• Aucun résultat trouvé

Annales de Chimie et de Physique. 5e série. — Tome XXV, 1882

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Annales de Chimie et de Physique. 5e série. — Tome XXV, 1882"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238092

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238092

Submitted on 1 Jan 1883

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Annales de Chimie et de Physique. 5e série. - Tome XXV, 1882

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. Annales de Chimie et de Physique. 5e série. - Tome XXV, 1882. J. Phys. Theor. Appl.,

1883, 2 (1), pp.232-243. �10.1051/jphystap:018830020023202�. �jpa-00238092�

(2)

232

E. WIEDEMANN.2014 Ueber die Verdichtungen von Flüssigkeiten an festen Körpern (Condensation des liquides à la surface des corps solides); Ann. der Physik,

t. XVII, p. 988; 1882.

1~I. Wiedemann montre que la masse de

liquide

condensée sur

une

paroi

solide par l’action des forces moléculaires émanées de

cette surface est

plus petite

que la

quantité Karma,

K étant l’at-

traction moléculaire à la surface de la

paroi,

oc le coefficient de

compressi *bilité,

7t le

poids spécifique,

c~ le rayon de la

sphère

d’action des forces moléculaires. Le calcul montre que K ara et, par

suite,

la masse

liquide

condensée sont tellement

faibles, qu’elles échappent

absolument à l’observation. CH. GOMIEN.

H. HAGA.2014 Ueber Amalgamationsströme (Courants d’amalgamation); Annalen

der Physik, t. XVII, p. 897; 1882.

L’auteur de cette Note s’est

proposé

de rechercher si le courant

produit pendant l’amalgamation

de certains métaux n’était pas un courant

thermo-électrique

à l’élévation de

température qui

ac-

compagne

l’amalgamation.

Les

expériences

ont

porté

sur le zinc.

Une

aiguille thermo-électrique permettait

de déterminer l’élévation de

température,

que l’on

comparait

à celle

qui

aurait été néces-

saire pour

produire

le courant

d’amalgamation.

Les différences trouvées étant de l’ordre des erreurs d’observa-

tion,

1~I.

Haga

croit

pouvoir

affirmer que le courant

d’amal ama-

tion est

uniquement

à la chaleur

dégagée pendant

ce

phéno-

mène. CH. GOMIEN.

ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.

5e série. 2014 Tome XXV, 1882.

G.-D. LIVEING et J. DE‘’~’AR. - De l’identité des raies spectrales de différents

éléments, p. 19°.

Soixante-dix

lignes

sont

indiquées,

dans la carte

d’Àngstrüm,

comme communes à deux substances ou à un

plus grand

nombre.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020023202

(3)

233

En examinant ces

lignes

avec un

spectroscope

doué d’un

grand pouvoir dispersif, Young

a trou~Té

depuis

que

cinquante-six

sont

doubles ou

triples, sept plus

douteuses et que

sept

seulement pa- raissent nettement

simples.

Les auteurs ont

repris

les recherches

d’Young

en examinant

plus spécialement

les raies

signalées

comme

appartenant

à la fois au fer et à un autre

métal,

et confirmé

plei-

, nement les résultats de ce savant : les raies dites communes sont

seulement très

voisines,

et si

quelques

coïncidences

paraissent

subsister encore, il n’est

plus guère permis

de douter

qu’elles

ne

doivent céder à un

pouvoir dispersif plus

fort ou

qu’elles

ne soient

purement

accidentelles. La

supposition

que les différents élé-

ments

peuvent

être résolus en constituants

plus simples, quelque probable qu’elle puisse paraître a priori)

n’est donc pas

confirmée,

_

comme le voudrait 31.

Lockyer,

par les résultats de

l’analyse

spec- trale.

LANGLEY. - La distribution de l’énergie dans le spectre normal, p. 211.

A l’aide du

bolon1ètre, précédemmen t

décrit dans ce Recueil

(t),

~NI.

Langley

a étudié la distribution de

l’énergie

dans le

spectre

solaire normal. Elle est

représentée

dans le Mémoire par une courbe dont les ordonnées y sont fournies par le tableau suivant :

, 1

la’ordonnée y

est maximum pour

~===0~58 environ,

c’’est-

à-dire dans la

région

de la raie

D;

elle est très faible dans l’ultra-

violet,

l’on

place généralement

le maximum de la courbe (1 ) Voir Journal de Plzysi~ZCe, 2e série, t. I, p. 148.

(4)

234

dite

chil1lique.

La sensibilité

spéciale

des sels

d"argent

pour les rayons de cette

espèce

ne doit pas faire admettre

qu’il

y a une

forme

spéciale

de

l’énergie,

ni même

qu’il

existe dans cette

région

du

spectre beaucoup d’énergie

d’une

espèce quelconque.

La hausse

rapide

de la courbe vers le bleu est d’un contraste

remarquable

avec sa lente

dégradation

vers le rouge : en somme, la courbe dite de llllllière coïncide bien

plus

exactement

qu’on

ne l’avait d’abord

pensé

avec la courbe dite de chaleur

(quand

cette dernière est

obtenue par le

bolomètre) ;

en d’autres termes, les effets lumi-

neux que

l’énergie

solaire exerce sur la rétine

peuvent

ètre regar-

dés,

entre certaines

limites,

comme

proportionnels

à ceux que la chaleur solaire

produit

sur le thermomètre.

Il faut remarquer

qu’il

y a un

point

d’inflexion dans l’ultra- rouge là l’on

plaçait

d’ordinaire le maximum de la courbe de chaleur.

Une deuxième courbe de même allure

générale,

mais dont le

maximum, beaucoup plus

accusé que celui de la

première,

coïn-

cide sensiblement avec la raie

F,

montre,

d’après l’auteur,

la dis-

tribution de

l’énergie

solaire avant

l’absorption

par

l’atmosphère

terrestre. Pour

l’obtenir,

M.

Langley

a déterminé les coefficients de transmission

correspondant

aux différentes

parties

du

spectre

à l’aide d’observations faites au bolomètre un même

jour

et pour diverses distances zénithales du soleil.

MARCEL DEPREZ. - Transport et distribution de l’énergie

par l’électricité, p. 289.

1. Après

avoir

rappelé

les définitions et les lois fondamentales relatives à l’intensité des courants, l’auteur énonce et démontre les lois du

transport

par les courants de

l’émergie chimique,

calori-

fique

ou

mécanique.

Il suffira de

reproduire

ici l’énoncé

général

de

ces lois d’ailleurs bien connues.

1 ° Le travail

chimique, calorifique

ou

mécanique représentant l’énergie

totale

dépensée,

est

exprimé

par

EI ;

pour une intensité 1 donnée du courant, il est

proportionnel

à la somme E des forces électromotrices directes.

Le travail

chimique, calorifique

ou

mécanique négatif, repré-

sentant

l’énergie recueillie,

est

exprimé

par e I. Pour une

intensités

(5)

235

donnée,

il est

proportionnel

à la somme e des forces électromotrices inverses. Dans le cas du travail

calorifique,

e

représente

la difl’é-

rence de

potentiel

aux deux extrémités de la résistance

employée

à recueillir la chaleur.

3° Le rendement

économique est È

*

Le travail

chimique, calorifique

ou

mécanique,

utile et le

rendement

économique

restent constants,

quelle

que soit la distance de

transport,

pourvu que E et e varient

proportionnelle-

ment à la racine carrée de la résistance du circuit.

Ces lois sont les mêmes pour le

transport

de

l’énergie, quelle

que soit sa forme.

II. M. Marcel

Deprez s’occupe

ensuite

particulièrement

des

machines

magnéto

et

dynamo-électriques. L’application

des lois

fondamentales de l’induction aux machines

génératrices

conduit

immédiatement aux énoncés suivants :

La force électromotrice d’une machine donnée est propor- tionnelle à l’intensité de son

champ magnétique ;

elle est aussi

proportionnelle

à la vitesse linéaire avec

laquelle

les fils traversent

ce

champ (par

suite à la vitesse

angulaire

de l’anneau

tournant)

et à leur distance du centre ; 3° elle est

également proportionnelle

à la

longueur développée

des fils

qui

constituent les

spires

de l’an-

neau ;

l;.°

l’action

mécanique,

la

grandeur

du

couple (produit

de

l’effort

tangentiel

par la distance au centre de son

point d’applica- tion)

pour une machine donnée est

proportionnelle

au

champ magnétique

et à l’intensité du courant; elle est

indépendante

de

la vitesse de l’anneau.

Supposons qu’on

établisse sur un même circuit deux machines

identiques

fonctionnant l’une comme

générateur,

l’autre comme

récepteur.

La

première

est reliée à un

générateur

de force

quel-

conque

qui

la mettra en lnouvement, la seconde est en relation

avec une machine-outil ou avec un frein

qui

lui

impose

un effort

mécanique

déterminé et un travail constant pour

chaque

tour.

Quand

le

régime permanent

est

établi,

le courant

qui

traverse les

deux machines a une même intensité de part et

d’autre,

et,

puisque

les machines sont

identiques,

le

champ magnétique

a aussi la même

_ valeur

dans toutes les deux. Il en

résulte, d’après

la

quatrième loi,

que les efforts

mécaniques

sont

égaux

sur les deux

machines ;

le

(6)

236

travail, égal

au

produit

de cet effort par la

vitesse,

est

donc,

pour

chaque machine, proportionnel

à sa

vitesse,

et le rendement éco-

nomique

est le

rapport

des vitesses de la machine

réceptrice

et de

la machine

génératrice.

On

peut

se

représenter

le

transport

de la force

mécanique

par

l’électricité comme une véritable transmission par le moyen d’un organe

matériel,

tel

qu’une

courroie reliant les deux machines sup-

posées

munies de

poulies égales ;

l’effort

mécanique

est effective-

ment et

intégralement transmis,

seulement la courroie ainsi sup-

posée glisse

et

permet

à une différence de vitesse de se manifester

entre le

générateur

et le

récepteur;

la vitesse de ce

glissement

est

constante, et la différence de vitesse entre les deux

appareils garde

sa valeur tout le

temps

du

travail;

elle

dépend

de la

charge

de la

seconde machine.

Pour mieux mettre en lumière la

simplicité

de ces diverses

lois,

NI. Marcel

Deprez

termine cette

première partie

de son Mémoire

par une

application numérique :

il choisit la machine

Gramme, type C, expérimentée

à Chatham et

qui

a donné les résultats sui-

van ts :

Il modifie cette machine en

supposant qu’on

donne au fil des

inducteurs et de l’anneau une section

cinquante

fois moindre en

conservant à l’enroulement la même forme et le même

volume,

ce

qui augmente

la résistance des deux

parties

de la machine dans

un

rapport égal

à

~500 ;

enfin il suppose que deux machines ainsi modifiées sont

placées

aux deux extrémités d’un fil

télégraphique

en fer

galvanisé

de

4mm

de section et de 50~~ de

longueur;

le cir-

cuit étant

complété

par la ter~°e, la résistance totale se

décomposera

ainsi

qu’il

suit : ~ ~

(7)

237 -NI. Marcel

Deprez

se propose de déterminer la vitesse de rota- tion de ces deux

machines,

de telle sorte que le travail transmise soit de 10 chevaux.

A cet

effet,

supposons d’abord la machine

réceptrice

immobile.

Pour que le

champ magnétique

ait la même intensité que dans les

expériences

de

Chatham,

il faut

( troisième loi)

que le

produit

du

nombre de tours du fil inducteur par l’intensité du courant reste le

même;

l’intensité doi t donc être réduite à la

510 partie

de sa va-

leur

primitive,

soit à 1 ~"’P,

624,

et la force électromotrice nécessaire pour

produire

cette intensité dans le circuit total est

égale

à

Or le fil de l’anneau

ayant cinquante

fois

plus

de tours que dans la machine de

Chatham,

la force ëlectromotrice est, à vitesse

égale, cinquante

fois

plus considérable ;

elle serai L

donc,

à la vitesse de

1200 tours par

minute,

Comme nous n’avons besoin que de

243j volts,

la vitesse devra être

réduite dans le rapport de 3495

195 et sera de

835~5

par minute. La dé- pense

d’énergie

du courant sera, par

seconde,

Supposons

maintenant que la machine

réceptrice

soit rendue libre de tourner. Le nombre de tours du fil des inducteurs et des induits étant

cinquante

fois

plus grand

que dans la machine de

Chatham,

et le courant

cinquante

fois

moindre,

les efforts déve-

loppés

entre les ind ucteurs et les induites son t restés les mêmes. Si donc on laisse tourner la seconde machine en maintenant con- stante l’intensité du courant, elle

développera 2gkgm

par tour. Si

nous voulons

qu’elle développe

i o

chevaux-vapeur

ou

7JOkgm

par

seconde,

elle devra faire

750

tours par seconde ou I JJ2 tours par

29

minute.

Mais,

pour que l’intensité du courant demeure constante

dans le

circuit,

il faut que la différence des forces

électromotrices,

c’est-à-dire des vitesses des deux

machines,

demeure constante.

Mais nous avons trouvé que la machine

génératrice

fonctionnant

(8)

238

seule devait avoir une vitesse de

835~ 5 ; quand

la machine

récep-

trice est aussi en

fonction,

la machine

génératrice

devra

faire,

par

minute,

Elle absorbera d’ailleurs

i o ,, 9-387,5 01-1

i a

15 ~h 4.

Le rendement

économique

sera

Le travail

dépensé

sous forme de chaleur est de

141 kgm

par se-

conde dans chacune des deux machines et de 12 1 kgm par seconde dans le fil de

ligne.

Ainsi il est

possible

avec deux machines du

type

de Chatham de

transmettre un travail utile de 10 chevaux à 5ok- de distance au moyen d’un fil

télégraphique ordinaire,

la force motrice consom-

mé e é tant d’environ 16 chevaux.

La force électromotrice de la machine

génératrice

devra at-

teindre

6g52

volts. Il sera donc nécessaire que l’isolement soit

particulièrement soigné.

111. Le

problème

de la distribution de

l’énergie électrique

con-

siste à

disposer

un

générateur

d’électricité et un série

d’appareils

consommant de

l’énergie électrique,

de telle sorte que la

produc-

tion d’électricité soit à

chaque

instant convenable pour la marche normale des

appareils ;

le nombre de ceux-ci

peut

varier d’une manière arbitraire

pendant

la durée des

expériences,

et le

généra-

teur doit modifier sa marche en

conséquence,

sans l’intervention d’aucune

espèce

de

régulateur.

L’énergie électrique

a pour

expression EI,

E

désignant

la force

électromotrice du

générateur électrique,

1 l’intensité du courant

qui

le traverse; pour faire varier à volonté le

produit El,

on

peut

s’astreindre à faire varier seulement E ou seulement 1 : il en résul-

tera deux modes de distribution différents.

Dans le

premier,

tous les

récepteurs

seront

placés

dans un même

circuit parcouru par un courant d’intensité fixe

I ;

les

appareils

seront en

série;

dans le

second,

les

appareils

seront

placés

sur des

circuits

diiérents,

aboutissant aux

pôles

de la machine

généra-

(9)

239

trice, lesquels présenteront

une différence de

potentiel

E constante : les

appareils

seront alors en dérivation.

Pour arriver à la solution du

problème

de la distribution dans les deux cas

qui

viennent d’être

indiqués,

lfl. Marcel

Deprez

a

recours à une

représentation graphique

de la marche des machines

dynamo-électriques

pour les diverses vitesses de rotation

qu’on

peut

leur attribuer. Il démontre que dans des limites

pratiques,

et pour une vitesse de rotation constante, la

ligne

construite en

prenant

pour abscisses l’intensité du courant d’une machine

Gramme,

pour ordonnée la force électromotrice

correspondante,

est sensiblement droite. Il

désigne

cette

ligne

sous le nom de carac-

téristique,

et étudie la manière dont elle varie : 10

quand

on

change

la vitesse de

rotation ;

quand

on

emploie

deux circuits inducteurs

distincts,

l’un entretenu par une source

étrangère,

l’autre par le

courant de la

machine;

enfin

quand

le circuit inducteur est en

dérivation sur le circuit induit. Le second cas se

prête

aisément à

la réalisation de la distribution en dérivation : il suffit de

régler

d’une manière convenable et une fois pour toutes la vitesse de ro-

tation de la machine par

rapport

à l’intensité de l’excitation exté- rieure. Le troisième cas fournit d’une manière un peu

plus pénible

la réalisation de la distribution en série. Nous renverrons le lecteur

au Mémoire

original

pour la démonstration des il-iéorèmes sur les-

quels s’appuie

M. Marcel

Deprez.

W. HARKNESS. - Détermination de la parallaxe du Soleil. Approximation avec laquelle on l’obtient par l’emploi de diverses méthodes, p. 358.

L’objet

de ce Mémoire est de comparer les méthodes

qui

ont été

employées

pour la détermination de la

parallaxe

solaire et de mon-

trer que des mesures faites sur des

épreuves photographiques,

telles

que celles obtenues en

18~4

dans les diverses stations américaines pour l’observation du passage de

Vénus,

conduisent à des valeurs

qui peuvent

être classées

parmi

les

plus précises

que l’on con- naisse.

Au commencement du -xviti’

siècle,

l’incertitude de la

parallaxe atteignait 9-’,

maintenant elle est de

o", i 5

environ : c’est à peu

près

l’erreur

provenant

de l’observation d’un contact lors du passage de Vénus sur le

Soleil;

d’autre

part,

l’erreur que

comporte

la mesure

,

(10)

240

d’un seul

négatif photographique

obtenu

pendant

le passage est au-dessous de

0", ~~ ;

la

multiplicité

des

épreuves qu’on peut pré-

parer

pendant

la durée d’un passage, la

possibilité

d’obtenir encore

des

épreuves

dans des conditions où l’observation des contacts est

manquée

par suite de nuages passagers,

compensent largement, d’après

1~I.

Harkness,

l’infériorité relative d’une mesure indivi- duelle.

MELSENS. 2013 Sur le passage des projectiles à travers les milieux résistants, sur l’écoulement des solides et sur la résistance de l’air au mouvement des projec-

tiles, p. 38g.

Il résulte de nombreuses

expériences

de tir faites par M. Melsens

qu’une

balle

sphérique

marchant à

grande

vitesse ne touche

jamais

ijnmédicztemej2t l’obstacle au

point mathématique

de

l’Ùnpact,

soit

qu’elle

traverse des

milieux,

soit

qu’elle s’y

enferme

seulement,

soit

qu’elle

les

brise,

l’observation bien entendu se faisant au moment du choc. Le

projectile

est

précédé

d’une

quantité

d’air

considérable

qu’on peut

recueillir en totalité ou en

partie

et

séparer

ainsi de l’air

qui

suit le

projectile

ou

qui

se trouve sur ses bords.

Au moment où le

projectile

est arrêté par un

obstacle,

l’élasticité du gaz, dont le volume augmente

subitement, agit

pour déformer l’obstacle et

empêcher

son contact direct avec la

partie

antérieure

du

projectile.

1~Z. Melsens décrit la

disposition

des

expériences

de

tir,

et celle

qui

lui sert à recueillir l’air

qui

forme une sorte de proue en avant du

projectile.

Une balle de

plomb

tirée dans un bloc de fonte

percé

d’une o uverture

conique,

terminée elle-même par un

c ylindre

étroit

qui

* s’ouvre dans un réservoir à eau, s’écoule en

partie

à travers cet

orince : on trouve des

p-oitttes

de

plomb

détachées de la masse,

dans l’eau du

réservoir,

tandis

qu’une portion

de la balle reste

fixée dans le cône et forme obturateur. Une

Planche,

fort

curieuse,

accompagne le Mémoire de 31. Melsens et sera consultée avec

profit

par toutes les personnes

qui

s’intéressent à la

Balistique

ex-

périmentale.

(11)

241

BOUQUET DE LA GRi.IE. - Recherches sur la chloruration de l’eau de mer, p. 433.

,

Pendant le voyage

qu’il

a fait à l’île

Campbell,

lors du passage de

Vénus,

31.

Bouquet

de la

Gr~-e

a déterminé la salure et la densité de l’eau de mer en une multitude de

points

distribués sur toute

l’étendue de la

traversée, qui comprend

la

Méditerranée,

le canal

de

Suez,

la mer

Rouge,

l’océan

Indien,

l’océan

Pacifique

et, au

retour, l’océan

Atlan tique.

Dans la

Méditerranée,

mer fermée

l’évaporation

est

forte,

la

salure va

jusqu’à

22gr de chlore par

litre;

elle croît

progressive-

ment de l’ouest à l’est. De

même,

dans la mer

Rouge,

la salure va en diminuant du nord au

sud;

au commencement elle

dépasse

celle de la

Méditerranée,

mais tombe bientôt au-dessous. Partout

on a constaté une diminution

importante

de la salure au

voisinage

des

grands fleuves,

le

Rhône,

le

r~il,

les fleuves de

l’Inde,

etc. Dans

les

grandes

mers ouvertes, comme le

Pacifique

ou

l’Atlantique,

on

trouve que la salure est

plus

forte sous les deux

tropiques

que sous

l’équateur

et

qu’au

delà des

tropiques.

M.

Bouquet

de la

Grye

insiste surtout sur

l’usage

que les données

chlorométriques peuvent

trouver dans la

pratique

de la

navigation :

par

exemple,

en

indiquant

la direction des courants marins. Il re-

cherche ensuite la forme que

prend

la surface des mers par suite des différences de densité

signalées ci-dessus,

et montre

l’usage qu’on peut

faire de mesures

chlorométriques

ou

densimétriques

en l’absence de nivellements. En

particulier,

si l’on calcule la différence de niveau de

l’Atlantique

et de la Méditerranée

d’après

leur

salure,

en

supposant

que

l’équilibre hydrostatique

existe au

niveau du fond du détroit de Gibraltar

(400-),

on trouve un nom-

bre presque

identique

à celui

qui

a été déterminé par des

opéra-

tions directes de nivellement.

C. LAGRJXNGE. - Le phénomène de marée souterraine de Dux en Bohème,

p. 533.

Le 10 février

18jg, cinq grandes

mines de

charbon,

situées à

Dux en

Bohême,

furent envahies par les eaux. M.

Klonne, ingé-

(12)

242

nieur et directeur de

l’exploitation, ayant appris

que le niveau de l’eau ne s’élevait pas

graduellement

et

régulièrement,

mais

qu’il

s’arrêtait et diminuait

parfois pendant quelques

heures pour re-

. monter ensuite avec une nouvelle

force,

soumit ce

phénomène

curieux à une étude

approfondie

et ne tarda pas à reconnaître que les oscillations suivaient un mouvement de flux et de reflux

dépendant,

comme celui de la mer, de l’attraction luni-solaire. Ses observa- tions embrassent un intervalle de

cinq

mois. La marche du

phé-

nomène est nettement

définie, principalement

à

l’époque

des syzy-

gies ;

il y a alors en

vingt-quatre

heures deux maxima et deux minima bien

marqués ;

aux

quadratures, l’amplitude

de l’oscitla~.ion de douze heures est la

plus réduiue,

et celle de

vingt-quatre

heures

est surtout en

évidence,

M. Grablowitz

( ’ )

a soumis au calcul les observations faites à Dux et les a

comparées

aux observations de marées faites

à Fiume,

à la même

époque

de

l’année,

mais à une date

antérieure,

par le

professeur Stahlbergen ( 2 ).

Le Tableau suivant montre la concor-

dance des deux

phénomènes ;

a

désigne l’amplitude

de la

marée,

h l’heure de la

marée,

A et H les moyennes des valeurs de cc et de h :

Les coïncidences révélées par ce Tableau donnent une

grande probabilité

à l’existence d’une

dépendance

directe entre le mou-

vement de marée souterraine et l’attraction luni-solaire. Il reste à

(1) G. GRABLcwiTz, Sul fenomena di marea osservato nelle miniere car bonifere di Dux in Boemia (Bollettino della ,Società adriatica di Scienze ~zaturali in Trieste, VI, ier fascicule; 1880).

( 2 ) STaIiLBERGE~1, Die Ebbe und Fluth in der Rhede von Fiume. Les observations de 1B’1. Stahlbergen s’étendent du 29 novembre 1868 au 27 novembre j87i.

(13)

243 savoir si ce mouvement est dù à l’action du Soleil et de la Lune

sur une vaste nappe d’eau

souterraine,

ou bien à une déformation du sol lui-même

qui

aurait pour résultat

d’augmenter

et de diminuer

périodiquement

la

capacité

du

réservoir,

et par suite de faire monter

et descendre le niveau. C"est cette dernière thèse que 1~I. Gra- blowitz s’attache à démontrer dans la seconde

partie

de son travail.

E. BOUTY.

BULLETIN

BIBLIOGRAPHIQUE.

Annales de Chimie et de Physique.

51 série. - Tome XXVIII. - Mars 1883.

BERTHELOT ET VIEILLE. - L’onde

explosive,

p. 289.

Philosophical

Magazine.

51 série. - Tome XV. - Avril 1883.

LORD RAYLEIGH. - ,Sur les vibrations

forcées,

p. 22g.

E. PRINGSHEIlBL -- Mesure de longueur d’onde dans la région ultra-

violette du spectre solaire, p. 235.

E.

WARBURG.2013.E~e~

de la

foree

coercitive

(Retentiveness)

dans l’ai-

mantation

du fer

et de l’acier, p. Z~f .

R.

MAXWELL,

H. CLOSE. - jSur la

signification

de

la force,

p. 248.

R.-H.-M. BOSANQUET. - ,Sur le

mag-nétisme permanent,

p. 257- W.-F. B~ssET. - ,S’ur Za

prétendue

Zumi~zosité du chan2p magné-

tiq ue,

p. 27°.

R.-H.-M. BOSANQUET. - Machines

dynamo-électriques auto-régula-

trices, p. 275.

5e série. - Tome XV. - Mai 1883.

LEWIS WRIGHT. 2013 Combinaisons

optiques

de réseaux cristallins,

p. 301.

R.-H.-~1. BOSANQUET. 2013 Sur le

77~~~~eM/?~ej9er7?K~/~e~~

p. 309.

SHELFORD BIDWELL. - Méthode pour mesurer les résistances

électriques

cc l’aide d’un courant constant, p. 316.

J. RAND CAPRON. - L’aurore boréale du 17

novefnbre ‘i882,

p. 318.

Références

Documents relatifs

5e série, t. Berthelot et Vieille étudient la propagation de l’onde ex- plosive dans des mélanges détonan ts renfermes dans des tubes de. plomb, de caoutchouc ou de

Elles montrent, en effet, que la loi des variations annuelles de la radiation solaire est sensiblement la même à Kief qu’à Mont- pellier ; que la transparence

La boule ne possédait jamais que l’électricité de nom contraire à celle du liquide et l’on n’a pu observer un transport sensible d’électricitéW. 4° Enfin

2013 Détermination du rapport entre les deux chaleur, spécifiques pour les vapeurs surchauffées de l’eau et du phosphore, p.. La théorie des gaz donne d’ailleiirs la

ployer un solénoïde fermé dans lequel circule un courant pri- maire, et à disposer un galvanoscope dans lequel on lance à.. volonté une dérivation du courant

WALTHÈRE SPRING. - Recherches sur la propriété que possèdent les corps de se souder sous l’action de la pression; Annales de Chimie et de Physique, 5e série, 1... XXII,

mi ère émise dans ces conditions, on observe souvent un faible spectre continu avec une intensité plus ou moins grande dans cer-.. taines

En raison de la grande dispersion qu’ils présentent dans la partie infra-rouge, ces spectres sont très favorables pour l’observation des raies dans le voisinage de