HAL Id: jpa-00237774
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Submitted on 1 Jan 1881
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A. BARTOLI. - Le leggi delle polarità galvaniche (Lois de la polarisation galvanique) ; Il Nuovo Cimento, 3e
serie, t. VII, p. 234 ; 1880
R. Blondlot
To cite this version:
R. Blondlot. A. BARTOLI. - Le leggi delle polarità galvaniche (Lois de la polarisation galvanique) ; Il Nuovo Cimento, 3e serie, t. VII, p. 234 ; 1880. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.218-220.
�10.1051/jphystap:0188100100021801�. �jpa-00237774�
218
sant varier 1’2
de
on aura,quand
le son seraéteint,
d’où
La mesure de la variation de
capacité
revient donc à celle d’unevariation de
résistance, qu’on peut
obtenir avec une exactitude dei uo’ooo
aisément.On
peut
du reste accroître indéfiniment laprécision
dupoin-
tage
enaugmentant
l’intensité du courant(qui
n’a pas besoin d’êtreconstant).
Dans lesexpériences
duComité,
il étaitproduitpar 2
ou3 éléments Grove seulement. H. PELLAT.
A. BARTOLI. 2014 Le leggi delle polarità galvaniche (Lois de la polarisation galvanique) ;
Il Nuovo Cimento, 3e serie, t. VII, p. 234 ; 1880.
Ce Mémoire renferme
l’exposé d’expériences qui paraissent
con-sciencieusemeni
exécutées;
on peu t seulementreprocher
à l’a Liteurde n’avoir pas tenu un
compte
suffisant des travaux antérieurs aux siens.Le
problème
que s’estposé
W. Bartoli est le suivant :Déterminer
la force
électromotricede polarisation eng’endrée par le
pcissage d’un courant(doiîl l’intensité) qui
peut être,fonction
dittenîps,
estconnue)
clans unélectrolyte donné)
avecdes électrodes
données) pendant
untemps
très court.Premiéne Partie. - Méthode de recherche. -
L’appareil
eni-ployé
se compose de deuxparties :
1° uninterrupteur
servant àfaire passer
pendant
untemps
très court le courantpolarisant
àtravers le
voltamètre ;
2° unappareil
servant à mesurer la force élec- tromotriceacquise
par le voltamètre.L’interrupteur
est constitué par unpoids
dont la chute fait mou-voir différents leviers établissant et
rompant
le circuitpolarisant.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100021801
219 La
quantité
d’électricitéqui
apassé
est mesurée parl’impulsion
d’une boussole des tangentes.
Voici maintenant comment 31. Bartoli
procède
à la mesure dela force électromotrice
acquise
par le voltamètre. Le voltamètre est, immédiatementaprès
lapolarisation, intercalé,
par un annexede
l’appareil
àchute,
dans un circuit dont larésistance,
extrême-ment
grande
par rapport à celle du voltamètre, reste invariable dans toutes lesexpériences;
ce circuit contient ungalvanomètre.
:la durée de la fermeture est extrêmement
petite
ettoujours
lamême dans toutes les
expériences.
31. Bartoliprend
comme mesurede la force électromotrice la déviation
impulsive
dugalvanomètre.
Cette mesure est
acceptable
à la condition que la force électromo- trice depolarisation
n’aitvarié, pendant l’expérience,
ni par suite de ladépolarisation spontanée,
ni par suite du courantqui
a tra-versé le
galvanomètre
pourproduire l’impulsion.
M. Bartoli donne le nioyen de vérifierexpérimentalement
si lapremière
de ces con-ditions est
remplie ;
il n’affirme pasqu’elle
l’ait été dans tous lescas, et
je
doutequ’on puisse
ycompter
pour les forces électro- motrices élevées.Seconde Partie - Résultats. - 1. La force électromotrice pro- duite par le passage d’une
quantité
donnée d’électricitédépend
de cette
quantité seulement,
et non de la durée du passage, pourvu que ladépolarisation spontanée puisse
êtrenégligée.
II. La relation
qui
relie lapolarisation
P à laquantité
d’électricité
qui
l’aproduite
est de la forme P =A (I - 10-xq),
A et vêtant des constantes. Cette loi est
simplement
unerepré-
sentauion
empirique
desrésultats,
et nonl’expression
d’une loinaturelle. La
capacité
initiale(définie précédemment
par moi dans le Mémoire citéplus loin)
estégale
àI
Ax(1).
log10
III et IV. La
capacité
d’un voltamètre(formé
d’électrodeségales)
estproportionnelle
à la surface de celles-ci etindépen-
dante de leur
forme ;
ces résultats étaient faciles àprévoir.
Par suite d’un lapstis, kl. Bartoli prend l’itiverse de cette quantité.
220
V. Pour un même
électrolyte,
les constantes A et x sont indé-pendantes
de la nature desélectrodes,
pourvuqu’elles
soient inat-taquables.
VI. Pour les
six électrolytes suivants,
SO4 Hétendu,
SO i H con-centré, Az H3, H Cl, H Br,
HI ensolution,
lacapacité
initiale s’est trouvée la même. nI. Bartoli étend cette loi à tous lesélectrolytes,
sans toutefois l’avoir
vérifiée ; d’aprés
mes propresexpériences,
cette extension est certainement inexacte. La
température
et lesgaz dissous sont sans influence.
VII. Force électromotrice de chacune des électrodes. -J e crois devoir ici réclamer la
priorité
ausujet
de la loi énoncée par M. Bar- toli. Dans une Noteprésentée
à l’Académie des Sciences le 21juil-
let
1879, j’ai
donné la loi suivante :La
capacité
initiale estindépendante
du sens clela polari-
satiotz.
M. Bartoli donne cette
proposition
comme nouvelle. Il est vraiqu’il
l’étend auxquantités finies ;
or lesexpériences
que M. Bar- toli lui-mêmerapporte
à la pagesuivante,
sur lecuivre, l’argent
et les
hydracides impurs,
sont enpleine
contradiction avec cetteextension;
les miennes le sont aussi. La loi doit donc être res-treinte à l’énoncé que
je
lui avais donné. L’artifice de lagrande
électrode
appartient
à M.Lippmann ;
M. Bartoli semble le donnercomme sien .
VIII.
Électrodes
desurfaces différentes.
- Onpeut
calculerce
qui
arrive dans ce cas au moyen des loisprécédemment posées.
Enfin,
dans une Notequi
termine sonjBIén1.oire,
M. Bartoli donnecomme nouveau le
phénomène
si curieux que 31.Lippmann
aétudié
depuis longtemps
et sijustenlent désigné
sous le nonl dedemi-décomposition
cle l’eau. R. BLONDLOT.W. RAMSAY. 2014 On the critical point (Sur le point critique); Proceedings of the royal Society, t. XXXI, p. 194; 1880.
M.
Ramsay
étudie lacompressibilité
de labenzine,
de l’étlier etd’un