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Annales de chimie et de physique

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HAL Id: jpa-00238852

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238852

Submitted on 1 Jan 1888

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Annales de chimie et de physique

B.-C. Damien

To cite this version:

B.-C. Damien. Annales de chimie et de physique. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.381-389.

�10.1051/jphystap:018880070038100�. �jpa-00238852�

(2)

ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.

Tome:B.; 188-;.

A. RIGH1.

--

Recherches expérimentales

sur

la lumière polarisée réfléchie

par la surface équatoriale d’un aimant, p. ~00-~23.

Après avoir étudié les phénomènes qui se produisent lors de la

réflexion sur le pôle d’un aimant (1 ), l’auteur a abordé l’étude ex-

périmentale de ceux qui ont lieu lorsque le miroir d’acier est pa- rallèle aux lignes de force du champ magnétique dans lequel 11 est placé.

Les premières recherches sur cette question sont dues à M. Kerr.

~

En voici les principaux résultats :

10 Si le plan d’incidence de la lumière est perpendiculaire aux lignes de force, on n’observe aucun changement sensible dans le rayon réfléchi, au moment de l’aimantation. Il en est de même si le rayon tombe normalement sur le miroir,.

2° Si l’incidence est oblique, et le plan d’incidence parallèle

aux lignes de force, et si, après avoir donné au polariseur une des

deux orientations principales (de manière que les vibrations sur le rayon incident soient ou parallèles ou perpendiculaires au plan d’incidence) et après avoir tourné l’analyseur jusqu’à l’extinction,

on ferme le circuit du courant aimantant, on voit apparaître de la

lumière dans le cliamp de i’analyseur. En tournant celui-ci, on peut réduire au Jninilnun1 l’intensité de la lumière,. Cette rotation de l’analyseur est de sens contraire au courant aimantant, sauf

dans le cas où les vibrations incidentes sont dirigées dans le plan

d’incidence et l’incidence comprise entre et ~5° ~ alors la ro-

tation de l’analyseur qui rend minimum la lumière est de même

sens que le courant.

3° Pour compenser l’action du 111agnétisn1e, au lieu de tourner l’alla~ÿTSeLlr~ on peut tourner en sens inverse le polariseur. Il v a

une sorte de réciprocité que M. Righi précise après avoir vérifié

(’ ) Journal de Phi * 2e série, t. V, p. 188, et t. vl, p. 25~2~

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070038100

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382

les faits énoncés par 1lZ. Kerr en employan t des champs magné- tiques beaucoup plus intenses. Il fait aussi remarquer que la lu- mière réfléchie est généralement elliptique ; mais, si l’incidence est (;50 environ et les vibrations incidentes perpendiculaires au plan

d’incidence, les vibrations réfléchies sont rectilignes et l’action

du magnétisme peut être compensée complètement par la rota- tion de l’analyseur.

M. Kundt eut l’idée de substituer au miroir d’acier une laine de verre, afin de chercher une explication du phénomène de Kerr.

Suivant lui, les phénomènes sont toujours analogl1es. Or l’assimi--

lation complète n’est pas légitime et il n’est pas possible de prendre

les phénomènes que produit la lame de verre comme poin t de dé-

part d’une explication de ceux que produit le fer, dans le champ magnétique.

M. Righi montre encore que, dans la réflexion sur la surface

équatoriale du fer aimanté, il y a dispersion anomale, c’est-à-dire que les effets décroissent quand on augmente la réfrangibilité de

la lumière employée, précisément comme dans tous les autres cas

où le fer aimanté agit sur les vibrations lumineuses.

BERTHELOT et VIEILLE. - Sur les chaleurs de combustion et de formation des carbures d’hydrogène solides, p. h33-a~G3.

L’étude des composés organiques fixes ou peu volatils échappe

à l’emploi du procédé ordinairement employé pour en mesurer la chaleur de combustion. La méthode nouvelle suivie par les au- teurs consiste à brûler ces composés, à volume constant, dans

l’oxygène comprimé, employé en grand excès, au sein d’une bombe

calorimétrique. La combustion est totale et instantanée; la mé-

thode est donc plus exacte que la méthode ordinaire. De plus, l’expérience ne comporte qu’une seule pesée, au lieu des treize ou

quatorze pesées que comportent la détermination des produits di-

rectement brûlés et celle des produits échappés à la combustion calorimétrique ordinaire. Enfin, en raison de la très courte durée de l’expérience (deux ou trois minutes en tout), la méthode nou-

velle a pour principal avantage de supprimer entièrement, ou de

rendre excessivement petite (un demi-centième, par exemple) la

correction du refroidissement, correction considérable dans les

(4)

expériences ordinaires qui durent un quart d’heure et plus. Il y a donc un double avantage : nombre de mesures beaucoup moindre

et corrections rendues à peu près nulles. Enfin cette méthode s’applique de préférence aux corps peu volatils et solides que l’on n’avait pas jusqu’ici réussi à brûler par l’ancien procédé, du moins

pour l’oxygène libre; elle échappe aussi aux corrections compli- quées que comporte l’emploi du chlorate de potasse.

Ce Mémoire contient les résultats obtenus avec les carbures

pyrogénés les plus importants.

Tome XI; r887.

E. EDLUND. - Théorie de l’induction unipolaire, p. 145-177.

On sait qu’il est possible de produire, à l’aide d’un pôles magné- tique, des courants électriques sans que l’intensité magnétique

soit augmentée ni diminuée, et sans que l’on rapproche ou qu’on éloigne le pôle et le conducteur l’un de l’autre. On dit alors que la production du courant électrique est due à l’induction unipo- laire, expression qni n’est appropriée en aucune façon, vu que les conditions néeessaires à la production des courants magnéto-élec- triques proprement dits ne sont pas ici applicables, et qu’en outre

le terme additionnel d’unipolaire provient d’un mode d’explica-

tion de l’origine des courants qu’on ne peut admettre. Ces cou-

rants ne proviennent pas d’une induction dans le sens propre et

primitif de ce terme, mais l’auteur démontre qu’ils paraissent plutôt avoir une origine magnéto-électrique, c’est-à-dire être dus à l’effet direct de l’aio1ant sur un courant électrique. C’est surtout

en Allemagne que la théorie de l’induction dite zcni~olccL~-e a été développée et défendue.

Il est important, pour l’explication de plusieurs phénomènes naturels, d’avoir une notion correcte de la vraie cause et de la na-

ture de l’induction unipolaire. M. Edlund essaye, dans ce Mé- moire qu’il est impossible de résumer brièvement, de montrer que la théorie admise jusqu’ici est en opposition avec le principe de

la conservation des forces, et qu’elle doit, par conséquent, être

considérée comme erronée. Il fait voir, en outre, que la théorie

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384

du même phénomène, exposée par lui, il y a quelques années (1),

peut être déduite du même principe et qu’elle doit conduire à des résultats sûrs.

..

X. JO ANNIS. - Modification de la machine pneumatique à mercure, p. 285-289.

La machine ordinaire de ~I. Alvergniat présente deux petits in-

convénients que l’auteur a cherché à faire disparaître. Le tube de

caoutchouc n’est pas absolument imperméable à l’air; d’autre part, le robinet à trois voies constitue un espace nuisible qui empêcher

la raréfaction de dépasser une certaine limite, quand on emploie

cet appareil comme machine pnemnatique, ou qui est une cause d’Î1npuretés si l’on s’en sert pour transvaser des gaz.

L’appareil modifié se compose de deux grosses ampoules reliées

par un tube recourbé et distantes de o"1, 30. Le réservoir supé-

rieur est la chambre barornétrique ; l’ampoule inférieure peut

communiquer avec une conduite d’eau, qui refoule le mercure ou avec une trope qui aspire l’eau et fail le vide au-dessus du mer-

°

cure. L’appareil fonctionne par le simples jeit d’un robinet à trois

voies. Il n~y a plus de mouvements alternatifs d’élévation et d’a-

baissement; on peut arrêter l’ascension du mercure par un ro- binet et éviter ainsi les accidents qui se produisent avec la machine

ordinaire quand, le vide étant presque fait, on élève trop rapide-

ment le mercure.

J.-L. SORET. - Note sur les paranthélies, p. ~i5-~2g.

Les paranthélies sont, comme on le sait, des taches lumineuses que l’on observe quelquefois, dans la région du ciel opposée au Soleil, sur le cercle parhélique. Bravais a distingué différents par- anthélies : le plus important est celui de 120°; l’auteur s’occupe

d’abord de ce météore.

Ce phénomène, comme tous ceux qui rentrent dans la catégorie

des halos, doit être attribué à la présence de petits cristaux de glace en suspension dans l’atmosphère. Bravais en a donné di-

( ! ) Journal de Plzysique, lIe série, t. NTII, p. i7fi.

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verses explications, basées surtout sur l’hypothèse que les cristaux

efficaces ont une forme étoilée et présentent par conséquent des ang’Zes rentrants J. il a aussi signalé un cas le paranthélie de

I20° peut être produit par des cristaux simples, sans angles ren-

trants et à axe vertical pourvu que la base du prisme soit un hexagone allonge et non un hexagone régulier.

M. Soret a été amené à répéter l’expérience bien connue du prisme tournant pour la reproduction des phénomènes parhéli-

ques. Il employait, non pas un prisme triangulaire équilatéral,

comme on le fait ordinairement, mais un prisme hexagonal régu-

lier en flint. Il a observé que les paranthélies de 120° se produi-

saient de la manière la plus nette, ce qui ne rentre pas dans les

explications de Bravais. L’auteur étudie ce qui se passe dans ces conditions et montre que, pour qu’un cristal simple à axe vertical

eu à base hexagonale produise les paranthélies de 120°, il faut : 1

Que les faces d’immer~ence et d’émergence des rayons soient

contiguës l’une à l’autre; i

Qu’à l’intérieur du cristal les rayons subissent deux réflexions

sur des faces faisant entre elles un angle, soit de 60°, soit de i ao°.

L’auteur ne prétend pas d’ailleurs que les cristaux étoilés ne

jouent aucun rôle dans l’apparition de ce phénomène,.

Il a aussi étudié d’autres paranthélies et il signale quelques cas

d’efficacité qui avaient échappé à Bravais, ceux surtout qui résul-

tent de deux réflexions à l’intérieur de cristaux simples à base hexagonale et à axe vertical.

Tome XII; t88’;.

E. BICHAT. - Sur le tourniquet électrique et la déperdition de l’électricité par convection, p. 6 ~-80.

A part les expériences de M. Kaempfer (1 ), le tourniquet élec- trique n’a guère été utilisé jusqu’ici pour mesurer des grandeurs électriques. Sous sa forrne habituelle, cet instrument ne peut,

en effet, donner d’indications précises. Il n’est point comparables

à lui-même : la forme des pointes s’altère avec le temps sous l’ac-

(’ ) Journal de Physique, 2e série, t. III, p. 265.

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Lion des aigrettes qui s’en échappent; il est en outre impossible

de fabriquer des pointes identiques à un modèle donné et, par

suite, d’obtenir deux instruments comparables en tue eux. Mais il

est évident qu’on peut remplacer la pointe par un fil de faible dia- mètre ; car un pareil fil isolé laisse aussi échapper des aigrettes.

Partant de là, Ni. Bichat a pu établir un tourniquet électrique que l’on peut toujours reproduire dans des conditions géométriques parfaitement déterminées. Il se compose d’un cadre rectangulaire

de 35cm de longueur sur Rem de largeur, formé par des tubes de ûcm, 2 ~ de diamètre. Parallèlem en t aux grands côtés d u rec tangle,

on dispose deux fils métalliques très fins dirigés comme les deux pointes de l’appareil ordinaire. Le tout tourne autour d’un axe

vertical et un miroir permet d’observer la rotation. Enfin l’en- semble est placé au centre d’un grand cylindre en tôle commu- niquant avec le sol.

Mettons l’appareil en communication avec l’une des armatures

d’une batterie de douze grandes jarres, reliée elle-même à l’un des

pôles d’une machine de Holtz à laquelle un petit moteur à eau imprime un mouvement de rotation régulier. En établissant une

communication entre le tourniquet et l’électromètre absolu ima-

giné par l’auteur et 31. Blondlot ( 1 ), on peut déterminer à chaque instant, en valeur absolue, le potentiel de l’appareil. On constate

que, si l’on augmente peu à peu la valeur du potentiel, le tourni-

quet reste d’abord absolument immobile; ce n’est que ciuand ce potentiel atteint une certaine valeur déterminée, ou potentiel de départ, que le mouvement commenc e. La déviation du tour-

niquet croit ensuite proportionnellement à la valeur du carré de

potentiel.

Avec des tourniquets construits avec des fils de métaux diffé- rents, mai s de même diamètre, le potentiel de départ est très

sensiblement le même, 69 (C.G.S.), quel que soit le métal quand

le fil est électrisé positivement. Si l’électrisation est négative, la

valeur du potentiel de départ, qui est la même pour l’or, le pla- tine, est d’abord plus faible pour le fer, le nickel, l’aluminium;

elle augmente avec le temps pour devenir sensiblement égale à celle

due l’on obtient pour les métaux difficilement altérahles dans les

(’ ) Journal de Physique, ~e Série, t. V, p. 457.

(8)

387 conditions de l’expérience. Cela tient sans doute à l’ oxydation par l’air chargé d’ozone qui s’échappe des aigrettes. Dans tous les cas,

le potentiel de départ est plus grand pour l’électrisation positive

que pour l’électrisation négative.

La valeur du potentiel de départ diminue quand le diamètre du fil du tourniquet diminue, et aussi quand la température s’élève.

Au rouge, la déperdition de l’électricité par convection, qui est la

cause du mouvement du tourniquet) se produit pour une valeur très petite du potentiel, et le potentiel de départ correspondant

aux deux électrisations est le même.

En modifiant l’appareil, l’auteur a pu étudier l’influence de la

nature du gaz sur la convection. Pour un même débit, la valeur

du carré du potentiel augmente quand la convection a lieu succes-

sivement dans l’hydrogène, l’air et l’acide carbonique, et cette

valeur est toujours plus grande quand le fil est électrisé positive-

ment que quand le fil est électrisé négativement.

Pour l’lydrogène, le potentiel varie peu quand le débit aug-

mente, si le fil est électrisé négativement.

P. DUHEM. - Sur la relation qui lie I’efl’et Peltier à la différence de niveau

potentiel de deux métaux en contact, p. ~33-472.

Lorsque deux métaux sont en contact, l’électricité se distribue

sur ces deux métaux de telle manière que la fonction potentielle,

constante à l’intérieur de chacun d’eux, présente de l’un à l’autre

une différence qui dépend uniquement de la nature des deux mé-

taux en contact et de la température.

D’autre part, lorsqu’une charge électrique passe de l’un des métaux sur l’autre, elle produit, au voisinage de la surface de contact, un dégagement de chaleur proportionnel à la charge transportée et à un coefficient qui dépend uniquement de la

nature des métaux et de la température. C’est le phénolriène dé-

couvert par Peltier.

On a longtemps supposé qu’il y avait proportionnalité entre la

différence de niveau potentiel de deux métaux en contact et le coefficient qui règle le phénomène de Peltier pour ces deux mé-

taux. L’expérience a condamné cette manière de voir, surtout après

la détermination de M. Pella t .

(9)

Sir ~T. Thomson a montré comment l’effet Peltier et l’effet ana-

logue qui se produit entre dcux parties inégalement chaudes d’un

même métal se reliaient aux forces électromotrices thermo-

électriques. L’auteur a indiqué, dans un Mémoire spécial (1 ), com-

ment les principes du potentiel thermodynamique ( ‘’ ~ permettaient

d’éliminer certaines difficultés que présentait la théorie de Sir W.

Thomson. Il se propose dans ce Mémoire de montrer comment les mêmes principes permettent de découvrir une relation entre l’effet Peltier et la diflérence de niveau potentiel entre deux métaux.

Après avoir passé en revue les principales théories des phéno-

mènes Lhermo-électriques et signalé l’extraordinaire confusion

qui règne dans cette question, M. Duhem, appliquant les prin- cipes rappelés plus haut, démontre facilement les deux proposi-

tions suivantes :

J ° Le coefficient de l’effet Peltier est proportionnel au pro- (luit de la température absolue et de la dérivées de la différence

de niveau par rapport à la tenlpérature,

2° La force électromotrice d’uz2 couple thermo-électrique est é~~~al,e (dans le système électrostatique) èt l’excès de la différence

de niveau potentiel qui existe entre les deux métaux cc la sou-

elllre froide sur la différence de niveau qui existe à la soudure

chatide.

De la corrélation précédente, M. Duhem déduit encore une

proposition curieuse sur certaines piles hydro-électriques.

Lorsque l’électricité traverse la surface de contact d’un conduc-

teur et d’un électrolyte, ou la surface de contact de deux électro-

ly tes, elle donne lieu à des phénomènes de Peltier. Lorsqu’elle

traverse une pile électrique, les phénomènes calorifiques ainsi produits aux divers contacts ont une certaine somme. C’est sur cette somme que portent les remarques de l’auteur.

Lorsqu’une pile fermée est traversée par un courant d’inten- sité 1, il s’y produit, pendant l’uni té de temps, une certaine réac- tion chimique. Cette réaction, si elle se produisait sans donner

(’) ~/m~~ de lJ ¡l’cole ¡Vorlnale ~M/?er~M/~ 31 série, t. Il, p. 405; 1885.

(’ ) ~lnnales de l’Ecole Norinale supérieure, 3e série, t. II, p...~~05; ~88~.

( 2) Le potentiel thermodynamique, Ire Partie, Chap. 1.

(10)

389 naissance à aucun courant, dégagerait une certaine quantité de

chaleur LI. Cette quantité de chaleur est précisément celle qui est dégagée dans le circuit tout entier dans l’unité de temps.

Si l’on désigne par R la résistance du conducteur, le produit

AR12 représente la quantité de chaleur dui, en vertu de la loi de Joule, serait dégagée dans limité de temps dans un circuit homo-

gène non électrolysable, de même résistance que le circuit con-

sidéré, traversé par un courant de même intensité I.

On a cru longtemps que l’on avait

E étant la force électromotrice de la pile.

Favre montra le premier que cette relation est inexacte ; que la

chaleur voltaïque AE est tantôt plus grande, tantôt plus petite

que la chaleur chimique L. :1B1. Gibbs a montré ensnite que le f’ait signalé par Favre était d’accord avec les principes de la Thermodynamique. De nombreux expérimentateurs ont vérifié

cette théorie ; seul, ~1. Gockel a cru pouvoir prouver qLi’elle étai t

en défaut. 31. Duhem montre que le désaccord signalé par 1VI. Gockel provient de ce qu’il s’est mépris sur la signification

des quantités sur lesquelles porte la théorie. Il est ensuite conduit à la proposition suivan te :

C’est seulement pour les piles qui su£rent la loi de Volta que l’excès de la chaleur chimique sur la chaleur voltai*que est égal il l’effet Peltier entre les deux métaux attaqués.

B.-C. DAMIEN.

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.

Philosophical Magazine.

51 série, t. ,XXVI; juillet 1888.

A. KUNDT. - Sur les indices de réfraction des métaux, p. i.

H. T0~1L1NS01‘T.

-

Théorie relative à la perte soudaine des propriétés n2agnétiq~ues du fer et du nickel, à certaines températures, p. 18.

J. JOLY.

-

Photomètre à diffusion, p. 26.

J. ,TOLY.

-

Méthode p’our déterminer le poids spécifique de petites

quantités de corps poreux et denses, p. 29.

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