Celle-ci, financée par l’IFPO, s’est déroulée du 13 novembre au 1er décembre 2006.

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sites n’est intervenue que dans un second temps, à partir du matériel relevé en surface. L’occupation byzantine ne faisait pas de doute pour les villages, mais elle était plus problématique pour les bâtiments isolés. M.-O. Rousset, en charge de l’étude de la céramique antique et islamique du programme « Marges arides de la Syrie du Nord », a accepté d’examiner le matériel collecté lors de cette prospection et de proposer une datation pour chacun des sites. Cette mission a été complétée par une brève campagne de photographies au cerf-volant, peu fructueuse en raison des conditions météorologiques244.

Le deuxième secteur prospecté, entre Shaikh Hilal et ‘Itriya m’était plus familier : je l’ai plusieurs fois traversé, au cours des campagnes de fouilles du site d’Al-Rawda. Une courte mission de vérification des données de prospection de la microrégion d’Al-Rawda, avec O. Barge et B. Geyer au printemps 2007, m’avait permis de comprendre les différents milieux qui s’y trouvent représentés et de découvrir l’aspect des sites dans ce secteur, très similaire à celui des établissements du Jabal Shbayt245. J’ai abordé cette prospection un peu différemment de la première, parce que, contrairement au secteur du Jabal Hass et du Jabal Shbayt, la zone avait été prospectée dans le cadre du programme « Marges arides de la Syrie du Nord ». La totalité des sites avait donc été datée et certains avaient fait l’objet de relevés. Il s’agissait donc d’apporter un complément aux données déjà collectées et de choisir les sites pour lesquels l’occupation byzantine était sinon exclusive, du moins la plus importante. Nous avons, en accord avec B. Geyer et M.-O. Rousset, sélectionné des types de sites différents pour en proposer des relevés : des agglomérations et des bâtiments isolés fréquemment entourés par des enclos de territoire246. Ce sont surtout les formes des agglomérations importantes que je souhaitais pouvoir étudier au cours de cette campagne, pour vérifier si certaines des caractéristiques observées dans le secteur du Jabal Hass et du Jabal Shbayt se retrouvaient dans cette zone aussi. En parallèle, je me suis également intéressée à la morphologie des hameaux, plus nombreux et mieux organisés en apparence que dans les massifs basaltiques. L’habitat isolé présentait également quelques dispositifs que je n’avais pas repérés dans le secteur du Jabal Shbayt et, en règle générale, le terrain se prêtait particulièrement à l’étude des aménagements hydro-agricoles : types de citernes, potentiels des terroirs enclos et aménagements liés à la proximité d’un oued notamment.

Au total, entre ces prospections et des visites plus ponctuelles, j’ai pu me rendre sur près de 70 sites de la région entre mes premiers séjours en Syrie et la fin de la bourse d’aide à la recherche dont j’ai bénéficié à l’Institut Français du Proche-Orient.

244 Y. Guichard a ainsi pu photographier le site de Drayb al-Wawi. Malheureusement, l’absence de vent ne nous a pas permis de réaliser une couverture du site de Rasm al-Hajal. Cette mission a eu lieu du 19 au 22 mars 2007.

245 J’ai participé à cette mission de terrain du 30 avril au 6 mai 2007.

246 E. Vigouroux, H. Saad et M.-L. Chambrade participaient à cette mission, dans le cadre d’une convention entre l’IFPO et la DGAMS. M.-L. Chambrade, qui réalise actuellement un doctorat en géographie portant sur l’environnement des sites néolithiques, a pu m’aider à déterminer les différents milieux dans lesquels s’inscrivent certains des sites. Cette prospection, également financée par l’IFPO, a été effectuée du 27 octobre au 14 novembre 2007.

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Le croisement des données bibliographiques et des observations de terrain (celles du programme « Marges arides de la Syrie du Nord » et les miennes) m’ont permis de constituer un corpus d’environ 691 entrées, qui sera analysé plus loin247.

b) Site et datation

Au fur et à mesure de la constitution de ce corpus, le problème s’est rapidement posé de savoir sur quels critères intégrer un site ou l’exclure.

La définition de la notion de site ne s’est pas véritablement posée, hormis lorsque des inscriptions, sans vestige associé, ont été répertoriées sous un toponyme. Il y a de grandes chances pour que le lieu de découverte de l’inscription soit sa localité d’origine, mais il existe des exemples de transport de blocs inscrits d’un village à l’autre (entre Mu‘allaq et Rasm al-Nafal par exemple, sans qu’on sache précisément quel est le site d’origine). Lorsque l’inscription est isolée et qu’elle n’est associée à aucun vestige dans les publications, je l’ai enregistrée dans la localité où elle a été découverte sans pour autant que le toponyme apparaisse dans la base de données ou sur le SIG comme un site : elle est répertoriée en tant qu’inscription. Lorsque plusieurs inscriptions sont mentionnées, j’ai en général répertorié le lieu de découverte comme un site, a fortiori si les inscriptions sont associées à un élément d’architecture248.

La datation des sites pose un problème plus complexe. Dans l’idéal, la base de données aurait dû ne faire état que de sites dont la datation byzantine est assurée, mais ce n’est pas le cas. La datation byzantine a été retenue dans plusieurs cas : lorsque le site présente une inscription datée ou un bloc sculpté d’une croix, lorsqu’on peut déduire la présence d’une église à partir d’indice architectural (reliquaire, dalle ou pilier de chancel) et lorsque l’occupation byzantine est attestée par la céramique de surface. Dans ce dernier cas, il existe plusieurs niveaux de certitude et une différence entre les datations intervenues dans la première moitié du XXe siècle, alors que ce matériel était encore très mal connu (prospection de R. Maxwell Hyslop par exemple), et celles établies par M.-O. Rousset dans le cadre du programme « Marges arides de la Syrie du Nord ».

R. Mouterde et A. Poidebard ont utilisé au cours de leur reconnaissance au sol un autre critère de datation, des considérations technologiques et typologiques. Sans qu’ils aient véritablement énoncé de manière détaillée les caractéristiques techniques des constructions romaines – à une exception près qui est celle de l’emploi du moellon à queue démaigrie dans les secteurs basaltiques mais qui vaut aussi et surtout pour la période byzantine249 –, il apparaît assez clairement à la lecture de leur ouvrage que les blocs soigneusement taillés sont

247 Voir ci-dessous DEUXIÈME PARTIE : Habitat, territoire et terroir, p. 203. Sur ces 691 entrées, 342 figurent dans le catalogue présenté en annexe. Ce sont tous les sites auxquels je fais référence dans le volume de texte.

248 Deux inscriptions et un pilier de chancel ont par exemple été découverts, à plusieurs années d’intervalle dans la localité de Kunbus : la multiplication des vestiges (et la présence du pilier de chancel, détail architectural), m’a amenée à interpréter le lieu de découverte comme un site antique, alors que les auteurs n’ont jamais précisé la nature de ce lieu de découverte – village moderne ou site antique. J’ai pris la même décision pour plusieurs autres sites.

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attribués à la période romaine, tandis que les moellons et les maçonneries jugés de moindre qualité caractérisent les constructions romaines tardives ou byzantines. Plus le module est petit et la qualité de taille médiocre, plus l’ouvrage est tardif, d’où le « méchant appareil » qui caractérise parfois les périodes byzantine et islamique250. Si l’on ne peut rejeter en bloc ce point de vue, on peut cependant y apporter quelques correctifs et des nuances importantes. Ainsi à Khirbat Hraibjah, dans la région de ‘Itriya, où les bâtiments présentent une maçonnerie de gros blocs calcaires taillés à la gradine, le matériel collecté en surface (au cours du programme « Marges arides de la Syrie du Nord ») indiquait une occupation byzantine et omeyyade, mais pas de trace d’une installation romaine. Et s’il est vrai que le moellon démaigri, dans les régions basaltiques, est souvent utilisé pour les constructions byzantines, il n’est pas exclusif, et de nombreuses habitations, modestes, emploient effectivement le basalte sous une forme beaucoup plus fruste. Ce qui pose souvent problème, dans les affirmations de R. Mouterde et A. Poidebard, c’est le caractère systématique et réducteur de ces datations. De manière plus générale, ils considèrent que tout bâtiment quadrangulaire, surtout lorsqu’il possède une allure défensive – des tours d’angle, par exemple – appartient à la période romaine, à moins qu’un élément décisif ne s’y oppose (forme des tours, inscription). Or le matériel ramassé en surface sur le site de Drayb al-Wawi, où R. Mouterde et A. Poidebard avaient identifié un « castellum » d’époque impériale d’après l’appareil (figure 102, 1), n’a révélé aucune trace d’occupation romaine.

La méthode de datation employée en prospection – y compris pour la prospection « Marges arides » – soulève bien évidemment des réserves et n’exclut pas une part d’interprétation. Quelles sont les constructions qui, dans un village, peuvent être attribuées aux périodes romaine, byzantine et omeyyade lorsque les trois sont représentées dans des proportions apparemment similaires – ou que la base de données « Marges arides » en tous cas ne permet pas de différencier ? Ce type de ramassage n’est pas infaillible et peut être à l’origine d’erreur, certaines périodes d’occupation peuvent être sous-représentées. Le meilleur exemple de ce biais de la collecte de surface me semble être Qasr Ibn Wardan 1 (figures 49 et 66), un important groupe résidentiel daté par l’épigraphie de la seconde moitié du VIe siècle. Or la collecte de céramique, sur ce site, passe sous silence l’occupation byzantine et révèle une occupation hellénistique et islamique, auxquelles appartiennent peut-être les nombreuses arases de maçonnerie en calcaire observées autour de la résidence.

Le problème de l’établissement des datations et de la chronologie des différentes techniques se pose inévitablement sur le terrain, quelle que soit la région étudiée. Je suis partie du principe, au cours de la première prospection de l’automne 2006 surtout, que la majorité sinon la totalité des sites que nous allions relever serait byzantine. Mais c’était sans compter avec la proximité de Khanasir, chef-lieu de kura à la période omeyyade et résidence du calife ‘Umar II251, d’où le nombre important de sites fondés à l’époque omeyyade et l’apparente continuité de l’occupation entre les périodes byzantine et omeyyade dans ce

250 MOUTERDE et POIDEBARD 1945, 1, p. 188.

251 D’après C.-P. Haase, Khanasir est aussi pendant une courte période le lieu de résidence du calife Al-Walid I et la mort de ‘Umar est survenue à Khanasir (HAASE 1975, p. +23).

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secteur. Les sites omeyyades y apparaissent proportionnellement plus nombreux que dans l’ensemble de la zone « Marges arides de la Syrie du Nord »252, mais aucune différence de plan ni de technique ne les distingue de ceux datés de la période byzantine (mêmes matériaux et même mise en œuvre). Les relevés effectués dans le Jabal Hass et le Jabal Shbayt font donc état de bâtiments remaniés ou construits à la période omeyyade, sans distinction. L’autre élément de faiblesse des plans que nous avons réalisés au cours de ces prospections et, par conséquent, de la typologie que je m’apprête à présenter, concerne les vestiges romains. Il ne semble pas exister davantage d’inflexion dans les techniques (sauf cas particulier) permettant de discriminer les constructions romaines des byzantines dans les agglomérations. En revanche, certains bâtiments, occupant fréquemment une position centrale dans les villages, pourraient devoir être attribués à une période antérieure à l’expansion byzantine253.