• Aucun résultat trouvé

Il nuovo cimento. 3e série. — Tome XI; 1882

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Il nuovo cimento. 3e série. — Tome XI; 1882"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238162

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238162

Submitted on 1 Jan 1883

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Il nuovo cimento. 3e série. - Tome XI; 1882

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. Il nuovo cimento. 3e série. - Tome XI; 1882. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.518-529.

�10.1051/jphystap:018830020051801�. �jpa-00238162�

(2)

518

de la

position

des

points

de

jonction

des deux

portions

du con-

ducteur,

et a son

siège

dans la

portion qui

est

indépendante

de

l’aiiiiant. CH. GOMIEN.

IL NUOVO CIMENTO.

3e série. 2014 Tome XI; 1882.

MANFREDO BELLATI et R. HOlBIANESE. - Sur la rapidité avec laquelle la lumière modifie la résistance électrique du sélénium, p. 5-Ii .

Un

récepteur photophonique

de

Breguet reçoit

la lumière d’une

lampe

à

pétrole, dépouillée

de ses rayons obscurs par son passage à travers une cuve d’alun. Le

récepteur

et un rhéostat de MM. Siemens et Halske sont

installés,

y dans le circuit d’une

pile

de i o éléments

Bunsen,

sur les deux branches d’un

galvanomètre

différentiel dont on amène

l’aiguille

au

zéro,

à

chaque expérience.

à l’aide du rhéostat. Entre la source lumineuse et le

récepteur,

con-

venablement

protégé,

tourne un

disque

opaque

percé

de trous sui-

vant un certain nombre de secteurs. En modifiant la vitesse de rotation du

disque

dans le

rapport

de i à

4,

les auteurs n’ont pu

constater aucune variation

appréciable

de la résistance rnoyenne du

récepteur :

or celle-ci varierait certainement si l’action de la lumière sur le sélénium n’était pas instantanée.

GUGLIELMO DE LUCCHI. 2013 Détermination du rapport entre les deux chaleur, spécifiques pour les vapeurs surchauffées de l’eau et du phosphore, p. 11-28.

I.~

Pour un gaz dont la molécule ne

comprend qu’un

seul atome,

de dimensions infiniment

petites, l’énergie cinétique K,

résultant

du mouvement de translation des

molécules,

doit être

égale

à l’é-

nergie

totale H. La théorie

des

gaz donne d’ailleiirs la relation

connue

dans

laquelle

A

représente

le

rapport

des chaleurs

spécifiques

du

gaz sous

pression

constante et sous volume constant.

Quand

on

>

fait,

dans la formule

( ),

H =

K,

on obtient,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020051801

(3)

519 Telle est donc la valeur

théorique

du

rapport

des deux chaleurs

spécifiques

pour un gaz

parfait

dont la molécule ne

comprendrait qu’un

seul atome.

D’après

les théories

chimiques actuelles,

la molé-

cule des gaz

parfaits simples O, H,

etc., est considérée comme formée de deux atomes, et il en est de même pour

l’oxyde

de

carbone,

le

bioxyde d’azote,

l’acide

chlorhydrique.

Mais la vapeur de mercure

est

regardée

comme un gaz

monoatomique.

1~I11~T. Kundt et War-

burg ( 1 ~,

par des

expériences

fondées sur la mesure de la vitesse,

du son

(méthode

de

Kundt),

ont déterminé le

rapport

des valeurs

k,

et

l~2

de ~.~ pour la vapeur surchauffée de mercure et pour 1 air

et ont trouvé

En

adoptant

pour

1~.,

la valeur

1,405

donnée par 31.

Rôntgen,

on a donc

1

con formémen t à la théorie.

Pour les gaz dont la molécule

comprend plusieurs

atomes, la

force vive totale H se compose de la force vive du mouvement de translation K et de la force vive des mouvements vibratoires dont la molécule

composée

est le

siégea

le

rapport H

I1 est

plus petit

que

l’unité,

et par

conséquent

l~ est

plus petit

que

1,666.

Plusieurs

formules ont été

proposées

pour relier

théoriquement

la valeur de k au nombre des atomes dont est formée la molécule.

Diaprés

Maxwell

(2),

on a

n est le nombre des atomes, E une

quantité positive dépendant

des actions

réciproques

des molécules et

qui

est nulle pour tous les gaz

parfaits.

La formule

(2)

de Maxwell fournit donc une limite

supérieure

de la valeur de

I~,

que l’on calcule en faisant E - o.

M. Boluzmann

( 3 ~

a donné une autre formule

( 1 ) Pogg. Ann., t. CLVII, p. 353.

( g ) Journ. Chem. Soc., t. XIII, p. 5oi.

( 2 ) Berichte Wiener Ah-ad., t. LXXTB-, 18-;6.

(4)

520

dans

laquelle

est une constante

égale

à 3 pour un gaz monoato-

mique,

à 5 pour un gaz

diatomique,

à 5 ou à 6 pour un gaz triato-

mique,

suivant la

disposition

des atomes dans la molécule.,

Enfin,

1~T. Otto

Pilling (’ ~, grâce

à des

hypothèses particulières,

trouve deux limites de

l~,

l’une

supérieure,

l’autre

inférieure,

pour les divers nombres d’atomes dont

peut

être

composée

la molécule.

En

résumé,

voici les valeurs ou les limites de ~.~

proposées

par les divers auteurs : -.

Si l’on compare les valeurs

expérimentales

de k avec celles

qui

sont

prévues

dans ce

Tableau,

on reconnaît tout d’abord que la formule de Maxwell n’est pas

applicable

aux gaz

parfaits

diato-

miques simples

ou

composés,

pour

lesquels l’expérience

donne

des nombres

compris

entre

1, 35

et

i ,40 ;

au

contraire,

elle con-

vient au chlore

~lf

=

1,323~,

à l’iode

(k - 1,300)

et au brome

(k

=

1, ~ g ).

Les valeurs de k pour ces derniers gaz descendent au- dessous de la valeur minima

prévue

par

Pilling.

Pour les gaz tria-

tomiques,

l’acide

carbonique,

le

protoxyde d’azote,

l’acide sulfu- reux, les valeurs de

I~, comprises

entre les limites de

Pilling,

sont t

en désaccord absolu avec les formules de Maxwell et de Boltzmann . Pour les carbures

d’hydrogène plus

ou moins

complexes,

aucune

formule ne convient. Il semble donc en somme

qu’il

y ait lieu de les

rejeter

toutes, et de se borner pour le moment à

multiplier

les

mesures, en les étendant au

plus grand

nombre

possible

de gaz

et de vapeurs surchauffées.

II. La méthode

employée

par NI. de Lucchi est, en

principe,

(’ ) ~I~.~m~, Théorie des gaz, p. 9Í; Breslau, 1877.

(5)

521

celle de Clénlent et Desormes. Le ballon contenant le gaz ou la vapeur sur

laquelle

on

opère

est maintenu à

température

con-

stante par une double enceinte renfermant de

l’eau,

une solution

saline ou de

l’huile,

suivant la

température

à atteindre. Les varia- tions de

pression

du gaz, dans les diverses

phases

de

l’expérience,

se mesurent à l’aide d’une membrane

qui

ferme une tubulure du ballon et sur

laquelle appuie

un

disque métallique

en communica-

tion avec un

système amplificateur.

Les

déplacements

mesurés

sont

proportionnels

aux variations de

pression

à l’intérieur du ballon.

Des

expériences

faites avec l’acide

carbonique,

aux environs de

a5°,

ne

paraissent

avoir eu d’autre

objet

que de vérifier l’exactitude de la méthode. Les valeurs de

l~,

dans une même série

d’expé- riences,

concordent mal entre elles

(/r==iy25

à

i ,35 ~ ;

mais la

moyenne

générale,

r , 29~ , s’écarte peu des valeurs 1,201 1 et

I ,305

données par Cazin et par M.

R~ntgen.

Les mesures relatives à l’eau et au

phosphore

ne

présentent

pas

plus d’irrégularité

que les

précédentes :

elles ont donné en moyenne

~~ _-_. 1,277 pour la vapeur d’eau

(molécule triatolnique)

à la tem-

pérature

de

104°,

~~ -

1,175

pour la vape ur de

phosphore (molé-

cule

tétratomique)

à la

température

de 300°. Ces nombres sont

entre les lilnites

prévues

par

Pilling.

Toutefois les difficultés de

l’expérience paraissent trop grandes

et la

précision

d’une mesure

individuelle est

beaucoup trop

incertaine pour

qu’on puisse

fixer

d’une manière définitive les valeurs

numériques

à

adopter.

A. NACCARI. - Sur l’échauffement des électrodes produit par l’étincelle de la bobine d’induction, p. 28-12.

Les électrodes sont des

sphères

creuses de cuivre ou de zinc

de

o~, 05

de

diamètre;

elles sont

remplies

de

pétrole

dans

lequel plonge

le réservoir d’un thermomètre

assujetti lui-même,

par un

bouchon,

dans une tubulure verticale de l’électrode. Un fil isolé

pénètre

aussi par la tubulure : il est

aplati

à son extrémité inté- rieure et sert

d’agitateur.

La

décharge

de la bobine arrive à l’exci-

tateur par l’intermédiaire d’un rhéomètre. On fait varier d’une

expérience

à l’autre la distance des

boules,

leur nature ou l’inten-

sité du courant.

(6)

522

L’auteur résume ainsi les résultats

qu’il

a obtenue

10 Dans tous les cas, l’électrode

négative

s’échauffe

plus

forte-

ment que la

positive ;

2~

Quand

on maintient constante la distance des

électrodes,

l’échauffement de

chaque

électrode dans l’unité de

temps

est pro-

portionnel

à la

quantité

d’électricité

qui

passe;

3° La nature des électrodes n’influe pas sensiblement sur le

phénomène thermique;

Pour une même

quantité

d’électricité et

quand

on fait croître

la distance des

électrodes,

les échaufl’ements semblent

croître jus- qu’à

un maximum et décroître

ensuite ;

mais le

rapport

de l’échauf- fement de l’électrode

négative

à celui de l’électrode

positive

diminue

et se

rapproche

de Puni

té ;

5° Les

quantités

de chaleur

produites

ainsi sur les électrodes

sont relativement considérables.

E. BELTRAMI. - Sur la théorie de l’échelle diatonique, p. ’Í 1-49- On sait

qu’on peut

former la gamme à l’aide de l’accord

parl’ait

sur la

tonique,

la dominante et la sous-dominante. 1~T. Beltrami

, démontre que les

rapports

r eu s de la dominante et de la sous-

dominante à la

tonique,

tels

qu’ils

sont fournis par

l’expérience,

sont les nombres rationnels les

plus simples qui

satisfassent aux

inégalités

Si l’on

joint

à ces

inégalités

la suivante :

on

exprime

que le nombre des vibrations croît

toujours

d’une note

de la gamme, constituée comme il vient d’être

dit,

à la note sufi-

vante. Il est aisé de s’en assurer.

_

VILLARI et RIGHI. - Sur la charge des cohibents, p. $2-§fi.

E. VILLARI. - Sur la charge des cohibents; sur la théorie de l’électrophore

et son analogie avec les condensateurs, p. 5o-73.

Pour étudier la

charge

de l’une des faces d’un

isolant,

il est

nécessaire d’ann uler ou de dissin1uler la

charge

de la face

opposée,

(7)

523

par

exemple

en

appliquant

cette dernière sur un

disque métallique

en commmnication avec le sol. En

prenant

ces

précautions,

on

trouve,

d’après

M. ViUari:

Que quand

on bat

long oement

une

plaque

d’ébonite avec

une peau de

chat,

elle se

charge négativement

sur la face

battue, positivement

sur la face non

battue;

Que

si, au

contraire,

on

opère rapidement

avec de l’él3onite bien sèche et isolée dans

l’air,

celle-ci ne montre d’abord

qu’une charge négative

sur la face

battue; plus

tard l’électricité

positive apparaît

sur la face

opposée ;

3° La

charge négative

est due au

frottement;

la

positive

s’accu-

mule sur l’au tre face par des actions secondaires et est

empruntée

à l’air ou aux corps avec

lesquels

l’ébonite est en contact;

En

général,

la

charge négative

est

prépondérante,

d’où ré-

sultent les incerti tudes on les erreurs d’un

grand

nombre de

phy-

siciens

qui

ont étudié

l’électrophore.

E. BELTRA,~11. - Sur le potentiel magnétique, p- 37-119-

Sir W. Thomson a défini ce

qu’il

convient

d’appeler

aile ma-

gnétique

et centre

magnétique

d’un aimant. Tout en reconnais-

sant que les définitions données par Thomson et

reproduites

par Nlaxwell sont

légitimes,

1~T. Beltrami définit un nouveau

point qui

mérite aussi le nom de centre

mab-r2étz~Izce

et

qui

conserve une

signification précise

en dehors de la loi d’attraction newtonienne.

Considérons deux

systèmes éloignés

l’un de l’autre dont les masses

élémentaires sont

désignées

par in et z~2~. M. Beltrami

prend

le po- tentiel

et suppose que la fonction

y(7")

et ses dérivées sont finies et con-

tinues,

pour les distances

auxquelles

on a

affaire,

et que

:~’(r~, ,"(1),

... sont

respectivement

de l’ordre de

grandeur de~"-?

r

o(r)

...

On

peut

choisir trois axes

rectangulaires

tels que, dans le pre- mier

système magnétique,

(8)

524

a, h,

c sont les coordonnées par rapport à ces axes du

point

est

concentrée la masse élémentaire 71le

L’axe des c ainsi déterminé est l’axe

i2zct-tzétiqtie

du s s- tème et cette définition de M. Beltrami coïncide avec celle de Thomson.

L’origine

des coordonnées est le centre

m2agv2étz~ue

de M. Bel-

transi. Celui-ci est en

général

distinct du centre

magnétique

de

Thomson. En

désignant

par C le moment

principal

d’inertie du

système

par

rapport

à l’axe

magnétique

et en posan t

le centre

magnétique

de Thomson a, par

rapport

au

système

d’axes

de M.

l~eltrami,

les coordonnées

Les deux centres ne coïncident donc que dans le cas

particulier

oû le moment

principal

d’inertie C est nul.

A. PAGINOTTI. - Sur les phénomènes de la vaporisation et sur la permanence de l’eau et d’autres liquides, p. 120-123.

M. Pacinotti a construit un baromètre dans

lequel

de l’eau bien

privée

d’air se maintint à l’état

liquide

sous une

pression néga-

tive : le mercure s’élève à

go3--

au-dessus de la cuvette, tandis que le baromètre de Fortin accuse une

pression

de

760mm

seule-

ment. L’auteur

signale

encore diverses

expériences

de cours

qui

établissent la nécessité d’une surface libre pour que

l’évaporation puisse

se

produire.

G. GIULIANI. - Sur deux problèmes d’induction magnétique, p. 139-I19.

L’auteur calcule la fonction

potentielle

V relative à un corps ma-

gnétique

dénué de force coercitive et soumis à des forces

magné- tiques

dont le

potentiel

est U. Il se

place

dans

l’hypothèse

d’un

coefficient d’aimantation constant et il attribue au corps : 1 ° la forme d’ un tore ; -. celle d’ un

ellipsoïde

à trois axes

inégaux.

Pour traiter le

premier

de ces deux

problèmes,

M. Giulani fait

(9)

525

usage de coordonnées

bipolaires;

pour le

second,

de coordonnées

elliptiques.

~~1T0 VOLTERRA. - Sur une loi de réciprocité relative à la distribution des

températures et, des courants galvaniques constants dans un corps quelconque,

p. 188-T92.

En se fondant sur le théorème de

Green, généralisé

par 11~I1fI. Thomson et

Tait,

1~2. Volterra démontre :

i"

Que si,

dans un corps

quelconque

dont la conductibilité ca-

Ioruique

varie d’une manière continue d’un

point

à un autre, on

considère,

en deux

points

A et

B,

deux sources de chaleur telles que la

quantités

de chaleur

qui

entre par l’une soit

égale

à celle

qui

sort par

l’autre,

et si la différence de

température

entre deux

points

C et D du corps est

égale à t, quand

on

placera

les deux

sources en C et

D,

la différence de

température

de A et B sera

encore

égale

à t;

Que si,

dans un conducteur à deux on à trois

dimension,

dont la conductibilité

électrique

varie continûment d’un

point

à

un autre, on fait passer un courant d intensité 1 d’un

point

A à un

point B,

et

qu’entre

deux

points

C et D il y ait une différence de

potentiel V,

on obtiendra la même différence de

potentiel

entre A

et

B, quand

on fera passer de C en D un courant d’intensité I. Si les

points

C et D

appartiennent

à une

ligne

ou à une surface de

niveau

quand

le courant va de A en

B,

A et B seront sur une

ligne

ou sur une surface de

niveau, quand

le courant va de C

en D.

A. BARTOLI. - Sur le courant résiduel fourni par de faibles électromotenrs et sur la constitution des électrolytes, p. 193-2 1 ~.

Il

s’agit

du faible courant constant

qui

traverse un voltamètre

à eau acidulée et à lames d’or ou de

platine, quand

la force élec- tromotrice de la

pile

est inférieure à celle

qui, d’après

les données

calorimétriques,

est nécessaire pour

produire

la

décomposition

com~lète.

Dès

1879,

l’auteur a annoncé que ce courant est d’au-

tant

plus

faible que la force électromotrice de la

pile

et que la surface des électrodes sont

plus petites,

mais

qu’il

augmente

rapi-

dement avec la

température.

Pour un même

voltamètre,

le cou-

(10)

526

rant résiduel décroît d’autant

plus

vite avec le

temps

que la résis-

tance totale du circuit est

plus

faible.

Aujom°d’hui,

M. Bartoli énonce les

propositions

suivantes

qu’il

a vérifiées par de nouvelles

expériences.

L’intensité du courant

résiduel est. sensiblement

indépendante

de la résistance

métallique interpolaire;

elle est

proportionnelle

à la surface des

électrodes,

et

paraît

varier comme la

quatrième puissance

de la force électro- motrice de la

pile.

M. Bartoli cherche

quelle hypothèse

il faut faire sur la nature

des

électrolytes

pour rendre

compte

de l’existence du courant ré-

siduel ;

il

paraît

s’arrêter à la

suivante,

que l’on trouvera sans doute bien hardie :

Un

liquide éleetool~y~tlc.~ue

dont la ~~ZOléezcle

exige théorique-

n2ej2t zcj2e

quantité

de

chaleur Q

pour se

déco7nposet-

continent

un certain nOlnbre de moléczcles clont la

décon2~osztzoj2 j2’exz~~e qu’une quantité

de chaleur

moindre,

variable pour les

diverses

Ino/écules (le

Q

~c ~c.e°o.

Rappelons

que M. Berthelot

explique

la

possibilité

de la décoiu-

position

par les actions secondaires des

produits

de

l’électrolyse

sur la matière des électrodes de

platine (’ ).

A. BARTOLI et G. PAPASOGLI. --- Sur l’électrolSTse des composés binaire

et de divers autres composés acides et salins entre des électrodes de charbon,

p. ~ r~-23g.. _

Voici les

principaux

résultats de ces recherches

(’’) :

l

il En

général,

dans tous les

liquides

dont

l’électrolyse

ne dé-

gage pas de

l’oxygène

à

l’anode,

le charbon de bois ou de cornue et le

graphite employés

comme électrode

positive

ne se

désagrè-

gent

pas et

n’éprouvent

pas de

perte

de

poids

sensible. Dans le

cas

contraire,

ils se

désagrègent;

il se forme de l’acide carbo-

nique

et de

l’oxyde

de carbone

(dont

les

proportions dépendent

de l’intensité du courant et de la surface du charbon

positif)

et

d’autres

produits qui

diffèrent suivant la nature du charbon.

(1) Yoir Journal cle Physique, 2e série, t. T, p. 31j 1.

(~) 76z’~ 2e série, t. 1, p. ~; ~.

(11)

527

° Le

graphite employé

comme électrode

positive

ne

produit

t

pas de coloration dans ces derniers

liquides,

tandis que les charbons de bois ou de cornue,

purifiés

par l’action du chlore à haute

tempé-

rature,

produisent

une coloration noire très intense dans

l’eau,

les solutions

alcalines,

et certains acides ou sels.

3" Dans

l’électrolyse

des solutions acides ou des sels neutres

qui dégagent de l’oxygène

au

pôle positif,

le charbon de cornue ou de bois fournit

(outre

l’acide

carbonique

et

l’oxyde

de

carbone)

une

substance noire

désignée

par les auteurs sous le nom de lnello-

g-éne,

dont la

composition correspond

à la formule CI 1 H~ 0 1 ou à

un de ses

multiples,

et

en plus

des traces d’acide

benzocarbonique ;

dans les solutions d’acide

phosphorique, fluorhydrique,

d’anti-

moniate de

potasse,

on obtient une substance

analogue

au niello-

gène,

mais contenant

respectivement

du

phosphore,

du fluor ou de

l’antimoine.

Au

contraire,

le

graphite

donne de l’acide

graphitique

C ’ ’ 1[’10:>

ou un

composé analogue

contenant du

phosphore,

du fluor ou de

l’antimoine.

41

Le charbon de

bois,

de cornue ou le

graphite employés

comme électrode

positive

avec les

électrolytes

alcalins donnent des acides

mellique C’ 2 H~ O’ ~, pyromellique Ctollü08, hydromel-

lique

C12Ht2012 et

h~ dropyromellique C10H1008,

ou tout au

moins un isomère de ce dernier acide.

R. FELICI. - Note sur une expériences d’Ampère, p. ’}f3-2l0.

Pour déterminer la valeur de

l’exposant

j2,

qui

entre dans l’ex-

pression

de l’action

électrodynamique élémentaire, Ampère (’ )

avait recours à

l’expérience

suivante : trois anneaux circulaires de rayons p,

pB o"

ont leurs centres

0, 0’,

0’ sur une même

droite,

sont situés dans le même

plan

et

disposés

de telle sorte que la re-

lation

soit satisfaite. Les anneaux extrêmes sont

fixes,

l’anneau mo~ en

(1) Illénioit-es de l’_-~caclémie des Sciences, t. N-1, p. ~g;-~g8; J823.

(12)

528

est rendu mobile autour d’un axe vertical situé sur le

prolonge-

ment de l’un de ses diamètres. Tous trois sont traversés par un même courant, et l’on constate

qu’il

y a

équilibre

dans cette si-

tuation et que, si l’on

dérange

l’anneau

inobile,

il revient de lui- même à sa

position primitive.

A cette

expérience,

difficile à réaliser et

qui

entraîne un calcul

assez

pénible,

Lamé en a substitué une autre

qui

est habituelle-

ment décrite dans les Traités de

Physique.

lB1. Felici propose de

disposer

les courants circulaires

d’Ampère

verticalement avec leurs

centres sur une même droite horizontale. Laissant indéterminés les deux coefficients

numériques

Iz et jz de la formule

d’Ampère

et

considérant que certains termes

in tégrés

de o à arc deviennent nuls dans le cas

actuei,

il obtien t la formule

dans

laquelle

Z’ est la force

répulsive

entre deux courants circu-

laires

parallèles,

de rayons p

et f’,

normaux à la

ligne qui joint

leurs centres et situés eux-mêmes à la distance â’. On a, en outre,

Pour un autre courant circulaire de rayon

p",

à la distance

Z",

on aura de même

--

Pour que

Z’ =

Z",

il faut que les d eu~ relations

soient satisfaites. Mais

inexpérience

démontre que

1

substi tuant les valeurs de z’ et de

pli qui

s’en déduisent dans les

relations

précédentes,

on obtient

(13)

529 leu, par

suite,

L’expérience

peut être réalisée dans les cours à l’aide d’un ap-

pareil

que ~1. Felici a fait

disposer

et dont le dessin

ci-joint,

rem-

placera

l a

description

détaillée. Le conducteur mobile B

reçoit

le

couran t des bornes

~1,

par l’intermédiaire des augets P et

Q

dans

lesquels plongent

deux

pointes

en communication avec les deux bouts du conducteur. Une

suspension

bifilaire

supporte

le con- ducteur annulaire

B,

le cadre

XY,

le

contrepoids

S et le miroir go.

Le

réglage

de

l’appareil peut

se faire avec

exactitude,

et la con-

dition de

l’équilibre

est

susceptible

de vérification

préçise,

à la

condition

d’emplo~Ter

la méthode connue de

Poggendorfl’

pour déterminer la

position

du

système

mobile. E. BOUTY.

Références

Documents relatifs

Sur la mesure du volume spécifique des vapeurs saturées et la détermination de l’équivalent mécanique de la chaleur... SUR LA MESURE DU VOLUME SPÉCIFIQUE DES VAPEURS SATURÉES

flacons bouchés à l’émeri et abouchés dans l’eau, le gaz disparaît plus vite que dans des éprouvettes silnplement renversées sur la.. cuve à

Dans l’arc vertical un déplacement à gauche du plateau antérieur produit un courant, tant que le déplacement reste inférieur à i 8o de- grés ; le courant est

l’axe d’un cylindre métallique, on détermine par là des courants horizontaux d’induction dans le cylindre; l’é ther libre et l’éther condensé qui entourent

Cette mesure est acceptable à la condition que la force électromo- trice de polarisation n’ait varié, pendant l’expérience, ni par suite de la dépolarisation

L’auteur pense qu’on ne peut attribuer les courants qu’il a étudiés, ni à des actions chimiques ni à des modifications dans la cohésion ou l’adhérence du

Plateau, attribuait l’effet observée d’abord à des déformations dans les ménisques à l’avant et à l’arrière de l’aiguille, et surtout à cette circonstance

La coinpres- sion est produite par l’arrivée d’une masse de mercure venant d’un réservoir B qu’on peut fixer à diverses hauteurs (on peut se servir pour cela