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Annales de chimie et de physique. 5e série. - Tomes XXII, XXIII et XXIV. — Année 1881

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(1)

HAL Id: jpa-00238003

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238003

Submitted on 1 Jan 1882

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Annales de chimie et de physique. 5e série. - Tomes XXII, XXIII et XXIV. - Année 1881

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. Annales de chimie et de physique. 5e série. - Tomes XXII, XXIII et XXIV. - Année 1881.

J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.469-475. �10.1051/jphystap:018820010046901�. �jpa-00238003�

(2)

poids ; suspendue

par

/0 à 1 20

de millimètre

qui

amène le cour ant et

qui

est

supporté

par

un cercle de torsion. La bobine fixe est

composée

de deux

parties distinctes, séparées

l’une de l’autre par une

pièce

de bois que tra-

versent les fils de la bobine mobile ; on

peut

associer à volonté

ces deux

parties.

La résistance de

l’appareil

est environ 3o unités

Siemens. C. DAGUENET.

ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.

5e série. - Tomes XXII, XXIII et XXIV. 2014 Année 1881.

Dr O.-J. I3IIOCH, H. SAINTE-CLAIRE DEVILLE et STAS. - De la règle en forme

de X et en platine iridié pur à 10 pour 100 d’iridium, t. XXIII, p. 120.

L’alliage

dont est formé ce mètre ne contient que des traces in-

signinantes

de métaux

étrangers.

Il a pour densité 21, 553. Les études

qui

ont

accompagné

sa fabrication ont

appris

que l’on

peut

atteindre à une

composition identique d’alliage,

par des fontes sé-

parées ;

mais

qu’on

doit se

garder,

pour amener le

lingot

à sa

forme

définitive,

de l’étirer à la

filière ;

on introduit ainsi dans

l’alliage

des

quantités

de fer très

supérieures

à la tolérance accep- table.

La

règle

en forme de X a été amenée à son état actuel exclusi-

vement par voie de

rabotage.

Elle a été fondue et

travaillée,

à

Londres,

dans les ateliers de M.

Mathey,

et

terminée,

à

Paris,

par

MM.

Brünner, qui

doivent la diviser

d’après

un mètre

qui

a une

origine authentique.

La

composition

en centièmes des copeaux de

rabotage

de la

règle,

fournie par l’une des

analyses,

est ô

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010046901

(3)

470

E.-H. AMAGAT. 2013 Sur la compressibilité des gaz sous de fortes pressions,

t. XXIII, p. 353.

Les

expériences qui

font

l’objet

de ce Mémoire ont été réalisées

par une

disposition analogue

à celle que l’auteur avait

employée

dans ses travaux

précédents.

Elle consiste essentiellement dans la

comparaison

de deux manomètres contenant

l’un, A,

de

l’azote, l’autre, B,

le gaz dont on étudie la

compressibilité.

Ce dernier est

placé

au centre d’une cuve

pleine

d’eau dont on

peut

faire varier à volonté la

température. L’étude,

faite

précédemment,

de la com-

pressibilité

absolue de l’azote

permet

de déduire la valeur de la

pression

de la lecture du manomètre

A;

celle du manomètre B donne le volume du gaz

étudié,

et des thermomètres

placés

dans la

cuve

qui

l’entoure font connaître la

température.

La

pression

est

produite

par une presse

hydraulique.

Les

expériences

ont

porté

sur

l’azote, l’hydrogène,

le

formène, l’éthylène

et l’acide

carbonique,

pour des

pressions comprises

entre

3oat’u et

42 oal- ,

et

depuis

la

température ambiante j usqu’à

1000°.

Elles sont résumées dans des Tableaux donnant la valeur du pro- duit pv pour des

pressions

échelonnées de 10m en I0m de mer- cure pour

l’éthylène,

et l’acide

carbonique

de 2.0ill en 20m pour les autres gaz, et pour une série de

cinq

à dix

températures différentes,

échelonnées entre la

température

ambiante et 100°.

Les résultats sont aussi

figurés

par des courbes construites en

prenant

les

pressions

pour abscisses et les

produits

pv pour or- données.

L’inspection

des courbes montre que les faisceaux

qu’elles

for-

ment

peuvent

être

rapportés

à deux

types extrêmes,

dont elles

s’écartent

plus

ou moins.

L’hydrogène

fournit le

premier type :

toutes les

lignes

sont sensiblement droites et

parallèles

à toutes les

températures,

et les valeurs de pv vont

toujours

en croissant avec

la

pression.

L’acide

carbonique

et

l’éthylène

forment le

type

op-

posé :

les

produits

pv décroissent d’abord

rapidement, atteignent

un minimum et croissent ensuite

indéfiniment ;

ces variations de wv, très

rapides

aux

températures

voisines du

point critique,

vont en

diminuant

quand

la

température s’élève;

le

point

de la courbe oii

l’ordonnée est minima

s’éloigne régulièrement

de

l’origine. Ainsi,

(4)

pour

réthylène iG°, 3,

le minimum de pv

correspond

pres-

sion de 55m de mercure, à

50°,

à

88m,

à 100°, à 1 20n’. Pour l’acide

carbonique,

il

correspond respectivement

à

70m

et à 160m de mer-

cure pour les

températures

de

35°, i

1 et de 100°.

Au delà de ce

minimum,

les courbes se relèvent

rapidement,

et,

pour les

pressions

les

plus fortes,

elles deviennent sensiblement des droites

parallèles.

Cette tendance est très nettement accusée

sur les

diagrammes,

sauf pour un seul gaz, le

formène,

soit que les

pressions

n’aient pas été

poussées

assez loin pour ce gaz, soit pour

toute autre cause inconnue.

Soit

l’équation

de l’une des droites vers

lesquelles

tendent les courbes

figuratives

de 1B1.

Amagat.

Cette

équation

peut s’écrire

et

peut s’interprêter,

en admettant que, à

partir

d’une

pression

suf-

fisamment

élevée,

la loi de filariotte est

rigoureusement applicable

aux gaz, à la condition de

prendre

pour volume V du gaz

l’espace

v

occupé

par le gaz diminué du volume x de ses molécules. Cette

interprétation

est d’autant

plus

vraisemblable que, toutes les droites

figuratives

sont

parallèles,

que, par

conséquent,

les valeurs de x relatives à un même gaz se trouvent

identiques

à toute

tempé-

rature. M.

Amagat

a

trouvé,

pour le

rapport a v

sous la

pression

de

76omm,

les valeurs suivantes :

L’étude des

diagrammes permet

évidemment de détermincr les coefficients de dilatation des différents gaz sous

pression

constante. Les résultats ainsi obtenus pour l’acide

carbonique

et

l’éthyléne

sont assez

compliqués.

31.

Amagat

croit

pouvoir

les for-

muler comme il suit :

I° Le coefficient de dilatation des gaz

(ramené

à l’unité de vo-

lume)

augmente avec la

pression jusque

un

maximum,

à

partir

du-

quel

il décroît

indéfiniment ;

(5)

472

Ce maximum a lieu sous la

pression

pour

laquelle

le

produit

pv est

minimum,

alors que, par

conséquente

le gaz suit accidentel- lement la loi de

1BIariotte;

3° Les

températures croissant,

ce maximum devient de moins en

moins sensible et fini

t par disparaître.

L. JOULIN. - Recherches expérimentales sur la diffusion, t. XXII, p. 398.

Ce Mémoire a pour

objet principal

l’étude de la condensation des gaz par le charbon. On a

toujours employé

le charbon prove-

nant d’une

espèce

de nerprun

(Rhamnus frangula),

distillé en

vase clos vers

3000°, passé

au feu de

forge,

séché au rouge sombre et

épuisé

par le

vide,

vers

250°,

dans le

récipient

même de

l’appareil

se font les

expériences.

Voici les

principales

conclusions du travail de M. Joulin :

1 ° Dans toute la

portion

de l’échelle des

pressions

parcourue, pour les gaz difficilement

liquéfiables,

à

partir

seulement d’une cer-

taine valeur de la

pression

pour les gaz facilement

liquéfiables,

l’accroissement de la

quantité

de gaz condensée est

proportionnelle

à l’accroissement de la

pression

pour une même

température,

et

le

rapport

ne varie pas

beaucoup

pour les différents gaz étudiés

(azote, oxygène, hydrogène,

acide

carbonique, ammoniaque).

Pour

les gaz difficilement

liquéfiables,

il y a presque

proportionnalité

des

quantités

absorbées aux

pressions;

c’est-à-dire que les gaz se condensent dans le

charbon,

de la même manière

qu’ils

se dissol-

vent dans un

liquide (loi

de

Dalton).

Pour les gaz difficilement

liquéfiables,

les variations des quan- ti tés de gaz condensés sous une même

pression

son t liées aux va-

riations de

température

par une

expression

binôme

analogue

à celle

des dilatations. Il en est de même pour les gaz facilement

liqué- fiables ;

cette relation n’est

applicable qu’à partir

d’une

tempéra-

ture suffisamment élevée.

3° Le

temps

nécessaire pour atteindre la saturation dans le cas

d’iiii

mélange

gazeux est

beaucoup plus long

que pour chacun des

gaz formant

le

mélange,

et

paraît dépendre,

pour un même gaz, de la nature des gaz

auxquels

il est

mêlé; mais,

au

point

de vue de

l’équilibre, chaque

gaz se

comporte

comme s’il était seul à la pres- son

qu’il

a dans

1*’aumosl,)Iière

finale.

(6)

/t" L’équilibre qui chargé

de gaz

et

l’atmosphère qui

le

baigne

est le même que si le charbon

épuisé

de gaz était

plongé

dans une

atmosphère

formée par le

mélang.e

des gaz libres et des gaz antérieurement absorbés.

5° Le charbon imbibé de

liquides

conserve une

partie

de son

pouvoir

absorbant

qui

varie avec la

pression

et la

température,

ainsi que suivant la nature du

liquide.

6’ Pour les

liquides

renfermés dans une membrane de caout-

chouc,

les

absorptions

sont les

mêmes,

mais

beaucoup plus

lentes

que pour les

liquides

à surface libre les

échanges

entre des atmo-

sphères

limitées et les gaz dissous semblent s’effectuer

d’après

les

mêmes lois que pour les corps poreux.

J.-B. BAILLE. 2013 Mesure des forces électromotrices des piles par la balance de torsion, t. XXIII, p. 269.

Sir W. Thomson a

évalué,

en unités

électrostatiques,

la force

électromotrice de la

pile

de Daniell et trouvé

qu’elle

est

égale

à

o,00378

unités C. G. S. Cette mesure a été effectuée à l’aide de l’électromètre absolu.

M. Baille

emploie

une balance de torsion dont le levier mobile

est

constitué par

un tube de cuivre de

Om, 50 de long, portant à chaque

extrémité une

sphère,

aussi en cuivre

doré,

de

Om, 03

de diamètre.

Ce

levier, suspendu

à un fil

d’argent

recuit de 211B 90 de

long,

porte

un miroir

qui permet

d’en

apprécier

les déviations.

Quatre sphères fixes, identiques

à celles du levier et

portées

verticalement par des tubes de cuivre

isolés, occupaient

les

quatre

sommets d’un rec-

tangle

de onl, 20 sur

Om, 50,

et le

levier,

dans sa

position d’équilibre,

était la

parallèle

au

grand

côté menée par le milieu du

petit.

Tout

cet

appareil, porté

par un fort

pilier

en

maçonnerie,

était envi-

ronné d’une caisse

métallique

reliée au

sol,

pour éviter les actions

électriques

extérieures. Les boules mobiles étaient

chargées

d’élec-

tricité par le fil de torsion lui-même. Toutes les

pièces

cornmuni-

quaient

extérieurement par des fils bien isolés avec un commuta-

teur

qui permettait

de

charger

et de

décharger

les

pièces

sans

ouvrir la boîte.

L’action d’un

couple

Daniell

chargeant

une

paire

de boules fixes

et celle de JO

couples

Daniell

chargeant

le levier

produisaient

une

(7)

474

. attraction ou une

répulsion

de o"’, 0002,

quantité

très nettement

appréciable

dans les conditions où

opérait

l%I. Baille.

La formule

qui

sert au calcul des

expériences

est celle de Cou-

lomb,

elle

exprime l’équilibre statique

entre les moments des forces en

présence.

C

désigne

le

couple

de torsion du

fil,

a

l’anble

dont a

tourné le

levier, à

la distance des centres, M et 3’l’ Ies

quantités

d’électricité

chargeant

les boules fixes et

mobiles,

et 1 la

longueur

du levier.

On mesure C par la durée des oscillations du

levier,

à l’aide de

la formule connue

Epr2

est le moment

d’inertie, qu’on

calcule sans difficulté.

Quant

au second membre de la

formule,

il doit subir diverses corrections

qui

sont loin d’être

négligeables. Remarquons, en effet,

que les masses M et M’

agissantes peuvent

être considérées comme

déterminant

quatre

actions distinctes :

L’action de la masse ni concentrée au centre de la boule fixe

sur la masse m’ concentrée au centre de la boule

mobile,

à la dis-

tance

h ;

L’action de la masse m sur la masse

électrique répandue

sur

la

tige

formant

levier, qu’il faut,

ainsi que la

suivante,

calculer par

une formule

particulière ;

3° L’action de la masse m’ de la boule mobile sur la

tige

sup-

portant

la boule

fixe ;

L’action

(d’ailleurs négligeable)

de la masse d’électricité ré-

pandue

surla

tige fixe,

sur la masse

répandue

sur le levier. On calcule les trois

premières actions,

et l’oiz tient

compte,

par une détermi- nation

spéciale

de l’effet des

parois

de la cage : ce dernier aug-

mente la

capacité

des

sphères

dans un

rapport

que M. Baille a trouvé

égal

à

1,06.

Déterminant alors

par la

formule

(I)

le

prod ui t

MMI’ des masses

agissantes,

on en tire le

produit

VV’ des

potentiels évalué,

comme

MM’

en unités absolues. En

chargeant

les boules fixes et le levier

(8)

mobile par

pile

constante, par

exemple pile Daniell,

on trouve

V2 ,

et, par

suite,

la force électromotrices V de la

pile

en unités

électrostatiques.

Voici le Tableau des résultats :

E. BOUTY.

BULLETIN

BIBLIOGRAPHIQUE.

Annales de Chimie et de Physique.

5° série. - Tome XXVII. - Aoùt 1882.

W.-J. MACQUORN RANKINE. 2013 De la reconcentration de l’énergie mécanique de l’Unipers) p. 548.

H. LAGARDE. 2013 Recherches

analytiques

sur la n2éthode de M. Thoulet i-elative à la conductibilité

thermique,

p. 552.

Septembre 1882.

1BIAURICE LÉVY. - sur le transport

électrique

de l’énergie, p. 73.

M. BERTHELOT. 2013 Sur les lürzites de l’électrolyse, p. 89.

1B1. BERTHELOT. - Sur la force électromotrice d’un corps zinc-char-

bon, p. io6.

AI BERTHELOT. 2013 Sur

l’électrolyse

de l’eau

oxygénée,

p. 110.

E. EDLUND. 2013 Recherches sur le passage de l’électricité à travers l’air

raréfié,

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Philosophical Magazine.

51 série. - Tome XIV. - Septembre 1882.

J. ELSTER et HANS GERTEL. - ,Sur l’électricité de la .flamme, p. 161.

LORD RAYLEIGH. 2013 Sur d’éqzcilibre de masses liquides conductrices

électrisées, p. 184.

(1) Zinc amalgamé, sulfate de cuivre et cuivre. Cette pilc à un seul liquide se polarise rapidement.

(2) Zinc, eau salée, chlorure de platiné, platine.

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