No 5 29e année 52 pages Fr. 2.50
REFLETS FRIBOURGEOIS
r
29e année Mai 1974 No 314
SOMMAIRE
Editorial 3 Calendrier des manifestations 4 Entre l'église et la pinte 5 Flashes de la Broyé 6 Art de bien manger 8 Le huitième district fribourgeois 12 L'artisanat 15 Bonjour Monsieur le syndic
du Haut-Vully 16 La Chaîne des Rôtisseurs 22 Coiffure 1974 23 La danse, art éternel 26 5e Comptoir de Romont 28 Flashes de la Gruyère 35 Jeunesse + Sport 36 Interview de la présidente de la
SFG, section de Marly 37 Flashes du Lac 39 La science appelle les jeunes 40 Fête des mères 41 Assermentation des conseillers
communaux de la Sarine et
Veveyse 42 Flashes de la Sarine et concours
mensuel FI 44 Un drapeau pour la société
cantonale du tir au petit calibre 46 Les tireurs fribourgeois à Cugy 47 Ecole secondaire de Châtel-St-
Denis 48
Les défunts 49
Photo G. Bourquenoud
Dans les 7 districts fribourgeois
DISTRICT DE LA SARINE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg: 18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00
Administration communale: 22 13 74 Préfecture de la Sarine: 21 11 11
Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 63
DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)
Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21
Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22
DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21
Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95
DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78
Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE
Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71
Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 23 08 DISTRICT DU LAC
Chef-lieu: Morat (037)
Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31
Ambulance: 71 28 52
Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57
DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12
Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20
ILLUSTRI REFLETS FRIBOURGEOIS
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Editorial
Les
événements Les nouveaux impérialismes
Pendant des siècles, l'Europe estimait être le nombril du monde. La réputation issue de la pensée grecque lui donnait l'impression d'être universelle. On ne pouvait imaginer des civilisations supérieures. Cet état d'esprit était encore renforcé par le sentiment reli¬
gieux. Les chrétiens, porteur de la parole et de la vérité, s'étaient donné pour mission de convertir le monde entier. La ferveur mis¬
sionnaire n'était pas absente des motivations qui animèrent les grands découvreurs des nouvelles parties de la planète, situées au- delà des mers.
Il faut avouer que la pensée occidentale contenait en germe le désir d'expansion et d'impérialisme. Il fallait s'imposer sur toute cette planète, dont la réalité avait été décou¬
verte par Galilée, qui, le premier affirma que la terre était ronde et qu'elle tournait autour du soleil.
Les autres grands peuples de la planète, comme les Chinois, par exemple, n'avaient pas d'ambitions territoriales. On se demande néanmoins qu'elle aurait été la réaction des Espagnols, des Bretons, si quelque jour avaient débarqué des Chinois, ces inventeurs de la poudre noire.
L'impérialisme politique, soutenu par la religion s'est développé en Occident. Le sen¬
timent de puissance qui en découlait influen¬
çait sur le comportement des hommes.
Géographiquement, l'Europe ne repré¬
sente qu'une toute petite partie du monde.
D'aucuns l'ont considéré comme une simple péninsule de l'Asie.
Cette situation millénaire est en train de se modifier de fond en comble. Une des causes de ce changement se trouve dans les guerres incessantes que se fixent les petits pays européens.
Aujourd'hui encore, le vieux monde a de la peine à mettre de l'ordre dans sa maison.
Les disputes sont continuelles. Pendant ce temps deux empires se développent et se fortifient.
Rappelons tout d'abord que le mot d'em¬
pire, dans l'usage commun, comporte deux sens, l'un abstrait, l'autre concret. L'Empire désigne le pouvoir suprême ou l'entité histo¬
rique à l'intérieur de laquelle s'exerce le pouvoir suprême.
Historiquement, aucun régime n'est à l'abri de la tentation de représenter un véri¬
table empire et d'exercer le pouvoir que cela comporte.
Tandis que sur le plan européen, le souve¬
nir des empires défunts s'estompe, nous pen¬
sons à l'empire romain germanique, et plus près de nous, à celui que voulait créer Napo¬
léon 1er, d'autres forces viennent prendre les premiers rôles. En première ligne vient la puissance américaine.
En 1969, les Etats-Unis, à la suite de traités et d'accords avec plus de quarante nations, possédaient à la surface du globe 302 bases militaires importantes et 2000 bases secon¬
daires. La superficie des territoires ainsi concédés aux Yankee était supérieure à celle d'un seul Etat de l'Union. L'effectif militaire des Etats-Unis comportait plus de trois mil¬
lions d'hommes dont un tiers servait à l'étran¬
ger.
Pourtant, si en 1972 les effectifs militaires sont tombés à deux millions et demi, le bud¬
get militaire des Etats-Unis se montait encore à plus de cinquante milliards de dollars.
Malgré cet affaiblissement, la politique de défense de la grande république nord-amé¬
ricaine n'a pas changé pour autant. La zone à protéger se confond avec la planète toute entière. En réalité, le gouvernement de Washington estime que les frontières mili¬
taires se situent sur des lignes de démarca¬
tions définies depuis des années déjà. Elles le furent en 1945 en Europe, en 1953 en Corée et en 1954 au Vietnam.
Aujourd'hui, on peut dire que les Etats- Unis jouent un rôle planétaire. Il ne saurait se confondre avec la puissance restreinte qu'ont encore les vieilles nations d'Europe.
On constate que la prépondérance des Etats-Unis a remplacé celle que possédait encore la Grande-Bretagne avant la première guerre mondiale.
C'est en vertu de ce sentiment de puissance que les dirigeants américains, qu'il s'agisse du président Nixon ou de son ministre Kissinger, entendent donner des leçons aux Européens.
C'est contre cette action que se rebiffent les Français. Ils ont, en héritiers fidèles du géné¬
ral de Gaulle, la nostalgie de la grandeur, de l'impérialisme.
Il n'y a pas que les Etats-Unis, il y a aussi la Russie des Soviets. Là aussi, se développe un sentiment de grandeur qui veut se manifester partout où cela est possible.
En ce qui concerne la Russie moderne, la volonté de puissance se traduit aussi dans le domaine des armées. Bien sûr, les hommes du Kremlin parlent toujours de défense nationa¬
le. Pourtant qui, en Europe, pourrait aujour¬
d'hui nourrir un sentiment de conquête dans la direction de l'Est? Or, la puissance militaire des Soviets est immense. Selon une brochure américaine »Military défense», les dépenses militaires décidées par le gouvernement de Moscou auraient atteints au cours de ces der¬
nières années 84 millions de dollars, soit le 10% de plus que les dépenses américaines.
La même source nous apprend que l'Union soviétique maintiendrait en Europe centrale et occidentale 31 divisions, 20 dont 10 de chars en Allemagne orientale et le reste en Tchécoslovaquie et en Hongrie.
Cette force militaire s'augmente encore des unités navales de surface et sous-marines.
Ces flottes sillonnent toutes les mers du glo¬
be.
Il faut bien malheureusement constater, en face de ces énormes forces militaires, que le petites nations de la vieille Europe ont de la peine a accorder leurs violons. On dirait, qu'ignorant les leçons d'une histoire déjà ancienne, elles veulent suivre les traces des
républiques grecques qui durent subir un jour la domination d'un grand empire.
Il n'y a pas que les empires
Le temps n'est plus où, obéissant aux ordres venus de Paris, de Londres ou de Berlin, les petits potentats africains et indous étaient obligés de subir une volonté étran¬
gère.
C'est spécialement en Afrique que le natio¬
nalisme noir reprend ses droits. Depuis plu¬
sieurs mois, l'attention est attirée par un chef africain qui se permet de poursuivre une politique tout à fait particulière. Nous vou¬
lons parler du général Aminé, chef incontesté (pour le moment) d'une ancienne possession anglaise: l'Ouganda.
Ce chef de gouvernement est en fait un ancien champion de boxe des poids mi- lourds. Il est né dans une petite hutte de chaume d'un village soudanais situé sur les bords du Nil. Il occupe aujourd'hui un palais construit pour loger son Excellence le gou¬
verneur désigné par le gouvernement britan¬
nique. La tribu Kakwa, dont il est issu, vivait à l'âge de la pierre il y a un peu plus d'un siècle, dans le temps même où les Suisses élaboraient leur première Constitution fédé¬
rale. Le jeune homme, engagé à 20 ans dans le régiment colonial de sa Magesté, pouvait avoir à ce moment l'ambition de devenir un bon sergent de l'armée impériale. Cela ne lui a pas suffit.
C'est en janvier que le nouveau chef ougan¬
dais a pris le pouvoir par la force, chassant un homme qui avait été formé à Londres, au temps de la colonisation.
Le général Aminé est un nationaliste force¬
né. En deux ans, il a expulsé du pays les In¬
diens, les Israélites, les Anglais et les Améri¬
cains.
Pour cet homme, le combat des noirs du monde entier est devenu une de ses préoc¬
cupations majeures. Il vient simplement de suggérer à ses voisins de déclarer la guerre à l'Afrique du Sud et à la Rhodésie.
Il a aussi récemment déclaré que «Les noirs américains doivent reconquérir l'Amé¬
rique. Ils ont été esclaves pendant des années.
C'est maintenant à eux de prendre le pouvoir.
Cependant, les rotomontades ne suffisent pas pour mener un peuple sur le chemin de la prospérité.
On assure que malgré tous les efforts faits, la corruption sévit au sein de l'armée ougan¬
daise. Les officiers savent tirer parti de leur autorité dans un pays qui est encore à demi- civilisé.
Malgré tout, il ne faut pas oublier que l'Ouganda est un pays riche et Aminé le sait.
On y cultive le thé, le coton, la canne à sucre.
L'électricité est fournie par le barrage de Jinja.
Malgré tout, le chef de l'Etat doit lutter pour que l'unité puisse se faire dans ce pays qui compte dix millions d'habitants, et qui comporte plus de 30 tribus toujours opposées les unes aux autres.
Le cas de l'Ouganda est un exemple. On en pourrait trouver d'autres, que ce soit en Afrique ou en Inde. La puissance européenne s'est retirée, celle des Etats-Unis et des So¬
viets ne peut encore se manifester. Dans le brassage actuel des économies, on se deman¬
de si on n'en arrivera pas à regretter un ordre où finalement beaucoup plus de personnes étaient gagnantes.
Géo
M de dire Oui, »01$ aurez
déjà répoido à 87 questions
Cette brochure UBS est destinée aux futurs mariés. Ils y trouveront la réponse aux nombreuses questions que posent l'organisation de la cérémonie, les démarches à entreprendre sur les plans civil et religieux, et leurs conséquences.
Par exemple, quelles pièces d'identité les témoins doivent-ils présenter à l'ollicier de l'état civil? Que faire pour le mariage religieux? La jeune mariée doit-elle avoir un nouveau passeport pour partir en voyage de noces? Qui doit organiser le repas de noces ?
De nombreux spécialistes ont collaboré à la rédaction de cette brochure qui traite également de l'aspect financier du mariage.
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Ecrire en caractères d'imprimerie. A envoyer à l'une des succursales ou agences de l'Union de Banques Suisses mentionnées ci-dessous.
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FRIBOURG - Marly - Murten/Morat BULLE - Broc - Châtel-St-Denis
DÜDINGEN/GUIN
l'Union fribourgeoise du tourisme Fribourg
U mai 11 mai 16 mai 18-19 mai 29 mai 1er juin Congrès 4-5 mai Sports 5 mai 11 mai 26 mai 29 mai
Aula de l'Université Aula de l'Université Centre prof, cantonal Parc de la Poya Aula de l'Université Tennis-Club Aiglon
Concert de la chorale de police Concert militaire
«Pourquoi le divorce», conférence de M. F. Calame Concours hippique
Concert par les Marmousets Champ, romands juniors Assemblée annuelle de la Fédération suisse de pêche SFG Freiburgia
Stade Saint-Léonard CA Fribourg CA Fribourg E s ta vay e r-1 e-Lac
Depuis le Musée d'Estavayer 1er mars
Course à travers Fribourg Meeting du CA Fribourg Champ, frib. d'athlétisme Champ, frib. grand fond Collection d'anciennes lanternes des CFF Morat
23 mai Kavallerieverein Murten Springkonkurrenz, Pantschau Romont
22-25 mai Comptoir de Romont Semsales
25-26 mai Village Broc
26 mai Hôtel de Ville Charmey
19 mai Village Avry-sur-Matran 25-26 mai Village
Thème principal
«L'Agriculture»
Giron des Musiques de la Veveyse
Concert par une fanfare anglaise
Fête des Musiques de la Gruyère
Fête régionale des Musiques de Sarine-Campagne Lac Noir
23 juin Rassemblement des Fribourgeois du dehors organisé par l'Association Joseph Bovet
Courrier des lecteurs Monsieur le rédacteur en chef,
Je suis très contente de rece¬
voir votre revue «Fribourg- lllustré» que ma sœur, Mme Berthe Vaucher, de Botterens, a bien voulu me faire parvenir pour mon septantième anniver¬
saire. Elle est très intéressante.
Je vous remercie bien sincère¬
ment.
Jeanne Vaucher 11, rue Désiré Saint Maur des Fosses Val de Marne (France)
A la rédaction de Fribourg- lllustré,
Je ne trouve pas les mots pour vous exprimer toute la satisfac¬
tion que j'ai chaque fois que votre journal illustré arrive.
C'est un plaisir renouvelé que de découvrir toutes ces belles ima¬
ges du terroir dont la plupart me touchent le cœur. Très bien présenté, Fribourg-lllustré est une luxueuse revue de la vie fribourgeoise. Tous mes res¬
pects.
E. de C., Genève
Une bombe à Villarepos (Fribourg)!!!
C'est bien l'effet d'une bombe qu'a fait, dans ce charmant et tranquille village du district du Lac, la nouvelle que le gros lot de 200 000 francs de la dernière tranche de la Loterie Romande avait été gagné par une modeste famille d'agriculteurs qui n'en revient pas encore de cette...
tuile!!!
Communication
à nos lecteurs les textes et photos que vous désirez faire paraître dans Fribourg-lllustré, devront parvenir à l'adresse suivante:
►
Gérard Bourquenoud rédacteur
35, rte de la Glâne 1701 Fribourg
Texte et photos G. Bd
Voilà que les femmes s'intéressent à la politique... ^
Une chapelle de Jaun.
L'avez-vous entendue?
Jacqueline, sept ans, va voter avec son papa.
Au retour, maman demande:
— Beaucoup de monde à ces votations?
Jacqueline:
— Oh, oui! le café était plein.
Encore trois décis et je m'en vais! ^
... et la pinte.
le syndic de...
(Bd) C'était au carnotzet à Lucien. Il y avait là, Lucien, commerçant en vins, Antoine, industriel, et Maurice, le paysan le plus dyna¬
mique du village. Une rencontre fortuite, bien entendu. Autour d'une bouteille de derrière les fagots, chacun évoqua le coût de la vie, la crise du pétrole, la hausse des loge¬
ments, le prix du pain, le revenu de l'agricul¬
teur, et j'en passe. Au moment où la discus¬
sion était bien animée, les copains sont arrivés un par un en nous disant: «On a vu de la lumière, alors on est entré.» Philippe, le plus rusé de l'équipe, la pipe au coin de la bouche: «J'ai vu une Mercedès, j'ai pensé qu'il s'agissait de celle du syndic.» A défaut de tabourets, ils se sont assis sur des harasses à patates qui se trouvaient là par hasard. Il s'est avéré au cours de la conversation que le syndic, Marc à Jules, n'était pas parmi nous.
Est-ce que des fois il n'aurait pas été réélu?
— Vouais, ça pourrait arriver...
— Ben, faudrait voir. Ne pensez-vous pas qu'il serait juste de lui lancer un coup de fil?
— D'accord, parce qu'avec ses responsabili¬
tés, il pourrait être encore au bureau.
— Ne vous faites pas trop d'illusions, notre syndic n'a pas inventé la poudre qui pète deux fois...
— Vouais, pour moi, Marc à Jules fait très bien son boulot. Et puis, il est partout, il s'occupe de tout, même des jolies filles du village.
— Qui a quelque chose contre lui?
— Hé, je n'ai rien à lui reprocher. Mais ce qui me froisse la moindre, c'est que le meilleur conseiller communal que nous ayons chez nous, tranche encore l'alle¬
mand.
Une nouvelle bouteille de Vully apparaît sur le tronc d'arbre qui fait office de table. La conversation continue bon train entre Lucien, Antoine, Maurice, Philippe, Lonlon, Denis, Riquet et Jean-Paul. Ce sont tous de braves gens, il faut le préciser.
— Y a François, il aimerait peut-être bien entrer au Conseil communal...
— Pour ma part, il n'a pas le temps de s'oc¬
cuper des affaires publiques. Et puis je le trouve un peu gonflé.
— Oueille... S'il était aussi intelligent que gonflé, il serait un bon conseiller. N'em¬
pêche qu'aux finances, il serait à son affaire.
Lonlon, lui, ferait bien comme syndic.
Même qu'il n'a que les forêts dans la tête.
Après tout, c'est une belle qualité que d'ai¬
mer la nature et ce qui fait la beauté du paysage.
— Taisez-vous, vous parlez tous ensemble.
L'enthousiasme n'est pas de mise, c'est vrai, mais quelle solution sera la bonne!
— Toi, Lucien, tu pourrais accepter cette charge! Toi qui sais tout dans le bled.
— Moi, merci bien! Je n'ai pas besoin de ça pour vivre. Et puis votre Conseil commu¬
nal est une balance qui ne répond plus à la loi. Non, non, jamais.
— Et toi, Maurice?
— Vous avez vu à quel rang je suis sorti la dernière fois. Je suis assez mal vu comme
— Ben alors... ça!
— Et si nous choisissions une femme?
— Si vous en connaissez une qui puisse rouler les maîtres d'état en leur offrant des verres, alors, chers amis...
— Dis donc, Philippe, serais-tu d'accord...
— Ecoute mon vieux, je peux bien vous offrir une bouteille, mais prendre les affai¬
res communales en mains, c'est pas pour moi. D'ailleurs, je ne sais pas écrire sans faute.
— Vouais, faudra bien y passer.
— Allons-y pour François. Il n'est pas mau¬
vais garçon.
— Il suffira de mettre sa femme au pied du mur et lui expliquer le pourquoi du choix de son mari.
— Ben moi, je pense qu'il faudrait déjà lui en parler personnellement, avant que sa moi¬
tié le fasse courir...
— C'est pas qu'il ait démérité, mais...
— Laissons-le au moins deux ans pour exa¬
miner le travail qu'il fait dans notre com¬
mune et nous en reparlerons à notre pro¬
chaine rencontre chez Germaine.
— Pourquoi pas?
— Santé à tous!
François sera donc le syndic de... Il y aura quelques lignes dans les journaux. C'est la vie du monde, que voulez-vous!
Honnêteté récompensée
(Bd) Un brave homme trouve un porte¬
feuille contenant plusieurs billets de mille francs. Une carte d'identité lui indique le nom et l'adresse du propriétaire. Il rapporte cet argent. On lui donne dix francs. Il remer¬
cie mais refuse cette récompense, si dérisoire qu'elle est un affront. Bon nombre de per¬
sonnes penseront comme moi que cet hom¬
me avait raison. Il y a certes des gens qui disent que la loi n'a pas à favoriser ceux qui font simplement leur devoir. Mais quand
même...
Moralement, est-il honnête de donner dix francs à une personne qui rapporte quelques milliers de francs perdus? Qu'en pensez- vous?
Lors de la dernière exposition nationale de Lausanne en 1964, un richissime Américain oublia une serviette contenant trois cent mille francs suisses dans un bureau touristi¬
que. La secrétaire partit à la recherche du monsieur dans l'enceinte de la foire. Elle trotta plus d'une heure pour repérer l'Amé¬
ricain qui, entre-temps, était passé au bureau demander si l'on n'avait pas vu sa serviette.
Ce richissime lui remit trente mille francs.
Et, comme la jeune fille se récriait!
— Prenez, sympathique Suissesse, prenez!
L'honnêteté n'est jamais assez récompensée!
Domdidier:
d'un président à l'autre
De gauche à droite, MM.
Didier Dubey et André Cor- minbœuf.
▼ (Photo GP)
Le syndicat agricole de Dom¬
didier a pris congé, au cours de son assemblée ordinaire, de M.
Didier Dubey, président de la société durant 32 ans. Très dé¬
voué à la cause agricole, à la tête de plusieurs organisations paysannes, M. Dubey jouit de l'estime générale des habitants de la Broyé. Son successeur a été désigné en la personne de M. André Corminbœuf, égale¬
ment de Domdidier.
Brancardiers de Lourdes :
deux membres d'honneur
De gauche à droite, Mme Joseph Telley, marraine du drapeau, le doyen Monnard et M. Telley, nouveaux mem¬
bres d'honneur.
(Photo GP)
L'Association des brancardiers de Notre-Dame de Lourdes que préside M. André Michel, de Payerne a nommé, lors de son assemblée ordinaire tenue au Foyer de Tours, deux membres d'honneur. Ce sont le doyen Henri Monnard, d'Albeuve, au¬
mônier, et M. Joseph Telley, de Domdidier, parrain du drapeau.
Nous Jeur présentons nos com¬
pliments et les félicitons du magnifique travail qu'ils ont accompli au sein de l'association.
Musiciens de Saint-Aubin à l'honneur
Au cours de sa soirée annuelle, la société de musique de Saint-Aubin a rendu un bel hommage à trois membres fidèles: MM. Régis Mauron (20 ans), Albert Spahr (2â ans) et Paul Balzli (20 ans). Notons que cette fanfare broyarde, que dirige M. Francis Favre, com¬
pte dans ses rangs trois vétérans totalisant 147 ans de musique, MM. César Favre, Louis Quillet et Léon Guerry.
De gauche à droite, MM. Régis Mauron, Albert Spahr, Marcel Messerli, président et Paul Balzli.
Photo GP
Vingt-cinq ans de musique à Cousset
Dirigée par M. Gabriel Rosset et présidée par M. Francis Gendre, la société de musique
«La Concorde» de Montagny-Cousset (qui organisa l'an dernier la 52e Fête des musiques broyardes) a fêté lors de son concert annuel M. Charles Renevey, vétéran cantonal, mem¬
bre de la fanfare depuis 25 ans. Au cours de cette même soirée, plusieurs personnes furent en outre proclamées membres d'hon¬
neur en reconnaissance des excellents services rendus à l'occasion de la fête régionale.
De gauche à droite, MM. Francis Gendre président, Charles Renevey, nouveau vétéran cantonal et Gabriel Rosset, directeur.
Photo GP
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Floshes de la Broyé
Ils dirigeront
le chef-lieu broyard ces quatre prochaines années
C'est au soir de leur asser- mentation par M. Georges Gui- solan, préfet, que les conseillers communaux staviacois se sont répartis les tâches qu'ils assume¬
ront ces quatre prochaines an¬
nées. Des tâches parfois difficiles comme l'épuration des eaux et le plan d'aménagement. M.
Jacques Bullet fut reconduit dans ses fonctions de syndic tandis qu'au poste de vice-syndic, M.
Charly Brasey a cédé sa place à M. Eugène Maeder. Deux nou¬
veaux conseillers ont fait leur entrée à l'exécutif, MM. Claude Butty et Clément Oberson qui remplaceront MM. Louis Joye et Hans Muller dont chacun apprécia, au cours de la dernière législature, le travail conscien¬
cieux.
De gauche à droite, MM.
Claude Butty, Jean Rey, Ro¬
land Python, Hubert Pillonel, Jacques Bullet, syndic, Eugè¬
ne Maeder, vice-syndic, Hen¬
ri Blanc, Clément Oberson, Charly Brasey et Roger Gui- gnard, administrateur com¬
munal.
(Photo GP)
Des oranges qui valent de l'or
Le Centre missionnaire broyard organise chaque année une action en faveur des mission¬
naires oeuvrant aux quatre coins du monde. L'an dernier par exemple, une somme de 6000 francs a été répartie entre les religieux, religieuses et mission¬
naires laïques broyards. Une belle action à l'actif du Centre et de son comité que préside M.
Jean Marmy, d'Estavayer!
La vente des oranges en ville d'Estavayer.
(Photo GP)
Les conseillers
communaux broyards assermentés
▲ De droite à gauche, MM.
André Bersier, employé à la Préfecture, Georges Guiso- lan, préfet, André Bise, prési¬
dent du Grand Conseil, et Henri Terrapon, secrétaire de Préfecture. A l'extrême droite, M. Joseph Maradan, président de la Chorale du corps enseignant.
(Photo GP)
C'est à l'Hôtel de la Fleur de Lys, à Estavayer-le-Lac, que s'est déroulée la cérémonie d'asser- mentation des nouveaux conseil¬
lers communaux broyards. Cette manifestation qu'agrémenta de ses productions la Chorale du corps enseignant dirigée par M.
Bernard Chenaux, permit à MM.
André Bise, président du Grand Conseil, et Georges Guisolan, préfet, d'exprimer leur point de vue sur les problèmes qu'auront à résoudre les autorités commu¬
nales au cours de ces quatre prochaines années, notamment dans le domaine de la lutte contre la pollution et du regrou¬
pement des communes.
Franex:
Vingt-cinq ans au service de la commune
M. Jean Maendly, de Frasses, membre du comité de l'Asso¬
ciation des secrétaires et boursiers broyards, félicitant M. Pierre Sansonnens, à droi¬
te.
Le Conseil communal de Fra¬
nex vient de prendre congé de M. Pierre Sansonnens, secrétaire durant 25 ans. Très dévoué pour son village, M. Sansonnens,
«Pierrot» comme on l'appelle à Franex, reçut les félicitations du syndic, M. Fernand Bossy, et du jeune Hubert Rumo. L'Associa¬
tion des secrétaires et boursiers broyards remit, pour sa part, un diplôme d'honneur à son mem¬
bre fidèle et consciencieux.
(Photo GP)
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bien manger Texte et photos
G. Bourquenoud
L'Hôtel
de la Grappe Cheyres
Un document découvert ré¬
cemment dans une cachette de l'établissement nous indique qu'un droit d'exploitation per¬
pétuelle d'une auberge à l'en¬
seigne de la Grappe de raisin fut délivré le 11 mars 1805 par Louis d'Affry, avoyer en charge, et Ch. Schaller, secrétaire d'Etat, instituant une conven¬
tion de huit cents francs pour le débit de vin.
Dans ce beau village de Cheyres, ce nid de verdure dans sa combe, au pied des coteaux et des vignes, en bor¬
dure de la route cantonale Yverdon - Estavayer-le-Lac, un hôtel qui date de 1802. Pro¬
priété de M. et Mme Henri Monney-Rapo, cette maison an¬
cienne abrite au rez-de-chaus¬
sée une salle à boire sympathi¬
que, de quarante chaises, une salle à manger de trente-deux couverts, nappes blanches et fleurs de printemps sur les ta¬
bles, une grande salle polyva¬
lente de trois cents places, pour repas de noces et banquets de sociétés. Au premier étage se trouve l'hôtel, comprenant quatre chambres avec eau cou¬
rante et confort, d'où l'on peut admirer un paysage très calme et où la brise du lac vous invite à déposer tout souci.
Dans la jolie cave voûtée, d'ex¬
cellents vins attendent votre visite. Nous ne mentionnerons que quelques étiquettes allé¬
chantes, ainsi le Pinot-Gamay et le «Coup de soleil» du vi¬
gnoble cheyrois, le Faverges, I'Yvorne, la Dôle du Valais et les crus de Bordeaux. Une carte bien équilibrée! Ce qui n'est pas à négliger non plus, c'est la place de parc où quatre-vingts véhicules peuvent trouver place autour du pressoir fleuri. Cet établissement est aussi le local du chœur-mixte «La Pastou¬
relle», du Football-Club Chey¬
res et de la société de tir.
L'Hôtel de la Grappe: un relais routier connu loin à la ronde pour son menu du jour, servi pour cinq francs sur as¬
siette, et 6.50 sur plat, service compris. Les spécialités de ce restaurant que beaucoup con¬
sidèrent comme une coquette auberge de chez nous, sont la
charbonnade, la fondue moitié- moitié, le jambon à l'os et les filets de perches. Les plats sont préparés sur demande et les produits utilisés de première fraîcheur. C'est une cuisine d'une exceptionnelle qualité.
Henri et Véronique Monney sont les tenanciers de cet établis¬
sement depuis 1967. Lui est toujours devant les fourneaux.
Il s'efforce de maintenir le bon renom de son restaurant, par une addition très honnête. L'im¬
possible est fait pour satisfaire chaque client et il y a d'assez bonnes raisons à ce que le tou¬
riste ou le promeneur prenne la précaution de retenir sa table.
Elle réserve un accueil très cordial à ses hôtes. Son naturel et sa simplicité particulière font la popularité de Véronique, qui consacre ses efforts à la bonne tenue de l'établissement.
L'atmosphère est encore plus détendue et agréable grâce au
sourire étincelant des tenan¬
ciers et du personnel. Deux filles de M. et Mme Monney collaborent à l'exploitation de cet hôtel. Telle une hôtesse de l'air, Anne-Marie aimable, at¬
tentionnée, assure avec une délicatesse remarquable le ser¬
vice de la salle à manger. Cela vaut la peine d'être cité, parce que c'est vrai. Bernadette, fille aux cheveux blonds, serveuse très courtoise, se distingue par sa gentillesse et sa bonhommie.
Dans ce nid verdoyant de Cheyres, saupoudré par les par¬
fums des cerisiers en fleurs, une adresse de charme à retenir pour votre palais: l'Hôtel de la Grappe.
Une salle à manger coquette M. et Mme Henri Monney- Rapo, entourés de leurs deux filles ▼
Hôtel
de la Grappe 1468 Cheyres
Propriétaires et tenanciers:
Famille Henri Monney-Rapo Tél. 037/631166
SPÉCIALITÉS:
La Charbonnade Jambon à l'os Filets de perches
Filets mignons aux morilles Fondue
Menu du jour Relais routier
Dans cette cave où il y a du bon vin.
le Caste!
Restaurant-Rôtisserie-Hôtel 1661 Le Pâquier (Gruyères)
Cuisine française Spécialités à la carte et de saison
Au Café service sur assiette Chambres confortables Site idéal
pour vos vacances Tranquillité A 3 min. de Bulle F. Freiburghaus, chef de cuisine Tél. 029 2 7231
Le fromage suisse sur un plateau
Le romadour, comme son proche parent le limbourg, est presque un fromage à tartiner.
Ils sentent moins fort depuis que le lait pasteurisé entre dans leur fabrication. Ils sont prêts à la consommation après troissemai- nas; doux alors, ils deviennent plus forts dès la quatrième se¬
maine.
Le reblochon et le munster sont également de proches pa¬
rents; ils coulent légèrement à l'état mûr. Le premier est très doux lorsqu'il est jeune et con¬
vient donc aux enfants. Tous deux prennent du caractère avec l'âge.
Le vacherin Mont d'Or nous vient de la vallée de Joux et sa vogue est allée croissante ces dernières années. Il est en vente pendant les premiers mois de l'hiver, cerclé d'écorce de sapin et emballé dans une boîte ronde de bois blanc. La pâte s'attendrit en cours de maturation et de¬
vient coulante lorsqu'il est bien fait. La croûte rougeâtre du vacherin se plisse lorsqu'il est à point.
Il se sert seul, dans sa boîte d'origine, ou alors sur un pla¬
teau, accompagné de deux ou trois fromages à pâte dure.
Comme condiments: du gros poivre ou du cumin. Autre fan¬
taisie: du pain noir ou des pom¬
mes de terre en robe des champs. Servi d'une façon ou d'une autre, c'est une gourman¬
dise de saison qui ravit les plus fins palais. Le vacherin se conser¬
ve dans sa boîte d'origine et au frais, au réfrigérateur même, si son degré de maturité est avan¬
cé. Pour éviter que sa pâte coule,
vous serez bien avisé de recou¬
vrir la tranche avec une feuille d'aluminium, par exemple, et si vous souhaitez conserver long¬
temps un vacherin, humidifiez sa croûte avec un peu d'eau salée. Cette eau sera délicate¬
ment épongée avec un linge fin, avant le service.
Une remarque encore, valable pour tous les fromages et pour le vacherin en particulier: Ne servez jamais un fromage qui sort du réfrigérateur. Laissez-le
«chambrer» au moins une heu¬
re, comme une bonne bouteille de vin rouge que vous montez de la cave.
Que servir à boire avec le fromage?
Il n'y a pas de règle absolue ou plutôt une, toute simple:
Buvez ce qui vous plaît, du vin au café au lait, en passant par le thé et la bière!
Des volumes entiers ont été écrits à la louange du mariage du vin et du froma¬
ge, sans pour autant épuiser le sujet. D'ailleurs, les avis diffèrent considérablement:
les uns prétendent que le fro¬
mage prépare le palais à la dégustation d'un grand vin alors que d'autres pensent que son goût, assez pronon¬
cé, agit en sens inverse...
Convient-il alors de réserver la meilleure bouteille pour le fromage? Les Anglais ser¬
vent, eux, du porto et c'est peut-être la seule fantaisie gastronomique qui leur soit pardonnable! En conclusion, nous vous conseillons d'har¬
moniser vin et fromage: un vin corsé avec un fromage qui a du goût, un vin léger avec un fromage doux, avec toute la gamme intermédiaire que cela comporte.
Hôtel Instaurant Par ©anting
ükkljemoitt
Bien et bon on mange au Richemont
AU DANCING: Ambiance tous les soirs dès 22 h.
au matin
La bonne adresse pour vos vacances été comme hiver CHATEAU-D'ŒX J. Schiner Tél. 029/46488
Hôtel de la Belle-Croix
1680 Romont Tél. 037/52 23 41 Famille Dorthe-Ecoffey Restauration soignée Truites de rivière Cave réputée Jardin ombragé Chambres tout confort Et chaque jour, le jambon de campa¬
gne à l'os fermé le jeudi
Dancing:
Tous les soirs,
orcnestre-anractions-danse H Restaurant:
Spécialités à la carte Tournedos aux morilles servfcë compris Scampis à l'Indienne fr. 14.-
service compris et toute une gamme d'autres mets.
Auberge
de la Croix-Blanche
Téléphone 037 3311 53 1711 TREYVAUX Restauration soignée
Locaux agréables et idéals pour banquets, noces, sociétés et fêtes de familles Chambres confortables Jeux de quilles
0 H. Stöckli-Jendly, chef de cuisine
Hôtel de la Menu du jour JAMBON A L'OS Entrecôtes aux morilles Fondue moitié-moitié Salle pour sociétés et banquets CHAMBRES CONFORT Sa bonne cave Famille
M. Pythoud-Sciboz Tél. 029 8 51 42
Croix Fédérale
IM' 1. -rïi ■. ■.***
1699 LE CRET / Fr Rte Bulle-Oron
CAFÉ-RESTAURANT AUX 4*
.f. TROIS TREFLES 4*
P. Vallelian - Stucki
Rue de Vevey BULLE Tél. 029/2 7278
RESTAURANT RENOMMÉ POUR SON SERVICE SUR ASSIETTE ET SES SPÉCIALITÉS A LA CARTE (accessible à toutes les bourses)
Auberge Restaurant
Spécialités à la carte Truites du vivier
En saison:
1699 Ecoteaux Salle pour banquets
Chasse Parc - Terrasse
Cuisses de grenouilles Ph. Michel
Vins de qualité Téléphone 021 93 80 75
Le guide gastronomique de Fribourg-lllustré
vous recommande ces restaurants
*2
gjôtel « Instaurant îm f erf
1470 Estavayer-le-Lac
Tél. 037 63 10 07 Fondée en 1562 Nombreuses SPECIALITES à la broche et au gril
Poissons du Lac Chambres confortables Famille Michel
Hôtel du Chevreuil
Villarlod Restauration soignée
Spécialité: jambon de campagne Salle pour banquets, noces et sociétés Fam. Perritaz - Tél. 037 31 11 48
Découvrons les vins suisses:
Vaud
Suivant le Rhône, nous voici à «Aigle-Yvorne», dans ces contreforts des Préalpes qu'on se plaît à appeler aussi Chablais, puis sur les rives du Léman, le fameux «Lavaux», aux noms corsés comme son vin, et plus loin, à flanc de coteaux, l'aima¬
ble «Côte», dont les crus chantent aussi leurs villages.
Une enjambée vers le Nord, au pied du Jura, où l'on sent le Neuchâtel, et une seconde vers Morat, pour goûter aux vins du
«Vully». Les blancs vaudois descendent d'un cépage chas¬
selas, et portent l'appellation
«Dorin» flanquée du nom de la localité productrice: Dorin Fé- chy, Dorin Dézaley, Dorin Ai¬
gle. L'appellation Dorin cor¬
respond au goût du blanc vau¬
dois, qui lui vient de l'influence du climat lacustre. Les rouges sont également issus du Pinot noir et du Gamay. Le mélange de ces deux cépages porte le nom de «Salvagnin», appella¬
tion contrôlée, décernée après dégustation d'experts. On les livre aussi sous les noms des cépages, Pinot noir ou Gamay.
Production moyenne: 27 mil¬
lions de litres. Superficie: env - ron 3250 ha.
Tessin
Plus qu'ailleurs peut-être, le vignoble se plie ici aux caprices du relief, montagnes, vallées et lacs. Pas de zones larges et com¬
pactes, mais une multitude de parchets groupés dans trois ré¬
gions distinctes: le «Sopra- ceneri», autour de Locarno et de Bellinzona, avec des pous¬
sées dans les vallées Riviera, Leventina et Maggia; le «Sotto- ceneri», qui a pour centre Lugano et ses sites célèbres; le
«Mendrisiotto», à la pointe la plus méridionale de la Suisse.
Le sol y est pierreux, le cli¬
mat chaud et humide: un milieu favorable à la culture de la vigne.
On y produit le «Nostrano», d'un vieux cépage européen appelé Bondola dans le Sopra- ceneri, et dont on boit volon¬
tiers un «boccalino» dans la fraîcheur d'un «grotto». Il fait place à un nouveau cépage, d'origine bordelaise, le «Mer- lot», qui a trouvé là des condi¬
tions favorables: le vin tessi- nois de demain. Le Merlot VITI (vini ticinesi) est une ap¬
pellation contrôlée. Citons en¬
core l'Americana tiré d'un cé¬
page fort joliment dénommé Isabelle, mais livré surtout com¬
me raisin de table ou pour l'élaboration du jus de raisin.
Tous les vins produits dans le Tessin sont rouges, mis à part les quelques blancs, fruités, du Mendrisiotto. — Production moyenne: 7 millions de litres.
Superficie: environ 1200 ha.
c»ir^ ' ï ' ' -r ' * - C«R«EKEY
Si c'est dans les vieilles marmites que l'on fait la meilleure soupe...
C'est dans la cadre ancien et ro¬
mantique de ce vieux moulin de¬
venu
Hôtel-Rôtisserie que vous trouverez l'atmosphère chaude et tranquille, complément agréable poursavourer l'excellence de notre cuisine.
HOTEL rustique, 20 lits, eau courante, douche, bain ROTISSERIE, avec ses spécialités au feu de bois
SALLE DE BANQUET, dans un cadre unique, 120-130 places BAR-CARNOTZET, avec sa cave voûtée, et son service sur assiettes
RELAIS DU VIEUX MOULIN 1751 Corserey-près-Fribourg Tél. 3014 44
Auberge-Bad Garmiswil Tél. 037 43 11 23
Menu-carte, spécialités Terrasse couverte Jeux de quilles
Fermé le lundi Fam. Jungo-Mulhauser
M. Mme R. Skoric-Rothenbühler Tél. 037 61 26 79
Hôtel-Restaurant Scotch-Bar - Dancing Restaurant français
Cuisine soignée A la carte et sur assiette Spécialités de saison
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Au cœur de la vieille ville
Le rendez-vous bien connu des antiquaires Salle des Chevaliers
Grotte de l'Aquarium
Spécialités: Raclette, fondue neuchâteloise, assiette Aquarium, côtelettes, filets de perches Sur commande: Filets mignons, entrecôtes, tournedos aux
morilles, fondue bourguignonne
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Bekannt für GUTE KÜCHE Grosse Banketträume (20-500 Personen)
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HOTEL DU LION D'OR Relais routier
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Tél. 021 937198
SPECIALITES
Jambon à l'os - Charbonnade Salles pour sociétés
2 jeux de quilles automatiques
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Pierre et Yvonne Chassot, prop.
Se recommandent et se réjouissent de vous faire déguster leurs spécialités du pays:
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Fermé le mardi Tél. (029) 2 71 39
Restaurant GRUYERIEN Bulle Fam. A. Santarossa-Vallélian
Tél. 029 2 75 75
Menu du jour et assiettes Spécialités:
Jambon et saucissons de la borne et toute une gamme de mets à la carte
Toute l'année:
Filets de perches En saison:
Cuisses de grenouilles fraîches
Spécialités de flambés 0
Restaurant Hôtel de Ville Fam. G. Perroud Attalens 021/5641 07 Spécialité de jambon à l'os, charcuterie de campagne
Fondues renommées Chambres avec eau courante Salles pour sociétés
le huitième district fribourgeois
Une chronique
«Hors les Murs»
de Gérard Bourquenoud Franc succès
de la soirée
des Fribourgeois d'Yverdon
M. Patrice Schmutz, président de l'«Amicale», et sa femme ▼
C'est devant une salle comble que s'est déroulée, samedi soir 16 mars, au Théâtre municipal (casino) la troisième soirée de l'Amicale des Fribourgeois d'Y¬
verdon et environs. On relevait la présence de plusieurs repré¬
sentants des autorités civiles, scolaires et ecclésiastique de la ville, ainsi que de très nom¬
breux membres ordinaires ou d'honneur, passifs et amis de la société; de MM. Marcel Cha- vaillaz et Marcel Grandjean, membres du comité de l'AJB, et les délégués des Cercles de Lausanne, et Nyon, ainsi que des représentants des sociétés d'Y¬
verdon.
La soirée débuta par le
«Ranz des vaches» chanté par toute la salle, et la présentation du premier drapeau de l'Ami¬
cale, inauguré le 30 juin der¬
nier, aux couleurs fribourgeoises et yverdon noises avec les écus- sons des sept districts du can¬
ton.
Puis le chœur mixte «Lè Mayentsets» arborant le cos¬
tume de circonstance, «Bredzon et dzakillon», placé sous l'ex¬
perte direction de Mme Ninette Opatchak-Dériaz, professeur, nous offrit un aperçu de son répertoire.
« Mon Lac est pur» (Ja¬
ques Dalcrose). Une prière ma¬
jestueuse pour un lac, qui de nos jours ne permet même
plus au soleil de se mirer, aux clochers, aux montagnes de refléter leur élégante silhouette, tellement ses eaux sont trou¬
bles. Très bonne interprétation.
«Les Chemins du monde»
(Francis Sudan-P. Schlichte). Un chant dédicacé, offert par le compositeur à la Chorale de l'Amicale. Il exprime la vie de la montagne, sa jeunesse. Le héros a dû quitter sa Gruyère pour gagner son pain, il revient à deux pour les vacances, puis, avec ses enfants, et par eux avec l'écho du rocher, il re¬
trouve les voies de son enfance, de ses frères et sœurs. Ce chanteur eut les honneurs du bis.
« La Youtse» (J. Bovet).
Cette mélodie appartenant au pur patrimoine fribourgeois suf¬
fit à faire vibrer en chaque spectateur l'amour de ce beau pays. L'Armailli du Lac Noir»
fut bissé et repris en chœur, les hir lai furent chantés à plu¬
sieurs voies par une salle exal¬
tée.
«Le Pinson du bois» (M.
Budry - C. Boller). L'oiseau annonciateur du printemps, de l'amour, chanté avec douceur eut les honneurs du bis, récla¬
mé avec vigueur.
« Nouthra Dona di Ma- ortse» (J. Bovet). Une prière à la Sainte Vierge, qui a saisi tout l'auditoire. Dans ce mer¬
veilleux patois, son interpré¬
tation fut parfaite. Bravo à tous!
« Les beaux villages» (M.
Budry - C. Boller). Un très beau chant qui anima un peu l'assemblée, mais n'eut pas le succès attendu. Il fut pourtant très bien donné.
« Sous les platanes du préau» (M. Budry - C. Boller).
A été beaucoup apprécié du public, surtout le contraste du troisième couplet, donné à mi- voix avec justesse et précision.
« Viens, mon aimable ber¬
gère» (Th. E. Johner). Cette vieille chanson française, au texte raffiné, contant les proues¬
ses d'un châtelain et d'un soldat pour s'attirer les faveurs d'une aimable bergère, fut le triom¬
phe de la soirée et bissée deux fois. Cette partition était of¬
ferte par les Amis de l'Amicale, la Chanson Romande de Zurich.
La partie musicale du pro¬
gramme fut entrecoupée et étoffée par les danses et rondes du Groupe folklorique «Au fil du temps», de Romont, sur une chorégraphie de Jo Baeris- wyl. Il convient de saluer les efforts fournis par cette troupe dans la recherche de la qualité.
En effet, tant sur le plan du cos¬
tume que sur ceux de la choré¬
graphie et du choix des mélo¬
dies, on trouva une finesse et surtout une variété que tant de tels groupes auraient manqué de nous faire partager. Parés de lavallières et.de coiffes de den¬
telles, les exécutants puisèrent avec une égale aisance aux sour¬
ces du «recrotzon», la danse des cannes, et dans le réper¬
toire de Bourgogne. Bravo et merci à toutes et à tous.
La seconde partie du specta¬
cle, entièrement consacrée au théâtre, permit aux membres de l'Amicale d'évoluer dans une comédie en un acte «Un homard et un coq» qui souleva les rires d'un public complice et conquis aux manières de Mélanie (Mme Th. Blanchard) qui ne vivait plus que pources«cassero-ro-roles»;
une patronne à la fois très sévère ' et mijorée (Mme R. Bulliard); le patron, une poule mouillée; il n'ose pas tuer un coq, même pas avec un pistolet (G. Gattoliat);
un fin filou de représentant qui rafle tout ce qui était prévu pour la visite (V. Jorand); un facteur très complaisant qui arrive au bon moment (P, Feller). Le metteur en scène, R. Philipona, contribua au très grand succès obtenu par ces acteurs occasion¬
nels. Félicitations, et à une autre année.
Durant l'entracte, les invités et délégués des sociétés amies furent conviés au verre de l'ami¬
tié. Le président de l'Amicale, P. Schmutz introduisit tour à tour; MM. P.-A. Magnenat, préfet d'Yverdon, A. Lavanchy, président du Conseil communal G. Duvoisin, syndic, accompa¬
gné de trois municipaux, tous avec leur femme, Marcel Cha- vaillaz, au nom du comité AJB, le Pasteur Agassis, l'Abbé Pittet et M. Mégevand, directeur de la Cécilienne, les représentants AJB de Lausanne et de Nyon, les sociétés amies d'Yverdon. Con¬
clusion et critique de la soirée étaient réservées à M. Alphonse Karth de Lausanne, instituteur émérite et directeur de chora¬
les; il se plut à relever la très bonne prestation musicale, les progrès réalisés cette saison; il exprima tout le plaisir qu'il eut de venir remplacer la directrice malade, malgré le gros travail que cela lui occasionna et sa joie de retrouver en ces lieux un vieux copain, instituteur retraité à Fribourg, M. Fernand Jaquet qui avait retranscrit une parti¬
tion pour «Lè Mayentset».
Au cours de la soirée M.
Schmutz eut la délicatesse de délivrer le diplôme de membre d'honneur à Mme Léa Duc, très généreuse pour nos enfants à Noël, ainsi qu'à MM. Ulysse Torche 96 ans, doyen de l'Amicale et Francis Sudan, compositeur des«Cheminsdu monde». Il offrit à MmeOpatchak, la directrice, un magnifique panier de fleurs et un cadeau à M. Marcel Jenny diri¬
geant du Chœur mixte, qui en quatre années n'a manqué aucu¬
ne répétition. Chapeau, ami Marcel, il faut aimer pour le faire. Bravo et merci.
Rarement une société de Con¬
fédérés, domiciliés à Yverdon, a donné une telle impression de cohésion et d'esprit communau¬
taire au cours d'une soirée qui fut toute de gaieté dans la joie la plus simple. g. gr Le chœur mixte
«Lè Mayentsets»
Les Fribourgeois au pays d'Ajoie
Une Fribourgeoise du dehors
fête ses 70 ans
Dans cet incomparable pays d'Ajoie, que de Confédérés ne se sont-ils pas établis, et parmi eux, bien des Fribourgeois heu¬
reux de retrouver chez leurs amis du Jura la culture, la vie sociale, en un mot le climat cher à leur pays natal.
Pourtant, un brin de nostal¬
gie incita un groupe de ces émigrés à Porrentruy et dans les environs, à fonder une
«Amicale» qui grouperait tous les «Dzodzets», à l'exemple de celles qui existent à Sion, Mar- tigny, Bâle, Lucerne, et j'en passe.
Le 2 février, 93 compatriotes se rencontraient à l'Auberge d'Ajoie et constituaient dans l'enthousiasme «l'Amicale des Fribourgeois d'Ajoie». Le but de cette initiative: promouvoir l'amitié entre les membres, s'entraider, intéresser les jeu¬
nes Fribourgeois à des activités diverses, perpétuer les cou¬
tumes de la terre d'origine par le chant et les danses folklori¬
ques.
Cette date sera inscrite en lettres d'or dans les annales de l'Association Joseph Bovet, elle- même fondée le 22 septembre 1957 à Bulle et groupant les amicales des Fribourgeois «hors- les-murs». Il est intéressant de relever que l'Association Joseph Bovet compte actuellement 36 sociétés membres et environ dix mille adhérents qui se réu¬
nissent tous les quatre ans pour une importante manifestation, la dernière ayant eu lieu à Sâles (Gruyère) les 22 et 23 mai 1971.
La cadette des Amicales étant née, elle aura donc bientôt l'occasion d'y participer aux côtés de ses soeurs parsemées dans toute la Romandie, voire en Alémanie, sans oublier le Tessin.
Les chants de notre barde fri¬
bourgeois consacrèrent l'abou¬
tissement de cette heureuse initiative. Un comité fut cons¬
titué. Son président, M. Ro¬
main Dessarzin et sa phalange de collaborateurs décidés, sau¬
ront mener à bien ces ren¬
contres amicales.
Et l'on parla de promenades, d'un pique-nique qui réunirait tous les membres et leur fa¬
mille, de bénichon (ah! la bonne cuchaule et la piquante mou¬
tarde!), du Noël des enfants, de la réception de nouveaux membres, etc.
Ce fut une soirée inoubliable où chacun laissa vibrer la corde patriotique avant de retrouver, un peu tard dans la nuit, son foyer en cette douce terre ajoulote.
Nous comptons sur vous tous, chers amis fribourgeois. Pour adhérer à notre association, il vous suffit simplement de télé¬
phoner au 72 25 61 et par re¬
tour du courrier nous vous ferons parvenir une formule d'inscription.
E.R.
Entourée de ses six enfants et vingt-deux petits-enfants, Mme Marie Buchs-Aeby, originaire de Dirlaret, a fêté il y a quel¬
ques semaines, son septantième anniversaire. C'est en 1944 qu'elle quitta Marsens où elle connut son mari M. Gustave Buchs, pour s'établir aux Ba¬
yards dans le Val-de-Travers où, avec sa famille, elle exploita un domaine agricole.
Cette journée de reconnais¬
sance et de joie se déroula dans un restaurant des Sagnettes.
Des cadeaux et des fleurs furent offerts à cette maman douce et généreuse.
Fribourg-lllustré adresse à Mme Marie Buchs ses félicita¬
tions et tous ses vœux de bon¬
heur et santé.
Nouvelles du Cercle fribourgeois de Genève
Photo Interpresse-Genève
De droite à gauche: M. Fer¬
nand Cottier, membre fon¬
dateur et ancien maire de Genève, Mme Cottier, un représentant du Conseil mu¬
nicipal de Carouge / GE, et M. Joseph Bugnon, membre fondateur. ▼
Mme Muriel Cuennet, caissière,
présente le tableau de l'«Amicale» des Fribourgeois de Moudon et environs
(Bd) - Le comité du Cercle fribourgeois de Genève pré¬
sidé par M. Robert Aebischer, a organisé au mois de mars der¬
nier une sympathique soirée choucroute pour ses membres et amis. Plus de 320 personnes prirent part à cette rencontre gastronomique. Parmi les per¬
sonnalités présentes, nous avons noté MM. Fernand Cottier, an¬
cien maire de Genève et mem¬
bre fondateur, accompagné de sa femme; Joseph Bugnon, mem¬
bre fondateur; et Max Pasquier, président de l'AJB. La chorale mixte fribourgeoise «La Mar¬
jolaine» dirigée par M. Held et présidée par M. Yves Genoud, agrémenta cette soirée en inter¬
prétant de belles chansons du terroir. Tous les participants ont manifesté leur satisfaction de ces retrouvailles qui per¬
mettent chaque fois de nouer de nouveaux liens d'amitié avec des compatriotes.
Activité prévue
pour ces prochains mois 22-26 mai
Voyage de quatre jours au Tyrol 23 juin
Pique-nique des Fribourgeois du dehors au Lac Noir
Début septembre
Voyage de quatre jours au Portugal
29 septembre
Sortie dzodzette à Portalban 26 octobre
Soirée fribourgeoise 1er décembre Fête de la Saint-Nicolas
Aux Sociétés affiliées à l'Association Joseph Bovet IVe rassemblement des Fribourgeois du dehors
Fête au Lac Noir Dimanche 23 juin 1974
Comme promis en fin 1973, nous vous adressons des ren¬
seignements sur la réunion fa¬
miliale 1974: LA FETE AU LAC NOIR, qui se déroulera au Camp militaire du Lac Noir et dans ses environs immédiats.
En cas de mauvais temps, nous utiliserons les locaux du camp.
Le programme de la journée est envisagé comme suit:
0800-0845
Arrivée des participants - Orga¬
nisation du parking - Recon¬
naissance et occupation des places du pique-nique - Mise en place des jeux.
0900-1000
Assemblée statutaire des délé¬
gués des sociétés affiliées à l'AJB. Pour les non-délégués:
participation aux jeux et pro¬
menade.
1000-1100
Service religieux - Jeux inter¬
rompus durant la messe.
1100-1200
Concert-apéritif - Jeux - At¬
tractions - Bal sur le podium.
1115
Réunion du jury du concours cortège - groupes d'enfants.
Réunion des responsables des groupes d'enfants participant au cortège.
1200
Grand lâcher de ballons.
1200-1300
Pique-nique général.
Dès 1330
Mise en place du cortège d'en¬
fants - Jeux et attractions.
1430
Grand cortège-concours de groupes d'enfants (voir feuil¬
let annexé).
A l'issue du cortège, reprise des jeux et du bal.
1700
Manifestation de clôture: Allo¬
cutions - Distribution des prix - Chœurs d'ensemble et en final:
«Le Vieux Chalet».
Une image des montagnes qui entourent le Lac Noir ^
A l'arrivée au Lac Noir, les chauffeurs de cars et voitures placeront leur véhicule aux em¬
placements désignés par les res¬
ponsables du parking. Les prési¬
dents ou leurs remplaçants s'annonceront au bureau du comité d'organisation pour prendre les instructions de der¬
nière heure et le matériel admi¬
nistratif concernant l'assemblée des délégués.
Messe en plein air. - Les chanteuses et chanteurs de nos chœurs mixtes seront invités à participer au service religieux par l'exécution de chants. En cas de mauvais temps, la messe sera célébrée en salle, au camp mili¬
taire.
Ravitaillement. - Les pique- niqueurs intégraux comme les pique-niqueurs partiels trouve¬
ront sur place de quoi compléter leur menu : du potage, des assiet¬
tes fribourgeoise (jambon, sau¬
cisson, choux) à un prix intéres¬
sant. Des stands permettront d'acquérir boissons et petits mets divers. La cantine du camp militaire sera à notre disposi¬
tion.
Cortège-concours de groupes d'enfants. - Le défilé des grou¬
pes de nos enfants sera sans dou¬
te un spectacle fort attrayant.
Nous vous recommandons les inscriptions dans le délai deman¬
dé, car l'organisation de ce spec¬
tacle est très laborieuse.
Chronique
des Fribourgeois hors- les- murs
Loterie-cloche. - BRAVO ET MERCI, chers Amis, vous avez bien joué le jeu et les trois quarts des carnets sont souscrits et leur valeur versée au ccp. Bon courage à ceux qui se dévouent encore pour nous apporter leur collaboration.
Présidents et comités, nous comptons sur vous pour une nombreuse participation à la FETE AU LAC NOIR 1974. Le Comité AJB, le Comité d'orga¬
nisation et de nombreux collabo¬
rateurs vous préparent une belle fête de famille. Les soussignés sont à votre disposition si de plus amples renseignements vous sont utiles.
ASSOCIATION JOSEPH BOVET
A Une partie de yass sur l'herbe...
COMPOSITION DU COMITE D'ORGANISATION Président:
Vice-président:
Secrétariat:
Finances:
Subsistances:
Cortège-concours groupes:
d'enfants:
Jeux et divertissements:
Presse:
Jean Weber, secrétaire AJB René Binz, ancien chancelier de l'Etat de Fribourg,
membre d'honneur AJB Max Pasquier, président AJB Marcel Grandjean, caissier AJB Hubert Chassot, ancien secrétaire et membre d'honneur AJB Marcel Chavaillaz, comité AJB Raymond Perroud, vice-président AJB Robert Aebischer et Gaston Val- lelian, comité AJB
Gérard Bourquenoud, rédacteur Fribourg-lllustré.
L'artisanat
L'artisane à son travail.
Laure-Anne Baumann, céramiste, Fribourg
Un entretien à bâtons rompus avec Laure- Anne Baumann, entre les quatre murs de son atelier situé dans le quartier du Stalden, nous a révélé que cette jeune fille, grande, aux cheveux blonds et le regard profond, habillée d'une salopette, d'un pull et d'un tablier de travail, c'est la céramiste dans le vrai sens du terme, c'est la femme complète, la tête bour¬
rée d'idées, et prête à tout pour les réaliser.
Laure-Anne aspire à développer un artisa¬
nat qui demande de l'inspiration et de l'ima¬
gination. Elle nous restitue avec beaucoup de sensibilité le charme réel de la céramique, cette technique que l'artisane domine avec aisance. Ce n'est pas uniquement l'ornement qui fait la beauté du modelage, mais la matière proprement dite, et de nombreux artisans ont alors expérimenté les couleurs, les émaux et les effets du feu. La céramique, quoique fragile, est inaltérable. Elle restera libre de toute influence méridionale.
D'origine argovienne, Laure-Anne Bau¬
mann est née à Avenches. A l'âge de 16 ans, elle fréquenta l'Ecole des Arts et Métiers à Vevey où elle obtint son diplôme. Elle se perfectionna ensuite dans la céramique par des stages en France, Allemagne et Italie.
Attirée par le cachet pittoresque de la vieille ville de Fribourg et l'hospitalité de ses habi¬
tants, elle s'installa à la rue de la Samaritaine.
C'était au mois de septembre 1971. Comme tous les céramistes concernés par l'architec¬
ture contemporaine, elle recherche l'anima¬
tion. Elle ressent la nécessité de concrétiser sa tentative, de connaître toutes les dimen¬
sions de l'objet, bref de prendre un peu de grès et d'en faire une pièce qui demeure le complément direct et l'explication de son artisanat. Il est inutile de parler à Laure-Anne le langage de la technique, elle a acquis la sienne en créant elle-même des objets sur lesquels se remarque la luminosité de son génie. Parfois, elle surestime son travail, confond art et artisanat. Elle travaille pour elle et fait son petit commerce dans son ate¬
lier. Elle offre à une clientèle de connaisseurs des services à liqueurs, à café, à vin, des cho¬
pes à bière, assiettes, pots à confitures, théières, vases à fleurs d'une réelle beauté. La céramique, sous ses doigts nerveux, n'est plus une fin, mais un moyen, celui de lier indissolublement relief et couleur. Son arti¬
sanat consiste à utiliser du grès, de l'argile, des formules d'émaux qu'elle compose elle- même. Cet émail est obtenu par la fusion de ces matières premières dans un four électri¬
que chauffé à 1250 degrés, le travail au tour, le modelage avec les mains. Nous avons admi¬
ré la fraîcheur des personnages et animaux qu'elle fabrique pour animer les crèches de Noël dans nos églises. Ils nous ont paru l'expression d'une originalité évidente.
La production artisanale se renforcera grâce à des artisans comme Laure-Anne Bau¬
mann. Elle est un atout intéressant pour le développement du tourisme fribourgeois.
Une constatation qui mérite réflexion, car elle résume l'idée que Fribourg est une ville d'art.
Cette profession la passionne, mais cela ne suffit à lui assurer un revenu convenable lui permettant de vivre comme tout le monde.
Dans son petit appartement, elle vit modeste¬
ment. Que cette artisane se considère comme une simple céramiste, c'est son droit, car il n'existe aucune frontière capable de stopper la marche de son génie tourmenté. Pour s'évader quelques instants vers des champs plus libres, elle emprunte parfois avec élégan¬
ce le pinceau pour s'adonner à la peinture synthétique que nous aurons le plaisir de découvrir lors d'une future exposition.
La pensée de Laure-Anne Baumann se défi¬
nit dans une volonté de communiquer, de
s'exprimer d'une manière sans doute plus instinctive que réfléchie. Votre visite dans son atelier vous fera encore mieux comprendre le réalisme figuratif ou descriptif de son vérita¬
ble artisanat.
(Texte et photos G. Bd)
► ▲ Laure-Anne Baumann sait aussi être coquette.
Un choix immense d'objets qui vous feront sans aucun doute très plaisir.
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Bonjour Monsieur le syndic
du
Haut-Vully
Autorités communales:
Gilbert Chautems
Syndic. Administration générale et finances.
Philippe Chautems
Vice-syndic. Plan d'aménage¬
ment.
Francis Cressier Service des eaux.
Gérald Derron Vignes et forêts.
René Etter
Entretien des routes.
Marcel Ibach Epuration.
Walter Johner Ecoles.
Administration communale:
Ernest Gutknecht
Boursier communal, Lugnorre.
Jules Binder
Secrétaire communal, Môtier.
Quelques chiffres
Habitants 637 Suisses 625 Etrangers 12 Ménages 222 Habitations 450 Ecole 1 Artisans, commerces 18 Etablissements publics 3 Vignes 40 ha Exploitations agricoles 32 Exploitations maraîchères 26 Producteurs de lait 23 Production annuelle de lait 600 000 kg Sociétés locales :
Société des Carabiniers Fanfare «La Campagnarde»
Groupe costumé
«Les Vuilleraines»
Môtier, un joli village sur la
rive gauche du Lac de Morat. Propos recuellis par Gérard
Bourquenoud
Le Vully est une montagne entre les lacs de Neuchâtel et de Morat, aux pentes abruptes, coupées d'échan- crures qui leur donnent une silhouette mouvementée.
Ses flancs escarpés sont cou¬
verts de vignes; la terrasse supérieure est couronnée de prairies, de champs et de forêts; des jardins et des vergers l'entourent d'une ceinture verdoyante. Des vil¬
lages coquets s'égrènent de la rive du lac de Morat jusqu'au promontoire du Mont. Pour mieux connaître cette presqu'île fribourgeoi- se, Fribourg-lllustré est allé interviewer M. Gilbert Chau¬
tems, 57 ans, père de quatre enfants, viticulteur, syndic de Vully-le-Haut. Avec sa gen¬
tillesse coutumière, il nous a exposé les problèmes qui préoccupent les autorités de cette commune.
FI — Y a-t-il longtemps que vous êtes membre de l'exécu¬
tif de cette commune?
Gilbert Chautems — J'accom¬
plis en 1974 ma vingtième année au sein de l'Exécutif com¬
munal du Haut-Vully, dont qua¬
tre comme vice-syndic. Je viens de commencer ma deuxième législature en qualité de syndic.
Mes responsabilités sont l'admi¬
nistration générale et les finan¬
ces.
Est-il vrai que votre com¬
mune compte plusieurs vil¬
lages?
Vous avez raison. La commune du Haut-Vully (ou Vully-le-Haut pour dire plus juste) englobe les villages de Môtier, Lugnorre et Mur dont une partie est située sur le canton de Vaud, ainsi que les hameaux de Joressens et Sur- le-Mont.
Quelle est la situation éco¬
nomique actuelle de votre commune?
Pour l'instant, la situation financière de la commune est saine. Le taux fiscal est de Fr. 0,90 par franc payé à l'Etat.
Cet impôt n'a pas subi de modi¬
fication depuis de nombreuses années, c'est ce qui favorise pro¬
bablement l'établissement de bons contribuables chez nous.