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The physical reviewVol. XXII et XXIII; 1906

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(1)

HAL Id: jpa-00241258

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Submitted on 1 Jan 1907

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The physical reviewVol. XXII et XXIII; 1906

L. Houllevigue

To cite this version:

L. Houllevigue. The physical reviewVol. XXII et XXIII; 1906. J. Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1),

pp.835-852. �10.1051/jphystap:019070060083500�. �jpa-00241258�

(2)

835

THE PHYSICAL REVIEW Vol. XXII et XXIII; 1906.

W. COBLENTZ. - Infra red emission spectra (Spectres d’émission dans l’infra-

rouge). - P. 1-30.

L’auteur se propose d’étudier la région du spectre située au delà de

2 ~., en utilisant comme sources l’arc entre électrodes métalliques,

ou entre charbons imprégnés de chlorures alcalins, ou enfin la dé- charge dans un tube contenant des gaz ou des vapeurs raréfiés ; l’ins-

trument utilisé pour les recherches est le radiomètre à déflexion.

En ce qui concerne l’arc entre électrodes métalliques, on constate

que les oxydes formés émettent une radiation continue d’intensité suffisante pour masquer toute raie d’émission, s’il en existe dans la

région étudiée. Pour les chlorures alcalins, on retrouve bien les

fortes raies d’émission indiquées par Snow, mais au delà de 2 p on

n’a trouvé aucune raie. Dans le tube à vide, les conditions sont plus

favorables aux observations. On a étudié H20, G2HSOiI, H, Az, AzH3, CO, C02 ; l’azote est le seul de ces gaz à posséder de véritables

raies dans l’infra-rouge; elles se placent à À

=

0,~5 p, 0,90 u, ~,OÔ . D’autre part, CO, C02 et C2H5OH donnent une large bande à 4 ~,75;

la variation d’intensité de cette bande montre un accroissement pro-

gressif avec la pression, lnais sans maximum, tandis que, pour les raies de l’azote, il y a un maximum très marqué pour la pression de

2 millimètres. A noter encore que le spectre d’émission de C2HJOH

en vapeur est continu.

CARPENTER BISBEE. - The equal arm balance (La balance à bras égaux).

P. 31-44.

Etude théorique et expérimentale de la balance ordinaire.

F. C. GATES. - Trie conductivity of the air due to the sulphate of quinine (Conductibilité de l’air due au sulfate de quinine).

-

P. 45-46.

"

Le sulfate de quinine, chauffé au-dessus de 1001, devient phos- phorescent quand on le laisse refroidir et en même temps rend con-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060083500

(3)

836

ducteur l’air environnani,. L’auteur établit que les effets dépendent

tous deux de l’hydratation du sulfate de quinine.Dans l’air sec, ils ne

se produisent pas, et inversement on peut les produire à la tem- pérature ordinaire en faisant passer de l’air humide sur du sulfate de

quinine desséché.

G. H ULETT. - Electrolytic mercurous sulphate as depolarizer for standard cells (Emploi dans les piles étalons de sulfate mercureux électrolytique).

-

P. 47-51.

Le sulfate mercureux électrolytique paraît préférable au produit

vendu comme chimiquement pur.

A. The capacity of mica condensers (Capacité des condensateurs

en mica). - P. 65- î 9.

La capacité d’un condensateur, mesurée au balistique, ne corres- pond ni à la charge totale, ni à la charge libre. Il s’écoule plusieurs

centièmes de seconde après la décharge de l’électricité libre et avant qu’une fraction mesurable de la charge absorbée soit libérée.

On devrait donc définir la capacité d’un condensateur comme la charge qu’il prend sans l’absorber au potentiel d’un volt ; les capacités pourraient alors être définies à un dix-millième près, ce qui per- mettrait une grande précision dans l’étalonnage des balistiques.

C. BÀRUS. - Condensation nuclei (Noyaux de condensation). - P. 82-110.

Longue étude de l’ionisation (ou de la nucléation) atmosphérique

et de ses rapports avec la météorologie.

E. ADAMS. - The absorption of alpha rays in gases and vapors (Absorption

des rayons a par les gaz et les vapeurs). - P. 111-112.

On détermine, pour chaque gaz, la distance maximum à laquelle

le polonium produit sur un écran au sulfure de zinc une scintillation visible; cette distance D varie en raison inverse de la pression P.

En général, le produit DP varie comme en raison inverse de la

racine carrée du poids atomique du fluide interposé ; il n’y a que

(4)

837 deux ou trois exceptions, les observations ayant porté sur un grand

nombre de gaz, depuis l’hydrogène jusqu’au. nickel-carbonyle.

K. GUTHE. - À new determination of the E. M. F. of the Clark and cadmium standard cells by means of an absolute electrodynamometer (Mesures absolues

de la force électromotrice des étalons Latimer Clark et au cadmium). -

P. 117-119.

On trouve, pour l’élélrPnt au cadmium à 20°, 11,01847 et l’,01877 suivant le type, et pour le Latimer Clarll 1 v,43~9.) à 150. Il en résulte pour l’équivalent électrochirnique de l’argent 1 mgr, 11774 par cou- lomb.

E. RUTHERFORD. - Magnetic and electric deilection of the ex rays from radium.

Some properties of the « rays from radium (Déviation électrique et magné- tique des rayons a du radium. Propriétés de ces rayons).

-

P. 122-125.

Les valeurs de obtenues par l’expérience sont comprises entre

m

5 X 103 et 5,2 X 103. La vitesse initiale de projection des rayons

du radium est 2 X 109 centimètres-seconde. Quand cette vitesse

a été réduite d’environ 60 0/0 de sa valeur, leur effet photographique

est extrêmement faible. L’auteur part de là pour opposer la théorie de Becquerel à celle de Bragg et Kleeman ; il adopte cette dernière.

~

J. HUBBARD. - On the conditions of sparking at the break of an inductive cir- cuit (Conditions pour qu’il se produise une étincelle à la rupture d’un circuit inductif).

-

P. 129-158.

Le problème qu’on résout d’abord par le calcul est le suivant : Avec quelle vitesse doit-on couper un circuit défini par sa résistance,

sa self-induction et sa capacité pour qu’il ne se produise pas d’étin- celle à la rupture? Les expériences ne vérifient qu’en partie le résultat obtenu théoriquement. Elles montrent que la vitesse minima de rup- ture est une fonction linéaire du courant initial, qu’elle croît quand

on diminue la capacité ou quand on augmente l’inductance ; elles prouvent qu’il y a un retard entre l’existence du potentiel explosif et l’apparition de l’étincelle, retard dû vraisemblablement au temps

nécessaire pour ioniser le diélectrique interposé.

(5)

838

G. PIERCE. - Experiments on resonance in wireless telegraph circuits (Résonance en télégraphie sans fil).

-

P. 159-180.

Etude très complète, mais impossible à résumer, des conditions de résonance dans les divers systèmes de télégraphie sans fil.

C. LYNDE. - The effect of pressure on surface tension (Effet de la pression

sur la tension superficielle).

-

P. 181-191.

Un tube, présentant une partie large et une partie étroite, con-

tient les deux liquides. Il peut être enfermé dans un piézomètre et

soumis à des pressions allant jusqu’à 2500 atmosphères. On lit, à

travers deux oeilletons de verre, les déplacements du ménisque.

Conclusions : La tension superficielle croît avec la pression pour les contacts mercure-eau, mercure-éther et sulfure de carbone- éther. Elle décroît quand la pression augmente pour les ménisques

eau-éther et eau-chloroforme. La variation est proportionnelle à la pression et indépendante du diamètre du tube capillaire.

F. TUFTS. - The phenomena of ionization in flame gases and vapors

(Ionisation dans les gaz ou les vapeurs incandescents). - P. 193-220.

Le principe de ces recherches expérimentales paraît nouveau et

~

très intéressant: La flamme à étudier est une bande étroite, mais ayant

21 centimètres de développement. A ses deux bouts, elle prend con-

tact avec deux lames de platine recouvertes de chaux et chauffées dans deux brûleurs spéciaux dans lesquels on injecte du nitrate de potassium ; de telles électrodes ne présentent pas de résistance

appréciable au passage de courants d’intensité mesurée qu’on envoie, par elles, à travers la flamme. Deux électrodes parasites

formées de fils fins de platine donnent, la différence de potentiel entre

deux points de la flamme ; cette différence, divisée par l’intensité,

donne la résistance.

Dans ces conditions, on constate qu’il n’y a pas, dans la flamme

Bunsen, de courant de saturation ; on étudie la conductibilité des différentes parties de cette flamme aux diverses allures de combus-

tion ; on trouve la loi de variation de la conductibilité en fonction du

gaz consommé, puis en fonction des divers sels injectés dans la

(6)

839

flamme ; les expériences indiquent qu’il y a proportionnalité entre

l’intensité des raies lumineuses émises par la flamme et la conducti- bilité de celle-ci, au moins pour le sodium et le lithium ; pour le

calcium, la relation paraît être plus complexe.

C. CHILD. - Conductivity of vapor from the mercury arc (Conductibilité

dans la région avoisinant l’arc au mercure). - P. 221.-231.

Tout l’espace intérieur du tube passe l’arc mercuriel devient fortement conducteur ; dans la partie lumineuse, la région frontale

est la plus brillante et la plus conductrice ; cette conductibilité n’est due ni à des ions venant de l’arc, ni à la radiation émise par cet arc ;

l’opinion de l’auteur est que, lorsque les ions commencent à se

recombiner (?), ils sont dans un état d’équilibre instable analogue à

celui des atomes de la matière radioactive.

A. ELWELL. - The electrical production of ozone (Production électrique

de l’ozone).

-

P. 232-244.

Ces expériences montrent l’avantage que présentent, pour le ren- dement en ozone, l’emploi de la décharge silencieuse donnée par le courant alternatif et l’interposition de diélectriques solides entre les

électrodes.

C. HUDSON. - The freezing of pure liquids and solutions under various kinds of

positive and negative pressure, and similarity between osmotic and negative pressure (Congélation des liquides purs et des solutions aux pressions posi-

tives et négatives ; analogies entre .la pression osmotique et une pression néga- tive).

-

P. 257-264.

B

On peut constituer un cycle d’opérations en partant du système

formé par un liquide à la pression p, le liquide congelé à la pres- sion P et leur vapeur à la pression p’. Si on appelle Vi le volume

spécifique du solide, V. celui du liquide, les principes de thermo- dynamique mènent à la relation :

Cette formule, appliquée à l’eau, montre que si, maintenant la

(7)

840

glace à pression constante, on accroît d’une atmosphère la pression

de l’eau, la température de congélation s’élève de 0°,08~~. Si, dans les solutions salines, il y a abaissement du point de congélation,

c’est que la pression propre de l’eau, dans ces solutions, est néga-

tive et comparable à une tension positive ; cette pression négative

est causée par la substance dissoute et est identique à la pression osmotique de la solution.

°

H. REESE. - On optical rotation (Sur la polarisation rotatoire).

-

P. 265-278.

Étude mathématique d’où résultent les conséquences suivantes : la

séparation d’un rayon polarisé rectilignement en deux circulaires déviés inégalement s’explique par la théorie de la diffraction ; cette

même théorie explique aussi les différences de vitesse de propaga- tion des deux circulaires droit et gauche. Cette théorie est mathé- matiquement équivalente à celle de Fresnel.

E. NICHOLS et E. MERRITT. - Studies in luminescence : YI. The decay of phos- phorescence of Sidot blende (Etudes sur la luminescence : VI. Décroissement de la phosphorescence de la blende de Sidot).

-

P. 279-293.

Les résultats obtenus pour l’intensité 1 en fonction du temps t peuvent être représentés par une expression de la forme :

Les auteurs déduisent cette formule des hypothèses de Wiede-

mann et Schmidt, qui font de la dissociation électrolytique la cause

la plus probable de la luminescence.

F. BENED1CT. - A method of calibrating gas meters (Sur la graduation

des compteurs à gaz).

-

P. 294-299.

Le compteur est relié à un tube rempli d’oxygène comprimé, dont

on mesure les variations de poids, en même temps qu’on note les

indications du compteur.

(8)

841

K. HONDA et T. TERADA. 2013 On the geyser in Atami (Japan) [Le geyser d’Atami (Japon].

-

P. 300-311.

Le fonctionnement de ce geyser peut s’expliquer par une théorie

analogue à celle de Tyndall.

L. AUSTIN. - On an emission of negatively charged particle produced by canal

rays (Les rayons-canaux émettent des particules chargées négativement).

-

P. 312-319.

Quand les rayons-canaux rencontrent un métal relié au sol, ils éprouvent une légère réflexion diffuse. Il se produit également des particules, chargées négativement, avec des vitesses très diffé- rentes ; cette émission croît avec l’angle d’incidence des rayons-

canaux et est semblable à l’émission secondaire produite par les rayons cathodiques.

B. BOLTW’OOD. - On the relative proportion of the total a-ray activity of radioactive minéral due to the separate radioactive constituents (Consti-

tuants des minerais radioactifs, au regard de l’émission des rayons a).

-

P. 320.

L’actinium est un produit de désintégration de l’uranium ; le

radiothorium dérive de même du thorium ordinaire ; enfin l’activité pour l’émission des ray.ons u par les minéraux en équilibre de radio-

activité est la somme de deux facteurs, dont l’un dépend seulement

de la teneur en uranium et l’autre de la teneur en thorium.

G. HULETT. - Mercurous sulphate and the standard cells (Sulfate mercureux

et piles étalons).

-

P. 321-338.

I)étails sur la préparation du sulfate mercureux électrolytique et

son application, comme dépolarisant, aux piles étalons.

H. IVES. - Iinprovenients in the dilfraction process of coior photography

H. IVES. - hnprOVelllents in the diffraction process of color photography (Améliorations du procédé de photographie colorée par diffraction).

-

P. 339-344.

Le procédé inventé par en 1899, consiste à remplacer,

(9)

842

dans la photographie trichrome, les fragments colorés par des cou- leurs de diffraction. La modification essayée par l’auteur, avec un

plein succès, consiste à disposer ces couleurs en traits fins, rouges, verts et bleus, juxtaposés, au lieu d’opérer par superposition. Ce

résultat est obtenu par l’emploi d’un réseau de construction spéciale.

J. SHEDD et P. FITCH. - On the measurement of the index of refraction by the

interferometer (Mesure de l’indice de réfraction par l’interféromètre).

-

P. 345-350.

L. HARTMAN. - Concerning the temperature of the Nernst lamp (Sur la température de la lampe Nernst). - P. 351-356.

De cette étude résulte que la température du cylindre de magnésie,

fonctionnant dans les conditions normales, est voisine de ~ ~00°.

W. COBLENTZ. - Note on a new form of radiometer (Nouvelle forme

de radiolllètre).- P. 358-359.

Il s’agit d’une combinaison, dans un même appareil, du radio-

mètre et du radiomicromètre de Boys.

C. WAtDNER et G. BURGESS. - On the determination of melting points by

radiation methods (Mesure des points de fusion par les méthodes optiques).

-

P. 359-360.

On place un grain du corps à étudier sur un ruban de platine

parcouru par un courant croissant. Dès qu’on observe la fusion au

microscope, on détermine la température du platine à l’aide d’un pyromètre optique. La méthode est applicable entre 600 et 1 630° et permet d’opérer dans un gaz autre que l’air.

F. BATES. - Spectral lines as light sources in polariscopic measurements

(Mesures du pouvoir rotatoire à la lumière de raies spectrales).

-

P. 363.

Quand on prend comme source lumineuse, dans un polariscope à pénombre, deux raies spectrales d’inégale intensité (comme les

raies D~ 1 et D2), la rotation mesurée diffère de celle qu’on aurait

obtenue, les intensités étant égales, d’un angle:

(10)

843 où K représente le rapport des intensités et aj - cc2 une fonction de la dispersion rotatoire.

E. ROSA et N. DORSEY. - The ratio of the electromagnetic and electrosta- tic units (Rapport des unités électromagnétiques et électrostatiques).

-

P. 367-368.

De nombreuses expériences, faites par la méthode du condensa- teur, donnent comme moyenne v

~

2,996 X les auteurs estiment

cette valeur

exacte à 000 près.

COBLEBTTZ. - Water of cristallization and water of constitution (Eau de cristallisation et eau de constitution).

-

P. 368-370.

On a examiné plus de trente minéraux contenant de l’eau de cris-

tallisation (chassée par cliaufiage à basse température); tous ont

montré les bandes d’absorption de H20,àl’exception d’un petit nombre

pour lesquels il y a désaccord parmi les minéralogistes. Inversement, les minéraux qui conliennent de l’eau de constitution ne présentent

pas le spectre de l’eau, à l’exception du sucre de canne.

D’autres bandes caractérisent les sulfates, les silicates ; on trouve

dans les micas des bandes disposées en série harmonique.

W. IVHITE. - The constancy of platinum thermoelements and other thermo- elements problerms (Sur les couples thermo-électriques).

-

P. 372-375.

Le platine pur s’altère au voisinage de platine commercial conte- nant de l’iridium, du rhodium, etc., quand la température est supé-

rieure à 1000° : telle paraît être la cause de variation du pouvoir thermo-électrique des couples formés avec du platine.

S. ALLEN. - The velocity, and ratio e m for the primary and secondary P-rays

of radium (Vitesse et valeur de 1 pour les rayons primaires et secondaires

n

du radium). - P. 375-377 et p. 65-94.

Quand les rayons ~ frappent des solides, ils donnent des rayons

secondaires dont la quantité et le pouvoir pénétrateur dépendent de

(11)

844

la nature et de la densité du solide frappé ; ces rayons sont déviés par un champ magnétique dans le mème sens que les rayons pri-

maires. Les rayons secondaires donnent à leur tour des rayons ter- tiaires moins pénétrants. Les rayons y se comportent comme les rayons ~, mais avec une moindre émission de rayons secondaires.

L’auteur a repris les expériences de Kaufmann sur la variation du rapport - avec la vitesse ; ses résultats, qui confirment ceux de

ni

Kaufmann, sont résumés aux tableaux suivants:

S. WILLIAàIS. - The reflexion of cathode rays from thin metallic films

(Réflexion des rayons cathodiques par des lames métalliques minces). -

P. i-2i.

La réflexion des rayons cathodiques ne se produit pas tout entière à la surface du métal, mais une partie notable des rayons réfléchis ont pénétré à l’intérieur ; comme cette pénétration augmente

avec la chute du potentiel, il en résulte qu’à partir d’un certain

potentiel critique une lame mince d’aluminium réfléchit moins qu’une

(12)

845 lame épaisse, puisque alors une partie des rayons ont été perdus par transmission. Cette diminution du pouvoir réflecteur avec l’épais-

seur se manifeste d’abord dans les rayons les plus déviés ; en accrois-

sant le potentiel, on peut aussi la constater dans le reste du faisceau

cathodique.

Pour l’aluminium, les potentiels critiques correspondant aux épaisseurs 0,56 p, 1,90 u et sont respectivement 11000, ~.6 500

et 21800 volts. Ces résultats sont en accord qualitatif, mais non quantitatif, avec les théories de Warburg.

H. GOODWIN et R. MAILEY. - On the physical properties of fused magnesium oxyde (Propriétés de la magnésie fondue). - P. 22-30.

La Kônigliche Porzellan Manufactur livre des creusets, tubes, etc.,

en oxyde pur de magnésium. Les propriétés de ce produit sont:

densité, 3,48 à 3,56; point de fusion, 1910° : conductibilité électrique,

très inférieure à celle de la porcelaine jusqu’à 1 1.00°, se produit l’augmentation connue ; coefficient de dilatation égal à celui du platine.

»

C. BARUS. - Distributions of colloidal nuclei and of ions in dust free carbone

dioxyde and in coal gas (Distribution des noyaux colloidaux et des ions dans et le gaz d’éclairage privés de poussières).

-

P. 31-36.

E. NICHOLS et E. MERRIT°t. - Studies in luminescence : VIT. Further experi-

ments on the decay of phosphorescence in Sidot blende and certain other substances (Etudes sur la luminescence : VII. Nouvelles expériences sur la phosphorescence de la blende de Sidot, et sur d’autres substances).

-

P. 37-54.

Études faites au photomètre Lummer. En portant le temps en

_L

abscisses,et en ordonnées l 2 (1 étant l’intensité du rayonnement de la blende), on obtient deux droites reliées par une partie courbe ; le

coefficient angulaire de ces droites varie quand on agit sur les

deux facteurs de l’excitation, qui sont la durée et l’intensité. Enfin la phosphorescence d’un corps soumis à une excitation donnée dé-

pend des excitations antérieures à celle-là ; mais cet effet peut être aboli et l’écran ramené à l’état neutre par une exposition à la lu-

mière rouge ou infra-rouge.

(13)

846

A. DE FOREST-PALMER. 2013 An inductance and capacity bridge (Pont

pour la mesure des inductances et des capacités). - P. 5~-63.

H. TAYLOR. - Limitations of the ballistic method for magnetic induction (Limites d’emploi de la méthode balistique pour la mesure de l’induction magnétique) . - P, 95-100.

La méthode de tracé point par point des cycles d’hystérésis donne

des résultats erronés, surtout pour le fer électrolytique, parce qu’il

y a non seulement hystérésis, mais viscosité.

W. HENDEItSON. - The thermo-electric behavior of silver in a thermo-element of the first class (Pouvoir thermo-électrique de l’argent par rapport aux solu-

tions salines du même métal).

-

P. 101-124.

Deux électrodes d’un même métal, plongées dans une solution

saline du même métal, sont maintenues à des températures diffé-

rentes ; on mesure la force électromotrice produite pour diverses concentrations. Dans le cas du cuivre, du zinc et du cadmium, un

accroissement de concentration produit une augmentation de

force électromotrice ; c’est l’inverse qui se produit avec l’argent.

W. COBLENTZ. - Infra red absorption and reflection spectra (Spectres d’absorption et de réflexion dans l’infra-rouge).

-

P. 125-153.

Nouvel exposé plus complet des recherches analysées ci-dessus

sur l’eau de cristallisation et l’eau de constitution.

L. JOSLIN. - The contemporaneous variations of the nucleations and the ionizations of the atmosphere at Providence (Variations simultanées de l’io- nisation et de la nucléation atmosphériques à Providence). - P. 154-165.

Il n’y a aucune relation entre le nombre des noyaux et le nombre

des ions présents dans l’atmosphère à un moment quelconque.

G. HULETT. - The cadmium standard cell (La pile-étalon au cadmium).

P. 166-183.

Dans les éléments de construction habituelle, la cathode n’est pas

un système en équilibre et la force électromotrice diminue avec le

(14)

847

temps. Mais, quand on emploie comme dépolarisant le sulfate mer- cureux électrolytique, la force électromotrice, qui vaut 11,01843 à 251, semble déterminée à un cinquante-millième prés ; l’élément au cad-

mium peut alors servir d’étalon primaire à la place du Latimer Clark.

J. COFFIN. - The influence of frequency upon the self-inductance of cylindrical

coils of m-layers (Influence de la fréquence sur la self-inductance de bobines

cylindriques de m-couches). -- P. 193-211.

Quand la fréquence va’rie de zéro à l’infini, la self-inductance peut diminuer de 0,3 0/0. L’auteur donne des formules, établies par le

calcul, et qui permettent de déterminer, aux différentes valeurs de la

fréquence, la valeur exacte de la variation subie.

S. On the velocity of sound in gases, and the ratio of the specific heats, at the temperature of liquid air (Vitesse du son dans les gaz et rapports à la

température de l’air liquide).

-

P. 212-237.

Les mesures qui se rapportent à l’air et à l’oxygène sont faites par

la méthode de Kundt. Elles montrent que c q c décroît quand la tempé- p

rature s’abaisse ; en prenant 1408 pour sa valeur aux conditions nor-

males 0 et 760, on trouverait 1,34 environ à la température absolue T=90,7.

A. COLE. - The use of Wehnelt interrupter with the Righi exciter for electric

waves (Emploi de l’interrupteur Wehnelt et de l’excitateur Righi pour produire

des ondes électriques).

-

P. 238-244.

On trouvera dans ce mémoire des indications utiles sur les moyens de montage de l’expérience de Hertz. L’emploi simultané du Wehnelt

et de l’excitateur Righi donne aux ondes émises une énergie telle qu’on peut employer comme récepteur un couple thermo-électrique

avec un galvanomètre de sensibilité médiocre.

COBLENTZ. - The temperature of the Moon

°

(La température de la Lune). - P. 247-248.

Le spectre de la Lune donné par Langley comprend un maximum

(15)

848

entre 8 et 10 u.. Or l’auteur, en étudiant le pouvoir réflecteur des

feldspaths, micas et amphiboles, trouve une bande de réflexion métal-

lique entre 8 et 10 p. Il est donc aussi raisonnable d’attribuer le maximum observé par Langley à une réflexion de la lumière solaire

qu’à une émission par le sol de la Lune échauffé par la radiation so- laire.

L. MOR.SE. - Electric -double refraction in carbon disulphide at low potentials (Biréfringence électrique du sulfure de carbone pour de faibles différences de

potentiel).

-

P. 252-253.

Elmen avait affirmé que la biréfringence n’était pas proportionnelle

au carré du champ, lorsque celui-ci est assez faible ; de nouvelles

expériences de l’auteur contredisent cette conclusion.

F. BLAKE et C. F0UN’iÀIN. - On the reflectjon and transmission ofelectricwaves

by screens of resonators and by grids (Réflexion et transmission des ondes élec-

triques par des écrans de résonateurs et par des grillages).

-

P. 2ai-2 i8.

Ces expériences forment la suite des expériences bien connues de

Garbasso et d’Ashkinass. Elles donnent les conclusions suivantes : 1° Dans un système de résonateurs linéaires, la longueur de ces

résonateurs correspondant à la résonance optimum est indépendante

de leur distance comptée dans la direction de la force électrique, et

en raison directe de leur distance comptée perpendiculairement à

cette force ;

21 La dimension des résonateurs correspondant au maximum de

résonance dépend des propriétés diélectriques du support de ces résonateurs ;

30 Le rapport de la longueur d’onde à la longueur du résonateur,

qui doit être egal à 2,5 d’après Mac-Donald et à 2 d’après Poincaré,

est en réalité égal à 2,25 ;

41 Un réseau formé de fils métalliques parallèles arrête com- plètement les ondes électriques de longueur À si les fils, parallèles à

la force électrique, sont distants d’environ 1 ; 40 si leur distance est

4 ils laissent passer la totalité de la radiation incidente.

(16)

849

C. TRU WBRIDGE. - The duration of the afterglow produced by the electrode less ring discharge (Durée de la lueur résiduelle dans la décharge annulaire

sans électrodes).

-

P. 279-307.

Les armatures intérieures de deux bouteilles de Leyde commu- niquent avec un éclateur et le secondaire d’une bobine d’induction ;

les armatures extérieures sont réunies par un fil qui s’enroule autour

d’un récipient contenant un gaz raréfié. Quand une décharge oscil-

lante se produit, elle excite dans le récipient une lueur qui subsiste,

dans certaines expériences, plus de 40 secondes. Cet effet s’observe à des pressions gazeuses comprises entre et Omm,002 ; sa durée semble prouver qu’il ne faut pas en chercher la cause dans des oscil- lations des électrons, mais plutôt dans celles d’une forme polymérisée

du gaz, comme le suggère J.-J. Thomson. On trouvera dans

ce mémoire une étude détaillée de ce curieux phénomène qui paraît permettre d’expliquer les lueurs persistantes qui accompagnent le

passage des météores dans les régions de l’atmosphère l’air est

suffisamment raréfié.

J. ZELENY et A. ZELENY. - The temperature of solid carbone acid and its mixtures with ether and alcohol, at different pressures (Températures de CO’

solide et mélangé à l’alcool ou à l’éther sous diverses pressions).

-

P. 308-314.

La température des mélanges baisse d’environ 00,17 quand la pression diminue d’un centimètre de mercure.

C. THWING. - Measurements of the internal temperature gradient in common

materials (Gradient de température interne des matériaux communs). - P. 315-

320.

Une masse solide étant maintenue dans une enceinte à zéro, on

mesure sa température intérieure à l’aide d’une pile thern10-élec-

trique ; tous les corps essayés, métaux communs, magnésie, marbre, grès, ont donné une température intérieure en excès sur la tempé-

rature à la surface. L’auteur attribue ce fait à la présence de corps radioactifs dans les substances étudiées ; il note en même temps un

certain nombre de sources d’erreurs qui peuvent rendre cette con-

clusion incertaine.

(17)

850

B. MOORE. 2013 A spectrophotometric study of solutions of copper and cobalt

(Spectrophotométrie des solutions de cuivre et de cobalt).

-

P. 321-357.

Étude spectrophotométrique des chlorure, sulfate, nitrate et acétate

de cuivre, des chlorures, sulfate et nitrate de cobalt à divers états de concentration. Elle confirme la loi d’Ustvvald, d’après laquelle les

solutions étendues ayant un ion coloré commun ont la même cou- leur.

R. EARHART. - Spark potentials in liquid dielectrics (Potentiels explosifs

dans les liquides isolants).

-

P. 358-369.

Le gradient de potentiel explosif est plus élevé aux très petites

distances qu’aux distances moyennes et grandes. Aux distances faibles, l’air est un meilleur isolant que les diélectriques liquides.

C. HUDSON. - Hydration in solution (Formation des hydrates).

-

P. 3i0-38I.

L’auteur tire les conséquences théoriques d’expériences, relatées ailleurs, sur l’hydratation du sucre de lait; le corps anhydre et son hydrate coexistent en équilibre dans la solution; il n’y a point de

discontinuité dans les propriétés de la solution à la température de

transition.

W. WHITE. - Every-day problems of the moving coil galvanometer (Problèmes

courants sur le galvanomètre à cadre mobile). - P. 382-398.

Étude théorique du fonctionnement des galvanomètres d’Arsonval.

A. ZELENY. - On precision measurements with the moving coil ballistic galva-

nometer (lB;lesures de précision avec le balistique à cadre mobile).- P. 399-421.

Etude à la fois pratique et théorique.

H. Optical properties of carbon films (Propriétés optiques

de pellicules de carbone). - P. 422-443.

L’auteur a réussi à obtenir, par ionoplastie, des pellicules minces

(18)

851

parfaitement uniformes de carbone en employant comme cathode

du charbon de sucre, avec un courant continu dont la tension est

voisine de 1100 volts et la densité de 0,05 milliampère par milli- mètre carré de cathode. Il a aussi utilisé les dépôts formés à l’inté-

rieur des lampes à incandescence ; l’étude de ces pellicules donne

les résultats suivants : 10 la réflexion, l’absorption et l’indice de réfraction varient a.vec les conditions et la méthode de dépôt; 21 il y a, pour ~

=

610 V.,u., une anomalie dans l’indice de réfraction ; 30 la transmission des pellicules cathodiques décroît uniformément depuis

le rouge visible jusqu’à À

=

226,6 pp, au delà de cette limite le car- bone est complètement opaque ; 41 le pouvoir réflecteur décroît,

dans le spectre visible, du rouge au bleu, sauf une légère augmen- tation pour i, = 730 pp.

C. BARUS. - The moisture precipitated in the fog chamber per cubic centimeter.

(Poids de brouillard précipité par centimètre cube). - P. 444-446.

W. WHITE. - The constancy of thermo-elements (Sur la constance des couples thermo-électriques). - P. 449-474.

Étude expérimentale des principaux couples thermo-électriques ;

la cause générale de leurs irrégularités est le défaut d’homogénéité

soit chimique, soit physique.

A. TROWBRIDGE et H. Note on the comparison of capacities (Sur la comparaison des capacités).

-

P. 475-488.

Emploi, pour la comparaison des capacités et des inductances,

d’un nouveau dispositif préférable au pont de Maxwell ; la limite

d’erreur dans les comparaisons atteint un dix-millième.On constate, par cette méthode, que le rapport des capacités de deux conden- sateurs en mica est le même, qu’on le mesure avec le courant continu

ou avec le courant alternatif, à condition d’éliminer l’effet de l’ab-

sorption.

L. INGERSOLL. - An improved method of measuring the infra red dispersion

of magnetic rotation and the magnetic rotation dispersion of water (Méthode

de mesure de la dispersion rotatoire magnétique dans l’infra-rouge ; dispersion

rotatoire magnétique de l’eau).

-

P. 489-497.

La lumière, préalablement dispersée, traverse le corps expéri-

(19)

852

menté, placé dans un champ magnétique et entre deux nicols à 4~°..

Un bolomètre mesure la radiation émergente.

Pour l’eau, les résultats obtenus sont comparés à la rotation de la lumière jaune, prise pour unité.

Ils sont bien représentés par la formule de Drude :

En revanche, la formule de dispersion

proposée par Becquerel et Larmor, ne se prête pas à cette repré-

sentation.

B. HILL. - The irreversibility of the Heusler alloys (Sur l’irréversibilité

~

des alliages de Heusler).

-

P. 498-503.

Les alliages magnétiques de Heusler contiennent 0,63 à 0,74 de cuivre, 0,22 à 0,34 d’aluminium et 0,01 à 0,04 de manganèse; ils

fondent au voisinage de 1 OJO° ; l’intensité d’aimantation initiale,

pour un échantillon, était 9

=

175 à la température ordinaire; elle

diminuait rapidement avec la température en s’annulant à 3200.

Mais, en chauffant l’alliage à 7501, ) ne vaut plus, après refroidiss e- ment, que 47.

R. WELLS. - Note on the vibration galvanometer (Sur le galvanomètre

à vibration).

-

P. 504-506.

Étude d’un appareil dû à Max Wien (A nnalen der Physik, mars

~l901, p. 439).

,

L. HOULLEVIGUE.

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