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Ø : 33 mm (total) ; 28 mm (estampille) ; vert Position : sur le rebord du récipient.

Dans le document POIDS ET MESURES DE L’ÉGYPTE MUSULMANE (Page 126-131)

AL-QĀSIM IBN ‘UBAYD-ALLĀH Directeur des finances (116-124/734-742)

28. Ø : 33 mm (total) ; 28 mm (estampille) ; vert Position : sur le rebord du récipient.

Épaisseur de la paroi du récipient : c. 1,5 mm.

29. Ébréchure en bas. Ø : 33 mm ; vert olive.

Position : sur le rebord du récipient.

Épaisseur de la paroi du récipient : c. 1,5 mm.

Autres exemplaires publiés (les deux exemplaires de la BNU sont issus de la même matrice) :

– 9 ex. de la même matrice : Casanova 1893, I, p. 368, no 126, pl. II  ; Miles 1958a, no 60, pl. IV ; Dudzus 1961, no 6c, ill. ; Miles 1963, Benaki, no 14, pl. I ; Balog 1976, no 164, pl. IX  ; Fahmi S. 1981, p. 144, no 199, pl. 30 ; Morton 1985, no 92, pl. 4 ; Noujaim 2004, no 15, ill. ;

– 30 ex. non illustrés : Casanova 1893, I, p. 368, nos 123-125, 127  ; Launois 1957, nos 60-64 ; Miles 1964a, no 14  ; Balog 1976, nos 162-163, 165-169  ; Fahmi S. 1981, p. 144, nos 200-212 ; Eldada 2002, no 13.

À la fin du mot qisṭ se distingue nettement un alif suivi de ce qui pourrait être une lettre (nūn, rā’, zāy ?) ou un ornement. Cette finale n’apparaît que sur cette série d’estampilles de mesures au nom d’al-Qāsim ibn ‘Ubayd-Allāh, qui comprend l’unité, le demi et le quart. S’agit-il d’une unité de mesure spécifique ou d’une flexion inédite de qisṭ (unité de mesure courante) ? Sur l’unité (Miles 1958a, no 55, pl. III ; Gayer- Anderson, no 3468.008) et surtout sur le demi (Novak 1997, no B, pl. 27, très lisible, qui lit : qisṭān), le « signe » final est isolé à la ligne suivante et peut être pris pour un ornement (un croissant avec point central). Sur le quart (notre exemplaire), le signe ressemble plus à une lettre nūn ou à un rā’, il n’y pas trace de ponctuation. Balog 1976, no 164, pl. IX (très clair), et p. 30, lit one-quarter qisṭān ou qisṭār, qu’il envisage comme une unité spécifique. Miles 1958a, no 55, après avoir songé à interpréter qisṭān comme un

duel : « deux qisṭ » y a renoncé car la dénomination « demi ou quart de deux qisṭ » lui paraissait incongrue. Morton 1985, no 92, pl. 4 (très clair) opte en faveur de l’ornement. Un croissant horizontal (sans point) est effectivement attesté sur d’autres estampilles de ce directeur des finances (V.Stras. 25).

Si le dernier signe n’est pas une lettre, la présence de l’alif à la fin du mot n’a pas de sens (un cas direct ?). Il faut aussi remarquer que sur toutes les estampilles de cette série, la cinquième ligne se termine par une forme peut-être fautive : āwfa au lieu de wāfin. Il peut s’agir d’un superlatif « le plus exact/complet », non attesté par ailleurs.

À la place de qisṭān, Launois 1957, nos 60-64, lit musṭār « moût ». Noujaim 2004, no 15, s’appuyant sur Morton 1985, no 92, complète la quatrième ligne et lit « quart de qisṭ d’huile d’olive ». Ces lectures nous paraissent moins acceptables.

30 Estampille d’une mesure d’un quart d’un qisṭ [via Muslim ibn al-‘Arrāf, datée 119/737] 

1 : 1 Légende en huit lignes :

ﺍﻪﻠﻟﺍﻢﺴﺑ bi-sm Allāh a-

ﺎﻓﻮﻟﺎﺑﻪﻠﻟﺍﺮﻣ mara Allāh bi-l-wafā’

ﺭﺔﻌﺒﻄﺑﺮﻣﺍﻭ wa-amara bi-ṭab‘at ru-

ﺎﻘﻟﺍﻂﺴﻗﻊﺑ b‘ qisṭ al-Qā-

ﻪﻠﻟﺍ

[

ﺪﻴﺒﻋﻦﺑ

]

ﻢﺳ sim [ibn ‘Ubayd-Allāh]

[

ﻢﻠﺴﻣﻱﺪﻳﻰﻠﻋ

]

[‘alā yaday Muslim]

[

ﺔﻨﺳﻑﺍﺮﻌﻟﺍﻦﺑ

]

[ibn al-‘Arrāf sanat]

[

ﺔﻴﻣﻭﺓﺮﺸﻋﻊﺴﺗ

]

[tis‘a ‘ašrata wa-mi’a]

« Au nom de Dieu. Dieu commande l’équité et al-Qāsim ibn ‘Ubayd-Allāh a ordonné l’estampillage d’un quart d’un qisṭ via Muslim ibn al-‘Arrāf, l’an cent dix-neuf. »

Partie supérieure. Ø : [35] mm (total) ; vert olive. La couleur vert olive est aussi celle d’autres estampilles d’al-Qāsim ibn ‘Ubayd-Allāh (V.Stras. 24, 29, 33-35).

Position : sur le rebord du récipient.

– 14 ex. non illustrés : Launois 1957, nos 69-72  ; Miles 1958a, no 61 ; Miles 1971, no 16 ; Balog 1976, nos 182- 187, 189  ; Morton 1985, no 93, nos 95-96.

Sur cette estampille de mesure apparaît pour la première fois la formule amara Allāh bi-l-wafā’ « Dieu commande l’équité » avant l’ordre d’estampillage. Elle est caractéristique de la fin de la période umayyade. C’est la forme courante. Parfois ce n’est pas Dieu qui commande équité et justice (V.Stras. 59).

Ce type de quart de qisṭ générique (sans indication de produit) portant le nom d’un subordonné est le premier d’une série où l’on relève successivement les noms de Ẓaffār ibn Šabba, daté 122/739-740, la dénomination est réduite à « quart » (V.Stras. 31) ; Yazīd ibn Abī Yazīd, daté 122/739-40 (V.Stras. 32) ; Dā’ūd ibn al-Murr, daté 123/740-741 (Morton 1985, nos 99-100, pl. 5). Plus de deux cents exemplaires d’estampilles de mesures de qisṭ et de fractions de qisṭ au nom d’al-Qāsim ibn ‘Ubayd-Allāh ont été publiés.

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Fragment d’une estampille de mesure d’un quart {d’un qisṭ}, [via Ẓaffār ibn Šabba, datée 122/739-740]

1 : 1 Légende en neuf lignes :

[

ﻪﻠﻟﺍ

]

ﻢﺴﺑ bi-sm [Allāh] ﺎﺑﻪﻠﻟﺍﺮﻣ

[

]

[a]mara Allāh bi-

[ ]

ﺮﻣﺍﻭﺎﻓﻮ

[

]

[l-]wafā’ wa-amara

[

]

ﺑﺭﺔﻌﺒﻄ

[

]

[bi-] ṭab‘at rub[‘]

[

ﺪﻴﺒﻋﻦﺑ

]

ﻢﺳﺎﻘ

[

ﻟﺍ

]

[al-] Qāsim [ibn ‘Ubayd-]

[

ﺎﻔﻇﻱﺪﻳﻰﻠﻋﻪﻠﻟﺍ

]

[Allāh ‘alā yaday Ẓaffā-]

[

ﺍﺔﻨﺳﺔﺒﺷﻦﺑﺭ

]

[r ibn Šabba sanat i-]

[

ﻦﻳﺮﺸﻋﻭﻦﻴﻨﺛ

]

[ṯnayn wa-‘išrīn]

[

ﺔﻳﺎﻣﻭ

]

[wa-mā’a]

« Au nom de Dieu. Dieu commande l’équité et al-Qāsim ibn ‘Ubayd-Allāh a ordonné l’estampillage d’un quart {d’un qisṭ } via Ẓaffār ibn Šabba, l’an cent vingt-deux. » Partie centrale (36 x 30 mm). Ø : [40] mm (estampille) ; vert.

Autres exemplaires publiés :

– 7 ex. de la même matrice : Petrie 1926, no 127, pl. V ; Miles 1948, no 36, pl. XIII  ; Balog 1976, no 199, pl. X  ; Fahmi S. 1981, p. 141, no 163, pl. 29 (milieu à droite) ; Morton 1985, no 97, pl. 5 ; Novak 2006, no 5, ill. ; Classical Numismatic Group, Electronic Auctions no 157 (2007), Lot no 408, ill. ;

– 14 ex. non illustrés : Miles 1951b, no 12 ; Launois 1957, nos 79-81  ; Miles 1958a, no 62  ; Balog 1976, nos 200- 202  ; Fahmi S. 1981, p. 141, nos 164-168 ; Stephen Album, Price List no 35 (April 1984), no 226.

La dénomination de cette estampille est le quart d’une unité de volume ou de masse non précisée. On doit supposer qu’il s’agit d’un quart de qisṭ. C’est pour l’instant le seul type d’estampille de mesure attesté présentant cette forme abrégée

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Estampille d’une mesure d’un quart d’un qisṭ, via Yazīd ibn Abī Yazīd, [datée 122/739-740]

1 : 1 Légende en (neuf) lignes :

ﻪﻠﻟﺍﻢﺴﺑ bi-sm Allāh

ﻮﻟﺎﺑﻪﻠﻟﺍﺮﻣ

[

]

amara Allāh bi-l-wa-

[

ﺔﻌﺒ

]

ﻄﺑﺮﻣﺍﻭﺎﻓ fā’ wa-amara bi-ṭa[b‘at]

[

ﺎﻘﻟﺍ

]

ﻂﺴﻗﻊﺑﺭ rub‘ qisṭ [al-Qā-]

[

ﻪﻠﻟﺍﺪﻴﺒ

]

ﻋﻦﺑﻢﺳ sim ibn ‘U[bayd-Allāh]

[

ﻲﺑﺍﻦﺑﺪﻳ

]

ﺰﻳﻱﺪﻳﻰﻠﻋ ‘alā yaday Yaz[īd ibn Abī]

[

ﻦﻴﻨﺛﺍﺔﻨﺳﺪﻳﺰﻳ

]

[Yazīd sanat iṯnayn]

[

ﻦﻳﺮﺸﻋﻭ

]

[wa-‘išrīn]

[

ﺔﻳﺎﻣﻭ

]

[wa-mā’a]

« Au nom de Dieu. Dieu commande l’équité et al-Qāsim ibn ‘Ubayd-Allāh a ordonné l’estampillage d’un quart d’un qisṭ via Yazīd ibn Abī Yazīd, l’an cent vingt-deux. »

Partie supérieure droite ; Ø : [45] mm (total) ; vert. Épaisseur de la paroi du récipient : c. 2 à 3 mm.

Autres exemplaires publiés :

– 2 ex. de la même matrice : Casanova 1893, I, p. 368-369, no 128, pl. II ; Balog 1976, no 208, pl. XI  ; – 2 ex. non illustrés : Casanova 1893, I, p. 368-369, no 129  ; Grohmann 1925, no 3.

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Fragment d’une estampille d’une mesure de cumin blanc, [via Muslim ibn al-‘Arrāf, datée 119/737]

1 : 1 Légende en huit lignes :

[

ﻪﻠﻟ

]

ﺍﻢﺴﺑ bi-sm Al[lāh]

[

ﺎﻓﻮﻟ

]

ﺎﺑﻪﻠﻟﺍﺮﻣﺍ amara Allāh bi-[l-wafā’]

[

ﺔﻠﻴﻜﻣﺔ

]

ﻌﺒﻄﺑﺮﻣﺍﻭ wa-amara bi-ṭab‘a[t mikyalat]

[

ﻢﺳﺎﻘﻟﺍ

]

ﺾﻴﺑﺍﻥﻮﻤﻛ kammūn abyaḍ [al-Qāsim]

[

ﻱﺪﻳﻰﻠﻋ

]

ﻪﻠﻟﺍﺪﻴﺒﻋ

[

ﻦﺑ

]

[ibn] ‘Ubayd-Allāh [‘alā yaday]

[

ﻑﺍﺮﻌﻟﺍﻦﺑﻢﻠﺴﻣ

]

[Muslim ibn al-‘Arrāf]

[

ﺮﺸﻋﻊﺴﺗﺔﻨﺳ

]

[sanat tis‘a ‘ašra-]

[

ﺔﻴﻣﻭﺓ

]

[ta wa-mi’a]

« Au nom de Dieu. Dieu commande l’équité et al-Qāsim ibn ‘Ubayd-Allāh a ordonné l’estampillage d’une mesure de cumin blanc, [via Muslim ibn al-‘Arrāf, l’an cent dix-neuf]. » Partie supérieure droite (33 x 30 mm). Ø : [40] mm (total) ; vert olive (foncé).

Épaisseur de la paroi du récipient : 2 mm.

Autre exemplaire publié :

– 1 ex. de la même matrice : Miles 1971, no 17, ill.

Des estampilles de mesures de cumin blanc au nom d’al-Qāsim ibn ‘Ubayd-Allāh sont attestées avec les quatre subordonnés connus (V.Stras. 24). Celle-ci est chronologiquement la première.

Une cinquantaine de mesures de cumin blanc ont été publiées, datant d’Usāma ibn Zayd (directeur des finances, 96-99/714-717 et 102/720-721 — Balog 1976, no 31, pl. II) jusqu’à l’époque abbasside. La dernière est au nom de Muḥammad ibn al-Aš‘aṯ (gouverneur, 141-143/759-760 — Balog 1976, nos 393-394, pl. XXII). Le cumin blanc est le cumin ordinaire (Cuminum cyminum, Miles 1951b, p. 15-17 ; § 1.7.5., Produit 47). Pour « cumin » d’autres graphies sont attestées : kammun (sans la voyelle longue, ū) sur une estampille d’al-Qāsim ibn ‘Ubayd-Allāh (Morton 1985, no 106, pl. 5) ; kammān (avec un alif à la place du ū) sur une estampille au nom d’Āl Muḥammad (Balog 1976, no 291, pl. XVI). Il existe aussi des mesures de cumin noir (kammūn aswad), un produit dont l’identification est moins sûre (V.Stras. 173). L’appellation a désigné plusieurs produits différents au cours du temps. Morton 1985, no 107, rappelle que « nigelle » est une interprétation moderne.

La collection de la BNU comprend d’autres mesures de cumin blanc : V.Stras. 36, aux noms d’al-Qāsim ibn ‘Ubayd-Allāh et de Yazīd ibn Abī Yazīd, datée 123/740-741 ; V.Stras. 46, au nom de ‘Abd al-Malik ibn

Marw�n, inédite ; V.Stras. 171, anonyme ; V.Stras. 172, anonyme, inédite ; et une mesure de cumin noir,

Dans le document POIDS ET MESURES DE L’ÉGYPTE MUSULMANE (Page 126-131)