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Annales de chimie et de physique. 5e série, t. XXVIII; 1883. BERTHELOT et VIEILLE. - L'onde explosive, p. 289-332

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HAL Id: jpa-00238266

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238266

Submitted on 1 Jan 1884

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Annales de chimie et de physique. 5e série, t. XXVIII;

1883. BERTHELOT et VIEILLE. - L’onde explosive, p.

289-332

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. Annales de chimie et de physique. 5e série, t. XXVIII; 1883. BERTHELOT et VIEILLE. - L’onde explosive, p. 289-332. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.367-372.

�10.1051/jphystap:018840030036701�. �jpa-00238266�

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phénomène de Hall et la variation de résistance que pourrait pro- duire l’action mécanique bien connue exercée par l’électro-aiman t

sur le conducteur d’un courant. S’il en était ainsi, observe M. Tom-

linson, il y aurait lieu de revenir sur certains résultats obtenus par M. Hall. D’après celui-ci, le phénomène qu’il étudie augmente notablement avec la température dans le nickel, tandis que la di- minution de résistance produite dans ce métal par une certaine

traction est plus de deux fois moindre à 100° qu’à 15°.

Les résultats obtenus par M. Tomlinson relativement au nickel

et à l’aluminium sont très curieux; quoique le métal s’allonge et qu’en même temps sa section diminue sous l’influence de la trac-

tion, sa résistance électrique diminue, pourvu que cette traction

ne dépasse pas certaines limites. A. LEDUC.

ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE.

5e série, t. XXVIII; 1883.

BERTHELOT et VIEILLE. - L’onde explosive, p. 289-332.

MM. Berthelot et Vieille étudient la propagation de l’onde ex- plosive dans des mélanges détonan ts renfermes dans des tubes de

plomb, de caoutchouc ou de verre ouverts ou fermés. Quand la

combinaison se fait sous forme explosive, les caractères précis de

l’onde qui se propage dans le tube sont les suivants :

io L’onde explosive se propage uniformément : les expériences

faites sur un même mélange dans un même tube fermé, ouvert

d’un seul côté ou des deux côtés à la fois, donnent la même vitesse,

et cela quelle que soit la position des points du tube entre lesquels

on l’évalue.

2° La vitesse de l’onde explosive dépend essentiellement de la

nature du mélange explosif et non de la matière du tube qui le

contient.

3° L’influence du diamètre du tube sur la vitesse de l’onde n’est pas sensible quand on passe d’un diamètre de 5mm à un diamètre

triple; sa diminution dans un tube capillaire n’est pas excessive.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030036701

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La vitesse de l’onde explosive est indépendante de la pres- sion : celle-ci a varié dans des limites comprises entre i et 3,

mais au voisinage de la pression atmosphérique.

Ces divers caractères sont communs à la propagation de l’onde explosive et celle des ondes sonores ; mais la vitesse de l’onde ex- plosive est très supérieure à la vitesse de propagation du son dans

le milieu étudié. Ainsi dans le mélange oxy hydrique, la vitesse de l’onde explosive est de 2841m; celle du son, de 514m seulement par seconde à la température de o°. Voici d’après quelle concep- tion théorique les auteurs parviennent à prévoir, avec une assez grande approximation, quelle doit être la vitesse de l’onde explo-

sivc dans un mélange donné.

La vitesse de translation des molécules gazeuses est, d’après

Clausius,

Dans cette formule, T représente la température absolue, o la den- sité du gaz par rapport à l’air. Si l’on développe subitement une

certaine quantité de chaleur au sein d’une masse gazeuse, la force vive moyenne du mouvement de translation d’une molécule se trouvera augmentée dans un rapport qu"il est facile de connaître.

Soit, en effet, q == 273c la chaleur contenue dans l’unité de poids

du gaz à o°, Q la quantité de chaleur dégagée au sein de la même

masse (par exemple dans l’acte de la combinaison), la force vive

moyenne du gaz croît dans le rapport Q+q q et la vitesse de trans-

lation d’une molécule dans le rapporta V Q+q q. Elle deviendra donc

8I3I. Berthelot et Vieille admettent que, dans l’acte de l’explo- sion, un certain nombre de molécules gazeuses, parmi celles qui

forment la tranche enflammée/sont lancées en avant avec toute la

vitesse correspondant à la température maximum dégagée par la combinaison chimique; leur choc détermine la propagation de la

combinaison dans la tranche suivante, et le mouvement se com-

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muinique ainsi de proche en proche avec une vitesse qui n’estautre que 01.

Voici le résultat de la comparaison de la formule avec l’expé-

rience pour divers mélanges gazeux :

La formule s’applique assez bien à ces divers mélanges, à l’ex- ception du deuxième, auquel elle ne convient certainement pas;

elle s’applique encore au même degré d’approximation à des mé- langes ternaires contenant de I’hJ°drogène libre, tels qne

à des mélanges dans lesquels le corps comburant est un oxyde

d’azote (Az2 O2+ H2 ; 4 Az 02 + C Az2, ... ); enfin aux mélanges

contenant des gaz inertes, sauf pour ceux qui touchent à la limite

où la détonation cesse de se propager. Ce dernier cas se présente

toutes les fois que la température théorique de combustion (sans

tenir compte de la dissociation) tombe au-dessous de 2oooo (hy- drogène ou cyanogène associé à l’azote) ou de i7ooo (oxyde de

carbone ou formène associé à l’azote); ou encore toutes les fois

que le volume des produits de la combustion descend au-dessous d’une certaine fraction (un tiers à un quart, suivant les mélanges)

du volume final.

D’après l’ensemble de ces observations, la propagation de

l’onde explosive est un phénomène tout à fait distinct de la com-

bustion ordinaire ; elle a lieu seulement lorsque la tranche en-

flammée exerce la pression la plus grande possible sur la tranche

voisine. En enregistrant le mouvement d’un piston placé à 5m, 25

du point d’inflammation dans un tube qui contenait un mélange

tonnant d’oxygène et d’hydrogène, les auteurs ont constaté que le

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premier déplacement du piston s’opère sous une pression de 5kg

environ par centimètre carré, et que la pression qu’il supporte

est encore supérieure à 3kg au bout de 1 1000 de seconde, quand

l’onde a déjà progressé dans le tube de 2m,7° : la pression limite correspondant à la combustion du mélange HO dans un vase clos

est de 7kg par centimètre carré.

E.-H. AMAGAT. - Recherches sur la compressibilité des gaz, p. 456-464.

M. Amagat examine les critiques élevées par M. Cailletet (1) au sujet de ses expériences antérieures; elles étaient relatives : 1 ° au

changement de volume intérieur des manomètres résultant de la

pression; à l’absorption possible de l’oxygène par le mercure.

Il conclut que ces causes d’erreur n’exercent qu’une influence négligeable sur les résultats qu’il a publiés.

E.-H. AMAGAT. - Mémoire sur la compressibilité de l’air et de l’acide carbo-

nique de 1atm à 8atm et de 20° à 300", p. 464-480.

La méthode employée consiste essentiellement à introduire dans

un cylindre de verre un volume de gaz V sous une pression P que l’on mesure ; on met ensuite la capacité V en communication avec une autre, de volume V’ sensiblement égal à V, et dans laquelle on

a fait le vide, et l’on mesure encore la pression P’ du gaz. On dé- duit de ces mesurcs le rapport P’(V+V’) PV

.

Les cylindres en verre épais sont placés dans une chaudière en

cuivre rouge remplie d’huile et communiquant par des tiges capil-

laires avec une pièce de bronze à robinets qui permet de faire

communiquer les cylindres entre eux, de faire le vide dans le cy- lindre V’ ou enfin de mettre les cylindres en communication avec un manomètre à air libre extérieur. La portion de la masse ga-

(’ ) Annales de Clainzie et de Pilysique, Je série, t. XIX; 1880.

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zeuse placée en dehors du bain d’huile a été rendue aussi faible que

possible ; d’ailleurs, on élimine son influence grâce â une dispo-

sition spéciale qui revient à doubler exactement cet espace nuisible,

en même temps qu’on établit la communication des cylindres V

et V’ et qu’on double ainsi le volume de la rnasse chauffée.

Il résulte des mesures de M. Amagat que l’écart par rapport à la loi de llilariotte est sensiblement nul pour l’air à partir de 100°, quelle que soit la pression initiale ( comprise entre om, 6 j et 2111, 87

de mercure). Pour l’acide carbonique, au contraire, l’écart, très

sensible à 50°, croît proportionnellement à la pression initiale. Cet écart est plus faible à 100° et 2ool et presque insensible à 300°.

E.-H. AMAGAT. - Sur une forme nouvelle de la relation F (p, v, t )

=

o relative

aux gaz, et sur la loi de dilatation de ces corps à volume constant, p. 5oo- 507.

1B1. Amagat est conduit, par la discussion des courbes qui repré-

sentent les résultats généraux de ses expériences sur la compressi-

bilité et la dilatation des gaz, à proposer entre les variables p, v

et T une rela tion de la forme

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qui conuient, comme cas particulier, la formule de M. Van der Waals

S’il s’agit d’une relation qui exprime à la fois la loi de compres- sibilité du gaz et du liquide résultant, de sa condensation, il peut

ètre nécessaire d’avoir recours à des formules d’un type plus com- pliqué, telles que celle de M. Clausius

E. BOUTY.

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