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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

26 24 . 6. 20 15

943 Editorial

Coordinatrice en médecine ambulatoire: renforcement de l’interprofessionnalité

944 FMH

Des professionnels avec des compétences de leadership

984 «Et encore…»

par Anna Sax

Les programmes sociaux sauvent des vies

970 Tribune

Mehr Zieloffenheit

in der Suchttherapie

(2)

SOMMAIRE 941

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef);

Annette Eichholtz, M.A. (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr med. Hans Stalder;

Dr med. Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo;

Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire médicale

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH)

FMH

ÉDITORIAL: Jürg Schlup

943 Coordinatrice en médecine ambulatoire: renforcement de l’interprofessionnalité

MEDICAL EDUCATION: Marie-Paule Fauchère, Bruno Gutknecht, Thomas Heuberger

944 Des professionnels avec des compétences de leadership Un grand nombre d’organisations médicales, dont la FMH, ont élaboré ensemble une formation continue pour les assistantes médicales sous forme d’un projet d’examen professionnel avec brevet fédéral. Les assistantes médicales auront ainsi la possibilité de monter en grade et de sortir formellement de leur position subalterne traditionnelle. Les différents modules de la formation sont présentés dans cet article.

947 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

SWISS SOCIETY OF PAEDIATRICS: Markus Wopmann

948 Nouvelle augmentation des cas de mauvais traitements d’enfants Rapport du groupe d’experts sur la protection de l’enfant dans les cliniques pédiatriques suisses.

H+: Erwin Carigiet

950 Wer hat das Sagen im Gesundheitswesen? Avant, les médecins faisaient la pluie et le beau temps dans le domaine de la santé…

Mais cela a bien changé, car le système de santé suisse est complexe et ses acteurs nombreux. Les auteurs estiment que l’intérêt individuel devance de plus en plus fréquemment l’intérêt général.

Courrier / Communications

952 Courrier au BMS

953 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

954 Seminare / Séminaires / Seminari 957 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

COMPTE RENDU DE CONFÉRENCE: Bruno Kesseli

966 Wertvoll, aber aufwendig L’importance des guidelines et des listes «Choosing wisely» est indéniable; c’est du moins ce qui ressort de la rencontre entre l’ASSM et l’ASQM. Leur élaboration et leur application ont toutefois suscité le débat.

(3)

ANNA

SOMMAIRE 942

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2015. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier,

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

COMPTE RENDU DE CONFÉRENCE: Urs Thalmann

970 Mehr Zieloffenheit in der Suchttherapie On a longtemps prêché l’abstinence en matière de dépendance à l’alcool. Or les thérapies ciblées et la limitation de la consommation problématique d’alcool sont aussi des options qui ont fait leurs preuves. Des spécialistes de l’addiction ont défendu une attitude plus ouverte lors d’un congrès spécialisé qui s’est tenu à St-Gall.

973 Spectrum

Horizons

RENCONTRE AVEC…: Daniel Lüthi

974 «Viele Ärzte machen Patienten krank» Cette remarque provocante provient du naturopathe Johann Schmid. Il ne mâche pas ses mots sur l’industrie pharmaceutique et les médecins et avoue dans un clin d’œil qu’il ferait un piètre diplomate.

ERFAHRUNGSBERICHT: Marco Alain Sieber

977 Praktikum am anderen Ende der Welt Nombreux sont les jeunes médecins qui choisissent d’accomplir leur année à option à l’étranger, mais rares sont ceux qui optent pour les îles Salomon, sauf notre auteur qui y a beaucoup appris.

SOUS UN AUTRE ANGLE: Enrico Danieli 980 Vom Warten

NOTES DE LECTURE: Jean Martin 981 Vivre mieux aujourd’hui

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 983 Mordsspass

Et encore…

Anna Sax

984 Les programmes sociaux sauvent des vies «Si les expérimentations en matière de programmes d’économies étaient aussi strictement règlementées que les études cliniques, alors les commissions d’éthiques

les auraient abandonnées depuis longtemps.» C’est du moins l’avis des auteurs de l’ouvrage présenté ici.

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CMA: renforcement

de l’interprofessionnalité

Jürg Schlup

Dr med., président de la FMH

Lorsqu’il est question des défis qui attendent notre sys­

tè me de santé, deux notions reviennent toujours:

pénur ie de médecins (de famille) et polymorbidité, qui finalement désignent le lien avec les maladies chro­

niques et l’évolution démographique.

Cette situation a suscité de nombreux débats entre pro­

fessionnels et politiciens sur la manière de renforcer la collaboration interprofessionnelle tout en influant posi­

tivement sur le système de santé. Différents groupes professionnels ont alors mis en avant leur (supposé) poten tiel à garantir les soins de base et se sont efforcés de les faire inscrire dans la loi: pour les pharmaciens, lors de la révision de la Loi sur les professions médi­

cales (LPMéd), en faisant valoir leurs compétences «en matière de diagnostic et de traitement [...] des maladies qui surviennent fréquemment» et pour le personnel infirmier, en décrivant dans l’initiative Joder que «c’est autour des soins que s’articule de plus en plus l’en­

cadrement interdisciplinaire des patients».

L’absence totale des assistantes médicales de toutes ces discussions est cependant surprenante. Il est également symptomatique que cette profession n’ait pas du tout été associée à l’élaboration de la Charte de l’ASSM «Col­

laboration entre les professionnels de la santé».

Ceci est d’autant plus incompréhensible au vu d’un cer­

tain nombre de caractéristiques du système de santé, comme le fait qu’une grande partie des traitements médicaux aient lieu en ambulatoire. Par ailleurs, au­delà de 75 ans, plus de la moitié de la population est atteinte au moins d’une maladie chronique et près d’un tiers, de polymorbidité. Dans cette caté­

gorie d’âge, les patients se rendent quatre fois par an chez un généraliste, mais la plupart n’ont pas besoin de soins infirmiers avant leur 90e année.

formation pour les assistantes médicales et la concré­

tisation de ce qui est depuis longtemps une évidence, à savoir l’implication des assistantes médicales dans la prise en charge de ce groupe de patients, auquel il faut consacrer beaucoup de temps et qui ne cesse de croître.

Les CMA orientation clinique sont à même de décharger les médecins installés de manière judicieuse, sans qu’on doive craindre une perte de qualité des traite­

ments, grâce à leur très bonne formation et à l’étroite collaboration au cabinet.

Personne ne conteste l’évolution du système de santé vers la multiplication de centres de santé ambulatoires et les nouvelles exigences organisationnelles qui en découlent. Les CMA orientation gestion, au bénéfice d’une formation spécifique en gestion de cabinet et en ressources humaines, sont tout à fait préparées pour y répondre et décharger les médecins installés face à la prolifération des tâches administratives.

Ce nouveau profil professionnel offre de nouvelles perspectives aux assistantes médicales, et souligne aussi l’ouverture du corps médical à faire évoluer la répartition actuelle aussi bien des rôles que des tâches.

Le long chemin parcouru jusqu’à l’entrée en vigueur du nouveau règlement d’examen montre comment il est possible de renforcer la collaboration interprofession- nelle, en concertation avec différentes professions de la santé. Plusieurs associations d’assistantes médicales et de médecins se sont conjointement investies dans l’élaboration de ce nouveau cursus de formation.

Les interfaces avec d’autres groupes professionnels, comme les infirmiers ou les diététiciens, ont pu être définies sur une base consensuelle. Cette collaboration

a ainsi fait naître un champ d’activité intéressant pour l’ensemble des parties impliquées, contribuant de ma­

nière substantielle à l’avenir de notre système de santé.

Le cabinet étant le premier interlocuteur en cas de maladie, les assistantes médicales jouent un rôle déterminant pour l’avenir de la prise en charge médicale.

Les CMA avec une orientation clinique ou gestion peuvent judicieusement décharger les médecins.

FMH Editorial 943

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Examen professionnel de coordinateur/coordinatrice en médecine ambulatoire

Des professionnels avec des compétences de leadership

Marie-Paule Fauchèrea, Bruno Gutknechtb, Thomas Heubergerc

a Présidente de l’Association romande des assistantes médicales (ARAM)

b Avocat, directeur de l’OrTra formation professionnelle des assistantes médicales et secrétaire central de l’Association suisse des assistantes médicales

c Dr med., président de l’OrTra formation professionnelle des assistantes médicales

L’Association romande des assistantes médicales (ARAM), Médecins de famille Suisse (MFE), l’Association des écoles des professions médicales (SVMB), l’Associa- tion suisse des assistantes médicales (SVA), ainsi que la Fédération des médecins suisses (FMH) ont élaboré en- semble une formation complémentaire pour assistante médicale sous forme d’un examen professionnel avec brevet fédéral. Après le retrait du recours déposé par la Fédération suisse des associations d’assistantes médi- cales (FSAAM) auprès du Secrétariat d’Etat à la forma- tion, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), le règle- ment de l’examen est entré en vigueur le 5 février 2015.

La première session d’examen aura lieu en décembre 2015. Pour en savoir plus, veuillez consulter le site www.odamed.ch.

Profils professionnels

Deux orientations différentes sont prévues pour la profession de coordinateur en médecine ambulatoire, par conséquent l’examen se passe dans les deux orien- tations.

Coordinatrices en médecine ambulatoire, orientation clinique

Les coordinatrices en médecine ambulatoire, orienta- tion clinique, travaillent dans un cabinet médical et, sous la supervision du médecin, elles accompagnent des personnes souffrant d’une ou plusieurs maladies chroniques. Tout en tenant compte de la situation ac- tuelle du patient et sur la base de consignes factuelles, elles planifient la prise en charge à venir, stimulent les compétences d’autonomie et de soin des patients et fa- vorisent les soins prodigués par des proches. Elles s’oc- cupent de la coordination des différents services mis à disposition par la commune et contribuent à en simpli- fier l’accès. Elles connaissent les rôles les plus impor- tants des autres professionnels de la santé et l’étendue de leurs compétences et respectent les limites de leurs propres compétences professionnelles. Dans les rela-

tions avec les assurances-maladie et les autres assu- rances, elles apportent leur contribution en tant que responsables de groupe dans le cadre du Case Manage- ment.

Coordinatrices en médecine ambulatoire, orientation gestion

Les coordinatrices en médecine ambulatoire, orienta- tion gestion, conjuguent l’expérience professionnelle du domaine de la clinique médicale avec le savoir-faire en management. Au sein du cabinet médical, elles oc- cupent une fonction de cadre et sont chargées de la gestion des ressources humaines, des revenus, de ce qui a trait au marketing du cabinet médical et de l’assu- rance qualité. Dans les relations avec les assurances- maladie et les autres assurances, elles apportent leur contribution en tant que responsables de groupe dans le cadre du Case Management.

Besoin

Avec l’obtention d’un brevet fédéral, l’assistante médi- cale dispose pour la première fois d’une certification de compétences, qualification reconnue au niveau fé- déral, qui lui permet de quitter la position de subal- terne imposée par le système de formation profession- nelle actuel (niveau secondaire II). Cette formation complémentaire au niveau tertiaire lui offre de nou- velles opportunités professionnelles. Permettant d’élargir l’éventail des compétences dans le domaine du Chronic Care Management et le suivi des patients chroniques, là où les compétences du médecin ne sont pas forcément indispensables, la nouvelle fonction de coordinatrices/coordinateurs en médecine ambula- toire, orientation clinique, revêt un grand intérêt pour les médecins de famille. Les négociations avec les auto- rités sanitaires et les assurances dans le but de pouvoir facturer les prestations des CMA sont en cours.

Les initiateurs du projet de l’Ortramed ont relevé un besoin croissant de professionnels avec des compé-

FMH Medical Education 944

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tences de leadership pour les cabinets de groupe ou les centres médicaux. Il s’agit donc de former des assis- tantes médicales ayant des qualités de leadership et des compétences de management. Les médecins pour- ront ainsi déléguer les tâches organisationnelles et ad- ministratives afin de se consacrer davantage à leur rôle de diagnosticien.

Formation modulaire

La formation complémentaire visant à atteindre le ni- veau du brevet fédéral est construite sur la base d’un enseignement par module d’environ 40 à 60 leçons.

Elle contient, pour l’orientation clinique, un approfon- dissement des connaissances médicales, basé sur la formation initiale des assistantes médicales et, pour l’orientation gestion, des modules du domaine de la gestion d’entreprise et du personnel. L’examen porte sur tous les modules. Les candidats sont évalués sur la présentation d’une étude de cas, lors d’un entretien avec les experts et d’une partie écrite. La formation modulaire coûte environ 10 000 francs, frais d’inscrip- tion à l’examen professionnel inclus, sans tenir compte d’éventuelles subventions cantonales.

Conditions d’admission

Pour l’examen professionnel, orientation clinique, sont admis

– les assistants médicaux CFC, les assistants médi- caux qualifiés, les assistantes médicales DFMS avec autorisation de radiographier, les personnes titu- laires d’un certificat de fin d’étude correspondant à

– les personnes qui disposent d’une expérience pro- fessionnelle d’au moins 3 ans après la fin de la for- mation initiale et qui ont pratiqué dans tous les do- maines de compétences selon l’ordonnance de la formation professionnelle.

Pour l’examen professionnel, orientation gestion, sont admis

– les assistants médicaux CFC, les assistants médi- caux qualifiés, les assistantes médicales DFMS avec autorisation de radiographier, les personnes titu- laires d’un certificat de fin d’étude correspondant à un niveau de formation professionnelle équivalente et/ou supérieure;

– les personnes qui disposent d’une expérience pro- fessionnelle d’au moins 3 ans après la fin de la for- mation initiale dans tous les domaines d’un cabinet médical ou d’une institution équivalente.

Pour être admis à l’examen professionnel, les condi- tions suivantes sont également exigées pour les deux orientations:

– un certificat de maître d’apprentissage;

– un certificat des modules acquis ou certificat d’équi- valence.

Modules

Pour être admis à l’examen du brevet fédéral, l’acquisi- tion d’un nombre défini de modules parmi ceux pré- sentés ci-dessous est requise:

Orientation clinique Modules obligatoires

– Chronic Care Management (module de base I);

– Chronic Care Management (module de base II);

– Management de la qualité au cabinet médical;

– Patient chronique – Diabète.

Deux modules au choix

– Patient chronique – Maladies rhumatismales;

– Patient chronique – Maladies des voies respira- toires;

– Patient chronique – Maladies cardio-vasculaires;

– Patient chronique – Maladies dégénératives du SNC;

– Traitement de plaies;

– Radiologie élargie.

Orientation gestion

La formation complémentaire au niveau tertiaire offre de nouvelles opportunités professionnelles.

FMH Medical Education 945

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– Management de la qualité au cabinet médical;

– Management du cabinet médical;

– Gestion du personnel.

Un module au choix – Comptabilité;

– Approfondissement en informatique;

– Retraitement de dispositifs médicaux (stérilisation selon Odim);

– Radiologie élargie.

Actuellement pour la Suisse romande, seuls les mo- dules «retraitement de dispositifs médicaux» (reconnu par la SSSH) et «radiologie élargie» (reconnu par l’OFSP, département de radiologie) sont organisés et peuvent faire partie intégrante du brevet fédéral. Les autres mo- dules sont en cours de préparation. Les premiers mo- dules débuteront dans le courant de l’automne 2015.

Les institutions qui proposent des modules, les centres de formation et les fédérations doivent être certifiés par l’OrTra et faire certifier leurs modules.

Cours de remise à niveau

La validité des modules est limitée à 5 ans. Certains prestataires vont organiser un cours de remise à ni- veau pour que la date de validité puisse être renouve- lée pour l’admission à l’examen professionnel. Pour définir la nécessité d’une remise à niveau de l’un ou l’autre des modules, l’OrTra évaluera si, après 5 ans, le programme de l’enseignement du module ne corres- pond plus à l’évolution de la pratique au cabinet médi- cal (ex. recherches et nouvelles connaissances dans le domaine du diabète).

Reconnaissance de formation antérieure

En Suisse romande, le paysage éducatif propose nombre de formations certifiantes, entre autres dans le domaine administratif. Une personne ayant suivi une formation équivalente à l’un des modules du bre- vet fédéral peut soumettre une demande de reconnais- sance d’équivalence à la commission d’assurance qualité de l’Ortramed. Chaque cas sera examiné indivi- duellement moyennant une méthode d’équivalence.

La commission déterminera s’il y a lieu ou non d’entrer en matière pour une déduction de module dans le cur- sus d’étude.

Correspondance:

Dr Thomas Heuberger OdAmed

Monbijoustrasse 35 Case postale 6432 CH-3001 Berne Tél. 031 380 54 58 info[at]odamed.ch

Experts pour les examens professionnels de coordinateurs/coordinatrices en médecine ambulatoire (orientation clinique et orientation gestion)

Les premiers examens professionnels de coordinateurs/coor- dinatrices en médecine ambulatoire avec brevet fédéral se dé- rouleront le 3 décembre 2015. Nous recherchons des expertes et experts aux examens pour ce nouveau cursus de formation des assistantes médicales. Toutes les informations concernant les modules et les modalités de l’examen peuvent être consul- tées sur www.odamed.ch.

La tâche des experts consiste à évaluer les études de cas écrites, à faire passer les entretiens spécialisés et à noter les examens écrits. Le profil de compétences requis est le suivant:

– Formation de médecin avec plusieurs années d’expérience professionnelle en médecine ambulatoire de premier re- cours, en gestion des soins chroniques et en gestion de la qualité au cabinet;

– Aptitudes pédagogiques et didactiques ou expérience en matière de formation professionnelle;

– Intérêt et engagement pour le développement de la profes- sion d’assistante médicale et du cursus de formation.

Pour se préparer à leur activité, tous les experts participent à une journée de formation de l’Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP), niveau formation professionnelle supérieure.

Nous recherchons également des mentors qui accompagnent les candidats qui le souhaitent lors de la rédaction de leur étude de cas.

Ces deux activités d’expert et de mentor sont rémunérées par les organisations chargées des examens selon les directives du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’inno- vation (SEFRI).

Pour de plus amples renseignements: Secrétariat de l’OrTra formation professionnelle des assistantes médicales ortra- med, Monbijoustr. 35, case postale 6432, 3001 Berne, tél. 031 380 54 58, www.odamed.ch; info[at]odamed.ch

FMH Medical Education 946

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Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BE

Romain Zahnd,

Facharzt für Endokrinologie/Diabetologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Hirschengraben 10, 3011 Bern

FR

Mickaël Ludovic Ransan,

Médecin praticien, 76, Grand-Rue, 1627 Vaulruz

Ray Leda Cilacian,

Spécialiste en médecine interne générale, 4, avenue de la Gare, 1700 Fribourg VS

Olivier Marc André Heldenbergh,

Spécialiste en ophtalmologie, 3, rue du Bourg, 3960 Sierre

Marie Ludvine Delarge,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, 43, rue de Lausanne, 1950 Sion

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever- band haben sich angemeldet:

als ordentlich praktizierende Mitglieder:

Niclas Freund, Facharzt für Innere Medizin und Facharzt für Kardiologie, 4056 Basel, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Rheinfelden per 1. September 2015

Bernd Heinrich, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungs- apparates, D-88212 Ravensburg, Praxiser- öffnung in Praxisgemeinschaft in Reinach per 1. September 2015

Andrea Hermatschweiler, Fachärztin für Allge- meine Innere Medizin FMH, 4310 Rheinfelden, Angestellt in Praxisgemeinschaft in Rhein- felden seit 1. Mai 2015

als Chef- und Leitende ÄrztInnen:

Angelika Hammerer-Lercher, A-6073 Sistrans, Leitende Ärztin im Kantonsspital Aarau in Aarau per 1. September 2015

Leonhard Schäffer, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 5442 Fislisbach, Chefarzt im Kantonsspital Baden AG in Baden seit 1. Juli 2014

Jörg-Peter Sigle, Facharzt für Innere Medizin und Facharzt für Hämatologie, 4053 Basel, Chefarzt in der Stiftung Blutspende SRK Aargau-Solothurn in Aarau seit 1. Mai 2015 Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt- machung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzte- verbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Ge- schäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Jörg Hummen, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Giessereiweg 9, 3007 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Leila Bichsel, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin FMH, Dufourstrasse 12, 6003 Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu haben sich gemeldet:

Michael Bode, Facharzt für Ophthalmologie, Argus Augen AG, Bahnhofstrasse 40, 6210 Sursee

Wjatscheslaw Akusok, Praktischer Arzt, Praxis ab 17.8.15: Gartenweg 5, 6252 Dagmersellen Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Entlebuch hat sich gemeldet:

Vasile-Gheorghe Maghiar-Labai, Praktischer Arzt, Xundheitszentrum Escholzmatt-Marbach, Bahnhofstrasse 11, 6182 Escholzmatt

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Daniel Boller, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Facharzt für Gastroenterologie, Baarerstrasse 11, 6300 Zug

Beat Unternährer, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Bösch 37, 6331 Hünenberg Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der

FMH Nouvelles du corps médical 947

Nouvelles du corps médical

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Groupe de travail pour la protection de l’enfant

Nouvelle augmentation des cas de mauvais traitements d’enfants

Markus Wopmann

Dr med., groupe de travail pour la protection de l’enfant, médecin-chef Klinik für Kinder und Jugendliche Kantonsspital Baden

En 2014, pour la 6e année consécutive, le nombre d’en- fants pris en charge dans les cliniques pédiatriques suisses, en ambulatoire ou stationnaire, suite à de mau- vais traitements avérés ou suspectés a été enregistré.

Cette année, ce sont les données de 21 des 26 cliniques pédiatriques qui ont pu être étudiées, ce qui représente un feed-back de 80%. Les 5 cliniques pédiatriques ou unités pédiatriques qui n’ont pas pris part à ce recen- sement devraient, au vu du nombre des cas généraux traités, n’avoir pris en charge que peu de cas de maltrai- tance d’enfants, si bien que le nombre de cas qui nous a été transmis représente certainement une très grande partie du nombre de mauvais traitements que les cli- niques pédiatriques suisses ont pris en charge durant l’année 2014.

Résultats

1405 cas au total ont été signalés par les 21 cliniques, ce qui représente une nouvelle augmentation de 9% par rapport à l’année précédente! Le nombre de cas a aug- menté de manière constante durant les 6 dernières années et il a atteint une nouvelle valeur maximale. Un tiers de l’augmentation des cas est à imputer aux trois cliniques qui nous ont pour la première fois mis à dis- position les données en 2014. Le reste de l’augmentation résulte avant tout d’une hausse du nombre de cas dans quelques grandes cliniques. Une grande sensibilisation de tous les corps de métiers des cliniques pédiatriques ainsi qu’une bonne saisie des cas contribuent certaine- ment à cette hausse significative.

La répartition dans les différents sous-groupes donne les chiffres suivants:

Maltraitance physique 396 (28,2%)

Négligence 307 (21,9%)

Maltraitance psychique 379 (27,0%)

Abus sexuel 319 (22,7%)

Syndrome de Münchhausen par procuration 4 (0,3%)

Ces dernières années, mais également comparative- ment à l’année passée, la proportion d’enfants ayant subi de la maltraitance psychique progresse à nouveau.

Ce sous-groupe comprend les enfants qui par exemple sont verbalement humiliés, menacés ou contraints aussi bien que les enfants affectés et apeurés par le fait d’être témoin de violence au domicile (entre les parents).

Un cinquième de tous les enfants maltraités étaient âgés de moins de 2 ans, un peu plus de 40% avaient moins de 6 ans. Sur l’ensemble des cas – comme l’année passée – 45% concernait des garçons et 55% des filles.

Répartition des sous-groupes selon le sexe

Garçons Filles

Maltraitance physique 53,3% 46,7%

Négligence 50,5% 49,5%

Maltraitance psychique 49,3% 50,7%

Abus sexuel 25,8% 75,2%

Cette année encore la répartition des différentes formes de maltraitance entre les deux sexes est équilibrée, exception faite pour les abus sexuels dont les filles sont trois fois plus souvent victimes que les garçons.

Certitude du diagnostic

Sûr 902 (64,2%)

Probable 213 (15,2%)

Pas clair 288 (20,5%)

Les diagnostics de mauvais traitements psychiques (84,2%) et physiques (65,9%) sont établis avec la certi- tude la plus fréquente. Cette certitude n’a été acquise que dans un peu plus de la moitié des cas de négli- gence et dans à peine la moitié des suspicions d’abus sexuel.

Auteur: relation avec l’enfant

Famille 1097 (78,1%)

Connu de l’enfant 178 (12,7%)

Extra-familial 36 (2,6%)

Inconnu 94 (6,7%)

Les groupes de protection de l’enfant signalent un cas sur 5 aux autorités de protection de l’enfant et de l’adulte.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Swiss Society of Paediatrics 948

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Comme l’année passée, les chiffres démontrent que la négligence et les mauvais traitements psychiques se produisent pour ainsi dire toujours au sein du noyau familial, les mauvais traitements physiques dans 78%

et les abus sexuels dans 42% des cas.

Auteur: sexe

Masculin 656 (46,7%)

Féminin 362 (25,8%)

Masculin et féminin

(en général les deux parents) 252 (17,9%)

Inconnu 135 (9,6%)

Dans 87% des cas d’abus sexuel l’auteur était de sexe masculin. Concernant les cas de négligence, dans près de la moitié ils étaient le fait de femmes et dans 40%

des cas, des hommes et des femmes (en général les parents) étaient responsables ensemble.

Auteur: âge

Plus de 18 ans 1166 (83,0%)

Moins de 18 ans 141 (10,0%)

Moins et plus de 18 ans

(plusieurs auteurs) 6 (0,4 %)

Age inconnu / pas d’indication 92 (6,6%)

Les auteurs d’abus sexuel avaient dans 25% des cas moins de 18 ans. La part de jeunes auteurs de maltrai- tance physique s’élève étonnamment à 11,4%.

Mesures tutélaires

Déjà engagées par une autre instance 262 (18,6%) Signalement fait par le groupe de

protection de l’enfant 299 (21,3%)

Signalement recommandé par le groupe

de protection de l’enfant 181 (12,9%)

Mesures pénales

Déjà engagées par une autre instance 184 (13,1%) Engagées par le groupe de protection

de l’enfant 97 (6,9%)

Recommandées par le groupe de

protection de l’enfant 75 (5,3%)

Conclusion

– Les 1405 cas répertoriés en 2014 dans les cliniques pé- diatriques suisses représentent le plus grand nombre d’enfants victimes de maltraitance jamais enregistré.

– Le nombre de cas de maltraitance psychique aug- mente étant donné que dans beaucoup de cas de violence domestique en Suisse, les enfants sont très souvent, au minimum indirectement, touchés.

– Les groupes de protection de l’enfant signalent un cas sur 5 aux autorités de protection de l’enfant et de l’adulte, et dans plus de 7% des cas ils déposent une plainte pénale. Dans beaucoup de cas les autorités concernées étaient déjà impliquées dans ces familles, ce qui reflète que la maltraitance sur des enfants survient souvent dans des situations socialement difficiles et problématiques.

– De façon tragique, à nouveau en 2014 trois enfants sont décédés suite à de mauvais traitements (il s’agit uniquement des cas enregistrés par les cliniques pédiatriques). Deux enfants sont décédés à la suite de maltraitance physique et avaient moins d’un an, un enfant est décédé de négligence et avait entre 1 et 2 ans. Cela souligne – tout comme la fréquence des maltraitances sur les jeunes enfants – la grande vul- nérabilité ainsi que le besoin de protection de ces classes d’âge.

En 2014, nous avons constaté une nouvelle augmentation de maltraitance d’enfants de 9% par rapport à l’année précédente.

Correspondance:

Dr Markus Wopmann Groupe de travail pour la protection de l’enfant Klinik für Kinder und Jugendliche Kantonsspital CH-5404 Baden

© Ambrozinio | Dreamstime.com

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Swiss Society of Paediatrics 949

(11)

H+ Kongress 2015

Wer hat das Sagen im Gesundheitswesen?

Erwin Carigiet

Dr. iur., Spitaldirektor Stadtspital Triemli Zürich, Präsident der Kongresskommission

Das Schweizer Gesundheitswesen ist ein komplexes System mit zahlreichen Akteu- rinnen und Akteuren, die es direkt oder indirekt beeinflussen. Dabei zeigt sich immer häufiger, dass das Einzelinteresse vor das Gesamtinteresse tritt.

Am H+ Kongress am 11. November 2015 befassen wir uns mit dem Thema «Das Gesundheitswesen: Die Macht- frage» und versuchen dabei zu ergründen, wie die füh- renden Kräfte derzeit im Gesundheitswesen aufein- ander wirken. Viele Beispiele aus jüngster Zeit zeigen, dass sich der Machtkampf im Gesundheitswesen in den letzten Jahren zugespitzt hat. So machte der Bun- desrat letztes Jahr erstmals von seiner subsidiären Kompetenz Gebrauch und griff aktiv in den ambulan- ten Tarif TARMED ein, weil sich die Tarifpartner nicht einigen konnten. Dabei sprach er den Hausärztinnen und Hausärzten 200 Millionen Franken zu, wobei die Spitäler und Kliniken diese Zuschläge nicht abrechnen dürfen. Auf die anschliessende gemeinsame Beschwerde trat das Bundesverwaltungsgericht aus formalen Grün- den nicht ein.

Gerichte als Schiedsrichter

Der Fall TARMED ist nicht der einzige mit rechtlichem Ausgang. Es ist eine generelle Tendenz in den letzten Jahren, dass sich die Tarifpartner nicht mehr einigen können und deshalb den Gerichtsweg einschlagen. Das Bundesverwaltungsgericht befasst sich darum immer mehr mit Fällen rund um die Kostenermittlung und Tarif-Bildung unter SwissDRG. Die NZZ am Sonntag machte am 10. Mai 2015 einen weiteren Fall publik:

santésuisse verklagt die vier Tarifpartner curafutura, FMH, H+ und MTK, um damit gerichtlich die Grün- dung der neuen TARMED Suisse AG zu verhindern. Ziel der neuen Organisation wäre es, den veralteten Tarif für ambulante Leistungen TARMED umfassend zu re- vidieren.

Kantonale Einflussnahme

Auch die Mehrfachrolle der Kantone als Eigner von Spi- tälern, Regulatoren und Genehmigungsbehörden ist regelmässig Gegenstand der öffentlichen Diskussion.

Denn je nach Rolle ist auch die Haltung in Sachfragen unterschiedlich, was zu Interessenkonflikten führt.

Um dem – zumindest teilweise – entgegenzuwirken, haben z.B. die Kantone Baselland und Sankt Gallen be- schlossen, dass Regierungsräte nicht mehr in den Ver- waltungsräten der Spitäler und Kliniken vertreten sein dürfen.

Im Kanton Bern ist die Spitalliste Gegenstand hitziger Diskussionen. Private Spitäler beklagen sich, dass der Sanitätsdirektor «seine» öffentlichen Spitäler bewusst besserstelle.

Spitalmanagement auf dem Schleudersitz

Ein bisher nur aus der Industrie bekanntes Phänomen zeigt sich vermehrt auch im Spitalwesen: Erfüllen Ver- Jeder H+ Kongress widmet sich einem speziellen Thema. Dieses Jahr lautet es:

«Das Gesundheitswesen: Die Machtfrage».

© Nadia Schweizer/www.nadiaschweizer.com

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS H+ 950

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waltungsräte oder das Spitalmanagement die Erwartun- gen seiner Trägerschaft nicht, werden Kündigungen aus- gesprochen. So entliess der Regierungsrat im Kanton Baselland sowohl den CEO als auch den Verwaltungs- ratspräsidenten des Kantonsspitals Baselland, weil – aufgrund der neuen strategischen Ausrichtung – eine grosse Anzahl von Ärztinnen und Ärzten mit der

Kündigung gedroht und diese Drohung zum Teil auch wahrgemacht hat. Im Spital Wallis trat der Verwaltungs- ratspräsident unter Protest zurück und das ganze Management wurde ausgewechselt. Der Kanton hat eine Untersuchung angeordnet. Der Schlussbericht die- ser Untersuchung monierte Führungsmängel auf allen Ebenen.

Einfluss des Volkes

Die letztjährige Meinungsumfrage bei der stimmbe- rechtigten Bevölkerung, die gfs.bern für H+ durch- führte, zeigte, dass die Befragten mit dem Schweizer Gesundheitssystem äusserst zufrieden sind und keine Reformen wollen. Entsprechend wurden alle grossen Reformen – mit Ausnahme des Gegenvorschlags zur Hausarztmedizin-Initiative – abgelehnt. Zudem löst es auch grosse Gegenwehr aus, wenn Spitäler oder Kan- tone verkünden, Spitalstandorte zu schliessen oder das Angebot eines Spitalstandorts einzuschränken. Dies spürten einige Regierungsrätinnen und Regierungs- räte, die aufgrund einer solchen Ankündigung die Wie- derwahl nicht erreichten.

Unzufriedene Patientinnen und Patienten nehmen zu- dem über öffentliche wie auch soziale Medien Einfluss, indem sie ihrer Reklamation über einen Arzt, eine Ärz- tin oder ein Spital Gehör verschaffen.

Machtdiskussion unter den Berufsgruppen

Auch in den Spitälern und Kliniken selbst stellt sich immer wieder die Frage, wer die Führung bei der Fest- legung der finanziellen Rahmenbedingungen bei der Behandlung der Patientinnen und Patienten über- nimmt. Sind es die Pflegenden, die Ärztinnen und Ärzte oder doch das Management? Die Pflegeverbände haben sich beispielsweise stark gemacht, dass sie pflegerische Leistungen selbständig abrechnen dürfen und nicht nur nach ärztlicher Verordnung. Das Anliegen wird derzeit im Parlament behandelt.

Strategien und Lösungsansätze gemeinsam diskutieren

Die Diskussion zwischen den Berufsgruppen und Stake- holdern aktiv zu fördern ist eines der Ziele des H+ Kon- gresses 2015 und folgt dabei den Worten von Konrad Adenauer: «Macht und Verantwortung sind untrenn- bar verbunden.» Referentinnen und Referenten aus Forschung, Politik und Praxis werden am 11. November 2015 die aktuelle Situation analysieren und mögliche Lösungsansätze aufzeigen. In Workshops werden jeweils unterschiedliche Facetten der Machtfrage gemeinsam mit den Teilnehmenden beleuchtet. Die Workshops haben zum Ziel, Ideen für mögliche Lösungen zu ent- wickeln und kontrovers zu diskutieren. Wir freuen uns auf den anregenden und erfolgreichen Austausch!

Korrespondenz:

Dr. iur. Erwin Carigiet Stadtspital Triemli CH-8063 Zürich Tel. 044 466 20 02 erwin.carigiet[at]triemli.

zuerich.ch

H+ Kongress in Kürze

H+ organisiert alle zwei Jahre den H+ Kongress für die wichtigs- ten Schweizer Akteure der Spitalbranche und des Gesundheits- wesens im Allgemeinen.

Im Zentrum des H+ Kongresses steht immer ein aktuelles Thema der Branche, das von verschiedenen Seiten beleuchtet wird. Der Anlass ist ausgerichtet auf Kadermitarbeitende der Ärzteschaft, der Pflege und des Managements sowie nationale Entscheidungsträger im Spital- und Gesundheitswesen, steht aber grundsätzlich allen Interessierten offen. Der Kongress am

11. November 2015 im Kulturcasino in Bern steht unter dem Motto: «Das Gesundheitswesen: Die Machtfrage». Ziel ist es, spannende Diskussionen unter den verschiedenen Berufsgrup- pen und Stakeholdern anzustossen. Neben dem Kongressple- num, für das eine Simultanübersetzung in Deutsch und Franzö- sisch gewährleistet ist, können die Besucher an zwei Workshops teilnehmen, wobei fünf zur Auswahl stehen.

Programm, weitere Informationen und Anmeldung H+ Kon- gress: www.hplus-kongress.ch

Es ist eine generelle Tendenz in den letzten Jahren, dass sich die Tarifpartner nicht mehr einigen können.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS H+ 951

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Genetisch bestimmter Vulnerabili- tätsfaktor

Replik auf die Buchbesprechung

«ADHS und Schizophrenie – Es bleibt hypothetisch» von Dominique Eich [1]

Dominique Eich kritisiert in ihrer Buchbe- sprechung, dass die Studie «Cross-Disorder Group 2012» in der Literaturliste nicht auf- geführt ist. In meinem Buch mache ich aber deutlich, wie wichtig diese Studie als Beweis- material für meine Hypothese ist, die ich über meine Beobachtungen bei der Behandlung von schizophrenen Patienten während über 40 Jahren entwickelt habe. Die Studien 2012 und 2013 zeigen auf, dass die fünf psych iatrischen Diagnosen AD(H)S, Autismus, Schizophrenie, Bipolare Störung und schwere Depression ein gemeinsames genetisches Risiko aufweisen.

Daraus hat man die Theorie des «shared risk genes pathway» abgeleitet. Dieser Befund be- stätigt meine Hypothese, dass das AD(H)S den genetischen Vulnerabilitätsfaktor darstellt, der über eine ungünstige Interaktion mit dem Umfeld vom Genotyp zum Phänotyp einer psychiatrischen Krankheit unter anderem zur Schizophrenie führen kann.

Das AD(H)S ist aus meiner Sicht jedoch von den anderen vier Diagnosen zu unterschei- den, da es lediglich eine genetische Veranla- gung darstellt, die per se noch keinen Krank- heitswert hat. Das AD(H)S beschreibt nur eine genetisch vererbte Hirnfunktionsspezifität, die erst unter ungünstigen erzieherischen Bedingungen zum Risiko für psychische Stö- rungen wird. In diesem Zusammenhang ist auch darauf hinzuweisen, dass rund 75% der Erwach senen mit AD(H)S tatsächlich unter ei- ner zusätzlichen psychischen Störung leiden.

Interessanterweise bemerken die Autoren der

«Cross-Disorder»-Studien sogar selbst, dass die Resultate aus den genetischen Unter- suchungen nicht unbedingt mit den heutigen psychiatrischen Diagnose-Kategorien über- einstimmen. Das AD(H)S ist aus meiner Sicht ein genetisch vererbter Vulnerabilitätsfaktor, ein Genotyp, während die anderen vier psych- iatrischen Diagnosen eine Folgekrankheit dieses Erbfaktors, ein Phänotyp sind.

Die von Frau Eich aufgezählten Risikofakto- ren für Schizophrenie im Kindesalter, Ängste und Depressionen, sind keineswegs genetisch bestimmte Risikofaktoren für die Entwick- lung einer Schizophrenie, sondern lediglich Symptome eines bestimmten psychischen Zustands. Die typischen Verhaltens- und Reak- tionsmuster von AD(H)S-Kindern hingegen werden genetisch vererbt, weshalb man sie schon sehr früh wahrnehmen kann.

Dass das AD(H)S in meinen Fallbeispielen trotz meiner Hypothese wenig thematisiert wird, hängt damit zusammen, dass damals, als diese Schizophreniekranken Kinder waren, die Diagnose AD(H)S oder frühkindliches POS von den meisten Psychiatern noch gar nicht gestellt, ja geradezu geleugnet wurde. In den letzten Jahren habe ich jedoch immer mehr Familien angetroffen, in denen sowohl die Diagnosen AD(H)S wie auch Schizophrenie und Bipolare Störung vorkamen.

Weiter kritisiert Frau Eich, die Störungsbilder in der Prodromalphase der Schizophrenie müssten strikte von den AD(H)S-Syndromen getrennt werden, sie seien syndromal völlig unterschiedlich einzuordnen. Sie wirft mir damit indirekt einen nicht zulässigen Ana- logieschluss vor. Diese beiden Störungsbilder habe ich aber gar nicht zu vergleichen ver- sucht. Ein Erwachsener mit AD(H)S in Ruhe- phase ist nicht mit einem Schizophreniekran- ken in der Prodromalphase gleichzusetzen.

Dennoch liegt bei beiden eine gleiche gene- tische Vulnerabilität für emotionale Stress- zustände vor, wie die «Cross-Disorder»-Studie verdeutlich hat.

Das AD(H)S als Vulnerabilitätsfaktor, als Ge- notyp, für psychische Krankheiten zu be- trachten, erlaubt uns, die gesamte psychiatri- sche Diagnostik nach einem epigenetischen und nicht nur deskriptiven Prinzip neu zu ordnen. Aus der Sicht der Prävention kann sogar die Aussage gemacht werden, dass in vielen Fällen die Entwicklung einer psychi- schen Krankheit verhindert werden könnte, wenn man das erzieherische Umfeld von AD(H)S-Kindern bei auftretenden Problemen frühzeitig beraten würde.

Dr. med. Ursula Davatz, Baden

1 Eich-Höchli D. Es bleibt hypothetisch. Schweiz Ärz- tezeitung. 2015;96(20–21):753.

Redaktionelle Arbeit ungenügend Wer sich in der Schweizerischen Ärztezeitung (SÄZ) äussert, ist für Inhalt und Sprache allein verantwortlich. Werden hingegen Beiträge veröffentlicht, welche Auswirkungen auf die ärztliche Arbeit haben, so sollte die Redaktion dafür sorgen, dass z.B. sie selber den Inhalt versteht. Beurteilungen des Swiss Medical Boards (SMB) haben Auswirkungen und sind daher in der SÄZ zu diskutieren. Bei der Aus- einandersetzung um Statine [1, 2] kann ich Kritik und Replik nicht beurteilen, und ich vermute, dass es der Redaktion ebenso geht;

die fünf Seiten sind somit wertlos. Ich be- schränke mich auf vier Beispiele, in welchen die Redaktion hätte einschreiten sollen.

1 Der Leser steht vor einem heillosen Zah- lenstreit: Das SMB behauptet, bei einem Risiko-Schwellenwert von 5% koste ein dank Statinbehandlung in guter Gesundheit ge- wonnenes Lebensjahr 210 000 CHF. Roma- nens et al. kommen auf 17 081 CHF. Solches geht in der Sendung Arena, nicht aber in der SÄZ. Mit Worten lässt sich laut Mephisto trefflich streiten, jedoch nicht mit Zahlen.

Die Redaktion hat Kritik und Replik zurück- zuweisen, bis der Sachverhalt – notfalls unter Beizug neutraler Statistiker – geklärt ist. Es ist dann für den Leser immer noch anspruchsvoll zu entscheiden, ob ein ge- wonnenes Jahr den beidseits akzeptierten Betrag wert ist.

2 Das SMB schreibt: «Die von Romanens et al. angegebene relative Risikoreduktion von 22% […] taucht im Bericht des SMB nicht auf.» Es wäre an der Redaktion, von Roma- nens et al. zu fordern, dass entweder ein Be- leg geliefert wird (und dann geht es wieder ans SMB) oder dass die Behauptung und die darauf aufbauenden Überlegungen fallen gelassen werden.

3 Romanens et al. schreiben: «Die Frage, ab welchen Werten ein Patient als Risikopa- tient für Herz-Kreislauf-Krankheiten gilt, ist von verschiedenen nationalen und in- ternationalen Gremien untersucht worden, die leicht variierende Richtwerte angeben [6]. Das SMB hat einen Wert angenommen, der erheblich über den Werten aller Inter- nationalen Fachgesellschaften liegt, um dann für eine spezielle, in der medizini- schen Praxis kaum erhebliche Patienten- gruppe ‹nachzuweisen›, dass erst ab diesem Wert eine Behandlung mit Statinen nötig sei.» Für Referenz 6 muss man ins Archiv der SÄZ steigen. Dort findet man 32 Tafeln einer Powerpoint-Präsentation und gerade auf einer, Nr. 9, Werte eines einzigen Gre-

Lettres de lecteurs

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Courrier au BMS

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miums. Eine dem Leser verpflichtete Redak- tion retourniert dieses langatmige und schwammige Elaborat rot angestrichen und verlangt eine präzisere Angabe in kürzerer Form, z.B.: Die fünfte joint task force der europäischen Gesellschaft für Kardiologie empfiehlt bei hohem Risiko das LDL-Cho- lesterol auf unter 2,5 mmol/L und bei mäs- sigem Risiko auf <3,0 mmol/L zu senken;

das SMB setzt die Wert auf … und auf … an.

4 Und schliesslich peanuts, aber trotzdem:

Abkürzungen sind mindestens einmal aus- zuschreiben. Für «ESC» wird dies nicht getan. Wikipedia gibt 30 Begriffe an, von

«Curantur», nicht «curentur»

Als langjähriger Abonnent der Ärztezeitung lese ich diese immer mit grosser Freude und Genugtuung und goutiere insbesondere auch die satirische letzte Seite mit gekonnten, selbstkritischen Motiven. In der Nummer 23 vom 3.6.15 [1] ist der Paracelsus-Spruch «similia similibus curantur» mit «curentur» vermerkt.

Dieser Fehler, der wohl Paracelsus nicht pla- gen würde, ist sicher entschuldbar, fraglich ist, ob die Homöopathie-Satire tatsächlich sinn- voll ist. Das betreffende Verbum heisst be- kanntlich «curare», heilen und pflegen.

Dr. Guido Bichsel, Interlaken

1 Andermatt. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(23)

Examen de spécialiste Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en médecine du travail

Lieu: Berne, SUVA, Laupenstrasse 11 Date: Jeudi, 21 janvier 2016

Délai d’inscription: 25 novembre 2015 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → médecine du travail

Schweizerische Gesellschaft für Allergologie und Immunologie (SGAI) Ernennungen

An der diesjährigen Jahresversammlung der Schweizerischen Gesellschaft für Aller gologie und Immunologie (SGAI) in Basel erfolgten folgende Ernennungen:

Präsident SGAI (2015–2017)

Prof. Dr. med. Peter Schmid-Grendelmeier, Zürich

Präsident-elect

Prof. Dr. med. Daniel Speiser, Lausanne Präsident der Fachkommission

Dr. med. Thomas Hauser, Zürich Zu Ehrenmitgliedern ernannt wurden:

Prof. Dr. med. Andreas Bircher, Basel Dr. med. Eric Dayer, Sion

Prof. Dr. med. Ed Palmer, Basel

Communications

European Song Contest bis zu Embryo- nalen Stammzellen, aber keinen, der in Zusammenhang mit Statinen Sinn macht.

Dr. med. Daniel Bracher, Gümligen

1 Romanens M, Adams A, Ackermann F, Hofmeier B, Kurth F, Warmuth W, Ökonomie erhebt sich über Medizin. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(22):795–7.

2 Biller-Andorno N, Felder S, Meier CA, Metzger U, Tag B. Das Statin-Conundrum (zum Zweiten). Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(22):798–9.

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch

Dr med. Josef E. Brandenberg, Lucerne

Examens spéciaux

L’IRM est-elle toujours nécessaire?

Prof. Jean-Bernard Daeppen, Service d’alcoologie, CHUV, Lausanne

Médecine de l’addiction

Médecine de l’addiction – une discipline orpheline

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Seminare / Séminaires / Seminari

Praxiseröffnung/-übernahme

Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung (Einzel-/

Gruppenpraxis), dem Einstieg in eine Gruppen- praxis oder vor einer Praxisübernahme stehen.

Themen

– Juristische Aspekte (Praxisbewilligung, Zu- lassung zur Sozialversicherung, Vertrags- wesen)

– Gesellschaftsformen/Ehe- und Erbrecht (Pri- vat-/Geschäftsvermögen, Güterstand, Erb- schaftsplanung)

– Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung, Kos- tenberechnung)

– Praxisadministration (Leistungserfassungs- und Abrechnungssysteme)

– Bewertung einer Arztpraxis (Berechnung Inventarwert und Goodwill)

– Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan, Kredite, Absicherungsmöglichkeiten) – Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Per-

sonen- und Sachversicherungen, Vorsorge- planung)

Sponsoren

Die Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.

Daten

K04 Donnerstag, Zürich 3. September 2015 Volkshaus 09.00–16.30 Uhr

K05 Donnerstag, Basel 5. November 2015 Hotel Victoria 09.00–16.30 Uhr

Praxisübergabe

Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die ihre Praxis übergeben wollen. Ideal- termin: 5–10 Jahre vor geplanter Übergabe (aus steuertechnischen und vorsorgeplanerischen Gründen).

Themen

– Juristische Aspekte (Praxisübergabever- trag, allg. Vertragswesen, Übergabe der Krankengeschichten)

– Nachfolgeplanung und Bewertung einer Arztpraxis (projektorientiertes Vorgehen in der Nachfolgeplanung, Berechnung Inven- tarwert und Goodwill als Verhandlungs- basis)

– Versicherungen/Vorsorge/Vermögen (Übergabe/Auflösung von Versicherungs- verträgen, Pensions- und Finanzplanung) – Steuern (Steueraspekte bei der Praxisüber-

gabe: Optimierung der steuerlichen Aus- wirkungen, Liquidations- und Grundstück- gewinnsteuer, Bestimmung des optimalen Übergabezeitpunktes)

Sponsoren

Die Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.

Daten

K09 Donnerstag, Zürich 10. September 2015 Volkshaus 13.30–18.00 Uhr

K10 Donnerstag, Basel 12. November 2015 Hotel Victoria 13.30–18.00 Uhr

Finanz- und Steuerplanung

Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung oder Pra- xisübernahme stehen oder bereits praxistätig sind.

Themen

– Finanzplanung (Businessplan, buchhalte- rische Massnahmen vor Praxiseröffnung/

-übernahme, Standard-kontenplan, doppelte Buchhaltung, EDV-unterstützte Buchfüh- rungslösung)

– Steuern (Steueraspekte bei Eintritt in die Selbständigkeit, Steuerfallen und Steuerrisi- ken, optimierte Steuerplanung)

Kosten

Für FMH Services-Mitglieder kostenlos.

Datum

K12 Donnerstag, Bern

17. September 2015 Schmiedstube 13.30–18.00 Uhr

Praxiscomputer-Workshop

Der Workshop richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung oder Pra- xisübernahme stehen oder bereits praxistätig sind.

Themen

– Anforderungen an ein Praxisinformations- system (Einführung)

– Evaluationsprozess (projektorientiertes Vorgehen in der Evaluation eines Praxis- informationssystems)

– Präsentation von sechs führenden Pra- xisinformationssystemen (Leistungserfas- sung, elektronisches Abrechnen unter Ein- bezug der TrustCenter, Agendaführung, Statistiken, Laborgeräteeinbindung, elek- tronische Krankengeschichte, Finanzbuch- haltungslösungen usw.)

Datum

K15 Donnerstag, Olten 26. November 2015 Stadttheater 13.30–18.00 Uhr

Röntgen in der Arztpraxis

Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, die vor einer Praxiseröffnung oder Praxisüber- nahme stehen oder bereits praxistätig sind.

Themen

– Rentabilität Röntgen in der Arztpraxis – Evaluation und Beschaffung neuer oder ge-

brauchter Anlagen

– Möglichkeiten der Umrüstung von analo- gen zu digitalen Anlagen

– Vor- und Nachteile analoger und digitaler Systeme

– Komplette Marktübersicht mit Preisen und Leistungskomponenten

Datum

K16 Donnerstag, Niederscherli 27. August 2015 WIROMA AG 09.30–16.00 Uhr

Tarifwerk TARMED – Einführungskurs Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte mit bestehender Praxis und an solche, die kurz vor einer Praxiseröffnung oder Praxis- übernahme stehen. Der Einführungskurs ver- mittelt den Kursteilnehmern die Grundlagen des Tarifwerkes TARMED.

Themen

– Fakten (gesetzliche und vertragliche Grund- lagen)

– Struktur (Tarifbrowser, Grundstruktur, Re- gelhierarchie, Leistungsblöcke, Leistungs- gruppen)

– Generelle Interpretationen («Allgemeine Grundleistungen», «Hauptleistungen, Zu- schlagsleistungen», «Nichtärztliche Leis- tungserbringung» usw.)

– Parameter einer Tarifposition («Quantita- tive und Qualitative Dignität», «Ärztliche Leistung AL», «Assistenz», «Raumbelegung»

usw.)

– Tarifpositionen aus dem Kapitel 00 Grund- leistungen

– Praxislabor und Präsenzdiagnostik – Organisationen und Informationsquellen Kosten

200 CHF (inkl. Kursunterlagen) Datum

K62 Dienstag, Olten

15. September 2015 Hotel Arte 14.00–17.15 Uhr

Praxismarketing für Ärzte

Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, welche vor einer Praxiseröffnung stehen oder bereits eine Praxis führen.

FMH SERVICES La plus grande organisation de services du corps médical 954 Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

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