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Rédaction et administration: 31, rte de la Glâne - Case pos¬ tale Fribourg - Tél

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REFLETS FRIBOURGEOIS

/ usrre

0 Revue

bimensuelle 5 septembre 1986 N° 17

Fr. 3.50

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La chasse

approche à grands pas

Un groupe de chasseurs de la Veveyse pris sur le vif dans la région des Alpettes.

Il fut un temps où il était ques¬

tion en Romandie - et même ailleurs - de l'opportunité de maintenir la chasse Le canton de Genève, pour des raisons qui sont du reste propres à l'exiguïté exceptionnelle de son territoire, a attaché le grelot.

Des âmes sensibles ont enfou r- ché le dada, ce qui a eu pour effet de remuer les esprits dans les chaumières Les res¬

ponsables de la faune et de la chasse ont eu une peine énorme à faire entendre rai¬

son à ceux qui confondent sen¬

sibilité et sensiblerie et dont la plupart démontrent à tout le moins une certaine mécon¬

naissance des problèmes en cause Heureusement que leurs attaques ont ôté toute valeur et crédibilité à leurs dis¬

cours auprès des gens de bon sens

Chaque année, à l'approche de l'ouverture de la chasse, c'est

comme si le monde allait renaî¬

tre et remontait aux sources de la vie Sacs de montagne, vêtements chauds et armes sont disposés près de la chemi¬

née, alors que le chien s'impa¬

tiente et attend l'heure du départ. A travers les siècles, le chasseur s'est senti relié au berceau même de l'humanité Lhomme d'alors a dû lutter pour son existence II y a fait face Mais comme l'individu ne vit pas seulement de pain quo¬

tidien, il y a aussi tout l'environ¬

nement qui doit lui permettre d'exister pleinement. Le retour à la nature est indispensable à l'épanouissement de l'être humain qui se fortifie en prati¬

quant la chasse Aujourd'hui, ce n'est plus pour le besoin d'une capture nécessaire à sa subsis¬

tance - bien que la viande de chevreuil ou de chamois soit un mets gastronomique apprécié de beaucoup de monde - que le chasseur prati¬

que son art du tir, mais bien pour y découvrir ce supplé¬

ment d'âme et d'évasion à sa vie quotidienne

L'homme n'est-il pas cet équili¬

bre étonnant entre l'infini- ment grand et l'infiniment petit? Il est aussi l'équilibre de la création sur laquelle tout pouvoir lui a été donné, depuis les origines de l'humanité Cet équilibre dont il doit être le rai¬

sonnable détenteur, il faut qu'il l'apporte au sein de la faune, afin d'en préserver et d'en assainir les espèces Ce n'est pas à l'homme que l'on doit la disparition de toute une faune, mais aux animaux qui s'entre- tuent jusqu'à la disparition d'une espèce plus faible au pro¬

fit de la plus forte II suffit de laisser un champ livré à la nature, unjour il sera envahi de ronces et d'épines

Dans le canton de Fribourg, comme dans beaucoup d'au¬

tres régions de notre pays, il n'est pas rare de voir des che¬

vreuils et parfois même des chamois jusqu'en plaine Cette migration est due au fait qu'il y a surnombre de ces animaux sur les hauteurs, leur habitat naturel qui conservera malgré tout sa race dans toute son intégrité Voilà pourquoi, n'en déplaise à d'aucuns, le chasseur est ce prédateur intelligent qui permet à la race de garder toute sa vigueur et toute sa noblesse Les prouesses que doit faire chaque chasseur pour en abattre sont une preuve de la vitalité du gibier qu'il poursuit. Pour l'instant, c'est la fiévreuse attente du jour d'ouverture

Je note en passant que devant une belle et bonne table, plus personne ne conteste la chasse et le chasseur!

Amicalement vôtre Gérard Bourquenoud

2 FRIBOURG

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A FRIBOUR©"5

31, rte de la Glane 1701 Fribourg Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi du mois. Organe officiel de l'Association Joseph . Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

31, rte de la Glâne - Case pos¬

tale 331 - 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH - Im¬

primerie Fragnière S.A. - 1701 Fribourg.

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Sarine - Lac - Singine).

(Huitième district).

Correspondants et collaborateurs:

Gérard Menoud (Gruyère et Veveyse).

Marc Waeber (Société).

Rose-Marie Esseiva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition : Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-. Vente au numéro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

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Assa - Annonces Suisses S.A. - 10, bd de Pérolles - 1700 Fri¬

bourg - Tél. 037/22 40 60.

Délai de réception des annon¬

ces: 15 jours avant la parution.

V J r

2 La chasse approche à grands pas 5 Science et vie - Le Sahara

7 Notes musicales à Sorens

X 9 La future gare routière de Fribourg 11 FC Bulle: une page est tournée 14 Jeunes lutteurs aux Colombettes 15 Fête fédérale de lutte suisse à Sion

X 18 Découvrons l'architecture de Fribourg

21 Du monde des livres aux arts 28 Mon pays c'est... La Roche!

29 Le geste d'un Fribourgeois pour les personnes âgées 31 Les mets de bénichon, vous connaissez?

35 La ronde des districts 37 Souvenirs d'autrefois 39 Exorcisme, un prêtre parle v

Couverture

Le menu de bénichon

Rappelons sa composition qui met l'eau à la bouche. On sert d'abord le beurre, la moutarde et la cuchaule. Puis le bouilli accompagné de raves et de carottes. Vient ensuite le ragoût d'agneau avec les poires à

«botzi» et les pommes de terre. Puis le jambon, le saucisson et le lard garnis de choux et de haricots. L'agneau revient en gigot avec la purée et la salade aux carottes rouges. Et comme gourmandises, les merin¬

gues à la crème, les cuquettes, les pains d'anis, les beignets et les brice- V>Ç lets.

Voir notre article sur la bénichon en page 31.

Photo Leo Hilber

FRIBOURG 3

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Tourisme pédestre

dans la vallée de la Jogne

La Société de développement de Charmey-Châtel-Cerniat-Crésuz, en collaboration avec M. Marcel Perret, historien, a réalisé deux nouvel¬

les cartes pédestres avec propositions d'itinéraires, en complément des 6 exemplaires imprimés il y a 2 ans.

La CARTE GÉNÉRALE DU PAYS DE CHARMEY comprend deux éléments :

* elle permet tout d'abord de situer les 7 cartes et de mieux s'orienter;

* elle propose la randonnée de la Haute Route du Pays de Charmey, circuit de 65-70 km proposé en 5 journées; ce tracé emprunte une partie de l'itinéraire des Préalpes fribourgeoises inauguré l'an passé.

La CARTE N° 7 - CHARMEY / LAC NOIR présente 24 marches au départ de Charmey; sites pittoresques offrant de beaux points de vue, chalets-buvettes permettant des haltes désaltérantes bienvenues.

Marcel PERRET

L'auteur de ces 8 cartes est né en 1924, dans un petit village vaudois - Chavannes-le-Chêne. Il a épousé une Charmeysanne en 1963 et est devenu depuis lors un grand amoureux du Pays de Charmey. Il a écrit un livre - près de 500 pages - sur la vallée de la Jogne, intitulé «Char¬

mey», édité en juin 1977. Il retrace l'histoire de Charmey, Châtel-sur- Montsalvens, Crésuz, Cerniat, La Valsainte, le lac Noir, Jaun et Im Fang. Cet écrit va de la formation de la terre à l'époque moderne, en relatant les légendes de la région. La création des cartes est un travail absolument différent. Pour ce faire, l'auteur a dû accomplir des kilo¬

mètres dans la région, prendre des photographies, effectuer quelques dessins. Puis, avec l'aide de la carte au 25 000, il a reporté sur papier tous les détails pouvant intéresser et conduire le touriste.

Marcel Perret est rédacteur à l'Agence télégraphique suisse à Berne, responsable du Service d'information par téléphone.

Libre opinion.

Alors là Mariette, t'as dit quelque chose d'étonnant.

De détonnant pourrait-on dire. A ton avis, les camps de concentration nazis avec leurs chambres à gaz, les déportations en masse, la solution finale, tout cela ne serait que du bla-bla, des histoires inventées par quelques mégalomanes en mal de pub. Et toi, tu y crois dur comme Roques.

d'une nation, d'un peuple.

Et toi, avec ta petite équipe à la semaine, tu veux aller à l'encontre des témoigna¬

ges existants? A l'encontre des images, des photogra¬

phies, des documents? Un peu trop fort pour vous, les amis. Il vous faudra d'autres arguments, d'au¬

tres méthodes pour que votre thèse devienne un tant soit peu crédible. Et

«Ça vaut pas un chou...»

Bien sûr, tu n'étais pas née lors du déroulement de ces événements. La bonne excuse. Je n'y étais pas, donc j'efface. Pour repren¬

dre un raisonnement car¬

tésien. Je vais te dire: la contestation est par défini¬

tion l'essence même de toute démocratie digne de ce nom. Son principal moteur. Sa remise en ques¬

tion perpétuelle. Mais toi et tes petits copains, vous avez touché du doigt une plaie encore béante, puru¬

lente. Alors là, ça fait mal.

Très mal même. Pour tous les rescapés et rescapées qui ont connu l'abomina¬

tion des camps. Pour les enfants des déportés. Pour ceux qui ont perdu un ou plusieurs parents. Et pour tous les autres. On appelle cela la mémoire collective

non pas simplement de la contestation-révision per- ' nicieuse et maladroite. Tu vois, lors de l'édification du mur de Berlin, je n'étais pas encore né. De plus, je ne l'ai jamais vu de mes propres yeux. Mais les nombreux témoignages entendus, les lectures per¬

sonnelles m'ont démontré que ce mur hideux repré¬

sente une déchirure entre deux régimes opposés, et non pas une simple clôture de jardin. Certes, les faits sont parfois trompeurs, mais certains sont trop évi¬

dents, trop violents pour permettre une contesta¬

tion crédible. Enfin pour les sains d'esprit. Pour tous ceux qui ne sont Pascoud...

Etarcos

PARLONS FRANÇAIS S'incliner

Plusieurs présentateurs de la Radio romande, lorsqu'ils donnent des résultats sportifs après les informations, usent de cette formule insolite: «Dübendorf s'est incliné face à Coire par 3 à 5.»

En français, on s'incline devant quelqu'un ou quelque chose:

Dübendorf s'est incliné devant Coire; s'incliner devant un argument.

4 FRBOURG

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SAHARA

La vérité du désert, c'est le silence (Vlii)

Le climat saharien est caractérisé par les différences de température entre saison chaude et saison froi¬

de; elles peuvent dépasser 50 de¬

grés. L'écart entre les températures diurnes et nocturnes est considé¬

rable; la chute accuse parfois éga¬

lement 50 degrés. En hiver, la nuit, l'eau gèle dans les outres en peau de chèvre. En été, la chaleur atteint des pointes extrêmes. On a mesuré 53 degrés à In-Salah ou 55 à Tindouf.

Le sable est souvent à 60-70 de¬

grés.

Le Sahara situé de part et d'autre du tropique du Cancer subit l'in¬

fluence des zones de hautes pres¬

sions tropicales, d'où l'extrême aridité du climat. L'air est très sec.

Le Sahara connaît la plus forte évaporation du globe. Le vent souffle continuellement. Rien ne l'arrête dans sa course. Sous son effet, l'eau se vaporise sans être jamais restituée.

Le Sahara est la région où il pleut le moins. Certaines contrées sont restées plusieurs années sans rece¬

voir de précipitations, le Hoggar 5 ans, le Tknezrouft 7 ans. Parfois la pluie n'est qu'une bruine, vite évaporée, parfois c'est un orage violent qui ne dure guère long¬

temps.

Quelques minutes après, le décor a retrouvé son implacable aridité et son implacable soleil.

Néanmoins, l'eau est beaucoup moins rare qu'on ne le croit géné¬

ralement. Mais elle se cache.

La rivière à débit est inconnue. Il n'y a que des cours d'eau tempo¬

raires: les oueds. Pendant des an¬

nées, ils peuvent être à sec; sur¬

vient une pluie brutale qui les ranime pour un court instant.

L'eau disparaît, s'évapore ou s'in¬

filtre et gonfle les nappes sous- jacentes. Seules quelques mares de fond d'oued rocheux subsis¬

tent: les gueltas.

Elles conditionnent la vie des no¬

mades et le parcours des carava¬

nes.

Flore et faune du Sahara La plante saharienne est tenace, âpre à la vie; elle s'accroche à la dune, lance sa tige sèche entre les

noires pierres. Elle pousse dans les endroits les plus désolés et les plus étonnants. Simples grami¬

nées en touffes dispersées, elles vont chercher l'eau dans le pro¬

fond de la terre.

Les racines sont longues, parfois plus de trois mètres, elles rayon¬

nent, elles captent la moindre hu¬

midité. L'eau des rares pluies s'em¬

magasine dans les réservoirs que constituent les épines et les feuil¬

les velues.

Sur toute l'étendue du Sahara, on trouve des arbustes dont les plus fréquents sont l'éthel et l'acacia.

Le palmier y est roi; existe aussi le palmier sauvage où les dattes ne viennent jamais à maturité. Dans le désert des déserts, au Ténéré, un seul arbre, un seul puits: c'est l'Ar¬

bre du Ténéré. Il figure sur les car¬

tes les plus détaillées. C'est un acacia d'environ trois mètres de haut et dont les racines plongent à

35 mètres dans le sol pour y re¬

cueillir l'eau.

La liste des animaux est peu four¬

nie. Comme la flore, la faune at¬

teste une étonnante adaptation aux conditions de la vie du désert.

Les troupeaux d'antilopes sont capables de franchir rapidement de grandes distances nues. L'ad- dax aux longues cornes vit dans les régions totalement désolées.

Les sabots sont larges, les paupiè¬

res sont garnies de longs poils, l'estomac forme une espèce de ré¬

servoir d'humidité tirée des plan¬

tes. Les gazelles sont comme des éclairs sur les dunes qui fument dans le soleil.

D'une ouverture bondit le fennec, petit renard aux larges oreilles en pointe. La gerboise, genre de mammifère rongeur, creuse ses galeries de plusieurs mètres de longueur. Elle n'aime guère le so¬

leil. Elle est comme l'oasien, il lui

faut de l'ombre. Des dessins anne- lés sculptent le tapis de sable, le céraste, vipère à cornes, vient de passer, alourdi de chaleur. Les oi¬

seaux sont nombreux. Le Ténéré est traversé par les migrateurs qui arrivent d'Europe et vont hiverner en Afrique tropicale. Souvent, près d'une balise ou d'un rocher, le silence enveloppe le cadavre desséché d'un oiseau qui s'est posé dans un instant de repos, et, épuisé, n'a plus eu la force de re¬

partir. Parfois un grain de sable bouge, on se penche et on s'aper¬

çoit avec étonnement de la présen¬

ce d'un insecte. C'est un peu un mouvement brun dans le brun du désert.

Et puis, il y a le chameau, qui est en réalité un dromadaire mais qu'on appelle ainsi depuis des siè¬

cles. Il contemple les hommes avec sa moue de mépris. Il tourne lentement la tête. Son rythme est celui des dunes.

Le chameau est un animal noble.

Hélas, lui seul le sait.

Andrée Fauchère Documentation :

Sahara - Editions Silva.

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NOTES MUSICALES

Fanfare de Sorens

Des musiciens jeunes et pleins d'élan

Sorens a vécu récemment quel¬

ques jours de liesse. On y fêtait, en effet, le 25e anniversaire de la fondation de la société de musique.

Si les vendredi et samedi étaient réservés à des soirées récréatives, le dimanche, lui, était consacré à la journée officielle ouverte par une grand-messe chantée par le chœur mixte du lieu. A la sortie de l'office, la fanfare se devait de régaler les assistants de ses pro¬

ductions, et c'est sous la houlette

de M. Gérard Romanens qu'elle montra quelques facettes parti¬

culièrement brillantes de son répertoire. La société de musique de Sorens a noué, depuis long¬

temps déjà, des liens très étroits avec la fanfare française de Nézel. Invitée à cette fête, c'est au cours de l'apéritif que celle-ci offrit à ses amis sorensois une étonnante statuette entièrement réalisée avec des pierres trouvées dans les champs.

C'est un peu la tradition qu'au

Un armailli et une vache comme cadeau d'anniversaire.

Les quatre nouveaux vétérans.

cours du banquet se déroule la partie vraiment officielle, car un repas pris en commun donne toujours l'occasion de s'exprimer et de décerner des distinctions et des récompenses aux membres méritants. Le président de la société, M. Eric Ropraz, souligne dans son allocution le dyna¬

misme qui anime tous ses musi¬

ciens. M. l'abbé Clément, remplaçant le curé de la paroisse empêché par la maladie de parti¬

ciper à la fête, se réjouit qu'il y ait encore des gens qui aiment la

musique et cite en exemple la cohorte de jeunes musiciens de la fanfare.

Après les jeunes, c'est au tour des aînés d'être à l'honneur, et quatre d'entre eux, qui reçoivent ce jour la médaille cantonale pour 25 ans d'activité, le méritent tout parti¬

culièrement. Ils cumulent en effet deux titres de gloire, ils sont à la fois membres fondateurs et membres actifs, ce qui est un bel exemple d'amour de la musique.

A. B.

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Appel à la solidarité Il y a quelques semaines, la ferme de M. Michel Marro, à Villarim- boud, était totalement détruite. M. Marro, père de quatre enfants, a tout perdu dans cette catastrophe.

Ses amis, les contemporains de 1943 de Villarimboud et environs, ont décidé de lancer une campagne de solidarité en faveur de cet agricul¬

teur aujourd'hui ruiné. Par l'intermédiaire de notre journal, ils font donc appel à votre générosité en vous demandant de bien vouloir adresser vos dons au CCP 20.10.055650.01 avec mention «Famille Marro», Banque de l'Etat de Fribourg, succursale de Romont.

D'avance merci.

FRIBOURG 7

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REGARDS SUR...

dont le coût s'est élevé à près d'un million, sera mis en service en oc¬

tobre prochain.

Pour réussir un tel exploit suivi par toute la population de Neiri- vue, les hommes chargés de cette délicate mission ont dû faire preu¬

ve d'une grande concentration, comme d'ailleurs Dall'Agnolo, le compétent metteur en scène de cette nuit du rail de l'Intyamon.

G. Bd

pu beau

Le vieux pont construit à une cer¬

taine époque avait fait son temps.

Il fallait donc penser à le rempla¬

cer, car il n'était plus en mesure de supporter encore longtemps le poids des trains et des véhicules.

Le projet établi en 1972 faisait partie de l'assainissement du ré¬

seau routier de l'Intyamon. Il s'est concrétisé au début du mois de juillet dernier par ce que l'on a ap¬

pelé «La nuit du rail de l'Intya¬

mon», que la population de Nei- rivue a vécu avec beaucoup d'intérêt. Il y avait en effet des centaines de personnes aux deux extrémités du pont pour suivre la mise en place des monstres de fer qui vont permettre le passage des trains sur la ligne Bulle- Montbovon-Bulle.

C'est au cours de l'automne 1985 que les travaux ont débuté par la construction de piles en béton.

Subventionnée par la Confédéra¬

tion, cette réalisation des GFM a été confiée au bureau d'ingé¬

nieurs Clément et Bongard, alors que les éléments métalliques d'un poids de plus de vingt tonnes ont été construits par l'entreprise Ste¬

phan, de Fribourg. La route can¬

tonale a été élargie de chaque côté de l'ancien pont, tandis qu'un trottoir a été aménagé où cela s'avérait nécessaire pour la sécuri¬

té des piétons. Dès que tous les éléments exigés par une telle réali¬

sation auront été posés et cons¬

truits, la voie ferrée des GFM pourra être aménagée sur son nouveau tracé. Ce nouveau pont, Une grue de 170 tonnes pour un Élément de 28 tonnes. Photos FRI 8 FRBOURG

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REGARDS SUR...

Gare routière...

c'est parti !

Le 22 janvier 1980, le Conseil d'administra¬

tion des GFM adoptait un plan directeur visant à rénover le matériel et les installations des GFM, selon un programme réalisable en 10 ans. En 1981, la Confédération et le canton accordaient les crédits nécessaires. Depuis, les réalisations se sont échelonnées, qui ont eu pour objet notamment les garages de CHÂTEI^ST-DENIS, de JAUN et PLAN- FAYON, les ateliers ferroviaires centralisés, le tunnel de Gruyères, les ponts de Villars- sous-Mont et Broc, les gares de Broc, La Tour- de-Trême, Le Pâquier, Châtel-St-Denis et Courtepin. Ces mesures de constructions se doublent d'un renouvellement systématique des véhicules ferroviaires et automobiles.

Aujourd'hui, le coup de départ est donné pour l'un des grands objets du programme, à savoir la gare routière de Fribourg. En effet,

la convention entre les GFM et les CFF, qui fixe les conditions de mise à disposition des terrains ainsi que la répartition des tâches, vient d'être signée.

Dès lors, les études qui avaient été interrom¬

pues de 1980 à 1986, durée de la négociation avec les CFF, peuvent se poursuivre à un rythme normal. C'est ainsi que les premiers travaux pourront commencer en 1987. Il s'agira de déplacer le dépôt ferroviaire actuel, les travaux proprement dits de la gare routière étant prévus pour 1988.

En réalisant cet important ouvrage, les GFM cherchent à atteindre plusieurs objectifs:

- il s'agit d'abord, et c'est le plus important, d'assurer l'intégration physique la plus com¬

plète possible entre les transports natio¬

naux, régionaux et locaux, afin d'améliorer les services à la clientèle et d'assurer de meil¬

leures communications entre le réseau des CFF et les lignes régionales routières et fer¬

roviaires des GFM ;

- les GFM veulent aussi procéder à des écono¬

mies dans les frais de fonctionnement en limitant les parcours à vide entre le dépôt et les têtes de ligne qui ont pour départ et aboutissement la gare de Fribourg. Aujour¬

d'hui, en effet, ce sont plus de 300 voyages de véhicules vides qui ont pour seule fonc¬

tion de relier le dépôt à la gare. En suppri¬

mant ces transferts inutiles, service sera aussi rendu à la population en allégeant les conditions de trafic sur la place de la Gare.

Enfin, et cela n'est pas un des moindres avan¬

tages du projet, la rue de Genève sera libérée du trafic des GFM, ce qui permettra la mise à disposition de cet emplacement pour favori¬

ser l'accès à la gare CFF par les automobi¬

listes.

Plusieurs sites ont été pris en considération dans l'étude d'implantation, à savoir le sec¬

teur de la Tour Henri, celui des Pilettes, de la rue de Genève ou des Grand-Places. Finale¬

ment, c'est le site de Beauséjour qui répond le mieux aux exigences relatives à la surface nécessaire, ainsi qu'à la condition d'une liai¬

son la plus proche possible entre les lignes nationales et les lignes régionales.

Le programme de la gare routière comprend notamment les objets suivants:

a) dépôt pour 62 autobus et autocars ; b) construction de 16 quais pour 30 véhicules

avec pour annexe les salles d'attente, bureau d'exploitation, etc. ;

c) une station-service permettant d'assurer la maintenance sommaire des véhicules en circulation;

d) si la législation relative à l'aménagement du territoire le permet, les GFM et les CFF pourront réaliser en commun un bâtiment commercial au-dessus du complexe de la gare routière.

Comme de coutume, par l'intermédiaire de la presse et par les diverses enquêtes que prévoit la loi, la population sera orientée suffisam¬

ment tôt du déroulement des travaux.

Sur la droite, le site de Beauséjour à Fribourg, où sera construite ta nouvelle gare routière. Photo GFM

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FC BULLE

UNE PAGE S'EST TOURNÉE

«Kinet» Cotting ayant décidé d'abandonner la compétition à l'échelon supérieur et Norbert Bapst s'en étant allé prêter main forte au FC Châtel-St-Denis, c'est en quel¬

que sorte une page qui se tourne dans l'histoire du FC Bulle. Ces deux hommes étaient les rescapés de la formidable aventure qui avait conduit les Gruériens de la première ligue à la ligue nationale A. Aujourd'hui, un nouvel entraîneur est en place en la personne de l'ancien international «Didi» Andrey, et même si les structures du club sont demeurées apparemment identiques, le FC Bulle prend indiscutablement une nouvelle orientation. L'étiquette d'équipe de bons vivants qui lui était attribuée s'estompe. On a aujourd'hui le sentiment que le groupement du président Jacques Gobet est entré dans une phase tout à fait nouvelle pour lui.

Le professionnel

«Didi» Andrey, le nouveau patron de la pha¬

lange bulloise, est un vrai professionnel du football. Inutile d'énumérer les clubs qui ont jalonné sa carrière, on rappellera seulement qu'il faisait partie de cette fameuse équipe servettienne qui, sous la conduite de Peter Paszmandy, rafla il y a quelques années tout ce qui était possible de gagner en Suisse, grâce notamment à l'apport d'un milieu de terrain exceptionnel composé de Marc Schnyder, Bertine Barberis et Didi Andrey. Ce dernier a toujours affiché beaucoup de sérieux dans sa manière de concevoir le football. La rigueur qui est la sienne, il cherchera à la faire passer dans les rangs de sa formation. «Les matches ne se gagnent pas dans des discussions du Café du Commerce», nous disait-il un jour.

Déjà dans la période de préparation, on a donc pu s'apercevoir qu'Andrey l'entraîneur ne laissait rien au hasard, à l'instar d'Andrey le joueur. Les Bullois ont en conséquence réussi d'excellentes choses et ils n'ont pas raté leur entrée en matière puisque, lors de la pre¬

mière journée du championnat, ils passaient trois buts à la défense de Chiasso, pourtant réputée pour ce qui se fait de mieux en matière de football défensif et négatif au niveau de la ligue nationale B. Leur second match s'est soldé par une nette victoire aux dépens d'Olten.

L'organisation

Réputé pour les merveilleuses ouvertures qu'il adresse à l'intention de ses attaquants de pointe, Didi Andrey est aussi un homme décidé à favoriser le football offensif, le football-spectacle. La campagne des trans¬

ferts a été conduite dans cette optique et avec les arrivées de Michel Lehnherr (ex-Granges) et Charly Rössli (ex-Renens), le FC Bulle a incontestablement renforcé ses batteries des premières lignes. Attention pourtant! Foot¬

ball offensif, dans l'esprit d'Andrey, ne veut pas non plus dire football naïf en ce qui con¬

cerne l'arrière-garde. Un compartiment où par ailleurs les Bullois ne se sont pas toujours montrés à leur avantage, tombant souvent dans les pièges tissés par l'adversaire. «Si

Ancien international, Claude Andrey (35 ans) a succédé à «Kinet» Cotting â la tête du FC Bulle.

Photo O. Vonlanthen nous nous faisons cueillir par des contres ou des manœuvres rapides de nos rivaux, la res¬

ponsabilité ne doit jamais en être imputée totalement aux arrières. Cette situation pro¬

vient souvent d'une mauvaise organisation dans la phase offensive, d'une perte stupide d'un ballon qui aurait pu être utilisé à meil¬

leur escient. C'est un point essentiel que je chercherai à améliorer, notamment en entou¬

rant mieux le porteur de la Jjalle, pour lui per¬

mettre de trouver les appuis qui lui sont nécessaires.» La déclaration cadre parfaite¬

ment avec le personnage, elle est un juste reflet des conceptions de jeu du mentor bullois.

Opération charme

Du côté de Bouleyres, le président Gobet et son état-major se sont longtemps cassés la tête pour trouver la formule idoine permet¬

tant un retour des spectateurs vers l'enceinte de jeu. L'engagement de l'ancien internatio-

L'équipe actuelle du FC Bulle.

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LES SPORTS

FC BULLE

nal n'est pas étranger à leurs soucis d'intéres¬

ser à nouveau leurs supporters (et le potentiel est grand) à la vie d'un club qui, rappelons-le, est le principal ambassadeur du football fri-

bourgeois. «Faire le mieux possible», telle est l'ambition avouée. On aurait évidemment souhaité des propos plus précis, mais avec la restructuration actuellement en cours de la ligue nationale, il est très difficile d'échafau- der des rêves de grandeur. Quoi qu'il en soit, Andrey est un gagneur. Ses employeurs aussi.

Le FC Bulle devrait donc jouer un rôle en vue et pourquoi pas retrouver un public prêt à vibrer. Sur ce dernier point, les dirigeants ont d'ores et déjà rompu un lance en offrant la gratuité de l'entrée au stade aux enfants et aux dames accompagnées. L'opération charme a bel et bien débuté sur le plan extrasportif. On

Véritable pilier de la défense, Bachir Bouzenada fait partie des hommes d'expérience de l'équipe bultoise. Photo BRM

L'effectif

Gardiens: Fillistorf Bertrand (25 ans) Radermacher Wulf (19 ans) Arrières: Aubonney Gilles (28 ans)

Bouzenada Bachir (35 ans) Hofer José (26 ans) Rumo Gérald (24 ans) Gobet Jean-Pierre (26 ans) Demis: Andrey Claude (35 ans)

Sampedro Francis (31 ans) Rössli Charly (25 ans) Gobet Jean-Luc (25 ans) Kolly Maurice (22 ans) Avants: Mora Michel (28 ans)

Lehnherr Michel (25 ans) Saunier Christophe (26 ans) Egger Olivier (21 ans) Catalina Georges ( 19 ans) Gomez Jean-Marc ( 18 ans) Tinguely Alain (24 ans)

On compte beaucoup sur lui pour marquer des buts. Bénéficiant de l'apport de deux ailiers types, l'avant-centre Christophe Saunier devrait jouer les terreurs devant les gardiens adverses. Photo BRM attend maintenant une confirmation balle au pied des joueurs composant l'effectif de la société. Et, soyez-en assurés, ils en ont les moyens. Pour autant que le courant passe toujours aussi bien qu'actuellement entre eux et le «patron».

Marcel Brodard

Journée du cheval en Gruyère Comme de coutume, le premier dimanche de septembre, les «Compa¬

gnons du cheval de la Gruyère» organisent leur désormais tradition¬

nelle «journée du cheval» dans le magnifique cadre du terrain des Boutheys à La Tour-de-Trême. Cette journée, qui se veut éclectique, regroupe des représentants de l'espèce chevaline des trois races natio¬

nales qui s'affronteront le dimanche, dès 10 heures du matin, dans des courses attelées et montées spectaculaires et très disputées. Les poneys et les pur-sang n'ont pas été oubliés, car les épreuves qui les voient s'affronter ont toujours eu la faveur du public, chaque année plus nombreux.

La Gruyère a connu une année extrêmement active dans le domaine des sports équestres. En quelques mois se sont succédé l'exposition intercantonale de chevaux du pays, les championnats du monde de voltige et le concours hippique officiel. C'est dire la ferveur dont jouit le cheval dans ce magnifique coin de pays.

La journée du 7 septembre se veut complémentaire de tout ce qui a été organisé cette saison. Outre les courses, elle permet aux chevaux de la race des Franches-Montagnes de s'affronter dans une épreuve de trac- tage de billes de bois, qui fait année après année vibrer le public que la Gruyère se réjouit d'accueillir.

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LES SPORTS

Sport pour

tous: à Vassaut!

Le besoin de se mouvoir et de confronter son corps à un effort physique devient de plus en plus important dans notre société ! La plupart du temps, nos loisirs sont consacrés aux acti¬

vités sportives, ce qui permet de rétablir notre équilibre nerveux, sans cesse «stressé» par la vie moderne. L'adage bien connu «Mens sana in corpore sano» (un esprit sain dans un corps sain) ne s'est jamais avéré aussi signifi¬

catif qu'actuellement.

C'est pourquoi l'Association suisse du sport encourage tout particulièrement le dévelop¬

pement des réalisations, tels les parcours Vita (on en trouve déjà 27 dans le canton de Fri- bourg), les parcours mesurés, les cartes des chemins pédestres et des parcours cyclables, le ski de randonnée. C'est ainsi que nos forêts, nos campagnes, toutes les installations spor¬

tives des fédérations ou associations permet¬

tent l'accomplissement d'une activité Sport pour tous. Toutes ces réalisations peuvent bénéficier de subsides du Sport-Toto, dans la mesure où la demande est faite dans les règles par des sociétés ou clubs sportifs qui remplis¬

sent les critères d'attribution !

Nouveauté:

moniteurs et animateurs Sport pour tous Ça bouge! En effet, un cours de moniteurs Sport pour tous est prévu, pour la première fois, cet automne. Ce dernier est organisé conjointement par la Fédération fribour- geoise d'athlétisme et par l'Association canto¬

nale de gymnastique et de sport. Rappelons que des moniteurs Jeunesse et Sport fitness, de même que des animateurs de fêtes de jeux sont depuis longtemps en activité ! Nouveau aussi, l'agenda avec conseils pour l'entraîne¬

ment et l'alimentation des sportifs! Des médecins du sport peuvent être contactés par l'intermédiaire du comité de l'A.F.S. pour des conférences ou des publications.

Le Sport pour tous, sous la responsabilité du Docteur Roger Schrago, un des piliers indis¬

pensables de l'organisation, prend de l'ampleur dans notre canton ! Bon nombre de personnes, spécialistes ou non, essaient de répondre d'une manière efficace et sérieuse aux besoins accrus de la population. L'entre¬

prise «vivre sainement tout en pratiquant des

Même en hiver, il y a des fervents de ta piste Vita.

Photo G. Bd activités sportives» se réalise pour le bienfait de tous !

Anne Lâchât

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d'un abonnement à «FRIBOURG illustré» à réception de cette carte, au prix de Fr. 77.80.

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LES SPORTS

Jeunes lutteurs aux Colombettes Un espoir vuadensois se distingue Dynamique le Club des lutteurs de la Gruyère qui, pour la deuxième fois, a organisé la fête des garçons lutteurs dans le site des Colombettes. Quelle satisfaction aussi pour le comité d'organisation présidé par M. Emile Moret, de Sâles, de cons¬

tater la présence de quelque 110 jeunes lutteurs à ces joutes sportives qui se sont déroulées par une chaleur caniculaire. Une cohorte de gens bénévoles et dévoués avaient mis au point tous les détails, le soleil étant de la partie, l'ambiance était, elle aussi, chaleureuse.

Un magnifique pavillon de prix.

Patrick Quartenoud de Teyvaux aux prises avec le jeune Jungo de St-Sylvestre.

Pas aussi facile qu 'on le croit!

l'entraînement des jeunes. Au cours de l'après-midi, alors que les passes se déroulaient à un rythme accéléré au son de la petite fanfare de Sâles, M. Emile Moret, président du CO, salua

ses invités et remercia les géné¬

reux donateurs qui ont ainsi per¬

mis à Jean Vienne de présenter un pavillon de prix de plus de 4500 francs. Citons en passant les dons importants d'un commer¬

çant montreusien et du tenancier des Colombettes. Il encouragea les jeunes lutteurs à poursuivre leur effort dans ce noble sport qu'est la lutte suisse. Un jour, ils seront des vedettes sur les ronds de sciure de notre pays.

Cette fête était honorée par la présence de MM. Louis Dupas- quier, syndic de Vuadens; Henri Devaud, membre honoraire fédé¬

ral; et Gilbert Vaucher, d'Atta- lens, qui anima la manifestation.

Etant donné que cette manifesta¬

tion a été organisée au centre de ralliement des Fribourgeois du dehors, les organisateurs au¬

raient eu l'immense joie de saluer un délégué de l'Association Joseph Bovet ou de la Fondation

«Les Colombettes». Ce sera peut-être pour l'année prochaine.

Texte et photos G. Bd Comme l'an passé, le public très

nombreux assista à de belles empoignades ainsi qu'à la finale entre Rolf Jakob de Chiètres et le Vuadensois Jean-Luc Gremaud, lequel se «tailla» la part du lion.

Deux jeunes lutteurs furent très remarqués par les connaisseurs de la lutte suisse, il s'agit de Patrick Quartenoud, de Trey- vaux, et du jeune Jungo, de St- Sylvestre. Les concurrents de cette journée étaient répartis en huit catégories de dix à dix-sept ans. Et notons que sur le plan romand le Club de la Gruyère est le seul à organiser une fête pour les jeunes.

Lors du banquet servi au restau¬

rant des Colombettes par la famille Rey, M. François Pas- quier, président du Club de la Gruyère, exprima sa gratitude au CO et à tous ceux qui consacrent un certain nombre d'heures à

Le rond de sciure où se sont déroulées ces joutes sportives.

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FÊTE FÉDÉRALE DE LÜHE À SION

Un nouveau roi et 3 couronnes pour les Fribourgeois

•«Se

Michel Rouiller aux prises avec Leo Schuler.

Photos O. Vonlanthen

Ernest Schläpfer pouvait rentrer vivant dans la légende de la lutte suisse s'il était parvenu à remporter pour la troisième fois consécutive une Fête fédérale. L'ingénieur agronome de Herisau est, en réalité, rentrer dans le rang à Sion où il fut détrôné par un puissant athlète de la génération montante. Vainqueur cette année du Brunig et de l'Innerschweiz, le Lucernois Henrich Knüssel (25 ans, 188 cm et 105 kg) s'est hissé au sommet en devenant - logiquement - le roi de la lutte. Il doit son suc¬

cès non seulement à ses grandes qualités intrinsèques, tant techniques que physiques, mais aussi au fait que Schläpfer commit l'erreur en cinquième passe de se montrer trop calculateur face à Nikiaus Gasser; si, à ce moment-là Schläpfer, au lieu de se contenter d'un nul, avait enclenché le « turbo », il se serait sans doute succédé à lui-même.

Sur le plan fribourgeois, les satisfactions se comptent au pluriel; la mieux armée de la Romandie - tant qualitativement que quanti¬

tativement - la délégation fribourgeoise ramena trois couronnes du Valais. Un exploit qu'il convient de saluer par un grand coup de chapeau. Mis à part ses deux titres de cham¬

pion romand, Michel Rouiller signa à Sion le plus bel exploit de sa carrière. Non seulement

le boucher de Belfaux décroche une deuxième couronne fédérale, mais il occupe un rang dans le haut du tableau: situé en cinquième position, Rouiller tient compagnie à Ernest Schläpfer et Johann Santschi! Déjà déten¬

teur de la couronne fédérale à 20 ans, Gabriel Yerly joua aussi au récidiviste en Valais:

l'agriculteur de Berlens coiffa sa deuxième couronne grâce à un retour étourdissant dimanche, après avoir connu quelques diffi¬

cultés à l'aube de la fête. Le nouveau cham¬

pion romand 1986 suit à un quart de point son copain de club Rouiller. Roland, l'aîné de la dynastie des Riedo, n'ayant pas renouvelé son exploit de Langenthal, c'est son frère André qui prend la relève. Agé de 21 ans seulement, l'agriculteur de Planfayon enlève sa première couronne fédérale grâce à un répertoire tech¬

nique qui souligne la valeur de ce grand espoir fribourgeois. On craignait que le départ de Schlaefli provoque une cassure dans la lutte fribourgeoise, les couronnes fédérales enle¬

vées par Michel Rouiller, Gabriel Yerly et André Riedo nous rassurent à ce sujet et prouvent que la transition s'est produite de façon réjouissante. Succédant à celle des exploits, l'année 1987 sera celle de la confir¬

mation. Tout un programme!

cir Une pierre de 83,5 kilos qui s'envole sous le regard du lanceur.

Au premier plan, les lutteurs fribourgeois attendant leur tour...

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Le polissage de chaises de restaurants.

La preuve la meilleure de la valeur du travail d'une entreprise c'est toujours la réussite. C'est ce qu'est en train de réaliser M.

Francis Raboud, jeune chef d'entreprise sympathique et dy¬

namique. En août 1984, il engage un collaborateur et loue des locaux qui se révèlent très vite insuffisants. Au début de cette année, il s'installe alors dans ses meubles, en bordure de la route cantonale, dans la zone indus¬

trielle de Gumefens.

Parmi les conditions indispensa¬

bles au succès, la principale est, sans conteste, la compétence du chef de l'entreprise, ce qui souli¬

gne l'importance de la formation professionnelle, associée, dans le cas précis, à ce que l'on pourrait presque appeler la «vocation».

En effet, M. Raboud a toujours aimé ce matériau noble qu'est le bois, de même qu'il savait que c'est dans cette branche qu'il ferait sa place au soleil. Ayant acquis une solide formation pro¬

fessionnelle, sanctionnée par une maîtrise fédérale et après une dizaine d'années d'expérience au service d'une grande entreprise de la région, il ouvre ses propres ateliers.

Il construit sa petite usine dans un cadre idéal, d'accès facile, en

dehors du bruit et de la pollution et pourvue d'installations et de machines modernes, un modèle du genre. Chaque outil a sa place, tout comme chaque machine et chaque poste de travail, tout con¬

tribuant à assurer une exécution rapide et rationnelle des travaux qui lui sont confiés ainsi qu'une bienfacture irréprochable.

En deux ans d'activité, l'effectif de son personnel a passé de deux

Vue partielle des ateliers.

à sept employés, tous qualifiés, ainsi que trois apprentis. Une telle augmentation, en si peu de temps, est en soi une référence, d'autant que l'ambiance est excel¬

lente, les rapports entre em¬

ployeur et employés ne le sont pas moins, et la bonne humeur y règne.

Spécialisée dans la menuiserie intérieure des bâtiments ainsi que dans l'agencement, l'entre¬

prise Francis Raboud se charge de la totalité de l'exécution, dès la conception et jusqu'à la pose, en passant par la fabrication. Elle exécute des travaux finis et l'éven¬

tail en est vaste. Il comprend des réalisations aussi diverses que café, restaurant, bar, magasin, pharmacie, bureau, locaux de réception; en bref, tout ce qui exige un travail précis et sur mesure.

Une entreprise aussi jeune ne peut évidemment compter à son actif un nombre élevé de réali¬

sations. Cependant, elle a déjà exécuté, en sous-traitance, de nombreux travaux dans les can¬

tons de Vaud et Genève, entre autres. Parmi ses œuvres pro¬

pres, il faut citer, à Bollion, le café du Tilleul, une boulangerie connue de la place de Fribourg,

un bar végétarien à Neuchâtel ainsi que la menuiserie intérieure de la salle de sports de la halle polyvalente d'Avry-dt-Pont. Par ailleurs, elle est chargée de la menuiserie intérieure de la future station d'épuration des eaux de Vuippens.

Après l'invasion d'établissements bardés de matières plastiques que nous avons connue, la ten¬

dance générale est heureusement revenue aux matériaux nobles et naturels où le bois a une place de choix. Dans cette branche, l'entreprise de M. Raboud mérite une mention toute particulière pour l'excellence et la qualité de ses travaux. Et, malgré sa petite taille, bien servie qu'elle est par des employés capables et cons¬

ciencieux, aimant le travail bien fait, elle a une capacité de pro¬

duction étonnante, puisqu'elle est capable de réaliser et de poser l'agencement d'un magasin dans un délai très bref. Les clients satisfaits constituant toujours la meilleure des publicités, ses débuts sont prometteurs, son carnet de commandes optimiste, la réussite, plus grande encore, est en marche.

Texte et photos A. B.

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L'architecture de ta cité de Zaehrinçen au cours des civilisations (I)

S'il existe un domaine souvent méconnu mais toujours à la vue, c'est bien celui de l'architecture. Cet art qui borde nos rues et nos routes a une histoire qui a commencé il y a bien des siècles et qui sans doute ne s'arrêtera pas avant longtemps. Mais regardons d'une façon générale ce qui s'est passé à partir du Moyen Age jusqu'à aujourd'hui dans notre ville.

CHAPITRE I

«^ARCHITECTURE DU MOYEN ÂGE ET DU XVIe SIÈCLE»

^ARCHITECTURE RELIGIEUSE

Initialement, l'époque romane, qui se situe entre l'an 1000 et le dé¬

but du XIIIe siècle, se voit caracté¬

risée par l'érection d'églises. Le principe d'organisation en nef et chœur en abside domine nette¬

ment les églises romanes comme celle de Notre-Dame, consacrée en 1201.

Par opposition, l'architecture go¬

thique fut beaucoup représentée dans le canton. Apparue vers

ques de l'utilisation de la lumière dans l'architecture. L'église des Cordeliers, que la communauté franciscaine, fondée en 1256, n'a conservé que quelques parties go¬

thiques. L'abbaye de la Maigrau- ge, installée en 1255 dans une boucle de la Sarine, dont l'église s'élève entre 1261 et 1284, intro¬

duit l'influence bourguignonne.

Cette dernière caractérise la pre¬

mière campagne de construction de la nouvelle église St-Nicolas.

Elle débute en 1283 pour s'ache¬

ver en 1310.

La ville de Fribourg s'attache principalement au XIVe siècle à poursuivre l'édification de St- Nicolas qui connaît alors ses 2e (1330-1350) et 3e (1370-1430)

Uéglise Notre-Dame, construite peu après ta fondation de ta ville.

1200, elle s'épanouit avec la ca¬

thédrale St-Nicolas et aura une influence jusqu'au XVIIe siècle, autant dans les constructions reli¬

gieuses que civiles.

Le XIIIe siècle connaît le dévelop¬

pement et l'établissement de com¬

munautés religieuses. L'église des Augustins en l'Auge, élevée entre 1250 et 1310, marque la première application des principes gothi- 18 FRIBOURG

étapes de construction. Puis la 4e (1430-1470) et enfin la 5e (1470-1490) étape où commence la construction de la grande tour, symbole de liberté et de puissance à laquelle s'insère la rose qui lais¬

sera passer la lumière vers 1415, alors que le tympan du portail oc¬

cidental, sculpté d'un Jugement dernier, accuse les dernières an¬

nées du XIVe siècle.

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La cathédrale St-Nicolas, le monument par excellence érigé à Fribourg.

Un des accents du XVe siècle est la fin des grands chantiers gothi¬

ques. Au terme d'une entreprise échelonnée sur plus de deux siè¬

cles, la cathédrale St-Nicolas, d'abord soumise à l'influence de l'architecture bourguignonne, par la suite à celle du Haut-Rhin et fi¬

nalement de nouveau à l'art fran¬

çais, se déploie en une synthèse harmonieuse et pleine de carac¬

tère.

^ARCHITECTURE CIVILE ET URBAINE

Si l'art du XIIIe siècle a laissé à Fribourg un grand nombre de constructions religieuses, il n'en va pas de même pour l'habitation urbaine des origines de la ville, dont il ne reste aucun édifice. Les premières maisons se bâtissent d'abord à l'intérieur du plan de fondation, sur la plate-forme du Bourg, puis au bas de la rue de Lausanne, sur l'actuelle place des Ormeaux, aux environs de Notre- Dame; en l'Auge pour le XIIIe siè¬

cle, à la Neuveville et en bordure des rues de Morat et de Lausanne pour le XIVe siècle.

Inscrite dans un plan urbain de type zaehringien, la maison pri¬

vée est élevée dans un ordre conti- gu avec un seul étage sur rez-de- chaussée; en général, profonde, large et quelquefois avec jardin.

Au XIIIe siècle, elle est faite de bois, mais la pierre arrive au XIVe siècle pour parer à l'incendie, en conservant le même type de cons¬

truction.

Le XVe siècle amène le premier es¬

sor de la maison bourgeoise et le développement des édifices pu¬

blics dans le style flamboyant, où l'esprit de simplicité de plan, d'élévations et de structures se mélange à une décoration origi¬

nale. A l'ombre d'une tour en cours d'achèvement, la maison privée trouve son visage typique, propre à la cité zaehringienne.

Uéglise des Cordeliers, achevée vers 1280, vue de face.

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Elle devient, selon le principe mé¬

diéval, plus étroite et plus haute, mais pas plus de 2 étages sur rez- de-chaussée. La construction en molasse se généralise, la façade avec porte d'entrée latérale et une importante baie arquée s'ouvre sur la boutique ou l'échoppe, alors que la façade arrière est sou¬

vent avec galeries de bois super-

La première réalisation marquan¬

te d'architecture civile est la mai¬

son de justice construite entre 1418 et 1426. Elevée au chevet de St-Nicolas, elle disparut au profit de la douane, puis de la poste en 1849. Bel édifice rectangulaire avec façades différentes qui don¬

nent un aspect asymétrique à l'en¬

semble, propre au goût flam-

L'Hôtel de Ville a été bâti sur les fondations de l'ancien château féodal des Zaeh- ringen.

La Grand-Rue, dans le quartier du Bourg, avec ses maisons qui vivent «en so¬

ciété».

l'église Notre-Dame, la maison du tir sur Grand-Places sont autant d'édifices qui se construisent ou se transforment, au cours du XVe siècle, en nouveaux types corres¬

pondant à de nouveaux besoins, dont l'essor artisanal et le déve¬

loppement de la vie urbaine, mais

posées. Les modèles les mieux préservés se retrouvent de part et d'autre du Stalden, de la rue d'Or, de la rue de la Samaritaine, de la Neuveville et de la place du Petit- St-Jean.

boyant. La chancellerie, l'hôtel de la monnaie (145 Stalden), les 2 halles à la place des Ormeaux, l'arsenal (actuel conservatoire), l'abattoir et la boucherie à la rue des Bouchers, l'école à l'arrière de La chancellerie d'Etat dans son aspect actuel.

pas très différents fondamentale¬

ment de la simple maison, si ce n'est que par la dimension.

Au XVIe siècle, la ville de Fri- bourg, étant promue au rang de capitale administrative, érige un nouvel Hôtel de Ville, face au Til¬

leul. Après avoir étudié différen¬

tes options, le conseil avait donc décidé que l'Hôtel de Ville devien¬

drait, en 1508, le modèle étatique de l'architecture civile urbaine.

Les fontaines remplacent les vieux puits et leurs colonnes of¬

frent l'eau courante. Les vieux chemins deviennent des rues ou des places, grâce aux pavés qui font la grandeur d'une cité. Face au Schoenberg, la ville dresse, derrière les fossés de la Sarine, ses falaises et ses maisons frileuse¬

ment serrées sous la tour gigantes¬

que de St-Nicolas.

Aujourd'hui, la vieille ville de Fri- bourg, avec ses 200 maisons go¬

thiques, a conservé presque intac¬

te l'image d'une ville médiévale européenne d'importance moyen¬

ne, dont les meilleurs exemples se trouvent à la rue de la Neuveville et à la rue d'Or.

Denis Simard (A suivre)

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LES JEUX

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Concours «Etes-vous observateur?»

du 18 juillet 1986 1

Notre photo montrait la collégiale Saint-Laurent d'Estavayer-le-Lac.

Quelques lecteurs l'ont reconnue. Voici leurs noms:

René Mauroux, Château, Lully; Louise Aeby, Abbé-Freeley 12, Fri- bourg; Rose Herren-Overney, Montagny-les-Monts ; Jacqueline Zür¬

cher, Les Mélèzes, Cousset; Henri Rolle, Henniez; G. Banderet, Rte de 4 Fribourg 10, Neyruz; Georges Collaud, Vallon; Jean Chammartin, La Gillaz, Villaz-St-Pierre; Marie-Louise Gavillet, Esmonts; Agnès Don- zallaz, Vauderens; Colette Gendre, Le Château, Posât; Fernande Blanc, Garage, Rössens; Noëlla Bonny, Pêcheurs 18, Estavayer-le-Lac; Sonia Collaud, Les Vergers, St-Aubin; Chantai Blanc, In Riaux, Rössens;

Paul Pesse, La Joux. , Le tirage au sort a désigné comme gagnante d'un abonnement de trois mois à notre revue:

Jacqueline Zürcher, Cousset.

(Si la personne en question est par hasard déjà abonnée à FRI¬

BOURG illustré, une autre personne de la famille ou un ami peut bénéficier de cet abonnement.)

Etes-vous observateur?

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Les 20 anagrammes par «pécé»

Règle du jeu

Un jeu de patience, de réflexion et de vocabulaire...

Recherchez les anagrammes des 20 mots (dix horizontaux - dix verti¬

caux) indiqués dans la liste ci-dessous et placez-les dans la grille selon leur numérotation.

Les formes conjuguées, les pluriels et les noms propres sont admis.

Plusieurs anagrammes sont quelquefois possibles, alors choisissez la bonne-

Dans la grille, les accents ne sont pas pris en considération.

Horizontalement:

1) Lapin 2) Egard 3) Tige 4) Cerne 5) Eiger 6) Replu 7) Reste 8) Tape 9) Vente 10) Levée.

Verticalement:

1) Nacre 2) Genre 3) Serge 4) Pavée 5) Avec 6) Lise 7) Tapée 8) Pitre 9) Leste 10) Ripée.

Solution quelque part dans le journal.

Notre photographe a commis une erreur lors du réglage de son objectif et cela a donné la photo ci-dessus.

Si vous êtes en mesure de nous dire exactement ce qu'elle représente, écrivez-nous sur carte postale uniquement, à l'adresse suivante:

Concours «Etes-vous observateur?» - FRIBOURG illustré, CP 331, 1701 Fribourg.

Délai: 12 septembre 1986.

20 FRIBOURG

Qui êtes-vous?

Un abonnement de trois mois à notre revue vous est offert.

Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de «FRIBOURG illus¬

tré», 31, rte de la Glâne, 1701 Fri¬

bourg.

(21)

LE MONDE LITTÉRAIRE

Frantohc Den« I

Christopl

1 Lamber)

"Je ne suis pas un mythe... "fPVRÉI SAN KARA

Un nouveau pouvoir africain Entretiens de Jean-Philippe Rapp et une analyse de Jean Ziegler

Le 4 août 1983, le capitaine Thomas Sankara prend le pouvoir en Haute-Volta, au¬

jourd'hui Burkina-Faso. Il affirme immédiatement ses objectifs: l'unité nationale, l'autosuffisance alimentaire, l'indépendance vis-à-vis de l'étranger. Le monde décou¬

vre alors l'étrange «folie» de ce jeune chef d'Etat qui veut bouleverser les règles et réin¬

venter l'avenir.

Un pari insensé lorsqu'il a pour cadre l'un des pays les plus pauvres de la planète et l'un des plus liés à l'aide ex¬

térieure. Le revenu par tête d'habitant n'atteint pas 100 dollars, l'espérance de vie ne dépasse pas 40 ans. Pour¬

tant, très vite, Thomas San-

SANKARA Un nouveau pouvoir

africain Jean Ziegler

kara, qui veut «briser les vieilles habitudes héritées des visées colonialistes et néo-colonialistes», s'affirme comme l'un des principaux leaders des non-alignés. On l'écoute, on le craint, on l'admire. Sa popularité dans la jeunesse africaine n'est pas loin d'atteindre celle des Lumumba, des N'Krumah de la grande époque. Il in¬

carne, pour beaucoup, une nouvelle voie porteuse d'es¬

pérance et de dignité. Hom¬

me fier et secret, il a accepté, pour la première fois, de se confier longuement à un journaliste occidental: un témoignage essentiel sur une nouvelle manière d'exercer le pouvoir en Afrique. Jean- Philippe Rapp est en effet

un journaliste de réputation et d'audience internationa¬

les. Ancien producteur à la Télévision suisse romande de l'émission «Temps pré¬

sent», il va diriger prochai¬

nement l'édition de la mi- journée du téléjournal. Il est également responsable d'un cours pour les questions de communication à l'Institut universitaire d'études du dé¬

veloppement de Genève.

Avec Sankara, il entretient des liens privilégiés: «Temps présent» avait sous son im¬

pulsion et celle de Jean- Claude Chanel, Serge Théo¬

phile Balima et Azod Sawa- dogo produit en 1983 une série d'émissions d'analyse comparée de l'hôpital de Ouagadougou et de Genève.

Une collecte auprès du pu¬

blic suisse ayant répondu à leur appel, ils ont pu - avec l'aide du Ministère de la san¬

té du Burkina - construire une clinique pédiatrique. De cette collaboration burkina¬

bé-helvétique est née une amitié: Rapp a, à plusieurs reprises, eu de longues con¬

versations avec Sankara. Le résultat? Un portrait de Sankara diffusé par la Télé¬

vision romande et le présent livre qui est le fruit d'une sé¬

rie d'entretiens entre les deux hommes, dont le der¬

nier se situe en août 1985.

Jean Ziegler, en spécialiste (il a publié, en 1979, un célè¬

bre essai, «Le Pouvoir Afri¬

cain»), analyse ce nouveau pouvoir. En intime du jeune capitaine, il en brosse un portrait inattendu.

Editions Pierre-Marcel Favre, 29, rue de Bourg, 1002 Lausanne.

Christophe Lambert Sans «look» outrancier ni carte de visite éclaboussée de scandale, Christophe Lam¬

bert a défoncé le mur de l'anonymat en un temps re¬

cord. A tel point qu'on parle déjà de «phénomène Lam¬

bert». Et depuis que ce Petit Prince de l'écran fait exploser

les frontières de la popularité en Europe et aux Etats-Unis, même Delon et Belmondo semblent relégués au rang de pâles gloires locales... En moins de deux ans et dans la peau de héros judicieusement panachés, il a non seulement décroché son auréole de star, mais encore celle d'idole des jeunes générations: Lambert, c'est le copain mal rasé, le

«mec super sympa» que les teenagers punaisent aux murs de leur chambre et qui peuple les rêves de milliers d'adoles¬

centes. Un engouement et une dévotion qui lui valent d'être inondé de courrier, guetté, traqué... Et qu'il ne dénigre pas: adepte du «star system» à l'américaine, il s'abandonne à la foule avec le même art qu'il déploie à s'en¬

tourer de voiles de mystère ! Né à New York en 1957, Christophe Lambert est bien sûr Français, mais c'est à Ge¬

nève, en Suisse, qu'il a grandi.

Et laissé quelques traces de ses frasques avant d'affronter Paris et la jungle du cinéma.

Avec «Greystoke, la légende de Tarzan, seigneur des sin¬

ges», Christophe Lambert décolle. Peu enclin à se spé¬

cialiser dans le genre «régime I

Il n'existait pas, sur notre pays, un livre pareil - la Suisse actuelle, la Suisse de tou¬

jours, bref la Suisse vivante.

250 photographies fascinan¬

tes sont autant d'invitations à la découverte. Voici des buts pour vos petits voyages de la belle saison, régions mécon¬

nues à quelques heures de chez vous, villes, villages, val¬

lées, monuments. Mais quel¬

les réalités cachent ces paysa¬

ges séducteurs? Quatre excellents observateurs répon¬

dent, tel Alain Pichard, le meilleur connaisseur de la di¬

versité des cantons, tel l'écri¬

vain Silvio Blatter, telle Anne-Marie Dubler qui ou¬

vre des perspectives économi¬

ques et sociales, telle Gabriela Winkler qui montre les Suis¬

ses partagés entre une nature libre et les impératifs de la planification. Enrichi de gra¬

vures anciennes, un grand li¬

vre superbe et intelligent pour admirer, connaître, compren¬

dre la mosaïque helvétique.

Visages de la Suisse, un livre

de bananes», il se recycle vite en rocker («Paroles et musi¬

ques»), punk des bas-fonds («Subway»), immortel paci¬

fique («Highlander») et amoureux fétichiste («I love you»). Si Christophe Lam¬

bert tient le haut du pavé dans les médias, aucun ou¬

vrage ne lui avait encore été dédié: avec ce livre, la «lame de fond» est enfin endiguée et le nouveau mythe consacré.

Editions Pierre-Marcel Favre, 29, rue de Bourg, 1002 Lau¬

sanne.

de 322 pages au grand format 25 x 31 cm, 300 illustrations dont 115 en couleurs, reliure sous jaquette laminée en qua¬

drichromie.

Prix de lancement: Fr. 79.-.

Attention: dès le 1er octobre 1986: Fr. 89.-. En vente aux Editions 24 Heures, avenue de la Gare 33, 1001 Lausanne, tél. 021 /20 95 53, et dans les librairies et les kiosques.

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© Visages de la Suisse

FRIBOURG 21

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La dame aux chapeaux

« Cest le plus beau jour de ma vie, J'ai retrouvé mon chapeau.»

Elle ne sort jamais sans chapeau. Elle attache beau¬

coup d'importance à sa mise, d'ailleurs toujours très soignée Elle est toujours gaie, optimiste Elle sait rire, faire rire, chanter et s'amuser. Contrairement à Guy Béart, elle n'a jamais perdu son chapeau, et pour causa sa collection défie l'imagination, à rendre jaloux Lady Diana. Dans la vieille ville tout le monde la con¬

naît, on l'appelle «La dame aux chapeaux». Vous avez deviné, c'est bien là le portrait de Mme Germaine Pürro.

Mais, comme dit le dicton, il ne faut pas se fier aux apparences, car ce n'est là qu'une image trompeuse et surtout incomplète. En bavardant avec elle, on fait un retour dans le temps et l'on se rend compte que ceux et celles de nos aînés qui, comme elle, ont gardé une telle fraîcheur d'esprit, une si grande jeunesse de cœur, ont décidément beaucoup de mérita

Si la discrétion nous oblige à taire certaines confiden¬

ces, disons simplement que rien ne fut tellement rose pour elle Elle se marie en 1933, en pleine dépression économique Elle ne connaît qu'un seul mot d'ordre.

«travailler», non seulement pour vivre, mais pourfaire vivre Pour corser encore la situation, le risque de licenciement est toujours présent en raison du mar¬

ché de l'emploi. Les jours se suivent et se ressemblent à l'image des menus d'une désespérante monotonie, à un tel point que nul ne voudrait en manger à notre époque d'abondance, de même que personne n'accep¬

terait les affronts ni les humiliations infligés par nom¬

bre d'employeurs, tous «gens bien intentionnés», comme aurait dit Georges Brassens.

Voilà une triste histoire, direz-vous. «C'est la vie, on est toujours là», dira Mme Pürro en souriant. Et, en effet, elle est bien là. Pour son mari d'abord, malade depuis de nombreuses années, pour ses enfants, ses treize petits-enfants et son arrière-petite-fille Mais, elle est là aussi pour les malheureux, les solitaires, ceux dont on oublie même la tombe - elle y pose un bouquet en passant - pour les malades et ceux qui les soignent et à qui elle dédie sa prière du soir. Et, elle le dit d'ailleurs tout simplement: «j'ai comme une flamme intérieure qui me dit de ne jamais abandonner». C'est là le secret de son optimisme et de sa sérénité.

Chapeau, Mme Pürro.

Texte et photo André Brunisholz

EXIL de Louis CAVILLET

Lorsqu'on a dû quitter le pays que l'on aime Fuir le sol tant aimé pour des cieux étrangers.

On ne peut repousser les pensées qui nous viennent.

Faisant revivre les choses, de force abandonnées Toi, l'étranger, qui vis sur une terre d'exil.

Quelle image apparaît quand tu fermes les yeux?

Tu revois ta maison, la couleur de ses tuiles.

Qui abritait là-bas ton foyer si heureux.

Ton cœur est envahi par une grande tristesse Tu pleures doucement, espérant malgré tout Qu'un soir tu reverras les lieux de ta jeunesse.

Où la joie, le bonheur se donnaient rendez-vous

FRIBOURG

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Symbole de la Joie de vivre du troisième âge:

le sourire de nos aînés fribourgeois tie Genève

G

Références

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