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(1)Imprimerie Fragriière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél

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(1)

Imprimerie Fragriière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud maGozine

(2)

Magazine bimensuel

paraissant le premier et le troisième ✓->] —y i mercredi de chaque mois I I 1^—I V_7

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz

Correspondants régionaux

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André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30

Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

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1/1 page Fr. 660.- 1/2 page 355.- 1/4 page 187.- 1/8 page 99.- 1/16 page 55.-

Abonnements:

Suisse Annuel Six mois

Fr. 40.80 24.- Etranger

Envoi normal: Fr.

Envoi par avion:

Compte de chèque postaux 17-2851

54.- 78.-

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Sommaire

Les ponts vers l'avenir Visite à Hélène Romanens Jouez avec Nous

Centre scolaire de Cousset Fribourgeois du dehors Jubilé de la Landwehr

Des restaurants vous attendent Des chansons et...

Les arts et spectacles Aimez-vous la culture?

Musée d'histoire naturelle Notre langue paysanne Entre l'église et...

La Fête-Dieu à Guin Excursion en Suisse Un champion motocycliste La gymnastique féminine La Cécilia de Payerne Ecoles et éducation Programme TV

Reconnaissance à un Fribourgeois Les défunts

Notre couverture:

Jacques Fasel, coureur motocy¬

cliste fribourgeois, sur les circuits d'Europe

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 780.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Notre prochaine édition:

18 juillet

Bulle inaugure son nouveau

centre des télécommunications:

«Le monde entier au bout du fil»

Centrale de Bulle: 4 novembre 1931 Le 12 juin, en présence d'une centaine d'invités et de nombreuses personnalités du monde politique et économique, Bulle inaugurait le nouveau «Centre des télécommunications». Instrument de liaison au service de la vie économique et sociale, le téléphone est aujourd'hui indispensable. Le globe terrestre est sillonné de milliards de conversations émanant de millions d'appareils. Avec ou sans fil, la parole est transmise presque instantanément de ville en ville et Bulle est l'un des points de cet univers de réseaux.

En 1855, le chef-lieu de la Gruyère entre dans l'histoire des télécommunications puisque s'installe dans cette ville un modeste bureau télégraphique. Il ne s'agit pourtant que de la transmission par voie électromagnétique de signaux utilisant des combinaisons de points et de traits appelés «le morse».

En 1880, le téléphone passe pour l'une des dernières merveilles du progrès. Alors, les édiles bullois entreprennent les démarches pour doter la cité de ce nouveau moyen de communication.

Les années passent. D'amélioration en amélioration, il suffit aujourd'hui de décrocher l'appareil, geste devenu automatique. Composer un numéro ou peser sur des touches et voilà le monde au bout des doigts. Pour les abonnés du groupe 029, la mise en exploitation de ce nouveau centre apporte les nouvelles prestations et innovations qui suivent:

- Sélection automatique internationale

(sauf dans les réseaux de Château-d'Oex et Rougemont) - numéros spéciaux pour abonnés à grand trafic

- taxation par impulsion périodique dans le trafic local - nouvelle station à prépaiement dite AZ 44

- nouvel indicateur de taxes.

A voir l'impressionnante dimension et la complexité des appareils, on peut se demander ce que sera l'«après-électronique».

Mais, pour l'instant, profitons des merveilles de la technique mises à notre disposition.

Monique Pichonnaz

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Solidaire ou

solitaire

Suite du No 12/79

Des ponts vers l'avenir

Au pays des Hounzas, dans le bassin supérieur de l'Indus, on récite cette prière à l'occasion du nouvel an:

«Que la nouvelle année soit bénie, que la semence produise au centuple, que le flanc de la montagne soit couvert de chèvres, que nos maisons soient remplies d'enfants et exemptes de maladiesl»

La maxime du Lötschental et le verset d'Asie centrale que nous venons de citer expriment la même idée: une famille qui n'a d'autre pssibilité de subsistance que le travail de la terre est forte si elle est nombreuse. Celui qui a engendré des fils et des filles n'a pas à redouter les vieux jours. Les enfants incarnent la sécurité, l'avenir;

ils sont le fruit de la bénédiction divine.

Ainsi pensent les Népalais. Ainsi pen¬

sent, partout dans le monde pauvre, les millions de paysans qui n'ont que leurs mains et leur courage pour subvenir à leur existence.

Au Népal, c'est à la main qu'on sème, plante, sarcle. C'est par le travail manuel de toute la famille qu'on améliore sa terre, qu'on lutte contre les intempéries. La mousson d'été, chaque année, transforme les cours d'eau en torrents et fleuves impé¬

tueux, restreignant le territoire com¬

mercial, isolant du monde pendant des mois des régions économiques entières. Quand vient le temps de la récolte, il faut s'y mettre tous pour engranger ce que le sol a bien voulu produire. Cela fait, les plus forts du clan s'en vont par monts et par vaux, à pied, échanger des marchandises, tandis qu'à la maison, les parents gardent les troupeaux, réparent le toit de chaume, filent, tissent, coupent le bois, tressent des corbeilles et des hottes.

Dans ces conditions, comment le paysan népalais pourrait-il renoncer à désirer des enfants, des garçons et des filles qui d'abord le valorisent aux yeux de ses voisins, puis l'aident et, enfin, le déchargent des travaux trop durs à ses muscles usés par la peine de toute une vie?

Celui qui a des entants est fort, pensent les paysans de là-bas. Leurs descendants ont la même idée. Et comme chaque génération est plus nombreuse que la précédente, il arrive un temps où cette croissance porte en elle son propre malheur. Parce que la multiplication des bras, c'est aussi la multiplication des estomacs.

On estime aujourd'hui la population du Népal à 12 millions d'habitants. Le

taux d'accroissement annuel est de 2 pour cent, soit 240 000 bouches de plus à nourrir chaque année. Dans la région des collines pré-himalayennes, de loin la plus peuplée, la densité humaine a désormais franchi la barre des 1000 personnes au kilomètre carré de terre cultivable. Largement le double de la proportion suisse. Mais l'agriculture népalaise, contrairement à celle d'ici, reste figée, faute de moyens, dans ses méthodes et ses structures. Elle est trop pauvre pour acquérir l'atout technique qui lui per¬

mettrait de compenser rationnelle¬

ment - et vite, surtout - le déficit qui se creuse entre population et produc¬

tion alimentaire. Alors les paysans népalais font comme ils peuvent, c'est-à-dire qu'ils prennent là où il y a.

Depuis plusieurs années, sentant rô¬

der la faim autour de leurs fermes, de leurs familles, ils lancent des assauts répétés contre cette nature qu'ils respectaient pourtant quasi religieu¬

sement dans les temps anciens. Leurs champs montent toujours plus haut en direction des vallées préalablement déboisées par le feu. Cette extension des surfaces cultivables est d'un rendement très médiocre malgré l'épuisant effort qu'elle nécessite. En

revanche, elle a les conséquences physiques qu'on imagine: des pans entiers de collines nouvellement amé¬

nagées en terrasses se mettent à glisser et finissent en éboulis dans les ravins. En raison de l'alternance rapide d'intense ensoleillement et de pluies violentes, toute la zone des contre¬

forts himalayens connaissait déjà, en temps normal, une érosion nettement

i H' ■ \Ii 0 T II.

plus accentuée que celle des Alpes, par exemple. Le phénomène, mainte¬

nant, s'accélère et menace de vastes régions à haute densité de population.

Comme une difficulté n'arrive jamais seule, il faut noter aussi que l'accrois¬

sement des besoins en terres de culture s'accompagne d'une diminu¬

tion correspondante des ressources

en bois de construction et de chauf¬

fage. La réduction des forêts affaiblit la capacité du sol à absorber et retenir l'eau. Les sources s'épuisent, les possibilités d'irrigation Se raréfient, les effondrements du relief se multi¬

plient. Ce qui reste de couverture forestière n'offre plus de pâture suffi¬

sante au bétail, on ramasse moins de feuillage à compost, le maintien natu¬

rel des sols en état de fertilité devient toujours plus problématique. D'autant qu'on a dû généraliser l'emploi du fumier animal comme combustible pour pallier le manque de bois. Il n'est donc pas étonnant que les agronomes du gouvernement constatent une baisse des rendements à l'hectare dans l'ensemble du pays.

(Suite dans une prochaine édition).

Texte rédigé par François ENDER- LIN en s'inspirant du Message du Conseil fédéral à l'Assemblée fé¬

dérale concernant la continuation de la coopération technique et de l'aide financière avec les pays en développement.

Des ponts vers l'avenir

tara idtttts «t

tes hommes

-v"

L'érosion ronge la base même de l'économie népalaise

(4)

Une vie consacrée à ses enfants

Une maman avec ses fils

La soixantaine mais le cœur jeune, maman de six garçons, Hélène Roma- nens habite depuis cinquante-huit ans la maison paternelle aux Monts de Riaz. Elle n'eut pas la vie facile;

pourtant, derrière son visage se cache le courage, celui qui fait vivre. Ses yeux respirent une bonté innée. Elle parle peu d'elle. Son histoire est tissée de recommencements et de renonce¬

ments. De temps à autre, elle en livre toutefois une page: son travail à l'hospice comme cuisinière, les in¬

nombrables heures de tricot pour les magasins, la terre qu'elle louait pour permettre que ses enfants aient de quoi manger et travailler, les travaux de la ferme et de la porcherie, les fenaisons, les kilos de linge à laver, la préparation des repas pour une im¬

mense tablée...

Hélène Romanens, c'est surtout une affection entre six enfants et leur maman. Elle parle de ses fils, dont quatre vivent encore avec elle, de ses deux merveilleuses belles-filles, de ses petits-enfants.

L'un des garçons, c'est Bernard, «le chanteur de la Fête des Vignerons» et son cœur bondit de joie en évoquant cet événement.

Elle est fière et heureuse à la fois que le choix se soit porté sur son fils, non seulement parce que c'est lui, mais

«parce que c'est tombé sur une mo¬

deste famille qui n'avait pas l'habitude de tant de gloire». Nous lui avons demandé si cet événement avait quel¬

que peu changé la vie de la famille Romanens.

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L'ouvrage ne lui fait pas perdre son sourire

FI - Comment votre fils eut-il l'idée de se présenter au concours?

H.R. - Personnellement, je ne me rendais pas compte de ce qu'était la

«Fête des Vignerons». En voyant l'annonce, j'ai pensé à Bernard, sans rien dire. En revanche, ses copains et l'un de ses frères l'y encouragèrent.

l«Ça ne coûte rien d'essayer!»

Le 27 juin, ils allaient le chercher à Jaman où il gardait le bétail et le soir, à ma grande surprise, il me télépho¬

nait: «Maman, j'ai été choisi!»

FI - Avez-vous suivi le déroulement de la Fête?

H.R. - Oui, chaque jour, à la radio. Je suis descendue deux fois à Vevey. Il

m'avait offert la place. Malheureuse¬

ment pour moi, c'est son remplaçant, Jean-Daniel Papaux, qui chantait.

Mais comme je l'entends beaucoup à la maison, alors...

FI - Votre fils a-t-il changé depuis qu'il est une vedette?

H.R. - Pas du tout. Il est toujours le même. Pour ses copains, sa famille, c'est le Bernard de toujours. Il ne veut pas qu'on «tire orgueil» de sa per¬

sonne. Il n'y voit aucune raison d'être fier.

FI - Ses activités ont-elles dû subir des changements?

H.R. - Il a conservé son métier même s'il doit souvent s'absenter. Il y a quelqu'un pour le remplacer. Ce n'est pas toujours facile. L'été, à l'alpage, il termine son ouvrage tard dans la soirée et pour se rendre à Neuchâtel, Sion ou ailleurs, il faut s'organiser.

Pourtant, il répond avec plaisir à toutes ces invitations. Le monde est si gentil, il est si bien reçu! Je crois qu'on l'aime parce qu'il a su rester simple.

FI - Cela a-t-il changé votre vie personnelle?

H.R. - Un peu de travail en plus:

répondre au téléphone, s'occuper des invitations. Pendant la Fête, une nou¬

velle chemise chaque soir. Des détails comme cela. Autrement, c'est pareil.

FI - Vos autres enfants chantent-ils aussi?

H.R. - Ils chantent tous. Le cadet, à douze ans, était le soliste du «Petit chevrier» avec le Chœur de Lausanne.

Il a d'ailleurs enregistré un disque.

Dans la famille, nous chantions beau¬

coup.

FI - Quelle a été votre influence dans ce domaine?

H.R. - Depuis tout petits, je leur ai appris à chanter. Chaque soir, dans le corridor, je réunissais les enfants et leur demandais de chanter pour que leur père les entende.

Bernard a fait partie de la «Maîtrise de Bulle» sous la direction d'André Cor-

boz, de la «Chorale» de Marsens, du choeur des Armaillis.

FI - Si c'était à refaire?

H.R. - Je ne l'empêcherais pas. Ce fut une chance pour lui, une joie pour moi. Vous savez, «en chantant, on ne fait pas de mal».

FI - Le verriez-vous chanter autre chose que le folklore t

H.R. - Pas du moderne, mais sûrement plus que le «Ranz des vaches». Il a un répertoire assez étendu.

Hélène Romanens et son fils Bernard Photo Yvan Muriset FI - Que pensez-vous des chan¬

teurs modernes?

H.R.- J'aime aussi. Quelques-uns un peu moins mais, en général, je les écoute volontiers à la radio ou à la TV.

FI - Pensez-vous que le folklore ait de l'avenir?

H.R. - Oh oui! Si on considère toutes les sociétés et tous les chanteurs qui interprètent la musique folklorique, il ne peut pas mourir.

FI Qu'aimeriez-vous laisser comme message aux lecteurs.

Mme Romanens?

H.R. - Dans la vie. il ne faut jamais désespérer. La «roue tourne» et la joie finit par arriver.

Propos recueillis par Monique Pichonnaz

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Mots croisés de notre édition du 6 juin 1979 La solution juste de notre concours du 6 juin a été trouvée par deux lecteurs seulement. Ce sont:

Candide Droux, Claire 10, Le Locle et Paul Pesse, La Joux.

La devinette

de Fribourg-lllustré Je me trouve sur le Dütschbach appelé ruis¬

seau des Allemands.

Une station touristique fait partie de mon terri¬

toire.

En 1466, la seigneurie que j'étais fut achetée par les Fribourgeois.

Qui suis-je?

Peu de lecteurs ont trouvé la devi¬

nette parue dans notre édition du 6 juin 1979. Il s'agissait d'Avenches.

Thierry Defferrard, Rosiers 4, Gran- ges-Paccot; Max Gavillet, Esmonts;

Andrée Droux, Col-des-Roches.

Votre réponse sur carte postale, jusqu'au 15 juillet 1979, à:

«Jouez avec nous»

Rédaction de Fribourg-lllustré Case postale 331

1701 Fribourg

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Personnages célèbres 1. Poète, écrivain, philosophe, né à

Paris

2. Peintre impressionniste français, a peint entre autres les Baigneu¬

ses

8. Installa en Italie un régime totali¬

taire, se rapprocha de l'Allema¬

gne hitlérienne

9. Acteur et poète: «Tartuffe»,

«l'Avare», etc...

3. Né à New-York, Président des USA en 1901-1908

4. Ont découvert ensemble le ra¬

dium

5. Etablit en 1905, la relation éner¬

gétique entre les photons et les neutrons

6. Chimiste et biologiste. Méthode pour prévenir la rage

7. Colonel égyptien, ancien Prési¬

dent de la République Arabe Unie

10. Philosophe et révolutionnaire al¬

lemand, a écrit le Manifeste com¬

muniste

Il suffit de coller ces mots croisés sur une carte postale adressée à:

«Jouez avec nous»

Rédaction de Fribourg-lllustré Case postale 331

1701 Fribourg Délai 15 juillet 1979.

Reconnaissez-vous cet oiseau?

Votre réponse devra nous parvenir, sur carte postale uniquement, jusqu'au 15 juillet 1979.

Rédaction de Fribourg-lllustré - 35, rte de la Glâne - 1701 Fribourg.

Photo parue

dans notre édition du 6 juin 1979

Nombreux sont les lecteurs qui ont découvert l'église de Charmey.

Index des personnes qui nous ont donné une réponse exacte:

Frère Antoine-Marie Dafflon, Collège St-Charles, Porrentruy; Léon Rey, Mé¬

tiers: René Ottoz, Au Multicolore, Bulle; Janine Bersier, Café Industriel, Bulle; Marguerite Vionnet, Grand-Rue 52, Bulle; J.-L. Chassot, Grand-Rue 18, Romont; Yvonne Wicht, Monté- vraz; Guy Clément, Maréchal Ferrant, Charmey; Alexandre Devaud, Longe- malle 18, Renens; Th. Orangier, 20, Covery, Meinier; Louis Maillard, Broc;

Myriam Tornare, Treyvaux; Jean-Ma¬

rie Chammartin, Villaz-St-Pierre;

Louis Devaud, Porsel; Laurence Schorderet, Montévraz; André De- vaux, Simplon 31, Vevey; Camille Charrière, Cerniat; Madeleine Bovigny, Echarlens; Angela Bussard, Les Ro- seyres, La Tour-de-Trême; Sonia De¬

vaud, Longemalle 18, Renens; Marius Cotting, Luggiwil, Guin; Alex Sottas, Charmey; Henri Sauty-Ruffieux,

Mont-d'Or 55, Lausanne; Patricia Al- lamand, Le Liderrey, Charmey; Jac¬

queline Sottas, La Tzintre, Charmey;

Thérèse Losio, Porsel; Paul Sciboz, Agges 54, La Tour-de-Trême;

François Plancherel, Broc; Anne-Marie Genoud, Liderrey, Charmey; Lydia Gretter-Jolliet, Wünnewil; Maria Mo- rel-Golliard, Mézières; Frédéric Gan- _der, Charmey; Gaston Allamand, 17, Henri Mussard, Genève; B. Dunand, Corsier 6, Vevey; Paul Pesse, La Joux;

Karine Descloux, Charmey; André Sal- lin, étudiant, Marsens; Christine Simo- net, Villarepos; Berthe Perriard, Mé¬

zières; Fernand Bourqui, Poyet 5, Romont; Léon Tornare, Charmey;

Georgette Tornare, Charmey; Nathalie Borcard, Crésuz; Marc Repond, 65, rue des Lattes, Meyrin; Mme Béziat, 11, rue des Amouries, Mazamet (France): Henri Gross, 6, Champ des Fontaines, Fribourg; Marie-Thérèse Overney-Borcard, Vaulruz.

Le gagnant au tirage au sort est:

Marc Repond, 65, rue des Lattes, 1217 Meyrin.

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Centre scolaire et sportif de Montagny-Cousset:

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Un outil de travail bienvenu pour la jeunesse Dans le souci constant de mieux répondre aux besoins de la population confrontée à un mode de vie qui évolue de

façon constante, la commune de Montagny-Cousset a dû s'équiper sur le plan scolaire et sportif. Sagement gouvernée par ses représentants et élus avisés, farouchement attachée aux principes de la démocratie et résolument ouverte aux échanges, à l'instruction et au sport, cette commune broyarde se présente aujourd'hui avec un visage rajeuni, tant sur le plan de la formation que de la culture et des loisirs.

l'Instruction publique; Joseph Chat- ton, directeur de l'Ecole secondaire de la Broyé et Edouard Jungo, architecte. Comme toute commu¬

nauté se distingue et se fait connaître par sa vie culturelle, artistique et sportive, ainsi que par l'activité de ses habitants au travers des sociétés qui la composent, cette fête a été agré¬

mentée par les excellentes produc¬

tions de la fanfare «La Concorde», le chœur de l'Ecole secondaire, la so¬

ciété de gymnastique, le chœur mixte de Notre-Dame et le groupe folklo¬

rique «La Villanelle».

A Montagny-Cousset, la confiance en l'avenir de la jeunesse semble mainte¬

nant bien acquise.

Une image de la manifestation d'inauguration. Au premier plan, M. Jean-Louis Terrapon, syndic, coupe le ruban

Dans une oasis de verdure

(Texte et photos G. Bourquenoud-FI)

Un centre scolaire et sportif dans la verdure

Ce nouveau centre scolaire et sportif est situé en contrebas de la gare de Cousset, dans un décor entouré d'ar¬

bres et de verdure. Une véritable oasis de tranquillité et de détente. L'inaugu¬

ration de cette réalisation particuliè¬

rement réussie s'est déroulée par une belle journée ensoleillée et en pré¬

sence de la population, de nombreux députés de la région et conseillers communaux des localités voisines. Le chef spirituel de la paroisse, l'abbé Gabriel Rime, a défini le sens d'une telle construction, puis M. Jean- Louis Terrapon, syndic et président de la commission de bâtisse, coupa le ruban et invita la population à visiter les locaux. S'exprimèrent au cours de cette manifestation, MM. Jean-Louis Terrapon, syndic; Bernard Brunis- holz, délégué de la Direction de

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Centre scolaire et sportif de (Suite de la page 7)

Montagny-Cousset

Quelques considérations sur cette réalisation

Faute de place à Estavayer, une section de l'Ecole secondaire de la Broyé a été créée à Cousset, en 1964.

Elle se trouvait dans une construction préfabriquée située sur un terrain qui avait été mis à disposition par la commune de Montagny-les-Monts. Ce n'est qu'après une étude approfondie, que le Conseil d'Etat donna le feu vert à une nouvelle construction. En 1972, la même commune avait acquis 60 000 m2 de terrain sis à proximité de la gare de Cousset, en vue de la construction d'un centre scolaire et sportif. Mais ce n'est qu'en 1976 que les contribuables accordèrent les cré¬

dits nécessaires à l'élaboration d'un projet.

Désireux de maintenir la section de l'Ecole secondaire de la Broyé à Cousset, les autorités présentèrent deux projets à l'assemblée du mois de janvier 1977. Ce vœu était également formulé par les communes de Léchel- les, Chandon, Montagny-la-Ville et Mannens-Grandsivaz. Il fallait profiter de la construction de ce centre scolaire pour équiper cette région fribourgeoise d'installations sportives et d'une salle polyvalente qui peut être utilisée pour les assemblées et les spectacles.

Celle-ci est déjà occupée par les cinq sections de la société de gymnastique, les trois classes secondaires et les six classes du degré primaire. Dans le même bâtiment se trouvent aussi l'administration communale et le ser¬

vice du feu. A l'extérieur, nous décou¬

vrons une piste artificielle de 120 mè¬

tres pour la pratique de l'athlétisme et une tribune pour le terrain de football.

Ce nouveau centre scolaire et sportif de Montagny-Cousset est chauffé par l'énergie solaire. Cette réalisation a coûté la coquette somme de trois millions de francs.

FI

La halle de gymnastique et salle de spectacles

Une salle de classe de l'Ecole secondaire

Ce reportage sur le nouveau centre scolaire et sportif de Montagny- Cousset a pu être réalisé grâce à l'appui financier

des entreprises et maîtres d'état que nous

recommandons vivement à nos lecteurs.

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I« huitième iiuitifKfinfi i«

district yiiii 9iii Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Association Joseph Bovet

rflvSvfëSSii

Sociétés déclarées CERCLES «FONDATEURS»

par l'Assemblée du 1er février 1959:

Admis à I'A.J.B. Sociétés en fondées le 1957 Cercle Fribourgeois de Bâle 15.XII.1948 Cercle Fribourgeois de Genève 23.1.1920 Freiburger-Verein de Genève 18.1V.1941 Cercle Fribourgeois de Lausanne 16.11.1901 Société des Amis Fribourgeois de Montreux 22.111.1925 Cercle Fribourgeois de Nyon 15.IX.1945 Club Fribourgeois de Renens (Cercle Fribourgeois dès 1961) 23.IX.1935

Délégations des Fribourgeois du «Vieux Chalet» de Genève et de La Chaux-de- Fonds

Des compatriotes de la Vallée de Tavannes...

...et ceux de Berne dans un chalet en Gruyère

1959 Société Fribourgeoise de Berne 12.1.1920 Amicale Fribourgeoise «Moléson», La Chaux-de-Fonds 14.X.1958 Cercle Fribourgeois «La Fribourgia», Le Locle 20.XI.1946 Cercle Fribourgeois de Martigny 31.1.1959 Amicale des Fribourgeois de Morges 21.111.1954 Amicale Fribourgeoise des Avants s/Montreux 29.VII.1945 1965 Société des Fribourgeois du Val-de-Travers, Ste-Croix 15.VI.1964 1967 Dütschfryburger-Verein Basel 31.111.1960 Société Fribourgeoise de la Ville de Bienne 1941 Société Fribourgeoise de Colombier 2.111.1918 Amicale des Fribourgeois de Monthey VI. 1967 Amicale Fribourgeoise «Echo des Monts», Val-de-Ruz 25.XI. 1966

1968 1969 1970 1972

1973 1974

1976

Union Fribourgeoise de Vevey Amicale des Fribourgeois d'Yverdon Cercle Fribourgeois de la Côte neuchâteloise Chœur mixte Fribourgeois «La Marjolaine», Genève Freiburger-Verein Luzern

Amicale Fribourgeoise de la Broyé, Moudon

Amicale Patoisante Fribourgeoise «Bal Ethèla», Onex-Genève Cercle Fribourgeois de Lancy «Le Vieux Chalet»

Chœur mixte «Le Moléson», Onex-Genève Société des Patoisants «Le Botyè a Tobi», Vevey Amicale des Fribourgeois de Sion

Cercle Fribourgeois de la Vallée de Tavannes Amicale des Fribourgeois d'Ajoie

Amicale des Fribourgeois de Delémont Cercle Fribourgeois «La Berra», Le Landeron Amicale des Fribourgeois de Prilly

Amicale des Fribourgeois de Sierre

1917 11.XI.1967 7.VI.1968 30.V.1955 26.V.1961 17.VI.1971 21.11.1970 2.XII.1933 4.XI.1968 2.XII.1962 9.X.1970 30.VI.1971 2.11.1974 19.V.1973 19.VI.1973 2.11.1972 Lors d'une réception, à Lausanne

(11)

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"How tes mut/"

L'Amicale des Fribourgeois de Monthey s'agrandit

Fribourgeois

du dehors pris sur le vif

l'Amicale des Fribourgeois de Monthey vous salue et a la joie de vous annoncer la naissance de deux nouveaux membres: Sébastian Marmillod, fils de Jean-Paul (président de l'Amicale), et Christiane Grandjean, née le 10.4.79, pesant 4 kg 200.

Guylaine Imsand, fille de Guy et d'Elisabeth, née Grandjean, qui a vu le jour le 18.4.79 et pesant 2 kg 910.

Ce qui veut dire que les deux filles de la famille Louis Grandjean sont les heureuses mamans des nouveaux-nés. Elles ont accouché à 8 jours d'intervalle.

Des Fribourgeois en bonne santé

Des membres de la Société fribourgeoise de Bienne

Manifestations annoncées par l'AJB 5 août:

Pique-nique des Fribourgeois de Berne à la Montagne-de-Lussy 26 août:

Dixième bénichon des Fribourgeois du Val-de-Ruz 2 septembre:

Pique-nique des Fribourgeois du Val-de-Travers

Mme Imsand et sa fille Guylaine. Au centre, Isabelle, la fille de M. et Mme Marmillod et, tout à droite, Mme Marmillod et son fils Sébastian

Des Dzodzets de Morges et environs

,\\e*V"e0

Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ dès le 15 juillet 1979 jusqu'au 31 décembre 1979.

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Compte de chèques postaux 17-2851

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A retourner à «Fribourg-lllustré», 35, route de la Glâne 1700 Fribourg.

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Landwehr et de la Gendarmerie. Partis de Pérolles pour une parade à travers la ville, ils débouchèrent de la rue de Lausanne comme des Seigneurs encadrés de sociétés amies, de majorettes et groupes folklo¬

riques. Le Tout Fribourg honorait de sa présence les héros du jour: le Conseil d'Etat in corpore, les préfets, les juges, les autorités communales et religieuses, les officiers supérieurs du canton. Libres de leurs voitures, qu'elles étaient belles les places de l'«Hôtel de Ville» et de «Notre-Dame», offrant aux yeux de l'observateur une palette haute en couleurs.

Un 175e anniversaire

le jour où la Landwehr

La Gendarmerie connut l'apogée de sa fête devant l'Hôtel de Ville où tous les groupes s'étaient réunis pour les allocutions. Après un intermède musi¬

cal, le Major Haymoz, commandant de la Gendarmerie, salue les participants et rend hommage aux 230 spécialistes de son Corps. Il évoque l'importance de leur mission. Depuis 175 ans, l'eau a coulé en abondance sous les ponts.

Il fut constitué à l'époque pour main¬

tenir l'ordre de la cité; le travail consistait surtout à appréhender quel¬

ques vagabonds-voleurs ou à surveil¬

ler les bagarres d'estaminets. Au¬

jourd'hui, les temps sont plus exi¬

geants avec l'augmentation de la criminalité et la dégradation des mœurs. Contemporaine de toutes les générations, la Gendarmerie a tou¬

jours été à la hauteur de sa tâche.

Hélasl le public ne la voit pas toujours d'un oeil favorable. Pourtant, elle aime les contacts et n'est pas sévère par plaisir.

Depuis le 16 mai 1804, 2509 gendar¬

mes ont juré fidélité; 12 ont malheu¬

reusement laissé leur vie dans l'exer¬

cice de leur fonction, mais tous ont fait preuve de discipline d'esprit et de corps», comme le relève un orateur.

Après les paroles de M. Cottet, Conseiller d'Etat, et de M. Henri Steinauer, Président du Grand Conseil, les grenadiers fribourgeois, en tenue d'apparat, tirent une salve d'honneur.

C'est un moment très apprécié du public et des exécutants, certaine¬

ment, qui n'ont pas souvent l'occa¬

sion de «jouer au soldat» avec des armes d'autrefois.

La cérémonie religieuse à la cathé¬

drale terminée, tous se rendent sur la place Notre-Dame pour assister au

«salut aux drapeaux» et entendre le message de M. le Colonel Comman¬

dant de Corps Roch de Diesbach. Ce dernier rappelle les liens qui attachent cette société de musique au canton.

C'est à la Grenette que les invités

partagent le banquet officiel, puisque fleuri de discours, mais surtout amical parce que lieu d'échanges et de fraternisation.

Le major de table, M. Luigi Musy, accomplit son rôle de main de maître, appelant tour à tour les orateurs à

«s'exécuter», non en musique ni en défilé, mais en paroles.

M. Dreyer remercie la Landwehr pour son attachement à la mission confiée lors de sa création.

M. Nussbaumer apporte le message de la Commune et dans un geste d'élégance est le seul à saluer ces demoiselles, hôtesses du Corps de Gendarmerie.

M. Fridolin Aeby s'exprime au nom des sociétés de musique; quant à M.

Rohrbasser, président des musiques fribourgeoises, il est longuement ap¬

plaudi pour l'humour et la subtilité de ses propos.

On entend encore MM. Laurent Butty, Huber, commandant de la gendarme¬

rie vaudoise, Liaudat et le Brigadier Chavaillaz. Des uns comme des au¬

tres, tout est évocation et remercie¬

ment. Pas de fête sans cadeaux. Vient alors le moment où les représentants des sociétés offrent leurs présents qui prendront place au musée landweh- rien du Belluard.

La Landwehr, Corps de musique offi¬

ciel de i'Etat et de la Ville de Fribourg, fut fondée le 16 avril 1804, selon l'arrêté du Petit-Conseil. Elle est issue de la Musique Militaire du canton de Fribourg.

C'est une harmonie de la classe

«excellence» qui compte une centaine de musiciens, tous amateurs.

Elle est dirigée musicalement par Monsieur Jean Balissat, compositeur, assisté par le sous-directeur et officier de marche Albert Zapf.

(13)

13

fêté dans la joie ou

tutoie la Gendarmerie

| ■!*■■!.■»!!«i BM

<y 1

■ék m il Le corps de la gendarmerie fribourgeoise commandé par le Major Haymoz Toujours aussi populaire, Bernard Ro-

manens reçoit une pluie d'applaudis¬

sements pour son «Ranz des vaches»

repris en chœur par la salle. Quelques notes musicales également avec «La youtze» entonnée sans chauvinisme par la délégation valaisanne.

A l'heure des remerciements, des ultimes remerciements - il y en eut tant durant cette journée - Pierre Glasson, président de la Landwehr, donne l'accolade au Major Haymoz et, dans un élan d'amitié, rendu plus chaleureux encore par les vins qui

délient les sentiments, lui proposa le tutoiement.

Encore un événement à noter au

«journal» de cette journée historique.

Monique Pichonnaz

Balissat plus jeune que jamais Soirée grandiose que celle of¬

ferte par la Landwehr à cette occasion. Au-delà de la mu¬

sique, c'est un véritable specta¬

cle que présentait cette société.

Homme des «ensembles et bon¬

nes compositions», Balissat avait allié aux musiciens le contingent des grenadiers. Ces derniers donnèrent un ton écla¬

tant, tant par leurs costumes que par leurs tonitruantes sal¬

ves.

Contrastes tout au long de ce concert dus à la diversité du programme. Entre autres, deux œuvres qui feront date: «Age», suite symphonique de Balissat et l'exécution magistrale de l'ouverture 1812 de Tchai¬

kovsky. Ces deux pièces mattresses de la soirée prou¬

vent que ces landwehriens sont conduits d'une baguette alerte par un directeur qui ne craint pas l'originalité.

Un nouvel orgue à Font

La paroisse de Font-Châbles disposait jusqu'à ces dernières semaines d'un vieil orgue créé en 1945 au moyen de pièces provenant de trois instruments différents.

Depuis le mois de juin, elle bénéficie des services d'un orgue flambant neuf, réalisé par l'atelier Jean-Marc Dumas, à Romont. Disposant de treize jeux, le nouvel orgue a été inauguré lors d'un concert que donnèrent René Oberson, organiste, René et Francis Schmidhauesler, trompettistes. Le comité d'organisa¬

tion de ces festivités et de la commission chargée de l'acquisition de l'orgue était présidé par M. Henri Liardet.

(Photo FI)

Fanfare moratoise centenaire

Le comité d'organisation des fêtes du centenaire de la Société de musique de la ville de Morat avait voulu, à juste titre, placer cet événement sous le signe d'une grande manifestation populaire. C'est donc dans l'allégresse générale que se déroulèrent les journées marquant le siècle d'existence de la «Stadtmusik». Soirée de réjouissances, réception officielle et cortège dans les rues de Morat tinrent les gens du Lac en haleine de longues heures aussi bien diurnes que... nocturnes.

(Photo FI)

(14)

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RESTAURANT GRUYERIEN

MORLON (à deux min. de Bulle) . Menu du jour, carte variée

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Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg

Exclusivité

«Fribourg-lllustré»

Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

ASSEMBLEES - CONFERENCES CONGRES

MANIFESTATIONS DIVERSES BANQUETS DE SOCIETES

REPAS DE NOCES.

Tout cela résumé en cinq sigles ainsi que le nombre de places A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaire

District de la Gruyère

CERNIAT Hôtel de la Berra 10 à 110 places - A - B N CHARMEY

Hôtel du Sapin

300 places - A - B - C - N BROC

Hôtel de la Grue 150 places - A - B - N LA TOUR-DE-TRÉME Hôtel de Ville

50 à 250 places - A - B - N MORLON

Café-Restaurant Gruyérien De 10 à 120 places - A - B - N - S MARSENS

Hôtel de la Croix-Blanche 20 - 40 et 200 places - A - B - N VUIPPENS

Hôtel de Ville

10 à 150 places - A - B - N VUADENS

Hôtel de la Gare

De 20 à 500 places - A - B - C - N SALES (Gruyère)

Hôtel de la Couronne 300 à 400 places - A - B - N GRANDVILLARD

Hôtel de la Gare

80 à 320 places - A - B C - N GRUYÈRES

Hostellerie du Chevalier 20 - 80 places - A - B - N - S

District de la Glâne VILLAZ-ST-PIERRE

Hôtel du Gibloux 450 places - A - B - C - N ROMONT

Hôtel de Ville

250 - 400 places - A - B - C - N ROMONT

Hôtel de la Belle-Croix 70 - 140 places - B - N SIVIRIEZ

Hôtel de la Gare

280 - 360 places - A - B - C - N

District de la Sarine NEYRUZ

Hôtel l'Aigle Noir

20 à 500 places - A - B - C - N AUTIGNY

Hôtel de l'Ecu

10 à 100 places - A - B - N CHENENS

Auberge du Chêne 20 à 250 places - A - B - N CORPATAUX

Restaurant de l'Etoile 20 à 200 places - A - B - N LE MOURET

Hôtel de la Croix-Blanche 200 places - A - B - N BONNEFONTAINE Restaurant Burgerwald 10 à 150 places - A - B - N MARLY

Hôtel de la Croix-Blanche 20 - 150 places - A - B - N FRIBOURG

Café-Restaurant de Grandfey 10 à 50 places - A

District de la Veveyse

SEMSALES

Hôtel-Restaurant du Sauvage Jusqu'à 150 places - A - B - N PORSEL

Hôtel de la Fleur-de-Lys 15 - 250 places - A - B - N LE CRET

Hôtel de la Croix-Fédérale 20 à 300 places - A - B - N

District de la Broyé

LES ARBOGNES-SUR-COUSSET Auberge des Arbognes

Jusqu'à 300 places - A- B- C- N- S MURIST

Hôtel de la Molière 10 à 200 places - A - B - N

District de la Singine

CHEVRILLES - GIFFERS Hôtel de la Croix-Rouge Jusqu'à 250 places - A - B - N

District du Lac

COURTEPIN Hôtel de la Gare

10 à 200 places - A - B - N

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15

nous LQ JCLOCE

Des vedettes et des chansons

«L'Eté sera chaud»

avec Eric Charden

Né en Indochine le 15 octobre 1943, à Haiphong plus précisément, d'une mère Tibétaine et d'un père Français d'ascendance Américaine, Eric Charden passa toute son enfance au pays des matins calmes qu'il ne quitta qu'à l'âge de 7 ans.

Installé à Marseille, il entre au lycée, passe ses deux bacs et entame des études à H.E.C. Il les interrompt au bout de deux ans, ne voulant se consacrer désormais qu'à la composition musicale.

Décision sans appel qui entraînera sa rupture avec ses parents et sa venue à Paris.

Rapidement sans ressources, il commence à regretter sa tranquille vie d'étudiant.

C'est alors qu'il fait la connaissance du peintre Henri Mahé, dit «Riton la Barbouille», personnage de Céline dans «Voyage au bout de la nuit».

«Je dois beaucoup à Henri Mahé. Non seulement il m'a hébergé et nourri pendant deux ans, mais encore c'est lui qui m'a fait rencontrer les gens de ce métier».

Il a alors 18 ans. Il signe un grand nombre de titres de chansons.

15 ans de métier. Une étroite collaboration avec ses amis et paroliers Frank Thomas, Jean-Michel Rivât, Yves Dessca, Didier Barbelivien, Monty.

A la fois compositeur, interprète, plusieurs de ses chansons ont fait le tour du monde.

Aujourd'hui, il sort un nouveau 45 tours «l'Eté sera chaud» et «J'aurais aimé être une femme».

.Disques-Office: SP. 021. 46.233.

La rentrée de Karen Cheryl Depuis un an et demi, Karen Cheryl avait volontairement disparu des ondes et du petit écran pour une métamorphose complète. C'est maintenant une showwoman accomplie, qui, avec toute une équipe de chorégraphes, danseurs, musiciens, a composé aux USA son nouveau personnage. Le travail d'enregistrement s'est effectué à Philadelphie et à New-York, avec l'équipe la plus prestigieuse de rythmiciens, choristes, preneurs de son.

Le disque rouge de Karen, à peine sorti des presses, est Disque d'or en France et se classe déjà parmi les best sellers dans 17 pays.

Disques-Office: Dis 103. 60.085.

Festival du centenaire de l'Abbé Bovet

Toute la ferveur populaire évoquée par un disque

Sous des tonnerres d'applaudissements, Promasens vivait en mai dernier son grand festival, celui du centenaire de l'Abbé Bovet. Afin de retrouver le talent des 150 exécutants et de perpétuer le souvenir de ce chantre du pays fribourgeois, deux disques ont été gravés. Ils se présentent dans un album. 24 chansons y donnent un panorama complet de toutes les facettes du répertoire de ce compositeur. Réalisé avec les habitants de la région, sous la baguette de Marcel Dorthe, cet album restitue les sentiments sereins et fervents du peuple de nos campagnes, en un mot, il fleure bon le terroir.

Un festival préparé avec amour et enthousiasme

Les habitants de plusieurs communes et paroisses ont uni leurs efforts pour rendre hommage à l'illustre défenseur de la chanson populaire. Elles ont pour nom: Auboranges, Blessens et Promasens - desquelles l'Abbé Bovet est ressortissant - Chapelle, Gillarens et Ecublens. Depuis plus de deux ans, Marcel Dorthe et tous les interprètes se sont préparés pour présenter un choix de chœurs et chansons célébrant la famille, le village, la patrie, les saisons et les travaux.

Festival Centenaire

Abbé Bovet

Album de deux disques: No 67.352 Musicassette: vol. 1: No 70.352

Musicassette: vol. 2: No 70.353 (Distribution Disque-Office)

(16)

Une pluie de «bis»

pour le chœur de Sainte-Croix Pour la première fois dans ses annales, la section française du collège Ste-Croix organisait, le 13 juin dernier, un concert. Après plusieurs mois de préparation et d'innombrables heures de répéti¬

tion prises le plus souvent sur les temps de loisir, il a remporté un vif succès et soulevé l'enthousiasme du public formé de parents, d'amis et d'élèves.

Pour étoffer la soirée, le directeur Michel Weber avait fait appel au chœur de l'école secondaire de Farvagny et à l'«Harmonie» de Broc, deux groupes dont il assume avec compétence la direction.

Dans un premier temps, le chœur de Ste-Croix interpréta quatre pièces où Schubert voisinait Bé- caud, Lemarque et Rodriguine, dans un rythme tout de finesse et de précision, qui en rehaussait la gaîté.

Un extrait de la «Flûte enchantée»

de Mozart et une chanson popu¬

laire française pour l'entrée du chœur de Farvagny, qui exécuta par la suite des compositions harmonieuses de son directeur.

Moment particulièrement goûté que celui où les deux chœurs réunis chantent un programme varié et original.

Pour la dernière partie, un ensem¬

ble d'adultes, l'«Harmonie» de Broc, nous ramène au pays avec des airs populaires bien de chez nous.

Pour le final, les trois chœurs s'unirent pour «Cueillir la belle rose» d'un auteur anonyme du Canada.

Pour accompagner les chanteurs, M. Weber s'était assuré le con¬

cours d'un pianiste talentueux, M.

Hubert Reidy, d'une violoniste et de quatre guitaristes recrutées parmi les élèves.

Fruit d'un long travail, d'un esprit d'équipe et du dynamisme du directeur, ce concert prouve qu'entre math et français, il y a place pour la musique.

Bravo à toutes ces lycéennes et à une prochaine fois.

Monique Pichonnaz

Photos J. Gapany, Bulle

Frank Guignard:

un personnage volubile

La salle de Vuippens a accueilli récemment un peintre dont le talent est éclairé par tout ce qui fait la beauté de la nature. Nous voulons parler de Frank Guignard de St-Priest qui a exposé ses œuvres durant cinq jours dans ce village gruérien. Né en 1923 à Shangaï, il habite Lausanne depuis plus de trente ans. Dans ses peintures, on y découvre du Mo¬

net, du Corot et même de l'Utrillo.

Usant de couleurs ternes, il dégage une perspective inattendue. Il par¬

vient aussi à donner une vie in¬

tense à ses œuvres, par exemple

«Hommage à Cézanne» que nous vous présentons avec son auteur qui tente de créer la troisième dimension.

<3(C.

Elsi Giauque

pionnier de la nouvelle tapisserie

I

i

Résultat d'une longue recherche personnelle Présente à la Biennale internatio¬

nale de la Tapisserie depuis 1965, Elsi Giauque fut toujours l'une des artistes les plus remarquées par l'audace de ses créations spatia¬

les, sa profonde personnalité, sa sensibilité, mais aussi sa souve¬

raine maîtrise des techniques textiles.

Née en 1900 à Wald, près de Zurich, elle réside aujourd'hui à GI ères se, au bord du lac de Bienne.

Après des études auprès de So¬

phie Tauber-Arp et d'Otto Morach à l'école des arts et métiers de Zurich, Elsi Giauque assume à son tour, pendant plus de vingt ans, l'enseignement de recherches dans le domaine textile de cette même école. Elle forme plusieurs artistes de renom dans la nouvelle tapisserie et le design.

En collaboration avec Kathy Wen¬

ger, sa fidèle collaboratrice depuis de nombreuses années, dès 1965, elle se consacre exclusivement à la

recherche personnelle. En plus d'œuvres murales et de tapis, elle crée en 1945 déjà, ses premières structures textiles spatiales. Dès lors, l'espace, la transparence, de¬

viennent les préoccupations ma¬

jeures de l'artiste.

Aujourd'hui, à la veille de ses quatre-vingts ans, elle poursuit son cheminement artistique. Em¬

preintes de la même puissance expressive, ses œuvres sont deve¬

nues plus graves, plus majestueu¬

ses.

A découvrir jusqu'au 26 août au musée des arts décoratifs de Lau¬

sanne.

Pages réalisées par Monique Pichonnaz

(17)

17

Culture et littérature

Paysans et horlogers

jurassiens

En 1885, un jeune «ethnologue» pari¬

sien, Robert Pinot, s'installe aux Ge¬

nevez, dans la famille d'un paysan- instituteur, les Voirol, pour étudier la vie quotidienne des habitants du Haut-Jura. Passionné de «science so¬

ciale» comme on disait alors dans certains milieux de la sociologie nais¬

sante, il va entreprendre une étude en profondeur de la société rurale juras¬

sienne. Il est animé d'une réelle sympathie pour les habitants du lieu, il allie le sens de l'observation minu¬

tieuse au don de la synthèse, il a un authentique talent d'écrivain - son ouvrage se lit d'ailleurs comme un roman - mais surtout, il possède deux atouts qui feront de son entreprise une réussite tout à fait singulière:

étranger, il vient du monde urbain et porte sur la société paysanne le regard de la dissemblance, de l'exté¬

riorité. Son œil de citadin ne l'empê¬

che pas de voir la réalité familière que l'observateur enraciné dans le con¬

texte helvétique ne verrait peut-être pas. Mais, de plus, il met en pratique, d'une manière étonnamment moderne pour l'époque ce que certains ethno¬

logues d'aujourd'hui appellent volon¬

tiers l'observation participante qui lui permet de découvrir aussi, de l'inté¬

rieur, la face cachée de la réalité sociale. D'autre part, second atout, il vient en Suisse à un moment privilé¬

gié. La société rurale jurassienne, aujourd'hui profondément différente, peut encore être observée en 1885 dans ses permanences séculaires héritées

Léon Voirol à côté du portrait de son père (photo Lovis)

de l'Ancien Régime. Toutefois, elle est déjà en rupture d'équilibre, elle commence à basculer dans le monde de l'industrialisation. Après avoir dé¬

crit ce qu'il reste de l'héritage ances¬

tral en cette seconde moitié du 19e siècle, Pinot, parce qu'il perçoit bien les résistances sociales à ces change¬

ments, a le mérite de porter son observation plus avant, sur le terrain de la modernité, c'est-à-dire dans la cité horlogère de Saint-lmier, où il étudie à nouveau l'habitant, à travers une famille ouvrière, pour nous don- rfer, en utilisant la même méthode, une remarquable photographie de la vie quotidienne dans la cité des Longines.

Une découverte

On s'étonnera que la valeur d'un tel témoignage - absent de la bibliogra¬

phie jurassienne - n'ait pas été re¬

connue plus tôt. C'est que cette étude avait paru par livraisons successives dans une revue oubliée La Science Sociale, qu'il a suffi de dépoussiérer - grâce d'ailleurs à la perspicacité d'un religieux, le Père Paratte, qui l'avait signalée à l'historien jurassien Gilbert Lovis - pour en découvrir toutes les richesses. Pourtant aux Genevez, un homme se souvenait de Pinot, c'est Léon Voirol, né en 1887, l'année où fut publié le premier article de ce livre. Le vieil homme, que G. Lovis a photogra¬

phié peu avant sa mort, à côté du

portrait de son père, avait en effet souvent entendu parler du Parisien qui avait séjourné jadis dans la ferme familiale, aujourd'hui demeurée pres¬

que intacte.

Aux Jurassiens de découvrir enfin ce précieux et vieil album d'il y a cent ans qui n'a pas fini, au moment où flotte le nouveau drapeau blanc et rouge, de nous interroger!

Editions Grounauer

Une médaille de bronze

pour un artiste-peintre

La

devanture du

libraire

«LES MALADIES ALLERGIQUES», par le Docteur Jean-Pierre Girard

«TROUBLES CIRCULATOIRES ET ARTERIOSCLEROSE»,

par le Docteur Bernard Krahenbuhl

«LES MALADIES VENERIENNES», par le Professeur Paul Laugier Les meilleurs spécialistes suisses ont bien voulu accepter de prendre la plume et de faire un grand effort de vulgarisation (dans le meilleur

sens du terme) pour mettre à la portée du grand public les élé¬

ments essentiels lui permettant de comprendre les mécanismes de certaines maladies et les moyens de les prévenir et de les traiter.

Trois ouvrages paraîtront simulta¬

nément dans cette collection tous les six mois. Les trois premiers sont consacrés aux maladies aller¬

giques (Dr Jean-Pierre Girard) (1), aux troubles circulatoires et à l'artériosclérose (Dr Bernard Kra¬

henbuhl) (2) et aux maladies véné¬

riennes (Professeur Paul Laugier) (3).

Pour tous renseignements com¬

plémentaires s'adresser à:

Mme Arsenijevic, Adresse pos¬

tale case 434 - 1211 Genève 11

ART POPULAIRE FRIBOURGEOIS

Les Genevez aujourd'hui, avec au premier plan la ferme où séjourna Pinot

L'artiste-peintre fribourgeois Germain Chassot, qui habite Hattersheim, en Allemagne, a obtenu récemment une médaille de bronze pour ses œuvres exposées à Saverne, en Alsace. Il a remporté le troisième prix en catégo¬

rie naturaliste. Cette exposition, au château de Rouhan, réunissait quel¬

que septante artistes-peintres. M.

Chassot était le seul peintre suisse.

Nos félicitations à notre compatriote qui expose à nouveau ses œuvres du 30 juin au 7 juillet à Colmar, en Alsace.

C'est un peu de l'âme fribour- geoise que l'on découvre tout au long de ce remarquable ouvrage.

A lire ou à offrir!

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La grue couronnée est monogame et niche au milieu des roseaux et papy¬

rus, à l'occasion sur des arbres bas.

Lors de la période des amours, les grues se livrent à des danses et des ballets nuptiaux spectaculaires. Il faut remarquer que ces danses sont sou¬

vent reprises par les indigènes dans leurs différentes manifestations ri¬

tuelles. La grue pond 2 à 3 œufs blancs-bleuâtres qui seront incubés par les deux parents durant environ un mois. Les poussins dès l'éclosion sont capables de marcher et de nager. Ils volent à l'âge de 10 semaines.

La grue couronnée est un oiseau assez fréquent dans les jardins zoologiques, mais la reproduction est peu fré¬

quente. Par contre, cet oiseau bénéfi¬

cie d'une longévité très importante, puisqu'un âge record de 55 ans a déjà été observé.

En conclusion, il faut souligner la bonne collaboration qui existe entre les jardins zoologiques et le Musée.

Ce sont des institutions complémen¬

taires, toutes deux au service du public, qui peut ainsi mieux saisir la richesse, la diversité et la beauté de notre nature.

A. Fasel

La haie, mille origines, mille visages

De tous temps, la haie a été présente dans nos campagnes; pour chacun ce terme évoque une image particulière. Pour d'aucuns, c'est un cordon de noisetiers, un rideau de peupliers ou une clôture de thuyas. Pour d'autres, c'est une entité complexe composée de deux lisières complètes avec leurs arbres, arbustes et herbes folles; chaque strate étant à son tour colonisée par tout un monde animal, allant du papillon jusqu'aux plus beaux oiseaux et mammifères. Cette haie naturelle, très diversifiée dans sa composition, est aussi responsable de nombreuses tâches, le plus souvent imperceptibles. Entre autres, la haie régularise le climat en freinant les vents, elle empêche les glissements du sol en diminuant le ruissellement et en favorisant l'infiltration de l'eau. Bien que la haie soit accusée, à juste titre, de faire de l'ombre, elle favorise néanmoins la production agricole et de nombreuses expériences ont montré que la présence de haies pouvait augmenter le rendement de 6 à 20%. Malgré tous ses intérêts, la haie est menacée. Trop souvent elle est sacrifiée au profit du remembrement, et ceci parce que ses nombreux avantages ont été oubliés.

Dans les cultures intensives des plaines alluviales, le vent rend nécessaire une haie spécialisée, le rideau-abri; sa composition doit être indigène, hormis le peuplier. Il ne doit jamais être isolé, mais s'intégrer dans un réseau de mailles fermées. Un statut de propriété collective en facilite l'implantation et l'entretien.

Le Plateau suisse hérite d'une tradition séculaire qui lui a légué notamment la haie naturelle, trop souvent supprimée ou détériorée. Un bon remaniement parcellaire doit lui faire une place; talus et berges de ruisseaux sont de bons emplacements pour implanter une haie étroite, le rideau mixte, rompant la monotonie des grandes étendues actuelles.

Les zones herbagères des altitudes supérieures sont les refuges des derniers ensembles de haies naturelles dont l'entretien et la conservation méritent une grande attention.

Plus haut, le rideau-abri complète la protection des pâturages assurée par la forêt.

Mais la haie fait aussi partie de l'environnement quotidien des citadins, elle accompagne toujours l'habitat. Malheureusement, un paysagisme exotique répand dans tout le pays un style devenu banal. Il serait judicieux de recréer un paysagisme à base d'essences indigènes, plus accueillant et mieux harmonisé avec le paysage naturel. Le long des voies de communication, les haies de masquage doivent avoir l'opulence de la haie naturelle: si elles sont bien fournies, elles retiennent bien les émanations du trafic, mais absorbent peu le bruit.

Donc à chaque type d'utilisation du sol correspond une haie particulière qui est illustrée par un schéma de plantation. Celui-ci illustre les points auxquels il est Seien«« et idées

Importantes découvertes archéologiques à Domdidier

Urne cinéraire en verre romaine

A Domdidier, dans l'ancienne église Notre Dame de la Compassion, des travaux de restauration sont en cours. Pour l'étude historique de cette église, des fouilles archéologiques ont été entreprises au mois d'octobre 1978 et elles ont conduit à des découvertes intéressantes et importantes.

L'angle d'un mur romain fait d'un appareil très régulier avait servi à la construction d'une première église préromane. A l'intérieur du bâtiment romain, dont le caractère n'a pas encore pu être déterminé, on découvrit une urne en verre, haute de 19 cm, renfermant les restes d'une incinération qui, sur la base de la céramique brûlée, peut être datée de la 2e moitié du 1er siècle après J.-C. Les fouilles se poursuivent et nous inviterons et la presse et la population lorsque nous serons en mesure de donner plus de détails sur les résultats de ces recherches archéologiques.

Hanni Schwab archéologue cantonale

La grue couronné«

(Balearica pavonina Le 23 mars 1979, le Zoo Knie pour enfants - le Kinderzoo de Rapperswil - informait le Musée d'histoire natu¬

relle de Fribourg qu'une grue couron¬

née venait de mourir et en faisait don à notre Musée.

Il existe au monde 15 espèces diffé¬

rentes de grue mais cette grue afri¬

caine est facilement reconnaissable par la petite couronne de plumes claires qui orne le dessus et l'arrière de la tête. La grue couronnée a environ 1.20 m de haut et pèse environ 5 kg. De cette espèce, il existe deux variétés, une à nuque grise qui est déjà exposée au Musée et la seconde, à nuque noire, que nous venons de recevoir.

En Afrique, la grue couronnée habite les régions découvertes et affectionne les zones marécageuses surtout en période de nidification. Elle est gré¬

gaire et relativement abondante. Elle est prodigue de ses cris de trompette, surtout au vol.

La nourriture consiste surtout en proies vivantes: des petits poissons, batraciens, des mollusques, insectes et en particulier des sauterelles dans les zones steppiques. La grue couron¬

née est aussi friande de graines, de nénuphars et de riz qu'elle consomme en quantités non négligeables, sou¬

vent peu avant la maturité et les récoltes.

nécessaire de faire attention lors de la création d'une haie. Les étapes du travail, de la plantation à l'entretien des premières années, sont illustrées par une séquence d'animation. Le tableau des arbres et arbustes courants, avec leurs caractéristiques et leurs exigences, aidera dans le choix des essences.

L'entretien d'une haie est minime, il se résume le plus souvent à éviter qu'elle ne déborde sur les terrains voisins; seules les haies basses requièrent une taille plus régulière. Dans tous les cas, ce ne sont pas des arguments valables pour les supprimer.

Le bon usage de la haie ne consiste pas à figer une collection de haies pour naturalistes, mais de réhabiliter un élément dynamique de notre environnement.

Pour ce faire, il est nécessaire de tenir compte des particularités géographiques, économiques, législatives et politiques dans chaque région.

Rideau-abri Photo B. Weber, Lausanne

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Quand un

Fribourgeois accueille l'Ordre des Coteaux de

Champagne dans sa maison

Consacré «Relais de Champagne» par son Ordre des Coteaux, le Dolder Grand Hôtel, à Zurich, établissement dirigé avec une rare compétence par M. Raoul de Gendre, d'origine fribour- geoise, a salué, samedi 23 juin, l'éclo- sion de la «Fleur de Vigne», qui selon les lois de la nature est déterminante pour fixer 100 jours plus tard la vendange. A cette occasion, une

«Disnée» gastronomique a réuni au Dolder les membres de la Confrérie, leurs épouses, leurs amis. Le menu avait été conçu par M. Paul Spuhler, chef de cuisine, diplômé de l'Acadé¬

mie culinaire de France. Chacun de ses services était illustré par les millésimés, les cuvées de prestige de grandes marques. Le Commandeur Georges Prade, dont nous connais¬

sons son attachement à la Suisse, était présent. Accompagné par plu¬

sieurs personnalités, il a procédé à quelques intronisations. Smokings et robes du soir étaient en harmonie avec les bulles d'or de la Marne.

Une merveilleuse soirée dont le Consul des Coteaux de Champagne de Zurich-Région a tout lieu d'être fier de sa réussite.

«Disnée de la Fleur de Vigne»

des Coteaux de Champagne présidée par le Commandeur

Georges Prade Truffe en surprise

Louis Outhier

Gouttes d'or en tasse Sablés au Parmesan

Subrics de sole d'Ostende Dolder Grand Hôtel

Dodine de coquelet Talleyrand

Sorbet à la Folle Blanche

Train des côtes de bœuf rôti au four

Sauce bordelaise Aubergines à l'andalouse

St. André

Framboises d'Emilie «Bon Curé»

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