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Nous proposons ici diverses références qui traitent d’expériences de Vidéo Participative, la plus riche étant sans aucun doute la première:

White, S. A. (2003). Participatory video: images that transform and empower. New Delhi; London, Sage Publications.

A touch of magic! Unveiling the art of Farmer Participatory Videos! Farmer Participatory Video (FPV): Communication for Social Learning and Transformation in Ghana. (M.A. Kumi, September 2007) Master of Development Thesis, 2007 A Research project submitted to Larenstein University of

Professional Education In Partial Fulfillment of the requirements for The Degree of Master of Development, Specialization Training, Rural Extension and Transformation. Wageningen, The Netherlands.

Participatory Video: A tool for dissemination of improved agronomic technologies to cocoa farmers in Ghana. A.Y Akrofi, J.E Sarfo, F.M.Amoah, Nick Nathaniels, Keith Holmes, I.O.O. Ansah, I. Gyamfi, M. Adu Kumi, & E. Cobbah (June 2006)

Archer, D. and S. Cottingham (1996). Action research report on REFLECT : Regenerated Freirean Literacy through Empowering Community Techniques : the experiences of three REFLECT pilot projects in Uganda, Bangladesh, El Salvador. London, Overseas Development Administration.

Bery, R. and S. Stuart (1996). Powerful grassroots Women Communicators: participatory video in Bangladesh. Participatory communication for social change. J. Servaies, Rhomas, L & White, S.A., Sage.

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Nigg, H. and G. Wade (1980). Community media. Zurich, Regenbogen-verlag.

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Thomas Tufte, Entertainment-education in development communication Between marketing behaviours and empowering people in Media & Glocal Change

Rethinking Communication for Development

http://bibliotecavirtual.clacso.org.ar/ar/libros/edicion/media/14Chapter9.pdf

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Annexe 32 : considérations autour de la typologie des

expériences de VP proposée par B. Huber (1998)

Dans sa thèse Bernard Huber définit trois catégories principales de projet de Vidéo Participative (VP) respectivement intitulées Thérapie, Activisme et Empowerment.

Présentons-les brièvement :

 Type 1 : Thérapie

Ces projets renvoient à une définition de la VP initialement proposée par Shaw et Robertson : « C’est une activité de groupe organisée autour des besoins des participants. La vidéo est utilisée

pour développer leur confiance en eux, leur auto-estime et les encourager à s’exprimer de manière créative afin de développer leur esprit critique et leur fournir les moyens de communiquer avec d’autres. La vidéo participative est surtout utilisée avec les personnes handicapées ou désavantagées, que ce soit pour des raisons physiques, comportementales, sociale, économique ou d’instructions […] » (Shaw J. et Robertson C., 1997). Il s’agit d’accompagner le développement

personnel des participants du processus, de manière individuelle ou collective, en facilitant la mise en œuvre d’un travail réflexif, de nature autoscopique. L’accent est mis sur le processus en lui- même, l’acceptation et la verbalisation des difficultés identifiées.

 Type 2 : Activisme

Cette catégorie lui a été inspirée par le livre de Harding, Guide pratique de l’activiste vidéo (1997). Au terme « activisme », Huber associe également les termes « lobbying », « campagne », ou encore « plaidoyer ». L’ « activiste vidéo » selon Harding, est quelqu’un « qui utilise la vidéo

comme un outil stratégique pour rechercher une certaine justice sociale et la protection de l’environnement » (Harding, 1997). Le caractère participatif de ces projets vidéo n’est pas toujours

évident, puisqu’ils sont généralement le fruit d’un engagement personnel fort de la part de l’intervenant vidéo. Ce dernier joue un rôle prépondérant dans le processus (contrairement au type « Thérapie »), qui est le plus souvent conduit de manière linéaire, c'est-à-dire proche des réalisations classiques de documentaires vidéos. Cependant, certains projets, dans lesquels « l’activiste » parvient à se mettre légèrement en retrait et à co-construire la vidéo en collaboration avec les sujets de cette dernière, peuvent revêtir un caractère participatif, qui n’est souvent pas sans renforcer l’impact du message vidéo. Toujours selon Huber, au-delà de la dénonciation, ou de la mise à jour sur la place publique, les vidéos « activistes » peuvent également avoir un objectif de défense, de protection du groupe. Nous pouvons prendre l’exemple d’une manifestation qui se voit réprimée : la présence d’une caméra lors de ce type d’évènement et la menace de diffusion qu’elle représente peuvent décourager certains comportements violents et donc servir de bouclier.

 Type 3 : « Empowerment »

Il s’agit de la catégorie considérée par Huber comme la plus pertinente en termes de Vidéo Participative. Elle correspondrait à une démarche intermédiaire entre les deux premières catégories, valorisant à la fois les qualités d’expertise des gens (les participants) et de l’intervenant vidéo. Dans ces démarches, tous les participants (sujets, producteurs et spectateurs) sont impliqués dans les trois activités clefs que sont le tournage, l’actuation et le visionnage. Ceci constitue la différence essentielle avec le type « thérapie ». « L’intervenant vidéo joue également le rôle de facilitateur

dans ces processus, et doit constamment rechercher l’équilibre entre être directif et laisser les participants prendre des initiatives » (Kawaja, 1994, cité par B. Huber, 1998).

Les différences entre la typologie que nous présentons dans cet ouvrage et celle proposée par Huber (1998, cf. tableau ci-dessous) résultent essentiellement d’une critique de la catégorie qu’il a intitulée « empowerment », et qui de son propre aveu regroupe finalement l’essentiel des démarches participatives. Si la définition qu’il en donne permet effectivement de couvrir la grande diversité des objectifs poursuivis par l’ensemble des projets étudiés dans la présente recherche, il semble qu’un découpage plus fin soit nécessaire pour distinguer précisément les types de