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Réduction et administration: Rte de la Glâne 31 - Case postale Fribourg

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(1)

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(2)

LE BILLET

Une cure

de jouvence

Faire vivre une revue bimensuelle avec de tout petits moyens est un pari hasar¬

deux, bien que cette constatation s'applique aussi à la création d'une entreprise ou d'un atelier d'art. Pour réussir dans le domaine de la presse où la concurrence est manifestement agressive, il est impératif d'offrir un «produit» sinon nou¬

veau, du moins différent de ce qui existe déjà sur le marché

Il est vrai qu'une revue ne peut, comme l'être humain, échapper à quelques rides après quarante-deux ans d'existence, c'est pourquoi une restructuration était nécessaire pour lui donner une nouvelle jeunesse Produit mouvant par excellence, elle avait besoin d'une cure de jouvence C'est ainsi qu'un groupe de travail a analysé sereinement son avenir et a finalement opté pour une nouvel¬

le formule qui consiste à sortir «FRIBOURG illustré» des sentiers battus par la presse quotidienne Son contenu rédactionnel devra être aussi varié que subs¬

tantiel et l'expression même d'une volonté de ceux qui, au fil des semaines, vont s'exprimer dans un esprit subtil, avec le talent que nous leur connaissons et dans un climat de totale indépendance

Tout cela, d'abord pour répondre aux aspirations de nos fidèles abonnés et lec¬

teurs, et aussi pour respecter l'effort financier de l'éditeur, sans oublier le coup de pouce que l'Imprimerie Fragnière va donner dans la réalisation de cette nou¬

velle formule qui se veut moderne dans sa conception, sobre dans sa présenta¬

tion, en y infiltrant un peu de philosophie dans sa plus large acceptation, afin que les phénomènes culturels et artistiques, comme tout le contenu de chaque édition, méritent considération et réflexion.

Le changement apporté à notre revue n'est pas une révolution proprement dite, mais tout simplement une évolution jugée indispensable pour sa survie et aussi pour susciter un nouveau courant d'intérêt auprès du Iectorat. Il est bien sûr trop tôt pour affirmer que le pari sera gagné Nous restons pleinement conscients des progrès qui s'imposent encore avant que nous puissions affi¬

cher une certaine satisfaction devant le travail accompli.

Les nombreux abonnés qui ont lu dans «Contact Week-End» que FRIBOURG illus¬

tré allait faire peau neuve, et nous ont adressé des messages d'amitié et d'en¬

couragement, peuvent être assurés que nous mettrons tout en oeuvre pour mériter leur estime

Gérard Bourquenoud

(3)

F RI BOURG mm Fondé en 1945 Rte de lu Glane 31

1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information e( d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet et des Fri- bourgeois «hors les murs».

Réduction et administration:

Rte de la Glâne 31 - Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Tél. 037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH.

Rédacteur en chef : Gérard Botirquenoud Réduction:

Gérard Mcnoud (Economieet politique).

Rose-Marie Jet/er-Essei>a (Social - Education et forma¬

tion).

Andrée Fauchère

(Science et vie - Documentaires).

Michel et Marie-Paule Angel (Reportages).

Renée Gendre (Fribourgeois de Genève).

Marcel Brodard - ('lotis Verl>

(Les sports).

Senicc des abonnements:

Catherine kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel: Fr.

40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion:

Fr. 115.-. Vente au numéro: Fr.

3.50. CCP 17-2851.

Tirage: 8500 exemplaires.

l-a reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

Celle-ci n'assume aucune respon¬

sabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

Editeur:

Imprimerie Fragnière S.A.

Rte de la Glâne 31 1701 Fribourg.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - Bd de Pérolles 23 -1700 Fribourg - Tél. 037/22 40 60. Délai de ré¬

ception des annonces: 15 jours avant la parution.

SOMMAIRE

H&C n ——

cr°yable'"^ga^: se n,

legation e""'"re d'une

L'approvisionnement de la Suisse est-il assuré?

Le tourisme: un secteur prometteur Une tâche utile:

le service féminin de l'armée BGG: du goût pour l'architecture La Broyé est-elle une région viticole?

Obélix en Tunisie

Le Comptoir de la Gruyère est né...

Une heure avec l'écrivain de Vulliens Entre ciel et terre avec la REGA Les arts: impressions d'un authentique artiste peintre

L'aventure du BBC Beauregard Nouveau centre artisanal au Crêt Qui est Robert-des-Bois?

Le temps des sureaux

4 5 8 11 17 18 21 23 24 26 32 37 46 51

Service féminin de l'armée, line institution utile et sérieuse.

RUGA : 35 ans de sauvetage aérien.

Comment est né le Comptoir de la Gruyère ? y

•v.r

Couverture

Puisse le sourire complice et charmant de celle jeune fille de Fribourg porter bonheur à la nouvelle formule du I RI- BOURG illustré. A l'aube d'une grande carrière de mannequin, cette authentique enfant du pays souhaite bon vent à notre revue. H ne nous reste qu'à lui souhaiter également bonne chance...

Photo Pierre Vaudan

(4)

ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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ȣ> L'approvisionnement

V*-"■ de la Suisse est-il assuré?

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i - I'/ agr - Le maintien de l'indépendance de notre pays implique que son approvisionnement soit assuré en temps de crise également.

Car notre politique de neutralité n'est en effet crédible que dans la mesure où nous sommes capables de subvenir largement à nos besoins alimentaires, même en période d'importations pertur¬

bées.

A l'heure présente, déduction faite des fourrages transformés en produits carnés ou laitiers, notre production agricole ne couvre que 55% des besoins énergétiques de la population. Seule notre prospérité économique nous permet de compléter notre approvi¬

sionnement à l'étranger. Mais en cas de guerre ou de grave crise économique internationale, la situation pourrait devenir très rapidement précaire. Ce fut le cas lors de la Seconde Guerre mondiale, quand la Suisse, en raison d'un resserrement des im¬

portations de produits alimentaires, se vit obligée de compter largement sur ses propres ressources.

Plan d'alimentation pour les périodes de crise

Or, la vulnérabilité économique de la Suisse n'a en aucune façon diminué au cours des décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. S'inspirant du plan de cultures appliqué à cette époque ainsi que des différentes études qui ont vu le jour au cours des an¬

nées d'après-guerre, un «plan alimentaire», dit «plan 80», a été développé, afin d'organiser notre approvisionnement en période de crise compte tenu de la situation des années quatre-vingt.

D'après ce plan, notre approvisionnement alimentaire en temps de guerre devrait être assuré essentiellement grâce aux mesures suivantes:

- constitution de réserves en temps de paix;

- accroissement de la production agricole et - rationnement des vivres.

lx' plan indique la manière d'atteindre, moyennant développe¬

ment de la production agricole, l'autosuffisance alimentaire du pays au niveau énergétique le plus élevé possible (exprimé en ca¬

lories ou en joules par personne).

Au cas où la Suisse se verrait privée à court terme de ses sources habituelles d'approvisionnement à l'étranger, le plan prévoit dans un premier temps de réduire progressivement, par le ration¬

nement, la consommation alimentaire à un niveau voisin de 2400 calories par jour et par personne (la calorie vaut 4.18 jou¬

les), soit environ aux trois quarts du niveau de consommation actuel. I.a différence à combler pour atteindre un degré d'autono¬

mie totale serait obtenue grâce aux réserves constituées en temps de paix, c'est-à-dire dès aujourd'hui.

En outre, l'accroissement progressif ou la transformation de la production agricole indigène dans le but d'atteindre le plus haut niveau calorique possible joue un rôle décisif. Cela implique une limitation de l'élevage, destiné notamment à la production de viande, et une extension (en trois étapes) à 355 000 hectares des surfaces labourables en milieu ouvert. On prévoit notamment de tripler la surface réservée actuellement à la culture de la pomme de terre, produit qui assure le meilleur rendement énergétique par hectare.

Chaque canton est appelé à fournir sa part. Le plan directeur cantonal doit prouver que toute la surface cultivable requise peut être mise à disposition en cas de crise. De cette manière, il s'agit de garantir que la surface labourée nécessaire à l'auto-approvi¬

sionnement corresponde sur tout le territoire national à une

«surface d'assolement » de 450 000 hectares.

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(5)

ÉCONOMIE

Le «défi» que s'est lancé le Pays de Fribourg pour réussir sa seconde phase de rattrapa¬

ge économique (création d'emplois et augmentation des revenus) ne peut se fon¬

der que sur une dynamique globale, prenant en compte l'ensemble des secteurs d'acti¬

vité, y compris l'agriculture qui en reste la toile de fond et la garante d'un espace parfai¬

tement entretenu. Si, dans l'industrie moderne, l'avenir est axé sur la haute technolo¬

gie, il est incontestable que le tourisme porte les espoirs du secteur tertiaire.

Cette affirmation découle de l'observation de l'évolution et des tendances qui se dégagent en matière de voyages et de vacances, où l'on peut consta¬

ter que les régions encore in¬

tactes, offrant des paysages tranquilles, de l'air pur, un patrimoine culturel authenti¬

que, mais aussi une bonne in¬

frastructure d'accueil, ont toutes chances de correspon¬

dre aux goûts et aux besoins du touriste de l'an 2000.

Pour une croissance harmonieuse Le canton de Fribourg a le réel privilège de pouvoir encore espé¬

rer un développement, contrôlé et harmonieux, de son tourisme, tout en se permettant de miser sur une croissance plus qualitative que quantitative. Compte tenu de ses atouts naturels et culturels, plus concrets qu'une tradition d'hospitalité moins marquée ici qu'en d'autres lieux prestigieux de notre pays, il est en mesure, en ef¬

fet, de dynamiser son activité tou¬

ristique et de jouer ainsi le rôle que l'on attend de lui et de ses res¬

ponsables dans le processus de re¬

vitalisation économique. A con¬

dition d'appliquer les règles et de connaître les mécanismes régis¬

sant ce secteur qui représente, rappelons-le, la troisième indus¬

trie nationale de l'accueillante Helvétie.

Certes, les seules recettes moné¬

taires enregistrées dans notre canton par le tourisme dépassent déjà les 250 millions de francs par

Un exemple de rénovation hôtelière en Gruyère. l'holo Ci. Bd

Le

tourisme:

laquelle se livrent les régions tou¬

ristiques du monde entier et même de la seule Suisse, le Pays de Fribourg a de bonnes raisons de vouloir dynamiser son tourisme.

Il en va de son intérêt économique direct, de l'équilibre de ses diver¬

ses activités, du bien-être de sa po¬

pulation et de l'avenir de sa jeu¬

nesse qui peut y trouver son cadre de vie, de la crédibilité de sa politi¬

que d'ouverture sur le monde.

Pour ce faire, ce canton doit ré¬

soudre (et les solutions ne man¬

quent pas) divers problèmes, tels que l'insuffisance de sa capacité hôtelière qui l'empêche de travail¬

ler efficacement sur les marchés, le manque de professionnalisme dans les offices de tourisme lo¬

caux et régionaux (mais égale¬

ment dans certaines entreprises à consonance touristique), des dé¬

ficiences en matière de marketing et de commercialisation (consé¬

quence directe des deux premières constatations), la dispersion des moyens, une conscience touristi¬

que plutôt chancelante qui se re¬

marque dans la qualité de l'ac¬

cueil et des prestations...

Réunir les efforts et les moyens Le processus de régulation est d'ores et déjà en marche; dans

secteur

prometteur

an, et ce avec 1,2% (3400 lits) de la capacité hôtelière de toute la Suisse, guère plus de 2°7o des nui¬

tées touristiques dénombrées bon an mal an dans notre pays (75 mil¬

lions) et des équipements non né¬

gligeables mais totalement insuf¬

fisants pour prétendre à mieux.

En fait, alors que les recettes tou¬

ristiques globales de la Suisse re¬

présentent l°7o du produit natio¬

nal brut, celles du canton de Fribourg ne correspondent qu'à 5,3% du produit cantonal brut.

C'est dire qu'il y a de la marge pour améliorer la productivité du tourisme fribourgeois, eu égard à ses qualités et à ses potentialités.

Mutations nécessaires

Actuellement, l'activité touristi¬

que du Pays de Fribourg se carac¬

térise par une prédominance du passage par rapport au séjour, de l'excursionnisme (moins de 24 heures) par rapport au tourisme proprement dit (plus de 24 heu¬

res) et de la parahôtellerie (tous les modes d'hébergement extra¬

hôteliers) par rapport à l'hôtelle¬

rie. Trois quarts des recettes pro¬

viennent du tourisme de passage, un quart seulement du tourisme de séjour ou de villégiature.

Quant à l'apport économique d'une nuitée, il est évident qu'il est nettement plus réduit dans la pa¬

rahôtellerie que dans l'hôtellerie:

de façon générale et en particulier dans ce canton où l'on dénombre 1 lit d'hôtel pour 10 lits dans les autres moyens d'hébergement, sur un total de 30 000 lits.

Face à la concurrence effrénée à

l'attente d'une loi sur le tourisme révisée et modernisée, des entre¬

preneurs dynamiques sont en train d'investir quelque 30 mil¬

lions dans la rénovation d'hôtels, plusieurs stations développent une animation «up to date», l'Union fribourgeoise du touris¬

me (UFT) a passé une vitesse su¬

périeure en matière de publicité et de promotion à l'étranger. Mais de gros efforts restent à faire pour doter le canton de structures pro¬

fessionnelles et pour disposer, fi¬

nalement, des moyens de sa po¬

litique, aux échelons locaux et régionaux en particulier. Ces pos¬

sibilités existent, il faut les réunir:

c'est le rôle des communes, des or¬

ganes touristiques existants et des entreprises privées. C'est à ce prix que le tourisme fribourgeois se fera une place au soleil et pourra conjuguer le verbe accueillir au futur.

José Seydoux Ecotour Communication

(6)

Petit conte extraordinaire

jilm . / naquit le 37 mars 2724.

Dès qu'il ouvrit les yeux, on remarqua l'intelligence pro¬

digieuse de ce bébé, diffu¬

sée par le mini-écran de ses pupilles rectangulaires. Sa mère, comme toutes les mè¬

res du monde, avait engagé dès te début ce dialogue à une voix. Aussi, quelle ne fut pas sa stupéfaction de lire, dans l'œil droit de son ßls, les réponses à ses ques¬

tions.

On dut se rendre à l'éviden¬

ce: cet enfant était un génie, capable de résoudre toutes les énigmes et de trouver une solution aux problèmes scientifiques les plus com¬

plexes.

La Question

Les savants vinrent de par¬

tout, d'abord pour tenter de confondre cet être surdoué, puis pour avancer dans

leurs recherches.

Curieusement, tout ce qui touchait à la science appa¬

raissait sur l'écran de l'œil gauche.

Il tomba malade quelque¬

fois, mais on s'en rendait

compte très vite, car ses yeux se mettaient à cligno¬

ter, et il suffisait de fixer son regard pendant trois se¬

condes pour qu'à droite s'inscrivent les origines de la maladie, et à gauche les résultats d'examens les plus sophistiqués. Les médecins s'arrachaient ce patient mo¬

dèle!

Personne ne se soucia de trouver une explication à ce curieux phénomène.

Cet enfant, si facile à vivre, ne créa jamais la moindre complication. Comme il ne s'attachait à rien et semblait n'aimer personne, on ne le taquinait jamais, sauf une fois, la seule: un camarade lui posa 27 questions d'un

coup et lui serra la main.

Il mourut, sans donner de réponse.

Une autopsie révéla qu'il avait, à la place du cœur, un laboratoire médical à l'avant-garde de la science, tandis qu'un ordinateur lui tenait lieu de cerveau.

Sur l'écran, resté allumé on ne sait par quel miracle, on put lire:

«Qui aimes-tu?»

La seule question que ja¬

mais personne ne lui avait posée, mais à laquelle... il aurait tant voulu répondre-

Maryse Meier

(7)

<D D a CO 3 E o

D O a

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0) o O CO Ü

Que ce soit avec Sinatra a Monaco, aux côtés de

Michel Berger sur la scene du Zénith à Pans ou

sa petite salle de prot de guitare an Conservatoire

de Fribourg, Francis Coletta est fidèle à lui-

même. Talentueux musi¬

cien que les plus grands de la variété ou du jazz

sollicitent, cet enfant de Marseille a pose ses vali¬

ses à Fribourg, communi quant à tous ceux qui

l'approchent son amour généreux de la musique.

A 30 ans, Francis Coletta a déjà un parcours artistique impressionnant. Mais avec un bouillonnant garçon, il faut

Parler du présent. A peine '"stalle dans sa villa d'Epen- étaee COnsacré 'e Premier d enrp3 Un COn^ortab,e studio déSddepuis une année tremem24pistes> °ù

aussi bien des artistes suisses Que des vedettes à mducats a renommée nn übernationale, telle Anna haTaCrdaFNe'aiSSantrienau

hasard, Francis s'est entouré dune solide équipe qui, à Enseigne de Ear Force, ga¬

rantit un travail très profes-

«onnel. Compositeur e, ar- rfmur,i,amêmecréé'a^

i" ' une maison d'édition bargee de gérer ses intérêts et

- Parmi touieSvosacrivi(és

Quelle est celle qui V0Us(ien(

'e plus a coeur?

- Tout ce qui touche à la mu- 'que me passionne. Pour

instant, je ne veux pas en Pr'vi egier une au détriment d'elles ""'H0 Dans c'lacune safkf JCtrouvcune grande satisfaction. D'ici quelques amiees, j'espère évidemment consacrer p|us de temps à mes propres compositions et Prestations scéniqucs.

-Pourquoi avoir choisi la

^.elplusp récisémemie Dorf r dC ^nl,0,,rS' fomnlc por( d attache?

"On Peut travailler ici avec davantage de recul qu'à Park ou Je possède d'ailleurs un ' P'ed-a-terre. Jc m'y rends cesd'en°UVen,P0Urdesséan- ces d enregistrement, mais je ne pourrais Pas y vivre à plein

owh-baSjcS«c"^u how-biz nagent dans le stress et brassent beaucoup de vcm

^rUaunbo ^ f3Utm

trer au bon moment, avoir les onnexions nécessaires Le reste c'est du tempspc;du

La tcte pleine de projets, Rancis Coletta n'en finit pas J ereer.de jouer, stimulam ous eeux qui l'approchent. Il

^«t avoir un sacré souffle Pour le suivre et participer à ses multiplc.s coups de cœur

^n,housiasme.,E,ced";,e ö,o„nrncrn'aPaSrinidc"<'"s

Jean-Marie Rolle

"/«m Photo Pierre Vuudan

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(8)

AU FÉMININ >$»!•

Rapidement mis sur pied il y a plus de 45 ans, peu avant la Deuxième Guerre mondiale, le Service com¬

plémentaire féminin (SCF) s'est développé au cours des années pour constituer un corps bien organisé, faisant partie intégrante de l'armée suisse et dont on ne saurait se passer aujourd'hui. Il devait devenir, le 1er janvier 1986, le Service féminin de l'armée (SFA).

SERVICE FÉMININ DE L'ARMÉE

Une institution

utile et sérieuse

Le Service féminin de l'armée accomplit au sein de l'armée de nombreuses tâches et fonctions qui ne comportent toutefois pas de missions de combat. Il contribue grandement à l'efficacité de notre défense générale.

Le 3 avril 1939, le Conseil fédéral fondait le Service complémen¬

taire féminin en accordant aux autorités militaires cantonales le pouvoir d'incorporer désormais du personnel féminin volontaire dans les services complémentai¬

res. Les femmes qui s'annonçaient devaient se soumettre à un test d'aptitude pour déterminer leur résistance physique et morale.

Seules celles qui avaient réussi ce test pouvaient espérer être incor¬

porées au service sanitaire, dans l'administration, les transmis¬

sions, les services automobiles, les services de l'équipement et de l'habillement ainsi qu'au service d'assistance.

La menace qui planait à l'époque eut pour conséquence un afflux de volontaires féminins: en 1940,

Après l'accomplissement de l'ER, les soldats du sexe féminin sont incorporés comme les hommes dans des forma¬

tions où ils accomplissent des cours de répétition ou de complément de 20, 13 ou 6 jours.

(9)

AU FÉMININ

l'année de la fondation du SCF, 18 000 volontaires furent enrôlées au Service complémentaire, chif¬

fre qui s'élevait déjà à 23 000 l'an¬

née suivante. C'est ainsi que des femmes ont été engagées comme observateurs dans des postes de repérage d'avions, comme télé¬

phonistes et télégraphistes dans les centres de transmission et d'ex¬

ploitation, comme infirmières, laborantines et chauffeurs de la Croix-Rouge, comme assistantes dans les camps de réfugiés, secré¬

taires et comptables dans les états- majors et dans les unités, voire comme responsables de foyers du soldat.

Le recrutement, l'équipement et l'instruction de ces femmes étaient totalement improvisés. La collaboration avec les hommes dans l'armée, à laquelle personne n'était habitué, ne s'est pas tou¬

jours passée sans heurts. Malgré cela, à la fin de la guerre mondia¬

le, alors que les femmes avaient accompli au total 3,7 millions de journées de service actif, person¬

ne ne doutait plus du sérieux et de l'utilité de l'institution du Service complémentaire féminin.

Dès 1945, des voix s'élevèrent ce¬

pendant pour demander la sup¬

pression du Service complémen¬

taire féminin, puisque le service actif était terminé. Cette suppres¬

sion a cependant pu être évitée par l'Association suisse du SCF et quelques personnalités prévoyan¬

tes, avec, notamment, l'argument qu'en cas de mobilisation une organisation cadre permettant la participation de la femme dans l'armée nous éviterait les défail¬

lances qu'a connues le Service fé¬

minin entre 1939 et 1940.

L'ordonnance du Conseil fédéral sur le SCF, édictée en 1948, cons¬

titua la première base légale du Service féminin. Malgré les désirs d'égalité avec les militaires mascu¬

lins, déjà formulés à l'époque, le SCF est cependant resté une sec¬

tion du service complémentaire.

Les révisions et les adaptations de l'ordonnance sur le SCF des an¬

nées 1961 et 1978, nécessaires en raison de l'évolution de l'armée, conservaient également à ce servi¬

ce son statut de service complé¬

mentaire.

Le changement déterminant se produit en 1984, lorsque le Con¬

seil national et le Conseil des Etats approuvèrent une modifica¬

tion de la loi fédérale sur l'orga¬

nisation militaire par laquelle le Service féminin perdait le statut

Photos: Service de presse SFA

de service complémentaire. De nouvelles possibilités quant à l'engagement et à la formation étaient offertes aux femmes dans l'armée. La structure hiérarchi¬

que, notamment, devenait la même que chez les hommes. En¬

vers le public, l'équité légale se manifestait par un changement de dénomination, le SCF devenait le Service féminin de l'armée (SFA). Au cours de l'année 1985, le Conseil fédéral et le Départe¬

ment militaire fédéral (DMF) ont édicté les ordonnances permet¬

tant au Service féminin de l'armée (SFA) de devenir un élément de plein droit de l'armée dès le

1er janvier 1986.

Le nombre des femmes qui s'an¬

noncent en tant que volontaires dans l'armée est le reflet fidèle de l'appréciation que le peuple suisse fait de la situation internationale et de l'imminence d'une menace militaire.

Au moment du danger, avant et au début de la Deuxième Guerre mondiale, le nombre des Suis¬

sesses qui se sont annoncées fut important. Dès 1945 cependant, l'intérêt pour le SCF connut une baisse rapide. La crise de Hongrie de 1956 eut encore pour effet d'ac¬

croître, dans une faible mesure, le nombre des inscriptions. Par la suite, le nombre des femmes que le SCF formait chaque année a di¬

minué pour tomber au minimum absolu de 70 en 1973. Une amélio¬

ration des droits féminins en ma¬

tière de politique intérieure, des événements de politique extérieu¬

re qui furent ressentis vivement dans notre pays et la publicité en

Chef SFA Brigadier Johanna Hurni Hurni-Roessler Johanna 1.12.1933.

Formation professionnelle:

- Diplôme de commerce de l'Eco¬

le supérieure des jeunes filles de Zurich

- Secrétaire à l'Institut d'hygiène de l'Université de Zurich - Formation subséquente comme

laborantine médicale - Laborantine dans le domaine de

la microbiologie

- Après son mariage, travail à mi- temps

- Dès 1970, abandon de la carriè¬

re professionnelle pour des rai¬

sons familiales.

Carrière militaire:

- 1957: cours d'introduction comme conductrice sanitaire - 1960: cours de cadres I - 1963: cours de cadres II - 1964: commandant d'une co¬

lonne de transport sanitaire SCF - Dès 1967: nombreux engage¬

ments en tant qu'instructeur dans des cours d'introduction et des cours de cadres du SCF - 1971-1976: président central de

l'Association suisse des SCF - Dès 1977: chef SCF

- Dès le 1.1.1986: brigadier, chef SFA de l'armée suisse.

faveur du SCF eurent pour effet un renversement de la tendance dès 1975. Cette année-là, 218 fem¬

mes s'annoncèrent au SCF, puis 326 en 1980, et 436 en 1982. Les trois années suivantes connurent à nouveau une baisse due à la discussion publique concernant la modification du statut du SCF et à l'incertitude concernant le rôle de la femme dans l'armée et dans la défense générale. C'est ainsi qu'en 1985 seules 254 nouvelles SCF ont terminé les derniers cours d'introduction. A l'heure actuelle, alors qu'il est évident que les femmes, grâce aux décisions des Chambres fédérales et du Conseil fédéral, seront les égales des hommes et auront les mêmes droits qu'eux dans l'armée, il y a de bonnes chances pour que le re¬

crutement pour le SFA connaisse un certain succès. Ce succès sera dû également à la prise de cons¬

cience croissante de la nécessité d'une préparation dès le temps de paix pour les éventualités du temps de guerre. Environ 400 re¬

crues SFA devraient pouvoir être formées chaque année afin de permettre de maintenir les effec¬

tifs réglementaires et de compen¬

ser les départs normaux qui ont lieu chaque année.

Dans notre prochaine édition:

Le rôle des femmes dans l'armée suisse

(10)

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(11)

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ÉCON.O.MIE ï

Banque de la Glane et de la

Gruyère Jocelyn

la suc-

Un goût

prononcé pour l'architecture

- JvinrrCiv

Un bâtiment qui a l'aspect d'un im¬

meuble du XIXe siècle.

Ambiance sympa, décontrac¬

tée et pour tout dire chaleu¬

reuse - à l'image de la météo - un jour d'été, à Bulle, où la Banque de la Glane et de la Gruyère inaugurait, en pré¬

sence de nombreuses person¬

nalités du monde politique et économique, les nouveaux lo¬

caux de sa succursale sise à la place des Alpes. Une fête ponctuée par quelques allo¬

cutions dont celles de Chris¬

tian Chavailla/., président du Conseil d'administration;

Bernard Liénard, directeur de la BGG; et Edouard Gre- maud, conseiller d'Etat, qui évoqua l'évolution de l'écono¬

mie dans le canton et la santé du système bancaire fribour- geois dont la succursale de la BGG bulloisc est un maillon supplémentaire.

Il est vrai que selon Valéry: «De tous les actes, le plus complet est celui de construire» et que l'exé¬

cution a été soignée dans le moin¬

dre détail. Il ressort en effet des paroles prononcées par Pierre Al- laman, président de la commis¬

sion de bâtisse, et de Bernard Ni- degger, architecte, que le bâtiment qui abrite la succursale de la BGG, à Bulle, est une oeuvre réus¬

sie, tant à l'intérieur qu'à l'exté¬

rieur où les encorbellements et ar¬

cades de pierre de la Molière lui donnent l'aspect d'une ancienne bâtisse rappelant le style de la fin du XIXe siècle.

Comme disait Saint-Exupéry:

«Préparer l'avenir, ce n'est que fonder le présent...»

Texte et photos G. Bd

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ECONOMIE böHï r—

Banque de la

Glâne et de la Gruyère

BRIBES

HISTORIQUES

Une brochette de personnalités dans le hall de la succursale bulloise.

Le 19 février 1865, une assemblée tenue à Romont réunissait quel¬

ques personnalités du district de la Glâne en vue de créer un éta¬

blissement bancaire destiné à combattre l'usure et à acquérir des fonds à un taux moins élevé que celui qui était pratiqué à l'époque. Le 5 mai de la même an¬

née, une société était constituée sous la raison sociale: Banque

Populaire de la Glâne. En 1933, celle-ci était modifiée et devenait Banque de la Glâne.

En 1970, le Conseil d'adminis¬

tration de cette banque décidait d'élargir l'activité de cet établisse¬

ment dans le district de la Gruyè¬

re. Cette initiative fut acceptée lors d'une assemblée des action¬

naires et la raison sociale devint celle que nous connaissons au¬

jourd'hui: Banque de la Glâne et de la Gruyère. Le 16 mars 1970, une succursale était ouverte à Bulle sous la direction de Bernard Liénard, l'actuel directeur de la BGG, qui, en 1973, a succédé à la tête de cette banque à son père, Oscar Liénard, qui en fut le gé¬

rant de 1933 à 1952, puis le distin¬

gué directeur durant vingt et un ans.

Le bilan de cette banque est passé de 360 000 francs en 1865 à 1,9 million en 1930, puis à 33,3 mio en 1970, pour atteindre 141,7 mio à la fin de 1986. Les réserves léga¬

les ont suivi une progression tout aussi favorable, puisqu'elles sont passées de 1,25 mio en 1970 à 5,12 mio en 1986.

Dès son implantation à Bulle, cet établissement a connu un déve¬

loppement fort réjouissant, en ce sens que, après quinze ans de présence dans le chef-lieu de la Gruyère, les locaux étaient deve¬

nus trop exigus. C'est ainsi que le Conseil de la banque opta pour l'acquisition de l'ancien immeuble Mercure, sis à la place des Alpes, qui, aujourd'hui, est l'une des plus belles réalisations en ville de Bulle.

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POINTS DE REPÈRE

Une trisaïeule fête

ses nonante-cinq ans La famille de Pauline Rossier, qui

comprend 137 descendants, y compris les conjoints, a fêté ré¬

cemment sa trisaïeule lors d'une rencontre familiale qui a eu lieu à Torny-le-Grand. Cette maman de douze enfants est choyée par trente-six petits-enfants et cinquante arrière-petits-enfants.

Tous les enfants de Pauline Ros¬

sier, dont l'aîné a septante-cinq ans, sont encore vivants, donc une promesse de santé pour les mem¬

bres de cette famille qui a exprimé ses vœux de bonheur à la jubilaire que FRIBOURG illustré félicite à son tour.

G. Bd

Médaille d'or pour Caprice des Dieux Depuis vingt ans sur le marché

suisse, dont la notoriété n'est plus à faire, ce fromage français a ac¬

quis une grande renommée grâce à ses qualités organoleptiques qui sont reconnues comme supérieu¬

res à celles de ses concurrents.

Bien qu'éloignée des codes de communication utilisés pour Ca¬

price des Dieux et des codes fro¬

mages habituels de la publicité en Suisse, la communication restitue les principaux traits d'image de cette spécialité fromagère: saveur, douceur et onctuosité. L'efficacité de sa campagne publicitaire en Suisse par la Maison Bongrain, à Cressier, s'est vue attribué le Grand Prix Télé 87 et une médail¬

le d'or qui en est la consécration.

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NOTES,MUSICALES

Centenaire du chœur mixte Saint-Laurent à Praroman

Un festival

de musiques sacrée et profane

Si, à la fin du printemps passé, le Décanat Saint-Maire célébrait son centenaire en créant, à Praro¬

man, l'inoubliable festival «La Pierre et la Charrue», c'est main¬

tenant le choeur mixte du lieu qui fête ses cent ans d'existence.

En effet, un an après la fondation du décanat, en 1886, celui-ci voyait le jour, grâce à un noyau de gens courageux, mais aussi et sur¬

tout conscients qu'un ensemble

choral était indispensable à la bonne tenue musicale des offices religieux. Selon la coutume de ce temps, le chœur de Praroman était voué à la seule musique sa¬

crée et les chantres, des hommes exclusivement, animaient non seulement la grand-messe domi¬

nicale, mais encore vêpres, com¬

plies, saluts au Saint Sacrement et messes d'enterrement. La prési¬

dente d'aujourd'hui, Mmc Fernan¬

de Clément, rapporte dans sa chronique de la société que ce n'est qu'en 1934 que les dames montèrent à la tribune, à l'occa¬

sion de la première messe solen¬

nelle de l'abbé Robert Papaux.

«Petite anecdote», ajoute-t-elle,

«les dames quittent la répétition un quart d'heure plus tôt que les messieurs afin qu'elles puissent rentrer au foyer sans problèmes...

Conscience du directeur ! » Nous n'en sommes plus là et, à l'occasion du récent concert d'an¬

niversaire donné par la cécilienne, le public a pu apprécier, dans sa première partie consacrée au chant religieux, des œuvres de Beethoven, Bach, Haendel et Ga- brielli entre autres.

La seconde partie était non seule¬

ment réservée au chant profane, mais encore au chœur d'enfants

de Mmc Nicole Michaud. Et, comme d'habitude, la joie de vi¬

vre et la spontanéité des petits chantres ont fait merveille, le pu¬

blic ne s'y est pas trompé, ses ap¬

plaudissements le disaient bien.

Mais l'anniversaire d'un chœur d'église sans grand-messe, cela ne se peut. Et ce n'est d'ailleurs que lors de l'office solennel, célébré le dimanche suivant, que la magie de la musique sacrée a permis au chœur mixte Saint-Laurent de fê¬

ter dignement son centenaire en donnant la pleine mesure de son talent, pour la plus grande gloire de Dieu, Lui qui, chacun le sait, aime aussi que la musique qui Lui est dédiée soit belle.

Texte et photos André Brunisholz

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La zone viticole broyarde est concentree sur les territoires des communes de Pont et Cheyres. Elle occupe une surface de quelque 10 hectares, la majeure partie étant située sur les co¬

teaux de Cheyres.

En 1850, les villages de Font, Châbles et Cheyres étaient essen¬

tiellement vignerons. L'emplacement des communautés villa¬

geoises se situe à proximité immédiate des terres à vigne. Cha¬

que maison comprenait son pressoir et sa grande cave, pour la plupart voûtées. La futaille était choyée. La confection en était locale. Le cadastre de l'époque recense l'existence de 50 poses de vigne à Châbles, 45 poses à Font, 70 poses à Cheyres et

15 poses à Châtillon.

UN PAYS, UNE TERRE

La Broyé

est-elle une région viti-vinicole?

Vers 1900, le mildiou et le phylo- xera ont décimé les parchets. Ces vignes étaient cultivées par des propriétaires habitant nombre de villages du district, tels qu'Au- mont, Murist, Nuvilly, Cugy, Es- tavayer, Gletterens. L'éloignement géographique de la zone, les exi¬

gences de la lutte antiparasitaire, le seuil de productivité furent les servitudes les plus importantes qui provoquèrent l'abandon de cette production autarcique. La culture comprenait deux variétés essentielles, le chasselas blanc et le rouge du pays, tous deux de souche locale. Les cépages rouges occupaient les terrains margi¬

naux. Les productions de substi¬

tution sont aujourd'hui les gran¬

des cultures dans les terrains adéquats. L'arboriculture fruitière a pris la place sur les coteaux.

Les dénominations locales colo¬

rées, comme «Les Grands Vi¬

gnes, I'Hermitage, le Gran Jor- di», à Font; «La Vignettaz», à Châbles; «Le Vaularbel, Le Sau-

gin, La Plantaz, La Sansonnaz, La Condémine, Le Corronnet, La Giroudaz», à Cheyres, rappellent la vocation de ce terroir. L'ancien système de renouvellement des vi¬

gnes, appelé «le provinage», a été abandonné au profit du rempla¬

cement intégral par des plants greffés résistants. Le processus de remplacement a été achevé vers les années 1950, époque où la régres¬

sion du périmètre s'est stabilisée.

En parallèle, la productivité a pris un essor tel que les vignerons déci¬

dèrent de regrouper leurs intérêts professionnels et commerciaux en une association coopérative. En effet, une récolte normale produit quelque 120 000 litres qui doivent

trouver preneur hors des limites locales. Soucieux de la qualité de son vin, l'association dispose au¬

jourd'hui d'un pressoir central, d'une cave de conditionnement animés par un caviste profession¬

nel.

La commercialisation, comme telle, est réalisée par une mise an¬

nuelle, le deuxième samedi de mars. La Société broyarde d'agri¬

culture assume la gérance de l'en¬

treprise. Les blancs font 90% de la production. Les produits de marque offerts à la clientèle sont

«Le Coup de Soleil» (tête de cu¬

vée), «Le Bouquet des Amis»

(vin champagnisé), la bouteil¬

le ordinaire, le vin en vrac pour

les restaurants. «Le Gamay de Sainte-Foix» est le rouge com¬

mercialisé en bouteilles de Pinot- Gamay.

Les sols, d'origine molassique, l'exposition nord-ouest du coteau donnent au vin de Cheyres un ca¬

ractère de terroir qui le distingue de ses voisins des rives du lac de Neuchâtel. L'ensoleillement au¬

tomnal, très favorable, et la pro¬

tection des courants du nord con¬

fèrent au moût des conditions initiales avantageuses pour les fermentations. Ce vin est à la fois coloré, léger, diurétique, entraî¬

nant, tonique. L'amateur des pro¬

ductions indigènes et authenti¬

ques saura lui reconnaître un compagnon améliorateur de la qualité de la vie.

Dans le dynamisme et la tradi¬

tion, les vignerons de Cheyres constituent un groupe social par¬

ticulier. A la recherche d'un pro¬

grès économique honnête, ils complètent leurs revenus des vi¬

gnes par des productions fruitiè¬

res de haute qualité et des eaux- de-vie très appréciées.

Font et Cheyres font partie inté¬

grante de ce patrimoine agricole que la collectivité fribourgeoise est appelée à fortifier, dans le sou¬

ci légitime de la protection des la¬

bels de qualité. Du reste, l'Acte du 10 mars 1766, délivré par l'Avoyer de la Ville et République de Fri- bourg, autorisant «d'ériger en ca¬

baret public avec enseigne pen¬

dante» l'actuel Hôtel de l'Ecu, à Cheyres, stipulait : « Ils n'y débite¬

ront en aucun temps aucun Vin Blanc de Neufchâtel».

Au temps des seigneurs, la vigne existait déjà. Cette photo prise à Font en donne la preuve. Photos G. Bd

(18)

VOYAGES

lorsqu'on évoque la Tunisie, on pense d'emblée aux vacances et aux douces heures de détente sur de magnifiques plages. Il est vrai que ce pays fournit un effort con¬

sidérable pour que cette image corresponde de plus en plus à la réalité. Certains troubles politi¬

ques et une infrastructure hôteliè¬

re présentant de graves lacunes avaient pourtant écarté momen¬

tanément la Tunisie des leaders du marché touristique. Au¬

jourd'hui, la gentillesse naturelle des habitants alliée à une prise de conscience des responsables de ce secteur vital pour l'économie font à nouveau de cette terre d'accueil une destination séduisante. Outre le soleil, le dépaysement et l'ap¬

proche d'une culture différente, le voyageur curieux peut aussi y rencontrer des personnages inso¬

lites, surprenants, toujours prêts à étonner l'étranger si celui-ci se comporte davantage en ami qu'en envahisseur luisant de crème so¬

laire. Mais suivez-nous dans les rues bruyantes et colorées de la vieille ville d'Hammamet.

Si nous nous y trouvons en compagnie de Faouzi Ouerta- ni, un athlète de 31 ans venant du Nord, ce n'est pas par ha¬

sard. Quelques heures plus tôt, dans le salon de massage de l'hôtel où il malaxe à lon¬

gueur de journée les chairs brûlées des touristes, nous avons eu l'occasion de bavar¬

der.

Comme la plupart de ses com¬

patriotes, il est fasciné par la Suisse. 11 n'a pas fallu beau¬

coup de temps pour qu'il nous montre les photos de sa ré¬

gion, le Kef, «où l'hiver - tient- il à préciser avec fierté - il neige comme chez vous...». Mais l'originalité de ce sympathi¬

que rondouillard de 1,76 m est de posséder un don exception¬

nel qui l'a fait connaître dans tout le pays: il peut se faire

«écraser», le sourire aux lè¬

vres, par tous les véhicules qui veulent bien passer sur lui. Sa bonne humeur n'est absolu¬

ment pas entamée lorsqu'un

conducteur de ses amis roule avec une voiture sur son ven¬

tre, ses jambes ou son bras.

«Chez moi, j'ai tourné un pe¬

tit film publicitaire pour mon¬

trer la solidité des chaussures produites par une firme loca¬

le. Un beau jour, sous les roues motrices d'une camion¬

nette, le soulier a cédé, se dé¬

chirant de toutes parts. Le pied, lui, était intact...» Faou¬

zi nous en parle comme si tout cela était très naturel. Mais cet après-midi, il veut que l'on constate nous-mêmes ses ta¬

lents. «J'ai tout organisé...»

précise-t-il. Alors, à l'issue de son travail, il nous a emmenés à la ville, à une dizaine de kilo¬

mètres de notre lieu de séjour.

Soulever une Mercedes? Pas de pro- blême pour Faouzi...

Photos Pierre Vaudan

(19)

VOYAGES

Un étrange bonhomme Sur un parking, il nous pré¬

sente un ami. «Il a épousé une Suissesse» dit-il, puis lorgnant la Mercedes 500 aux plaques bernoises de son compatriote, il ajoute: «Allah a vraiment mis le bonheur sur son che¬

min...»

Mais les préliminaires ne du¬

rent guère. Faouzi prie son ca¬

marade de prendre place dans la voiture et lui demande d'avancer jusqu'à ce que la roue arrière du lourd véhicule lui passe sur le pied. A son si¬

gne, la Mercedes s'arrête et Faouzi prend alors le temps de feuilleter une revue sans s'in¬

quiéter de son pied qui dispa¬

raît complètement sous le pneu. Et l'étrange bonhomme nous présente d'autres varian¬

tes, notamment le même nu¬

méro mais avec le pied tordu, posé de côté. Faouzi nous donne également un aperçu de sa force incroyable: d'un seul coup, il soulève la Mercedes par l'arrière, se payant le luxe Lire une revue avec une voiture sur le pied...

de la retenir tandis que le chauffeur accélère pour es¬

sayer, vainement, de se déga¬

ger... Enfin, adossé à un mur dans la position assise, les pieds contre les plaques de la Mercedes, Faouzi retient la voiture qui tente, sur son indi¬

cation, de l'écraser. L'un de nous s'est même mis au volant et a pu constater qu'il n'y avait aucun trucage possible. A la fin de ces démonstrations, Faouzi nous adresse un clin d'œil un brin racoleur: «Vous leur direz en Suisse que je suis prêt à venir les étonner. Je pourrais même faire de la pu¬

blicité pour la solidité de vos chaussures... Klles doivent être certainement de meilleure qualité qu'ici...» Après le tra¬

ditionnel thé de menthe, nous prenons congé de l'Obélix tu¬

nisien et de retour à l'hôtel nous essayons, Pierre et moi, de soulever discrètement un break Peugeot parqué devant l'établissement. En nous voyant, le portier de notre quatre étoiles a dû se dire que, décidément, les touristes deve¬

naient chaque année un peu plus bizarres...

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REGARDS SUR...

Stimuler l'économie grué- rienne, susciter une émula¬

tion artisanale, commerciale et industrielle, tel est le souci qui animait les membres de la Jeune Chambre écono¬

mique de ce district.

C'est pour cette raison qu'une commission fut créée le 6 janvier 1986. Elle se composait de MM. Albert Michel, président; Henri Choffet, vice-président; Mi¬

chèle Sottas, Me François Toffel, Louis Ruffieux et Da¬

niel Gremaud.

Avant d'esquisser le visage du futur Comptoir gruérien, précise le président, cette commission a rencontré les responsables des Comptoirs de Payerne, Romont, Dom- didier, Moral, Fribourg et Château-d'Oex, où elle a re¬

quis des données intéressan¬

tes sur les formes et les mo¬

dalités d'organisation, les surfaces et les équipements techniques nécessaires au bon déroulement d'une telle manifestation. Cette étude a démontré qu'il était possible de mettre sur pied un Comp¬

toir gruérien.

En septembre 1986, les initia¬

teurs ont mesuré l'intérêt, pour un éventuel comptoir, des arti¬

sans, commerçants et industriels de la Gruyère. Une lettre décri¬

vant le résultat de cette étude et présentant un projet a été adres¬

sée à quelque 550 personnes et commerces. La décision d'aller de l'avant ou de renoncer à une telle exposition reposait en quel¬

que sorte sur l'enthousiasme des principaux intéressés.

L'écho a largement dépassé les espérances de la commission, puisque 175 personnes ont ré¬

pondu positivement, 93 s'enga¬

geaient ferme et 82 déclaraient s'intéresser au projet mais sou¬

haitaient une séance d'informa¬

tion qui a été fixée au 12 novem¬

bre 1986. Quelque 200 personnes se sont présentées : artisans, com¬

merçants, industriels et représen-

Bulle: chef-lieu des affaires de la Gruyère. Photo l.co Hi Iber

LE COMPTOIR

DE LA GRUYÈRE

tants de différentes associations professionnelles.

L'objectif étant atteint, il a fallu établir un règlement d'organisa¬

tion interne et un cahier des char¬

ges pour le CO, un règlement fi¬

nancier et un règlement à l'usage

des exposants, ainsi que des sta¬

tuts pour la société coopérative qui est le support juridique du Comptoir gruérien. Peuvent de¬

venir membres, sur demande écrite, les fondateurs, artisans, commerçants et indépendants

domiciliés en Gruyère et les en¬

treprises commerciales et indus¬

trielles (personnes physiques ou morales) ayant leur siège ou une succursale inscrite au Registre du commerce de la Gruyère. A cet effet, chaque exposant est tenu

(22)

REGARDS SUR-

LE COMPTOIR DE LA GRUYÈRE d'acquérir au moins une part so¬

ciale de 500 francs.

En décembre 1986, le comité d'organisation, qui comprend 9 commissions, a été constitué, dans lequel on trouve plusieurs membres de la commission de la Jeune Chambre économique, des membres des associations pro¬

fessionnelles et d'autres bonnes volontés. Depuis le début de l'an¬

née à ce jour, le comité directeur s'est réuni à 35 reprises et une ren¬

contre des exposants a eu lieu au mois d'avril 1987.

Un succès inespéré

Plus de 170 exposants ont répon¬

du positivement à ce premier comptoir qui mettra en évidence les mille facettes attachantes de son artisanat, les ressources ima¬

ginatives de son commerce et les réalisations audacieuses de son industrie. En un mot: une vérita¬

ble démonstration de la vitalité d'une économie en plein essor.

Cette grandiose exposition se dé¬

roulera dans la cour intérieure du marché couvert de Bulle qui sera couverte et une halle prolon¬

gera l'ensemble côté rue des Usi¬

niers. La surface nette d'expo¬

sition s'étendra sur 3800 m2

(10 000 m2 au total). Le visiteur devra parcourir 800 m en sens unique pour découvrir au com¬

plet l'exposition.

Le budget de ce premier Comp¬

toir gruérien se monte à près de 650 000 francs, dont 450 000 uniquement pour le secteur de la construction et de la décoration.

Et toujours selon M. Albert Mi¬

chel, président du comité, les or¬

ganisateurs attendent 30 000 à 40 000 visiteurs.

Les responsables de cette exposi¬

tion, qui promet d'être belle et vi¬

vante, ont renoncé à inviter un hôte d'honneur, cela pour per¬

mettre à la Gruyère de présenter tout ce qu'elle a de mieux sur le plan artisanal, commercial, in¬

dustriel et culturel.

Comme dans toute manifesta¬

tion de ce genre, les soucis d'or¬

ganisation ne manquent pas. Il a fallu faire face à de nombreux obstacles, résoudre des problè¬

mes épineux et aplanir bien des difficultés. Malgré toute la bon¬

ne volonté du comité et de tous les collaborateurs, il sera difficile d'éviter quelques maladies d'en¬

fance. G. Bd

Le tourisme, un atout primordial pour la Gruyère. Photo G. Fleury

HUIT JOURS D'ANIMATION Vendredi 23 - JOURNEE OFFICIELLE

Stand des artisans: confection de bredzons (Mmc Fabienne Pasquier); Luc Sa- vary, taxidermiste.

En soirée: fanfare «LIAIbergine», du Pâquier, danse avec «Le Pont qui branle».

Samedi 24 - JOURNÉE DES GRUÉRIENS DE L'EXTÉRIEUR

11 h, restaurant: accueil des Gruériens de l'extérieur et concert-apéritif avec les Cadets de Bulle.

Stand des artisans: peinture sur œufs (Catherine Zumkeller); peinture sur porce¬

laine (Françoise Jolliet); poupées anciennes (Mmc Keller).

En soirée: fanfare «La Gruyéria», de Vuadens, danse avec l'orchestre «Ga- laxi's».

Dimanche 25 - JOURNÉE DE LA VALLÉE DE LA JOGNE

(en collaboration avec le stand de la Société de développement de la Gruyère) Dès 9 h, bâtiment des sociétés, rue de Vevey : tournoi d'échecs du comptoir, avec ordinateurs à la disposition du public dans les halles du comptoir.

Stand des artisans: peinture sur porcelaine (Françoise Jolliet); poupées ancien¬

nes (Mme Keller).

En soirée: boisselier (Henri Schneider); fanfare « L'Edelweiss», Charmey. Danse avec l'orchestre «Galaxi's».

I-undi 26 - JOURNÉE DE LA JEUNESSE ET DES ASSOCIATIONS PRO¬

FESSIONNELLES

Stand des artisans: tricot de La Roche (Gabrielle Aeby) et boisselier (Henri Schneider).

Après-midi spécial apprentissage: en collaboration avec l'Orientation profes¬

sionnelle de l'ESG. Entrée gratuite pour les jeunes jusqu'à 17 ans.

En soirée: fanfare «L'Echo du Gibloux», d'Avry-devant-Pont, danse avec l'or¬

chestre «Galaxi's».

Mardi 27 - JOURNÉE DU TROISIÈME ÂGE (entrée avec tarif réduit pour les rentiers AVS)

Stand des artisans: confection de bricelets (Groupement des vulgarisatrices de Charmey) et Association des tavillonneurs (MM. Charrière et Doutaz).

Après-midi: thé dansant avec le trio « Jutzet».

En soirée: Club des accordéonistes de La Roche, danse avec le trio «Jutzet».

Mercredi 28 - JOURNÉE DE LA BASSE-GRUYÈRE

(en collaboration avec le stand de la Société de développement de la Gruyère) Stand des artisans: peinture de poyas (Francis Oberson) et Association des tavil¬

lonneurs (MM. Charrière et Doutaz).

En soirée: fanfare «L'Echo des Monts», Riaz, danse avec le trio «Jutzet».

Jeudi 29 - JOURNÉE DE L'INTÏAMON

(en collaboration avec le stand de la Société de développement de la Gruyère) Stand des artisans: dentelles de Gruyère (M.-Th. Vial) et restaurateur de meubles (Antoine Zenoni).

En soirée: apéritif des autorités communales de la Gruyère, fanfare « L'Amicale- Vudalla», Albeuve-Enney, danse avec le trio «Jutzet».

Vendredi 30 - JOURNÉE BULLOISE

Stand des artisans: dentelles de Gruyère (M-Th. Vial) et restaurateur de meubles (Antoine Zenoni).

Dès 11 h, place des Albergeux: envol de la montgolfière «La Gruyère», lâcher de ballons avec concours, 10 prix offerts par le journal «La Gruyère» et l'Union de Banques Suisses.

18 h 30, restaurant: remise du Prix du maintien des traditions gruériennes de la Jeune Chambre économique de la Gruyère.

En soirée: Corps de musique de la Ville de Bulle, concert par le « Dixieland Bull's Band».

-. y Menuiserie - Ebénisterie

Construction de chalets Maîtrise fédérale

t 1637 CHARMEY Tél. 029/7 12 41

JA A

(23)

LE MONDE LITTÉRAIRE

On a beaucoup parlé de l'écrivain-paysan. Je distin¬

gue mal le rapport. Non pas que je veuille ignorer le pay¬

san racé qu'est Albert-Louis Chappuis. Il se trouve que l'auteur de 14 romans portait en lui, dès sa jeunesse, un rare talent de conteur. Pay¬

san ou pas, Chappuis aurait frayé son chemin vers la lu¬

mière, je veux dire vers la création littéraire. N'est pas romancier qui veut : l'art de nouer une intrigue, de la conduire, d'insérer dans le récit une juste psychologie des personnages relève d'abord du don et du talent.

Ce démon de l'écriture, com¬

me on dit, hantait le jeune Chappuis dès ses dernières années de scolarité. Il avait en lui ce besoin de s'expri¬

mer. Des essais de journalis¬

me, puis deux nouvelles pri¬

mées dans un concours finissent par le jeter dans une aventure: à trente ans, écrire un roman, l'éditer à ses frais, assurer sa diffusion. Je n'en¬

trerai pas dans le détail des moyens. C'est la réussite, les Editions Mon Village sont nées. Le succès ne cessera de les promouvoir.

L'écrivain est comme un alpi¬

niste qui s'attaque à un mas¬

sif, il n'a jamais fini de l'ex¬

plorer, de chercher des voies nouvelles. Ce n'est pas un hasard si A.-L. Chappuis a choisi Mon Village pour ti¬

trer ses éditions. Il apparaît, quand on le lit, que le pre¬

mier de tous ses personnages c'est le village, avec sa vie protéi forme, mais secrète, traversée de grandeurs, d'amours, mais encore de dé¬

faites, de conflits, de luttes sournoises pour l'agrandisse¬

ment des domaines. Tou¬

jours, pourtant, s'impose cette réalité qui est le rythme saisonnier des travaux.

Je viens de relire un des meil¬

leurs romans de Chappuis, paru en 1966: «Les foins sauvages». On y trouve cer¬

tes des descriptions de la vie paysanne, des tableaux de petits formats peints dans un style sobre et direct. Ce qui ressort, c'est une sorte de contrepoint, de fugue à plu¬

sieurs thèmes et toujours une fine psychologie, à preuve cette affirmation du jeune amoureux Olivier: «Ce n'est pas tout de s'aimer, de dire qu'on s'aime, il faut encore le dire aux autres...»

On peut se poser la question : le village de Chappuis est-il réel, ou est-ce une fiction? Je crois que là intervient la part de poésie. Le bon écrivain transpose, c'est-à-dire qu'il fait entrer dans ses histoires

L'écrivain de Vulliens une part de poésie, et c'est

cela qui fait, avec l'invention, l'œuvre d'art.

Une rencontre

J'ai rencontré l'écrivain der¬

nièrement au Comptoir de Lausanne. Il était présent au stand des Editions Mon Vil¬

lage et dédicaçait ses ro¬

mans. J'ai vu une fidèle lec¬

trice manifester de la tendresse à son auteur préfé¬

ré. Dans la courte conversa¬

tion que nous avons eue, une réflexion de Chappuis m'a révélé son anxiété. Son villa¬

ge est comme un bastion, mais il est assiégé; que sera- t-il dans un demi-siècle, quand l'industrialisation de l'agriculture aura développé

tous ses méfaits? Non seule¬

ment le paysan est minoritai¬

re dans le pays, mais ce qui constituait l'essence de la ci¬

vilisation rurale disparaît. Le paysan ne touche plus le foin, c'est la chaîne du four¬

rage qui le happe...

J'ai posé la question à Chap¬

puis:

- Quels sont vos lecteurs, les paysans restés au village, ceux qui l'ont quitté et cher¬

chent un aliment pour leur nostalgie, les jeunes qui es¬

sayent, à la façon des ethno¬

logues (comme cette jeune universitaire qui consacre son mémoire de licence aux Editions Mon Village), de re¬

trouver un art de vivre qui appartiendra bientôt à l'his¬

toire des civilisations? Chap¬

puis ne peut répondre, les ti¬

rages répondent pour lui, par dizaines de milliers d'exem¬

plaires vendus. Les libraires l'ont boudé, ils viennent à lui. La télévision lui a consa¬

cré dernièrement un court métrage de 30 minutes.

Chappuis a appris son mé¬

tier d'éditeur, de diffuseur, il

sait orchestrer une campagne de vente, la Maison du livre de Franche-Comté à Besan¬

çon et Diffusion-Panorama à Lyon vendent ses livres.

Tous les volumes portent sur le dos d'une attrayante reliu¬

re l'épi d'or rayonnant. Le premier roman de Chappuis

«La moisson sans grains»

préfigure les autres moissons lourdes. Des auteurs de re¬

nommée internationale com¬

me Henri Troyat et Bernard Clavel ont été édités à Vul¬

liens. C'est que le grain a rempli l'épi, c'est que l'écri¬

vain, par le succès de ses pro¬

pres romans et l'ingéniosité de ses procédés commerciaux fait «sérieux». Il a gardé son domaine, ne dédaigne rien de ce qui touche à sa profession première, mais il court aussi le monde sans perdre le pôle d'attraction qui est son villa¬

ge. Les paysans parlent en termes de force, de tenir quelque chose à «bras franc». Son village, Chap¬

puis le tient à plume franche:

c'est Vulliens et ce n'est pas Vulliens, c'est tous les villa¬

ges du monde, on en connaît déjà qui sont à moitié digérés par la ville tentaculaire. On n'y peut rien, pensent les uns, Chappuis réplique: on peut. Dans «Les foins sauva¬

ges» il fait dire à Olivier: «Je n'aurais jamais pensé que la vie soit ainsi faite. Pourquoi il n'est pas possible d'être heureux. Il semble qu'avec un peu de volonté, cela ne doit pas être compliqué ! » Non, en effet, ce n'était pas compliqué. Il avait tout de¬

vant lui, pour l'être à sa fa¬

çon, mais voilà, ce bonheur- là, on le lui interdisait, on voulait lui en imposer un au¬

tre, dit l'écrivain.

Alors, n'y a-t-il pas, à la pointe de l'oeuvre de Chap¬

puis, cette idée que le bon¬

heur doit être âprement dé¬

fendu, que c'est un épi dur et que nous sommes responsa¬

bles des grains.

Gérard Menoud

* Editions Mon Village 1099 Vulliens/VI)

Figure

Abbé FERDINAND SALLIN  AHalens

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