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Chapitre 2. LE MÉTISSAGE CHORÉGRAPHIE-ARCHÉOLOGIE

3. Comment penser une évolution esthétique ?

Du point de vue de l’évolution, la première hypothèse serait que les thématiques mettent l’accent sur les sujets les plus simples. Comment juger la simplicité ? Il faut établir des concepts qui seront les nôtres, par rapport à nos habitudes. Si l’on considère que le caractère ludique se transforme peu à peu, montrant la diversification des contenus et des techniques de tracé, nous ne pouvons qu’interroger : comment l’ensemble de la Tradition Nordeste s’étend vers la pluralité de plus en plus étonnante de styles ou modes d’expression.

134De même est arrivée avec la culture du peuple Maya, une civilisation marquée par la haute connaissance astronomique, vu les monuments dans les sites archéologiques à Palenque et à Xoxicalque, au Mexique. Mes recherches autour d’archéogestes m’ont conduite aussi à visiter le monde mythique d’autres cultures. D’où ma création chorégraphique Viajante da Luz, qui a recherché l’expression d’un corps incarné, comme les figures pétrifiées, sculptées dans l’architecture des temples. Une étude axée sur la genèse du temps « Les châteaux du temps », comme le décrit le calendrier Maya.

135 Surtout en tenant compte des grands anthropomorphes qui semblent accentuer une sorte d’intrusion dans les compositions collectives. Guidon pense que cette tradition se situe entre 10 500 et 6 000 ans, cf. Solange Bastos, O Paraíso é no Piauí. A descoberta de Niède Guidon, Rio de Janeiro, Família Bastos, 2010, p. 106.

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Les archéologues parlent sur une forme de représentation de la danse, à mon avis le mot danse reste imbriqué à un concept qui est le nôtre. Si c’était une « danse », elle se traduirait par un acte vif de transcender la vie. L’intéressant c’est ce que dit Pessis : « […] des mises en scène qui cachent les identités dans des danses ou des jeux apparemment sans utilité136. » En fait, elle explique (dans ses premières recherches) qu’au départ, les auteurs avaient valorisé l’image du groupe et développeraient vers l’inverse de formes, intensifiant l’individualité des figures. Pourrait-il signifier que dans les scénarios plus anciens, l’imaginaire fut plus sensible à représenter l’image du collectif que l’expression du Moi ?

On joint l’hypothèse que je cherche à expliquer sur le geste de l’origine, il serait basé sur une tension dans l’image du temps. Comme un élastique, plus on étire la pensée en arrière, plus on avance vers le sentiment de dissolution de l’individu qui se fond dans l’imagerie de l’ensemble. L’existence plus primitive serait celle des aborigènes, je le redis : « Je rêve avec la terre, pas avec moi-même. »

Pessis propose qu’ « il est aussi possible de constater le passage d’un registre graphique de nature ludique à un registre ayant comme but la communication sociale137. » Cette exploitation visuelle impose qu’on devient de plus en plus intime avec les multiples créations rupestres. Et pour situer les indices picturaux des postures et des gestes plus universels à notre compréhension immédiate, du point de vue de la communication, l’auteur considère que les mises en scène des groupes humains de la Tradition Nordeste entremêlent les modalités visuelles entrecroisant infiniment les trois exemples stylistiques :

1. Style Serra da Capivara met en l’évidence les scénarios rupestres avec des thématiques donnant priorité à la souplesse des traits, aux scènes quotidiennes figurant la vie collectif, aux postures plus fluides, disons un « style permissif » ;

2. Style Serra Branca, les auteurs des scénarios rupestres avaient peint un « style restrictif », plus symbolique, formes plus élaborées, où le corps des figures est enrichi de traits géométriques ;

3. Complexe stylistique Serra Talhada, entre ces deux styles, apparaissent des figurations considérées comme « style de transition », où on retrouve une énorme variation stylistique.

136Anne-Marie Pessis, Imagens da Prehistória – Images de la Préhistoire, op.cit., p. 197.

137 Idem. p. 261. Le point de vue de l’auteur amène à comprendre que la tendance de la fonction fabulatrice produit une évolution de nature à créer un code identitaire.

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Ce sujet a été largement étudié et publié par les spécialistes d’art rupestre de la Serra da Capivara. Je l’illustrerai en mettant en relation les explications introduites auparavant avec les images choisies. Pour penser à ces trois styles, comme une forme établie pour étudier les groupes humains, les chercheurs se fondent sur le support archéologique composé d'éléments picturaux très divers. Or, il est impossible scientifiquement de donner une précision sur les codes de la vie sociale des groupes qui ont laissé ces traces rupestres. Et s’il n’est pas possible de déchiffrer les scénarios rupestres, reste possible pour les chercheurs de faire une analyse basée sur les traits d'identification des composantes du système visuel de chaque groupe et les règles d'exploitation du monde sensible.

Le style Serra da Capivara est très recherché à cause de la diversité des figures gestuelles de la Tradition Nordeste et aussi parce qu’il est considéré comme le plus ancien138. Il est reconnu par la dynamique et l’intensité du tracement des figures en mouvement. De telles figures sont aussi retrouvées en grande expressivité dans le complexe stylistique Serra Talhada, qui correspond à une autre région du Parc. À vrai dire, les peintures de Tradition Nordeste se retrouvent partout dans la Serra da Capivara et aussi dans des sites en-dehors du Parc. Les auteurs se sont sans doute déplacés, utilisant l’apprentissage de l’art pour marquer une présence. Il y a des mises en scène qui se répètent et, dans la densité des motifs rupestres, on retrouve plusieurs scènes de chasse, sexualité et, en raison de la grande expressivité des figures en mouvements, ce que les chercheurs identifient comme des danses rituelles et des rites. Il existe des figures qui sont pourtant uniques car on ne les voit qu’une seule fois. [Nous y reviendrons dans la partie 2]. Les études de la FUMDHAM ont suggéré une logique de l’évolution, il est possible d’analyser le changement des tracés plus élaborés et la variation de mesure dans l’ensemble de figures montrant une recherche de singularité. En revanche, les scénarios rupestres offrent une cohérence avec les caractères propres à telle ou telle tradition. Est-il possible d’imaginer que les groupes humains aient cherché à définir leurs identités culturelles en mettant l’accent sur un style particulier ?

Les peintures du début de la Tradition Nordeste se caractérisent par un des formes arrondies, riches en mouvements et gestes où le récit exprime une temporalité dans

138Les peintures rupestres datent de 12 000 à 6 000 ans avant notre ère. Pour notre recherche d’expressivité, l’ancienneté ne doit pas être prise compte s’il était question d’une étude purement scientifique afin de situer des groupes humains dans le temps. Il s’agit plutôt de libérer la trace datée pour recevoir les impressions telles comme on les ressent au présent. La vraie signification du contenu visuel, symbolique ou emblématique, a été malheureusement perdue dans le temps.

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l’action. On observe dans l’évolution des thématiques liées à cette tradition des scènes de groupe, où les figures humaines sont représentées avec des animaux et scènes de danse au tour d’un arbre139, qui composent un rituel de la vie collective. Il faudrait avoir à l’esprit les grandes distances entre les conglomérats des sierras pour imaginer qu’il y a eu une recherche sensible des plus beaux lieux pour la pratique artistique, éventuellement liée à des rites corporels.

La diversité esthétique tout au début de cette tradition se concentre surtout dans la région Desfiladeiro da Capivara140. Il m’a fallu un long temps de recherche pour développer l’intimité du regard capable de différencier la qualité technique des tracés étudiée initialement par Pessis141 pour classifier les différentes traditions. Cela implique aussi de connaître bien les régions du Parc pour pouvoir identifier les récits et les abstractions stylistiques dans

l’immense corpus de créations rupestres. On comprend qu’il y a eu une évolution dans l’élaboration de figurations se multipliant de plus en plus parmi les scènes. Saisir la

logique de ce

passé archéologique constitue l’effort des chercheurs jusqu’à nos jours.

Assez initiatique du point de vue ancestral, le Desfiladeiro142 da Capivara est avant tout un point de référence pour la recherche de Niède Guidon sur l’arrivée des groupes humains dans cette région du Brésil. Cette souplesse doit être là aussi pour refaire les chemins qui amènent au moins aux sites proposés par le circuit touristique [en annexe]. L’organicité de l’intellect joue la puissance créatrice dans les conditions de

139 Sont multiples les scènes qu’on peut considérer comme expression de la danse à cause des attitudes des bras et jambes qui engagent le corps dans les figures en mouvement. D’ailleurs la danse est un élément fondateur de la culture aborigène du Brésil.

140L’accès officiel à cette région est par la BR–020, 7 km de Coronel Jose Dias. Circuit touristique très agréable, avec le chemin entre les grands arbres natifs rend possible au visiteur d’échapper un peu à la chaleur et de cheminer sur divers sites dans une journée. Voir les cartes dans les Annexes.

141 Cf. La thèse de Doctorat d’Etat d’Anne-Marie Pessis, L’art rupestre préhistorique : premiers registres

de la mise en scène, Université Paris X, Nanterre, 1987.

142Desfiladeiro, qui signifie une gorge, est un chemin étroit formant une sorte de corridor entre les vallées des sierras.

90 l’imprévisibilité de l’existence.

Qu’est-ce qui a frappé Niède Guidon dans sa première visite de terrain en 1970 ? Elle était invitée sur le site Toca do Paraguaio143, qui attendait un regard scientifique devenir une référence archéologique. Situé dans cette région appelée Desfiladeiro da Capivara, où se concentrent les sites avec des peintures icônes de la Tradition Nordeste et que les chercheurs de la FUMDHAM ont nommés style Serra da Capivara. Il ne faut pas radicaliser la réflexion stylistique car dans les sites de cette même région on constate aussi la présence des figures considérées de la Tradition Agreste et Géométrique. Il est important aussi de penser que la Tradition Nordeste a suivi une évolution stylistique, multipliant les créations infiniment.

Ci-dessus : dans la diversité de motifs classifiés dans la Tradition Nordeste144, on remarque désormais la disproportion dans la relation entre les petites figures humaines et l’animal. De plus l’organicité s’exprime dans la souplesse du geste, soit les scènes de groupe ou les figures isolées. Cette grande niche est recouverte de figures, d’une part, la paroi lisse et d’autre part une formation irrégulière. Tout l’espace est peuplé de scènes diversifiées avec des figures humaines et animaux, les gestes expressifs se mélangeant dans les scènes de chasse et d’autres images mystérieuses.

143 Le travail de fouilles dans ce site a permis la découverte de deux squelettes datés de 8 670 et 7 000 ans avant notre ère.

144 Selon Pessis explique dans Images de la Préhistoire, c’est le réalisme du récit visuel et aussi le corps de la figure complètement remplie de couleur qui caractérise, dans la Tradition Nordeste, les motifs considérés les plus anciens.

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Ci-contre : Comme la figure grosse tête ou œil vide, qui me plait bien [à côté fig. 25], elle se détache par sa taille et aussi la composition géométrique singulière comme un symbole [grand œil] qui nous regarde.

Ci-contre : À la fin de la paroi qui donne sur un abîme, au-delà de la limite fixée par la passerelle, j’ai grimpé avec la peur de me perdre dans l’aventure du regard pour enregistrer cette étrange figure au milieu des autres qui suggère une évolution stylistique, peut-être inachevée, le dessin est vide à l’intérieur du contour de la composition [fig. 26]. A côté [fig. 27], à l’extrémité du rocher, on retrouve une scène de chasse typique de la Tradition Nordeste. La dynamique de l’attaque est bien montrée dans une relation avec les animaux en bas, on trouve une utilisation intuitive du rocher donnant à la figure de l’anthropomorphe avec la jambe d’attaque un appui imaginaire.

!

Fig. 26. Idem. Une évolution stylistique, peut-être inachevée ?

Fig. 25. Idem. Détail : figure grosse tête.

Fig. 27. Idem. Détail en haut : scène de chasse, détail de la fig. 26.

92 Le style Serra Branca se trouve dans une région très éloignée, où se concentrent environ 200 sites archéologiques145

dont la plupart sont encore difficiles d’accès. Située à 33 km de São Raimundo Nonato, où se trouve le Museu do homem Americano146

et les laboratoires de la FUMDHAM, cette région du Parc est ouverte au public depuis 2008. Grâce à une infrastructure de routes et signalisation pour les voitures, à des escaliers et passerelles les visiteurs peuvent

découvrir les 17 sites archéologiques absolument surprenants. Nous allons revenir sur cette région qui m’a beaucoup marquée à différents moments de mes recherches de terrain.

Entre les sites archéologiques exceptionnels qui gardent les créations rupestres, nous verrons la Toca da Extrema II. Ce territoire, aujourd’hui aride, a été l’objet d’une intense pratique de l’art rupestre considéré comme plus récent, estimé à 6 000 ans av. J.- C. Et à cause des particularités stylistiques retrouvées dans ce grand territoire, il est appelé style Serra Branca. Par ailleurs le style Serra Branca engendre une accumulation stylistique qui sature les parois avec des figures très élaborées y compris des peintures abstraites et des gravures, nous reviendrons dans la partie 2. L’étrangeté de ce site [fig. 29], un abri sous roche, s’exprime dans une sorte de débordement esthétique. Dans la simplicité il y a du fantastique. Les figures provoquent un sentiment de confusion par leur plasticité agressive. On peut percevoir la force du chamanisme dans la pratique de la création visuelle qui rend l’atmosphère du lieu très dense. Les peintures peuplent tous les espaces à l’intérieur de la grotte et se prolongent sur rochers qui les entourent.

Dans cette grotte on peut ressentir les gestes très puissants, grâce auxquels vibrent les états de vie intense. On comprend qu’il y a eu une accumulation de pratiques

145 Cf. Dans la thèse de Doctorat de Cristiane A. Buco, nous y reviendrons.

146 Le Museu do Homem Americano expose au public en ensemble de données archéologiques : squelettes, urnes funéraires, pierres taillées, céramiques et objets obtenus durant les travaux de fouilles dans la Serra da Capivara et les environs. Ce qui représente 40 ans de recherche de la FUMDHAM.

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picturales jusqu'à saturation des impressions visuelles. Il faut imaginer qu’en 1973, quand ce site fut découvert par les chercheurs, les peintures étaient très abîmées147.

147 Il a fallu un long travail de récupération des peintures. Il y avait 4 blocs avec des gravures trouvées à l’intérieur de l’abri qui ont été abîmées du fait de la réaction du sel avec l’arénite et pour les protéger, ils sont été déplacés au Museu do Homen Americano – FUMDHAM. Les données ont été datées entre 3 350 à 1 420 ans av. J.-C.

Fig. 30. Idem. Détail : la figure rouge, bras ouverts exemple Tradition Agreste.

Fig. 31. Idem. Détail : scène d’un groupe autour d’un arbre.

Ci-dessus : L’atmosphère renvoie à la pratique du chamanisme.La figure rouge, bras ouverts [fig. 30 à gauche] est un exemple de la tradition Agreste. Les traits épais alourdissent l’expressivité de la présence. La variation de couleurs, comme le jaune ocre, apparaît dans plusieurs figures, mais la majorité est rouge. Dans ce climat bizarre, très chaud, se détachent aussi des petites figures et des compositions de groupes alignés, et la célèbre scène d’un groupe autour d’un arbre [fig. 31],un motif emblématique qu’on retrouve dans d’autres sites, comme un rite collectif caractéristique de la Tradition Nordeste.

94 La nature de l’être humain ne recherche pas toujours la beauté mais plutôt le sentiment d’altérité qui favorise l’instinct à forger une deuxième image de soi, dans laquelle il possible d’apprendre sur la diversité du monde.

Ces images assez puissantes me donnent l’impression que les ancêtres ont cherché à exprimer les instants de la vie, la force même d’une acceptation ou non de l’autre. On peut imaginer une contrainte à vouloir tracer une appartenance au monde. Le fait de dénuder ses sentiments aurait-il une relation avec le fait de s’approprier le lieu ? Ou bien, serait-ce une question d’amour-propre ? Créer une image de la vie serait se mettre à l’épreuve, me semble-t-il. Une angoisse profonde face à la vie pourrait-elle amener à livrer une multitude d’images ? C’est ce geste qui poétise la pierre immuable mais qui pourrait être anachronique lorsqu’on le retranche au fur et à mesure qu’on le recherche.

Fig. 33. Idem. Détail : motifs grafitti.

Fig. 32. Idem. Détail : empreints des mains. Idem.

Ci-contre/dessous : Dans la diversité des styles s’exprime aussi la complexité du phénomène d’appropriation de l’espace par différents groupes humains, vu les empreintes de mains [fig. 32]. Le geste d’empreinte de la main exprime aussi un désir de fixer la présence pour l’avenir, devenir éternel, peut-être. On peut aussi voir parmi quelques figures non identifiables, certaines tentatives d’abstractions de couleur bleu foncé, qui montre un triangle et des lignes verticales [fig. 33] ; c’est une autre approche esthétique, vers la création graphique ou grafitti.

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Le complexe stylistique Serra Talhada se trouve dans une région de grande importance archéologique à cause de la découverte de Niède Guidon148

dans le site Boqueirão da Pedra Furada-BPF, qui a changé l’histoire de l’origine de l’homme américain. Nous y reviendrons dans la partie 2. Je propose pourtant un autre exemple, le site Toca do Caldeirão do

Rodrigues I, parce que la multiplicité des styles picturaux qui surdétermine ce complexe stylistique est très frappante. Les travaux de fouilles actuelles ont permis de situer une datation qui remonte à 18 000 ans149

. Or, cette tradition, comme je l’ai expliqué auparavant, est

d’habitude située entre 9 000 et 8 000 ans av. J.-C. L’intensité du lieu invite à marcher dans les sierras qui se situent dans le même circuit que celui de la Toca de Cima do Fundo do BPF, voir pp. 76 à 78 [fig. 21-22]. Mettons en valeur la sensualité des trajets idéalisés selon la

forme naturelle déjà donnée par les rochers. On vit une aventure archéologique guidée par les aménagements qui viabilisent l’accès aux sites.

148 Il y a une séquence de plus de 30 datations de vestiges de charbons trouvés dans les couches archéologiques distinctes, la plus ancienne étant de 50 000 ans par le C14 [Carbone 14] et de 100 000 ans par thermoluminescence, méthode appliqué aux cailloux qui ont été brûlés. Cf. Archives FUMDHAM. 149Elizabete Buco, Turismo arqueológico. Região do Parque Nacional Serra da Capivara –

Archeological tourism. Serra da Capivara National Park Region, Piauí, FUMDHAM, 2013, p. 91. Fig. 34. Circuit Caldeirão dos Rodrigues. Région Serra Talhada– PNSC. © LdoC.

96 Ci-dessus / ci-contre : Ce scénario présente une composition de scènes avec des narratives distinctes, donnant ici, un exemple de la Tradition

Nordeste150. La spatialité s’exprime selon la temporalité d’actions. Au centre du scénario se détache une scène de sexe, à côté du couple encore d’autres figures. En superposition151 au-dessus de la figure du couple, il y a deux animaux peints selon le style plus géométrique, pourtant très dynamique152 [fig. 35, détail fig. 36]. À la gauche [en haut], on peut voir une scène de punition153. Puis vers le haut, à la droite, sept figures alignées, portent une coiffe peut-être de plumes. Tout au