HAL Id: jpa-00238162
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Submitted on 1 Jan 1883
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Il nuovo cimento. 3e série. - Tome XI; 1882
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. Il nuovo cimento. 3e série. - Tome XI; 1882. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.518-529.
�10.1051/jphystap:018830020051801�. �jpa-00238162�
518
de la
position
despoints
dejonction
des deuxportions
du con-ducteur,
et a sonsiège
dans laportion qui
estindépendante
del’aiiiiant. CH. GOMIEN.
IL NUOVO CIMENTO.
3e série. 2014 Tome XI; 1882.
MANFREDO BELLATI et R. HOlBIANESE. - Sur la rapidité avec laquelle la lumière modifie la résistance électrique du sélénium, p. 5-Ii .
Un
récepteur photophonique
deBreguet reçoit
la lumière d’unelampe
àpétrole, dépouillée
de ses rayons obscurs par son passage à travers une cuve d’alun. Lerécepteur
et un rhéostat de MM. Siemens et Halske sontinstallés,
y dans le circuit d’unepile
de i o éléments
Bunsen,
sur les deux branches d’ungalvanomètre
différentiel dont on amène
l’aiguille
auzéro,
àchaque expérience.
à l’aide du rhéostat. Entre la source lumineuse et le
récepteur,
con-venablement
protégé,
tourne undisque
opaquepercé
de trous sui-vant un certain nombre de secteurs. En modifiant la vitesse de rotation du
disque
dans lerapport
de i à4,
les auteurs n’ont puconstater aucune variation
appréciable
de la résistance rnoyenne durécepteur :
or celle-ci varierait certainement si l’action de la lumière sur le sélénium n’était pas instantanée.GUGLIELMO DE LUCCHI. 2013 Détermination du rapport entre les deux chaleur, spécifiques pour les vapeurs surchauffées de l’eau et du phosphore, p. 11-28.
I.~
Pour un gaz dont la molécule necomprend qu’un
seul atome,de dimensions infiniment
petites, l’énergie cinétique K,
résultantdu mouvement de translation des
molécules,
doit êtreégale
à l’é-nergie
totale H. La théoriedes
gaz donne d’ailleiirs la relationconnue
dans
laquelle
Areprésente
lerapport
des chaleursspécifiques
dugaz sous
pression
constante et sous volume constant.Quand
on>
fait,
dans la formule( ),
H =K,
on obtient,Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020051801
519 Telle est donc la valeur
théorique
durapport
des deux chaleursspécifiques
pour un gazparfait
dont la molécule necomprendrait qu’un
seul atome.D’après
les théorieschimiques actuelles,
la molé-cule des gaz
parfaits simples O, H,
etc., est considérée comme formée de deux atomes, et il en est de même pourl’oxyde
decarbone,
lebioxyde d’azote,
l’acidechlorhydrique.
Mais la vapeur de mercureest
regardée
comme un gazmonoatomique.
1~I11~T. Kundt et War-burg ( 1 ~,
par desexpériences
fondées sur la mesure de la vitesse,du son
(méthode
deKundt),
ont déterminé lerapport
des valeursk,
etl~2
de ~.~ pour la vapeur surchauffée de mercure et pour 1 airet ont trouvé
En
adoptant
pour1~.,
la valeur1,405
donnée par 31.Rôntgen,
on a donc
1
con formémen t à la théorie.
Pour les gaz dont la molécule
comprend plusieurs
atomes, laforce vive totale H se compose de la force vive du mouvement de translation K et de la force vive des mouvements vibratoires dont la molécule
composée
est lesiégea
lerapport H
I1 estplus petit
quel’unité,
et parconséquent
l~ estplus petit
que1,666.
Plusieursformules ont été
proposées
pour relierthéoriquement
la valeur de k au nombre des atomes dont est formée la molécule.Diaprés
Maxwell
(2),
on an est le nombre des atomes, E une
quantité positive dépendant
des actions
réciproques
des molécules etqui
est nulle pour tous les gazparfaits.
La formule(2)
de Maxwell fournit donc une limitesupérieure
de la valeur deI~,
que l’on calcule en faisant E - o.M. Boluzmann
( 3 ~
a donné une autre formule( 1 ) Pogg. Ann., t. CLVII, p. 353.
( g ) Journ. Chem. Soc., t. XIII, p. 5oi.
( 2 ) Berichte Wiener Ah-ad., t. LXXTB-, 18-;6.
520
dans
laquelle
est une constanteégale
à 3 pour un gaz monoato-mique,
à 5 pour un gazdiatomique,
à 5 ou à 6 pour un gaz triato-mique,
suivant ladisposition
des atomes dans la molécule.,Enfin,
1~T. OttoPilling (’ ~, grâce
à deshypothèses particulières,
trouve deux limites de
l~,
l’unesupérieure,
l’autreinférieure,
pour les divers nombres d’atomes dontpeut
êtrecomposée
la molécule.En
résumé,
voici les valeurs ou les limites de ~.~proposées
par les divers auteurs : -.Si l’on compare les valeurs
expérimentales
de k avec cellesqui
sont
prévues
dans ceTableau,
on reconnaît tout d’abord que la formule de Maxwell n’est pasapplicable
aux gazparfaits
diato-miques simples
oucomposés,
pourlesquels l’expérience
donnedes nombres
compris
entre1, 35
eti ,40 ;
aucontraire,
elle con-vient au chlore
~lf
=1,323~,
à l’iode(k - 1,300)
et au brome(k
=1, ~ g ).
Les valeurs de k pour ces derniers gaz descendent au- dessous de la valeur minimaprévue
parPilling.
Pour les gaz tria-tomiques,
l’acidecarbonique,
leprotoxyde d’azote,
l’acide sulfu- reux, les valeurs deI~, comprises
entre les limites dePilling,
sont ten désaccord absolu avec les formules de Maxwell et de Boltzmann . Pour les carbures
d’hydrogène plus
ou moinscomplexes,
aucuneformule ne convient. Il semble donc en somme
qu’il
y ait lieu de lesrejeter
toutes, et de se borner pour le moment àmultiplier
lesmesures, en les étendant au
plus grand
nombrepossible
de gazet de vapeurs surchauffées.
II. La méthode
employée
par NI. de Lucchi est, enprincipe,
(’ ) ~I~.~m~, Théorie des gaz, p. 9Í; Breslau, 1877.
521
celle de Clénlent et Desormes. Le ballon contenant le gaz ou la vapeur sur
laquelle
onopère
est maintenu àtempérature
con-stante par une double enceinte renfermant de
l’eau,
une solutionsaline ou de
l’huile,
suivant latempérature
à atteindre. Les varia- tions depression
du gaz, dans les diversesphases
del’expérience,
se mesurent à l’aide d’une membrane
qui
ferme une tubulure du ballon et surlaquelle appuie
undisque métallique
en communica-tion avec un
système amplificateur.
Lesdéplacements
mesuréssont
proportionnels
aux variations depression
à l’intérieur du ballon.Des
expériences
faites avec l’acidecarbonique,
aux environs dea5°,
neparaissent
avoir eu d’autreobjet
que de vérifier l’exactitude de la méthode. Les valeurs del~,
dans une même séried’expé- riences,
concordent mal entre elles(/r==iy25
ài ,35 ~ ;
mais lamoyenne
générale,
r , 29~ , s’écarte peu des valeurs 1,201 1 etI ,305
données par Cazin et par M.
R~ntgen.
Les mesures relatives à l’eau et au
phosphore
neprésentent
pasplus d’irrégularité
que lesprécédentes :
elles ont donné en moyenne~~ _-_. 1,277 pour la vapeur d’eau
(molécule triatolnique)
à la tem-pérature
de104°,
~~ -1,175
pour la vape ur dephosphore (molé-
cule
tétratomique)
à latempérature
de 300°. Ces nombres sontentre les lilnites
prévues
parPilling.
Toutefois les difficultés del’expérience paraissent trop grandes
et laprécision
d’une mesureindividuelle est
beaucoup trop
incertaine pourqu’on puisse
fixerd’une manière définitive les valeurs
numériques
àadopter.
A. NACCARI. - Sur l’échauffement des électrodes produit par l’étincelle de la bobine d’induction, p. 28-12.
Les électrodes sont des
sphères
creuses de cuivre ou de zincde
o~, 05
dediamètre;
elles sontremplies
depétrole
danslequel plonge
le réservoir d’un thermomètreassujetti lui-même,
par unbouchon,
dans une tubulure verticale de l’électrode. Un fil isolépénètre
aussi par la tubulure : il estaplati
à son extrémité inté- rieure et sertd’agitateur.
Ladécharge
de la bobine arrive à l’exci-tateur par l’intermédiaire d’un rhéomètre. On fait varier d’une
expérience
à l’autre la distance desboules,
leur nature ou l’inten-sité du courant.
522
L’auteur résume ainsi les résultats
qu’il
a obtenue10 Dans tous les cas, l’électrode
négative
s’échauffeplus
forte-ment que la
positive ;
2~
Quand
on maintient constante la distance desélectrodes,
l’échauffement de
chaque
électrode dans l’unité detemps
est pro-portionnel
à laquantité
d’électricitéqui
passe;3° La nature des électrodes n’influe pas sensiblement sur le
phénomène thermique;
4°
Pour une mêmequantité
d’électricité etquand
on fait croîtrela distance des
électrodes,
les échaufl’ements semblentcroître jus- qu’à
un maximum et décroîtreensuite ;
mais lerapport
de l’échauf- fement de l’électrodenégative
à celui de l’électrodepositive
diminueet se
rapproche
de Punité ;
5° Les
quantités
de chaleurproduites
ainsi sur les électrodessont relativement considérables.
E. BELTRAMI. - Sur la théorie de l’échelle diatonique, p. ’Í 1-49- On sait
qu’on peut
former la gamme à l’aide de l’accordparl’ait
sur la
tonique,
la dominante et la sous-dominante. 1~T. Beltrami, démontre que les
rapports
r eu s de la dominante et de la sous-dominante à la
tonique,
telsqu’ils
sont fournis parl’expérience,
sont les nombres rationnels les
plus simples qui
satisfassent auxinégalités
Si l’on
joint
à cesinégalités
la suivante :on
exprime
que le nombre des vibrations croîttoujours
d’une notede la gamme, constituée comme il vient d’être
dit,
à la note sufi-vante. Il est aisé de s’en assurer.
_
VILLARI et RIGHI. - Sur la charge des cohibents, p. $2-§fi.
E. VILLARI. - Sur la charge des cohibents; sur la théorie de l’électrophore
et son analogie avec les condensateurs, p. 5o-73.
Pour étudier la
charge
de l’une des faces d’unisolant,
il estnécessaire d’ann uler ou de dissin1uler la
charge
de la faceopposée,
523
par
exemple
enappliquant
cette dernière sur undisque métallique
en commmnication avec le sol. En
prenant
cesprécautions,
ontrouve,
d’après
M. ViUari:1°
Que quand
on batlong oement
uneplaque
d’ébonite avecune peau de
chat,
elle secharge négativement
sur la facebattue, positivement
sur la face nonbattue;
2°
Que
si, aucontraire,
onopère rapidement
avec de l’él3onite bien sèche et isolée dansl’air,
celle-ci ne montre d’abordqu’une charge négative
sur la facebattue; plus
tard l’électricitépositive apparaît
sur la faceopposée ;
3° La
charge négative
est due aufrottement;
lapositive
s’accu-mule sur l’au tre face par des actions secondaires et est
empruntée
à l’air ou aux corps avec
lesquels
l’ébonite est en contact;4°
Engénéral,
lacharge négative
estprépondérante,
d’où ré-sultent les incerti tudes on les erreurs d’un
grand
nombre dephy-
siciens
qui
ont étudiél’électrophore.
E. BELTRA,~11. - Sur le potentiel magnétique, p- 37-119-
Sir W. Thomson a défini ce
qu’il
convientd’appeler
aile ma-gnétique
et centremagnétique
d’un aimant. Tout en reconnais-sant que les définitions données par Thomson et
reproduites
par Nlaxwell sontlégitimes,
1~T. Beltrami définit un nouveaupoint qui
mérite aussi le nom de centre
mab-r2étz~Izce
etqui
conserve unesignification précise
en dehors de la loi d’attraction newtonienne.Considérons deux
systèmes éloignés
l’un de l’autre dont les massesélémentaires sont
désignées
par in et z~2~. M. Beltramiprend
le po- tentielet suppose que la fonction
y(7")
et ses dérivées sont finies et con-tinues,
pour les distancesauxquelles
on aaffaire,
et que:~’(r~, ,"(1),
... sontrespectivement
de l’ordre degrandeur de~"-?
r
o(r)
...On
peut
choisir trois axesrectangulaires
tels que, dans le pre- miersystème magnétique,
524
a, h,
c sont les coordonnées par rapport à ces axes dupoint
où estconcentrée la masse élémentaire 71le
L’axe des c ainsi déterminé est l’axe
i2zct-tzétiqtie
du s s- tème et cette définition de M. Beltrami coïncide avec celle de Thomson.L’origine
des coordonnées est le centrem2agv2étz~ue
de M. Bel-transi. Celui-ci est en
général
distinct du centremagnétique
deThomson. En
désignant
par C le momentprincipal
d’inertie dusystème
parrapport
à l’axemagnétique
et en posan tle centre
magnétique
de Thomson a, parrapport
ausystème
d’axesde M.
l~eltrami,
les coordonnéesLes deux centres ne coïncident donc que dans le cas
particulier
oû le moment
principal
d’inertie C est nul.A. PAGINOTTI. - Sur les phénomènes de la vaporisation et sur la permanence de l’eau et d’autres liquides, p. 120-123.
M. Pacinotti a construit un baromètre dans
lequel
de l’eau bienprivée
d’air se maintint à l’étatliquide
sous unepression néga-
tive : le mercure s’élève à
go3--
au-dessus de la cuvette, tandis que le baromètre de Fortin accuse unepression
de760mm
seule-ment. L’auteur
signale
encore diversesexpériences
de coursqui
établissent la nécessité d’une surface libre pour que
l’évaporation puisse
seproduire.
G. GIULIANI. - Sur deux problèmes d’induction magnétique, p. 139-I19.
L’auteur calcule la fonction
potentielle
V relative à un corps ma-gnétique
dénué de force coercitive et soumis à des forcesmagné- tiques
dont lepotentiel
est U. Il seplace
dansl’hypothèse
d’uncoefficient d’aimantation constant et il attribue au corps : 1 ° la forme d’ un tore ; -. 2° celle d’ un
ellipsoïde
à trois axesinégaux.
Pour traiter le
premier
de ces deuxproblèmes,
M. Giulani fait525
usage de coordonnées
bipolaires;
pour lesecond,
de coordonnéeselliptiques.
~~1T0 VOLTERRA. - Sur une loi de réciprocité relative à la distribution des
températures et, des courants galvaniques constants dans un corps quelconque,
p. 188-T92.
En se fondant sur le théorème de
Green, généralisé
par 11~I1fI. Thomson etTait,
1~2. Volterra démontre :i"
Que si,
dans un corpsquelconque
dont la conductibilité ca-Ioruique
varie d’une manière continue d’unpoint
à un autre, onconsidère,
en deuxpoints
A etB,
deux sources de chaleur telles que laquantités
de chaleurqui
entre par l’une soitégale
à cellequi
sort parl’autre,
et si la différence detempérature
entre deuxpoints
C et D du corps estégale à t, quand
onplacera
les deuxsources en C et
D,
la différence detempérature
de A et B seraencore
égale
à t;2°
Que si,
dans un conducteur à deux on à troisdimension,
dont la conductibilité
électrique
varie continûment d’unpoint
àun autre, on fait passer un courant d intensité 1 d’un
point
A à unpoint B,
etqu’entre
deuxpoints
C et D il y ait une différence depotentiel V,
on obtiendra la même différence depotentiel
entre Aet
B, quand
on fera passer de C en D un courant d’intensité I. Si lespoints
C et Dappartiennent
à uneligne
ou à une surface deniveau
quand
le courant va de A enB,
A et B seront sur uneligne
ou sur une surface deniveau, quand
le courant va de Cen D.
A. BARTOLI. - Sur le courant résiduel fourni par de faibles électromotenrs et sur la constitution des électrolytes, p. 193-2 1 ~.
Il
s’agit
du faible courant constantqui
traverse un voltamètreà eau acidulée et à lames d’or ou de
platine, quand
la force élec- tromotrice de lapile
est inférieure à cellequi, d’après
les donnéescalorimétriques,
est nécessaire pourproduire
ladécomposition
com~lète.
Dès1879,
l’auteur a annoncé que ce courant est d’au-tant
plus
faible que la force électromotrice de lapile
et que la surface des électrodes sontplus petites,
maisqu’il
augmenterapi-
dement avec la
température.
Pour un mêmevoltamètre,
le cou-526
rant résiduel décroît d’autant
plus
vite avec letemps
que la résis-tance totale du circuit est
plus
faible.Aujom°d’hui,
M. Bartoli énonce lespropositions
suivantesqu’il
a vérifiées par de nouvelles
expériences.
L’intensité du courantrésiduel est. sensiblement
indépendante
de la résistancemétallique interpolaire;
elle estproportionnelle
à la surface desélectrodes,
et
paraît
varier comme laquatrième puissance
de la force électro- motrice de lapile.
M. Bartoli cherche
quelle hypothèse
il faut faire sur la naturedes
électrolytes
pour rendrecompte
de l’existence du courant ré-siduel ;
ilparaît
s’arrêter à lasuivante,
que l’on trouvera sans doute bien hardie :Un
liquide éleetool~y~tlc.~ue
dont la ~~ZOléezcleexige théorique-
n2ej2t zcj2e
quantité
dechaleur Q
pour sedéco7nposet-
continentun certain nOlnbre de moléczcles clont la
décon2~osztzoj2 j2’exz~~e qu’une quantité
de chaleurmoindre,
variable pour lesdiverses
Ino/écules (le
Q
~c ~c.e°o.Rappelons
que M. Berthelotexplique
lapossibilité
de la décoiu-position
par les actions secondaires desproduits
del’électrolyse
sur la matière des électrodes de
platine (’ ).
A. BARTOLI et G. PAPASOGLI. --- Sur l’électrolSTse des composés binaire
et de divers autres composés acides et salins entre des électrodes de charbon,
p. ~ r~-23g.. _
Voici les
principaux
résultats de ces recherches(’’) :
lil En
général,
dans tous lesliquides
dontl’électrolyse
ne dé-gage pas de
l’oxygène
àl’anode,
le charbon de bois ou de cornue et legraphite employés
comme électrodepositive
ne sedésagrè-
gent
pas etn’éprouvent
pas deperte
depoids
sensible. Dans lecas
contraire,
ils sedésagrègent;
il se forme de l’acide carbo-nique
et del’oxyde
de carbone(dont
lesproportions dépendent
de l’intensité du courant et de la surface du charbon
positif)
etd’autres
produits qui
diffèrent suivant la nature du charbon.(1) Yoir Journal cle Physique, 2e série, t. T, p. 31j 1.
(~) 76z’~ 2e série, t. 1, p. ~; ~.
527
° Le
graphite employé
comme électrodepositive
neproduit
tpas de coloration dans ces derniers
liquides,
tandis que les charbons de bois ou de cornue,purifiés
par l’action du chlore à hautetempé-
rature,produisent
une coloration noire très intense dansl’eau,
les solutionsalcalines,
et certains acides ou sels.3" Dans
l’électrolyse
des solutions acides ou des sels neutresqui dégagent de l’oxygène
aupôle positif,
le charbon de cornue ou de bois fournit(outre
l’acidecarbonique
etl’oxyde
decarbone)
unesubstance noire
désignée
par les auteurs sous le nom de lnello-g-éne,
dont lacomposition correspond
à la formule CI 1 H~ 0 1 ou àun de ses
multiples,
eten plus
des traces d’acidebenzocarbonique ;
dans les solutions d’acide
phosphorique, fluorhydrique,
d’anti-moniate de
potasse,
on obtient une substanceanalogue
au niello-gène,
mais contenantrespectivement
duphosphore,
du fluor ou del’antimoine.
Au
contraire,
legraphite
donne de l’acidegraphitique
C ’ ’ 1[’10:>ou un
composé analogue
contenant duphosphore,
du fluor ou del’antimoine.
41
Le charbon debois,
de cornue ou legraphite employés
comme électrode
positive
avec lesélectrolytes
alcalins donnent des acidesmellique C’ 2 H~ O’ ~, pyromellique Ctollü08, hydromel-
lique
C12Ht2012 eth~ dropyromellique C10H1008,
ou tout aumoins un isomère de ce dernier acide.
R. FELICI. - Note sur une expériences d’Ampère, p. ’}f3-2l0.
Pour déterminer la valeur de
l’exposant
j2,qui
entre dans l’ex-pression
de l’actionélectrodynamique élémentaire, Ampère (’ )
avait recours à
l’expérience
suivante : trois anneaux circulaires de rayons p,pB o"
ont leurs centres0, 0’,
0’ sur une mêmedroite,
sont situés dans le même
plan
etdisposés
de telle sorte que la re-lation
soit satisfaite. Les anneaux extrêmes sont
fixes,
l’anneau mo~ en(1) Illénioit-es de l’_-~caclémie des Sciences, t. N-1, p. ~g;-~g8; J823.
528
est rendu mobile autour d’un axe vertical situé sur le
prolonge-
ment de l’un de ses diamètres. Tous trois sont traversés par un même courant, et l’on constate
qu’il
y aéquilibre
dans cette si-tuation et que, si l’on
dérange
l’anneauinobile,
il revient de lui- même à saposition primitive.
A cette
expérience,
difficile à réaliser etqui
entraîne un calculassez
pénible,
Lamé en a substitué une autrequi
est habituelle-ment décrite dans les Traités de
Physique.
lB1. Felici propose dedisposer
les courants circulairesd’Ampère
verticalement avec leurscentres sur une même droite horizontale. Laissant indéterminés les deux coefficients
numériques
Iz et jz de la formuled’Ampère
etconsidérant que certains termes
in tégrés
de o à arc deviennent nuls dans le casactuei,
il obtien t la formuledans
laquelle
Z’ est la forcerépulsive
entre deux courants circu-laires
parallèles,
de rayons pet f’,
normaux à laligne qui joint
leurs centres et situés eux-mêmes à la distance â’. On a, en outre,
Pour un autre courant circulaire de rayon
p",
à la distanceZ",
on aura de même
--
Pour que
Z’ =Z",
il faut que les d eu~ relationssoient satisfaites. Mais
inexpérience
démontre que1
substi tuant les valeurs de z’ et de
pli qui
s’en déduisent dans lesrelations
précédentes,
on obtient529 leu, par
suite,
L’expérience
peut être réalisée dans les cours à l’aide d’un ap-pareil
que ~1. Felici a faitdisposer
et dont le dessinci-joint,
rem-placera
l adescription
détaillée. Le conducteur mobile Breçoit
lecouran t des bornes
~1,
par l’intermédiaire des augets P etQ
danslesquels plongent
deuxpointes
en communication avec les deux bouts du conducteur. Unesuspension
bifilairesupporte
le con- ducteur annulaireB,
le cadreXY,
lecontrepoids
S et le miroir go.Le
réglage
del’appareil peut
se faire avecexactitude,
et la con-dition de
l’équilibre
estsusceptible
de vérificationpréçise,
à lacondition