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Annales de chimie et de physique. Tomes XXVI et XXVII ; 1882

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(1)

HAL Id: jpa-00238132

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Submitted on 1 Jan 1883

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XXVII ; 1882

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. Annales de chimie et de physique. Tomes XXVI et XXVII ; 1882. J. Phys. Theor. Appl.,

1883, 2 (1), pp.425-433. �10.1051/jphystap:018830020042500�. �jpa-00238132�

(2)

425

ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.

Tomes XXVI et XXVII ; 1882.

Tome XXVI.

J. REISET. - Recherches sur la proportion de l’acide carbonique dans l’air,

p. i~o.

A. MUNTZ et E. AUBIN. - Recherches sur les proportions d’acide carbonique

contenues dans l’air, p. 222.

,

DUMAS. 2013 Sur l’acide carbonique normal de l’air atmosphérique, p. 20~.

I. Les rrraités de Chimie

indiquent

que l’air

atmosphérique,

contient une

quantité

d’acide

carbonique

variant ordinairement

ent~°e 4

et 6 dix-millièmes de sojz volume. M. Reiset s’attache à démontrer que cette assertion est absolument inexacte. Dans la

première partie

de son

important Mémoire,

il décrit les

appareils

et les

procédés d’analyse qu’il emploie.

Il

publie

ensuite les Ta- >

bleaux

qui

résument de

longues

séries

d’expériences

faites les unes

au hameau

d’Ecorcheb0153ufy

à 8km de

Dieppe,

les autres à Paris

(rue

de

Vign~T,

parc de

Monceau ) 1 ’ ).

L’air

analysé

a été recueilli dans les conditions les

plus

différentes : soit au centre des

foyers

de

réduction,

au milieu des récoltes en

végétation,

sous l’influence des rayons

solaires ;

soit au centre des

f’oyers

de

production,

à

Paris,

y

près

d’usines et de maisons dont les cheminées émettent

jour

et nuit d’énormes

quantités

d’acide

carbonique.

Le minimum

absolu a été de 2~7,0~ pour 100000 en volume le 1 o

juillet 1873 pendant le jour,

dans un

champ d’orge

avec luzerne

(foyer

de

réduction);

le maximum absolu

3 5, I 6

a été obtenu

le ?7 janvier i 8~g,

à Paris. Ces deux résultats

numériques représentent

d’ail-

leurs des

proportions

extrêmes : les minima au-dessous de 28 sont

exceptionnels

ainsi que les maxima de

35 ;

les oscillations normales dans la

proportion

de l’acide

carbonique

se font

généralemen t

entre 28 et 3o pour 100000 d’air en volume. Ces oscillations sont

plus

soudaines et

plus

nombreuses

pendant

la saison d’été : la

( ‘ A

Ii:corcheboeuf,

du 9 septembre 1872 au 20 août 18’73, du r ~ juin au 3 no-

vembre 1879 et du 19 juin au 28 août 1880; à Paris, à diverses dates, en ~8~3, 1875, 1879.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020042500

(3)

moyenne

-99, 62. NI.

Reiset conclut que si l’on

les relations

qui peuvent

exister entre les variations de la

quantité

d’acide

carbonique

dans l’air et les différents états de

l’atznosphère,

on devra

employer

des méthodes

rigoureuses permettant

d’affirmer

tout au moins l’exactitude des cent-millièmes.

M. Reiset

signale

des observations faites à

Rostock,

par M.

Schulze,

en

1868-~1,

dont la moyenne coïncide sensiblement

avec celle de ses propres

expériences.

II. L~21VI. Aubin et

Mûntz, après

un

historique

très

complet,

exposent

la méthode de

dosage

de l’acide

carbonique qu’ils

ont

employée,

et

publient

les résultats

qu’ils

ont obtenus d’une

part

à de faibles

altitudes,

soit à

Paris,

au Conservatoire des Arts et

Métiers,

soit dans la

plaine

découverte

qui

s’étend vers le

plateau

de

Gravelle,

à

proximité

de la ferme de l’Institut

agronomique;

d’autre

part

à une altitude de

2877m

au

pic

du Midi de

Bigorre,

et à des altitudes de

740m

et de

5°7m près

de Luz et de Pierrefitte.

Tous les chiffres

qu’ils

ont obtenus sont en accord entre eux ou

avec ceux de M. Reiset et de M. Schulze.

Au pic duMidiy

notamment

du 9 au

i4 août 1881,

la

proportion

d’acide

carbonique

en volume

a varié de

30,

i pour t o0 ooo à 28

seulement,

bien que l’état de

l’atmosphère

et la direction du vent aient

éprouvé

d’assez

grandes

variations. L’influence propre de l’altitude n’a pu être cons- tatée.

III. M. Dumas conclut de l’ensemble des recherches récentes

sur l’acide

carbonique

de l’air que ce gaz, considéré comme élé-

ment

géologique appartenant

à

l’enveloppe

gazeuse du

globe, peut

être considéré comme formant les 3 dix-millièmes en volume de l’air. Les

phénomènes

accidentels et locaux résultant de l’action des

animaux,

de celle des

plantes,

des effets des

foyers,

de celui

des masses de matières

organiques

en

décomposition,

des émana-

tions

volcaniques,

enfin de l’action des brouillards et des

pluies,

bien

qu’offrant

au

point

de vue de la

météorologie

et de

l’hygiène

un intérêt

qu’on

ne saurait

nier,

ne doivent passer

qu’au

second

rang. Mais il y a lieu d’étudier les variations dont la

proportion

d’acide

carbonique pourrait

être

susceptible

par des causes

géné-

rales,

se rattachant aux

grand?

mouvements de

l’atmosphère.

(4)

427 1~Z. Dumas a recommandé cette étude à l’attention de l’Académie des

Sciences,

ainsi

qu’à

celle des misions

chargées

de l’observation du passage de Vénus.

J. THOULET. - Recherches expérimentales sur la conductibilité thermique des

minéraux et des roches, p. 261.

H. LAGARDE. -- Recherches analytiques sur la méthode de 31. Thoulet, relatives

à la conductibilité thermiclue, p. 552.

La méthode

employée

par 1~~. Thoulet consiste à maintenir la face inférieure d’une

plaque

à des

températures

constantes connues,

. et à déterminer le

temps

nécessaire pour faire passer la face

supé-

rieure de

la plaque

d’une

température fixe 81

à une autre

tempé-

rature fixe

62.

La fusion de deux index de nature différente

(stéa-

rine fondant à

5o°,

cire de Carnauba fondant à

84~)? s’opérant

dans

des conditions

identiques, permet

de reconnaître l’instant où l’on arrive aux

températures 0,

et

62.

Pour

produire

les

températures

constantes, M. Thoulet a recours à un bloc de fer

forgé

de Om,1 i sur

om,77

et om, 58 de

hauteur, percé longitudinalement

d’une cavité

remplie

de mercure et con-

tenant un thermomètre. Ce bloc

parfaitement poli

à sa face

supé-

rieure repose sur une

plaque

de fonte échauffée par un bec

Bunsen;

il

reçoit

sur sa face

supérieure

une

plaque

de la substance dont on veut évaluer la conductibilité. Celle-ci est un

parallélépipède

carré

de om, 03 de côté

auquel

on a

donné,

dans trois séries

d’expériences,

des hau teurs de om,1

15, Om,IO

et

o-, o6

ou onl, 08. Afin d’éliminer l’influence du

poli plus

ou moins

parfait

de la surface de contact, les deux bases du

parallélépipède

sont recouvertes d’une feuille de

papier

d’étain collée à l’aide de la inixtioti

(composée principale-

ment d’huile de

lin),

dont on se sert dans l’industrie pour fixer les feuilles d’or.

Les index s’obtiennent de la manière suivante : un

petit fragment

du corps fusible est

placé

sur la feuille d’étain

supérieure :

par

l’approche

d’une

aiguille

à tricoter chauffée au rouge, on le fond

en une

petite sphère de 3 à t

de millimètre de diamètre que l’on fait ensuite adhérer

légèrement

en

éloignant rapidement l’aiguille

d’acier au moment

apparaît

sur la

sphère

une sorte de

cligne-

ment ressemblant à l’éclair des

coupellations.

Dans

chaque

groupe

(5)

d’expériences, températures

100°,

io5°)

110~

120°, i3o°y 1~0°~

ï5o° et 160°. Les résultats sont d’une

régularité parfaite.

M. Thoulet les

représente

par des courbes construites en

prenant

pour

abscisses,

soit les

épaisseurs

des

plaques,

soit les

températures

du bloc et pour ordonnées les temps. Les

expériences

ont été réalisées avec des

plaques

de

fer, d’anhvdrite

et de verre.

M. H.

Lagarde

tire de la théorie

générale

de la conductibilité les formules

qui

conviennent au calcul des

expériences

de

M. Thoulet. Il démontre que la

courbe,

construite en

prenant

pour abscisses les

températures

du bloc et pour ordonnées les

temps qui

s’écoulent entre la

production

des

températures 0,

et

0,

à la face

supérieure

de la

plaque,

est une

hyperbole équilatère

dont l’une des

asymptotes

est l’axe des

températures.

Deux

expériences

faites

pour une

épaisseur

déterminée de la

plaque

suffisent à déterminer

cette

hyperbole.

De même la courbe formée en

prenant

pour ab- scisses les

épaisseurs

est une

hyperbole

non

équilatère passant

par

.

l’origine

et

ayant

une de ses

asymptotes parallèle

à l’axe des

temps.

M.

Lagarde

montre enfin comment les

expériences

conduisent au

calcul du coefficient I~ de conductibilité

intérieure,

et d’un élément

nouveau que M. Thoulet croit devoir introduire sous le nom de résistance

thermique:

c’est le

temps

nécessaire pour faire passer la face

supérieure

d’une lame

d’épaisseur

1, de la

température 0,

à la

température 62,

la

température

du bloc étant I oo°. En

prenant

pour unités le

centimètre,

le gramme et la

seconde,

M. Thoulet

et

Lagarde

trouvent les résultats suivants :

SYDNEY 3IARSDEN~. - Sur la diffusion d’une poudre impalpable dans un corps

solide, p. 286. - Le fer en barre transformé en acier par cémentation, p. 568.

Le

professeur

Tait

ayant

observé

qu’une poudre impalpable

devient très mobile sous l’action de la chaleur a

posé

la

question

suivante : si l’on suppose que l’on ait deux

poudres infusibles,

(6)

429

impalpables,

se diffuseront-elles l’une dans l’autre à la manière des gaz et des

liquides?

L’auteur a

fait,

avec M.

Tait,

des

expériences

sur ce

sujet,

mais le résultat en est demeuré incertain. Il croit

cependant pouvoir répondre

d’une manière affirmative à la

question proposée,

car il a observé que des creusets de

porcelaine

de Berlin

maintenus

pendant

dix à douze heures en contact avec du carbone

amorphe,

à de très hautes

températures,

sont

pénétrés

par le charbon à une assez

grande profondeur,

bien que ces creusets ne soient pas fondus et

qu’ils

aient conservé leur forme. En exami-

nant au

microscope

une tranche du creuset, on

peut

voir distinc-

tement les

parcelles

de carbone disséminées dans la

pâte argileuse.

Comme le carbone n’exerce aucune action

chimique

connue sur

la silice et

l’alumine,

31.

Sydney

Marsden voit dans cette

expé-

rience le résultat d’une action

purement physique,

d’une véritable diffusion.

Il croit aussi que c’est par cette diffusion

qu’il

convient

d’expli-

quer la transformation du fer en acier dans le

procédé

de la cé-

mentation.

Tome XXVII.

BERTHELOT. - Sur l’électrol3rse de l’eau oxygénée, p. 110.

Cette

électrolyse

peut s’effectuer de deux manières : 1 ° il se dé- gage de

l’hydrogène

au

pôle négatif,

de

l’ox~~gène

au

pôle positif

et la réaction

électrolytique

C’est seulement sous l’influence d’un élément Daniell

( + ¿4Cal, 5)

que cette réaction se

produit;

il ne se

dégage

que de

l’oxy- gène ; l’hydrogéne

réduit au

pôle positif

de l’eau

oxygénée.

Dans

ce dernier cas, on a

c’est-à-dire en tout

Cette réaction

totale, dégageant

de la chaleur au lieu d’en

absorber,

(7)

peut s’accomplir

minime que l’on voudra. On l’observe même avec un élément

zinc-cadmium;

à la

limite,

elle se confond avec la

décomposition

lente que l’eau

oxygénée éprouve spontanément,

le courant élec-

trique ayant

alors pour seul effet

apparent

d’activer cette décom-

position

au contact de l’électrode

qui

se trouve au

pôle positif.

Les deux modes

d’électrolyse

de l’eau

oxygénée peuvent

d’ail- leurs coexister dans le cas de forces électromotrices

supérieures

à

i Daniell. Cette coexistence se traduit par la variation des

rapports

de volume entre

l’oxygène

et

l’hydrogène dégagés, lesquels

ne

sont

plus rigoureusement égaux.

E. BRANLY. - Dosage de l’hémoglobine dans le sang par les procédés optiques,

p. 238.

Une étude

comparée

des diverses méthodes

optiques qui

ont été

proposées

pour le

dosage

des matières colorantes conduit M.

Branly

aux conclusions suivantes :

L’hémoglobine

exerçant son

pouvoir

absorbant

principalement

sur une

région

du

spectre

bien limitée et très

visible,

les

spectro- photomètres

sont

supérieurs

aux

photomètres

ordinaires pour le

dosage

de

l’hémoglobine

dans le sang. La

comparaison

des di-

vers

spectrophotomètres

établit la

supériorité

des

spectrophoto-

mètres basés sur

l’application

des lois de la

polarisation

et surtout

du

spectrophotomètre

à faisceaux

polarisés

à

angle

droit et su-

perposés.

L’une

quelconque

des

régions

du

spectre peut

être choisie pour l’étude des variations

quantitatives

de la matière colorante du sang, mais

l’absorption

dans les deux bandes noires

comprises

entre les raies D et E est celle

qui présente

le

plus

de fixité et

qui

se mesure avec le

plus

d’exactitude.

L’appareil

une fois

réglé,

sa

précision

est

supérieure

à

~’o.

H. BECQUEREL. - Mesure de la rotation du plan de polarisation de la lumière

sous l’influence magnétique de la Terre, p. 3 z 2.

Dans un Mémoire

antérieur,

l’auteur a établi que l’influence

magnétique

de la terre sur la

propagation

de la lumière

polarisée

(8)

431

au travers des milieux

transparents peut

être manifestée et me-

surée

expérimentalement ( 1 ).

L’expérience

fondamentale consiste à

disposer,

sur un même

support

horizontal mobile autour d’un axe

vertical,

une source de

lumière,

un

polariseur,

une colonne de substance

transparente

convenablement

choisie, puis

un

analyseur

monté sur un cercle

divisé. On commence par orienter

l’appareil

de telle sorte que les rayons lumineux

qui

traversent la colonne

liquide

soient

parallèles

au méridien

magnétique,

i

puis

on retourne

l’appareil

bout pour

bout,

et l’on observe que le

plan

de

polarisation

a tourné d’un

petit angle :

c’est le double de la rotation due à l’influence de la terre.

Le sens de cette rotation est le sens

direct,

c’est-à-dire de droite à

gauche

pour un observateur

supposé

couché horizontalement dans la direction des rayons

lumineux,

la tête vers le nord et les

pieds

vers le sud.

L’expérience primitive

avait été faite avec une colonne de

o~,5o

de sulfure de carbone.

D’après

le

procédé

de

multiplication

em-

ployé

par

Faraday,

les rayons lumineux réfléchis sur des miroirs

aux extrémités de la colonne

liquide

traversaient celle-ci

cinq fois,

et la rotation observée était de 6’ environ.

L’objet

du

présent

Mémoire est de fournir la constante de ce tte ro ta ti on

au ~ ~ ü près

de

sa valeur.

L’appareil

mis en usage est celui

qui

a servi pour les rechérches

expérimentales

de M. H.

Becquerel

sur la

polarisation

rotatoire

magnétique

dans les

gaz ( 2),

avec

quelques

additions

importantes.

Ainsi : 10 la

poutre supportant

le

système optique

a été rendue

mobile sur un

pivot

en cuivre

reposant

sur un

trépied

en char-

pente

très solidement

établi,

de telle sorte que l’on

pouvait

re-

tourner bout pour bout tout

l’appareil

sans lui

communiquer

aucun

ébranlement;

la source lumineuse

oxyhydrique

a été rendue

remarquablement fixe,

par

l’elnploi

de

régulateurs appropriés ;

3° les

glaces

fermant aux deux bouts le tube de cuivre de

15>~~,

2 J de

long

et de onl, 12 de diamètre destiné à recevoir le

liquide (sul-

fure de

carbone)

ont dû être

mastiquées

de manière à

empêcher

( 1 ) ~om~ates rendus des séances de l’Académie des Sciences, t. LXXXVI, p. I075 ; 1878.

(2) Annales de Chimie et de Physique) Se série, t. XIX; i88o.

(9)

celui-ci, comprimer glaces :

une

pâte

d’eau et de dextrine faite à chaud a

rempli

ce double

but d’une manière suffisante. Le tube n’est pas entièrement

plein,

afin de

permettre

tous les

phénomènes

de dilatation du

liquide

et

de sa vapeur : il est en communication

permanente

avec l’atmo-

sphère ;

enfin il est

protégé

par un matelas

épais

de ouate

qui

le

nzaintient suffisamment à l’abri des influences extérieures pour que la

quatrième image

réfléchie soit encore nettement

visible,

quand

le tube contient du sulfure de carbone

parfaitement

pur;

mais les mesures ont

porté

seulement sur la

première

et la seconde

image. L’appareil

était

installé,

pour les mesures

définitives,

dans

une sorte de sous-sol où la

température

est à peu

près

constante.

Deux sortes de mesures ont été effectuées : les unes

directes,

les

autres dans

lesquelles

la rotation à mesurer était doublée et même

triplée

par

l’emploi

d’une lame cristalline

demi-onde, d’après

un

procédé précédemment publié par M.

H.

Becquerel (1 ),

et dont il

discute dans le Mémoire actuel la limite d’exactitude.

Mais,

pour les résultats très

précis qu’il publie,

les mesures directes ont été

.

jugées préférables.

Nous ne nous occuperons donc que de ces der- nières. Les corrections

qu’il

est nécessaire de leur faire subir se

rapportent :

I ° aux variations de

ten1pérature;

aux variations

dans la

longueur

d’onde des rayons lumineux

qui

arrivent à l’oeil

de

l’observateur;

aux variations de l’intensité

magnétique

à la-

quelle

est soumis

l’appareil

dans les divers

emplacements

l’ex-

périence

a été faite. Les mesures définitives ont été

corrigées

de

ces diverses variations et

rapportées

à la

température

de

o°C.,

à la

longueur

d’onde de la raie

D,

et à l’intensité moyenne de la com-

posante

horizontale du

magnétisme

terrestre à

Paris,

au moment

de l’observation.

La rotation

correspondant

à un passage

unique

de la lumière à

travers le tube a été trouvée en moyenne de

6’,

r 8 avec une erreur

probable

ne

dépassant

pas

o’,o35

en

plus

ou en

moins,

c’est-

à-dire,

les

o, 0056

de la valeur cherchée. Ce nombre

6’, 18

est relatif

à la double rotation que subissent les rayons

lumineux, quand

on

retourne le tube bout pour bout dans le

champ,

c’est donc le

(’ } Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, t. XCIII, p. 143.

(10)

433 double de la rotation réelle

correspondant

à un passage ; il a dû être

corrigé

de l’effet

perturbateur

des

glaces qui

est connu,

puis- qu’on

connaît le

rapport

des

pouvoirs

rotatoires

magnétiques

du

verre et du sulfure de carbone. On trouve en définitive que la ro- tation

correspondant

à om, o t de sulfure de carbone est

o~oo()43o.

Or l’intensité horizontale du

champ magnétique

terrestre au lieu

occupé par l’appareil s’esttrouvée,

en unités

C. G. S., égale

à

o , ao3? . Donc,

dans un

champ magnétique égal

à

l’unité,

la rotation

spéci- fique

du sulfure de carbone est

à un centième

près

de sa valeur. Ce résultat est

d’accord,

à

6 pour 100

près,

avec celui d’une mesure de 1~T.

Gordon (1 ),

faite

dans un

champ magnétique

artificiel d’une intensité

considérable,

mais dans des conditions de

précision

que M. H.

Becquerel ne juge

pas

supérieures

à celles

qu’il

a atteintes

lui-mérne, malgré

la très

faible intensité du

champ magnétique

terrestre

qu’il

a seul

employé.

W. LOUGUININE. - Sur un nouvel appareil pour la détermination des chaleurs

spécifiques, p. 398.

Cet

appareil

est une modification du calorimètre de

Regnault

dont il ne dif3E’ère essentiellement que par la

disposition

de l’étuve.

Celle-ci est

disposée

de telle sorte que, par une rotation de

i 80°, communiquée

à la

partie supérieure

de

l’appareil,

la chambre

qui reçoit

le corps à échauffer se trouve simultanément

portée

au-dessus

du

calorimètre,

et

automatiquement

ouverte ; le corps tombe de lui-même dams le calorimètre. L’incertitude sur la vraie

tempéra-

ture du corps au moment de l’immersion se trouve donc réduite

au minimum.

E. BOUTY.

1 ( 1 ) Phil. T i~ans., Part. l, p. 7; iS-,7.

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