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Submitted on 1 Jan 1888
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Annales de chimie et de physique
B.-C. Damien
To cite this version:
B.-C. Damien. Annales de chimie et de physique. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.381-389.
�10.1051/jphystap:018880070038100�. �jpa-00238852�
ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.
Tome:B.; 188-;.
A. RIGH1.
--Recherches expérimentales
surla lumière polarisée réfléchie
par la surface équatoriale d’un aimant, p. ~00-~23.
Après avoir étudié les phénomènes qui se produisent lors de la
réflexion sur le pôle d’un aimant (1 ), l’auteur a abordé l’étude ex-
périmentale de ceux qui ont lieu lorsque le miroir d’acier est pa- rallèle aux lignes de force du champ magnétique dans lequel 11 est placé.
Les premières recherches sur cette question sont dues à M. Kerr.
~En voici les principaux résultats :
10 Si le plan d’incidence de la lumière est perpendiculaire aux lignes de force, on n’observe aucun changement sensible dans le rayon réfléchi, au moment de l’aimantation. Il en est de même si le rayon tombe normalement sur le miroir,.
2° Si l’incidence est oblique, et le plan d’incidence parallèle
aux lignes de force, et si, après avoir donné au polariseur une des
deux orientations principales (de manière que les vibrations sur le rayon incident soient ou parallèles ou perpendiculaires au plan d’incidence) et après avoir tourné l’analyseur jusqu’à l’extinction,
on ferme le circuit du courant aimantant, on voit apparaître de la
lumière dans le cliamp de i’analyseur. En tournant celui-ci, on peut réduire au Jninilnun1 l’intensité de la lumière,. Cette rotation de l’analyseur est de sens contraire au courant aimantant, sauf
dans le cas où les vibrations incidentes sont dirigées dans le plan
d’incidence et l’incidence comprise entre 0° et ~5° ~ alors la ro-
tation de l’analyseur qui rend minimum la lumière est de même
sens que le courant.
3° Pour compenser l’action du 111agnétisn1e, au lieu de tourner l’alla~ÿTSeLlr~ on peut tourner en sens inverse le polariseur. Il v a là
une sorte de réciprocité que M. Righi précise après avoir vérifié
(’ ) Journal de Phi * 2e série, t. V, p. 188, et t. vl, p. 25~2~
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070038100
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les faits énoncés par 1lZ. Kerr en employan t des champs magné- tiques beaucoup plus intenses. Il fait aussi remarquer que la lu- mière réfléchie est généralement elliptique ; mais, si l’incidence est (;50 environ et les vibrations incidentes perpendiculaires au plan
d’incidence, les vibrations réfléchies sont rectilignes et l’action
du magnétisme peut être compensée complètement par la rota- tion de l’analyseur.
M. Kundt eut l’idée de substituer au miroir d’acier une laine de verre, afin de chercher une explication du phénomène de Kerr.
Suivant lui, les phénomènes sont toujours analogl1es. Or l’assimi--
lation complète n’est pas légitime et il n’est pas possible de prendre
les phénomènes que produit la lame de verre comme poin t de dé-
part d’une explication de ceux que produit le fer, dans le champ magnétique.
M. Righi montre encore que, dans la réflexion sur la surface
équatoriale du fer aimanté, il y a dispersion anomale, c’est-à-dire que les effets décroissent quand on augmente la réfrangibilité de
la lumière employée, précisément comme dans tous les autres cas
où le fer aimanté agit sur les vibrations lumineuses.
BERTHELOT et VIEILLE. - Sur les chaleurs de combustion et de formation des carbures d’hydrogène solides, p. h33-a~G3.
L’étude des composés organiques fixes ou peu volatils échappe
à l’emploi du procédé ordinairement employé pour en mesurer la chaleur de combustion. La méthode nouvelle suivie par les au- teurs consiste à brûler ces composés, à volume constant, dans
l’oxygène comprimé, employé en grand excès, au sein d’une bombe
calorimétrique. La combustion est totale et instantanée; la mé-
thode est donc plus exacte que la méthode ordinaire. De plus, l’expérience ne comporte qu’une seule pesée, au lieu des treize ou
quatorze pesées que comportent la détermination des produits di-
rectement brûlés et celle des produits échappés à la combustion calorimétrique ordinaire. Enfin, en raison de la très courte durée de l’expérience (deux ou trois minutes en tout), la méthode nou-
velle a pour principal avantage de supprimer entièrement, ou de
rendre excessivement petite (un demi-centième, par exemple) la
correction du refroidissement, correction considérable dans les
expériences ordinaires qui durent un quart d’heure et plus. Il y a donc un double avantage : nombre de mesures beaucoup moindre
et corrections rendues à peu près nulles. Enfin cette méthode s’applique de préférence aux corps peu volatils et solides que l’on n’avait pas jusqu’ici réussi à brûler par l’ancien procédé, du moins
pour l’oxygène libre; elle échappe aussi aux corrections compli- quées que comporte l’emploi du chlorate de potasse.
Ce Mémoire contient les résultats obtenus avec les carbures
pyrogénés les plus importants.
Tome XI; r887.
E. EDLUND. - Théorie de l’induction unipolaire, p. 145-177.
On sait qu’il est possible de produire, à l’aide d’un pôles magné- tique, des courants électriques sans que l’intensité magnétique
soit augmentée ni diminuée, et sans que l’on rapproche ou qu’on éloigne le pôle et le conducteur l’un de l’autre. On dit alors que la production du courant électrique est due à l’induction unipo- laire, expression qni n’est appropriée en aucune façon, vu que les conditions néeessaires à la production des courants magnéto-élec- triques proprement dits ne sont pas ici applicables, et qu’en outre
le terme additionnel d’unipolaire provient d’un mode d’explica-
tion de l’origine des courants qu’on ne peut admettre. Ces cou-
rants ne proviennent pas d’une induction dans le sens propre et
primitif de ce terme, mais l’auteur démontre qu’ils paraissent plutôt avoir une origine magnéto-électrique, c’est-à-dire être dus à l’effet direct de l’aio1ant sur un courant électrique. C’est surtout
en Allemagne que la théorie de l’induction dite zcni~olccL~-e a été développée et défendue.
Il est important, pour l’explication de plusieurs phénomènes naturels, d’avoir une notion correcte de la vraie cause et de la na-
ture de l’induction unipolaire. M. Edlund essaye, dans ce Mé- moire qu’il est impossible de résumer brièvement, de montrer que la théorie admise jusqu’ici est en opposition avec le principe de
la conservation des forces, et qu’elle doit, par conséquent, être
considérée comme erronée. Il fait voir, en outre, que la théorie
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du même phénomène, exposée par lui, il y a quelques années (1),
peut être déduite du même principe et qu’elle doit conduire à des résultats sûrs.
..
X. JO ANNIS. - Modification de la machine pneumatique à mercure, p. 285-289.
La machine ordinaire de ~I. Alvergniat présente deux petits in-
convénients que l’auteur a cherché à faire disparaître. Le tube de
caoutchouc n’est pas absolument imperméable à l’air; d’autre part, le robinet à trois voies constitue un espace nuisible qui empêcher
la raréfaction de dépasser une certaine limite, quand on emploie
cet appareil comme machine pnemnatique, ou qui est une cause d’Î1npuretés si l’on s’en sert pour transvaser des gaz.
L’appareil modifié se compose de deux grosses ampoules reliées
par un tube recourbé et distantes de o"1, 30. Le réservoir supé-
rieur est la chambre barornétrique ; l’ampoule inférieure peut
communiquer avec une conduite d’eau, qui refoule le mercure ou avec une trope qui aspire l’eau et fail le vide au-dessus du mer-
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