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Submitted on 1 Jan 1878
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Il nuovo cimento. 3e série. - Tomes I et II. - Année 1877
E. Duclaux
To cite this version:
E. Duclaux. Il nuovo cimento. 3e série. - Tomes I et II. - Année 1877. J. Phys. Theor. Appl., 1878,
7 (1), pp.175-179. �10.1051/jphystap:018780070017501�. �jpa-00237393�
I75
longueurs, lorsqu’il
est de même sens que les courants dusolénoïde ;
sinon cet
équilibre
estinstable,
et le circuit est attiré vers l’un oul’autre
pôle.
Cela
posé,
si l’on aimante un barreau de fer douxplacé
dansl’axe d’un
cylindre métallique,
on détermine par là des courants horizontaux d’induction dans lecylindre;
l’é ther libre et l’éther condenséqui
entourent les molécules ducylindre
sont sollicités par la force émanant del’aimant,
de telle sorte que la densité de ce dernier éther devientplus grande,
du côtéqui
est tourné vers lecourant de l’éther
libre,
et cette densité augmentejusqu’à
ce que, par larépulsion
croissante exercée sur l’étherlibre,
celui-ci soit arrêté. Cet étatd’équilibre atteint,
si l’on vient à faire tourner lecylindre
et avec lui l’éther libre de cecylindre,
onproduit
un cou-rant ou des courants
proportionnels
à la vitesse V derotation ;
cescourants sont sollicités vers le milieu de la
longueur
del’aimant,
sila rotation est de même sens que les courants
particulaires,
d’oùaugmentation
de densité vers le milieu etproduction
d’un cou-rant du milieu du
cylindre
vers sesextrémités,
si l’on réunit parun filmétallique
unpoint
situé vers le milieu et unpoint
situé versl’extrémité ;
ce courant doit êtreproportionnel
à l’accroissementde densité et au
magnétisme
de l’aimant.A. POTIER.
IL NUOVO CIMENTO.
3e série. - Tomes 1 et II. 2014 Année I877.
A. NACCARI et M. BELLATI. -Sur l’influence de l’aimantation, sur la conductibilité thermique du fer, p. 72-89 et I07-I25.
Dans un travail
qui
a eu un certainretentissement,
lephysicien
Véronais
Maggi
avait affirméqu’en étu diant,
par une méthodeanalogue
à celle de deSenarmont,
la conductibilitéthermique
dansune
plaque
circulaire de ferdoux, placée
sur lespôles
d’unpuis-
sant électro-aimant en fer à
cheval,
la courbe dessinée par la cire fondue était uneellipse
dont legrand
axe étaitperpendiculaire
à la
ligne
passant par lespôles
de l’aimant. Elle était au contraire circulairelorsque
laplaque
était à l’état naturel. Des doutes se sontélevës, depuis lVYabgi,
sur cetteexpérience,
et MM. Naccari etArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070017501
I76
Bellati, après
avoiressayé
de la réaliser par une foule de moyendifférents,
sont amenés à conclure que, si l’effet observé parMaggi
est
réel,
il estbeaucoup
moinsmarqué
que ne le dit cephysicien,
et
qu’on
ne peutl’empêcher
de se confondre avec les erreursd’expérience.
En relevant les détails del’expérience
deMaggi,
ilme semble
probable
que cephysicien, malgré
sesprécautions,
n’avait pas
évité,
dans sonunique expérience,
la soustraction de chaleurproduite
par le contact del’électro-aimant,
etqu’il
enétait résulté une
perturbation qui,
uniformisée au travers de laplaque,
s’étaittraduite,
à lapartie supérieures,
par une formeellip- tique grossière
dans la courbe dessinée par le bourrelet de cire fondue.DY A. BARTOLI. - Appareil pour étudier la polarisation galvanique, p. I33-I39-
L’appareil
de M. Bartoli offre uneélégante
réalisation d’une idéequi
n’est pasnouvelle,
etqui
consiste à mettre en évidence l’exis-tence d’un courant
très-faible,
en faisant servir les bulles invisiblesqu’il produit
sur une électrode en fil deplatine
à provoquer une ébullition violente dans unliquide
surchauffé. Le fil deplatine,
rendu inactif par un
procédé convenable,
estplacé
à demeure dans leliquide surchauffé,
et débouche à lapartie supérieure
d’unepetite ampoule qui
se videbrusquement
de son eau, par suite de la vapeurqui s’y forme, quand
on fait passer par le fil le courant dedécharge
d’une bouteille deLeyde,
ou seulement l’étincelle d’une bonne machineélectrique.
’E. BELTRAMI. - Sur la détermination expérimentale de la densité électrique à la
surface des corps conducteurs, p. 2 13-23j.
L’auteur,
trouvant insuffisantes toutes les considérations que l’on fait valoir d’ordinaire pour fixer 03B1prioni
lacharge
duplan d’épreuve employé
parCoulomb
essaye de résoudre mathéma-tiquen1ent
leproblème
pour une autre forme de corpsd’éhreuve, qui
soitplus
accessible que leplan
à uneanalyse
exacte. Il choisitpour cela une
demi-sphère
de rayontrès-petit
parrapport
aux dimensions du corps àétudier,
etqui s’applique parfaitement
surcelui-ci par sa face diamétrale
plane.
Il trouve que cette demi-sphère prend
unecharge triple
de celle queportait
avant lecontact la surface
qu’ellc
recouvre.I77
H.-A. RIGHI. - Recherches expérimentales sur les décharges électriques, p. 234-269,
et t. II, p. 28-3g.
Parmi les
points
nombreux abordés par M.Righi,
nous choisis-sons ceux
qui
sont relatifs à l’influencequ’exerce
sur la forme del’étincelle la
grandeur
de la résistanceinterposée
dans le circuit.Ils
visent,
comme on vavoir,
àexpliquer
les différencesqui
existent entre l’étincelle des machines et celle des bobines d’induction.
Quand
le conducteurqui
réunit les boules à étincelles auxarmatures du condensateur est peu
résistant,
l’étincelle a la formeet
l’aspect
bien connus. Elle est droite ousinueuse,
suivant sa lon-gueur, elle a une section assez uniformément
circulaire,
et, comme elle estparfaitement transparente
pour la lumièrequ’elle émet,
elle est
plus
lumineuse vers son centre que vers ses bords.Quand
on force la
décharge
àparcourir
des colonnes d’eau distillée de résistancegraduellement croissante,
l’étincelleacquiert
desaspects
très-divers que l’onpeut rapporter
àquatre types principaux :
10 étincelle blanche ordinaire
(celle
que nous venons dedécrire) ;
2° étincelle
jaune ;
3° étincelle rougecomposée,
ouplutôt
mul-tiple ; 40
étincellemultiple
blanche ou violette.L’interposition
d’une colonne d’eau de 25mlll de diamètre et de 20n’m delongueur
suffit à modifierl’aspect
de l’étincelleordinaire, qui s’accompagne
alors d’une auréole auvoisinage
des boules.Si la résistance augmente, l’étincelle
s’élargit
et devient diffuse etjaunâtre ;
les extrémités sontplus
lumineuses etblanchâtres,
et,avec de
grandes
distancesexplosives,
il y a un trait blanc dans l’axe.L’aspect rappelle
tout à fait celui des étincelles d’induction munies d’une auréole.En
augmentant
encore larésistance,
on voitapparaître
sur lesballes des
aigrettes
rouges,puis
on voitjaillir
untrès-grand
nombre de traits lumineux
plus
ou moinsdivergents,
rouges avec les extrémitésblanches, produisant
un bruit très-faible : c’est l’étincelle du troisièmetype.
Avec une colonne d’eau de 2,mm de diamètre et de Olll, 50 au
plus
de
longueur,
on voit l’étincellemultiple
du troisièmetype
augmenter d’éclat. Les traits lumineux deviennent blancs ouviolets,
et se distribuent à peuprès
dans unplan verticale
ceI78
que faisaient
déjà,
du reste, ceux du troisièmetype
pour de faibles distancesexplosives.
Le sonqui
seproduit
estplus
fort et
plus prolongé :
c’est lequatrième type.
Pour deux résistancesplus grandes,
ladécharge
devient discontinue et sefait sous forme d’étincelles
successives,
tout comme si la machine de Holtz n’avait pas son condensateur. Les étincelles du troisièmeet du
quatrième type paraissent
au contrairesimultanées,
et cequi pourrait
appuyer cetteidée,
c’estqu’en augmentant
lacapacité
du condensateur on ne fait
qu’augmenter
le nombre des traits lumineuxqui
lesconstituent ;
mais il est facile de montrerqu’elles
se
produisent
les unesaprès
les autres. Il suffit de ranimer l’in- fluencequ’exerce
sur elles un courant d’air.Les étincelles du
premier type
ne sont pas modifiées par lejet
gazeux, celles du second se
comportent
comme dans lesexpériences
bien connues de
Perrot,
et separtagent, lorsque
la différence depotentiel
estgrande,
en un trait lumineuxqui
resterectiligne,
etune auréole
qui
se recourbe dans le sens du courant d’air.Les étincelles du troisième
type
sont, àégalité
de vitesse dujet
gazeux,
plus
fortement déviées que celles dusecond,
et tous lestraits lumineux
qui
lescomposent s’infléchissent, puis
se brisenten leur milieu. Même effet avec les étincelles du
quatrième type,
qui peuvent
en outre, si le courant d’air est suffisammentfort,
être
remplacées
par des étincellessimples,
se succédantrapide-
ment, comme si la résistance était devenue
plus grande qu’elle
nel’est réellement.
Dans cette manière
d’opérer,
l’étincelles’allonge
sous l’influence du courantd’air,
dont l’action propre secomplique
del’augmen-
tation de résistance
produite.
Pour éliminer ce derniereffet,
onprodui t
l’é tincelle entre deuxtiges
de lai ton à peuprès parallèles,
fixées par des bouchons de
liége
à l’intérieur d’un tube de verrequ’on
fait traverser par un courant d’air. Enrapprochant
un peuplus
cesLiges
du côté où l’airarrive,
onpeut
faire que l’étincelle passe depréférence
en cepoint;
on voitalors,
aussitôt que lecourant gazeux est
établi,
l’étincelle du secondtype
se dilater defaçon
à occuper om, 03 ou0-, 04
de lalongueur
destiges,
celle dutroisième
type
distribuer sesjets
lumineux sur unelongueur
de o"’, io, celle dit
quatrième
courir lelong
destiges
endonnant des traits lumineux distincts les uns des autres.
I79 En
regardant
alors ces étincelles du troisième et duquatrième
type
dans un miroir tournant, on voit que chacun des traits brillants seproduit après
ceuxqui
sont au-dessous de lui dans la verticale et avant ceuxqui
sont au-dessus. Il est dès lors évident quechaque
nouvelle étincelle seproduit
dans le filet d’airdéjà
réchauffé par l’étincelleprécédente,
et dont lespositions successives,
sous l’action du courantd’air,
sont mises en évidencepar les
traits lumineuxqui
le traversent,. Ons’explique
aussi de lamême
façon pourquoi
les étincelles élémentaires que l’on observe dans l’air son t contenues dans un mêmeplan
vertical.On
peut rapprocher
cesexpériences
et leurexplication
d’unphénomène analogue,
découvert par M.Fernet,
avec l’étincelle de la bobine de Ruhmkorff.A. ROITI. - Expériences de cours, p. 203-210.
Description
de deuxappareils destinés,
l’un à montrer leseffets de l’interférence de deux
systèmes d’ondes,
l’autre à rendreévidents les effets de la traction sur un fil
métallique.
Pu. CINTOLESI. - Sur un phénomène d’optique physiologique, p. 211-216.
En
regardant,
au travers des fentes d’undisque
tournant, uneparoi
blanche éclairée par lesoleil,
on la voit colorée d’une belle teinteviolette, lorsque
la vitesse est tellequ’il
s’écoule environ23 100
0 de seconde entre le passage de deux fentes successives d evant l’ceil.A. NACCARI et BELLATI. - Sur le rapport entre la contraction transversale et
l’allongement de l’unité de longueur dans le caoutchouc, p . ?17-a£o.
Les auteurs montrent que ce
rapport, auquel Cagniard
de Latoura trouvé la valeur
0,25,
et Nvertheiin la valeur0,33
pour lelaiton,
et
qui, d’après Rôntgen, peut
atteindre la valeuro,5o
pour lecaoutchouc,
est unequantité variable,
au moins pour cette der- nière substance. Enopérant
par la méthode deRegnault.,
surquatre
tubes de caoutchoucprovenant
de la mêmefabrique,
ilsont trouvé des nombres variant entre
o,31
et0,41.
E. DUCLAUX.