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102 "Tous les animaux châtrés se transforment en femelle et à cause du relâchement de leur

force nerveuse dans son principe, leur voix devient semblable à celle des femelles. Ce relâchement est tout à fait comme celui d'une corde qu'on aurait bien tendue en la tirant par un poids suspendu, comme le font celles qui tissent: elles aussi en tendant la chaîne, elles y suspendent ce qu'on appelle des pesons. Ainsi les testicules sont naturellement suspendus aux canaux spermatiques. Ceux-ci viennent de la veine qui a son principe dans le coeur."405Voici ce qu'il a dit. »406

Ainsi, pour Aristote, la faiblesse qui suivrait la castration serait provoquée par un défaut de tension du coeur et par là, de la voix; et si le coeur ne peut tirer sa force de lui-même, mais a besoin d’une tension extérieure, est-il réellement un ‘principe’?

« En effet, il dit que chez les castrés, les animaux deviennent plus faibles parce que le coeur, d'où provient la tension du corps, est relâché et affaibli, une fois enlevés les poids suspendus qui le tendaient, comme si le coeur tenait sa force non de son tempérament propre et de sa nature, mais de la traction vers en bas des testicules, suspendus comme des pierres407. Mais si le coeur ne tire pas cette force de sa nature particulière pour la transmettre aux autres parties, vu qu'il est un principe, et s'il lui faut pour cela d'autres aides extérieures, plutôt que les testicules, il a à sa disposition une infinité de ressources qui ne peuvent faire défection tant que l'animal survit. »408

Galien poursuit son raisonnement par l’absurde: si on accepte que le coeur doive être tendu, beaucoup d’autres solutions plus logiques seraient possibles, et il les énumère: l’aorte, les autres vaisseaux thoraciques, les membranes ou les nerfs:

« Je pourrais lui en citer une, très visible et très puissante, s'il veut que le coeur soit tendu: puisque l'aorte s'étend sur le rachis, quelle difficulté aurait la nature pour attacher là ce vaisseau par des liens solides qui le tirent et le tendent fortement, par l'intermédiaire desquels il attire à lui l'ensemble du coeur? Il n'était pas impossible non plus qu'une autre partie de l'artère, celle qui monte vers la clavicule, le suspende là. Car peu importe, si des cordes le tiennent tendu, ce qu'il a lui-même rappelé, que leur tension se fasse en une quelconque partie, soit vers en haut, soit vers en bas. Pour dire vrai, il faut que cela se fasse aussi à partir des deux côtés à la fois, pas uniquement vers le haut et vers le bas qui sont opposés, mais encore vers chacun des flancs, ou vers en avant ou en arrière, ou dans n'importe quelles directions obliques qui s'opposent. Si donc le coeur ne tirait pas suffisamment sa force de sa nature particulière, mais s'il devait acquérir une tension qui ne lui est pas naturelle comme une corde ou une chaîne de tisserand, la nature, à mon avis, pouvait facilement le réaliser par l'intermédiaire des artères dont nous avons parlé, non moins que par les veines, les nerfs et les membranes qu'il est impossible d'enlever comme les testicules...»409 et enfin les gros viscères: « il nous était beaucoup plus opportun que ce soient les reins qui le tirent plutôt que les testicules, ou alors la rate, l'estomac ou n'importe quelle autre partie semblable: à toutes aboutissent veines et artères tout en étant près du coeur, et sans la boucle au milieu... » et surtout le foie: « Mais si nous faisons à Aristote cette concession, avec bien d'autres du même type, nous rappellerons qu'il y a un viscère capable réellement de tendre le coeur: le foie. Car si le coeur ne tire pas toute sa force de sa nature particulière, mais qu'il doive la recevoir d'une tension étrangère et non naturelle.., il a le foie qui fait comme une grande masse, situé tout près et rattaché directement au coeur par la plus grande de toutes les veines du corps, tendue sans enroulement du tout ni courbure.»410

405 G.A.V,7; 787b L.201 Le texte de Galien diffère légèrement de la tradition aristotélicienne directe: oi\=on dh\ poiou¤sin ai\ ..om.Gal. - katatei/nousai prosa/ptousi chez Gal. Katatei/nousi prosa/ptousai chez Arist.: « elles tendent la chaîne en y suspendant »

406 Sem.I,15 K.V 575-6 L.126

407 G.A.V,7 788a L 202

408 Sem.I,15 K.V 576 L.128

409 Sem.I,15 K.V 577-8 L.128

Plus encore, Aristote est complètement illogique en imaginant qu’un corps puisse être tendu par l’intermédiaire d’une corde repliée: «Car, enfin, de quel poids sont les testicules? et comment arriverait au coeur la tension dont ils sont responsables? Car même si il n'y avait pas autant de replis au milieu des vaisseaux qui se portent du coeur aux testicules, ils devraient d'abord être rectilignes411 pour que la tension arrive au coeur. Cela valait la peine qu'Aristote ait examiné les boucles des canaux variqueux412 et qu'il ait commencé par mettre ce problème à l'épreuve des faits visibles externes, si toutefois il n'arrivait pas à le concevoir par le raisonnement. Car chaque fois qu'il y a une boucle entre deux points, il est impossible que la tension venant de l'un se transmette à l'autre, avant qu'on ait redressé la boucle. Et pour les canaux spermatiques, cette boucle est si importante que si elle était déroulée, elle pourrait arriver jusqu'à mi-cuisses413 et ainsi personne ne pourrait avoir de force, si ce n'est seulement ceux qui ont les testicules suffisamment relâchés; (mais il est clair que ceux dont les testicules sont aussi relâchés)414 sont complètement affaiblis. C'est aussi pour cette raison que ce trouble arrive chez ceux qui vieillissent et les faibles. Tandis que les jeunes et les robustes n'ont jamais les testicules relâchés à ce point.

Et que dirions-nous des animaux qui ont les testicules serrés contre le corps et non suspendus comme des pesons, comme ceux des porcs chez les quadrupèdes? Et chez les oiseaux, ce n'est pas une espèce ou deux, mais toutes qui les ont à l'intérieur du péritoine, près du diaphragme, bien accrochés au rachis; pourtant la castration de ces animaux affaiblit tout le corps. Mais si nous prétendons que le coeur est tendu à partir de ces parties bien accrochées, il nous était beaucoup plus opportun que ce soient les reins qui le tirent plutôt que les testicules, ou alors la rate, l'estomac ou n'importe quelle autre partie semblable: à toutes aboutissent veines et artères tout en étant près du coeur, et sans la boucle au milieu dont, je ne sais comment, il n'a pas compris l'utilité, pensant que les testicules lui étaient suspendus, comme des pesons aux fils de chaîne. Car il y a opposition totale entre le fait d'être enroulé et d'être tendu. Comment donc la nature a-t-elle réuni en un même lieu ces deux vaisseaux à la fois et les a enroulés415 ensemble et séparément, et a plusieurs fois replié chacun des vaisseaux ? Car si c'est l'enroulement des vaisseaux qui est le plus utile, le poids des testicules ne lui est pas seulement sans utilité mais encore plus, nuisible. Mais si l'utilité du poids était la plus importante, le coeur est bien mal tendu. »416

L’observation lui apporte la preuve de l’erreur faite par Aristote, mais Galien va plus loin, en se reportant aux bases même de la physiologie aristotélicienne qui ne pourraient pas s’appliquer ici:

« Alors, laissons là les faits visibles à la dissection; nous allons rappeler ses propres conceptions à Aristote comme savant physiologue, qui ne cesse d'expliquer la vigueur des parties par la chaleur innée, par le pneuma naturel ou par le bon tempérament417. Mais dans le passage que nous avons cité, c'est seulement la tension provenant de ce qui est accroché qu'il peut prendre en compte, tension comme forcée et non naturelle quand elle survient de l'extérieur, comme pour les cordes, selon sa propre comparaison. Elles se rompent donc si on les garde tendues un peu trop longtemps, et c'est pourquoi les citharistes les relâchent lorsqu'ils déposent leurs lyres et leurs cithares quand ils n'en jouent plus. Certes, ce n'est pas parce que leur tension est utile pour ceux qui les font

411 e/)cwten qei¤nai corrigé ene)uqunqh¤nai par De Lacy d'après arabe

412 Nous préférons le texte de Kühn (tw¤n kirswdw¤n a)ggei/wn) à la correction apportée par De Lacy entw¤n kissoeidw¤n a)ggei/wn (vaisseaux vrillés) en suivant l’arabe car il nous semble plus près du contexte. Mais plus loin, Galien semble parler à nouveau des vaisseaux spermatiques, ce qui ne nous aide pas pour la compréhension du texte.

413 Chez l’homme, l’épididyme mesure 5 cm environ et le canal déférent 40cm

414 Correction apportée par De Lacy d'après l'arabe

415 e)ki/rswse dans Kühn

416 Sem.I,15 K.V 579-80 L.130-1

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vibrer que je l'estime dans l'ordre naturel pour les cordes. Car ce qui est selon la nature de chaque être n'est pas à la mesure de notre propre usage. Ainsi donc, pour les victimes sacrifiées, la mort sera "selon la nature" puisqu'elles vont nous devenir utiles? et même si la tension "selon la nature" était indispensable aux cordes, elle ne le serait pas aussi de ce fait au coeur. Car là où nous n'apportons pas de preuves tirées de démonstrations scientifiques, nous le pourrions encore moins à partir d'exemples. »418

3- La formation du sperme dans les testicules

Les testicules sont bien responsables de la formation du sperme selon les mêmes phénomènes que ceux qui se passent dans les vaisseaux, ou dans les autres organes qui ‘assimilent’ l’aliment, comme il nous l’a bien démontré dans les Facultés naturelles419: La formation du sperme dans les testicules se fait de la même manière que dans les vaisseaux, comme se forme l’alimentpropreàchaqueviscère

« Car l'artère et la veine, celles qui se jettent dans la tête du testicule, montrent qu'elles contiennent déjà une humeur qui ressemble au sperme, et le testicule lui-même est plein d'une telle humeur... Ainsi, pour ne pas nous étendre plus, mais conclure à partir des faits évidents, nous reprenons quelques unes de nos démonstrations faites ailleurs et en accord aussi avec Aristote. Car il faut que chacune des parties de l'animal transforme en sa propre nature l'humeur qui lui arrive comme aliment . C'est le propre de chaque partie d'être ce qu'elle est, en suivant non pas la nature des humeurs qu'elle contient mais la matière des corps solides qui plutôt sont responsables de la transformation des humeurs contenues. Mais s'il en est ainsi, puisque l'humeur séminale est contenue dans les testicules, leur corps est bien entendu nourri de cette façon. De plus, chaque partie se fabrique une nourriture tout à fait spécifique. Donc, les testicules fabriquent du sperme. » 420

Mais le grand reproche qu’il adresse à Aristote, c’est qu’il n’a pas compris que les testicules, en plus de la formation du sperme, avaient une action sur le corps entier— ce que nous appellerions aujourd’hui le rôle ‘endocrinien’ de la gonade— ce qui est nettement prouvé par les expériences de castration alors connues, comme nous le verrons plus loin.

IV- Le rôle des canaux déférents

Pour Galien, le sperme formé dans les testicules va être capté par l’épididyme, puis dans le canal déférent, qui joue un rôle de réservoir421:

« L’humeur qui est contenue dans l'épididyme est transportée du testicule à l'épididyme, comme de celui-ci au canal spermatique dont Hérophile a appelé la partie située vers le col422 "parastate variqueux", en se trompant lui aussi, en ce qu'il rapporte la formation du sperme plus au canal spermatique qu'aux testicules, sans toutefois faire la même erreur qu'Aristote qui assimile les testicules à des pesons. »423

Ce transport du sperme se ferait grâce à la faculté dite « d’attraction », chaque partie l’attirant de l’organe situé en amont: « Chaque partie tire des veines l'humeur qui lui est

418 Sem.I,15 K.V 581 L.132

419 Nat.fac .I,11K.II,55: « La nutrition, c’est l’assimilation de l’aliment à l’être nourri »

420 Sem.I,16 K.V 582 L.132

421 Ce que nous acceptons actuellement, mais les vésicules séminales jouent aussi le rôle de réservoir. Nous ne comprenons pas l’erreur d’interprétation que fait Preus (1977) lorsqu’il s’étonne que Galien fasse des testicules les réservoirs du sperme; il n’en est jamais question dans le texte galénique. Une erreur plus grave encore le fait s’étonner que Galien trouve les ovaires petits sans noter qu’ils ne pourraient jamais contenir du sang menstruel: comme nous l’avons vu précédemment dans notre étude anatomique, Galien différentie complètement la ‘semence’ féminine et le sang menstruel tant au niveau des organes producteurs que de leur vascularisation.

422 Kaulo£j peut désigner soit le col de la vessie, soit le pénis.

propre, même jusqu'aux résidus. Ainsi on démontrait que les reins aussi attiraient l'urine et la vessie cholédoque424 la bile. Donc les testicules attirent aussi l'humeur séminale que les circonvolutions des vaisseaux leur préparent d'avance. Une fois qu'ils ont profité de la qualité du sperme tout en distribuant leur qualité propre, peu de temps après, ils déposent leur résidu dans les conduits spermatiques et ceux-ci l'excrètent au dehors lors du coït. »425

« Car s'il est évident que les canaux spermatiques apparaissent pleins de sperme pendant le temps où les animaux ne copulent pas, on se demandera peut-être de quelle manière: est-ce les canaux eux-mêmes qui attirent la semence ou bien les testicules qui la leur envoient à travers l'épididyme qui est très large426. Il nous faut donc répondre à ceux qui nous posent ces questions que le remplissage se fait des deux façons à la fois. On en a parlé dans notre livre des Facultés naturelles427 et cela a été suffisamment démontré dans cette étude. Mais maintenant, nous devons en tirer ce qui nous est le plus utile actuellement. On l'a démontré, chaque partie tire à elle sa nourriture habituelle et une fois qu'elle en a profité, elle en excrète le reste qui est un résidu pour elle, mais qui, après, deviendra nourriture pour une autre partie. Voilà ma réponse à cette question. »428

Galien part de nouveau de l’expérimentation animale qui montre que, peu de temps après le coït on trouve vides les canaux spermatiques et les vésicules séminales, mais en déduit abusivement pour son argumentation que les vaisseaux le sont aussi: « Chez celui qui use sans mesure des rapports sexuels, les testicules, qui tirent presque sans interruption le sperme de la vrille des vaisseaux, finissent par les vider. Et si tu dissèques un tel animal, tu n'y trouveras pas de liqueur séminale. Comme, dans le cas contraire, en disséquant un animal privé de coït, tu trouveras un sperme très abondant et épais. Je voudrais donc que toi aussi qui passes du temps sur ces ouvrages, si du moins tu honores réellement la vérité, tu mettes à l'épreuve ces paroles, non pas de façon accessoire —car on ne trouve rien ainsi — mais en t'adonnant d'abord à la dissection et par un examen attentif de ce qui a été dit auparavant et surtout de ce que je ne cesse actuellement de dire: que les animaux privés de coït avec la femelle ont toutes les parties remplies de sperme, d'abord les parastates variqueux, ensuite tout le canal spermatique, ensuite l'épididyme, ensuite tout le testicule, ensuite la vrille des vaisseaux. Et si un animal par des coïts répétés a épuisé tout son sperme, aucune autre partie de cet animal n'a de sperme, et la vrille non plus. »429

De cette observation, Galien tire l’explication ‘clinique‘ de la fatigue qu’engendrent les excès vénériens, et qu’avant lui, Aristote n’avait pas omis d’expliquer:430

« Dans cette circonstance donc, les testicules tirent à partir des veines situées au dessus ce qu'elles contiennent d'humeur séminale, mais cela est peu et comme une rosée mêlée de sang431. Mais les veines, on l'a démontré, ont besoin d'un tel sang. Donc, comme il a été violemment arraché par les testicules qui ont une force plus grande, elles-mêmes l'attirent à leur tour à partir de celles qui sont au dessus et celles-ci à nouveau des suivantes, puis ces dernières des voisines, et cela sans interruption jusqu'à ce que le changement atteigne absolument chaque partie du corps, au point que les parties de tout l'animal soient vidées de leur propre nourriture. Toujours en effet, ce qui a été vidé

424 La vésicule biliaire

425 Sem.I,16 K.V 586-7 L.136

426

megi/sthj dans Kühn, corrigé en me/shj th¤jpar De Lacy

427 Il n'y a pas de passage spécifique dans cet ouvrage à propos de la formation du sperme.

428 Sem.I,17 K.V 590 L.140

429 Sem.I,15 K.V 587 L.138

430 G.A.I,18 725b L.30

«

Chez la plupart des individus, l’acte sexuel est suivi d’un affaiblissement et d’un épuisement »

.

431 Effectivement, l’excès vénérien entraîne des phénomènes inflammatoires au niveau des organes génitaux qui peuvent être irrités et ‘saigner’.

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complètement tire de ce qui possède plus, comme en l'arrachant avec force. C'est donc toujours ce qui se passe, et comme tous communiquent entre eux comme dans un choeur, les vaisseaux de tout l'animal et toutes ses parties doivent nécessairement être tellement vidées jusqu'à ce que la partie la plus forte les remplisse. Ce n'est pas seulement l'humeur séminale qui se trouvera ôtée à toutes les parties de l'animal en ces moments-là, mais aussi le pneuma vital, car lui aussi est vidé des artères avec l'humeur séminale. Ainsi il n'est pas étonnant que ceux qui usent sans modération du coït finissent par s'affaiblir puisque la partie la plus pure de chaque humeur est enlevée à tout le corps, et que s'y ajoute le plaisir qui suffit par lui-même à amoindrir la force vitale, au point qu'il y en eut pour mourir de trop de jouissance.»432 Ce phénomène d’attraction par contiguïté (qui explique aussi les phénomènes digestifs) semble provenir du principe d’Erasistrate, connu plus tard sous les termes de ‘horror vacui’ (‘la nature a horreur du vide’), en rapport avec les théories sur le vide de Sraton. Erasitrate, influencé par les progrès récents de l’hydraulique et de la balistique, remplaçait en effet les anciens principes physiologiques de ‘coction’ par une théorie de ‘physique des liquides’ qui se déplacent dans l’organisme suivant les mouvements de dilatation et de contraction des organes fibro-élastiques.433

Pourtant, dans son minuscule traité De venereis434, Galien suggère un bon usage des rapports sexuels: « Selon Epicure, les rapports sexuels ne sont aucunement utiles à la santé; mais ils sont utiles à des intervalles tels que leur usage donne à l’homme l’impression qu’il est plus léger et qu’il respire mieux... il est préférable que celui qui a des rapports ait le corps échauffé plutôt que refroidi, en état de pléthore plutôt que de vacuité, humide plutôt que desséché; ainsi les rapports (immodérés) mènent ceux dont la force est faible à un extrême abattement, tandis qu’ils sont sans danger pour les gens d’une forte constitution ou ceux qui souffrent d’un excès de phlegme parce qu’ils évacuent le trop plein d’humeur. »435 L’acte sexuel aurait ainsi pour but d’évacuer le trop