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Route de la Glâne 35 1700 Fribourg Tél

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Academic year: 2021

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(1)

FRIBOURG

Pl. Georges Python m

DANCING

Ouvert de 21 h. à 2 h.

Attractions internationales Grand Restaurant Snack «Express»

Bar

Jeux de quilles Parking

(2)

REFLETS FRIBOURGEOIS 26e année Mars 1971 No 280 11 000 tirages

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glâne 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction:

Max Jendly Tél. (037) 24 75 75 / 23 43 12 Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Suisse: Fr. 16.80 par an.

Etranger: Fr. 18.60 par an.

Compte de chèques postaux 17-2851 Photo de couverture:

SOS Enseignes. Fribourg-lllustré a lancé cet appel, il y a un an déjà. Et pourtant, le scandale des antiquités continue. On dépouille églises, maisons et nature, et une grande partie de notre patrimoine ar¬

tistique s'en va vers les lointaines Améri¬

ques ou ailleurs. C'est la raison pour la¬

quelle nous présentonsce mois ladeuxième partie de l'inventaire «Enseignes de Bul¬

le», enquête que nous allons poursuivre dans tous nos chefs-lieux. Voir reportage en page 27.

Photo Max Jendly-FI

Il n'est pas trop tard pour s'abonner au

IRIBOURG-IIIUSTRÉ Je souscris un abonnement à «Fribourg- lllustré jusqu'à fin 1971.

au prix de Fr. 11.20 montant qui sera payé

* par remboursement

* par bulletin de versement

* Biffer ce qui ne convient pas Nom:

Prénom:

Profession:

Localité:

Rue et No

A découper et à retourner à Imprimerie Fragnière SA, Route de Glâne 35, 1700 Fribourg

FRIBOURG-ILLUSTRE publie chaque mois avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE paraît. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

FRIBOURG 20 mars 21 mars 21 mars 24 mars 25 mars 25 mars 26 mars 26 mars 28 mars 30 mars 1er avril

BULLE ESTAVAYER GRUYÈRES

Salle du Conservatoire à 20 h. 30

Cathédrale

Stade de la Neuveville Aula de l'Université à 20 h.

Université, salle B, 20 h. 30 Salle paroissiale de Ste-Thé- rèse, à 20 h. 30

Aula de l'Université, 20 h. 30 Salle B de l'Université, à 20 h. 15

Guintzet

Théâtre Livio, 20 h. 30 Aula de l'Université, 20 h. 30 EXPOSITIONS

Du 18 mars au 15 avril Du 26 mars au 15 avril Jusqu'au 28 mars BROC

20 mars

TOUTE L'ANNÉE:

FRIBOURG

Musée d'art et d'histoire Galerie du Midi

Galerie de la Cathédrale Hôtel de Ville. 20 h. 30 Musée d'histoire naturelle

Concert, par le Chœur royal de Londres (21 personnes)

Chœur royal de Londres FC Central - FC Fétigny

«Fribourg chante l'abbé Bovet», 27 chorales chantent en faveur de l'IMC; 20e anniversaire de la mort de l'abbé Bovet

Conférence + film de Jacques Piccard: «L'explo¬

ration sous-marine du Gulf-Stream».

Org. COOP-Loisirs

Table ronde, org. association des clientes du commerce privé; thème: «Ce que la consom¬

matrice doit savoir des fruits et légumes»

Concert d'abonnement; Friedrich Guida, pianiste

«Rauschgift»; conférence sur la drogue, par le Dr H. R. Gehring

FC Richemond - FC Courtepin

« Play Strindberg », de F. Dürrenmatt, par la Comédie de Genève, avec Madeleine Robinson.

Conférence «Connaissances du monde», par Y. Griosel: «Les Iles grecques»; org. Cercle Culturel Migros

Jean-Marc Besson, peintre vaudois Jacqueline Barbier

Jean Roll, huiles; Jacques Oyex, gravures Conférence «Pays du

films, par M. Cailler Moyen Orient», avec

Dancings Cinémas:

ouvert de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée) FOUJI-YAMA, Pérolles 1

PLAZA, place Georges-Python

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN

Musée gruérien

Musée historique et folklorique Visite du château

fermé le lundi et le dimanche matin

Extrait du calendrier Jacques Piccard, le fils du célèbre Auguste

Piccard — pionnier de l'aéronautique et de l'exploration sous-marine —, revient en Suisse pour y présenter un cycle de conféren¬

ces sur ses expériences dans l'Océan Pacifique.

L'enfant adoptif de la science américaine a en effet réalisé une première, en se laissant aller à la dérive dans l'un de ses sous-marins, le Ben Franklin, tout au long du parcours du cou¬

rant chaud, le Gulf-Stream. Il en a retiré une masse d'observations fort intéressantes, voire surprenantes, qu'il exposera lors de sa con¬

férence, le 25 mars prochain, en l'Aula de l'Université à 20 heures 30. Organisation:

Coop-Loisirs.

Le Ben Franklin, lors de sa mise à l'eau à West Palm Beach. ▼ Photo H. P. Bänninger

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Concours FI:

Va et découvre ton pays

Le manque de place nous a obligés de renon¬

cer à ce concours dans notre dernier numéro, mais c'est avec plaisir que nous le reprenons aujourd'hui. Comme chaque mois, nous avons reçu un nombre considérable de réponses de nos lecteurs et nous nous voyons dans l'obligation, une fois de plus, de ne publier ici que les premières réponses reçues à notre rédaction. Ce sont celles de Mmes Elisabeth Bapst, Fribourg; Berthe Oberson, Fribourg;

Marie-Claire Kurth, Fribourg, et Cécile Pau- chard, Fribourg; nos lecteurs masculins se sont signalés aussi puisque nous sont parve¬

nues les réponses exactes de MM. J. Piller, Fribourg; Robert Roggo, Prilly; Athanase Mauron, Fribourg; Romain Schweizer, Fri¬

bourg; Paul Pesse, La Joux; Jules Jonin, Fri¬

bourg; Aloys Brohy, Fribourg, et Maurice Vez, Fribourg.

Il s'agissait de situer la photographie parue dans notre numéro de janvier 1971 et qui re¬

présentait l'Oratoire dédié à Notre- Dame de la Providence, entretenu avec soin par M. Henri Heimo de Fribourg, et qui se trouve à près de 100 mètres en aval du pont du Gotté- ron, au pied de la Tour Rouge à Fribourg.

Nous remercions tous les lecteurs qui ont bien voulu participer à nouveau à notre jeu et les félicitons de leur sens de l'observation.

Nous nous déplaçons aujourd'hui vers le

nord du canton et découvrons ce site merveil¬

leux que les lecteurs auront à situer dans le cadre du concours du No 280. Où se trouve ce charmant village? Veuillez envoyer vos réponses dès la réception du journal à l'adres¬

se suivante: Fribourg-lllustré, Concours «Va et découvre ton pays», case postale, 1701 Fri¬

bourg. Comme d'habitude, nous publierons les premières réponses qui nous parviendront, dans notre numéro d'avril.

Photo B. Rast, Fribourg.

Sommaire

Fribourg-lllustré présente ce mois:

Memento des manifestations, en ville et dans le canton de Fribourg 2 Sommaire; Concours «Va et découvre ton pays» ... 3 Hommage aux défunts de la ville de Fribourg U Flashes de la ville de Fribourg 5 Numéros à 6 chiffres; Nouveau central téléphonique

de Fribourg; visite des locaux du nouveau bâtiment des PTT à la Vignettaz 7 Sports. Karting, basketball et boxe à Fribourg; Mérite

sportif fribourgeois 10 Nouvelle halle de gymnastique de Marly; atout supplé¬

mentaire du centre sportif de Marly 12 Sahara 70. Avant-dernier épisode de l'aventure du Fribour¬

geois Roland Dougoud au cœur du Sahara 16 Flashes culturels en ville de Fribourg 18 Page paysanne «Reflets de la terre» 20 Bistrots de Fribourg et du canton. Promotion touristique

d'établissements publics parallèle à l'action de la Commis¬

sion touristique de la Ville de Fribourg. Ce mois: «Le Chasseur» à Fribourg et «La Croix-Blanche» à Posieux. 21 Hommage aux défunts du canton de Fribourg et «Fri¬

bourgeois du dehors», et Flashes du canton 24 SOS ENSEIGNES. Bulle, 2e partie de notre enquête. . . 27 L'Ombre de la cathédrale. Rubrique réservée aux Fri¬

bourgeois hors-les-murs, par G. Bourquenoud 29

LECTEURS DU FRIBOURG-ILLUSTRE L'évolution de VOTRE mensuel et sa liberté d'expression dépendent en grande partie^de votre fidélité à l'abonnement que vous avez souscrit.

Nous voulons être le reflet le plus vivant et le plus actuel de la vie fribour- geoise en et hors les murs.

Contribuez à ce développement en renouvelant, aujourd'hui encore, votre abonnement de Fr. 16.80 pour l'année 1971. Nous vous en remercions d'avance.

La rédaction

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Nouvelle adresse : Pérolles 27 (en face d'Eléganty)

Jour et nuit - Téléphone (037) 22 4143

Par un service digne et discret notre Maison mérite votre confiance

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spécialisé en fleurs et couronnes artificielles

Hommage

à nos défunts

Oscar Bertschy FRIHOURG

Kstimé et aimé de tous, «Oski > était une ligure populaire du quartier de l'Auge où il habitait depuis de nom¬

breuses années avec sa grande famille, avant de s'établir, en 1970, à la Cité Bellevue. Isoleur de grande compéten¬

ce, il exerçait son délicat métier lors¬

qu'un tragique accident devait lui coûter la vie, ù Metz en France. Il était Agé de 58 ans.

Isidore Bonfils FRIHOURG

Agé de 65 ans, le défunt était institu¬

teur retraité. Epoux et père uimé, il avait eu la grande joie de voir sa famil¬

le s'ugrundir jusqu'à la troisième géné¬

ration. Amoureux de In musique, il était titulaire de la médaille Hene Mcrenti. C'est au seuil d'une retraite qui s'annonçait tranquille et reposante, que M. Bonflls a été enlevé à l'affec¬

tion des siens et de ses nombreux amis.

Elise Corpataux FRIBOURG

Agée de 80 uns, la défunte allait fêter prochainement avec son mari leurs 55 ans de mariage. Très attachée à sa paroisse de Givisiez, elle devait pour¬

tant quitter sa maison, il y a deux mois, et c'est chez sa 1111e, Mme Fritz Stadel- mann, qu'elle est décédée, entourée de l'affection de son mari, de ses enfants et petits-enfants, auxquels elle avait consacré toute sa vie.

Anni Vonlanthen FRIHOURG

Mère attentionnée de "Z enfants, épouse .'limante et amie sincère, Mme Von¬

lanthen est décédée à l'âge de 26 ans seulement, au terme d'une longue et pénible maladie. Tous ceux qui ont eu la joie de la connaître pleurent aujour¬

d'hui son départ prématuré.

Agnès Overney FRinorHG

Née Hovet, la défunte fut enlevée à la tendre affection des siens à l'âge de 65 ans, après une pénible maladie sup¬

portée avec courage et résignation.

D'un caractère jovial et gai, elle éleva sa famille avec amour et affronta avec courage les difficultés de la vie. Son brusque départ laisse dans la peine tous ceux qui l'ont connue et aimée.

Léon Girard FRIHOURG

Knlevé tragiquement à sa famille dans un accident de la route, à l'âge de 50 ans, le défunt consacra sa vie au bien-être des siens. Kpoux et père ai¬

mant, il était un grand amoureux de la nature et chacun appréciait sa gentil¬

lesse, sa serviabilité et sa conscience professionnelle. Tous ceu.. qui l'ont connu mesurent aujourd'hui le grand vide laissé par son départ.

Marie-Antoinette Mattin FRIHOURG

Née Aebischer, Mme Mattin était l'épouse de Denis-Frédérick, employé de la Maison Pavoni-Aubert. Agée de 41 ans seulement, elle avait été très éprouvée par une longue et pénible maladie qui devait l'emporter au ter¬

me d'un combat courageusement supporté. Son départ plonge toute sa famille et ses proches dans un profond chagrin.

Paul Bueckelmann FRIHOURG

Agé de 59 ans, le défunt avait travaillé pendant de très nombreuses années an qualité de chef d'atelier à la fabri¬

que de cartonnage « L'Industrielle • où ses capacités professionnelles avaient été très tôt remarquées et appréciées, avant de mettre ses con¬

naissances au service de la Maison Dénervaud SA, Technoplastic, à l'essor de laquelle il contribua grandement.

Il était très aimé de son entourage et son épouse Louise pleure aujourd'hui un époux attentionné.

Fernand Overney FRIHOURG

Marqué depuis de nombreuses années déjà par la maladie qui devait l'em¬

porter, le défunt avait témoigné d'une force de caractère et d'un courage exemplaires. Toute sa vie fut consacrée à sa famille et à son foyer qu'il ché¬

rissait par-dessus tout. Chauffeur de profession, il était respecté par ses collègues et ses employeurs qui en garderont longtemps un excellent souvenir. Il était âgé de 73 ans.

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informent les familles qu'elles sont à leur service jour et nuit au téléphone :

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Le carnaval de Fribourg Si nous avons intentionnellement intitulé

le Carnaval de l'Auge, «Carnaval de Fri¬

bourg», c'est qu'en fait les manifestations qui se sont déroulées dans la vieille ville sont les seules à avoir marqué particulièrement les derniers jours «d'avant le Carême».

Depuis 1968, an I du Carnaval de l'Auge, les habitants du quartier — notamment les enfants et le corps enseigant — ont redonné naissance à ces journées de fête qui, il faut l'avouer, avaient perdu tout leur faste au cours des dernières années. Sur l'initiative de M. Paul Morel, instituteur retraité de l'Auge, des concours de dessin puis de mas¬

ques conçus et réalisés par les gosses de la vieille ville, avaient donné le point de départ du désormais traditionnel Carnaval; très ra¬

pidement, l'idée évolua et, l'an dernier, un premier cortège attirait les habitants de toute la ville à participer aux festivités.

Une pilule qui n'a pas encore étéavalée...

En 1971, le concours adressé aux enfants consistait à peindre des costumes et des toi¬

les qui devaient les transformer en véritables

«Rababous» et à présenter, en plus, des maquettes de masques qui furent par la suite exposées dans les vitrines de l'Auge; pour ce faire, chaque enfant recevait un cube de sagex à partir duquel devait naître un Raba- bou miniature. Il en sortit des réalisations admirables; plus de 200 enfants participèrent au concours et les masques exposés chez les commerçants donnèrent au quartier un aspect pop-art richement colorié.

Mais c'est le cortège qui, cette année, fut le plus spectaculaure. Attirant plusieurs milliers de personnes venues de tous les coins de Fribourg, il s'avérait très engagé dans les critiques humoristiques de tous les points litigieux de la politique et de la vie fribour- geoise. On vit ainsi des chars couverts des caricatures de nos conseillers d'Etat, d'autres

M. Lucien Nussbaumer, syndic de Fri¬

bourg, ouvre officiellement le Carnaval de l'Auge. A sa droite, M. Paul Morel, le Patron du Carnaval. A

Les manifestations paysannes.

Id^=i = l Photos Max Jendly - FI

m _ s * " ». I -i Ii r !È" PS f '

Le Carnaval est lancé à coups de canon.

s'attaquant à l'Hôpital cantonal, au Tribunal cantonal, à la pollution provoquée par...

l'usine d'épuration des eaux, aux manifesta¬

tions paysannes et évidemment — il fallait s'y attendre — au 40 000e habitant de la ville de Fribourg! Au terme du cortège, le «Ra- babou» géant érigé en plein centre de la rue de la Samaritaine, était brûlé sous les accla¬

mations d'un public à 100% satisfait de l'es¬

prit incroyablement dynamique de la vieille ville.

Le Carnaval de l'Auge An IV est mort, vive le Carnaval An V. C'est par ces mots que M. Paul Morel mit le point final aux mani¬

festations de cette année. Nous le félicitons du succès remporté par «son» carnaval et attendons déjà avec impatience le prochain.

mj

Devant plusieurs milliers de personnes, le Rababou brûle, mettant un point final au Carnaval de l'Auge An IV. Y

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/*

t M. Joseph Fragnière Maître-imprimeur, Fribourg

Alors que rien ne laissait présager une fin si brusque, M. Joseph Fragnière, maître-im¬

primeur à Fribourg, est décédé à l'âge de 83 ans, à la clinique Ste-Anne où il avait été trans¬

porté quelques jours auparavant.

Originaire de Fribourg, il était issu d'une famille d'imprimeurs qui possédait une entre¬

prise florissante dont le centenaire a été fêté en 1963. Après des études studieuses au Col¬

lège St-Michel, M. Fragnière suivit les cours de la célèbre école des arts graphiques de Leipzig. De retour d'Allemagne, il reprit la direction de l'entreprise familiale avec son frère Antoine et, très rapidement, lui donna un essor fort enviable. Plus tard, il renonça à exercer sa profession et devint le président du Conseil d'administration de la jeune Im¬

primerie Fragnière SA.

M. Joseph Fragnière était un homme très cultivé et érudit. Sous sa direction, plusieurs publications furent éditées: les Etrennes et les Annales fribourgeoises, la revue «Nova et vetera» créée par le cardinal Journet et Mgr François Charrière, plusieurs ouvrages de Mgr Besson, I'«Histoire du canton de Fribourg» de Gaston Castella, des pages célèbres du prince Max de Saxe, etc.

Estimé pour sa clairvoyance et son intelli¬

gence, M. Fragnière menait une large vie pu¬

blique et plusieurs institutions eurent recours à ses précieux concours. C'est ainsi qu'il siégea pendant de longues décennies au sein du Conseil paroissial de la cathédrale St-Ni- colas, fut l'un des animateurs les plus dynami¬

ques de la Chambre des pauvres, et fit partie de la Justice de Paix de Fribourg en qualité d'assesseur. Son sens naturel d'ubiquité, sa serviabilité et son érudition marquèrent par¬

tout son passage, alors qu'il savait toujours rester malgré tout modestement effacé.

Ses activités professionnelles et publiques n'empêchaient en rien M. Joseph Fragnière de vouer le plus clair de son temps à son épou¬

se, née Milhau et d'origine française, pour laquelle il fut un mari aimant, et à son fils Henri, licencié en droit et professeur de l'Ecole secondaire de la Gruyère, qui le choyait tendrement.

Fribourg-lllustré a été particulièrement touché par le décès de cet homme conscien¬

cieux et intègre dont il bénéficia à plusieurs reprises de la précieuse collaboration. Nous prions la famille de M. Joseph Fragnière de croire à toute notre sympathie et d'agréer nos sincères^et respectueuses condoléances.

FI

L'Ecurie fribourgeoise:

Constante progression Groupement pour la promotion du sport automobile dans notre canton, l'Ecurie fribourgeoise a été fondée en 1962. Lors de ses dernières assises annuelles, M. François Spi¬

cher, président, retraça les activités de 1970 caractérisées — selon ses propres termes — par des maxi-performances, une midi-parti- cipation et une mini-chance.Les perspectives pour 1971 sont encore plus réjouissantes puisque trois manifestations importantes sont déjà prévues au calendrier de l'Ecurie:

les Mille Mètres de Fribourg (sur le tronçon d'autoroute reliant Granges-Paccot à Guin), la désormais classique Course de côte de St-Antoine et une épreuve sur le circuit de Lignières.

Au cours de la soirée, le Challenge Chris¬

tian Schneider récompensant le pilote fri- bourgeois qui a marqué le plus grand nombre de points calculés selon un barème tenant compte du nombre et de l'importance des courses disputées ainsi que des rangs obtenus dans chacune d'elles, fut remis à François Spicher, suivi au classement par G.-C. Co- mazzi, Bernard Siffert, Mimmo Neccia, Georges Morand et Paul Blancpain. Enfin, un hommage fut rendu à Marc Antiglio, membre de l'Ecurie, proclamé champion suisse 1970 des voitures spéciales.

Photo E. Golay.

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Ouverte tous les jours de 08.00 à 22.00 h. sansinterruption.

Bonnet de bain obligatoire.

Enfants accompagnés, admis dès 6 ans.

Pour le maintien

des trolleybus en ville de Fribourg:

Pétition refusée

Le 11 décembre dernier, M. Lucien Nuss- baumer, syndic de Fribourg, recevait une lettre ouverte au sujet de la pétition pour le maintien des trolleybus en ville de Fribourg.

Cette pétition, remise à M. Laurent Butty, préfet, comportait 3899 signatures et enten¬

dait lutter contre le bruit et la pollution, par suite de l'approbation par le Conseil général de l'intention de remplacer les trolleybus par des autobus diesel.

La pétition vient d'être officiellement re¬

fusée, provoquant de nombreux remous parmi la population. Il est dès lors fort pro¬

bable que de nouvelles actions seront entre¬

prises dans le même sens.

Photo Max Jendly - FI.

Récemment acquis par les TF, il devrait disparaître en 1980!

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7

Photos Max Jendly -,

Télécommunications :

Numéros à six chiffres

Nouveau central à Fribourg Publi-Reportage ASSA-FI

L'arrivée de tous les câbles téléphoni¬

ques de l'arrondissement de Fribourg. Le développement extraordinaire du télé¬

phone à Fribourg et dans les agglomérations avoisinantes a obligé les PTT à prévoir de nou¬

velles possibilités de raccordement. En effet, si le premier central de la ville ne comptait, en 1889, que 30 abonnés, il était passé à 3000 lors de l'inauguration du premier central automatique en 1946, à 3420 en 1950, à 6316 en 1960, et à 14 120 à fin 1970.

Cette évolution extraordinaire devait aboutir à une nouvelle solution et c'est la raison pour laquelle fut construit le nouveau central de quartier de la Vignettaz, première étape importante dans la réalisation du plan général visant à décharger le central princi¬

pal de la poste. Une deuxième étape verra la construction, dès 1973, de centraux de quar¬

tiers à Marly et à Chamblioux, et il est prévu d'en installer encore au Schönberg et à Vil- lars-sur-Glâne.

170 000 soudures pour 17 000 km de fils.

Sur la base d'un avant-projet de la Direc¬

tion générale des PTT, la direction des constructions fédérales chargea M. O. Bae- chler, architecte SIA à Fribourg, d'établir les plans du nouveau central de la Vignettaz. M.

Baechler fut assisté de MM. J. Bruderer, ingé¬

nieur SIA, et H. Schmidt, ingénieur, à Fri¬

bourg.

Les travaux, commencés en 1968 déjà, furent exécutés en plusieurs étapes: construc¬

tion et prolongation de canalisations en tuyaux de béton à la Route de la Gruyère et à la Route de Beaumont, pose de nouveaux câbles en direction de Cormanon, des Pail¬

lettes, de Beauregard, ainsi qu'à la Route de la Fonderie, à la Route du Levant et à la Route de la Gruyère, et raccordement de tous ces nouveaux câbles au central de la Vignettaz.

Quant au[bâtiment même, il a été conçu sur 7 niveaux. Au 2e sous-sol se trouvent tous les locaux de services: abri de protection civile, local des pompes, citernes à mazout et caves des appartements.

Au 1er sous-sol, l'arrivée de tous les câ¬

bles des abonnés en un seul local et regroupés en épis (voir photo ci-contre) laisse d'emblée une forte impression. En annexe, l'on trouve des locaux réservés à la batterie, à la charge, au courant fort et au chauffage.

Au rez-de-chaussée, hormis les locaux pour le personnel, vestiaires et réfectoire agréa¬

blement agencés, se trouvent les locaux des compteurs et de la télédiffusion, ainsi que du répartiteur principal (voir photo en p. 9).

Au premier étage, la salle de l'automate assure la liaison des 10 000 raccordements en cours alors qu'au 2e étage, 10 000 nouveaux abonnés sont attendus par l'automate de réserve.

Le téléphone restant malgré l'automation à la merci d'incidents techniques, les ateliers de révision des appareils ainsi que ceux de l'exploitation sont groupés au 3e étage.

Enfin, l'attique abrite 2 appartements et une salle d'instruction.

S'il nous paraît difficile et rébarbatif d'expliquer le fonctionnement exact de l'ins¬

tallation, nous sommes par contre en mesure de donner quelques chiffres qui permettront à nos lecteurs de se rendre compte de l'im-

trim

I) 0 I 9 5

A Un panneau entièrement composé de compteurs de taxes.

portance de l'installation. Le nouveau central est du type Hasler HS 52 et répond aux der¬

niers perfectionnements de la technique moderne des télécommunications. Il est équi¬

pé de 10 000 raccordements numérotés de 24 00 00 à 24 99 99, d'un nouveau système pour raccordements collectifs sans terre, de nouveaux indicateurs de taxes du type 12 KH5 qui enregistrent automatiquement le prix des conversations sur micro-films, d'installations pour nouvelles stations à pré¬

paiement (système de taxation par impulsion périodique), et d'appareils spéciaux pour abonnés à fort trafic.

Comme la commutation de plus de 4000 raccordements, reliés jusqu'ici au central de la poste principale, ne peut pas être effectuée en quelques heures, il a été nécessaire de procéder à 14 opérations préalables qui se sont succédées de juin à décembre 1970. Le changement de central a eu lieu définitive¬

ment le 12 février à 24 heures, date à laquelle sont entrés en vigueur les numéros à 6 chif¬

fres.

Quant aux données techniques du réseau de câbles du nouveau central, elles peuvent se résumer comme suit:

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longueur des câbles posés 7 km.

longueur des fils conducteurs 17 000 km.

nombre de jonctions de câbles effectuées 100 nombre de soudures de fils 170 000 Enfin, plus de 180 techniciens et spécialistes sont au service de la direction d'arrondisse¬

ment des téléphones de Fribourg.

Centrai_rural

Simultanément avec le nouveau central de la Vignettaz, un nouveau central rural a été mis en service à la poste principale, qui fonc¬

tionne selon la technique dite «à 4 fils». Ces nouvelles installations de commutation amé¬

lioreront très sensiblement la qualité et la fluidité du trafic entre le central principal de Fribourg et les autres centraux du groupe 037.

Quant au coût de l'ensemble de ces nou¬

velles réalisations, il se monte à 13 400 000 francs, soit respectivement 2 600 000 pour le bâtiment, 5 700 000 pour le central télépho¬

nique et les installations techniques du bâti¬

ment, 1 100 000 pour les câbles et la canali¬

sation, et 4 000 000 pour le nouveau central rural. Cet énorme investissement peut pa¬

raître gigantesque, mais il faut tenir compte du fait qu'aucune entreprise publique ne concerne aussi directement un si grand nom¬

bre d'individus que les PTT et que la sphère d'activité de ces derniers englobe tous les aspects de la vie quotidienne. Les PTT n'ont qu'un but: servir le pays, ses habitants et son économie en les dotant d'installations de télécommunications modernes, sûres et éco¬

nomiques.

C'est dans ce contexte de services qu'il faut situer le nouveau central téléphonique de la Vignettaz qui, très vite, a fourni les preuves de son efficacité. mj

... if,,*

> * "v .. < r - : ' îâoiï * A L'automate à 10 000 raccordements.

L'inauguration

C'est le 19 février que le bâtiment du cen¬

tral téléphonique de la Vignettaz a été offi¬

ciellement inauguré. En présence de nom¬

breuses personnalités parmi lesquelles nous avons relevé MM. Pierre Glasson, président du conseil d'administration des PTT, Laurent Butty, préfet de la Sarine, Lucien Nussbau- mer, syndic de Fribourg, Raphaël Bossy, conseiller communal, Alphonse Roggo, an¬

cien conseiller d'Etat, Bernard Delaloye, directeur des services des télécommunica¬

tions des PTT, Charles Lancoud, son prédé¬

cesseur, Paul Gorin, directeur de l'arrondisse¬

ment postal de Lausanne, Henri Brulhart, administrateur postal de Fribourg, Jean Guye, Philippe Bietry et René Bassin, anciens di¬

recteurs de l'arrondissement des téléphones de Fribourg, ainsi que plusieurs représentants des milieux économiques et des entreprises qui participaient à la réalisation du central, M. Georges Felder, directeurde l'arrondisse¬

ment des téléphones de Fribourg, présenta le nouveau bâtiment et fit l'historique des téléphones dans notre ville, intégrant cette dernière au réseau suisse et européen.

M. Pierre Glasson prit ensuite la parole en rappelant que la Suisse se situe au 3e rang des pays du monde pour la densité du trafic téléphonique, après la Suède et les Etats- Unis, avec une proportion de 48 appareils pour 100 habitants.

M. Otto Baechler, architecte, évoqua plu¬

sieurs problèmes rencontrés dans la concep¬

tion du bâtiment, particulièrement la charge énorme de 700 kg au mètre carré dans tous les locaux et la grande source de quelque 15 000 m3 d'eau que l'on découvrit en cours de construction et qu'il fallut totalement ré¬

sorber.

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Maisons ayant collaboré à la construc¬

tion du Central Vignettaz

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Le répartiteur principal.

Enfin, M. Henri Bardy, adjoint du Direc¬

teur de l'arrondissement des téléphones de Fribourg, donna quelques précisions sur l'ins¬

tallation même.

Les invités furent ensuite conviés à une visite détaillée des lieux, suivie d'un char¬

mant banquet servi à l'auberge du Pont de la Glâne où M. Felder donna la parole à MM.

Delaloye, Butty, Lancoud, Robert de la mai¬

son Hasler, et Gorin, oui relevèrent unani¬

mement la réussite et I opportunité du cen¬

tral téléphonique de la Vignettaz.

M. Felder présente son exposé 'devant les nombreuses personnalités invitées à

<< l'inauguration.

(10)

FRIBOURG-OLYMPIC — Mini-basket

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Deuxième présentation, ce mois, des équipes de basket du Fribourg-Olympic.

Après l'équipe-fanion dont nous présentons ci-dessous le brillant palmarès et la carte de visite des joueurs, après l'équipe féminine présentée le mois dernier et qui nous prou¬

ve — sur la photo ci-dessous — à quel point l'épreuve physique n'exclut pas les mou¬

vements gracieux, nous arrivons au mini¬

basket, entraîné avec brio par MM. D. Currat et R. Andrey ; nous avons relevé avec satisfaction l'enthousiasme que les jeu¬

nes garçons déploient lors des entraînements.

L'adresse de certains est même surprenante et laisse présager une relève de grande classe pour la 1re équipe. Dans notre prochaine édition d'avril 1971, nous nous arrêterons quelques instants sur l'équipemini-féminine qui, elle aussi, prépare de futures champion¬

nes.

Titres du Fribourg-Olympic 1962 Champion suisse junior 1964 Champion suisse junior

1965 Champion suisse féminin de LNA 1966 Champion suisse masculin de LNA

(participation à la Coupe d'Europe) 1967 Vainqueur de la Coupe suisse

(participation à la Coupe d'Europe) 1968 Champion suisse junior

1969 Champion suisse junior

A L'équipe garçons du mini-basket.

Leur carte de visite

Raoul ANDREY, 18 ans, 187 cm..étudiant, 7 x international junior.

Dominique CURRAT, 21 ans, 188 cm., étu¬

diant, 23 x international A.

Pierre CURRAT, 19 ans, 196 cm., apprenti dessinateur, 8 x international A.

Claude DÉNERVAUD, 17 ans, 181 cm., étu¬

diant, 5 x international junior.

Gabriel DÉNERVAUD, 25 ans, 193 cm., em¬

ployé de banque, 2 X international A.

Jean-Bernard DÉNERVAUD, 19 ans, 184 cm., étudiant, 1 x international A.

Pierre DUMOULIN, 20ans, 178 cm., étudiant, 16 x international junior.

René EGGER, 23 ans, 182 cm., laborant.

Philippe GREMAUD, 25 ans, 182 cm., ingé¬

nieur ETS, 33 x international A.

Robert KOLLER, 32 ans, 193 cm., ingénieur économiste, 3 x international A tchécoslo¬

vaque.

Eric KUND, 27 ans, 198 cm., mécanicien, 52 x international A.

Alain RENEVEY, 19 ans, 188 cm., employé de commerce.

Hagop TUTUNDJIAN, 34 ans, 188 cm., bi¬

joutier, 49 x international libanais.

▼ Un sport féminin qui tient presque de la danse.

Photos Max Jendly - FI

(Photo Jean-Louis Bourqui).

Karting fribourgeois:

Jacques Maternini Sport peu connu en pays fribourgeois, le karting trouve en Jacques Maternini, un pi¬

lote qui le défend au plus haut point dans la compétition internationale. Originaire de Mendrisio (Tessin) Maternini est né à Romont en 1951 où sa famille est établie depuis trois générations. C'est dire que ses attaches au pays fribourgeois sont scellées. Peintre en bâtiment, il travaille dans l'entreprise de son père (un sportif dynamique, ancien joueur de football du club local). Jacques s'est tourné vers une discipline qui fait partie intégrante de la gamme des sports motorisés et qui n'a plus rien à voir avec le karting de location.

Aujourd'hui, la fabrication des machines par des usines spécialisées a tellement progressé qu'on est parvenu à une puissance de 15 à 16 CV pour une cylindrée de 100 cc tournant à un régime de 11 à 12 000 tours, avec une vitesse de pointe de 140 km./h. A ce stade, il faut donc posséder une grande maîtrise et technique de pilotage.

Maternini a reçu sa première licence se¬

nior de l'Automobile Club de Suisse à l'âge de 16 ans. Sa valeur n'attendit pas le nombre des années. Il remporta le Grand Prix de Vucherens puis se classa premier au chpt suisse par équipes. A 17 ans, il est régulière¬

ment aux places d'honneur et à 18 ans il fait une brillante entrée dans la compétition inter¬

nationale en terminant 8e (1er Suisse) au championnat du monde.

A 19 ans, soit en 1970, son palmarès est éloquent: 4e (1er suisse) au championnat du monde à Paris sur 90 pilotes classés, représen¬

tant 22 nations. Médaille d'argent avec l'équi¬

pe suisse au championnat d'Europe; Epreuves du chpt d'Europe: 6e (2e suisse) à Vevey;

2e (1er suisse) à Rome; 3e (1er suisse )à Kal¬

mar en Suède avec meilleur temps aux essais; 1er à Francfort (Allemagne-Suisse);

1er au Pays de Montbéliard; 1er à Courgenay (épreuve individuelle); 1er aux 3 heures de Courgenay avec Mooser de Charmey comme coéquipier; 2e à Wohlen (chpt suisse par équipes); plusieurs victoires régionales.

Autant de performances qui mettent en valeur ses qualités dans un sport amateur qui exige une discipline personnelle et de gros sacrifices. Il ne bénéficie d'aucun appui publi¬

citaire et supporte tous ses frais (matériel, déplacements, entraînements etc.).

Jacques Maternini, modeste sportif, est sans conteste un fleuron qui s'inscrit dans la lignée des pilotes fribourgeois qui ont défendu et défendent encore le prestige suisse et l'hon¬

neur du canton dans la haute compétition motorisée.

M. Réalini

(11)

Mérite sportif fribourgeois 1970

Le CAF et Louis JAGGI

Le 8 février dernier, la presse sportive était conviée à participer à la remise des prix aux lauréats du Mérite sportif fribourgeois. Ce concours est devenu une institution tradi¬

tionnelle de la vie sportive du canton et elle a eu, cette année, une audience exceptionnel¬

lement populaire.

La première partie de la soirée était animée par la «Chanson de Fribourg», dirigée par l'abbé Pierre Kaelin. Place fut alors faite aux orateurs, en particulier MM. Pierre Dreyer, représentant le Conseil d'Etat, et René Dé- glise, président de la section fribourgeoise de l'Association suisse des journalistes spor¬

tifs, qui se plurent à relever la réussite du Mérite sportif et l'esprit de compétition que

A Les lauréats du Mérite sportif 1970.

De gauche à droite, MM. Minnig, Jaggi, Auderset (président du CAF), Grivel, Antiglio et Maternini.

ce dernier provoque auprès des amateurs du canton.

Puis, la distribution des prix eut lieu sous les acclamations des personnalités présentes.

5 sportifs fribourgeois se disputaient le titre:

Louis Jaggi, skieur de fond, Jean-Pierre Gri¬

vel, cycliste, Marc Antiglio, coureur automo¬

bile, Nick Minnig, athlète du CAF, et Jacques Maternini, pilote de kart (voir article ci-con- tre), présentés ici dans l'ordre même du pal¬

marès. Quant à la deuxième récompense décernée dans le cadre du Mérite sportif, elle a été attribuée au Club athlétique de Fri¬

bourg (CAF) qui occupe une place prépondé¬

rante dans le domaine du sport en pays fri¬

bourgeois. Ce dernier est en constant déve¬

loppement; le succès du Mérite sportif 1970 en est une preuve suffisante.

Photo Roland Dougoud.

La Boxe: Un sport pour timides L'an dernier, une salle de boxe était inau¬

gurée par l'Athlétic-Boxe Fribourg aux Escaliers du Collège. Placée sous la responsa¬

bilité de M. Vittorio Sbiroli, entraîneur di¬

plômé de la Fédération suisse de boxe, cette salle comble une grande lacune qui grevait

lourdement la boxe fribourgeoise. Equipée de tous les engins nécessaires à un entraîne¬

ment intensif et permettant à tout un chacun de se dépenser selon ses possibilités, elle est ouverte tous les soirs aux boxeurs, le lundi et le jeudi aux dames (mais oui!), le mardi et

11

le vendredi aux hommes pour l'entraînement physique uniquement.

L'Athlétic-Boxe Fribourg est dirigé par un comité constitué récemment et qui veut me¬

ner le club au succès avec l'heureux concours de M. Sbiroli, l'ime du club qui a accompli des prodiges d'ordre financier pour mettre sur pied cette salle si longemps attendue;

M. Sbiroli est connu pour son sens inné des responsabilités envers ses poulains et nous ne doutons pas un instant qu'il saura les con¬

duire à de nombreuses victoires.

Nous avons pu nous rendre compte à quel point la boxe souffre d'un mythe qui lui est attribué à tort. En effet, contrairement à ce que l'on croit couramment, ce sport n'est pas fait pour les gens violents; le boxeur ne doit pas prétexter un combat pour démolir un adversaire. Un bagarreur se voit très vite retirer sa licence. Nous pousserons même jusqu'à affirmer que les boxeurs fribourgeois, au vu de leur comportement lors, des entraî¬

nements et au cours d'entretiens privés, sont plutôt du genre timide, doux, et qui trouvent dans leur sport un moyen de compenser le rythme de vie néfaste de l'existence moderne.

Enfin, l'ABF prépare un meeting qui aura lieu le 27 mars prochain, au cours duquel auront lieu d'intéressants combats profes¬

sionnels et amateurs. Nous reviendrons plus longuement, le mois prochain, sur ce club qui mérite une attention toute particulière.

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■4 La salle d'entraînement de l'Athlétic- Boxe Fribourg

(12)

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Nouvelles halles de gymnastique de Marly

La nouvelle construction. On remarque les grandes baies vitrées qui assurent un

éclairage parfait des locaux.

Nous avons eu l'occasion de parler, à plu¬

sieurs reprises, de l'habileté des autorités communales des anciens Marly-le-Petit et Marly-le-Grand qui ont fusionné l'an dernier.

La nouvelle commune connaît aujourd'hui un essor réjouissant et prodigieux auquel l'ins¬

tallation de la Maison Ciba-Geigy et la clair¬

voyance du Conseil communal ne sont pas étrangers.

Dans le cadre de ce développement, une place importante a été réservée aux sports.

On sait que Marly dispose d'un Centre sportif d'une superficie enviable et que de nombreux projets sont encore en cours d'étude. Une récente réalisation a encore élargi les possi¬

bilités de sport: les nouvelles halles de gym¬

nastique, qui dépassent le niveau communal puisque la paroisse et le cercle scolaire y sont intéressés; en effet, une salle est polyvalente et sert aussi bien à l'enseignement de la gym¬

nastique qu'à des spectacles, réunions et au¬

tres concerts.

Les 4 Jacques

C'est M. Jean-Jacques Brohy, conseiller communal, qui avait la charge et la surveil¬

lance de l'énorme travail que représente cette construction. Avec la collaboration de MM.

Jacques Jaeger, architecte, Jacques Gicot, ingénieur, et Jacques Cotting, chef de chan¬

tier, il put mener à bien la réalisation des halles, malgré les retards causés par le long froid hivernal. Enfin, la décoration de la façade a été assurée par Yoki, artiste peintre, et les frères Angéloz, sculpteurs.

Les locaux

L'immeuble a été conçu sur 3 niveaux.

D'un volume total de 7500 m3, il abrite prin¬

cipalement deux salles mesurant 25 m. x 14,5 m. L'une est destinée à la gymnastique uniquement; éclairée par une baie vitrée couvrant toute la hauteur du local, elle est équipée de tous les engins nécessaires à l'en¬

seignement et à la pratique; perches, cordes anneaux, échelles, panier pour le basket, etc.

Cette salle contient, dans un petit local conti- gu, la place de rangement du matériel. La seconde salle est donc polyvalente; dotée également des accessoires pour la gymnasti¬

que, elle est en outre équipée d'une grande scène de 7,50 m. sur 14 m. et qui peut rece¬

voir n'importe quelle troupe ou concertiste.

Là aüüi, l'éclairage est assuré'par de grandes fenêtres et un locaLestJprévu pour le maté¬

riel.

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(15)

15

Le local des douches.

La salle de répétition pour les sociétés locales. ▼

Halles de gymnastique de Marly (Suite et fin)

En annexe aux salles de gymnastique, deux locaux de douches permettent aux écoliers et aux sportifs de se raffraîchir après l'effort.

Au premier étage, une salle est réservée aux sociétés locales, principalement aux musiciens qui trouvent un agréable local de répétition entièrement équipé.

Enfin, un soin tout spécial a été accordé aux vestiaires, aux locaux pour les soins (actuelle¬

ment occupés par un dispensaire), à la salle du maître de sport, M. Jacques Déglise, ainsi qu'à la partie des abris anti-aériens.

Cette nouvelle construction, entourée d'une riche verdure, est un exemple à suivre.

On ne dispose, en effet, que de 30 halles de gymnastique dans le canton; il faudrait en¬

core en projeter plus de 30 autres. La réalisation de Marly est louable; les habitants des trois communes de Marly, Pierrafortscha et Villarsel-sur-Marly ne nous contrediront pas.

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Photos Max Jendly-FI Reportage ASSA

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SAHARA 70 Carnet de route de Roland Dougoud, explorateur et photographe fribourgeois 4e partie

Voir FI Nos 276, 278 et 279

Il est amusant de voir les passagers en tran¬

sit, attendant une heure assis à l'ombre des ailes et du fuselage du Convair. Sur la piste, la chaleur ambiante est très proche de 42° à l'ombre

C'est à bord d'un petit bus de la compagnie que je gagne Djanet, distante de 15 km. Je dois attendre au lendemain pour effectuer mes formalités d'entrée, car aujourd'hui l'Al¬

gérie porte le deuil national: le grand Nasser est mort.

Je ne perds pas une seconde, je descends à l'hôtel des Zeribas, y dépose mes bagages, et armé de mon équipement photo, je fais déjà une première longue marche dans les envi¬

rons de Djanet. Je m'offre un repas au «bar de la jeunesse du Front de Libération» (riz, sauce tomate, ragoût de mouton, pastèque, café, thé, 8 dinars — Fr. s. 7.20).

Mercredi 30.9., 48e jour, 38°

J'ai très bien dormi. La nuit fût fraîche.

Djanet, cette charmante ville de quelque 3000 habitants est flanquée à 1000m. d'altitude;

même durant la journée il y fait beaucoup moins chaud qu'à 500 km. de là, dans les du¬

nes du Bourharet. Prends de l'eau et un casse- croute, et pars dans les montagnes à la re¬

cherche de gravures et peintures rupestres.

Je traverse des paysages grandioses, où se mélangent avec grâce montagnes, dunes et palmiers. Dans une grande grotte, au pied d'un Djebel, je trouve un foyer de peintures rupestres: girage, personnages, éléphants, écriture en rifinar, etc... le tout parfaitement conservé. A la nuit tombante, très fatigué, je regagne ma chambre d'hôtel. J'ai fait aujour¬

d'hui mes 15 km. de marche, une douche s'impose. Je suis le seul client de l'hôtel. Les touristes sont attendus pour le 15 novembre.

Pour les fêtes de Noël, plusieurs avions spé¬

ciaux sont au programme, et Djanet sera alors la plaque tournante du tourisme de masse en Algérie.

Jeudi 1.10 70,49e jour, 38°

Armé d'un téléobjectif 500 mm, je resterai toute la journée camoufflé dans une maison abandonnée, au milieu d'un village agrippé aux flancs abruptes d'une colline, à 2 km. de Djanet. Je suis confortablement installé à l'ombre; et personne n'entendra le déclic des appareils. Juste devant moi, c'est la place du village, un puits se trouve sur la gauche, à 10 m. à peine. Le village est très animé; et d'ici je «croquerai» de merveilleux instan¬

tanés: les gosses qui jouent en poussant des chars «made in Djanet» faits de boîtes de

conserves, la jeune fille qui iave le linge, la porteuse de galettes, le vieux Touareg assis devant sa maison, la porteuse d'eau, le mar¬

chant de dattes, nombreux sujets que j'ai grand plaisir à photographier, car tous sont d'un merveilleux naturel.

Vendredi 2.10.70, 50e jour

Nouvelle séance de camoufflage dans un autre petit village tout proche. Là aussi, je ferai un très bon travail. C'est surtout dans ces moments-là que j'apprécie d'être seul dans cette expédition, car qui veut faire de la photo doit obligatoirement s'armer de pa¬

tience. Pour une seule photographie, il m'est arrivé dans ce dernier voyage d'attendre du¬

rant 5 heures l'instant délicieux de pouvoir appuyer sur le bouton. En fin de soirée, je me rends au syndicat d'initiative (récem¬

ment nationalisé) pour y mettre au point une excursion à pieds, sur le plateau. Là, je tombe sur deux couples d'Allemands et d'Autri¬

chiens arrivés ce jour par la piste, à bord de Landroower. Eux aussi sont venus dans ce bureau dans l'intention d'organiser un circuit.

A voir leur tête, j'ai la vague impression que tout n'a pas dû marcher comme ils le dési¬

raient. Demi-heure plus tard, tous les cinq, nous ressortons «bredouilles» du bureau.

Et pour cause!... L'Etat algérien s'est rendu compte que les superbes et très nombreuses peintures et gravures rupestres du Tassili N'Ajjer attiraient les touristes en nombre respectable. Il y a deux ans de cela on pouvait encore monter seul sur le plateau... Mainte¬

nant, c'est fini! C'est interdit d'y aller seul.

Que nous reste-il à faire? Aller au syndicat d'initiative. Là on nous étale un circuit tout préparé! Le jeune fonctionnaire touristique, sans affolement, nous avertit d'entrée de ce qu'il est interdit de faire dans la région...

Il est interdit d'aller à pied dans les monta¬

gnes, sans guide, de photographier au flash, de calquer les peintures, de mouiller et de passer à la craie le contour des gravures, d'emporter des pointes de flèches, des ha¬

ches, des pierres taillées ou polies, etc...

enfin de photographier les habitants de Djanet dans leurs occupations journalières.

En contrepartie, il nous étale son circuit «tout cuit»! Durée de la promenade, 5 jours. Itiné¬

raire: Djanet - Tamrit - In Itinen - Sefar - Tin Tazareft - Tin Aboutéka - Tan Zoumaitek - Djanet. On est certain de trouver dans cha¬

cun de ces endroits de très belles gravures et peintures.

Organisation du circuit: Le «touriste»

doit être très bien chaussé, porter un cha¬

peau à large rebord, avoir toute sa nourritu¬

re pour 5 jours, emporter training (il fait froid là-haut sur le plateau, ait. 1750 m.), sac de couchage, couvertures, jerrycan d'eau... et je crois n'avoir rien oublié. Ensuite le «touriste» doit obligatoirement prendre avec lui:

1 guide, 20 dinars par jour, 5 jours: 100 di¬

nars;

1 Landroower de l'Etat pour se rendre jus¬

qu'au pied de la falaise, 15 km aller, 15 km.

▼ Au départ de Djanet, à l'arrière-plan : le plateau du Tassili N'Ajjer.

A Dans la palmeraie de Djanet, un no¬

made venu de Libye prépare son thé.

retour et X 2 = 15 X U X 1.50 dinar/km.: 90 dinars;

1 âne par «touriste»: c'est merveilleux...

10 dinars par jour: 50 dinars;

1 ânier (valable pour 3 ânes) 17.50 X 5: 87,50 dinars.

Si le «touriste» est trop chargé il doit obli¬

gatoirement prendre un chameau 100 à 110 dinars par jour, car un âne peut transporter une charge de 20 à 25 kg, le chameau 5 fois plus. A ce moment-là, c'est d'un chamelier qu'il a besoin. Fait amusant le prix est le même que celui de l'ânier Fr. 17.50; ça vaut le coup! Bref, faisons les comptes.

Le circuit de cinq jours ne coûte que 327,50 dinars. Là-dessus l'on vous organise encore une soirée folklorique: danse du Tahamat, 250 dinars, danse du Sebiba, 300 dinars. (1 dinar algérien = environ quatre- vingt-dix centimes suisses).

En conclusion, si vous trouvez une bonne douzaine de touristes qui sont d'accord de faire le circuit avec vous, ça devient raison¬

nable. Mais d'y aller seul: c'est de la folie!...

Et de toutes façons tout ce qui est foncière¬

ment touristique perd grandement de sa valeur. C'est pourquoi je réussis à organiser un déplacement à 35 km. au sud-est de Dja¬

net, voyage que je ferai à bord d'une landroo¬

wer, avec les Allemands, les Autrichiens et un guide à 20 dinars par jour.

Samedi 3.10.70, 51e jour, 39°

Très tôt le matin, nous roulons à six dans la landroower en direction des gravures ru¬

pestres de Taharate. Il n'y a plus de piste après 12 km. A travers les sables, tout en con¬

tournant les très nombreux blocs rocheux, et tout en suivant les utiles recommandations de notre guide (fort sympathique d'ailleurs) nous finissons par tomber sur un énorme bloc de rocher, flanqué là, dans une vaste étendue de sable. Le décor de cet endroit est étonnant, on y découvre un système d'érosion unique dans le Tassili. Une multitude de gigantesques

«pains de sucre» se trouvent tout autour de nous. Ces blocs de rocher peuvent atteindre

-K. -, •

(17)

17

OPTIQUE J. FASEL S.A.

o Rue St. Pierre 26 1700 Fribourg Tél. (037) 2 98 99 parfois plus de 80 m. de hauteur, et il y en a des

milliers. Nous en avons escaladé quelques-uns.

De leur sommet, le coup d'œil est saisissant.

Tout alentour, les sables blanc-jaune, sem¬

blent avoir été déchirés par la terrible pous¬

sée de ces spectaculaires «champignons».

Cette régiop mixte, sable et rochers, est aus¬

si le paradis des vipères à cornes. Derrière notre bloc de rocher d'une hauteur d'environ 70 m. et d'un diamètre de 30 m., nous pou¬

vons contempler une monumentale et splen¬

dide gravure rupestre. Longue de 5,20 m., et haute de 3,50 m., cette gravure représente un troupeau de bœufs à l'abreuvoir, elle est vieille d'environ 6 à 8000 ans. Le reste de la journée, nous roulons à travers le désert où nous voyons encore d'autres peintures, puis le soir nous nous offrons un bon repas au

«Front de Libération».

Dimanche 4.10.70, 52e jour, 36°

05 h. 00 je «balance» mes draps!

Le programme de cette journée est écra¬

sant. Déjà le bus d'Air Algérie est devant l'hôtel, quelques minutes plus tard je suis à l'aéroport. Je fais là quelques photos amusan¬

tes. Je surprends des groupes de Touaregs en grande tenue, qui sont là, assis sur leurs ba¬

gages, à attendre l'arrivée de l'oiseau géant.

A La porteuse d'eau, dans un|petit vil¬

lage à 2 km. de Djanet.

C'est l'Algérie 70... le Touareg a quitté la caravane qui marchera 30 à 40 jours dans le désert, pour emprunter les techniques modernes et rapides de transports: l'avion.

Quel contraste!

Fiche météorologique du jour:

ciel bleu; vent du sud-est, vitesse 1 nœud;

visibilité 25 km., température 36° à 41° à l'ombre; humidité 2,4%; cumulo-nimbus inexistants. Tout laisse supposer un vol dans des conditions idéales.

L'avion arrive de Tamanrasset avec 6 per¬

sonnes à bord. En bout de piste, un Touareg en chech et djellaba, par de précis et grands gestes de ses bras indique au pilote l'emplace¬

ment d'arrêt du Convair.

Nous sommes 11 personnes à monter à bord. C'est donc un avion à demi-vide qui va prendre les airs. Le pilote, un ancien pilote de chasse va me réserver le vol le plus extraor¬

dinaire de ma vie de photographe aérien.

Les conditions météorologiques sont à tel point excellentes que nous allons faire un vol d'une heure 20 minutes en parfait rase-mottes.

A Un habitant de Touppourt (Algérie).

Altitude de vol 200 pieds: 70 mètres!.. Je de¬

mande au commandant l'autorisation de pou¬

voir prendre place dans la cabine de pilotage et et de là, faire des photographies du paysage.

Le commandant de bord accepte ma deman¬

de. Dans la cabine se trouvent, à gauche, le pilote, au centre le commandant de bord, et à droite le copilote. Je me «case» juste der¬

rière le pilote et je peux ainsi opérer en toute tranquilité tantôt à gauche, tantôt à droite.

Le paysage est extraordinaire. Dès le décol¬

lage, nous survolons le plateau du Tassili N'Ajjer. J'arrive même à voir au sol une caravane de chameaux au bord d'un point d'eau au fond d'un grand canyon. Plus loin, un petit chott en plein Tassili... Et déjà c'est le survol des interminables champs de dunes de l'Erg Bourharet et du grand Erg Edeyin d'Ubari à la frontière Libyenne. Juste avant d'atterrir à In Aménas, nous passons sur les nombreux points de forages pétroliers de Dome à Collenias — Tan Emellel — Ouan Taredert — Edjeleh — Maison Rouge — Zarzaïtine. Juste avant de nous poser, le pilote fait encore un tout petit détour sur Maison Rouge, pour me montrer une très belle falaise qui fait frontière entre son pays et la Libye.

Merveilleux vol, innoubliables instants!

(A suivre)

y Des enfants ramassent du crotin de chameau. Séché, il représente un excel¬

lent combustible.

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GÉNÉRALE D'ASSURANCES FRIBOURG La Fribourgeoise Générale d'Assurances a

récemment organisé, dans les salons de la Grenette, une réunion d'information à l'in¬

tention des milieux politiques et économi¬

ques du canton, ainsi que de la presse.

Devant une assemblée attentive, dans la¬

quelle on notait la présence de nombreuses personnalités de la vie politique fribourgeoise et du monde des affaires, M. P. Torche, con¬

seiller aux Etats, président de La Fribourgeoi¬

se Générale d'Assurances, après quelques paroles de bienvenue, souligna la nécessité pour le canton de Fribourg de recourir à une certaine diversification de son économie, qui est en définitive le meilleur gage de sa stabi¬

lité. A ce titre, il apparaTt indubitable que la création de «La Fribourgeoise» comble une lacune en dotant notre canton d'une entre¬

prise spécialisée dans un des domaines im¬

portants du secteur tertiaire. En expliquant le fonctionnement de la compagnie, M. P.

Torche fit clairement ressortir l'intérêt té¬

moigné par les cantons à la ou aux compagnies d'assurances qu'ils abritent, et la manière dont ils les favorisent dans toute la mesure du possible.

Après avoir présenté le Conseil d'adminis¬

tration (dont fait partie M. Auguste Glasson, syndic de Bulle) ainsi que les cadres de La

Comité

de La Fribourgeoise A Debout, M. Paul Torche, Président, du¬

rant son allocution; à sa droite, MM.A.

Glasson, administrateur, F. Martinoli, vice-directeur, R. Auberson, fondé de pouvoirs, et K. Birrer, mandataire com¬

mercial. A sa gauche, MM. H. Testuz, directeur général, Me R. Monférini, avo¬

cat et secrétaire du Conseil, Pierre Brunisholz, agent général, et E. Macchi, inspecteur. (Manque sur cette photo, M. Marc Lanthemann, mandataire com¬

mercial).

▼ M. H. Testuz, directeur général de La Fribourgeoise Générale d'Assurances.

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M I &i

AUX FRIBOURGEOIS

Fribourgeoise, M. P. Torche passa la parole au directeur général de la société, M. H.

Testuz, docteuren droit, qui d'emblée, releva la présence du service extérieur fribourgeois de la compagnie, représenté par MM. Pierre Brunisholz, agent général, et E. Macchi, ins¬

pecteur à Bylle. Il excusa l'absence pour cause de maladie de deux collaborateurs profes¬

sionnels de M. Brunisholz, MM. Péclat de Châto^^^ye et Gugler de Guin.

Dans son exposé, M. H. Testuz aborda franchement les questions que suscita La Fribourgeoise dans l'opinion publique. Il expliqua notamment comment naquit cette compagnie, quelle est sa justification et dans quelle mesure elle contribue à l'essor écono¬

mique du canton. Il dit également quelques mots de l'accueil favorable réservé à la société par la population fribourgeoise. Il insista sur le fait que La Fribourgeoise, dernière venue

▼ M, Pjerrç Brunisholz, agent général Photos Gilbert Fleury et Max Jendly - FI

A Instantané de la réunion d'information

des compagnies d'assurances, doit «mettre les bouchées doubles» pour participer équi- tablement au marché national des assurances.

M. Testuz émit l'espoir que le réflexe d'esprit cantonal, qui se manifeste partout ailleurs en faveur des compagnies d'assuran¬

ces locales, se déclenchera également parmi les Fribourgeois au profit de la société qui a élu domicile chez eux. Sur la base des deux premières années d'activité, il se montra ré¬

solument optimiste pour l'avenir et sou¬

ligna que La Fribourgeoise, de taille encore modeste mais dont la solidité financière garantit toute sécurité à ses assurés, est à même d'offrir à sa clientèle une assistance

«personnalisée». Le fait que «La Fribour¬

geoise» compte parmi ses actionnaires im¬

portants, mais non majoritaires, la plus ancienne compagnie d'assurances italienne, contribue à lui donner une excellente assise économique. Enfin, la prochaine édification de son siège social à la périphérie de Fribourg témoignera de la volonté de «La Fribourgeoi¬

se» d'aller de l'avant et de renforcer sa posi¬

tion sur le marché.

H. F.

Note de la rédaction Comme nos lecteurs l'auront certainement remarqué, FI pré¬

sente, pour la deuxième fois consé¬

cutive, le reportage sur «La Fri¬

bourgeoise Générale d'Assuran¬

ces».

En effet, dans notre édition de février 1971, une coquille typogra¬

phique en a rendu le contenu in¬

compréhensible et nous nous fai¬

sons dès lors un devoir de repro¬

duire aujourd'hui les textes et photos de «La Fribourgeoise aux Fribourgeois».

Nous prions le Conseil d'admi¬

nistration et la Direction générale de »La Fribourgeoise», ainsi que nos lecteurs, de bien vouloir nous excuser de ce malencontreux acci¬

dent technique, et les remercions d'avance de leur compréhension.

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