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WALTHÈRE SPRING. — Recherches sur la propriété que possèdent les corps de se souder sous l'action de la pression; Annales de Chimie et de Physique, 5e série, 1. XXII, p. 170; 1881

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HAL Id: jpa-00237787

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237787

Submitted on 1 Jan 1881

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WALTHÈRE SPRING. - Recherches sur la propriété que possèdent les corps de se souder sous l’action de la pression; Annales de Chimie et de Physique, 5e série, 1.

XXII, p. 170; 1881

H. Dufet

To cite this version:

H. Dufet. WALTHÈRE SPRING. - Recherches sur la propriété que possèdent les corps de se souder sous l’action de la pression; Annales de Chimie et de Physique, 5e série, 1. XXII, p. 170; 1881. J.

Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.271-273. �10.1051/jphystap:0188100100027101�. �jpa-00237787�

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271

des électro-aimants dans

lesquels

le courant d une

pile

est alterna-

tivement

dirigé.

Le même courant, lancé à

chaque

vibration dans

un

chronographe

de

Siemens,

permet de mesurer la durée de la

vibration. Le vase

porte

une

plaque percée

d’une fente éclairée que l’on observe avec un

microscope,.

Ses

déplacements

donnent

l’amplitude

du mouvement du vase.

On

projette

sur la surface libre du

liquide

la lumière d’une flamme

qui

traverse un collimateur incliné. On observe avec une

lunette

également

inclinée les

déplacements

de

l’image

de la fente

obtenue

par

réflexion;

on a ainsi

l’amplitude

du mouvement du

liquide.

On

peut

de même observer la

position

des noeuds en dé-

plaçant

la lunette et le collimateur. Les résultats de

l’expérience

s’accordent

pleinement

avec ceux du

calcul,

surtout si l’on tient

compte

de l’effet de la

capillarité

sur le mouvement des ondes.

E. GRIPON.

WALTHÈRE SPRING. 2014 Recherches sur la propriété que possèdent les corps de se souder sous l’action de la pression; Annales de Chimie et de Physique, 5e série,

1. XXII, p. 170; 1881.

M.

Spring

a soumis différents corps

pulvérulents

à des

pressions

pouvant

aller

jusque

10000atm et a montré que

beaucoup

d’entre

eux se soudaient

complètement,

de manière à constituer des masses

aussi

compactes

que celles obtenues par fusion. Un des faits les

plus

intéressants

qu’il

ait

constatés,

c’est le

développement

de la

structure

cristalline;

ce fait s"est rencontré avec des substances de

natures très différentes.

Parmi les

métaux,

on obtient la cassure cristalline avec le bis- muth sous la

pression

de

6oooatm,

le zinc à 5000atm et à la

tempé-

rature de 130°. Le soufre

octaédrique

se soude facilement à 3000atm

et devient

cristallin;

le soufre

prismatique

et le soufre mou se

transforment

rapidement

par la

pression

en soufre

octaédrique.

Le

peroxyde

de

manganèse,

à

5ooo’t’l’,

donne un bloc

noir,

dont la

texture cristalline est

identique

à celle de la p) t-oliisite

naturelle;

le sulfure de zinc à la même

pression prend

un

aspect saccharoïde,

comme

beaucoup

de variétés de

blende,.

le sulfure de

plomb,

à

6oooatm,

cristallise aussi et devient très

analogue

à la

galène,.

les

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100027101

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272

cristaux

développés

dans le sulfure d’arsenic sont très beaux à 6ooo"-. Il y a une intéressante

reproduction,

par la

pression, d’espèces

minérales. Parmi les

sels,

l’iodure rouge de mercure

donne,

à

4000atm,

un bloc forme d’un amas de cristaux

transpa-

rents.

Un

mélange

de soufre et de limaille de cuivre se transforme com-

plètement

en sulfure de cuivre cristallisé

(Cu2 S);

on voit ici la

pression

favoriser la

combinaison,

mais il est bon de remarquer,

comme le fait M.

Spring, qu’il

y a diminution de volume par le fait de la combinaison.

Les sels cristallins se soudent avec une

remarquable facilité;

ils

donnent alors des masses

compactes translucides, transparentes

à la surface ou même

complètement transparentes;

le fait s’est

pré-

senté avec les sels suivants : bromure et iodure de

potassium,

sul-

fate de

cuivre, hyposulfite

de

soude, phosphate

de soude. Les chlorures de

potassium

et de

sodium,

le sulfate de

zinc,

le carbo-

nate de

soude,

le

phosphate

d’alumine deviennent

imparfaitement

transparents.

On

peut regretter

que Fauteur n’ait pas cherché à étudier

optiquement

ces sels devenus

transparents.

Les métaux ont d’autant

plus

de facilité à se souder

qu’ils

sont

moins

durs ;

à

50ooatm,

le

plomb

fuit par toutes les fentes

de l’ap- pareil ;

ce fait d’e,"coitleiiietit a été antérieurement

signalé

par M. Tresca.

La silice n’a rien

donné ;

elle s’incrustait dans le

cylindre

en

acier du compresseur. L’alumine se soude en un bloc translucide

avec reflet

bleuâtre, qui

reste tendre et ressemble

beaucoup

à

Fhaltoysite,

silicate d’alumine

hydraté.

Le carbone se

comporte

très différemment suivant

qu’on

s’adresse à du charbon de sucre

pul-

vérisé ou à du

graphite :

dans le

premier

cas, il

n’y

a pas trace de

soudure ;

dans le

second,

la soudure est

complète

à ,5500atml.

Un résultat intéressant au

point

de vue

géologique

est la

plasti-

cité de la

houille, qui,

à

6000al-@

forme un bloc

solide,

brillant et

se moulant avec facilité et la transformation en houille de la tourbe

qui,

à la même

pression, perd complètemen t

la texture orga-

nique.

Parmi les autres corps

organiques

étudiés par M.

Spring,

la cire

se soude natur ellement avec la

plus grande facilité; à 700atm,

elle

coule comme de l’eau. La

paraffine

ne s’écoule

qu’à

2000atrn. La

(4)

273 gomme

arabique

est

plastique

à 5000atm et

reçoit

avec facilité des

empreintes;

le fait est bien

plus marqué

encore pour la cire à ca- cheter.

Ce travail est

précédé

de considérations

théoriques

l’auteur

rapproche

ces

phénomènes

de soudure sous

pression

et de

plasticité

apparente

des

phénomènes particuliers présentés

par la

glace ;

nous renvoyons au Mémoire

original

pour ces

développements,

ainsi que pour la

description

des

appareils employés.

H. DUFET.

M.-A. VON REISS. 2014 Ueber die specifische Wärme der Gemische von Essigsaüre und

Wasser (Chaleur spécifique des mélanges d’eau et d’acide acétique) ; Annalen der Physik und Chemie, nouvelle série, t. X, p. 291; 1880.

L’auteur s’est

proposé

de chercher si l’on

pourrait

établir une

relation entre les densités et les chaleurs

spécifiques

des

liquides, analogue

à celle

signalée par Regnault

pour les solides.

Il a

pris

comme

type

les

mélanges

d’eau et d’acide

acétique,

re-

marquables par la grandeur

des variations de leur densité

lorsqu’on

modifie les

proportions

des éléments. Il a déterminé la chaleur

spécifique

de

vingt mélanges

différents d’eau et d’acide pur

ébul- lition, 117°)

par la méthode de

Kopp,

m odifiée par M.

Wüllner,

sauf que, pour réduire autant que

possible l’espace occupé par la

vapeur, le verre ordinaire est

remplacé

par un flacon dont le

goulot capillaire

est fermé par un bouchon.

Le calcul des corrections de

rayonnement

est fait avec l’ancienne formule de M.

Wüllner ;

les résultats fournis par la formule cor-

rigée

ne diffèrent de ceux-ci que de

quantités

de l’ordre des er- reurs

d’expérience.

Pour l’acide pur, la chaleur

spécifique

est

o,5118.

Dans le Tableau

suivant, p

est le

poids

d’acide pour i oo

parties

du

mélange,

c la chaleur

spécifique observée,

c, la chaleur

spéci- fique

calculée

d’après

celle des

éléments,

en

prenant

pour celle de l’eau

i, 006.

Les

températures

initiales du

liquide

sont com-

prises

entre

60°,

72 et

650, 76,

celle du calorimètre entre

140, 47 et

190,51,

les

températures

finales entre

16°, 49 et 210,88.

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