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Submitted on 1 Jan 1887
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Annales de Chimie et de Physique. 6e série, t. VII, VIII et IX; 1886
B.-C. Damien
To cite this version:
B.-C. Damien. Annales de Chimie et de Physique. 6e série, t. VII, VIII et IX; 1886. J. Phys. Theor.
Appl., 1887, 6 (1), pp.251-260. �10.1051/jphystap:018870060025101�. �jpa-00238728�
i- Soit par les vibrations autour de leurs axes de deux cy- lindres de poids égaux suspendus à la barre, et à égale distance
de son milieu par deux fils métalliques ou non;
2° Soit par les vibrations pendulaires du fil, vibrations dues à
ce que le fil n’est jamais rigoureusement attaché au centre de gra- vite de la barre;
3° Soit par les vibrations transversales du fil, comme cela arri-
vait quand le fil supportait une faible charge.
Outre ces trois causes d’erreurs, M. Tomlinson en découvrit
une quatrième due à ce que le fil a,
yau début, une élasticité va-
riable et qui devient maxima après
untemps d’oscillation plus ou
moins grand selon la nature du fil. Ce maximum d’élasticité dis-
paraît d’ailleurs par le choc ou par une élévation de température
de 2° C. ou 3° C.
Il est bon alors, avant de commencer les observations, de faire
effectuer au fil quelques centaines d’oscillations.
Ces quatre causes d’erreurs pourront affecter toutes les expé-
riences où l’on utilisera les vibrations de torsion d’un fil.
H. CREVAUX.
ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.
6e série, t. VII, VIII et IX; 1886.
G.-W HIRN. - Recherches expérimentales
surla limite de la vitesse que prend
un
gaz quand il passe d’une pression à
uneautre plus faible (’ ). T. VII, p. 289- 34 9~
Après avoir rappelé les diverses équations par lesquelles on a essayé de représenter le mouvement des fluides élastiques ou non élastiques, l’auteur se demande : i ° s’il existe
un~r2aximzcm pour le volume c~’~tn gaz s’écoulant d’un réservoir à charge constante
( 1 ) Les Annales de Chimie et de Physique contiennent, t. IX, p. 375-,flo6,
unMémoires de jBI. Hugoniot où
setrouvent discutées les conséquences que 1B’1. Hirn tire de
sesexpériences. ( Voir p. 79 de
cevolume
unrésumé de
ceMémoire.)
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018870060025101
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dans un autre dont on fait varier à volonté la contre-pression;
2° s’il existe une vitesse limite vers laquelle converge la vitesse
d’écoulement, à mesure que la contre-pression diminue, comme l’indique la formule bien connue de Weisbach ou de Zeuner.
De l’air à la pression et à la température ordinaires était ren-
fermé dans un gazomètre qui, pendant l’écoulement, s’abaissait
avec une vitesse mesurée au moyen d’un appareil enregistreur, ce qui faisait connaître la quantité de fluide écoulé. Le gaz s’écoulait par un orifice étroit de forme variable dans
unrécipient oii l’on
avait fait le vide au moyen d’une pompe à eau. La pression, dans
le récipient, était mesurée au moyen d’un manomètre à eau.
C’est avec ces données que 11~I. Hirn calculait les vitesses d’écoule-
ment qui, dans certains cas, auraient dépassé 4000111 et même
5000"l. Cette vitesse augmenterait d’ailleurs au delà de toute
limite, si la pression dans le réservoir pouvait décroître indéfini-
ment.
La vraie loi d’écoulement des gaz serait donc inconnue d’après
M. Hirn, et il faudrait en conclure que les équations de l’Hydro- dynamique sont erronées et que
«la théorie moderne des gaz
reçoit un démenti formel de l’expérience
» .H. RIGHI. - Recherches expérimentales et théoriques
surla lumière polarisée
réfléchie par le pôle d’un aimant. T. VIII, p. 65-iA5.
C’est la suite de recherches déjà résumées dans le Journal de
Physique ( ~ ~. Dans le deuxième Mémoire, l’auteur suit une marche
inverse de celle adoptée dans le premier. Il commence par l’étude
théorique, examine particulièrement le cas des vibrations recti-
lignes réfléchies et applique sa théorie au cas des réflexions mul-
tiples et à celui des réflexions sur
uncorps transparent placé
sur le pôle. Il décrit ensuite une disposition nouvelle pour l’étude du phénomène de Kerr et rapporte les résultats de nouvelles ex-
périences qu’il a exécutées, soit pour vérifier de nouveaux ré- sultats théoriques, soit pour étudier l’effet des diverses longueurs
d’onde de la lumière incidente, soit pour arriver à la détermi-
(’ ) Voir
Iresérie, t. V, p. 188.
nation des constantes qui entrent dans les formules auxquelles il
est conduit.
BOUTET. 2013 Étude expérimentale
surles meilleurs moyens de produire des
sonspurs et constants dans des tuyaux et spécialement
surl’influence de la
ma-tière, de la forme, du diamètre et de l’épaisscur des orifices
sonores.T. I~,
p. ~06-~22.
Voici les conclusions de ce Mémoires
10 Il ’n’est pas nécessaire que les disques soient métalliques
pour produire des sons; les plaques en bois percées à la manière
des disques de Masson fournissent les plus beaux sons. Les ori-
fices faits avec de vieux bouchons de laboratoire, s’usant à la lime
avec beaucoup de régularité, ont surtout été excellents.
2~ La forme circulaire de l’orifice n’est pas indispensable; des
orifices triangulaires, carrés ou rectangulaires, ont donné des sons
d’une grande pureté.
3° L’épaisseur des disques est limitée, et l’on n’a obtenu des
sons qm’a~Tec des épaisseurs comprises en tre 2,111111 et ce nombrc augmenté du double du diamètre. Pour étudier la loi des épais-
seurs, NI. Boutet a fait construire plusieurs jeux de disques nlétal- liques en zinc ayant 1 mm d’épaisseur et pouvant se superposer
exactement. Les orifices en liège ayant d’abord une grande épais-
sem°, on les usait peu à peu avec une lime fine. Ceux qui n’étaient,
pas circulaires n’on t donné de sons qu"avec des épaisseur s peu
considérables; 1"épaisseur des orifices triangulaires n’a j«amais dépassé le côté et celle des orifices carrés ou rectangulaires a tou- jours été très faible.
4° Le diamètre semble pouvoir grandir indéfiniment avec la
puissance de la soufflerie et les dimensions des tuyaux.
5° Le timbre varie avec la matière du disque, et les sons les plus
doux ont été fournis par le bois ou le liège.
6° M. Boulet n’a pas obtenu de sons en dehors de la loi de Bernoulli. Quelques-uns, difficiles à classer parmi les harmo- niques du son fondamental, étaient produits par l’orifice sonore,
et le tuyau ne les renforçait pas, ainsi qu’on a pu le vérifier en
enlevant ce tuyau.
254
Ces expériences ont, en outre, confirmé les observations sui- vantes, qui avaient été faites par Masson :
1 ° Pour un mêlne son, la pression peut varier entre certaines
limites sans que le son change sensihlement. L’intensité entre ces
limites augmente avec la pression. La transition d’un harmonique
à
unautre, par variation de pression, est toujours brusque et le
son qui finit hausse un peu à la limite supérieure, de même que
’
le son qui naît est un peu trop bas. Dans ces deux cas, l’intensités
a faibli. Cette légère différence de ton que présentent les harmo- niques, quand ils commencent ou finissent, explique les incerti-
tudes que présentent parfois les tableaux d’expériences.
2° Il résulte de l’observation précédente qu’il y a réaction entre
les vibrations de l’air produites à l’orifice et celles de la colonne renfermée dans le tuyau; d’où l’unisson dans les diverses parties
d’un système qui, prises isolément, produiraient des sons diflé-
rents.
Cette réaction est encore mise en évidence en substituant au
tuyau employé un autre un peu plus court ou plus long : l’harmo- nique se trouve élevé ou abaissé, bien que le son de l’orifice soit resté fixe.
31 Pour
unmême orifice et un même tuyau, des pressions très
différentes peuvent occasionner le même son; dans ce cas, leurs racines carrées paraissent toujours être dans un rapport simple ou harmonique.
4° Les sons rendus par
unmême tuyau ne dépendent pas des diamètres des orifices sonores, mais seulement de la pression de
l’air. Néanmoins, les sons graves sont plus facilement obtenus
avec des plaques minces et des ouvertures d’un plus grand dia-
mètre.
,5~ Un tuyau rend souvent deux sons, quelquefois trois; seule-
ment les sons obtenus sont toujours dans des rapports simples.
6° On obtient des sons en plaçant indifféremment les orifices
sonores au-dessous ou au-dessus des tuyaux.
~° Enfin, les dimensions de la caisse sont sans influence sur la
nature des sons et sur la facilité de leur production; seulement la
caisse ne peut être percée de deux ouvertures se correspondant
par deux faces opposées : sans cela, on ne produirait des sons que
par la rentrée de l’air dans la caisse.
M. Boutet fait remarquer, en terminant, qu’il a fallu beaucoup
de tâtonnements pour déterminer les orifices qui convenaient aux
divers tuyaux et pour faire vibrer ceux de grandes dimensions. Il y est parvenu en perçant des bouchons de liège et les travaillant
avec soin; il a pu ainsi faire varier graduellement la forme des orifices et l’épaisseur des disques. Il a également obtenu de bons
résultats avec des jeux de disques en zinc de illlm d’épaisseur et
pouvant se superposer exactement.
LÀNGI,EY. - Sur les spectres invisibles (1). T. IX, p ~3-5o~.
L’objet de ce Mémoire est :
-1° De décrire la formation réelle de spectres invisibles formés par des corps froids, le sol de notre planète ou la glace par
exem ple ;
2° De déterminer la relation qui existe entre la réfraction et la
longueur d’onde.
Le spectre visible et le spectre ultra-violet ont été jusqu’à pré-
sent beaucoup plus étudiés que le spectre infra-rouge. Ce n’est qu’en i 883 que furent publiés les résultats de mesures montrant
t’importance de ce dernier spectre dans lequel il existe à peu près
cent fois autant d’énergie solaire que dans l’ultra-violet.
En 1880, Draper assignait à la longueur d’onde la plus grande
obtenue avec certitude la valeur 1 (L. Quant aux longueurs d’ônde supérieures, on les cherchait
aumoyen de formules d’extra-
polation dont les résultats sont discutés dans ce travail. Une des
meilleures, celle de Cauchy, assigne une limite comprise entre 1 tL et IF,5 à la longueur d’onde qu’un prisme quelconque peut faire
distinguer. Indépendamment de cette limite théorique, on suppo- sait d’ailleurs que le verre absorbait toute la chalcur obscure, de
( 1 ) Voir Journal de Physique, 2e série, t. V, p. 337,
uneanalyse d’un mémoire de
1I. Langley publié dans le Plzitosoplzicat lJfagazine, et relatif
auxmêmes ques-
tions.
256
telle sorte que la chaleur solaire de la longueur d’onde la plus grande était arrêtée par la substance des prismes, même s’il n’y
avait pas d’autreS obstacles.
Or, en 1881, ~1. Langley trouve par expérience que le verre or-
dinaire était comparativement diathermane pour presque toute la chaleur obscure solaire et que des ondes thermiques, dont la lon-
gueur d’onde dépassait de beaucoup la limite théorique, traversaient
un prisme de flint-glass. Au moyen d’un réseau de 1to’B’B land, il
montra en outre qu’il existait des longueurs d’onde de 2U~, J dans
une région du spectre solaire à partir de laquelle la chaleur cesse
d’une .façon relativement brusque) comme si elle éua* IL remplacé
par une bande froide d’une étendue indéfinie. Ces résultats ont
d’ailleurs été confirmés par MM. Abney et Festing et par M. Bec-
querel.
Une question importante se présente donc :
«