HAL Id: jpa-00238092
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Submitted on 1 Jan 1883
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Annales de Chimie et de Physique. 5e série. - Tome XXV, 1882
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. Annales de Chimie et de Physique. 5e série. - Tome XXV, 1882. J. Phys. Theor. Appl.,
1883, 2 (1), pp.232-243. �10.1051/jphystap:018830020023202�. �jpa-00238092�
232
E. WIEDEMANN.2014 Ueber die Verdichtungen von Flüssigkeiten an festen Körpern (Condensation des liquides à la surface des corps solides); Ann. der Physik,
t. XVII, p. 988; 1882.
1~I. Wiedemann montre que la masse de
liquide
condensée surune
paroi
solide par l’action des forces moléculaires émanées decette surface est
plus petite
que laquantité Karma,
K étant l’at-traction moléculaire à la surface de la
paroi,
oc le coefficient decompressi *bilité,
7t lepoids spécifique,
c~ le rayon de lasphère
d’action des forces moléculaires. Le calcul montre que K ara et, par
suite,
la masseliquide
condensée sont tellementfaibles, qu’elles échappent
absolument à l’observation. CH. GOMIEN.H. HAGA.2014 Ueber Amalgamationsströme (Courants d’amalgamation); Annalen
der Physik, t. XVII, p. 897; 1882.
L’auteur de cette Note s’est
proposé
de rechercher si le courantproduit pendant l’amalgamation
de certains métaux n’était pas un courantthermo-électrique
dû à l’élévation detempérature qui
ac-compagne
l’amalgamation.
Lesexpériences
ontporté
sur le zinc.Une
aiguille thermo-électrique permettait
de déterminer l’élévation detempérature,
que l’oncomparait
à cellequi
aurait été néces-saire pour
produire
le courantd’amalgamation.
Les différences trouvées étant de l’ordre des erreurs d’observa-
tion,
1~I.Haga
croitpouvoir
affirmer que le courantd’amal ama-
tion est dû
uniquement
à la chaleurdégagée pendant
cephéno-
mène. CH. GOMIEN.
ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.
5e série. 2014 Tome XXV, 1882.
G.-D. LIVEING et J. DE‘’~’AR. - De l’identité des raies spectrales de différents
éléments, p. 19°.
Soixante-dix
lignes
sontindiquées,
dans la carted’Àngstrüm,
comme communes à deux substances ou à un
plus grand
nombre.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020023202
233
En examinant ces
lignes
avec unspectroscope
doué d’ungrand pouvoir dispersif, Young
a trou~Tédepuis
quecinquante-six
sontdoubles ou
triples, sept plus
douteuses et quesept
seulement pa- raissent nettementsimples.
Les auteurs ontrepris
les recherchesd’Young
en examinantplus spécialement
les raiessignalées
commeappartenant
à la fois au fer et à un autremétal,
et confirméplei-
, nement les résultats de ce savant : les raies dites communes sont
seulement très
voisines,
et siquelques
coïncidencesparaissent
subsister encore, il n’est
plus guère permis
de douterqu’elles
nedoivent céder à un
pouvoir dispersif plus
fort ouqu’elles
ne soientpurement
accidentelles. Lasupposition
que les différents élé-ments
peuvent
être résolus en constituantsplus simples, quelque probable qu’elle puisse paraître a priori)
n’est donc pasconfirmée,
_comme le voudrait 31.
Lockyer,
par les résultats del’analyse
spec- trale.LANGLEY. - La distribution de l’énergie dans le spectre normal, p. 211.
A l’aide du
bolon1ètre, précédemmen t
décrit dans ce Recueil(t),
~NI.
Langley
a étudié la distribution del’énergie
dans lespectre
solaire normal. Elle estreprésentée
dans le Mémoire par une courbe dont les ordonnées y sont fournies par le tableau suivant :, 1
la’ordonnée y
est maximum pour~===0~58 environ,
c’’est-à-dire dans la
région
de la raieD;
elle est très faible dans l’ultra-violet,
là oû l’onplace généralement
le maximum de la courbe (1 ) Voir Journal de Plzysi~ZCe, 2e série, t. I, p. 148.234
dite
chil1lique.
La sensibilitéspéciale
des selsd"argent
pour les rayons de cetteespèce
ne doit pas faire admettrequ’il
y a là uneforme
spéciale
del’énergie,
ni mêmequ’il
existe dans cetterégion
du
spectre beaucoup d’énergie
d’uneespèce quelconque.
La hausserapide
de la courbe vers le bleu est d’un contrasteremarquable
avec sa lente
dégradation
vers le rouge : en somme, la courbe dite de llllllière coïncide bienplus
exactementqu’on
ne l’avait d’abordpensé
avec la courbe dite de chaleur(quand
cette dernière estobtenue par le
bolomètre) ;
en d’autres termes, les effets lumi-neux que
l’énergie
solaire exerce sur la rétinepeuvent
ètre regar-dés,
entre certaineslimites,
commeproportionnels
à ceux que la chaleur solaireproduit
sur le thermomètre.Il faut remarquer
qu’il
y a unpoint
d’inflexion dans l’ultra- rouge là où l’onplaçait
d’ordinaire le maximum de la courbe de chaleur.Une deuxième courbe de même allure
générale,
mais dont lemaximum, beaucoup plus
accusé que celui de lapremière,
coïn-cide sensiblement avec la raie
F,
montre,d’après l’auteur,
la dis-tribution de
l’énergie
solaire avantl’absorption
parl’atmosphère
terrestre. Pour
l’obtenir,
M.Langley
a déterminé les coefficients de transmissioncorrespondant
aux différentesparties
duspectre
à l’aide d’observations faites au bolomètre un mêmejour
et pour diverses distances zénithales du soleil.MARCEL DEPREZ. - Transport et distribution de l’énergie
par l’électricité, p. 289.
1. Après
avoirrappelé
les définitions et les lois fondamentales relatives à l’intensité des courants, l’auteur énonce et démontre les lois dutransport
par les courants del’émergie chimique,
calori-fique
oumécanique.
Il suffira dereproduire
ici l’énoncégénéral
deces lois d’ailleurs bien connues.
1 ° Le travail
chimique, calorifique
oumécanique représentant l’énergie
totaledépensée,
estexprimé
parEI ;
pour une intensité 1 donnée du courant, il estproportionnel
à la somme E des forces électromotrices directes.’
2° Le travail
chimique, calorifique
oumécanique négatif, repré-
sentant
l’énergie recueillie,
estexprimé
par e I. Pour uneintensités
235
donnée,
il estproportionnel
à la somme e des forces électromotrices inverses. Dans le cas du travailcalorifique,
ereprésente
la difl’é-rence de
potentiel
aux deux extrémités de la résistanceemployée
à recueillir la chaleur.
3° Le rendement
économique est È
*4°
Le travailchimique, calorifique
oumécanique,
utile et lerendement
économique
restent constants,quelle
que soit la distance detransport,
pourvu que E et e varientproportionnelle-
ment à la racine carrée de la résistance du circuit.
Ces lois sont les mêmes pour le
transport
del’énergie, quelle
que soit sa forme.
II. M. Marcel
Deprez s’occupe
ensuiteparticulièrement
desmachines
magnéto
etdynamo-électriques. L’application
des loisfondamentales de l’induction aux machines
génératrices
conduitimmédiatement aux énoncés suivants :
1° La force électromotrice d’une machine donnée est propor- tionnelle à l’intensité de son
champ magnétique ;
2° elle est aussiproportionnelle
à la vitesse linéaire aveclaquelle
les fils traversentce
champ (par
suite à la vitesseangulaire
de l’anneautournant)
et à leur distance du centre ; 3° elle est
également proportionnelle
à la
longueur développée
des filsqui
constituent lesspires
de l’an-neau ;
l;.°
l’actionmécanique,
lagrandeur
ducouple (produit
del’effort
tangentiel
par la distance au centre de sonpoint d’applica- tion)
pour une machine donnée estproportionnelle
auchamp magnétique
et à l’intensité du courant; elle estindépendante
dela vitesse de l’anneau.
Supposons qu’on
établisse sur un même circuit deux machinesidentiques
fonctionnant l’une commegénérateur,
l’autre commerécepteur.
Lapremière
est reliée à ungénérateur
de forcequel-
conque
qui
la mettra en lnouvement, la seconde est en relationavec une machine-outil ou avec un frein
qui
luiimpose
un effortmécanique
déterminé et un travail constant pourchaque
tour.Quand
lerégime permanent
estétabli,
le courantqui
traverse lesdeux machines a une même intensité de part et
d’autre,
et,puisque
les machines sont
identiques,
lechamp magnétique
a aussi la même_ valeur
dans toutes les deux. Il enrésulte, d’après
laquatrième loi,
que les efforts
mécaniques
sontégaux
sur les deuxmachines ;
le236
travail, égal
auproduit
de cet effort par lavitesse,
estdonc,
pourchaque machine, proportionnel
à savitesse,
et le rendement éco-nomique
est lerapport
des vitesses de la machineréceptrice
et dela machine
génératrice.
On
peut
sereprésenter
letransport
de la forcemécanique
parl’électricité comme une véritable transmission par le moyen d’un organe
matériel,
telqu’une
courroie reliant les deux machines sup-posées
munies depoulies égales ;
l’effortmécanique
est effective-ment et
intégralement transmis,
seulement la courroie ainsi sup-posée glisse
etpermet
à une différence de vitesse de se manifesterentre le
générateur
et lerécepteur;
la vitesse de ceglissement
estconstante, et la différence de vitesse entre les deux
appareils garde
sa valeur tout le
temps
dutravail;
elledépend
de lacharge
de laseconde machine.
Pour mieux mettre en lumière la
simplicité
de ces diverseslois,
NI. Marcel
Deprez
termine cettepremière partie
de son Mémoirepar une
application numérique :
il choisit la machineGramme, type C, expérimentée
à Chatham etqui
a donné les résultats sui-van ts :
Il modifie cette machine en
supposant qu’on
donne au fil desinducteurs et de l’anneau une section
cinquante
fois moindre enconservant à l’enroulement la même forme et le même
volume,
cequi augmente
la résistance des deuxparties
de la machine dansun
rapport égal
à~500 ;
enfin il suppose que deux machines ainsi modifiées sontplacées
aux deux extrémités d’un filtélégraphique
en fer
galvanisé
de4mm
de section et de 50~~ delongueur;
le cir-cuit étant
complété
par la ter~°e, la résistance totale sedécomposera
ainsi
qu’il
suit : ~ ~237 -NI. Marcel
Deprez
se propose de déterminer la vitesse de rota- tion de ces deuxmachines,
de telle sorte que le travail transmise soit de 10 chevaux.A cet
effet,
supposons d’abord la machineréceptrice
immobile.Pour que le
champ magnétique
ait la même intensité que dans lesexpériences
deChatham,
il faut( troisième loi)
que leproduit
dunombre de tours du fil inducteur par l’intensité du courant reste le
même;
l’intensité doi t donc être réduite à la510 partie
de sa va-leur
primitive,
soit à 1 ~"’P,624,
et la force électromotrice nécessaire pourproduire
cette intensité dans le circuit total estégale
àOr le fil de l’anneau
ayant cinquante
foisplus
de tours que dans la machine deChatham,
la force ëlectromotrice est, à vitesseégale, cinquante
foisplus considérable ;
elle serai Ldonc,
à la vitesse de1200 tours par
minute,
Comme nous n’avons besoin que de
243j volts,
la vitesse devra êtreréduite dans le rapport de 3495
195 et sera de835~5
par minute. La dé- pensed’énergie
du courant sera, parseconde,
Supposons
maintenant que la machineréceptrice
soit rendue libre de tourner. Le nombre de tours du fil des inducteurs et des induits étantcinquante
foisplus grand
que dans la machine deChatham,
et le courantcinquante
foismoindre,
les efforts déve-loppés
entre les ind ucteurs et les induites son t restés les mêmes. Si donc on laisse tourner la seconde machine en maintenant con- stante l’intensité du courant, elledéveloppera 2gkgm
par tour. Sinous voulons
qu’elle développe
i ochevaux-vapeur
ou7JOkgm
parseconde,
elle devra faire750
tours par seconde ou I JJ2 tours par29
minute.
Mais,
pour que l’intensité du courant demeure constantedans le
circuit,
il faut que la différence des forcesélectromotrices,
c’est-à-dire des vitesses des deux
machines,
demeure constante.Mais nous avons trouvé que la machine
génératrice
fonctionnant238
seule devait avoir une vitesse de
835~ 5 ; quand
la machinerécep-
trice est aussi en
fonction,
la machinegénératrice
devrafaire,
parminute,
Elle absorbera d’ailleurs
i o ,, 9-387,5 01-1
i a15 ~h 4.
Le rendementéconomique
seraLe travail
dépensé
sous forme de chaleur est de141 kgm
par se-conde dans chacune des deux machines et de 12 1 kgm par seconde dans le fil de
ligne.
’
Ainsi il est
possible
avec deux machines dutype
de Chatham detransmettre un travail utile de 10 chevaux à 5ok- de distance au moyen d’un fil
télégraphique ordinaire,
la force motrice consom-mé e é tant d’environ 16 chevaux.
La force électromotrice de la machine
génératrice
devra at-teindre
6g52
volts. Il sera donc nécessaire que l’isolement soitparticulièrement soigné.
111. Le
problème
de la distribution del’énergie électrique
con-siste à
disposer
ungénérateur
d’électricité et un séried’appareils
consommant de
l’énergie électrique,
de telle sorte que laproduc-
tion d’électricité soit à
chaque
instant convenable pour la marche normale desappareils ;
le nombre de ceux-cipeut
varier d’une manière arbitrairependant
la durée desexpériences,
et legénéra-
teur doit modifier sa marche en
conséquence,
sans l’intervention d’aucuneespèce
derégulateur.
L’énergie électrique
a pourexpression EI,
Edésignant
la forceélectromotrice du
générateur électrique,
1 l’intensité du courantqui
le traverse; pour faire varier à volonté leproduit El,
onpeut
s’astreindre à faire varier seulement E ou seulement 1 : il en résul-tera deux modes de distribution différents.
Dans le
premier,
tous lesrécepteurs
serontplacés
dans un mêmecircuit parcouru par un courant d’intensité fixe
I ;
lesappareils
seront en
série;
dans lesecond,
lesappareils
serontplacés
sur descircuits
diiérents,
aboutissant auxpôles
de la machinegénéra-
239
trice, lesquels présenteront
une différence depotentiel
E constante : lesappareils
seront alors en dérivation.Pour arriver à la solution du
problème
de la distribution dans les deux casqui
viennent d’êtreindiqués,
lfl. MarcelDeprez
arecours à une
représentation graphique
de la marche des machinesdynamo-électriques
pour les diverses vitesses de rotationqu’on
peut
leur attribuer. Il démontre que dans des limitespratiques,
’
et pour une vitesse de rotation constante, la
ligne
construite enprenant
pour abscisses l’intensité du courant d’une machineGramme,
pour ordonnée la force électromotricecorrespondante,
est sensiblement droite. Il
désigne
cetteligne
sous le nom de carac-téristique,
et étudie la manière dont elle varie : 10quand
onchange
la vitesse de
rotation ;
2°quand
onemploie
deux circuits inducteursdistincts,
l’un entretenu par une sourceétrangère,
l’autre par lecourant de la
machine;
3° enfinquand
le circuit inducteur est endérivation sur le circuit induit. Le second cas se
prête
aisément àla réalisation de la distribution en dérivation : il suffit de
régler
d’une manière convenable et une fois pour toutes la vitesse de ro-
tation de la machine par
rapport
à l’intensité de l’excitation exté- rieure. Le troisième cas fournit d’une manière un peuplus pénible
la réalisation de la distribution en série. Nous renverrons le lecteur
au Mémoire
original
pour la démonstration des il-iéorèmes sur les-quels s’appuie
M. MarcelDeprez.
W. HARKNESS. - Détermination de la parallaxe du Soleil. Approximation avec laquelle on l’obtient par l’emploi de diverses méthodes, p. 358.
L’objet
de ce Mémoire est de comparer les méthodesqui
ont étéemployées
pour la détermination de laparallaxe
solaire et de mon-trer que des mesures faites sur des
épreuves photographiques,
tellesque celles obtenues en
18~4
dans les diverses stations américaines pour l’observation du passage deVénus,
conduisent à des valeursqui peuvent
être classéesparmi
lesplus précises
que l’on con- naisse.Au commencement du -xviti’
siècle,
l’incertitude de laparallaxe atteignait 9-’,
maintenant elle est deo", i 5
environ : c’est à peuprès
l’erreurprovenant
de l’observation d’un contact lors du passage de Vénus sur leSoleil;
d’autrepart,
l’erreur quecomporte
la mesure,
’
240
d’un seul
négatif photographique
obtenupendant
le passage est au-dessous de0", ~~ ;
lamultiplicité
desépreuves qu’on peut pré-
parer
pendant
la durée d’un passage, lapossibilité
d’obtenir encoredes
épreuves
dans des conditions où l’observation des contacts estmanquée
par suite de nuages passagers,compensent largement, d’après
1~I.Harkness,
l’infériorité relative d’une mesure indivi- duelle.MELSENS. 2013 Sur le passage des projectiles à travers les milieux résistants, sur l’écoulement des solides et sur la résistance de l’air au mouvement des projec-
tiles, p. 38g. ’
Il résulte de nombreuses
expériences
de tir faites par M. Melsensqu’une
ballesphérique
marchant àgrande
vitesse ne touchejamais
ijnmédicztemej2t l’obstacle au
point mathématique
del’Ùnpact,
soitqu’elle
traverse desmilieux,
soitqu’elle s’y
enfermeseulement,
soit
qu’elle
lesbrise,
l’observation bien entendu se faisant au moment du choc. Leprojectile
estprécédé
d’unequantité
d’airconsidérable
qu’on peut
recueillir en totalité ou enpartie
etséparer
ainsi de l’air
qui
suit leprojectile
ouqui
se trouve sur ses bords.Au moment où le
projectile
est arrêté par unobstacle,
l’élasticité du gaz, dont le volume augmentesubitement, agit
pour déformer l’obstacle etempêcher
son contact direct avec lapartie
antérieuredu
projectile.
1~Z. Melsens décrit la
disposition
desexpériences
detir,
et cellequi
lui sert à recueillir l’airqui
forme une sorte de proue en avant duprojectile.
Une balle deplomb
tirée dans un bloc de fontepercé
d’une o uverture
conique,
terminée elle-même par unc ylindre
étroitqui
* s’ouvre dans un réservoir à eau, s’écoule enpartie
à travers cetorince : on trouve des
p-oitttes
deplomb
détachées de la masse,dans l’eau du
réservoir,
tandisqu’une portion
de la balle restefixée dans le cône et forme obturateur. Une
Planche,
fortcurieuse,
accompagne le Mémoire de 31. Melsens et sera consultée avec
profit
par toutes les personnesqui
s’intéressent à laBalistique
ex-périmentale.
241
BOUQUET DE LA GRi.IE. - Recherches sur la chloruration de l’eau de mer, p. 433.
,
Pendant le voyage
qu’il
a fait à l’îleCampbell,
lors du passage deVénus,
31.Bouquet
de laGr~-e
a déterminé la salure et la densité de l’eau de mer en une multitude depoints
distribués sur toutel’étendue de la
traversée, qui comprend
laMéditerranée,
le canalde
Suez,
la merRouge,
l’océanIndien,
l’océanPacifique
et, auretour, l’océan
Atlan tique.
Dans la
Méditerranée,
mer fermée oûl’évaporation
estforte,
lasalure va
jusqu’à
22gr de chlore parlitre;
elle croîtprogressive-
ment de l’ouest à l’est. De
même,
dans la merRouge,
la salure va en diminuant du nord ausud;
au commencement elledépasse
celle de la
Méditerranée,
mais tombe bientôt au-dessous. Partouton a constaté une diminution
importante
de la salure auvoisinage
des
grands fleuves,
leRhône,
ler~il,
les fleuves del’Inde,
etc. Dansles
grandes
mers ouvertes, comme lePacifique
oul’Atlantique,
ontrouve que la salure est
plus
forte sous les deuxtropiques
que sousl’équateur
etqu’au
delà destropiques.
M.
Bouquet
de laGrye
insiste surtout surl’usage
que les donnéeschlorométriques peuvent
trouver dans lapratique
de lanavigation :
par
exemple,
enindiquant
la direction des courants marins. Il re-cherche ensuite la forme que
prend
la surface des mers par suite des différences de densitésignalées ci-dessus,
et montrel’usage qu’on peut
faire de mesureschlorométriques
oudensimétriques
en l’absence de nivellements. En
particulier,
si l’on calcule la différence de niveau del’Atlantique
et de la Méditerranéed’après
leur
salure,
ensupposant
quel’équilibre hydrostatique
existe auniveau du fond du détroit de Gibraltar
(400-),
on trouve un nom-bre presque
identique
à celuiqui
a été déterminé par desopéra-
tions directes de nivellement.
C. LAGRJXNGE. - Le phénomène de marée souterraine de Dux en Bohème,
p. 533.
Le 10 février
18jg, cinq grandes
mines decharbon,
situées àDux en
Bohême,
furent envahies par les eaux. M.Klonne, ingé-
242
nieur et directeur de
l’exploitation, ayant appris
que le niveau de l’eau ne s’élevait pasgraduellement
etrégulièrement,
maisqu’il
s’arrêtait et diminuait
parfois pendant quelques
heures pour re-. monter ensuite avec une nouvelle
force,
soumit cephénomène
curieux à une étude
approfondie
et ne tarda pas à reconnaître que les oscillations suivaient un mouvement de flux et de refluxdépendant,
comme celui de la mer, de l’attraction luni-solaire. Ses observa- tions embrassent un intervalle de
cinq
mois. La marche duphé-
nomène est nettement
définie, principalement
àl’époque
des syzy-gies ;
il y a alors envingt-quatre
heures deux maxima et deux minima bienmarqués ;
auxquadratures, l’amplitude
de l’oscitla~.ion de douze heures est laplus réduiue,
et celle devingt-quatre
heuresest surtout en
évidence,
M. Grablowitz
( ’ )
a soumis au calcul les observations faites à Dux et les acomparées
aux observations de marées faitesà Fiume,
à la même
époque
del’année,
mais à une dateantérieure,
par leprofesseur Stahlbergen ( 2 ).
Le Tableau suivant montre la concor-dance des deux
phénomènes ;
adésigne l’amplitude
de lamarée,
h l’heure de la
marée,
A et H les moyennes des valeurs de cc et de h :Les coïncidences révélées par ce Tableau donnent une
grande probabilité
à l’existence d’unedépendance
directe entre le mou-vement de marée souterraine et l’attraction luni-solaire. Il reste à
(1) G. GRABLcwiTz, Sul fenomena di marea osservato nelle miniere car bonifere di Dux in Boemia (Bollettino della ,Società adriatica di Scienze ~zaturali in Trieste, VI, ier fascicule; 1880).
( 2 ) STaIiLBERGE~1, Die Ebbe und Fluth in der Rhede von Fiume. Les observations de 1B’1. Stahlbergen s’étendent du 29 novembre 1868 au 27 novembre j87i.
243 savoir si ce mouvement est dù à l’action du Soleil et de la Lune
sur une vaste nappe d’eau
souterraine,
ou bien à une déformation du sol lui-mêmequi
aurait pour résultatd’augmenter
et de diminuerpériodiquement
lacapacité
duréservoir,
et par suite de faire monteret descendre le niveau. C"est cette dernière thèse que 1~I. Gra- blowitz s’attache à démontrer dans la seconde
partie
de son travail.E. BOUTY.
BULLETIN
BIBLIOGRAPHIQUE.
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51 série. - Tome XXVIII. - Mars 1883.
BERTHELOT ET VIEILLE. - L’onde
explosive,
p. 289.Philosophical
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51 série. - Tome XV. - Avril 1883.
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p. 22g.E. PRINGSHEIlBL -- Mesure de longueur d’onde dans la région ultra-
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E.
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p. 309.SHELFORD BIDWELL. - Méthode pour mesurer les résistances
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J. RAND CAPRON. - L’aurore boréale du 17