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Les ateliers de réflexion collective (ARC) LES TOURS DE PRÉSENTATION : QUELQUES ÉLÉMENTS DE SYNTHÈSE

Perdre son père et/ou sa mère Appel à témoignages

Annexe 6 Les ateliers de réflexion collective (ARC) LES TOURS DE PRÉSENTATION : QUELQUES ÉLÉMENTS DE SYNTHÈSE

Chaque matinée de groupe de travail a débuté par un tour de présentation, moments plus ou moins longs selon les sessions et les groupes, et moments nécessaires, puisque chaque samedi étaient accueillis de nouveaux participants.

Il apparaît important de noter que la qualité d’écoute et d’échange entre participants a été particulièrement remarquable : laisser parler, écouter, découvrir et prendre en compte la diversité des vécus, des réactions, des avis, accepter les émotions (fortes) des autres, et pour autant, savoir aussi rebondir, intervenir, introduire de la contradiction. Ceci dit, nous avons aussi pu relever certaines ambiguïtés que nous développerons peu après.

Pour lancer les temps de présentation, nous demandions aux participants de se présenter certes, mais aussi de dire quelques mots sur les motivations qui les ont conduits à rejoindre les groupes de travail. Et pour ceux présents à titre professionnel, nous leur demandions de dire en quoi, dans le cadre de leur métier, ils ont pu être concernés par les orphelins.

Pour ce qui concerne les motivations des orphelins, elles sont plutôt claires et unanimes : témoigner et contribuer à améliorer la prise en compte et la prise en charge des enfants et jeunes orphelins. En tout cas, au cœur de ces motivations, il y a la manifestation d’attentes très fortes : si Richard, particulièrement, répète aux trois sessions qu’il faut de « l’opérationnel », tout le monde s’accorde sur l’urgence à produire des solutions concrètes et rapides pour améliorer l’accompagnement des jeunes touchés par le décès d’un ou des deux parents.

Pour ce qui concerne les professionnelles, à comprendre ici, comme celles présentes uniquement à titre professionnel, il était question pour elles de découvrir et de comprendre le vécu des orphelins pour réfléchir, nourrir leur posture professionnelle. À la première session, l’ASS du CROUS annonce par exemple qu’elle est là « au titre de son incompétence » en la matière, alors même que les orphelins constituent une « réalité » de son métier. Se disant surprise par l’absence d’affect ou d’effondrement de la part des étudiants qu’elle rencontre, elle s’interroge sur la manière dont elle-même « accueille » la situation et s’inquiète d’éventuellement « nuire ». Elle pointera aussi un effet quasi vertueux de la complexité administrative puisqu’elle lui permet d’instaurer une sorte de suivi a minima des étudiants orphelins, là où aucun accompagnement spécifique n’est prévu, dans la mesure où ils doivent, en général, revenir plusieurs fois en rendez-vous pour compléter leur dossier.

Les temps de présentation ont été l’occasion, notamment pour les participants orphelins ou veuves et qui, par ailleurs, sont potentiellement concernés professionnellement par le sujet de préciser en quelle qualité ils participaient aux ateliers : plutôt tant que professionnels ou orphelins, ou les deux. Alors, la plupart des enseignants-orphelins présents sont venus d’abord au titre d’orphelin. Cette clarification de positionnement n’était pas une demande de notre part, mais a spontanément fait partie des modalités de présentation. Et si un positionnement n’excluait pas pour autant d’intervenir à double titre selon les moments et les envies, elle a permis à chacun de mieux situer la parole des autres, de mieux comprendre les postures de chacun. Ces positionnements ont pu aussi évoluer au fil des sessions : par exemple, une participante (Édith) orpheline et enseignante se positionnant d’abord en tant qu’orpheline, se positionnera sur les deux lors de la dernière séance. Cet effort de positionnement nous a aussi conduits à repenser la constitution des groupes et sous- groupes de travail, puisque cherchant à ventiler au mieux des professionnels plus rares qu’initialement prévu. Pour le reste, ces moments de présentation étaient volontairement laissés libres, notre animation consistant essentiellement à assurer la distribution de la parole tout en prenant des notes dans la mesure du possible. Notre objectif était de laisser-faire et d’observer quels sujets pourraient spontanément émerger et comment ils

seraient saisis par les participants. Ces moments ont été particulièrement riches, complétant notre travail de recueil de données, et dont il nous semblait important d’en présenter les éléments saillants.

Plus que des présentations, ces moments ont donc été des temps ouvrant vers des échanges, des débats aussi, sur des sujets jugés clés par les participants : place et rôle de la parole, de l’écoute, du parent survivant et du parent décédé, des soutiens ou de leur absence, pertinence du mot orphelin, etc.

Les deux dernières sessions, ces moments ont aussi été, pour certains, l’occasion de dire ce que leur faisait, ce que mettait au travail leur participation aux groupes et de débriefer en quelque sorte, aussi bien la session précédente que la manière dont ils avaient vécu la semaine écoulée. Sandrine (enseignante et orpheline) explique à la seconde session qu’elle a été à la fois « remuée » par la session précédente et contente de l’avoir vécue, que durant la semaine, elle en a parlé « à l’extérieur ». Et, elle qui imaginait avoir une « étiquette » d’orphelin en entrant dans la salle, constate que non, que : « c’est comme une autre famille qui correspond au statut d’orphelin », que « ça fait du bien ». Richard, qui rappelons-le cherche de « l’opérationnel », s’est dit obnubilé par le sujet la semaine durant, il y a réfléchi et travaillé, et arrive à la seconde session avec des articles de recherche et d’informations compilés, imprimés qu’il utilise comme support de discussions.

L’ensemble des échanges qui a occupé les participants au cours de ces moments introductifs peut être rassemblé en 3 grands thèmes :

La mise en partage de son expérience vécue Les accompagnements et soutiens

Les répercussions tout au long de la vie La mise en partage de son expérience vécue :

Témoigner, comme moteur de la participation aux groupes de travail

Le besoin de témoigner a été une des motivations essentielles qui ont conduit nombre de participants à venir aux groupes de travail. Si ce besoin de témoigner n’a pas toujours été explicité, il a pu être souvent palpable au travers des manières de se présenter, de se raconter, d’intervenir.

Nous avions prévu un temps plutôt large dédié aux présentations en regard des 3 heures que nous avions ensemble. Pour autant, nous avons choisi de poursuivre certains échanges au-delà du temps imparti pour ne pas couper des échanges riches et respecter ce besoin de témoigner. Laisser un temps spécifique aux participants pour déposer leur histoire devait aussi nous aider à cadrer ce besoin de témoigner et faire en sorte qu’il ne submerge pas le principe et l’enjeu des groupes de travail, à savoir : la prise de recul, la mise au travail de cette expérience pour nourrir la réflexion collective sur différentes problématiques.

Partager son expérience dans le cadre de groupes de travail : légitimation et transformation Les groupes de travail impliquaient de fait un processus de légitimation et de transformation : Les participants étaient mobilisés à titre d’experts de leur propre réalité,

Les témoignages devaient être mobilisés comme base de travail dont il s’agissait de tirer des enseignements à même de bénéficier à d’autres enfants et jeunes orphelins.

Autrement dit, la participation aux ARC a été saisie par beaucoup comme une démarche permettant aussi de répondre à (au moins) trois enjeux intimes : le sentiment de reconnaissance, le besoin de faire quelque chose de son expérience (ici en la rendant utile pour d’autres) et aussi de renouveler, pour soi, réflexions et compréhension de son propre vécu.

Alors, un peu à la manière des entretiens réalisés en phase 1, si les groupes de travail n’avaient pas de visée thérapeutique (puisque ce n’est ni notre métier, ni l’objectif de ce projet), il ressort encore, et de manière plutôt claire, qu’ils ont souvent été saisis comme tels.

Partager son expérience, dans le cadre de moments justement dédiés à la prise de parole sur son histoire (du moins sur cette part-ci de son histoire), hors de son cercle de proches et de surcroît avec des « pairs », s’il renvoyait à un besoin, il a été une grande première pour la plupart.

Comme cela pourra apparaître de manière notable dans la synthèse des ateliers de réflexion collective, cette mise en partage de l’expérience au sein d’un groupe de pairs a généré une prise de conscience de la pluralité des vécus, des ressentis, des avis, des réactions, des impacts, des besoins, même quand les parcours apparaissent a priori plutôt similaires. Plus précisément, ces échanges ont été l’occasion, pour les participants de découvrir à la fois ce qui rapproche et sépare, ce qui fait écho à son propre vécu et ce qui en détonne : avoir eu un parent survivant défaillant ou étayant, avoir eu une famille soutenante ou étouffante ou encore absente, se sentir aujourd’hui particulièrement fragilisé (« bancal », « boiteux », « j’ai l’impression d’être handicapée »...) par ce parcours ou au contraire plus fort (« plus droit », comme le dira Nadia ; « c’est pas une chance, mais une force pour a vie », Karine). Ce qui a été valable pour les orphelins, l’a aussi été pour deux mères veuves participant au même groupe : si, par exemple, l’une a trouvé très aidant l’idée d’avoir à reprendre le dessus pour ses enfants, pour l’autre, au contraire, les premiers temps, elle ne pouvait que « survivre » pour elle-même, être là pour eux, était dans un premier temps trop lourd.

Le mot orphelin aussi a généré un débat dans un groupe lors de la seconde session. Reprenant peu ou prou ce que nous avions déjà recueilli lors des entretiens : l’une mentionnera la crainte d’une étiquette orphelin ; une autre reviendra sur le fait qu’elle ne s’était jamais dit orpheline en 30 ans et que ce mot lui fait du bien : « c’est pas du pipeau », « je suis légitime à en parler » ; une autre dira que « le mot est trop fort », qu’elle ne se considère par ailleurs pas orpheline, car trop âgée au moment du décès : « pour moi on est orphelin quand on est enfants ».

La prise en compte de cette diversité par les groupes a pu se voir en action au sein même des modalités d’échanges. Là, où à la première session, il n’était pas rare d’entendre des phrases du type : « quand on vit ceci, on se sent de telle manière, on a besoin de ceci », dès la deuxième session, il était plus courant d’entendre : « j’ai vécu ceci, je me suis sentie de telle manière, j’ai eu besoin de ça, je le vis comme cela aujourd’hui, et toi ? »

Si cette découverte a pu susciter étonnement ou surprise, si elle a suscité aussi des interrogations sur les manières de la prendre en compte dans les modalités d’intervention et d’accompagnement auprès des orphelins, si elle a été explicitement appréciée comme enrichissement par certains, elle a de fait suscité une remise au travail de la manière de considérer son vécu.

Sa parole et celle des autres : pouvoir dire, être écouté, répondre

Thème récurrent à chaque session, sa parole et celle des autres s’inscrivent tantôt dans des expériences meurtrissantes, tantôt dans des expériences soutenantes (plus rarement mentionnées). Alors si le besoin de témoigner a été aussi prégnant, c’est parce que pouvoir dire et être écouté sur ce sujet a été clairement pointé comme un manque et un problème de la part des participants, au sein de sa propre famille (parent survivant, fratrie, famille élargie), mais pas seulement.

Si formuler ce que l’on ressent apparaît déjà comme une démarche pas toujours évidente (« comment dire l’indicible », s’interroge Sonia), pouvoir parler de ce que l’on a sur le cœur ou de son parent décédé, suppose d’avoir autour de soi des personnes prêtes à entendre, prêtes à écouter. Et c’est souvent là que le bât blesse, notamment avec les proches, qui, eux-mêmes pris dans leur chagrin, ont été (voire sont toujours) dans l’incapacité de répondre à ce besoin d’écoute : « j’ai jamais pu en parler […] ma mère ne pouvait pas faire plus », dira Lise. « Non-dits », « silences », « mutisme », « tabou », ont souvent été évoqués pour dénoncer ce qui fait ou a fait problème.

Or, il y a été évoqué à plusieurs reprises que ce dont les participants auraient eu besoin (et/ou ont besoin), c’est de se sentir libre d’exprimer ce qu’ils ont à dire et d’être simplement écoutés, sans attendre que l’autre ait à répondre et/ou à réconforter : « celui qui t’écoute sans rien en dire spécialement, c’est bien plus puissant ». À noter que certains marquent clairement un refus d’être réconfortés, dans le sens où l’enjeu n’est pas là, mais bien dans la possibilité de juste pouvoir dire ce qu’ils ont à dire et d’être écoutés pour ça.

Et c’est d’ailleurs aussi la parole des autres qui marquent. Blessantes, agaçantes, voire choquantes, les phrases qui agacent ou mettent en colère sont régulièrement venues ponctuer les discussions. Il y a les phrases qui marquent un refus la légitimité de la peine : « c’est pas comme si tu avais perdu ta fille », aura-t- on dit à Aurore. Celles qui sont censées remonter le moral, donner du courage ou encore réinscrire dans le faire du quotidien, mais qui, au mieux tombe à côté, au pire sonnent comme une injonction à la responsabilité et/ou culpabilisent voire censurent le chagrin : « sois forte pour ta mère, tes sœurs… », s’énerve Brigitte qui estime que ce genre de propos ont « enfermé dans un rôle trop lourd » sa fille aînée et « retardé (son) deuil » ; « heureusement que t’as des enfants », « occupe-toi de... » s’agace Christelle. Et puis, il y a les phrases qui expriment des tentatives de compassions, mais qui horripilent : les « je suis désolé », « ça doit être dur » (phrase que ne supporte pas Nicolas, car « Non ! C’est dur ! », dira-t-il). Il y a les paroles non tenues, celles qui témoignent d’un engagement de soutien dans l’immédiat après décès et qui finalement sont comme oubliées le temps passant : Brigitte reste plutôt amère des « on sera toujours là », « on fera si ou ça » qu’elle a reçus à la suite du décès de son mari de la part de proches, qui s’estimant finalement trop pris par leur quotidien n’honorent pas leurs paroles. Pour elle, dans ces circonstances, chaque mot compte et engage. Il y a aussi l’évocation des paroles qui actent la fatalité : « c’est la vie », comme le dira Édith, ou encore celles dites à sa mère pour la soulager : « t’inquiète pas pour les filles ». Sans oublier les phrases qui vantent les vertus naturellement apaisantes du temps, « avec le temps, ça passe », alors que justement rien ne semble moins sûr. Vécus comme une double peine, la colère générée par ce genre de propos renvoie à la violence de la délégitimation croissante de la peine et du mal-être à mesure que le temps passe.

En quelques plus rares occasions ont été aussi évoquées les paroles justes et essentielles des autres, qui résonnent, font du bien et qui ont pu parfois changé la donne. Brigitte, encore, évoque le gendarme qui l’a accueillie et accompagnée juste après le décès de son mari : croyant, engagé dans une paroisse, ce gendarme apportera spiritualité et espérance dans sa famille pourtant non croyante.

En tout cas, pour répondre au manque de tact, aux maladresses, aux paroles que les orphelins accueillent avec violence, il a été mentionné le développement d’un humour cynique ; humour cynique visant souvent à signifier de manière tout aussi brusque à l’autre qu’il a commis une belle bévue. Christelle, veuve, rapportera par exemple, le cas d’un enseignant exigeant la signature des deux parents sur un cahier ; exigence à laquelle sa fille répondra qu’elle pourrait effectivement se rendre au cimetière et vérifier si son père veut bien signer. Des échanges autour des phrases qui énervent ont pu donner lieu aussi à une discussion dans un groupe lors de la seconde session. Le point de départ est venu de l’ASS du Crous qui consignait les phrases à bannir et qui, semblant un peu dépourvue face à l’allongement de la liste, voulait en quelque sorte faire un point, s’assurer qu’elle n’en avait pas oublié. Alors, s’il était convenu qu’il était légitime que ce type d’interactions blessantes marquent parfois profondément, il a aussi été suggéré, notamment par une participante (Nicole) qu’il y avait peut-être à prendre en compte la dimension exigeante des attentes que peuvent avoir les orphelins, à accepter que les proches, entre autres, ne peuvent pas toujours répondre à ces attentes, qu’ils peuvent faire preuve de maladresse ou qu’ils ne savent pas toujours comment réagir et qu’il y a peut-être à faire preuve parfois d’indulgence. Cette proposition rejoint en partie les conclusions de Nicolas, orphelin complet, pour qui « on attend beaucoup des autres… ou trop » ; conclusions qu’il tire de ses expériences relationnelles (amicales et amoureuses) de ses dernières années et dont il s’estime plutôt responsable de leur échec parce que, justement, il attendait trop d’eux, alors que c’est à lui d’être sa propre « clé de voûte ».

Quelques ambiguïtés de la mise en partage d’expérience

Une grande écoute, mais des moments justes, justes : le groupe, dynamique collective (david/clémentine // se positionner sur l’échelle de la résilience ou l’échelle de la souffrance.//

Dans les groupes de travail, comme nous le disions, l’écoute, le respect de la parole ont été remarquables. Pour autant, certains échanges ont fait émerger certaines ambiguïtés, voire de légers malaises.

On ne peut pas comprendre, tant qu’on ne l’a pas vécu

Dans la suite de ce que nous venons de présenter quant à la difficulté à pouvoir dire et être écouté, se joue en filigrane l’enjeu de l’empathie et le besoin (l’envie?) de sentir compris par autrui. Lors du tour de présentation de la première séance, dans un des groupes, des échanges sur la difficulté à formuler ce que l’on ressent, à pouvoir dire et être écouté, à devoir faire face à des paroles inconvenantes ou blessantes, ont introduit une suite d’échanges sur l’incapacité de ceux qui ne l’ont pas vécu à comprendre ce que vivent les orphelins. La dimension plutôt affirmative (vindicative?) de certains échanges pouvait suggérer un refus de donner une chance à ceux qui ne l’ont pas vécu de pouvoir comprendre. Léger malaise, surtout de notre part en tant qu’animateurs. Nous ne pouvions pas ne pas penser à la seule non-orpheline présente parmi les participants : l’ASS du Crous, venue de Chambéry sur son temps libre, justement pour pouvoir comprendre. Avant que nous n’intervenions, le dénouement est venu d’une participante (directrice d’école et orpheline), rappelant que si d’autres ne sont pas orphelins, cela ne signifie pas pour autant qu’ils n’ont pas vécu d’événements douloureux. Affirmant l’existence d’une « universalité du chagrin », elle appuiera sur le fait que chacun pioche dans ces expériences antérieures pour pouvoir faire preuve d’empathie.

Alors que le sujet revient lors de la troisième session, une participante orpheline, peu convaincue par le « on ne peut pas comprendre, tant qu’on ne l’a pas vécu », fera un parallèle avec son métier : travaillant depuis de nombreuses années dans la petite enfance, elle estime qu’elle a su être une bonne professionnelle avant d’avoir elle-même un enfant et ne pense pas être devenue meilleure parce qu’elle est devenue mère.

Et enfin, lors de la seconde session, au milieu d’échanges dans un atelier de réflexion, un participant orphelin et enseignant, témoignera de sa stupéfaction face à la réaction d’une élève dont la mère s’est suicidée il y a

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