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Démonstration du théorème 72

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

P. A. G. C OLOMBIER Démonstration du théorème 72

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 2

(1843), p. 468-471

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1843_1_2__468_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1843, tous droits réservés.

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(2)

DÉMONSTRATION DU THÉORÈME 72 (page 327, LU).

P A R P . A. G COLOMBIER Regent de mathématiques à Bézier*.

THEORKME. A et B sont deux nombres entiers et positifs a^ant plus de la moitié des chiffres à gauche en commun , et A >- B. On a toujours

P p étant un nombre entier positif.

Démonstration. Il résulte de cet énoncé que A et B onL nécessairement le même nombre de chiffres, et que le nombre des chiffres a droite non communs est le même dans les deux nombres. Désignons-le par k. Appelons a le nombre formé sur la gauche dans A et B par les chiffres communs considé- rés dans leur valeur relative ; et a', b1 les nombres formés sur la droite dans A et B pour les chiffres non communs.

considérés dans leur valeur relative. On a

<?'>// et A = *-f-û', B = a + £'.

Elevons à la puissance - la valeur de A ; il vient P

|

{r—ip—i)a'r __

r r -1

oc p

1 . 2 . 3 . . . . / .p

On prend îes signes supérieurs ou les signes inférieurs , sui-

\ant que /• est impair on pair

(3)

lui de Ap, a' en b''. Il vient .

pj. P 1.2./a P 1.2.3/a V

i . 2 . 3 r . y; « d'où

1 ; ^ - b ' > ) (

2 1

^ />—1) f-2/7—1)(3/3—1) ( r — 1 / 7 — 1 ) ( ^ — ^

ou bien ,

r r-1

1 . 2 , 3 r p a p

f

~ ~ 1 . 2 . 3 . . . . r.pr-*sr-t H )

La différence a — b' a au plus k chiffres. * /y sera le plus petit possible, et il en sera de même de 1 , c'est-a-

P

dire y lorsqu'on aura p = 2. Dès lors a v = l /a. Le nom- bre de chiffres de a étant 2/t -j- i, il s'ensuit que V y. a A + 1 chiffres. Ainsi, dans le cas le plus défavorable,

(4)

Dans la série entre la parenthèse, un terme se forme sur le précédent, en multipliant ce dernier par

a'r~i—yr-i a'-U'

11 sera démontré que les termes de la série vont en décrois- sant , si nous démontrons que co multiplicateur est moindre

pp "j

que l'unité : et comme — est moindre que l'unité, il suffira de prouver que

Eu elTet, on a l'identité

a'r+i _ //r+1 a' y

En appelant T le nombre entier immédiatement au-dessous , /a'\r-i

de ^ - \ -J-... -f- 1 , il vient

. . y

Le numérateur, dans le deuxième membre, a , au plus, k 4 - 1 chiffres. Le dénominateur en a 2 & + 1 ; dans le cas le plus défavorable, le deuxième membre est moindre que l'u- nité ; il en est de même, à fortiori, du premier. Donc le mul- tiplicateur qui sert à passer d'un terme au suivant dans la série, est moindre que l'unité ; par conséquent les termes de la série sont décroissants -, de plus, ils sont alternativement positifs el négatifs, donc , à après un théorème connu, la quantité entre parenthèses e*t moindre que son premier

(5)

(orme 1. Donc la valeur dep LA?? — BPJ est le produit de deux quantités moindres que l'unilé , et dès lors il est vrai de dire qu'on a :

tf-W<y C. Q. F. 1).

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