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Submitted on 1 Jan 1889
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Annales de chimie et de physique
B.-C. Damien
To cite this version:
B.-C. Damien. Annales de chimie et de physique. J. Phys. Theor. Appl., 1889, 8 (1), pp.376-387.
�10.1051/jphystap:018890080037601�. �jpa-00238987�
Si l’on tient compte de la difficulté qu’il y a à mesurer exacte-
ment les densités à ces hautes températures, on trouvera que les
eoe~LCie~2ts de variation sont bien en r°czLSo~2 in()erse des densi- tés des sels co~°r~eswo~2dccjzts.
Il est aussi à remarquer que les conductibilités o~o~~czclccLj~es
o,o397 de l’azotate de potasse, et 0~0~20 de l’azotate d’ammo-
niaque, supposées ramenées à une même température 1’ ) (350°
par exemple), sont très voisines l’one de l’autre; ces deux quan- tités difl’èrent,
aucontraire, notablement des conductibilités molé- culaires o,o537 et o,6o2 de l’azotate d’argent et de l’azotate de
soude, qui sont toutes deux peu dilférentes. On sait qu’en disso-
lution les deux premiers sels sont normaux, tandis que les deux
autres sont anormaux.
ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.
’
Tome XIII; 1888.
NEYRENEUF. - Recherches
surles membranes, p. 271-288.
La hauteur du son rendu par un tuyau ouvert se modifie lorsque
le fond est obstrué d’une manière plus ou moins complète par une lame rigide. Comment les choses se passent-elles si l’on emploie
comme fermeture des membranes susceptibles de participer aux
vibrations de la colonne d’air?
Trois cas sont à di stinguer :
I ° Le son propre à la membrane est inférieur au son à renforcer ;
alors celle-ci donne un retard, de telle sorte que la longueur du
tuyau doit être plus petite que celle qui convient pour le tuyau
ouvert.
2° Le son propre à la membrane est supérieur au son à ren- forcer ; alors la longueur du tuyau devient plus petite que celle
qui convient à
untuyau complètement fermé.
( 1 ) Comme les coefficients de variation
avecla température
nesont pas les mêmes et que les coefficients de dilatation diffèrent
sansdoute aussi (on
a ce-pendant constaté qu’ils étaient du même ordre de grandeur), le rapport des conductibilités moléculaires
nereste évidemment pas le même à toutes les tem-
pératures, mais
onvoit aisément qu’il varie fort peu.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080037601
377 3° Si l’unisson existe, le tuyau, muni de sa membrane, aura
rnême longueur qu’un tuyau ouvert, toutes réserves faites sur les
perturbations ordinaires.
Les sons transmis à l’extérieur par la membrane participent de
ces effets spéciaux de réflexion, comme on peut s’en convaincre
en recherchant les variations de leurs phases par une méthode qui
repose sur la production d’interférences sonores.
BERTHELOT et RECOUIIA. - Sur la
mesuredes chaleurs de combustion, p. 289-321-3-~10.
MM. Berthelot et Vieille ont fait connaître une méthode nou-
velle 1 ’ ) pour la mesure des chaleurs de combustion des composés organiques, méthode qui consiste à les brûler instantanément à voliune constant, dans l’oxygène comprimé à 24atm
q ausein de
la bombe calorimétrique de M. Berthelot. Les auteurs font con-
naître les améliorations introduites dans le fonctionnement de cet
appareil, dont il existe aujourd’hui quatre exemplaires, mis en
0153uvre dans quatre laboratoires indépendants et par des opérateurs distincts, travaillant sous la direction de M. Berthelot. Les résul-
tats obtenus séparément sur une même substance concordent à un
demi-centièlne.
Les auteurs examinent l’influence que peut exercer la présence
de traces de gaz ou de vapeurs combustibles dans l’oxygène et
donnent certains renseignements pratiques sur Inexécution des
expériences et l’évaluation en eau des diverses parties de la bombe.
Dans ces divers Mémoires, se trouvent réunies les mesures coin-
paratives des chaleurs de combustion, faites sur la naph taline et
sur le rétène, et ensuite des expériences sur le glucose, le quinon,
les acides benzoïque et salic~liclue.
Tome Xl~-; 1888.
J. CHAPPUIS et CH. RIVIÈRE. 2013 Sur la réfraction des gaz comparée
à leur compressibilité, p. 3-34.
On n’a pLl, j usdu’à présent, mettre en évidence aucune variation
--- - --- ---
(’ ~ ,IDLG)’7tCLI cl ~ ~laysz~zce, ?e série, t. V, p. ~83, et t. VII, p. 383.
du pouvoir réfringent des gaz avec la pression; les auteurs se sont proposé d’opérer sous de hautes pressions. Ils ont considéré trois gaz : l’air, l’acide carbonique et le cyanogène, dont les propriétés physiques, aux températures ordinaires, sont aussi différentes que
possible .
Les mesures optiques se font par la méthode interférentielle de
Jamin, et les pressions se mesurent par
unmanomètre à air libre.
La méthode suivie, à la fois simple et démonstrative, consiste,
’td’une part, à mesurer le nombre de franges qui passent depuis
la pression o jusqu’à la pression; d’autre part, à chercher
uneformule empirique reliant la densité d du gaz à sa pression. ()n a
alors aisément la valeur du pouvoir réfringent )1 .
Ces expériences, sur l’air à 210, de oat’=1 à ’2oatm, sur l’acide car- bonique à 9- il, de oalm à 1 galm, et sur le cyanogène de 0° à 3~°, de
at, à 4atll1, ne mettent en évidence aucune variation de la quantité
n ~ I avec la pression; elles vérifient donc la loi empirique
Les expériences sur le cyanogène montrent que la loi précédente
permet aussi de comparer les réfractions à deux températures difl’é-
rentes.
On peut déduire des résultats obtenus la valeur de i’indice nor-
mal des gaz étudiés. On a trouvé :
I1.~BRE. - Chaleur spëcificlue du tellure, p. ioi-io3.
En opérant sur du tellure pur précipité par l’acide sulfureux, puis volatilisé dans
uncourant de gaz sulfureux et ensuite sur la variété cristalline préparée par la décomposition des tellurures al-
calins, on a obtenu, pour la chaleur spécifiques, à des tempéra-
tures voisines de 100" :
379
A. CROVÀ. - Sur l’enregistrement de l’intensité calorifique de la radiation solaire, p. I 2 I-I4 ~J.
.
La partie essentielle de l’actinomètre est
unélément thermo-
électrique fer-maillechort formé par deux disques de fer et de
maillechort de 1’-~ de millimètre d’épaisseur et de
iOmm de diamètre,
soudés à l’étain et fortemenu comprimés. L’élément est enfermé
dans
untube mince de laiton; l’une des soudures est dans l’obscu-
rité ; l’auure reçoit
unfaisceau solaire tombant normalement, à sa
surface noircie, dans l’axe du tube qui est muni de cinq dia- phragmes en aluminium d’ouvertures progressivement décrois-
santes. Ce tube est monté
surun mouvement équatorial, qui main-
tient son axé dans la direction des rayons solaires. Quoique
librement exposé au soleil, le disque actinométrique ne reçoit pas l’action des courants d’air; il se produit ici
unphénomène ana- logue à celui de la machine à piston libre de M. Deleuil, et don t l’explicalion est la même.
Les deux extrémités de l’élément et les points de jonction des
fils sont soudés à
uncircuit qui se relie à
ungalvanomètre placé
dans une chambre obscure; l’actinomètre monté sur son mouve- ment est placé sur le toit.
Les indications du galvanomètre à miroir sont enregistrées pho- tographiquelnent comme dans les appareils de M. Mascart.
Afin d’éviter les causes perturbatrices, le galvanomètre est en-
fermé dans une large enveloppe en fer, munie d’’un orifice latéral pour le passage du rayon lumineux.
La courbe actinométrique est tracée sur du papier au gélatino- bromure, et
undispositif spécial permet d’obtenir la concordance
rigoureuse des mouvements du cadre photographique et de l’acti-
nomètre.
Les courbes diurnes sont étalonnées au moyen d’observations faites avec l’actinomètre ; immédiatement après l’observation, on
ramène
uninstant au zéro l’aiguille du galvanomètre au moyen d’une dérivation, et l’on trace ainsi sur la feuille une ordonnée qui
donne le moment de l’observation .
La discussion des courbes obtenues avec cet enregistreur
aper-
mis à l’auteur d’apprécier plus exactement la valeur des méthodes
employées pour déterminer l’intensité calorifique des radiations
solaires. Il importe devoir une exposition aussi courte que pos-
sible, résultat atteint par cet appareil.
E. EDLUND. - Considérations
surcertaines théories relatives à l’électricité
atmosphérique, p. i45-i7o.
Le potentiel de l’électricité atmosphérique augmente avec la hauteur. Cette propriété paraît lui être caractéristique, et elle
existe en permanence dans les conditions normales. Elle doit,
par conséquent, être en connexion avec la nature de l’électricité
atmosphérique et le mode de sa production. Peut-on l’expliquer
par les diverses théories qui ont été proposées pour l’électricité
atmosphérique?
L’auteur examine ces diverses théories et montre qu’elles con-
duisent à des contradictions avec ce qu’apprend l’observation. Il passe ensuite à l’explication qu’il a imaginée par l’induction uni-
polaire 1 ’ ) et prouve que cette force donne naissance, pour des
hauteurs croissantes, à une augmentation du potentiel électrique
de l’air correspondant aux observations effectuées.
H. BEC~UEREL, - Recherches
surles variations des spectres d’absorption
dans les cristaux, 170-279.
Les travaux de M. Becquerel, qu’il est bien difficile de résume
en quelques pages, ont porté sur l’absorption de la lumière dans les cristaux, non seulement pour une radiation isolée, comme on
l’avait fait avant lui, mais sur le spectre d’absorption tout entier.
Ces recherches ont nécessité deux sortes d’observations opti-
ques :
il La détermination, aussi exacte que possible, des positions
relatives des régions absorbées, et des bandes plus ou moins fixes que présentent les spectres d’absorption des divers cristaux, lorsque
la lumière les traverse dans différentes directions, et la mesure des longueurs d’onde correspondantes;
2° La mesure des intensités r elatives d’une même région du
(~ ) Journal de Plz~~sique, 1 re série, t. N-11, p. 174; série, t. VII, p. 383.
38I
spectre dans les deux rayons réfractés, lorsque la direction des ra- diations incidentes varie par rapport aux directions principales
d’élasticité optique des cristaux.
M. Becquerel considère d’abord le cas des uni-axes (schéelite
de Traversella, apatite jaune d’Espagne et diverses phosphorites
vertes, parisite, zircons, etc.). Voici les faits fondamentaux qui
résultent de ces premières observations :
1 ° Les bandes observées au travers d’un même cristal ont des
positions fixes dans le spectre; leur intensité seule varie.
2° Les spectres d’absorption observés dans des directions quel-
conques
autravers d’un cristal uniaxe sont formés par la superpo- sition de deux séries de bandes correspondant l’une à des vibrations normales à l’axe, l’autre à des vibrations parallèles à l’axe.
3° Pour tout rayon ordinaire,
yc’est-à-dire pour toute vibration normale à l’axe, le spectre d’absorption est le même à égalité d’épaisseur de matière traversée. Pour tout rayon extraordinaire,
c’est-à-dire pour toute vibration orientée dans le plan de l’axe du
cristal et de la direction de propagation, le spectre d’absorption
est le même que si cette vibration se décomposait en deux autres,
l’une parallèle à l’axe, l’autre normale à l’axe, pour se composer de nouveau à la sortie du cristal et former une vibration résultante
parallèle à la direction de la vibration lumineuse incidente.
L’auteur étudie ensuite le cas plus général des biaxes (sulfate
et azotates de didyme, sels uraniques, etc.). Les résultats sont les mêmes que précédemment. Les phénomènes d’absorption sont
soumis aux seules conditions de symétrie imposées par la forme
cristalline, le spectre es t form é de bandes qui peuvent générale-
ment se grouper en trois. séries et qui présentent leur absorption
maximum quand la vibration est parallèle à l’un des axes d’élas-
ticité optique, et leur minimum quand elle est parallèle à l’un
des deux autres.
On observe, dans ce cas, les faits suivants :
i° Dans tous les cristaux, les bandes d’absorption ont dans le
spectre des positions fixes, et l’intensité seule de ces bandes varie
avec la direction de propagation de la lumière.
2° Dans les cristaux orthorhombiques et dans la plupart des
cristaux clinorhombiques, les directions principales d’absorption paraissent coïncider avec les directions d’élasticité optique.
3° Dans certains cristaux clinorhombiques, ces directions peu-
vent être très différentes pour diverses bandes, mais elles restent toujours soumises aux conditions imposées par la symétrie cristal- line, c’est-à-dire qu’un des axes principaux d’absorption coïncide toujours avec l’axe de symétrie
yet que les deux autres axes rec-
tangulaires sont situés dans le plan de symétrie.
Après cette étude complète de l’absorption, 31. Becquerel
discute des anomalies présentées par les bandes d’absorption de
certains cristaux, les sels de didyme par exemple. Pour cer-
taines directions, très écartées des axes d’élasticité optique, cer-
taines bandes s’évanouissent. Comment expliquer ces déviations singulières? Le phénomène parait dû à la coexistence dans le même cristal de matières différentes, géométriquement isomorphes, mais optiquement disselnblables et qui, au point de vue de l’absorption,
se comportent comme si chacune d’elles était seule.
Si telle est réellement la cause des anomalies dans les directions
principales d’absorption de certaines bandes, chaque groupe de bandes anomales doit appartenir à des substances différentes. C’est
ce qui est vérifié par les sels de didyme.
On a dédoublé le didyme en praséodidYlne, qui offre une partie
seulement des bandes, et en néodidyme, qui présente les autres.
Le praséodidyme a été aussi dédoublé, et justement les deux séries
de bandes de ce corps ont des directions anomales. L’hypothèse
est donc véhifiée. De plus, comme le montre l’auteur, le néodidyme
n’est pas simple, et l’étude des directions anomales différentes
.
permet de séparer les bandes caractéristiques des corps compo-
sants.
3’I. Becquerel se demande ensuite si les corps annoncés par ces séries distinctes de bandes sont ou des corps simples différents ou
des composés dil’f’érents d’un même corps simple. Par une série d’expériences très intéressantes, il est amené à conclure que ces deux hypothèses expliquent les faits. Il montre notamment que, en chauffant certains composés du didyme , on fait apparaître des
bandes nouvelles, et que l’on modifie les bandes primitives. De
383
plus, le spectre d’absorption d’un sel dissous dans l’eau n’est pas le même que celui du sel cristallisé ; il en diffère par le dépla-
cement de certaines bandes, et ces bandes sont anomales.
C’est là, en somme, une nouvelle méthode d’analyse spectrale qui permet de reconnaître les éléments constituants des cristaux
et qui peut donner des indications précieuses sur leur constitution
chimique et moléculaire.
BERTHELOT. 2013 Sur la graduation des tubes destinés
aux mesuresgazométriques,
p. 279-286.
Ce nouveau procédé de graduation permet à la fois de graduer
exactement les tubes dans toute leur longueur d’une façon directe
et d’en vérifier la graduation; le tout sans faire intervenir ni cor-
rection de capillarité, ni aucun calcul fondé sur des déterminations de pression ou de température. Il consiste à peser la quantité de
mercure qui occupe
unvolume de gaz défini par la graduation,
dans les conditions exactes de son emploi.
J. CHAPPUIS et Cil. RIVIÈRE.
--Sur les tensions de vapeur du cyanogène liquide, p. 2âG-~Sg.
On a trouvé les nombres suivants :
Ces nombres sont exactement représentes par la formule sui-
vante de M. Bertrand :
ou T est la température absolue, et G une constante à déterminer
par une valeur particulière de la pression.
G. BERSON. - Influence du choc
surl’aimantation d’un barreau d’acier,
p. 404-421.
L’auteur s’est proposé de déterminer les variations de l’intensité moyenne d’aimantation d’un barreau d’acier de 2;)Cll1 de long ueur
et de o~"1, 9 de diamétre, qui recevrait des chocs d’un mouton de 2400gr tombant de hauteurs connues. Les moments magnétiques
sont mesurés par la méthode de Gauss.
Les phénomènes étudiés par l’auteur le conduisent à considérer l’acier comme un corps hétérogène formé de plusieurs sortes de
molécules à forces coercitives diverses : l’effet d’une série de chocs de grandeur déterminée ne se ferait sentir que sur les molécules pour lesquelles la différence des moments de la force coercitive et
de la force démagnétisante est inférieure à une valeur donnée cor-
respondante.
Lorsque le moment magnétique d’un barreau s’annule, puis de-
vient négatif sous l’influence d’une série de chocs, il n’y a pas eu,
au moment de l’annulation, destruction de toute aimantation dans le barreau; car, s’il en avait été ainsi, l’effet du choc suivant eût été considérable, comme cela a lieu pour un premier choc sur
unbarreau partant d’une aimantation nulle, tandis qu’il n’est ici que peu important. Il v a donc alors, dans le même barreau, deux
aimantations coexistantes produisant des moments magnétiques égaux et contraires, la première correspondant à des forces coer-
citives élevées, la seconde à des forces coercitives faibles.
J.-L. SORET. - Sur la polarisation atmosphérique, p. 433-4’73.
On sait que, par un temps serein, la lumière qui émane d’un point quelconque du firmament est partiellement polarisée dans
un plan comprenant le Soleil, le point visé et l’oeil de l’observa-
teur (polarisation positive). Cette loi se vérifie suffisamment pour
toutes les parties du ciel qui ne sont ni trop rapprochées du So- leil, ni trop voisines du point antisolaire. La polarisation est maxi-
mum lorsque la ligne de visée fait un angle droit avec les rayons solaires. Enfin, dans le voisinage ou à l’opposite du Soleil, on
observe des points neutres et un renversement du plan de polari-
sation .(polarisation iiégative).
385 L’auteur explique ces phénomènes en admettant avec beaucoup
d’autres physiciens que ce sont des particules extrêmement ténues flottant dans l’air qui causent la diffusion des rayons solaires et la
polarisation. Cela revient à considérer la diffusion atmosphérique
comme un cas particulier de l’illumination des corps transparents.
Il montre d’abord que les phénomènes généraux sont surtout dus à la diffusion par l’atmosphère des rayons directs du Soleil. Mais,
à côté de cette première diff’usion, il y a des diffusions secon-
daires. Or les masses d’air qui sont seulement éclairées par la lumière diffuse d’un ciel serein présentent aussi des phénomènes
de polarisation qui s’expliquent par une diffusion du second ordj°e.
Le calcul montre, en effets, que Faction de la 1 umière partielle-
ment polarisée, envoyée par les différentes parties du ciel sur
unpoint donné de la masse atmosphérique, est équivalente à l’action qu’exercerait
unrayon de lumière naturelle arrivant à ce point
suivant la direction même du Soleil, et de plus à celle d’un rayon de lumière beaucoup plus faible, dirigé perpendiculairement au premier et polarisé dans le plan perpendiculaire à la direction du
Soleil. L’action de ce dernier rayon fictif explique en partie le fait
de la polarisation incomplète, la diffusion du second ordre ame-
nant toujours une perturbation dans l’efl’et de la première diffu-
sion des rayons solaires directs.
L’auteur montre aussi que cette diffusion du second ordre
explique aussi les points neutres, lorsqu’on tient compte de
l’augmentation d’épaisseur de l’atmosphère et de l’augnlentation
de la diffusion de la lumière dans les directions rapprochées de
l’horizon.
A. Cl’~OVA. - Étude de l’intensité calorifique de la radiation solaire
aumoyen de l’actinomètre enregistreur, p. 51-~t-575.
Dans ce travail, l’auteur expose les résultats auxquels l’a con-
duit la discussion de 440 courbes obtenues, au moyen de l’acti- nomètre enregistreur décrit plus haut, pendant les années i 885,
1886 et 1887.
Le caractère constant de ces nombreuses courbes consiste en une
fluctuation permanente de l’intenslié de la radiation solaire. On
observe néanmoins généralement deux maxima diurnes, avant et
après midi,
yassez écartés en été, se rapprochant de midi en au-
ton1ne et tendant à se confondre en hiver et même au commence- ment du printemps.
Nous renverrons au Mémoire original pour le calcul et la dis- cussion de ces courbes et pour celle de la constante solaire et de la transmissibilité.
Tome XV.
DESLANDRES. 2013 Spectres de bandes ultra-violets des métalloïdes
avec une
faible dispersion, p. 5-86.
Le présent travail comprend :
i ° La description des procédés spéciaux employés pour l’étude des rayons ultra-violets, qui sont absorbés par le verre ordinaire
et curent des difficultés particulières;
2° Le relevé des nombres de vibrations, de spectres de bandes
et de lignes nouveaux qui se rapportent à l’azote, l’oxygène, l’hy- drogène et le carbone;
3" La division de ces spectres en groupes nettement séparés et
a ttribuables à des composés dif~’érents ;
4° La recherche de l’origine exacte de quelques-uns de ces
groupes, en particulier du groupe ultra-violet de l’azote, qui a été
ramené à
uncomposé oxygéné de l’azote;
5° La vérification de la loi suivante : Les spectres de bandes ourent la répétition de bandes semblables ou de séries de raies semblables et peuvent, à ce point de vue, être rapprochés des
spectres de lignes de métaux qui présentent la même disposition;
6° L’indication d’une relation simple entre les spectres de la vapeur d’eau et de l’ox~rgène, c’est-à-dire entre les spectres d’un corps composé et de l’un des composants.
J. CHAPPUIS. 2013 Sur les chaleurs latentes de vaporisation de quelques
substances très volatiles, p. 4gs-5T~.
La méthode employée repose sur l’usage du calorimètre à glace
de Bunsen et donne la valeur de la chaleur latente d’ébullition à
0° et sous la tension maximum de la vapeur à cette température.
387 Les chaleurs latentes à 0° qui ont été mesurées sont les sui-
~rantes :
La deuxième colonne donne les chaleurs latentes rapportées à
un même volume gazeux : 2 2lit, 32.
Ces constantes avec les températures critiques connues, aux- quelles les chaleurs latentes sont nulles, fixent deux points de la
courbe des chaleurs latentes de ces substances.
B.-C. DAMIEN,
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
Annales de Chimie et de Physique.
61 série, tome XVII; juillet 1889.
S.-P. LANGLEY. 2013 Le spectre invisible du Soleil et de la Lune, p. 314.
E1TGEL. - Sur la solubilité des sels
enprésence des acides, des bases
et des sels, p. 338.
,Philosophical Magazine.
51 série, t. XXN"111; juillet 1889.
J.-J. THOMSON. 2013 Effets magnétiques produits par le mouvement dans
zcn