LA VIE MUSICALE
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FRIBOURG - ILLUSTRÉ La vie musicale
Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.
Organe officiel des Fribourgeois
«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:
— Société cantonale des Musiques fribourgeoises
— Société cantonale des chanteurs fribourgeois
— Céciliennes
— Fédération fribourgeoise du cos¬
tume et des coutumes
— Fédération fribourgeoise des ac¬
cordéonistes
— Association des organistes
— Conservatoire de musique.
Depuis le 1er janvier 1976:
Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.
Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:
Imprimerie Fragnière SA 35. route de la Glâne
1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:
Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157
Rédacteur en chef responsable et photographe:
Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27
Rédacteur «La vie musicale»
Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69
Rédacteur-adjoint «Vie musicale»
Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36
Délai de réception des annonces:
Quinze jours avant la parution Abonnements:
Suisse
Annuel Fr. 38.70 Six mois 22.50 Trois mois 17.- Etranger
Envoi normal:
Envoi par avion: Fr. 51.- 75.- Compte de chèques postaux 17-2851
«Fribourg-lllustré» et le supplément
«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.
La reproduction de textes ou d'illus¬
trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.
La rédaction n'assume aucune res¬
ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.
Service des annonces:
Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles
1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60
Acquisiteur en annonces pour Fribourg-lllustré:
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1/1 page Fr. 750.—
Rabais de répétition et sur abonne¬
ments d'annonces.
SOMMAIRE Message de Pâques par Mgr Mamie
Costume et coutumes Directeurs de fanfares
Café «Aux Montagnards» La Roche Gymnastique à Sales
Routes cantonales Majorettes de Fribourg Hissez les voiles et...
Tireurs fribourgeois La science et les jeunes Pour le plaisir de votre palais La vie musicale
8e district dzodzet Feuilleton FI Théâtre à Albeuve Programme TV Un salon de coiffure Flashes de la Broyé Les défunts
Fédération fribourgeoise
du costume et des coutumes Courrier des lecteurs
Albert Jaquet, président Riedelet 11
Tél. Privé Bureau
1723 Marly 037/46 26 19 037/23 41 36
Notre couverture Une image de la Vfeille-Ville de Fri¬
bourg. Au premier plan, le sourire d'Irma, la fontaine et l'église St-Jean.
Au fond, la cathédrale St-Nicolas.
Photo G. Bourquenoud
Parution de notre prochain numéro Mercredi 20 avril 1977
ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?
La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 18 avril 1977 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré-La vie musicale».
Monsieur le rédacteur en chef,
J'apprécie de plus en plus le «Fribourg-lllustré», malgré que j'ai de la peine à suivre les lignes, car ma vue baisse. Je veux simplement remercier toute l'équipe du journal qui fait un très beau travail. Merci aussi pour la photo avec mon épouse qui m'a fait très plaisir. Pour ma part, je suis sûr que vous êtes très attaché au Cercle fribourgeois de Nyon. J'espère vous voir à Bulle le 22 mai prochain.
Veuillez agréer...
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de Fribourg-lllustré un Dieu caché La place St-Pierre de Rome à 10 h. du matin. Pâques 1976 Photos G. Bd Si l'on demandait à un chrétien - chré¬
tien veut dire disciple du Christ, croyant au Christ - d'exprimer avec le moins de mots possible le message qu'il voudrait annoncer au monde entier, il pourrait dire, il lui suffirait de dire: JESUS EST RESSUSCITE, C'est là, en trois mots, l'expression de toute sa foi.
S'il dit JESUS, cela suppose l'existence de la Trinité: s'il y a un fils, il y a un père, et s'il y a un père et un fils, il y a un amour, l'Esprit de Dieu.
S'il dit JESUS, cela suppose l'existence et la présence parmi les hommes d'un Dieu fait homme, mystère et certitude de l'Incarnation.
Ce qui conduit à la reconnaissance de l'humble et nécessaire présence de Ma¬
rie, fille d'Israël, vierge et mère.
S'il dit RESSUSCITE, il dit la mort, l'amour et la croix. Il dit donc aussi qu'il est pécheur et qu'il est gracié. Il affirme aussi la naissance de l'Eglise, sortie vi¬
vante, pure et immaculée du coeur transpercé du Christ, le Vendredi-Saint à trois heures de l'après-midi.
S'il dit que JESUS EST RESSUSCITE, le terme «est» veut exprimer la certitude du fait historique de la résurrection, événement qui s'inscrit au cœur et au centre de l'histoire des hommes. Avant la mort et la résurrection tout était dif¬
férent. Depuis la mort et la résurrection, tout et changé, en une seule fois, et pour toujours. C'est là notre certitude et notre joie. Désormais et pour tou¬
jours, dans ce mondeetdanslecœurde chaque homme, la part de lumière est plus grande que la part de ténèbres.
Quefaire, sinon vivre, detellefaçonque tous les hommes y croient?
Fribourg, Pâques 1977
Pierre Mamie, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg Le pape Paul VI donnant sa bénédiction
«Urbi et Orbi»
Appel du Président de la Confédération en faveur de la collecte Pro Infirmis de Pâques 1977
Cette année encore, l'oeuvre Pro Infir¬
mis entreprend sa campagne d'en¬
traide sous la devise «Rendez heureux».
Il me tient tout particulièrement à cœur de vous recommander chaleureuse¬
ment cette collecte, dont le produit est destiné aux handicapés et aux invalides de notre pays.
Selon un principe bien éprouvé dans notre pays, prévoyance publique et œuvres privées se complètent harmo¬
nieusement. Tandis que l'assurance- invalidité fédérale pourvoit au finance¬
ment et à l'organisation de la sécurité matérielle ainsi qu'à l'intégration des infirmes, Pro Infirmis, secondé par les œuvres privées qui lui sont rattachées.
a pour but d'assister les handicapés dans leur intégration au sein de la so¬
ciété de manière personnalisée. En ef¬
fet, Pro Infirmis conseille les invalides physiques et mentaux ainsi que leurs parents, place les handicapés en des lieux de cures adéquats, procure les moyens d'assistance technique, fi¬
nance les frais de traitement, de forma¬
tion et de rééducation; enfin, elle ren¬
seigne le public sur les besoins des in¬
firmes et les problèmes qui se posent en l'occurence.
Afin de pouvoir mener à bien toutes ces tâches, l'œuvre doit disposer de moyens financiers importants. Les dons permettent d'empêcher que des
PRO INFIRMI dizaines de milliers de personnes soient mises à l'écart de notre société.
Les principes sur lesquels se fonde la
charité chrétienne et la solidarité hu¬
maine nous interdisent d'exclure invali¬
des et handicapés de notre société qui vit confortablement; ils y ont leur place et y trouvent leur raison de vivre. Aussi devons-nous contribuer à leur intégra¬
tion dans notre monde de bien-por- tants.
Il y a deux façons d'agir; il importe que chacun de nous fournisse son aide en faisant quotidiennement preuve d'égards et en répondant à l'appel qui nous est adressé aujourd'hui. Ce sou¬
tien est plus important que jamais car la récession touche durement les infir¬
mes. Je vous invite donc, chères conci¬
toyennes et chers concitoyens, à faire preuve de générosité en versant votre contribution à la collecte de Pâques de Pro Infirmis.
Kurt Furgler Président de la Confédération suisse
Marly s'apprête à accueillir des centaines de majorettes suisses
La préparation du 1er Festival suisse des majorettes avance bon train. Le comité d'organisation présidé par M. René Perroud, a déjà mis au point tout le programme de cette grandiose manifestation qui se déroulera les 24, 25 et 26 juin 1977 dans la cité marlynoise. Une vingtaine de troupes de majorettes suisses se sont déjà inscrites
pour la journée du dimanche qui comprendra des productions sur la scène du chapiteau et un grand cortège coloré dans les rues de Marly. Des centaines de filles nous apporteront leur charme, leur sourire et leur beauté durant un week-end qui promet d'être merveilleux pour les yeux. La veille, sous le chapiteau multicolore, se déroulera la soirée du siècle avec Annie Cordy, Joël Prévost et Dick Bemy, présenta¬
teur et ventriloque. Une grande partie des places pour ce spectacle sont déjà vendues, raison pour laquelle, il est recommandé de prendre son billet assez tôt.
Tous renseignements peuvent être obtenus auprès de M. Guy Bochud, Marly, tél. 037/46 18 17.
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(Lu. Qas.iu.me e£ cte$. (3au.iu.me$.
Musiques,
chants et danses populaires
à l'Aula
de l'Université
«Je veux cueillir l'écho des choses d'autrefois.
Légendes du passé, palpitez à ma voix!
Chantez, ô souvenirs!»
(E. Jacques-Dalcroze) Tous les groupes réunis pour le «Vieux Chalet»
Un groupe de danses de la partie alémanique
sements nourris à rencontre de ceux et de celles qui s'emploient à transmettre ce que la tradition a conservé et à re¬
chercher dans l'évolution actuelle, ce qui porte le caractère folklorique et à le faire connaître. L'on remarquait dans l'assistance entre autre la présence de M. René Binz, président d'honneur des Fédérations nationales et cantonales du Costume; celles de MM. Jo Baeris- wyl et Henri Gremaud membres d'hon¬
neur de la Fédération fribourgeoise; de Mme Vve Georges Aeby et de Mlle Agnès Bovet nièce du barde fribour- geois; ainsi que de M. Oscar Moret, professeur de musique.
La couleur du spectacle fut annoncée
Cousset; le «Groupe choral de la Ville de Gruyères»; «La Farandole» de Courte- pin, ainsi que «La Cantilène» de Fri¬
bourg.
La seconde partie vit apparaître le «Ka¬
pelle St-Martin» deTavel; le Jodlerclub et le «Tanzgruppe Bodemuenzi» de Mo- rat; «le Quadrille fribourgeois» et «Mon Pays» de Fribourg; le «Chœur des Ar- maillis de la Gruyère» ainsi que «Lè Tzerdjiniolè», de Treyvaux. En guise de bouquet final, Michel Corpataux, direc¬
teur musical de la FFCC, dirigeait «Le Vieux Chalet», chant toujours de circonstance, interprêté par tous les groupes et le public. Le spectacle FFCC 1977 a démontré une fois de plus la L'Aula de l'Université était remplie jeudi
soir 10 mars pour le spectacle bisannuel de la FFCC qui cette année, clôturait ainsi les cours organisés durant l'hiver par l'Université populaire sous le thème
«La Richesse de nos traditions». Le pro¬
gramme fort bien conçu, varié à souhait selon les nombreux aspects du folklore
fribourgeois, était présenté dans un en¬
chaînement parfait par M. Cyrill Renz, moniteur cantonal de danses populai¬
res.
Non moins de 14 groupes régionaux se sont succédés sur scène pour la plus grande joie d'un public débordant d'en¬
thousiasme, apportant des applaudis¬
se Groupe choral de la ville de Gruyères
«La Cantilène», nouveau chœur mixte costumé de Fribourg
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par «LA LYRE» fanfare paroissiale de La Roche puis, successivement, défilé rent «La Chanson du Pays de Gruyère»
de Riaz; le «Volkstanzgruppe» de Fri¬
bourg; «La Villanelle» de Montagny-
vitalité des groupes folkloriques fri¬
bourgeois dont on ne peut qu'admirer la santé robuste et l'atmosphère vivi¬
fiante, et qui poursuivent sans se lasser, un idéal de simplicité et de liberté. FI UN BRILLANT QUI S'AGRANDIT...
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Futurs
directeurs de
fanfares
Un candidat au pupitre de direction La Société cantonale des musiques fri-
bourgeoises a organisé un cours de di¬
rection «E» pour élèves directeurs. Pen¬
dant 3 hivers consécutifs, ils ont étudié sous la compétence de MM. Bernard Chenaux et Oscar Moret, professeurs à Fribourg. Pour l'hiver 1976-1977, les participants ont consacré 18 cours, le samedi, plus 3 exercices pratiques.
Dans une salle du bâtiment sportif de Marly, avec la collaboration de la fan¬
fare «La Gérinia», ils étaient 13 à se
présenter aux examens pour l'obten¬
tion du diplôme de la Société fédérale des musiques suisses, samedi 5 mars
1977.
L'examinateur n'était autre que Jean Daetwyler, auteur et compositeur, qui vient de fêter ses 70 ans. Membre de la Commission fédérale de musique, le distingué musicien a dirigé les examens avec autorité, mettant à l'aise les can¬
didats en dispensant les trésors inesti¬
mables de l'histoire de la musique.
Les 13 élèves ont obtenu le précieux document. Ce sont MM. Jean-Paul Bossy; Maurice Clerc; Jacques Deffe- rard; Emile Deillon; Joseph Duc; Francis Favre; Bruno Goumaz; Clément Ober- son; Jean Panchaud; Arthur Perroud;
Jean Python; Bernard Piccand et Jean- Claude Thévoz.
L'organisation technique du cours a été assurée par M. Gabriel Rosset, profes¬
seur de musique et directeur de la fan¬
fare de Montagny-Cousset. Il a été ins¬
pecté par MM. Bernard Rohrbasser, président cantonal, Gabriel Brugger et Marcel Zaugg, membres du Comité cantonal.
La remise des diplômes a eu lieu à l'Hô¬
tel de la Croix-Blanche, à Marly. Aupa¬
ravant, Jean Daetwyler avait donné ses consignes aux nouveaux directeurs qui vont prendre la relève. Il s'est félicité de la valeur de l'enseignement et du niveau acquis par les candidats.
Marcel Zaugg Treize nouveaux directeurs M. Jean Daetwyler, entouré par MM. Chenaux et Moret, professeurs
Eclatante soirée du Club d'accordéo¬
nistes «Clair Matin» d'Ursy et environs C'est par une chaleur primanière que la première soirée annuelle du Club d'accordéo¬
nistes «Clair Matin» d'Ursy et environs eut lieu dans la grande salle de la localité glânoise. Un très nombreux public était venu applaudir cette jeune société qui, par son activité réjouissante, montre que la jeunesse s'intéresse encore à cet instrument populaire qu'est l'accordéon. Ce nouveau club est présidé par M. Gilbert Sugnaux, qui eut l'honneur de saluer la présence de MM. Henri Ballif, président du Grand Conseil fribourgeois; Hilaire Deschenaux, syndic d'Ursy; Charles Pache, président de la Fédération fribourgeoise des accordéonistes; et les représentants des sociétés locales.
Sous la direction de Mlle Claudine Hänni, cette vivante société a donné un concert de qualité. Elle a su insuffler â ses musiciens l'art de la belle musique. Grâce à son talent, ce club fera son chemin. Plusieurs partitions ont été bissées par les auditeurs enthousiastes. Les productions des juniors de Villaz-St-Pierre et de Billens ont aussi laissé une excellente impression. Pour cet ensemble, le chant et la musique ne font qu'un.
Dans son allocution, M. Charles Pache, président de la FCFA a souligné l'immense travail réalisé par Mlle Hänni, directrice très sympathique, le comité de la société et les accordéonistes. Il leur adressa de vifs compliments.
La seconde partie de cette soirée était animée par le Groupe folklorique «La Villa- nelle» de Montagny, qui interpréta les plus belles chansons de son répertoire et qui présenta une série de danses. Un spectacle qui fit l'admiration du public.
Ch.P. - G.Bd.
Souvenirs du temps passé
Cette photo représente les 3 frères Bifrare fils d'Emile qui tout contents d'être en compagnie de leur plus belle vache. Ils appelèrent cette vache la reine. Car elle a nourri toute la famille Bifrare. Et c'est à 20 ans que nous avons dû l'abattre. Les noms des trois frères sont de gauche à droite, Victor dit toto, Jean et François.
Cette photo date de 1915.
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Café-Restaurant
«Aux
Montagnards»
La Roche Tél. 037/33 21 27
Café-Restaurant «Aux Montagnards» Photos-Fribourg-lllustré G.Bd
Le café: reflet pittoresque du folklore gruérien Admirablement situé sur la rive droite de la Sarine, dans une vallée roman¬
tique, entre le Mont Combert et le Cou- simbert, La Roche est un village qui a su conserver tout ce qui fait la beauté du terroir. Dans cette campagne ravis¬
sante, on se laisserait facilement em¬
porter par le courant. C'est un plaisir aussi de s'y promener et de découvrir en bordure de la route cantonale Fri- bourg-Bulle, un établissement public connu sous le nom «Aux Monta- té restaurant: un paradis enchanteur
gnards» exploité depuis quelques mois par M. et Mme Gilbert Risse-Barras.
Jetons un coup d'oeil à l'inté¬
rieur
De la terrasse ombragée où l'on sert l'été et où l'on respire l'air pur de la montagne tout proche, nous entrons dans cet estaminet qui est l'image même du folklore gruérien. Au café, nous trouvons difficilement une table libre. Cette vogue tient au nouveau dé¬
cor pittoresque des locaux, au toit de bardeaux qui abrite le comptoir, aux vieilles poutres de bois, aux ustensiles du chalet et objets campagnards qui rappellent une certaine époque, à la magnifique poya réalisée par M. Robert Blanc, peintre, à Corbières. Toute la vie montagnarde y est représentée, on se croirait sur l'alpe avec son troupeau.
Dans cette atmosphère typique, vous avez la possibilité de vous faire servir le menu du jour sur plat pour Fr. 7,50 et sur assiette pour Fr. 6,50. On n'y voit pas de producteurs de films, mais des gens de la terre et de race avec lesquels il fait bon tenir une conversation en patois.
d'une finesse d'esprit des propriétaires qui ont réussi à créer un paradis en¬
chanteur.
Une cuisine irréprochable et d'une ré¬
gularité exemplaire est à même de sa¬
tisfaire le client le plus exigeant. Il suffit de s'asseoir dans cette ravissante salle à manger, pour constater que nous ne sommes pas les seuls à raffoler d'un médaillon de veau au curry, d'un savou¬
reux jambon de la borne ou d'une fon¬
due Bacchus, spécialités de la maison préparées par Albert Scherly, un enfant de La Roche. Ce jeune cuisinier a fait un séjour de trois ans dans l'hôtellerie au Canada pour ensuite accomplir des
Les propriétaires et tenanciers entourés par leurs fils Olivier, Albert Scherly, chef de cuisine, Mariette et Chantai, serveuses costumées
Jouir de bons mets, voilà qui est divin!
En poussant les portes sculptées sur lesquelles figurent les armoiries de la commune et la fabrication du fromage au chalet, nous nous retrouvons dans un restaurant sobre et spacieux, flan¬
qué d'un peu de verdure et de poutres qui embellissent le plafond. Avec un mobilier simple mais confortable, le dé¬
cor ne manque pas d'agrément. C'est l'expression même d'un vrai goût et
stages dans des hôtels réputés de Crans-sur-Sierre, et Lausanne. Au bon¬
heur de la table s'ajoute celui d'un dé¬
paysement total avec d'excellents crus suisses ou français comme le Fendant de l'Hôpital deSion, le Faverges, la Dôle ou le Pinot Noir «Réserve administra¬
teur» des Caves Saint-Pierre.
Cet établissement dispose également d'une salle de quatre-vingt places pour les assemblées, les banquets de socié¬
tés et repas de noces. La facilité de parcage n'est pas à négliger non plus.
La Roche (suite et fin) Un estaminet où l'on se sent à
l'aise
Le bon ton du Café-Restaurant «Aux Montagnards» se retrouve dans l'ac¬
cueil qui est spontané. Un autre atout:
la maison respire la propreté. Tout y étincelle! Anne-Marie Risse, la tenan¬
cière, est une femme dont le sourire éclate de bonheur. Elle a non seulement le don de recevoir sa clientèle mais elle possède un sens inné du commerce.
Elle veille aussi à ce que le service qui est assuré avec beaucoup de gentil¬
lesse par deux jeunes filles costumées, Mariette et Chantai, soit efficace, ra¬
pide, souriant et courtois.
Gilbert Risse, lui, met en valeur tout ce qui touche au folklore de la Gruyère.
Portant fièrement le bredzon (appelé communément complet d'armailli), il vous accueille avec la popularité qu'on lui connaît et l'accent ensoleillé de La Roche. Mainteneur des traditions, il est depuis de nombreuses années, le dé¬
voué secrétaire-caissier de la Société La magnifique poya qui décore le café
des Armaillis de la Gruyère. Son activité ne s'arrête pas en si bon chemin, il s'oc¬
cupe également d'un commerce de vins, liqueurs et articles de ménage à Bulle, magasin tenu par ses deux filles Rose-Michèle et Antoinette.
C'est le 1er octobre 1976 que M. et Mme Gilbert Risse-Barras ont repris l'exploitation du Café-Restaurant «Aux Montagnards» qui, anciennement, était propriété des parents de la tenancière.
La transformation de cet établissement a été entièrement réalisée en l'espace de trois semaines par la Maison Bischof et Bugnard, de Broc. On ne pouvait es¬
pérer une meilleure réussite.
Certes, il est encore un peut trop tôt pour juger définitivement du prestige de ce café-restaurant, mais nous ne résistons pas à l'envie de vous le re- commandertrèschaleureusement. Il ne fait aucun doute que ce sera votre pro¬
chaine escale en Gruyère.
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Musée d'art et d'histoire
1) L'exposition Photographes suisses de 1840 à nos jours, mise à notre disposition par la Fondation Pro Helvetia, a rencontré un franc succès. Durant les cinq semaines d'ouverture, elle a enregistré 3837 visiteurs, dont 1055 élèves de 68 classes.
2) Le calendrier des expositions 1977 est ainsi déterminé:
- du 26 mars au 15 mai: Arturo Carmassi, œuvre gravé. Nous révélerons au public la donation que cet artiste italien, né en 1925, a faite au Musée d'art et d'histoire.
- du 30 juin au 2 octobre: Un musée pour demain. En rapport avec les projets d'extension du Musée aux anciens abattoirs municipaux du Varis, nous exhumerons de nos dépôts les œuvres majeures inconnues du public.
- du 22 octobre au 13 novembre: Nécropoles du Haut Moyen Age. En collaboration avec le Service archéologique cantonal, nous présenterons les découvertes archéo¬
logiques récentes faites sur le tracé des autoroutes.
Le puzzle de Fribourg-lllustré
Vu le manque d'enthousiasme de nos lecteurs pour ce concours, nous avons décidé de l'abandonner dès ce numéro. Nous avons l'intention de lancer un nouveau concours très prochainement.
Résultat du puzzle présenté dans notre édition du 2 mars 1977 Il fallait nous indiquer: Silène sur son âne à la Fête des Vignerons 1955.
Aucune personne n'a reconnu l'image en question.
SALES (Gruyère)
Un enthousiasme certain de
la jeunesse pour la gymnastique
Les gymnastes de Sâles sur scène. Au premier plan, M. Martin Magnin, responsable
Sport largement répandu en Suisse aussi bien dans les groupements mascu¬
lins que féminins, la gymnastique offre plusieurs visages susceptibles d'atti¬
rer chacun. En dehors de son étiquette populaire, la gymnastique attire également les amateurs de sport individuels comme la gymnastique moderne qui connaît un succès grandissant. En effet, depuis l'introduction de la mu¬
sique, la gymnastique féminine a pris un essor considérable dans notre pays. Il n'est donc pas étonnant qu'elle trouve un grand écho non seulement dans les villes mais aussi dans les villages.
«On éthrandze volyâdzo»
Le deuxième volet de cette soirée était réservé à une farce gruérienne en sept ballets et tableaux selon un texte et une mise en scène de Mme Anne-Marie Yerly, patoisante, àTreyvaux, aidée par M. Joseph Menoud. La chorégraphie a été réalisée par les monitrices et moni¬
teurs delà société de gymnastique. De¬
vant un décor représentant un train CFF de passage à Sâles, acteurs et danseurs ont présenté un spectacle très varié qui a réchauffé le coeur de tous les audi¬
teurs-spectateurs. La manière plai¬
sante avec laquelle il a été donné a fait que le temps a passé très vite.
Du rapport présenté par M. Martin Ma¬
gnin, l'animateur de cette belle société, il apparaît que l'activité est intense et
que la relève est assurée. Il en profita pour féliciter et remercier tous ceux qui se dévouent à la cause du sport.
Notons que cette manifestation spor¬
tive était honorée par la présence de M.
Georges Burky, président de l'Associa¬
tion cantonale fribourgeoise de gym¬
nastique.
Il y aurait beaucoup à dire certes mais l'essentiel en définitive réside dans le sens que la société de gymnastique de Sâles qui comprend l'éducation phy¬
sique féminine et l'Union des gym- hommes, a été le reflet de sa raison d'être: donner à ses membres une édu¬
cation sportive fondée sur la force des muscles et le développement de l'intel¬
ligence.
(Texte et photos G.Bd)
Pupilles aux barres parallèles
Fondée en ig44, la Société fédérale de gymnastique, section de Sâles, compte actuellement 102 membres actifs. Pour ce village de la Gruyère, c'est une nou¬
velle réjouissante. Cette vivante so¬
ciété sportive organise chaque hiver une soirée au cours de laquelle les membres ont l'occasion de présenter le travail qui a été réalisé tout au long de l'année. La dernière a eu lieu au mois de mars dans la salle de l'Hôtel de la Cou¬
ronne, établissement exploité par M. et Mme Bernard Saudan.
Il est toujours difficile de faire une cri¬
tique objective sur le programme gym¬
nique sans offusquer quelqu'un, raison pour laquelle, nous nous bornerons à relever uniquement les groupes qui ont travaillé à la réussite de cette manifes¬
tation. Nous voulons citer la section des actifs présidée par M. Martin Ma¬
gnin; la section des pupilles dont le mo¬
niteur est M. Laurent Gremaud; la sec¬
tion des dames présidée par Mme Ma¬
rie-Rose Schaller; la section des pupil- lettes emmenée par Mmes Françoise Pythoud, Vérène Descloux et Chris¬
tiane Daff Ion, monitrices; la section des hommes présidée par M. Raymond Pasquier et entraînée par M. Robert Bu- gnon. L'école de corps comme les exer¬
cices au sol ou aux barres, ont laissé l'impression qu'il y a de la volonté chez les membres et qu'il existe un enthou¬
siasme certain de la jeunesse pour la gymnastique. Cette société répond vraiment à un besoin actuel, surtout lorsqu'il y a encore une note humoris¬
tique pour compléter le sport.
Une preuve supplémentaire du dyna¬
misme de la section de Sâles, c'est la participation déjà annoncée des actifs et des dames à la fête régionale qui aura lieu le 19 juin à Ursy, ainsi que les pupil¬
les et pupillettes qui participeront à la fête cantonale qui se déroulera les 4 et 5 juin à Bulle.
Un étrange voyage pour ce couple et la belle-mère
Ecole de corps avec balles par les dames
Un exercice des actifs Pupillettes à l'action
Connaissez-vous
la GALERIE CAPUCINE et son œuvre humanitaire?
Ouverte au public depuis le mois de novembre 1976, la Galerie Capucine se trouve au rez-de-chaussée de l'immeube portant le no 137 de la route de la Glâne, à Villars-sur-Glâne. Elle a été aménagée par Mme Danielle Gamba en faveur de
«Terre des hommes». Le bénéfice des ventes est versé à cett œuvre de bienfaisance animée par M. Edmond Kaeser, de Lausanne.
Des expositions ont déjà été organisées par Antoine Bulliard, graphiste; Liliane Jordan, émaux; Myriam Meucelin, aquarelles; Liselotte Gawrysiak, poupées et tableaux; Roland Schaller, peintures.
Dès le 20 avril prochain, Mme Iseut Bersier, peintre, à Morat, y exposera ses œuvres. N'hésitez pas à y faire une visite, car vous serez accueillis avec le gracieux sourire de Mme Danielle Gamba, laquelle a droit à toute notre admiration pour son excellente initiative.
La Galerie Capucine est ouverte le mercredi de 15 à 20 h. le jeudi et le vendredi de 15 à 19 h., le samedi de 15 à 17 h.
Minéraux fribourgeois
Cette exposition a été réalisée grâce à la collaboration de quelques cristalliers amateurs et elle sera ouverte jusqu'au 30 avril 1977. Les agrandissements photogra¬
phiques des pièces les plus significatives nous font entrevoir un univers de forme et de couleur que l'on aurait jamais soupçonné dans notre canton. C'est un clin d'œil dans le monde féérique des microcristaux.
Outre l'aspect esthétique indéniable de ce microcosme, il faut relever le travail de ces cristalliers amateurs. Depuis des années, ils parcourent nos régions afin de mieux connaître la minéralogie de notre sol. Il est vrai que le Canton de Fribourg ne se prête pas aisément à ces prospections car les Préalpes calcaires ne sont pas aussi «riches»
en cristaux que les Alpes valaisannes, bernoises, grisonnes... Chez nous, les plus gros cristauxOa calcite)ne mesurent que quelques cm, alors que dans le massif alpin, ils peuvent atteindre plus d'un mètre (quartz).
Dans ces conditions, nous pouvons apprécier le travail fourni et la qualité des photos prises par ces cristalliers amateurs. C'est ainsi que se révèle un vrai cristallier: il n'est pas seulement un récolteur de cristaux, mais il sait être curieux, il sait s'informer, étudier. Il sait laver des kg de sable pour récolter une paillette d'or qui n'est visible qu'à la loupe! Il sait se dévouer bénévolement pour faire partager sa passion et mettre sur pied une exposition pour votre plaisir. Il sait être modeste et c'est pourquoi je tiens à souligner l'importance de leur travail.
Qu'il me soit permis de remercier ici très chaleureusement tous ceux qui ont participé à la réalisation de cette exposition: MM. A. Frey, G. Szabo et R. Sudan en sont les principaux artisans. L'institut de minéralogie de notre université, par l'intermédiaire de M. Dr. W. Nungässer, a apporté son précieux concours pour les problèmes scientifiques et la Maison Ciba-Geigy photochimie à Marly a favorisé d'une façon très concrète la réalisation de cette exposition.
A. Fasel
Demande de crédit routier acceptée par la votation cantonale du 13 mars 1977
Le nouveau programme qui vous est présenté comporte les objets qui ont été retenus lors de l'élaboration du budget de l'Etat pour l'année 1977. Ses ambitions sont modestes, limitées qu'elles sont par les difficultés financières du canton d'une part, et par la prise en considération de l'effort important que celui-ci consent simultanément pour la construction des routes nationales d'autre part. Le crédit d'engagement demandé, se montant à 11 800 000.- francs, correspond à peu de chose près au montant total porté au budget pour 1977 (11 788 000.- francs). Les montants des différentes rubriques ne concordent cependant pas exactement; en effet, le crédit de paiement porté au budget couvre à la fois l'achèvement des travaux en cours, émargeant encore au crédit d'engagement octroyé le 14 mai 1975, et les travaux nouveaux à entreprendre en 1977; d'autre part, le crédit d'engagement demandé doit assurer le financement complet des travaux prévus au programme, donc également de la part de ceux-ci qui devra être achevé en 1978 et dont le budget de cette année devra tenir compte.
Elargissement de la route à l'entrée de Charmey Aménagement
des routes cantonales en 1977
Cottens, carrefour de la Croix Neyruz, traversée
Avry-Rosé, adaptation aux trottoirs, 1ère étape
Belfaux, adaptation aux trottoirs St-Antoni, traversée
Plaffeien, traversé, 2e étape
Elargissement de la route cantonale Châtel-Saint-Denis - Vevey dans le chef-lieu de la Veveyse
Bulle, Rue de Gruyères Carrefour de Bataille
Charmey, traversée, 1re étape Pont de la Bourliandaz Morat, route d'évitement
Gourmels, participation à canalisation Ried, participation à canalisation Correction du carrefour de «Bataille»
Romont, signalisation optique PN.
Cugy, adaptation aux trottoirs Estavayer-le-Lac, route de Font Cheyres, adaptation aux trottoirs Châtel-St-Denis, traversée Bossonnens, carrefour
Arrêts de bus, bermes de visibilité, petits travaux divers, imprévus
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Majorettes de Fribourg:
ambassadrices de ta beauté féminine
La troupe des Majorettes de la ville de Fribourg sur la scène de l'Aula
Coup d'œil sur un spectacle haut en couleurs
Le programme de la soirée comprenait une vingtaine de productions. Si nous voulions en faire une critique positive, il nous faudrait beaucoup trop de place.
Voilà pourquoi, nous préférons vous donner un point de vue général. En pre¬
mier lieu, nous nous devons de relever l'excellente atmosphère qui règne à nouveau au sein de chaque groupe.
Les élèves-majorettes, dirigées par Mlle Astrid Gremaud, ont donné un aperçu du travail réalisé depuis deux mois. Avec elles, la relève de la troupe est déjà assurée. L'impression laissée par la batterie dirigée par la capitaine Paola Forzani, a été la plus grande satis¬
faction de la soirée. La qualité de ses
productions est un encouragement pour le moniteur, M. Hubert Thomet, qui se dévoue sans compter à la prépa¬
ration de ses élèves pour le prochain championnat suisse des Majorettes qui aura lieu à Bienne en 1978, où la batterie a une chance de décrocher un titre. Là aussi, la formation de jeunes tambours est déjà fort avancée.
Il en est de même pour les minis-majo¬
rettes qui, sous la conduite exception¬
nelle de Marie-Antoinette Brodard, va certainement conserver son titre de Championnes suisses 1976. Leur talent et leur pureté sont un véritable feu d'ar¬
tifice qui leur permettra de se distinguer dans de nombreuses manifestations et d'envisager un nouveau succès sur le plan national. Image réconfortante aussi que celle de la mascotte qui, âgée
de quatre ans, a présenté un numéro individuel fort plaisant.
Emmenées par le sourire étincellant de la nouvelle capitaine Vivianne Gross, les aînées ont offert des productions où habileté dans le maniement du twirling est remarquable. Par contre la choré¬
graphie mériterait d'être quelque peu améliorée. Les applaudissements ont crépité dans la salle pour Evelyne Schaller, championne suisse 1976 à la
grande canne et la vice-capitaine de la troupe, Astrid Gremaud, pour leur dextérité individuelle. Il en fut de même pour la capitaine de la troupe qui a réussi un numéro exceptionnel. Le deuxième volet de ce spectacle était réservé à la fantaisie. En effet, les minis et les aînées ont évolué sur la scène de l'Aula dans de très jolis costumes de caractère fantaisiste. Le rythme, l'en¬
train, la fraîcheur, la tendresse et les
couleurs ont conquis le public enthou¬
siaste.
Au cours de la soirée, M. Gérard Roba- tel, le dynamique président des Majo¬
rettes de la ville de Fribourg, salua la présence de M. Lucien Nussbaumer, syndic, accompagné de Madame, M.
Claude Schorderet, conseiller commu¬
nal, ainsi que les délégations des Majo¬
rettes de Marly et Payerne. Nous parle¬
rons des nominations au sein de la troupe dans un prochain billet.
Lors de la réception qui se déroula à la Mensa, les parents et amis des Majo¬
rettes de Fribourg ont entendu une allo¬
cution du Dr Lucien Nussbaumer, syn¬
dic de la ville, ainsi qu'un exposé de M.
Gérard Bourquenoud, président de la commission de presse du 1er Festival suisse des Majorettes qui aura lieu les 24, 25 et 26 juin 1977, à Marly.
(Texte et photos G. Bd) La ville de Fribourg peut être fière de posséder dans ses murs une troupe de
Majorettes qui compte actuellement une centaine de membres. N'est-ce pas là un phénomène de la jeunesse qui s'est remise à croire et qui s'est donné un idéal. Ce qui nous réjoui tout particulièrement, c'est l'enthousiasme du sexe féminin pour une activité à la fois culturelle, artistique et sportive. Un specta¬
cle de qualité, embelli par le charme, l'élégance et le sourire, a été présenté à l'Aula de l'Université, samedi 12 mars dernier, devant un nombreux public. La réussite de cette soirée est la récompense d'un travail de longue haleine.
La batterie dirigée par Paola Forzani
Les élèves-majorettes sous la direction de Mlle Astrid Gremaud
Une production des aînées sous la conduite de Vivianne Gross
Les minis-majorettes emmenées par la capitaine Marie-Antoinette Brodard
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Le moment des vacances approche...
Le printemps est là et chacun songe déjà à ses vacances. Beaucoup d'entre nous feront un voyage en avion ou en bateau quelque part dans le monde, tandis que d'autres resteront, tout sim¬
plement, au pays. Il y a encore ceux qui préfèrent découvrir les coins inconnus de la Suisse, par les sentiers de l'école buissonnière, les villages tranquilles de nos campagnes et les petites villes en¬
dormies au fond d'une vallée. Les va¬
cances, disent les uns, c'est le change¬
ment, le mouvement, l'aventure aussi.
Aujourd'hui, on peut aller loin à peu de frais, c'est vrai. Après tout, pourquoi ne pas faire de ces trois semaines de loisir une expérience enrichissante?
Les vacances, disent les autres, c'est avant tout une occasion de se retrouver dans la nature, se retrouver soi-même, rencontrer les siens, pour échapper en quelque sorte aux contraintes de la vie en société, pour oublier le béton, l'acier, le ciment, l'usine, l'atelier, le bureau et goûter à l'air pur, au silence, à l'eau de la rivière et aux chants des oiseaux dans la forêt.
Les vacances, pour certains, c'est la douceur de vivre chez soi. Un bon repas, une promenade à la montagne, un coin de verdure pour le pique-nique.
Où peut-on trouver ce bonheur, cette paix, cette harmonie sinon dans notre pays? Les étrangers ne disent-ils pas que la Suisse est merveilleuse?
En écoutant les arguments des gens de la rue, je songe, que chacun a raison, car les vacances devraient être le temps des découvertes, celui du retour aux sources, celui de la détente et des ran¬
données à la campagne.
FI
Quand le grand Guy prépare la broche!
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La voile: un sport pouvant être pratiqué par toute personne sachant nager Le yachting
Sport nautique pratiqué sur un bateau à voile. Techniquement, on peut dénom¬
mer yacht tout bateau de plaisance;
mais, dans le langage usuel, ce terme est associé à des notions de luxe et de loisir.
La pratique du yachting naquit au XIXe siècle. Il a été admis aux jeux olym¬
piques et donne lieu à des compétitions nationales et internationales.
Tout homme ou femme sachant nager et n'éprouvant aucune répugnance ins¬
tinctive pour l'eau, peut pratiquer ce sport nautique. Le navigateur éprouve d'abord un amour intense pour la na¬
ture, le calme et la solitude. Il recherche son plaisir lorsque le lac est agité, le vent plus ou moins fort. Estavayer-le- Lac a un plan d'eau magnifique, parce qu'il est bien exposé au vent d'ouest, à la bise et au joran. Il est valable pour les navigateurs à voile, bien que la fré¬
quence des vents ne soit pas celle que l'on rencontre en mer.
Il y a voile et voile. Les personnes qui savent nager et qui n'ont pas peur de la masse d'eau peuvent organiser les pro¬
menades familiales sur le lac de la Gruyère, Morat ou Neuchâtel. Mais le sportif qui aime les difficultés, devra posséder un sens de l'observation, un bon réflexe, avoir le goût du risque.
Pour celui qui veut pratiquer ce sport, la meilleure solution est de s'informer au¬
près d'un club ou d'une école de voile.
Après quelques heures d'instruction, le moniteur pourra conseiller efficace¬
ment son élève sur le choix du bateau, compte tenu de ses qualités de «bar¬
reur», de son âge, de l'argent à disposi¬
tion.
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Le moment des vacances approche...
Le camping
Les débuts du camping en tant que sport et activité touristique remontent à l'année 1900. Le premier club a été fondé en 1901 en Grande-Bretagne. Les campeurs de cette époque étaient, pour la plupart, de fervents adeptes d'un certain retour à la nature. Il faut reconnaître que les éclaireurs ont large¬
ment contribué à la diffusion du cam¬
ping en le rendant populaire.
Le développement spectaculaire du camping s'est fait il y a une vingtaine d'années. Il est en rapport avec les va¬
cances, la promotion du tourisme, les loisirs plus étendus et la motorisation.
Le perfectionnement dans l'équipe¬
ment du campeur a également joué un rôle important dans cette expansion.
La joie du camping Une grande évolution s'est produite dans le camping, les campeurs sportifs ne forment actuellement qu'une infime minorité. La caravane a certainement accentué la tendance vers un confort toujours meilleur. Le besoin de sécurité y est aussi pour quelque chose. Nous devons admettre que l'évolution du camping n'est pas terminée. En deve¬
nant résidence secondaire, la caravane pose le problème de son implantation. Il a donc fallu aménager des camps pour accueillir tous les campeurs et il en fau¬
dra encore en l'an 2000. Le camping est devenu si populaire chez nous, que toute agglomération importante, tout centre touristique, doit maintenant dis¬
poser d'un ou plusieurs terrains aptes à recevoir les tentes et caravanes, ces résidences secondairesde citadins avi¬
des de grand air. FI
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VEVEYSE
Quand St-Martin accueille les ti¬
reurs fribourgeois dans l'atmos¬
phère d'un prochain tir cantonal Par une belle journée printaniére, la Société cantonale des tireurs fribourgeois a tenu ses assises annuelles dans le district de la Veveyse, plus précisément à St-Martin, où plus de 250 délégués représentant 108 sections se sont retrouvés dans une amitié très fraternelle. Les fins guidons du canton de Fribourg ont été accueillis par la Fédération de tir de la Veveyse présidée par M. Ferdinand Monney, de Fiaugères. La salle de l'Hôtel du Lion d'Or était quelque peu exigue pour une rencontre de ce genre.
Sur la scène magnifiquement décorée, avait pris place le comité cantonal.
M. Laurent Butty, conseiller national et président de cette importante institution, dirigea les débats avec l'autorité qu'on lui connaît. Il a ouvert cette assemblée en faisant un exposé sur le problème des stands de tir dont la construction est en rapport avec l'aménagement du territoire, surtout dans la région du Grand-Fribourg. Il invita les tireurs à ne pas se laisser intimider ou influencer par certains milieux qui ne voyent pas le tir d'un bon œil. Il souleva également le rôle du tir dans le canton de Fribourg, discipline sportive qui exige du citoyen qu'il fasse confiance à l'autorité.
M. Laurent Butty, président, remettant un bouquet de fleurs à M. Charles Rapelli, banneret cantonal
Partie administrative
M. Georges Chollet présenta son rapport sur le tir fédéral de sections en campagne à 300 m. Par leur par¬
ticipation à cette compétition, 8 066 tireurs ont manifesté d'une manière remarquable leur volonté de poursui¬
vre envers et contre tout le sport du tir et par là une volonté de conserver nos traditions ainsi que de garder intact cet esprit d'indépendance. En degré I, c'est la Société des Carabi¬
niers de Bulle qui a gagné définitive¬
ment le challenge. Les sociétés de tir de Wünnewil et Rosé ont été les meilleurs sections en degré II et III. Au classement individuel, ce sont MM.
Adolphe Böschung (Granges-Paccot), René Linder (Rosé), et Joseph Gauch (Alterswil), qui ont obtenus les meil¬
leurs résultats.
Au tir fédéral de sections en campa¬
gne à 50 m, on a constaté une légère augmentation. En 1976, 822 tireurs ont participé à ce concours. Le chal¬
lenge des membres d'honneur a été gagné par la section du Mouret, alors que le champion cantonal est M. Jean Marilley de Châtel-St-Denis avec un résultat de 89 points sur 90.
M. Richard Deillon s'est déclaré en¬
chanté de l'activité des jeunes tireurs.
En effet, nonante-six cours ont été organisés pour 1561 jeunes gens. Le concours a vu la participation de 1318 jeunes tireurs, ce qui est fort réjouis¬
sant pour les sociétés de tir de chez
nous. M. Jean-Daniel Nanzer de Ro- mont est champion cantonal des jeunes tireurs avec un résultat de 279 pts. La Veveyse a gagné le challenge pour une année avec une moyenne de 48,477. La nouvelle génération comme celles qui l'ont précédée est attachée à sa patrie, à ses institutions.
Eprise elle aussi de liberté, elle la défendra pour la conserver.
M. Fritz Wüthrich a relevé que le championnat de groupes à 300 m a connu une participation remarquable.
On y a dénombré 387 groupes, ce qui représente un nouveau record. Les districts de la Broyé et de la Singine ont contribué largement à cette évo¬
lution. Pour la première fois dans l'histoire du championnat de groupes, notre canton a été représenté par quatre groupes à la finale d'Olten.
M. Jean Marilley, Châtel-St-Denis champion cantonal 1976
Jean-Daniel Nanzer, Romont, champion cantonal des jeunes tireurs M. Louis Genoud a fait part de
l'enthousiasme qu'ont les tireurs pour le concours individuel, à 300 m.
Organisé par 122 sociétés, il a vu la participation de 1007 tireurs. Le meil¬
leur résultat dans cette discipline a été obtenu par M. Conrad Joye de Mannens-Grandsivaz. En ce qui con¬
cerne le tir au pistolet à 50 m, vingt- trois sociétés y ont participé avec 348 tireurs. M. Charly Berchier de Cugy s'est imposé avec 115 points.
M. Marius Stempfei, a présenté son rapport sur le groupement des mat- cheurs dont la plupart des partici¬
pants ont fait bonne figure à Emmen.
A l'arme libre et au mousqueton, c'est Hermann Rossier d'Alterswil qui s'est imposé; au fusil d'assaut, Bernard Kilchoeur d'Arconciel; au pistolet, Fred Michel de Guin. Le match des Quatre Cantons sera organisé cette année par le groupement fribourgeois.
M. Simon Bersier donna un aperçu des distinctions et médailles délivrées en 1976. Il précisa que 361 tireurs ont droit aux différentes médailles. A l'avenir, seule la nouvelle formule pour l'obtention de la troisième maîtrise à 300 m et 50 m sera prise en considé¬
ration.
Les tirs libres ont été commentés par M. Claude Schroeter qui se réjouit de leur évolution dans le canton. Les Fribourgeois se sont imposés au tir au fusil lors du 27e tir de Combourgeoi- sie à Genève. La prochaine manifesta¬
tion de ce genre aura lieu dans notre canton en 1978.
La situation financière de la Société cantonale et le budget pour 1977 ont été présentés par M. Alphonse Acker¬
mann, trésorier. Il a été félicité pour l'excellente tenue de la comptabilité.
La cotisation annuelle est maintenue à Fr. 2,50 par membre.
Après avoir entendu une brève allocu¬
tion de M. Théo Kraemer, président central de la Société suisse des carabiniers, M. Butty eut le plaisir de remettre un bouquet de fleurs à M.
Charles Rapelli, banneret cantonal, pour son dévouement à la cause des tireurs fribourgeois.
Tir cantonal à Romont Une nouvelle qui a particulièrement réjoui tous les participants à cette rencontre, c'est bien l'organisation du prochain tir cantonal qui aura lieu à Romont du 6 au 16 juillet 1978. Cette information a été donnée par M.
Gérard Chassot, administrateur de l'Hôpital de Billens et président de la société de tir de Siviriez. La responsa¬
bilité de cette grandiose manifesta¬
tion incombe à cinq sociétés qui sont:
Siviriez, Vuisternens-dt-Romont, Prez- vers-Siviriez, Romont et Mézières.
Dans une année donc, la Glâne vivra à l'heure du tir.
Au cours de cette assemblée, M.
Laurent Butty, le dynamique président de la Société cantonale, membre du comité depuis 1956, a eu le plaisir de saluer une brochette de personnalités, parmi lesquelles MM. Henri Ballif, président du Grand Conseil; Joseph Cottet, conseiller d'Etat; le col. brig.
Gilles Chavaillaz, président de la So¬
ciété fribourgeoise des officiers; les représentants des autorités commu¬
nales et paroissiales de St-Martin.
Une allocution de l'ancien comman¬
dant de corps Roch de Diesbach a mis un point final à cette assemblée qui dura trois tours d'horloge.
(Texte et photos G.Bd)
Un challenge pour la société de tir de Rosé
Récompense pour services rendus à l'instruction des jeunes tireurs Alfons Auderset, Tavel; Marcel Bert- schy, Guin; Stéphane Chassot, Bussy;
Marius Hitz, Guin; Bruno Jenny, Bö¬
singen; Norbert Jungo, Guin; Heinrich Offner Guin; Alexis Pilloud, Châtel-St- Denis.
Le challenge des membres d'honneur à la section du Mouret
Veveyse
«La Science appelle
les jeunes»
Photo Bietry, Vevey
Le syndic de Châtel-Saint-Denis apporta le salut des autorités
La joie des Châteloises à l'annonce de leur voyage à Rome...
Samedi 12 mars était un grand jour pour une quinzaine d'élèves fribourgeoises.
En effet, ces jeunes filles des Instituts Sainte-Croix, à Bulle, et Saint-François de Sales, à Châtel-St-Denis, étaient rassemblées dans ce dernier institut pour y recevoir la récompense de leurs travaux destinés au concours «La science appelle les jeunes» et ceci sur le plan cantonal.
Dans la grande salle de l'institut une nombreuse assistance était présente pour applaudir les lauréates. On enten¬
dit tout d'abord M. Louis Wantz, res¬
ponsable cantonal, qui se plut à relever l'excellence du travail exécuté et la belle présentation. Il regretta cepen¬
dant qu'il n'y ait eu que 3 travaux pour le canton... mais quels travauxl M. Albert Genoud, syndic de Châtel-Saint-Denis, apporta le salut des autorités civiles de la commune et du canton de la part du préfet du district.
On passa ensuite à la proclamation des résultats, ce qui incombait à M. Gunter Tesch, directeur de la Maison Fabro- mont et M. Wantz. Les deux groupes de Bulle ayant présenté «Le jeu et l'enfant»
et «La Part-Dieu» s'en iront ensemble faire un beau voyage au village Pesta¬
lozzi, de Trogen, tandis que les huits jeunes filles de Châtel-Saint-Denis, elles, accompagnées de Sœur Ger- trude-Thérèse, qui a su susciter le tra¬
vail «A l'occasion d'un Centenaire...», pourront se rendre plusieurs jours à Rome... rien de moins! Bravol Après la distribution des prix et de mé¬
dailles de bronze et d'argent, l'assis¬
tance put visiter l'exposition des tra¬
vaux tout en dégustant quelques frian¬
dises tandis que les lauréates se ré¬
jouissaient et savouraient leur heure de gloire.
Durant la remise des prix on entendit les très bonnes productions de la Chorale de l'Institut Saint-François de Sales, la 2e année normale de Bulle et Mlle Bar¬
bara Koller à la flûte douce pour le plus grand plaisir de l'assistance.
R.W. Biétry Le petit chœur de la 2e normale de Bulle
s ii i
m Éê À l
Photo parue dans notre édition du 2 mars 1977
La réponse qu'il fallait donner: Marly
Index des personnes qui ont donné une réponse exacte:
Marie-Thérèse Baechler, Lussy; Fernande Blanc, coiffeuse, Rössens; Thérèse Rey-Goumaz, La Roche; Solange Curty, La Roche; Edmond Collaud, Près laiterie, St-Aubin; Marie-Thérèse Kolly, Planafin 38, Marly; Pascal Kolly, Planafin 38, Marly; Nicole Clément, Pralettes 25, Marly; R.M. Bourquenoud, 6, rte du Belvédère, Villars-sur-Glâne; Bernadette Schmid, 15, rte de Bourguillon, Marly;
Yvonne Schäfer, 13, rte des Pralettes, Marly; Charles Andrey, 15, rte de Bourguillon, Marly; Colette Vonlanthen, Rosière D, Estavayer-le-Lac; Thérèse Schmid, Bois des Rittes 3, Marly; Paul Rey, La Roche; Henri Meyer, 7, rte des Ecoles. Marly; Marie-Thérèse Gavillet, 5, chemin de la Passerelle, Marly; Louise Bélaval, Temple 3, Fribourg; Aline Cériani, Chemin des Platanes 5, Fribourg; Rosa Cotting, Ependes; Agnès Galley, 3, rue du Temple, Fribourg; Jeannette Tinguely, Pulliet 23, Marly.
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80 à 320 places A-B-C-N GRANDVILLARD
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N° 35
LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FRIBOURG-ILLUSTRÉ 6 avril 1977
EDITORIAL
L'EDUCATION MUSICALE AUX ECOLES NORMALES (VII) Théorie ou pratique?
Selon qu'on doit former des mathéma¬
ticiens ou des chrétiens, des musiciens ou des sportifs, les tactiques seront évidemment très diversifiées. Les sciences s'apprennent surtout par la théorie; les sports, surtout par la pra¬
tique. Par contre, la vie de la foi ou les arts et notamment l'art musical, s'ap¬
prennent à travers un certain bagage théorique: mais c'est surtout en vivant concrètement sa foi ou sa musique
qu'on devient un croyant plus con¬
vaincu, un artiste plus sensible. Au delà des méthodes de pose de voix, de di¬
rection, de pédagogie, il est indispen¬
sable que les futurs maîtres soient mis en contact concret avec la musique.
C'est le but par exemple des concerts de «Jeanne d'Arc au bûcher», cette œuvre magistrale que les élèves étu¬
dient depuis plus de six mois.
On aurait pu décider la formule de l'op¬
tion: seuls ceux qui le désirent s'inscri¬
vent. Mais les professeurs concernés.
ainsi que les directions, ont préféré que tous, soient-ils plus ou moins doués pour la musique, s'engagent dans cette grande aventure. L'expérience de 1975 avec Bach, Glück et Vivaldi avait été si réussie qu'on n'a pas eu peur de récidi¬
ver. Bien sûr, l'œuvre est difficile mais elle est si passionnante, que tous, élè¬
ves et professeurs, nous pouvons nous réjouir, à la veille de la première du sa¬
medi 2 avril, d'avoir pris cette décision.
P.K.
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pEftfov- VE A/'A yw PLUÇ &.Ve 2>r boutjees* vie foJfccfu*AI- ne Trois thèmes de <rJeanne d'Arc au bû¬
cher» A. Thème folklorique de la jeunesse de B. Thème de l'espérance Jeanne C. Thème final
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En même temps qu'il cultivait le chant chez les adultes, Vogt en donnait le goût aux enfants. Chargé de l'ensei¬
gnement de la musique vocale dans les écoles primaires de la ville de Fribourg, à l'école cantonale remplacée plus tard par le collège St-Michel, à l'école se¬
condaire des jeunes filles, à l'école nor¬
male, il s'acquittait de ses fonctions non-seulement avec le zèle conscien¬
cieux qu'il apportait en toutes choses, mais même avec un dévouement que pouvait seul inspirer l'amour de l'art.
Combien d'enfants chez lesquels il a éveillé le goût de la musique, ou dont il a développé les heureuses dispositions!
Combien d'instituteurs, formés à ses leçons et par son excellente méthode, sont allés répandre dans les campa¬
gnes les connaissances qu'il leur avait données et ont introduit la culture du
chant dans des contrées où l'on parais¬
sait l'ignorer jusqu'alors!
Les compositions musicales de Vogt sont en nombre très restreint. Non point qu'il n'en ait beaucoup fait, mais le manque de temps, joint à une modes¬
tie excessive, l'empêcha de les publier et même de les écrire. C'est ainsi que la plupart des fantaisies de son imagina¬
tion, qu'il jouait dans les concerts d'or¬
gue, n'existent pas seulement à l'état de manuscrit. Vogt était avant tout un improvisateur, et son talent, sous ce rapport, tenait du prodige.
Les oeuvres vocales de Vogt sont plus nombreuses. Ce sont des chœurs pour voix d'hommes, insérés dans les re¬
cueils de la Société de Chant de la ville de Fribourg ou dans les cahiers des fêtes cantonales de chant, puis des chœurs mixtes ou pour voix d'enfants,
écrits à l'occasion de quelque fête ou d'une solemnité scolaire, enfin quel¬
ques messes et cantiques destinés également aux écoles.
Ce n'est pas sans raison que le 5 juillet 1869 a été considéré comme une date néfaste dans les annales fribourgeoi- ses, que la population tout entière pre¬
nait le deuil, que deux jours après on voyait passer dans les rues de la cité des Zaehringen on convoi tel que les princes de la terre ne sauraient en avoir.
Toute cette foule émue comprenait que la tombe allait se fermer sur un grand artiste, sur un noble cœur, sur un homme de génie qui a illustré sa patrie, qui lui a rendu des services éminents, qui a travaillé comme peu d'autres au développement de la musique, ce puis¬
sant élément de civilisation et de pro¬
grès. (D'après Albert Cuony) Vins, eaux minérales,
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C'est grâce à l'excellente idée de Mme Maria Brugger, de Montagny- les Monts, dévouée présidente durant 20 ans, ainsi que de M. Etienne Chatton, alors instituteur à Cousset, premier directeur, que le groupe fol¬
klorique «La Villanelle» doit son exis¬
tence en 1956.
Toute de jaune et de brun vêtus, symbole du blé et de la terre, «La Villanelle» qui était tout d'abord un groupe local de Montagny, a ouvert ses portes à toute la Broyé, dirigée ensuite successivement par M. Louis Rapo, M. Francis Chappuis, et dès 1976, par M. Pierre Huwyler.
Aujourd'hui, la société se compose de 30 chanteurs et chanteuses, ainsi que de 14 danseurs et danseuses préparés par M. Michel Christan moniteur, et par M. Jean-Louis Bugnon, choré¬
graphe.
Depuis 1976, la présidence est con¬
fiée à M. Albert Joye, lequel est secondé par le vice-président M.
Louis Aviolat, la secrétaire Mme Anne-Lyse Volery, et le trésorier Mlle Monique Schaller.
Parmi les meilleurs souvenirs, il y a lieu de citer le voyage à Nicastro en Calabre, qui a permis de visiter Rome et le Vatican; la Grèce parcourue en avion, en train, en bateau et en car; la France, soit Bourbon, l'Archambault, Montréjau, Tarbes, Toulouses, etc.
Tout en poursuivant son rôle de groupe folklorique, «La Villanelle»
s'efforce depuis deux ans d'élargir ses horizons musicaux. C'est ainsi qu'elle s'oriente également vers les répertoi¬
res classique et modernes, sachant allier pour le chanteur la joie de goûter aux différents genres de la musique chorale, et pour l'auditeur, le plaisir de passer une soirée agréable puisque diversifiée.
Prochainement, «La Villanelle» réali¬
sera un nouvel enregistrement à Ra¬
dio-Lausanne, puis un disque 33 tours, avant de participer du 1er au 8 août au festival folklorique internatio¬
nal de Dublin en Irlande. En outre, elle prépare un grand «Festival Vivaldi»
programmé pour l'automne 1978 à La Chaux-de-Fonds, Payerne, Neuchâtel
et Fribourg en collaboration avec «La Cécilienne» de La Chaux-de-Fonds,
«La Chanson du Pays de Neuchâtel», le chœur-mixte des Daillettes-Fri- bourg, soit un ensemble composé des quatre chœurs dirigés par M. Pierre Huwyler. A.J.
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