HAL Id: jpa-00240565
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Submitted on 1 Jan 1901
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Il nuovo cimento; Divers travaux italiens ; 4
mesrie, t.XIetXII; 1900;−5
me série, t. I ; 1901
G. Goisot
To cite this version:
G. Goisot. Il nuovo cimento; Divers travaux italiens ; 4
mesrie, t.XIetXII; 1900;−5
me série, t. I ; 1901. J. Phys. Theor. Appl., 1901, 10 (1), pp.647-652.
�10.1051/jphystap:0190100100064700�. �jpa-00240565�
647
IL NUOVO CIMENTO;
Divers travaux italiens ;
4me série, t. XI et XII; 1900; 2014 5me série, t. I ; 1901.
S. MARCUCCI. 2013 Axione esercitata da uno corrento a basso potentiale sopra alcumi coherer quando questi abbiano acquistata la conducibilità (Action exer-
cée par un courant à bas potentiel sur certains cohéreurs quand ceux-ci ont
acquis la conductibilité). - Il Nuovo Ciînento, !~~ série, t. XI, p. 173; 1900.
Les cohéreurs employés sont constitués par un fil métallique posé
transversalement sur deux fils horizontaux.
Un faible courant peut faire perdre la conductibilité. Ainsi, avec
un fil d’antimoine posé sur deux fils d’aluminium, la résistance pri-
mitive étant de 1 mégohm, si l’on mesure au pont de Wheatstone la résistance âpres excitation, on observe qu’elle a beaucoup diininué,
mais elle reprend sa valeur primitive avant qu’on ait ramené l’aiguille au zéro. En diminuant l’intensité, on peut éviter l’action.
L’antimoine se prête bien à ces expériences. La conductibilité ne
diminue pas progressivement, elle disparait brusquement.
SELLA et FOCHETTINO. - (Sur la prétendue perte de charge électrique
par évaporation). - Rendiconti dei Lincei, juillet ~1900.
L’évaporation ne produit pas de perte de charge pour des densités
électriques de l’ordre de 2 X 103 unités électrostatiques. Ce résultat est à rapprocher de ce qu’il n’y a production d’électricité ni par
évaporation ni par condensation.
La méthode expérimentale consiste à déterminer le temps néces-
saire pour une perte de charge déterminée d’un petit plateau métallique sur lequel on peut déposer une couche d’eau, pendant que
sa surface est balayée par un courant d’air sec ou par un courant d’air saturé d’humidité.
A. SELLA. - Déformation de la surface plane d’un liquide en présence d’un corps électrisé. - Renrliconti dei Lincei, t. IX, p. 80 ; 1900.
La surface plane d’un liquide se déiorme lorsque l’on en approche
un corps électrisé. L’auteur établit la formule dans le cas d’une
sphère conductrice placée au-dessus d’un liquide conducteur, lorsque
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100064700
la déformation est suffisamment faible pour ne pas altérer la distri- bution électrique.
G. ERCÔLINI. - Un condensotore a capacità varlabile con continuita (Conden-
sateur à capacité variables d’une manière continue). - Il Nïtovo Cimento, le série, t. ZII, p. 2i9
Des lames de verre bien planes et recouvertes d’étain sur leurs deux faces sont superposées et supportées par de petits cylindres métalliques fixés dans des règles formant un rectangle déformable.
Les lames sont maintenues par des colonnes de verre qui ne per- mettent de déplacement que dans le sens vertical.
La déformation du rectangle-support produit un rapprochement
des lames inversement proportionnel au cosinus de l’angle d’incli-
naison des supports.
E. DRAG(). - Recherche relative all’axione delle onde acustiche sui coherer
(Recherches relatives à l’action des ondes acoustiques sur les cohéreurs). -
Il ~lrzcoz~o Ct?t2e12t0, rt" série, t. XII, p. 1D1.
Le cohéreur employé est une lame de verre recouverte de deux lames d’étain laissant un intervalle libre de 3 millimètres. L’intervalle est recouvert de poudre de charbon. La plaque est attaquée sur le
bord par l’archet.
Dans une autre série d’expériences, l’auteur emploie deux sphérettes de laiton nickelé bien polies, de 1 centimètre de diamètre,,
et soudées chacune à une hélice de fil de cuivre très fin qui relie
chacune au circuit du galvanomètre.
Les conclusions de l’auteur sont que, dans les cohéreurs ordinaires,
la diminution de résistance sous l’influence des ondes acoustiques
doit provenir du transport de la poudre des ventres vers les noeuds.
0. 1B1. CORBINO. - Courants rapidement variables dans les circuits dérivés. - Communication à l’Association ELectrotechnique Italienne: 1900.
L’auteur rapporte plusieurs séries d’expériences exécutées avec
un circuit renfermant trente-huit accumulateurs, un wehnelt, un électro et une forte inductance, avec un circuit dérivé disposé de
-différentes manières et comprenant des lampes à incandescence.
649 Le fonctionnement du wehnelt en présence du circuit dérivé est entièrement différent de celui que l’on observe avec un circuit unique.
L’auteur démontre, pour expliquer ces faits, que, pour des courants variables suivant une loi quelconque, il n’est pas possible de substi-
tuer à deux circuits dérivés de résistance et de self-induction données
un circuit unique capable de produire le même effet, c’est-à-dire de
ne pas altérer la loi des variations et la succession des valeurs de 1"intensité.
Le calcul montre que, dans le cas général, il faut, pour que la substitution soit possible, que les deux circuits dérivés aient même résistance et mème self-induction. Dans le cas particulier de courants sinusoïdaux, le problème admet une solution, mais la substitution n’est possible que pour une valeur de la période.
P. MORETTO. 2013 Alcune questioni relative al ienomeno di Hall risolte col pro-
cesso alcalilnetrico (Sur quelques questions relatives au phénomène de Hall
résolues par la méthode- alcalin1étrique). - Il Nuovo Ci1nenlo, 46 série,
t. XI, p. 2-4 8 ; 1900.
L’auteur applique la méthode alcalimétrique déjà utilisée par Cardani (’ ). Les résultats sont les suivants :
L’effet Hall se maintient sensiblement proportionnel à l’intensité du courant principal jusqu’à la valeur de 0,04A, mais il devient relativement plus important pour les intensités moindres.
Avec les courants de décharge d’un condensateur, l’effet Hall a lieu et sa valeur semble indépendante de la capacité du condensateur et de la distance explosive ; elle est sensiblement du même ordre que pour les courants continus, si l’on expriu1e les courants principaux
en coulombs.
G. PACHIJR et L. FINAZZI. 2013 Sull’ attrito interne dei liquidi isolanti in un
campo ellettrico costante (Sur le frottement interne des liquides isolants dans
un champ électrique constant). - Il Suovo Cin2ento, 4e série, t. ~I, p. 290.
Le résultat obtenu par ~I~I. Pacher et Finazzi est que les liquides diélectriques soumis à l’action d’un chan1p électrique n’éprouvent
aucune variation sensible de leur viscosité.
(1) CARDA~I, Il :Vuovo CinaPt2to, t. VII, p. 10.i; 1898. - J. de l’h~s., 31 série, t. VII, 636 ; 1898.
Le liquide traverse l’intervalle annulaire très étroit de deux tubes
concentriques formant les armatures d’un condensatenr. C’est la méthode de passage à travers des tubes capillaires, déjà employée par
K0153nig (1), qui était arrivé au méme résultat.
Les expériences ont porté sur l’eau distillée, l’alcool, l’éther, le benzol, l’essence de térébenthine et le sulfure de carbone.
Q. MAJORANA. 2013 Sur l’effet Volta et sur une nouvelle méthode pour le mesurer.
- Rendiconli dei Lincei, p. 132; 19 aoizt 1900. - Influence de l’état superficiel
et des basses températures sur I’efiet Volta. - 7~., p. 162 ; 2 septembre 1900.
L’auteur, comme suite aux différentes expériences qu’il a déjà indiquées sur l’électricité de contact (~), décrit le procédé suivant pour
mesurer rapidement l’effet Volta.
Un fil de quartz argenté est suspendu entre deux sphères formées
des deux métaux que l’on veut étudier. Le système est enfermé dans
une cage de verre. Les distances sont réglées de sorte que le fil, chargé
à 200 volts, dévie dans un sens ou dans l’autre, suivant le signe de
son électrisation, quand les sphères sont en communication directe.
A l’aide d’un accumulateur et de résistances que l’on insère dans le circuit de communication, on établit entre les sphères une différence
de potentiel telle que le fil reste immobile.
Cette méthode, appliqnée au cas de deux disques parallèles à la place des sphères, révèle des variations dans leur état superficiel.
Avec des sphères de différents diamètres, il semble que la différence de potentiel diminue avec le diamètre ; cette anomalie est encore due
à l’état superficiel, car on peut obtenir un résultat indépendant du
diamètre en prolongeant le polissage des sphères de plus petit
rayon.
L’auteur a étudié ensuite l’influence de la température jusqu’au voisinage de celle de l’air liquide. Les différences de potentiel, qui i
sont de l’ordre du volt à la température ordinaire,diminuent quand la température s’abaisse et semblent tendre vers zéro.
(1) KOENIG, liied. Ann., t. XXV, p. 6i8 ; 1885.
(2) ~IAJORANA, Rendiconti dei Lincei, t. VIII, p. 188, 25i$ et 302 ; 1899.
651
P. CARDANI. - SuU’energia assorbita dalla scintilla nei ~-ari stacli della radia- zione catodica (Sur l’énergie absorbée par l’étincelle aux différentes états de la radiation cathodique). - Il .Yuovo Ciinento, 5e sér ie, t. 1, p. 241.
Les recherches du professeur Cardani ont pour but d’étudier com-
ment se modifie l’énergie absorbée par l’étincelle dans le tube de
décharge, lorsque la pression diminue à partir de la valeur pour
laquelle apparaissent les phénomènes cathodiques.
L’auteur considère l’aspect de la décharge comme caractéristique
des conditions mécaniques déterminées du gaz.
Comme l’on sait, l’énergie absorbée subit une modification impor-
tante lorsque l’étincelle passe de l’état de trait brillant à celui d’ai-
grette lumineuse ; vers 100 millimètres de mercure, quand la trans-
formation est complète, l’énergie passe par un maximum (les 9/10
de l’énergie disponible environ) ; elle diminue ensuite rapidement jus- qu’à ce que l’espace obscur soit distant de la cathode de 10 à 20 milli- mètres. L’auteur a observé que cette diminution continue légèrement quand les phénomènes cathodiques apparaissent ; puis l’énergie aug- mente, elle atteint la moitié de l’énergie disponible quand les
rayons X commencent ; l’augmentation continue et atteint 9/~0 quand
les rayons X ont acquis une grande intensité.
A tous les degrés de la radiation cathodique, on n’observe aucune
différence entre l’air, l’hydrogène et l’anhydride carbonique.
C. CHISTONI et G.G. DE VECCHI. 2013 Contribution à l’étude des aimants permanents.
- IIo?~ale Acadéinie de 111 oclène, série Ili, t. il, p. 2~2.
Les barreaux étudiés sont constitués par des aciers au tungstène (1).
Des barreaux ayant pris leur état stationnaire sont portés lentement jusqu’à 10DI et abandonnés plusieurs heures à cette température : en général, le moment magnétique diminue et passe, en outre, par
une nouvelle série de variations.
L’action est plus sensible sur les barreaux doués d’une faible intensité d’aimantation. Même remarque si l’aimant est soumis à des sauts brusques de 00 à 1001. Il est à noter que, si, après une nou-
velle et intense aimantation, on donne à l’aimant une très légère
(1) CmsTONi et DE 1°EccHi, Il Vzcovo Cimento, t. YI, p. 216; septembre 1891.
aimantation, il acquiert un moment magnétique presque constant.
Les auteurs recommandent, pour obtenir une bonne aimantation, de placer le barreau dans la direction d’un champ très faible d’abord et
qui est augmenté jusqu’à une grande intensité et diminue ensuite.
Il est bon de soumettre successivement le barreau à des aimantations inverses, suivies d’une aimantation intense dans le sens voulu.
La valeur du coefficient thermique d’un aimant dépend principale-
ment de la qualité de l’acier et de sa trempe.
F. OLIVERI. -Sulla pollarizzazione colle correnti alternate (Sur la polarisation avec
les courants alternatifs). - Il Niiovo Cirnento, 4e série, t. XII, p. 1.-11; octobre ~1’.)00.
La condition nécessaire et suffisante pour que le phénomène de l’électrolyse avec courants alternatifs soit possible est que la quantité
d’électricité que l’on envoie dans le voltamètre pendant une demi- période soit supérieure au double de celle qui est nécessaire pour que le voltamètre même atteigne le maximum de polarisation.
Cette loi a été déjà énoncée par Malaâoli ; on en déduit que, pour
qu’il y ait électrolyse avec un courant alternatif d’intensité donnée,
il faut que la valeur maxima de cette intensité, multipliée par la
période et divisée par 7r, soit plus grande que le double de la quan- tité d’électricité nécessaire pour produire le maximum de polari-
sation.
L’auteur a vérifié ces résultats par la méthode des contacts instan- tanés employée par 1~T. Joubert. Il observe que, pour des fréquences supérieures à une certaine limite qui dépend de la nature de l’élec-
trolyte, la marche de la polarisation est très voisine d’une sinusoïde.
Dans un circuit parcouru par un courant alternatif, un voltamètre
dans lequel la polarisation atteint seulement des valeurs éloignées
du maximum se comporte comme une capacité. Ce résultat n’est plus
vrai quand la polarisation atteint sa valeur maxima et qu’il y a élec-
trolyse.
G. GOISOT.