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ERCOLINI. — Deformazione elettrica del vetro (Déformation électrique du verre). — Nuovo Cimento, 5e série, t. II; juillet 1901

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HAL Id: jpa-00240624

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240624

Submitted on 1 Jan 1902

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ERCOLINI. - Deformazione elettrica del vetro

(Déformation électrique du verre). - Nuovo Cimento, 5e série, t. II; juillet 1901

P. Sacerdote

To cite this version:

P. Sacerdote. ERCOLINI. - Deformazione elettrica del vetro (Déformation électrique du verre).

- Nuovo Cimento, 5e série, t. II; juillet 1901. J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.40-43.

�10.1051/jphystap:01902001004001�. �jpa-00240624�

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40

BEAULARD, Sur l’hystérésis des diélectriques. Annales de l’Université de Gre- noble ; 1900 ; J. de Phys., 3e s., t. IX, p. 422; 1900.

KLEINER, Viertel jahrschrift der Naturforschenden Gesellschafl Zürich, XXXVII;

1893.

ARNO, R. C. Accademie dei Lincei; 1892 et 1893; - Lumière électrique,

XLVI et XLIX. J. de Phys., 3e s., t. III, p. 574; 1894.

SCHAUFFELBERG, Thèse Zürich. Ann. Wied., LXV ; 1898.

THRELFALL, Phys. Rewiew, juillet 1897. J. de Phys., 3e s., t. VI, p. 696; 1897.

PELLAT, Polarisation réelle des diélectriques. Ann. Chim et Phys., 7e série,

t. XVIII; 1899. J. de Phys., 3e s., t. IX, p. 313 ; 1900.

PELLAT et BEAULARD, Comptes Rendus, Acad des Sciences, 28 mai 1900. J. de

Phys., 3e s., t. X, p. 642; 1901.

MURAOKA, Wied. Annalen, III, 1890. J. de Phys., 2e s., t. X, p. 542 : 1891.

EISTER, Zeitschrift für Electrolechnik, Ileft XII ; juin 1893.

ERCOLINI. 2014 Deformazione elettrica del vetro (Déformation électrique du verre).

2014

Nuovo Cimento, 5e série, t. II; juillet 1901.

Un cas intéressant de déformation électrique du diélectrique d’un

condensateur a été signalé récemment par M. Sacerdote (’ ) : c’est celui du condensateur cylindrique à armatures non adhérentes ; par exemple : un condensateur formé d’un tube de verre mince et de deux tubes métalliques coaxiaux ne le toudlhant pas, l’intervalle entre

ces armatures et le verre étant rempli par un diélectrique fluide quelconque ; la formule relative à ce cas est :

en désignant par :

.

àl, l’allongement du tube de verre produit par la charge du condensateur;

H, l’intensité du champ électrique dans le verre ;

K, la constante diélectrique du verre (2 j ;

1~,, le coefficient de variation de cette constante diélectrique par traction

perpendiculaire aux lignes de force.

Cette formule présente ceci de particulier, que le coefficient k, y entre seul, tandis que, dans toutes les autres formules de déformation

électrique des diélectriques, interviennent non seulement h, (et k~),

mais encore les coefficients d’élasticité de la substances diélectrique

(’) SACERDOTE, Su» un cas pal’ticulie/’ de défoJ’Jnation électrique d’un diélec-

trique solide isotrope (J. de Phys., 3, s., t. X, p. 196 ; 1901).

(2) A noter que l’allongeinent du tube de verre est indépendant de la nature du

diélectrique fluide ambiant.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01902001004001

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(le verre) ; il s ensuit, comme il l’avait I’ait remarquer, qu’on a

un moyen commode pour élucider la question controversée du saigne

du coefficient h, (1): il suffira de constituer un condensateur comme

il vient d’être indiqué et de vcir comment se comporte le tube quand

on charge le condensateur; selon que ce tube s’allongera, se contrac-

tera où gardera une longueur invariable, on pourra affirmer que ka

est positif, négatif ou nul.

-

C’est cette expérience que M. Ercolini vient de réaliser :

Le condensaGeur.

-

Un tube de verre A (choisi d’épaisseur bien uniforme) et deux tubes métalliques B’, B" (prolongés par des tubes de verre de quelques centimètres qui serviront d’isolants) sont mas- tiqués à leur partie inférieure dans un solide support 1.., de façon à ce

que leurs axes coïncident aussi bien que possible.

Après avoir soigneusement desséché l’appareil, on remplit les inter-

valles qui séparent A des deux armatures avec du pétrole ou de

l’huile d’olive, jusqu’à noyer B’ de quelques centimètres, ; on relie

l’armature externe B" au sol, et on met l’interne B’ en communication par un fil f avec une machine électrique; mn micromètre à étincelles (t) La détermination du coefficient kl a fait l’objet de plusieurs séries de

recherches dans lesquelles on étudiait la variation de capacité que subit un con-

densateur cylindrique, quand on le soumet à une traction (voir 8,>cERi>u~i~fi, 10C.

cit., p. 200); mais ces recherches excessivement délicates ont donné des résultats

contradictoires, non seulement comme grandeur, mais même comme signe.

(4)

42

permet d’apprécier le potentiel de charge. Voici les dimensions de

l’un des appareils :

,

Diamètre extérieur de A (t6mm, 33) ;

Diamètre intérieur de A ( l5mm,30)

.

Distance entre A et les armutures (environ 2 millimètres;

Longueur des armatures (5a0 millimètres).

L’allongement du tube de verre était observé par la méthode de Fizeau: les franges d’interférence étaient produites par la lumière du sodium entre une lame 1 portée par le tube A et une autre lame

fixe l’ soutenue par un trépied à vis, qui repose sur une solide con-

sole en bois adaptée au mur ; on observe le déplacement des franges

par rapport à 5 points de repère marqués sur l’.

L’appareil était protégé par des écrans contre le rayonnement calo-

rifique extérieur.

Résultats. Ces expériences uniquement qualitatives ont donné les

résultats suivants :

Tous les tubes de verre expérimeîitéàr ont subi au monlent de la

.

charge un allongen~ent, qui disparaissait par la déclzarge (’ ) .

Cet allongement était nettement manifesté par un déplacement des franges, très sensiblement le même par rapport aux différents points

de repère marqués sur l’ ; il était d’autant plus grand que le potentiel

de charge était plus élevé et le tube de verre plus mince (conformé-

ment à la théorie).

En outre de cet allongement on observe des déplacements latéraux

accusés par des mouvements des franges très irréguliers et en sens

divers par rapport aux divers points de repère ; ces déplacements

latéraux, qu’on n’a jamais pu éviter complètement, sont probablement

dus à des inégalités d’épaisseur du tube de verre A et aussi à ce que les axes des trois tubes ne coïncident certainement pas rigoureuse-

ment.

La conclusion de ce travail est donc (z) :

(1) M. NIOXE, dans une expérience analogue à celle de 1lI. Ercolini, n’avait observé

aucun allongement du tube ; la cause en était que, par suite des dimensions de

son appareil, l’allongement du tube (prévu théoriquement) était trop petit pour être appréciable avec son procédé d’observation (Voir : SACEHDOTE, Note au sUjet

cl’un n2émoi~°e de 11f. L.-.’L’. l~~o~°e..l. de Phys., 3e série, t. X, p. 200 ; 1901).

(2) Conformément à celle obtenue par une autre voie par MM. CA~TONE et Soz-

ZANI (Nouvelles 1"eche¡’ches su~° les dé foo~~aations des condensateurs) (Voir J. de

Phys., 3c série, t. X, p. 281 ; 1901).

(5)

43 Le coe f fzcient ~, est~ositi f, c’est-à-dire la constante diéZectrique du

verre augmente par traction perpendiculaire aux lignes de force.

P. SACERDOTE.

J. DEWAR. - Bakerian Lecture. The Nadir Temperature and Allied Problems. - I. Physical Properties of Liquid and Solid Hydrogen. - II. Separation of Free Hydrogen and other Gases of Air.

-

III. Electric Resistance Thermometry at

the Boiling Point of Hydrogen. - IV. Experiments on the Liquefaction of

Hélium at the Melting Point of Hydrogen. 2014 V. Pyro-electricity, Phosphores-

cence, etc. (Le zéro absolu de température et problèmes connexes. -

I. Propriétés physiques de l’hydrogène liquide et solide.

-

II. Séparation d’hydrogène libre et d’autres gaz de l’air.

-

III. Thermomètrie à l’aide des résistances électriques au point d’ébullition de l’hydrogène.

-

IV. Expé-

riences sur la liquéfaction de l’hélium au point de solidification de l’hydro- gène. - V. Pyru-électricité, Phosphorescence, etc.).

-

Proc. of the R. Soc.,

t. LXVIII, p. 360-366; 1901.

Cette note n’est qu’un extrait, déjà très résumé, de résultats qui

seront sans doute développés dans des mémoires ultérieurs.

I.

-

Le thermomètre à hélium, qui marque ‘~a°,~ absolus à la tempé-

rature d’ébullition de l’hydrogène, marque Zf ° au point de solidifica- tion de ce gaz. La température la plus basse relevée avec un thermo-

mètre à gaz est, jusqu’ici, de 1~°,~ ; mais on peut espérer, avec un

meilleur isolement et un vide plus parfait, -atteindre 13° absolus.

La chaleur latente de l’hydrogène liquide à son point d’ébullition

est d’environ 200 calories ; sa chaleur latente de liquéfaction ne peut excéder 16 calories, mais est peut-être moindre. Enfin la chaleur

spécifique de l’hydrogène liquide est environ 6, tandis que celle de

l’azote, mesurée par la même méthode au voisinage de son point d’ébullition, est seulement 0,43, ce qui donne 6 pour la chaleur spé- cifique moléculaire. L’hydrogène liquide obéirait donc à la loi de

Dulong et Petit, et sa chaleur spécifique serait la plus grande de

toutes les chaleurs spécifiques connues.

Les constantes capillaires de l’air liquide, de l’hydrogène liquide

et de l’eau, sont entre elles comme les trois nombres 1, ~ et 33.

L’indice de réfraction de l’hydrogène liquide est 1,12.

Il. -Deuxméthodes, que l’auteur ne décrit pas en détail, ont permis

de retirer de l’air liquide les gaz dissous, beaucoup plus volatils. On

a trouvé de l’hydrogène et du néon. Après avoir éliminé l’hydrogène,

on peut solidifier le néon, en refroidissant, dans l’hydrogène

liquide, le mélange qui le contient.

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