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notion comme une entreprise historique nouvelle, aux nombreuses dimensions :

L’âge romantique, au point de vue psychologique, moral, esthétique et religieux, est le temps de la première personne, le temps du je, qui peut-être couplé avec le tu, et qui, associé à d’autres je, qui peut constituer un nous, dont la revendication donne à l’espace social et politique des colorations nouvelles. L’expérience humaine s’organise autour de cette préoccupation dont dépendent le bonheur ou le malheur, la santé ou la maladie de celui qui se donne pour tâche majeure la prise en charge de sa vie personnelle, foyer des significations et des valeurs naturelles et surnaturelles124.

123 Jacques Bony, Lire le romantisme, op. cit., p. 10.

Perçu comme tel, le romantisme peut-il être générateur d’une activité pédagogique ? Si oui, comment et en quels termes s’énonce-t-elle ? Quelle place le héros de jeunesse occuperait-il dans cette pédagogie ?

1.3.3.1.

Générosité et don de soi

Dans les relations qui unissent Frédéric à Deslauriers ou David Séchard à Lucien, toutes les scènes se vivent d’une générosité qu’accompagne un extraordinaire don de soi. Sur les bancs de l’école, Frédéric, dont les conditions matérielles d’existence sont excellentes, n’hésite pas à aider son ami, tout comme dans la vie active lorsque celui-ci le sollicite pour un prêt. Mieux, les deux amis partagent l’appartement de Frédéric pour un temps et chaque fois que besoin est. C’est une relation harmonieuse faite de franchise et d’échanges (connaissances, aides financières). Frédéric élargit cette générosité au couple Arnoux auquel il prête et abandonne la forte somme de quinze mille livres. C’est une amitié similaire qui est reflété par David Séchard et Lucien Chardon dont la relation dès l’enfance constitue une véritable disposition :

Dans cette amitié déjà vieille, l’un des deux aimait avec idolâtrie, et c’était David. Aussi Lucien commandait-il en femme qui se sait aimée. David obéissait avec plaisir. La beauté physique de son ami comportait une supériorité qu’il acceptait en se trouvant lourd et commun.125

Le premier propose au second une place dans sa fabrique de papier pour le sauver de sa détresse – il le fait prote avec quarante francs comme revenu mensuel. Mieux, plus tard, lorsque Lucien est à Paris, il ne vit que grâce à son ami d’enfance, devenu entre temps son beau-frère, et il finit par le faire endetter lourdement. La relation entre ces deux personnages est un exemple de liens affectifs purement mus par le don de soi et la générosité de David envers son ami d’enfance et beau-frère, Lucien.

Desgenais rêve à son tour de ramener Octave sur la voie classique de l’aventure sentimentale, de le guérir par ce fait de son amour blessé tout en se disposant pour cela, à imaginer toutes formes d’échanges, de rencontres et d’actes de générosité quelquefois à la limite de l’absurde – comme cette amante de Desgenais qu’il expédie dans sa chambre avec

pour ordre de faire l’amour avec elle, comme il lui a reconnu une beauté exceptionnelle. Cette générosité part d’une simple exhortation à tirer le meilleur parti d’une existence flétrie par la dégénérescence des mœurs, au partage de tout ce que l’on a de plus cher : du matériel, à la femme qu’on aime. C’est une surabondance de don de soi qui peut choquer le sens commun habitué à une possession jalouse de l’être aimé. Ces moments de partage et d’échanges se vivent également au cours de soirées préparées à cet effet, comme ici, entre Octave et ses amis :

Les compagnons de Desgenais étaient des jeunes gens de la [première distinction] ; bon nombre étaient artistes. Nous passions quelquefois ensemble des soirées délicieuses, sous prétexte de faire des libertins […]. Que de fois l’un de nous, au moment où les flacons se débouchaient, tenait à la main un volume de Lamartine et lisait d’une voix émue ! Il fallait voir alors comme toute pensée disparaissait ! Les heures s’envolaient pendant ce temps-là ; et quand nous nous mettions à table, les singuliers libertins que nous faisions ! Nous ne disions mot, et nous avions les larmes dans les yeux.126

C’est une ambiance de retrouvailles entre amis et au cours desquelles chacun partage un pan de la vie de l’autre et où tous communient aux expériences similaires de joie et de tristesse par un don de soi et une générosité sans pareils. Célébration et culte rendu à une jeunesse à laquelle Musset a consacré l’essentiel de son œuvre. Pour Bruno Viard, « Musset passa pour le poète de la jeunesse : les vieux sont ridicules dans sa poésie comme dans son théâtre. Seuls les jeunes sont réellement vivants»127 Cette délicieuse expérience de groupe

qu’il rapporte dans le corpus est celle que vit Lucien avec le « Cénacle » de Daniel d’Arthez à Paris. Celle-ci débouche sur cette solidarité agissante qui a consisté à sauver Lucien des périls de la pauvreté ainsi que des pièges de la vie sociale et professionnelle à Paris.

La générosité s’entend également de la ferme volonté et de la détermination d’une personne à donner de l’assiduité dans l’effort, le courage au travail ou à une tâche : on parle alors de générosité dans l’effort. C’est ce à quoi tous les héros ou presque s’adonnent pour surmonter les obstacles de l’apprentissage. Lorsque Julien arrive à Paris, ses réflexes de provincial – naïveté, susceptibilité, nervosité, balourdise, inculture – le mettent violemment aux prises avec les us et coutumes de la capitale et de son nouvel environnement de vie. Cependant, appelé à s’intégrer dans ce milieu et à y poursuivre sa quête, il travaille dur pour

126 Alfred de Musset, op. cit., p. 119. 127 Bruno Viard, op. cit., p. 128.

combler les lacunes, nombreuses, et s’impose – à la surprise générale – dans cet univers impitoyable, comme l’un des personnages les plus appréciés sur les plans moral, intellectuel et physique. C’est le cas de Lucien de Rubempré qui, généreux dans l’effort et soucieux de poursuivre la gloire, adapte son talent aux divers domaines auxquels il s’intéresse (journalisme, poésie, roman) à partir de ce défi de départ :

Les lèvres du provincial avaient été touchées d’un charbon ardent, et la parole du travailleur parisien trouva dans le cerveau du poète d’Angoulême une terre préparée. Lucien se mit à refondre son œuvre.128

Comme lui, lorsque Frédéric échoue pour excès de paresse, il se remet rapidement au travail pour achever ses études de droit. A quelque exception près, les héros sont généreux de cœur et dans l’effort et sont naturellement portés vers un don de soi dans leur relation avec les autres protagonistes.

1.3.3.2.

Une bonne foi manifeste

Le héros romantique est revêtu de cette simplicité de cœur et d’esprit propre à ses origines (modestes) et consubstantielle à son âge (jeune). Il est à la limite de l’innocence et de la naïveté, de la générosité et du don de soi, caractères si déterminants pour en faire un être de bonne foi. Il adhère à l’expérience, à l’action, comme emporté par le singulier mouvement des choses. Octave et René s’engluent dans les fanges du sentiment amoureux et de l’image de leurs amantes auxquels ils vouent un culte à la limite du délire et du sacré. Ils y mettent tant de bonne foi qu’ils finissent par s’exclure de la vie ordinaire à partir de la perte de ce qui constitue à leurs yeux, l’idéal. Cette bonne foi en amour, va plus loin pour s’attacher à l’homme et aux relations humaines.

Lucien Chardon providentiellement sauvé par madame de Bargeton d’une situation sociale désespérée, s’y fie en amour comme dans la vie où il pense – conformément aux promesses par elle faites – qu’elle lui procure aventure sentimentale et gloire. Lorsqu’à Paris elle l’abandonne sur la chaussée, au moment même où il n’y a pas encore esquissé ses premiers pas, sa désillusion et sa perte sont à la hauteur de cette bonne foi manifeste, sans arrière-pensée, qu’il a placée dans sa bienfaitrice des premières heures. Le courrier larmoyant

qui résulte de cette cruelle aventure porte les amères stigmates d’une âme trempée de bonne foi, de naïveté et d’ignorance qui butte contre la trahison de la femme qu’il a tant désirée et avec qui il a rêvé quelque grand bonheur ! C’est un condensé de réquisitoires, de douleur, de chagrin, d’amertumes et de cruelles déceptions ; auxquels s’attache encore un mince espoir de retour – signe patent de la naïveté du héros :

Après les belles espérances que votre doigt m’a montrées dans le ciel, j’aperçois les réalités de la misère dans la boue de Paris. Pendant que vous irez, brillante et adorée, à travers les grandeurs de ce monde, sur le seuil duquel vous m’avez amené, je greloterai dans le misérable grenier où vous m’avez jeté. Mais peut-être un remords viendra-t-il vous saisir au sein des fêtes et des plaisirs, peut-être penserez-vous à l’enfant que vous avez plongé dans un abîme.129

Ce discours s’appuie lourdement sur un fond de méprise et de duperie lié à la bonne foi exagérée et sans commune mesure du héros, qui est abusé par la perfidie de celle qui l’aiguillonne pour le perdre ensuite. Il émane de ce douloureux cri du cœur, l’étendue du drame né de la détresse d’un esprit innocent, malheureusement emprunt d’une bonne foi que l’expérience ne peut suffire à ébranler – il tend encore la main à celle qui vient de le congédier à l’instant. Le héros du roman de formation s’engage dans la relation humaine sans calcul et sans arrière pensée, il s’y accroche avec une foi inébranlable et une confiance totale qui vient du fait de son âge et de son manque d’expérience, qui, malheureusement, lui causent très souvent de nombreux ennuis à l’instar de Lucien Chardon dans cet exemple.

1.3.3.3.

Vertus et rêves

La vertu désigne la force morale, le courage ; elle est une ferme disposition de l’âme à fuir le mal et à faire le bien, l’ensemble des actions qui relèvent de la probité morale ou des bonnes mœurs. Quant au rêve, il peut désigner la réalisation d’une aventure – merveilleuse ou malheureuse – dans un monde immatériel, mais il désigne également l’aspiration à un bien- être, à un avenir radieux ou au bonheur – ce qui nous préoccupe ici. Les héros du roman de jeunesse rêvent grand, ce qui les pousse à se lancer dans l’action au moyen de laquelle ils comptent parvenir à leur but. Comment, en conséquence, concilier, dans un monde asservi par la sécheresse des cœurs et la course effrénée vers les moyens illicites de réalisation sociale et

d’enrichissement, cette aspiration de l’actualisation de soi ? Peut-on raisonnablement faire de la place à l’éthique, ou à la vertu dans un tel environnement ?

La vertu serait-elle une limite au rêve ? Ou comment s’influencent-ils mutuellement ? La société enseigne la vertu et la brandit comme code de fonctionnement indispensable pour l’exercice des bonnes mœurs. Elle se décline en maintes nuances et/ou applications : civilité (morale, éthique), honnêteté, générosité ; ce qui l’apparente aux bonnes dispositions envers autrui et aux pratiques sociales exemplaires – à l’exemple des dix commandements de la Bible130 – représente une application de la vertu. Le héros de jeunesse ne construit pas

forcément sa personnalité en fonction des exigences de la vertu, pressé qu’il est par l’environnement qui le tire désespérément vers l’objectif, c'est-à-dire le rêve qui illumine et donne sens à tous ses efforts. Il est constamment habité par un manque de sérénité que lui impose sa haute mission et obligé bien des fois de ne pas faire le choix de ses méthodes, c’est l’avertissement que le narrateur donne sur le compte de Lucien Chardon :

Lucien avait au plus haut degré le caractère gascon, hardi, brave, aventureux, qui s’exagère le bien et amoindrit le mal, qui ne recule point devant une faute s’il y a profit, et qui se moque du vice s’il s’en fait un marchepied. Ces dispositions d’ambitieux étaient alors comprimées par les belles illusions de la jeunesse, par l’ardeur qui le portait vers les nobles moyens que les hommes amoureux de gloire emploient avant les autres.131

L’ambition, forme de rêves comprimés, happe les destins et aveugle le héros dont il fait par ailleurs « un marchepied » ; seule la réalisation de l’objectif compte, faisant sienne la maxime de Machiavel, selon laquelle « la fin justifie les moyens ». Ici, le rêve subvertit la vertu ; tout comme dans le domaine sentimental où les héros voient en la femme de position sociale élevée, un moyen incontestable d’ascension et donc de rapprochement de leur objectif. Dans toutes ses relations avec les femmes de sa vie (madame de Rênal et mademoiselle de la Mole), les premiers soucis de Julien Sorel ont toujours été de briser le mythe de la classe sociale, avant de chercher à savoir s’il peut les aimer ; mieux, s’inspirant de l’exemple de Napoléon132, il est convaincu qu’une femme de haute position sociale – fût-elle mariée, à

l’exemple de madame de Rênal – est le meilleur des adjuvants à l’ascension sociale. Comme

130 Dans la conception judéo-chrétienne, les Dix Commandements de Dieu (selon la Bible) sont inscrits dans

Exode 20 : 1-17.

131 Honoré de Balzac, op. cit., p.82.

132 Mme de Beauharnais, femme distinguée et admirée, veuve d’un général de la République du même nom mort

lui, Frédéric Moreau et Lucien Chardon courtisent tour à tour madame Arnoux et madame Dambreuse, puis madame de Bargeton. Frédéric fait même de la conquête de madame Dambreuse une arme d’ascension sociale. L’amour et surtout l’adultère sont un des moyens les plus sûrs dans lesquels les héros croient comme capables de les affranchir de leur condition tout en les rapprochant de leur rêve.

Dans sa confrontation personnelle avec les classes sociales aisées, Julien exerce une pression constante faite de chantages larvés, d’intransigeance, de menaces, d’humeurs désagréables pour exiger et obtenir par moments ce qu’il veut, ou faire triompher sa personnalité. Cette pratique ne tient pas toujours compte de la vertu, comme lorsqu’il oblige M. de Rênal à lui consentir cinquante francs de supplément mensuel sur son traitement ; elle est essentiellement fondée sur les ambitions et la sadique volonté du personnage de « torturer », comme il peut, les riches ; en témoigne ce fragment d’échanges

Il arriva que Julien, effectivement fou de colère, s’écria : - Je sais où aller, Monsieur, en sortant de chez vous. A ce mot, M. de Rênal vit Julien installé chez M. Valenod. – Eh bien ! Monsieur, lui dit-il enfin avec un soupir et de l’air dont il eût appelé le chirurgien pour l’opération la plus douloureuse, j’accède à votre demande. A compter d’après-demain, qui est le premier du mois, je vous donne cinquante francs par mois.133

1.3.3.4.

Courage et détermination

Le courage et la détermination sont les fondements majeurs et incontournables qui permettent à l’individu d’atteindre un objectif sérieux, de réaliser une ambition ou de conquérir un laurier. Ces deux atouts sont, en effet, deux variantes de la persévérance qui triomphe toujours de la résistance, tout en couronnant les efforts. Quelques héros du corpus s’y distinguent particulièrement, tandis que d’autres ont le « souffle court » et cèdent très rapidement par rapport aux épreuves, nombreuses, qui jalonnent le parcours. La plupart sont certes courageux, mais manquent de détermination. Julien est courageux, ainsi que David Séchard, Deslauriers et même Lucien pour ce qui est du domaine des lettres. En témoigne cette ouverture sur les projets de départ formulés par Lucien et David Séchard :

Depuis environ trois ans, les deux amis avaient confondu leur destinée si brillante dans l’avenir. Ils lisaient les grandes œuvres qui apparurent depuis la paix sur l’horizon littéraire et scientifique, les ouvrages de Schiller, de Goethe, de lord Byron, de Walter Scott, de Jean-Paul, de Berzelius, de Davy, de Cuvier, de Lamartine, etc. Ils s’échauffaient à ces grands foyers, ils s’essayaient en des œuvres avortées ou prises, quittées et reprises avec ardeur. Ils travaillaient continuellement sans lasser les inépuisables forces de la jeunesse.134

Ils s’investissent tous à fond dans les domaines de leur compétence : Julien, qui cumule les complexes, veut relever tous les défis qui se présentent à lui, et travaille en conséquence (comme au séminaire à Besançon où très rapidement, il a corrigé ses lacunes pour être un des meilleurs pensionnaires ou même lorsqu’il est au service du Marquis de la Mole à Paris). Chez lui, le défi nourrit le courage et la détermination, tout en justifiant l’engagement sans recul ni défaillance ; et dans toutes les activités du personnage, ce sont ces constantes qui gouvernent et nourrissent son engagement. Lorsqu’il est aux prises avec la résistance pendant la conquête féminine, sa ferme résistance, ses stratégies et son triomphe, sont l’émanation de la détermination et du courage qui lui est attaché. Du courage et de la détermination, c’est ce que Frédéric et Deslauriers manifestent pour finir leur examen de fin d’études supérieures :

Ces images fulguraient, comme des phares, à l’horizon de sa vie. Son esprit excité, devint plus leste et plus fort. Jusqu’au mois d’août, il s’enferma, et fut reçu à son dernier examen. Deslauriers, qui avait eu tant de mal à lui seriner encore une fois le deuxième à la fin de décembre et le troisième en février, s’étonnait de son ardeur […]. Quant à lui, il ambitionnait toujours une chaire à l’école de droit ; et il soutint sa thèse pour le doctorat d’une façon si remarquable, qu’elle lui valut les compliments des professeurs. Frédéric passa la sienne trois jours après.135

Les héros arrivent, couronnés, au bout de l’effort, par le courage et la détermination.

1.3.3.5. La simplicité et la foi en l’homme et en la société

La simplicité, selon le Littré, est la qualité de ce qui n’est pas compliqué, de ce qui est sans faste, sans recherche, sans apprêt ; caractère d’innocence sans déguisement et sans malice; crédulité trop grande, niaiserie. Telle que définie, la simplicité se laisse donc

134 Honoré de Balzac, op. cit., p. 82. 135 Flaubert, op. cit., p. 139.

appréhender comme une disposition de départ, de la nature humaine et qui conditionne l’homme à manifester une foi dans la société et ses semblables. C’est parce que les héros se convainquent qu’ils ont en leurs prochains et en la société, des supports dans leur formation qu’ils mettent en avant une volonté inébranlable, moteur de l’action. Julien Sorel, qui cherche une méthode pour séduire mademoiselle de la Mole, a recours au prince Korasoff ami qu’il a rencontré lors de son séjour londonien – dont les préceptes aboutissent. D’autres personnages et non des moindres exercent par ailleurs cette fascination sur la personne de Julien, qui s’attache à eux : il s’agit du comte Altamira, personnage intransigeant et passionné qu’il rencontre dans le milieu janséniste, du Marquis de la Mole, son employeur à Paris, ainsi que de l’abbé Pirard, celui qui l’a recommandé auprès du Marquis, et dont il fait son « second père ». Au nombre de ceux en qui Julien place sa confiance et sa foi, figure Fouqué qui est le