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Choix des zones des espaces publics universitaires à étudier :

Chapitre VI Processus méthodique

II. L’utilisation des techniques de recherche :

II.1. La collecte des données :

II.1.1. Choix des zones des espaces publics universitaires à étudier :

Avant d'entamer l'explication de la démarche adoptée pour notre travail de recherche, nous présenterons d'abord les zones des espaces publics universitaires qu’on va étudier et la motivation de notre choix, nous ferons une classification de ces espaces publics universitaires par rapports aux critères choisis.

II.1.2. L’observation en situation :

L’observation consiste à se placer dans le cadre même ou se déroulent les phénomènes, en tachant d’intervenir au minimum pour que les phénomènes se déroulent de manière naturelle. On observe les manifestations du phénomène qu’il étude, sans intervenir. Dans le grille de cette technique, le principal enjeu est de savoir ce qu’il faut percevoir (voir, entendre, comprendre, regard...), et comment filtrer l’ensemble des informations que contient une situation. Cela exige d’avoir par avance construit de manière rigoureuse notre problématique, et de savoir quels indicateurs nous recherchons dans une situation particulière. Ou nous avons utilisé les indicateurs dans la grille d’observation. Les donnes produites sont nos observations, consignées de manière raisonnée et analytique. Ces données nous permettent de connaitre l’état actuel de qualité de ces zones.

II.1.2.1. La photographie :

En un temps x de la journée, plusieurs photos en même temps de l'ensemble des zones du campus sont prises par notre équipe de recherche. Elles permettent de connaître l'occupation

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de la zone durant le temps de la prise de photo. Plusieurs personnes doivent assurer la tâche.

Les prises de photos se sont déroulées durant l'année universitaire 2013 /2014-2014 /2015.

II.1.2.2. L’enregistrement vidéo-scopé temporisé :

L'observation de l'espace dans le temps x : la caméra vidéo numérique permet une perception déjà plus qualitative. Ce procédé a été utilisé pour étudier l’activité et l’utilisation de la zone elle-même. Les caméras et les appareilles photos éraient placées en hauteur sur des fenêtres ou des terrasses accessibles et non associables ou même galeries en dernières étages des bâtiments permettant une vue panoramique de zone ou en face l’endroit d’observation dans les évènements. Les caméras étaient programmées pour filmer de dix minutes en dix minutes pendant deux minutes. Nous obtenons ainsi une excellente idée des qualités, des modes utilisations, les interactions sociales des usagers au cours de la journée et comprendre les lieux d’attractions donc on peut identifier les types d’usagers ; les activités, la nature de groupes, la fréquentation des mobiliers urbains comme les bancs et la végétation ; et les variations selon les heures et les jours de la semaine. L'outil vidéo permet un grand stockage d'information. Il permet de visualiser les composantes visuelles et sonores du lieu, et d'interpréter les données environnementales en relation avec l'espace dans le temps. «Il s'agit d'une notation qui non seulement parle de la géométrie de l'espace mais encore d'une multiplicité d'éléments qui participent de l'usage ou de l'action ». (Tschumi, dans Scoffier, 1994, p. 193).

II.1.2.3. Construction et préparation de la grille d’observation :

La grille d’observation doit représenter tous les comportements des zones sélectionnées, leur degré de fréquentation, et de définir le degré de qualité selon l’échelle des évaluations relatives à chaque type d’usage.

Modèle de grille d’observation ; aspects contrastants en architecture : le contraste sert à donner une identité immédiate et sans ambiguïté à deux systèmes formels. Il aboutit à une mise en valeur mutuelle et l'interdépendance des éléments est réalisée par une tension résultant de leur nature contraire. Pour que les contraires entrent "en communication" il faut que les différences soient suffisamment marquées.

Pour réaliser le profil de polarité, tout d’abord, nous avons établi une moyenne des jugements pour chaque binôme d’adjectifs sélectionnés pour l’enquête. Pour ce faire, nous avons utilisé un système d’évaluation par notes, c’est-à-dire, nous avons remplacé les différentes échelles de notre questionnaire (-3, -2, -1, 0, 1, 2, 3) par des points (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7).

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La note 1 correspond à la case extrême gauche (connotation positive) et la note 7 à la case extrême droite (connotation négative).

En second nous avons mis dans un tableau toutes les réponses obtenues sur les différentes échelles (différents binômes d’adjectifs antinomiques) correspondant à chaque observation en utilisant le système de notes mentionné précédemment.

Ensuite, nous avons calculé les moyennes des jugements ainsi que l’écart type correspondant à chaque zone observé. L’objectif était de créer un tableau qui synthétisait nos résultats et mettait en évidence la moyenne des réactions du public à chaque zone.

Liste de divers aspects contrastants pouvant être combinés à divers degrés pour créer une très grande variété d'impressions architecturales et urbains. Les indicateurs sont présentés dans la grille par les couples de qualificatifs suivants : (le reste des indicateurs trouve dans le résultat et le questionnaire) (Voir Grille d’observation : N°1 ).

Grille d'observation 01 : modèle de grille d’observation .Source : auteur.2014.

II.1.2.4. Méthode et période de déroulement de l’observation :

La période de l’observation : la qualité de la zone peut changer d’une période à une autre et pour mieux comprendre les modes utilisations par les usagers, nous avons réparti la journée en périodes distinctes : (Voir tab : N°03).

Le matin : la partie du jour comprise entre le lever du soleil et midi.

L’après-midi : la partie du jour comprise entre midi et le soir

.

105 Tableau 03 : le planning suivi pour l’observation .source : auteur 2014.

La fluctuation de ces horaires (de photos-grilles d’observations) est due principalement aux conditions climatiques, qui ont empêché une utilisation naturelle de la zone du campus universitaire. Force est d'affirmer que la qualité de l'espace analysée dans cette enquête est relative à des conditions climatiques de temps et de température, qui favorisent la présence et la liberté des différentes utilisations de l'espace, et notamment les interactions et comprendre comment utiliser les éléments de les mobiliers urbains et les végétations.

A partir des photos obtenues, le travail consiste à replacer sur le plan du campus l'ensemble des différents utilisateurs représentés par des points en les classifiant selon le mode d'utilisation en les différenciant des couleurs. (Youcef Mokran ,2011). Elle présente se forme des cartes comportementales et des cartes de positions). Ainsi, plusieurs types d'utilisations sont répertoriés : (Voir fig. N°26).

1. les gens se déplacer.

2. les gens se séjourner en situation statiques : debout ou assis.

3. les gens en interactions publiques avec d'autres, ou en interactions privées.

4. Les gens utilisent les mobiliers urbains ou les végétations.

A partir des photos qui sont prises, on reprend sur le plan du campus l’ensemble des usagers et les plans d’implantations du mobilier urbain et la végétation, chacun à sa place lors de la prise de photo. Ces usagers sont représentés par des points et classer suivant leur mode d’utilisation en changeant de couleur. Et voici un exemple de ce passage entre la photo et le plan.

Figure 26 : plan d’implantation et d’ensembles des usages à partie de campus de Biskra. Source : auteur.2014

Dans l’observation on utilise autre technique ; l’entretien est une forme d’interaction verbale entre l’enquêteur et la personne interviewée, régie par un certain nombre de

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conventions qui définissent son protocole. On distingue normalement les entretiens non directifs des entretiens semi-directifs. Dans l’entretien non directif, l’enquêteur pose une seule question à la personne interviewée ou lui propose un thème de discussion, lui laissant ensuite la plus grande liberté de parole. Les interventions de l'enquêteur, aussi neutres que possible, se bornent à des encouragements pour poursuivre et développer les sujets abordés. Le focus Groupe : « L’entretien de groupe remplace le face à face par un groupe de discussion… Il s’agit de recueillir une parole collective, produite dans une interaction de groupe ».

(Combessie, 1996, P 31). Le focus groupe est une méthode de recherche qui consiste en une discussion entre les membres du groupe, autour d’un thème préalablement défini par le chercheur et dirigé par un animateur afin de recueillir des informations qualitatives sur le sujet traité. Brittenu : « Le focus group est habituellement un entretien semi-structuré » ( :http://www. Eureval.fr. 20/11/2014, P 01).

II.1.2.5. Les échelles de mesure des variables :

Pour mesurer les variables on a 3 échelles de mesure, il s’agit l’échelle Thurstone, l’échelle Guttman et L’échelle Likert. Dans le travail présent, et pour mesurer les variables, on a choisit comme échelle de mesure l’échelle Likert ; l’échelle la plus adaptée à notre recherche ; permet d'exprimer l'intensité de son approbation.

L’échelle Likert : une échelle (du nom du psychologue américain Rensis Likert) ; elle est une échelle de mesure répandue dans les questionnaires psychométriques. C’est la plus célèbre. Tout le monde s’est déjà plié aux joies de l’échelle de Likert en lisant un magazine (absolument pas d’accord, pas d’accord, d’accord, tout à fait d’accord, sans opinion). Le nombre d’échelons est impair (généralement 5 ou 7). La réponse indique un degré d’adhésion à une affirmation, comme le montre l’exemple ci-dessous (questionnaire rédigé sur Le Sphinx Plus).

Avec la grille d’observation et le questionnaire, on va vérifier les différentes qualités des zones ainsi que la fréquentation d’usage et leur mode d’utilisation de chaque espace public universitaire par les deux catégories hommes, femmes. L'échelle contient en général cinq ou sept choix de réponse qui permettent de nuancer le degré d’accord.