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Route de la Glâne 35 1700 Fribourg Tél

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Monuments historiques Ombre de la cathédrale 4e Comptoir de Romont

Flashes du canton La 24e fête cantonale des chanteurs

Nos Défunts L

Juin 1972 IMo 293 27e année 32 pages Fr. 1.80

P

B PLÛZÛ I

FRIBOURG Pl. Georges Python

DANCING

Ouvert de 21 h. à 2 h.

Attractions internationales Grand Restaurant Snack «Express»

Bar

Jeux de quilles Parking

PR&NUPTIA DE PARIS

habille la mariée et ses invitées Plus de 200 modèles exclusifs de robes de mariées dès Fr. 189.—

et tous les accessoires GENÈVE, rue Paul-Bouchet 2 BALE, Steinenvorstadt 63 ZURICH, Löwenstrasse 29 WINTERTHOUR, Marktgasse 28 BERNE, Aarbergergasse 5 LAUSANNE, rue de Bourg 35

(2)

2 r~

ILLUSTRE REFLETS FRIBOURGEOIS 27e année Juin 1972 No 293 11000 tirages Fr. 1.80 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glâne 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction:

Max Jendly, Pierre Bossy, Gérard Bour- quenoud.

Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolies 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Suisse: Fr. 18.90 par an.

Etranger: Fr. 21.60 par an.

Compte de chèques postaux 17-2851

Photo de couverture:

Vue de Romont, avec à l'arrière plan les Dents du Midi. C'est dans cette cité glâ- noise en plein essor, qu'eu lieu dernière¬

ment le «4e Comptoir romontois».

Il n'est pas trop tard pour s'abonner au FRIBOURG-ILIUSïRf Je souscris un abonnement jusqu'à la fin 1972

Fr. 8,ao

montant qui sera payé

* par remboursement

* par bulletin de versement

* Biffer ce qui ne convient pas Nom:

Prénom:

Profession : Localité:

Rue et N°:

A découper et à retourner à Imprimerie Fragnière SA, Route de la Glâne 35, 1700 Fribourg

Memento des manifestations FRIBOURG-ILLUSTRE publie chaque mois

avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE paraît. Le«

envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

FRIBOURG

Dès le 22 juin Musée d'Art et d'Histoire Galerie de la Cathédrale Hôtel Duc Berthold 29 juin à 20 h. 30 Place de l'Ecole de la

Neuveville

28 juin à 20 h. 30 Aula de l'Université du 24 juin au

2 juillet MORAT 28 juin 30 juin

Stadtmusik

Sculptures médiévales, ivoires gothiques et émaux limousins en provenance de Nantes.

Exposition annuelle des jeunes artistes.

Exposition de Christian Henry et Eugène Devaud de Madelin.

L'Histoire du Soldat, spectacle chorégraphique de Stravinsky-Ramuz, 4 interprètes et 7 musiciens de l'Orchestre de la Suisse Romande.

Prix unique des places: Fr. 5.—.

Sérénade par l'Orchestre Académique de l'Uni.

Championnats cantonaux de tennis, par le club tennis du Guintzet Aiglon-Fribourg.

Promenaden-Konzert

Sympathisants de Meyriez Standfest HORS-LES-MURS:

LES PLANCHETTES-s-La Chaux-de-Fonds Juillet 2

LES AVANTS

12 et 13 août Amicale fribourgeoise CERNIER

25, 26 et 27 août Amicale frib. du Val-de-Ruz TOUTE L'ANNÉE:

FRIBOURG Musée d'histoire naturelle Galerie de la Cathédrale Dancings

Cinémas BULLE Musée gruérien ESTAVAYER Musée historique et

folklorique GRUYERES Château PRINGY- Fromagerie GRUYERES

Pique-nique des Sociétés fribourgeoises du can¬

ton de Neuchâtel.

Grande Bénichon et cortège folklorique.

Grande Bénichon.

Ouvert de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée) Ouvert tous les jours de 14 h. 30 à 18 h. 30, dimanche de 11 à 12 h. Fermée le lundi.

FOUJI-YAMA, Pérolies 1.

PLAZA, place Georges-Python.

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN.

Fermé le lundi et le dimanche matin.

Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.

Jusqu'au mois de novembre, ouvert de 8 h. 30 à 19 h.

Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.

La marche est aussi un sport

Par monts et par vaux, durant vos vacances

L'homme moderne ne marche pas assez.

Il perd le contact avec la nature et court le risque d'altérer son moral, son esprit et son caractère. C'est à ce moment-là que la simple promenade à travers la campagne paisible, réalisera à nouveau l'harmonie entre le corps et l'esprit, entre les muscles et les nerfs.

La marche ouvre d'innombrables perspecti¬

ves. Elle nous rapproche de tout ce qui fait la beauté de la nature. Les chemins pédestres permettent de découvrir un arbre, une raci¬

ne, une herbe, une fleur, une marmotte, un papillon et mille merveilles insoupçonnées.

Les effets de la marche sur le volume sanguin du cœur sont très bénéfiques. L'homme d'aujourd'hui a d'ailleurs un urgent besoin de s'aérer.

(3)

Ala

découverte des

monuments historiques du

canton

bénéfices de la Loterie Romande et de la Loterie à numéros

La nécessité d'une politique culturelle cohérente se fait sentir dans des couches de plus en plus larges de la population. Chacun, conscient des racines culturelles plongeant dans le passé matérialisé par le patrimoine légué par les générations précédentes, sent la nécessité de conserver les œuvres d'art et de les mettre en valeur.

Dans cette tâche fondamentale, la délé¬

gation fribourgeoise auprès de la Loterie Romande et de la Loterie à numéros a décidé de porter l'effort sur la subvention aux monuments historiques.

On peut donc prétendre, sans crainte de faire un mauvais jeu de mots, que chaque fois que la roue de la chance tourne, si elle ne désigne pas votre numéro, vous êtes tout de même un peu gagnant, puisque les bénéfices seront un jour ou l'autre affectés aux oeuvres d'art dont la jouissance est accordée à chaque amateur.

Sous les baldaquins gothiques de l'église Saint-Jean, l'autel de style Louis XVI uni¬

formément recouvert de peinture grise faisait piètre figure avec la Vierge néo¬

byzantine.

Le Conseil paroissial, désireux de pour¬

suivre l'œuvre de restauration entreprise dans cette église, confie à M. Dionisio, restaurateur, la tâche délicate d'enlever les sur-peints, de redonner leur éclat aux faux- marbres roses et bleus du retable.

Les tableaux d'autel, peints par Jacob Stoll en 1787, sur les ordres du Comman¬

deur Joseph Antoine Streicher qui y fit apposer ses armes, sont nettoyés et ré¬

entoilés. Le tableau central représente la Trinité et les volets latéraux saint Antoine et saint Ulrich, tandis qu'à l'attique, saint Martin de Tours fait l'aumône à un pauvre.

On découvre avec émerveillement la fraî¬

cheur des coloris et la luminosité de la palette de ce peintre, jusqu'ici considéré comme mineur.

avec

M. Etienne Chatton conservateur

à Fribourg

L'Autel d'Hauterive. ▼ Installation de l'autel d'Hauterive à Marly-le-Grand

Les restaurations de 1912 à l'Abbaye d'Hauterive avaient eu pour conséquence heureuse la remise en valeur du décor ro¬

man de l'église cistercienne. Plus néfaste avait été, quelques années plus tard, le dépôt de l'autel baroque au-dessous du poulailler. Une église tessinoise avait dé¬

siré en disposer, mais la Commission canto¬

nale des monuments historiques et édifices publics estima à juste titre que ce qui sem¬

blait bon aux Tessinois l'était d'abord pour les Fribourgeois. L'assemblée paroissiale de Marly a accepté récemment le projet de l'architecte Alberti du bureau Jacques Jägger, le prestigieux ensemble dessiné en 1768 par l'architecte Paulus Nader, qui venait de réaliser les bâtiments conventuels commandés par l'Abbé de Lentzbourg.

L'autel qui fut peint par Bräutigam de Bulle rempacera le maître-autel de Marly.

Par une chance extraordinaire, il nous est parvenu presque intact. En effet, il y a deux ans, grâce un subside spécial de la L R, les deux anges sortis de l'atelier de l'orfèvre Rodolphe Muller et entourant la Vierge de l'Assomption, avaient pu être rachetés après avoir passé dans les mains de divers antiquaires.

(4)

Rétrospective du cours de répétition 72 du rgt inf mont 7 La mitrailleuse dans une utilisation qui supplée la DCA

Placé sous le commandement du Colonel Pierre Plancherel, le rgt inf mont 7 a effectué du 1er au 20 mai son cours de répétition. Les bataillons étaient répartis en divers endroits des alpes bernoises: le bat inf mont 7 (Major Hefti) station¬

nait dans les environs de Saanen, le bat fus mont 14 (Cap Liaudat) dans ceux d'Adelboden, le bat fus mont 15 (Major Gachoud) dans la vallée du Simmenthal.

Comme l'année dernière, le bat expl 10 (Major Cant) était rattaché au rgt 7 et stationnait

dans la région de Dârstetten.

A noter que le bat fus mont 16 (Major Rossier) avait déjà effectué son cours en avril.

Nouveau procédé de tir lance-mines

Le cours de répétition 72 mettait l'accent sur une cer¬

taine spécialisation; au pro¬

gramme pas de manœuvres prévues. Dans le cadre de ce cours dit de détail, les cp Id fus mont IV/14 et IV/15 furent réunies dans les environs de la

Lenk en un cours centralisé, placé sous le commandement du Cap Marius Barras. Un nouveau procédé de tir était cette année à l'épreuve. Dans le dur contexte de la montagne, il n'est pas toujours aisé d'ap¬

puyer le fantassin avec efficacité.

Grâce à la nouvelle technique de tir lance-mines, celui-ci bé¬

néficie maintenant d'un appui de feu conséquent. C'est prin¬

cipalement le système du calcul des feux qui a subi les plus pro¬

fondes modifications. Le nou¬

veau procédé confère aux lance- mines la faculté de couvrir de leurs feux une surface de ter¬

rain beaucoup plus grande qu'auparavant. Malgré les pro¬

grès réalisés, lorsque le relief devient trop accidenté, l'on est toujours forcé de faire appel au cheval pour l'acheminement des pièces et de la munition. Poussé à la disparition par certains, le cheval apparaît pourtant indis¬

pensable en la circonstance.

Instruction alpine centralisée

Pour la première fois, une compagnie alpine dont l'effectif fut recruté dans tous les batail¬

lons, a été créée et placée sous le commandement du pit Schu¬

ler au Chalet du Régiment sis à une altitude de 1732 m. Cette compagnie a été constituée en vue de former des hommes aptes à fréquenter les cours de division qui n'admettent pas les débutants. D'autre part, une fois réintégrés dans leurs ba¬

taillons respectifs, les hommes ayant participé à ce cours pourront faire valoir une solide expérience dans le secteur alpin.

Il était nécessaire que des hom¬

mes soient instruits avec un soin particulier en regard de certains impératifs tactiques.

Le militaire peut, en effet, être amené de jour ou de nuit à sur¬

monter des passages difficiles.

Une instruction aussi délicate ne pouvait que difficilement être dispensée dans le cadre des bataillons.

Consécutivement à un exa¬

men de base, trois sections furent constituées en regard du niveau d'instruction des parti¬

cipants. L'instruction alpine pro¬

prement dite était la charge de deux guides valaisans. Ces der¬

niers apprirent à beaucoup les rudiments de la technique alpine alors qu'à d'autres ils prodi¬

guèrent de précieux conseils qui vinrent compléter un ba¬

gage déjà fort solide. Le pied des Gastlosen constituait un site idéal pour l'instruction. A n'en pas douter, l'expérience fut enrichissante à plusieurs égards.

De nuit comme de jour Elle le fut d'autant plus que la leçon des «maîtres» se répéta de nuit. D'ailleurs durant la deuxième semaine de cours, tout le régiment œuvra à des tâches nocturnes.

La nuit est une richesse stratégique qu'il serait négli¬

gent de ne pas exploiter. De tout temps, elle fut considérée comme le moyen le plus sûr de créer l'effet de surprise auprès de l'ennemi. L'action nocturne présente des avantages très appréciables, mais elle exige en revanche une minutie et une délicatesse d'exception. Si l'ef¬

ficacité d'une telle action est décuplée comparativement à une action diurne, ses préparatifs et les risques qu'elle comporte le sont également. Il s'agit en l'occurence de prendre des mesures très précautionneuses afin d'éviter la faillite de l'en¬

treprise en cours. La nuit n'autorise pas d'erreurs, celles- ci sont généralement fatales. Elle ne fait pas de place à l'improvi¬

sation; chaque geste doit être calculé. Les automatismes, fruits d'innombrables heures d'entraî¬

nement assidu, trouvent en la circonstance leur utilisation idéale. Tout doit être conçu, planifié d'avance. Ces exigences réclament de l'homme un don de lui-même particulièrement important. Il n'est pas aisé de bousculer ses habitudes, sur¬

tout lorsqu'il est question de consacrer au travail les heures réservées au repos et vice- versa. Vivre la nuit implique un incontestable sacrifice auquel les soldats et cadres du régiment inf mont 7 ont pourtant con¬

senti sans rechigner durant près d'une semaine. Une telle expérience valait sans doute la peine d'être vécue. Personne ne doit la regretter.

Le cours de répétition 72 du rgt inf mont 7 aura en tout cas permis à chacun de se familiariser avec toute une gam¬

me de progrès introduits dans notre armée.

Pit Jenny La prudence et la concentration sont de rigueur dans les sec¬

teurs alpins.

(5)

l'ombre

chronique des fribourgeois du dehors

par gérard bourquenoud

L'Association Joseph Bovet

a tenu ses assises à Yverdon

La plage et la montagne, c'est le Nord vaudois. Des rives d'un lac romantique, le plus grand de Suisse et le plus apprécié des yachtmen, vous êtes en moins d'une demi-heure de route, sûre et ouverte toute l'année, ou par le train, dans les vastes espaces et forêts du Jura. A deux pas du lac Léman et des Alpes suisses, c'est la cité histo¬

rique d'Yverdon qui compte actuellement plus de 20 000 habitants. Dans cette ville, exis¬

te une Amicale des Fribourgeois qui marche vers un bel avenir.

Celle-ci était responsable cette année de l'organisation de l'As¬

semblée ordinaire des délégués de l'Association Joseph Bovet qui s'est déroulée par un temps magnifique le dimanche 7 mai dernier, à l'Hôtel de Ville d'Yverdon.

Accueil en chansons et...

Les invités, délégués et ac¬

compagnants ont été accueillis par le nouveau choeur-mixte costumé de l'Amicale des Fri¬

bourgeois d'Yverdon qui a in¬

terprété de belles chansons de l'Abbé Bovet en français et en patois. La salle des débats était comble, ce qui a réjoui le comité de l'AJB et son président qui a souhaité une cordiale bienve¬

nue à ses compatriotes venus des quatre coins de notre pays.

M. Max Pasquier s'empressa de saluer Mme Antoinette Martin, présidente du conseil commu¬

nal yverdonnois; Mlle Agnès Bovet, nièce du barde fribour¬

geois; le colonel commandant de corps Roch de Diessbach ;

MM. André Dey, ancien tré¬

sorier de l'AJB; Jean Savary, syndic de Sâles; Bernard Ober- son, président du comité d'or¬

ganisation du 3e rassemblement des Fribourgeois du dehors;

Gérard Bourquenoud, rédacteur à Fribourg-lllustré et la rédac¬

trice du Journal d'Yverdon. Il excusa MM. René Binz, ancien chancelier d'Etat; Raphaël Schorderet de Sâles, trésorier du dernier rassemblement;

Henri Gremaud, conservateur du Musée gruérien à Bulle;

l'abbé Pierre Kaelin, aumônier de l'AJB, et le Freiburg-Verein de Bâle

Activité de l'Association Joseph Bovet...

M. Pasquier relata l'activité de toutes les sections affiliées à l'AJB au cours des années 1970- 71. Son rapport très complet qui fera l'objet d'un petit jour¬

nal dès l'année prochaine, vu le nombre de manifestations organisées par les cercles et sociétés du dehors, a été fort applaudi par les participants.

L'humour y était bien placé, ce qui permettait à l'assemblée de rester en éveil par cette chaude journée de printemps.

Pendant que M. Pasquier re¬

prenait son souffle, M. Jean Weber, secrétaire du comité de l'AJB, fit un long rapport sur le 3e rassemblement des Fribour¬

geois «Hors les murs» à Sâles qui a marqué le vingtième an¬

niversaire de la mort de l'abbé Joseph Bovet. Un film réalisé par M. Paul Castella de Neirivue sur les manifestations des 22 et

Vue partielle de la salle des débats. A

M. Max Pasquier, président de l'AJB y

23 mai 1971, a été présenté aux délégués et invités après le repas. De belles images et un merveilleux souvenir...

La situation financière de l'Association qui est actuelle¬

ment réjouissante, a été pré¬

sentée par M. Marcel Grand- jean de Nyon, trésorier. Celui- ci a félicité son collègue Raphaël Schorderet de Sâles qui a accom¬

pli un immense travail lors du rassemblement et a remercié tous ses collaborateurs. Les vé¬

rificateurs par la voix de M.

Karth de Lausanne, ont reconnu le bien-fondé des comptes. Tous ces rapports ont été adoptés avec applaudissements. Parmi les nombreuses communications du comité, M. Pasquier cita la nomination de M. Gérard Bour¬

quenoud en qualité de rédacteur responsable de Fribourg-lllustré dès le 1er juillet 1972. Ce collaborateur de l'AJB restera correspondant des Fribourgeois du dehors.

Admission de sept nouvelles sections...

Sur proposition du comité, sept nouvelles sociétés ont été admises au sein de l'Association Joseph Bovet. Il s'agit du Frei- burger-Verein Lucerne (Her¬

mann Raetzo, président, Hoch¬

dorf), Amicale des Fribourgeois de La Béroche (Jean-Claude Périsset, président, St-Aubin/

NE), Amicale patoisante fri- bourgeoise «Bal Ethèla», (An- tonin Clément, président, Petit-Lancy/GE), Chœur-mixte Fribourgeois d'Onex-Lancy (Au¬

guste Girard, président, Onex/

(6)

Au rang des invités, de gauche à droite: MM. Ulysse Torche, doyend'âge de l'Amicale d'Yverdon, une dame dans son beau dzaquillon, Louis Rouiller, président des Fribourgeois de la cité yverdonnoise, Mme Antoinette Martin, présidente du Conseil Communal d'Yverdon, Colonel-commandant de corps Roch de Diesbach, Mlle Agnès Bovet de la Tour-de-Trême et un couple de Morges. y

GE), Cercle fribourgeois «Le Vieux Chalet» Lancy (Roger Overney, président, Grand- Lancy/GE), «Botyè à Tobi», Groupement des Patoisants de Vevey et environs (Jules Currat, président, Vevey), Amicale fri- bourgeoise de la Broyé, Moudon (p/a Muriel Cuennet, Café du Nord, Moudon).

Adhésions en suspens:

Cercle fribourgeois de la Vallée de Tavannes (Joseph Horner, président, Bévillard), Amicale des Fribourgeois de Sion et environs (Aloïs Schmutz, président, Sion).

Assemblée 1973 en pays fribourgeois...

Pour maintenir une tradition formulée par l'Association, l'as¬

semblée des délégués aura lieu une fois au canton de Fribourg, une fois hors les murs. Pour 1973, la cité de Morat a été choisie par les participants. Le comité prendra position en temps voulu. Un vœu qui sera probablement exaucé.

Membres d'honneur et honoraires...

M. Pasquier fit part d'un projet du comité de décerner le titre de membre d'honneur à des personnes ayant rendus des signalés services à l'AJB.

Cette proposition a été acceptée à l'unanimité par les délégués,

ce qui a permis à M. le Président de proclamer séance tenante sept membres d'honneur.

(Lire communiqué officiel de l'Association Joseph Bovet à ce sujet). Le titre de membre honoraire a été discuté par l'assemblée et approuvé. Le comité qui est composé de MM.

Max Pasquier, (Chernex), pré¬

sident; Raymond Perroud (Bâle);

vice-président; Jean Weber, Fri¬

bourg), secrétaire; Marcel Cha- vaillaz (Lausanne), verbaux;

Marcel Grandjean (Nyon), tré¬

sorier; Gilbert Chatton (La Chaux-de-Fonds) et Robert Aebischer (Genève), membres adjoints, présenta les conditions exigées pour l'attribution de cette distinction à l'assemblée de l'an prochain.

Amitié, ambiance, gastronomie...

Après les souhaits de Mme Antoinette Martin, porte-parole des Autorités yverdonnoises, l'assemblée a pris fin par le chœur-mixte d'ensemble «Le Vieux Chalet». Un apéritif offert par la ville d'Yverdon dans la salle des Pas Perdus de PHôtel-de-Ville, a facilité le contact entre les compatriotes qui ne se connaissaient pas encore. M. Edmond Pache, syn¬

dic d'Yverdon, apporta les bons vœux de sa commune à tous les Fribourgeois du dehors réunis dans sa cité et félicita l'Amicale organisatrice de cette ren¬

contre. Le repas en commun, servi à la Brasserie du Centre, a créé une ambiance digne de la terre d'origine. La gastrono-

Le comité de l'Association Joseph Bovet lors des débats.

M. Raphaël Schorderet de Sales, auquel un hommage a été rendu pour sa précieuse collaboration au dernier ras¬

semblement. V

mie y était aussi pour quelque chose. M. Gilbert Grangier, président du comité d'organi¬

sation, a également fonctionné comme majorat. Son tact, son dynamisme et sa popularité ont été à la base du succès de cette journée de détente au bout du lac de Neuchâtel. Ont pris la parole au cours du repas, MM.

le curé Marc Joye d'Yverdon, Jean Savary, syndic de Sales, Max Pasquier, président de l'AJB, Edmond Pache, syndic d'Yverdon et Louis Rouiller, président de l'Amicale des Fri¬

bourgeois de cette ville. Au café, ce fut le tour du Colonel commandant de corps Roch de Diesbach de prononcer une allocution sur «La Voix du pays». Grâce à la gentillesse de cet officier fribourgeois qui fut très applaudi, nous reprodui¬

sons dans notre rubrique »Om¬

bre de la cathédrale», le texte de son exposé.

L'assemblée ordinaire des dé¬

légués de l'Association Joseph Bovet, à Yverdon, laissera un excellent souvenir à tous ceux qui l'ont vécue et organisée.

L'accueil réservé aux invités, délégués et accompagnants était chaud et cordial. L'amitié n'a vraiment pas de frontières. Nos compatriotes du Nord vaudois ont droit à un coup de chapeau exceptionnel. C'est le mot!

(Texte et photos, G. Bd)

(7)

l'ombre de la cathédrale

L'Association Joseph Bovet a tenu ses assises

à Yverdon (suite et fin)

Allocution

de M. le Col Cdt de Corps

Roch

de Diesbach

Monsieur le Président, Mesdames,

Messieurs,

Je tiens à vous remercier de m'avoir sorti d'une retraite récente que je souhaite encore utile et active pour me faire l'honneur de prendre la parole dans un milieu si éminemment sympathique et qui représente tant de choses.

Le sujet imosé n'est-il pas un peu prétentieux puisque «la voix du pays» est celle qui bat dans vos cœurs et qui vous réunit aujourd'hui à Yverdon.

C'est celle qui habite ceux qui ont le mérite d'être l'âme d'une association qui prend tout son sens au moment où une immense vague de destruction et de contestation paraît vouloir tout remettre en question, la patrie, la tradition, l'autorité.

Un spécialiste de la sociologie du futur, M. Alvin Toffler, par¬

lant de l'évolution, relève que sur les huit cents générations qui couvrent cinquante mille ans de l'histoire de l'humanité, la dernière — la nôtre — a vu naître la presque totalité des produits qu'elle utilise quoti¬

diennement.

«Naguère, un homme pouvait passer sa vie sans s'apercevoir des lentes transformations de la société dans laquelle il vivait.

L'homme d'aujourd'hui vit de plus en plus vite. ,

Confronté, affronté à une telle accélération vertigineuse des mutations de la société, ne risque-t-il pas de s'essouffler, de s'épuiser? Ce risque d'une impuissance physique et psy¬

chologique à suivre le rythme de plus en plus rapide du pro¬

grès, Alvin Toffler l'appelle le

«Choc du futur». Il nous menace tous».

Les savants sont dépassés par l'évolution scientifique (Colonel Rivier, recteur de l'Université, publiait une intéressante étude:

«La science à la recherche de sa conscience»). Le titre dispense de toute explication.

L'Eglise, l'école, l'armée, la famille, pour avoir entrouvert leur fenêtre sur ce tourbillon, ont créé momentanément une crise qu'elles ont beaucoup de peine à maîtriser. C'est le moins que l'on puisse dire.

Nous ne savons plus très bien d'où nous venons, où nous allons et par où nous devons passer pour réaliser dans les conditions les meilleures une adaptation indispensable.

Si, naguère, le citoyen en armes devait défendre la cité contre des menaces extérieures, il doit intervenir aujourd'hui pour défendre son patrimoine.

Dans la Suisse une et diverse, Gonzague de Reynold, définis¬

sant les particularités canto¬

nales, groupe Fribourg et Valais dans cette région s'étendant entre Suisse romande — celle de Vaud, Genève, Neuchâtel — et Suisse allemande qu'il dé¬

nomme les marches, ou, si l'on veut, les zones frontières, ré¬

gion caractérisée par un heu¬

reux mélange de culture fran¬

çaise et germanique, par des traditions fortes et continues et par une homogénéité incon¬

testable.

Plus le caractère est marqué, plus on puise de sève dans sa terre d'origine, plus il est diffi¬

cile de se transplanter, plus il est nécessaire de se grouper où qu'on soit pour célébrer le culte et le souvenir du pays. Il est certes utile et juste de parti¬

ciper à la vie politique de son pays d'adoption; il serait toute¬

fois dangereux d'oublier son origine et son caractère pour disparaître dans une masse sou¬

vent indifférente et anonyme.

Votre association remplit par¬

faitement ce but et vous fait garder le feu intérieur vivifiant qu'on pourrait appeler «l'âme de Fribourg».

♦ * *

Ces sentiments qui sont na¬

turels à ceux qui ont quitté notre canton le sont évidem¬

ment moins pour la génération suivante qui, avec la facilité d'adoption des jeunes, avec son indépendance, risque de détourner du passé pour ne penser qu'à l'avenir. Et pour¬

tant, j'empreinte cette citation

à Simone Weil: L'avenir ne nous apporte rien, ne nous donne rien. C'est nous qui, pour le construire, devons lui donner. Mais pour donner, il faut posséder et nous ne possé¬

dons d'autre vie, que les tré¬

sors hérités du Passé, assimilés et recréés par nous.

Cette double mission: Res¬

ter ce que nous sommes et

Modifications aux statuts L'assemblée accepte, à l'una¬

nimité, une adjonction à l'ar¬

ticle 15 des statuts, ainsi libellé:

«La distinction de MEMBRE D'HONNEUR DE L'ASSO¬

CIATION JOSEPH BOVET pourra être décernée par l'As¬

semblée des délégués, sur pro¬

position du comité, à des per¬

sonnalités ayant rendu de si¬

gnalés services à l'Association».

Proposition du comité:

Nomination de MEMBRES D'HONNEUR

Comme suite à la décision prises ci-devant le comité pro¬

pose de décerner le titre de Membre d'Honneur aux per¬

sonnalités suivantes:

Mademoiselle Agnès BO¬

VET, représentante de la fa¬

mille de notre cher Abbé Bovet.

Nous a très souvent accordé son appui généreux par la mise à disposition de documents, partitions, etc., et par des dons divers.

Monsieur René BINZ, an¬

cien chancelier à l'Etat de Fri¬

bourg. Président du Comité d'organisation du Congrès de Fribourg, en 1967. M. Binz est une personnalité qui a toujours marqué un intérêt de premier plan aux Fribourgeois du dehors en général et à notre Associa¬

tion en particulier.

faire en sorte que nos enfants reprennent le flambeau, vous la réaliserez admirablement.

Dans les temps d'orage, les nôtres, votre idéal est un rayon de soleil bienfaisant et indis¬

pensable.

Que vive et prospère votre association.

Roch de Diesbach

Monsieur Henri GRE- MAUD, conservateur du Musée Gruérien, à Bulle, notre local officiel. M. Gremaud est le fidèle et respectueux gardien de la Chambre de l'Abbé Bovet et de son précieux contenu. M. Gre¬

maud est très attaché à tout ce qui touche au souvenir de l'Abbé Bovet et suit avec intérêt l'acti¬

vité de notre Association.

Monsieur le Col Cdt de Corps Roch DE DIESBACH, aujourd'hui en retraite active, preuve en est sa présence parmi nous aujourd'hui. Madame et Monsieur de Diessbach ont participé avec intérêt à toutes les manifestations de l'Associa¬

tion.

Monsieur André DEY, der¬

nier membre fondateur de l'As¬

sociation. Ancien membre du Comité (trésorier). Madame et Monsieur Dey ont accepté, dans toutes nos organisations, des postes de confiance.

Monsieur Hubert Chassot, ancien membre du Comité de l'Association (secrétaire). Un homme de bons conseils qui a été très souvent un précieux collaborateur du comité.

C'est par de vigoureuses acclamations que l'assemblée accepte la proposition du Comi¬

té et décerne aux personnalités sus-nommées le titre de Mem¬

bre d'Honneur.

Extraits du procès-verbal

de l'Assemblée des délégués de l'Association Joseph Bovet, du dimache 7 mai 1972, à Yverdon.

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L'ombre de la cathédrale Chronique

des Fribourgeois hors-les-murs

par

Gérard Bourquenoud

Le groupe costumé du Cercle fribourgeois de Renens

Cercle fribourgeois de Renens et environs C'est dans la plus cordiale

ambiance et devant une réjouis¬

sante participation que s'est tenue, le 22 avril, au Café de la Gare, l'assemblée générale des Fribourgeois «hors les murs», section de Renens.

Cette assemblée était honorée de la présence de trois membres vétérans et fondateurs, MM.

Martin Schmied, Pierre Jorand et Alfred Jacquier, et rehaussée par le charme des dames, qui, à elles seules, représentaient près de la moitié des partici¬

pants.

Sous la présidence de M.

Amédée Fragnière, l'ordre du jour fut rapidement épuisé, prouvant par là que la gestion de la société ne prétait le flanc à aucune critique. C'est pour¬

quoi, au chapitre des élections, le comité «in corpore» fut réélu par les vives acclamations de l'assemblée qui confiant ainsi à nouveau ses destinées à MM.

Amédée Fragnière, président;

Albert Jossevel, vice-président;

Louis Fragnière, secrétaire;

René Mermier, caissier; Martin Schmied, membre adjoint.

Dans son rapport, le prési¬

dent retrace les principales activités de l'année, dont la plus belle manifestation fut sans conteste la participation aux inoubliables festivités commé¬

morant le 20e anniversaire de la mort de l'Abbé Joseph Bovet, à Sâles, les 22 et 23 mai 1971.

Avec son char «Renens, cité industrielle», le CFR y a obtenu le plus franc des succès. La soirée dansante annuelle fut aussi une belle réussite. Puis ce fut, le 6 décembre, la fête des enfants des membres pour qui le «Papa Noël» est descendu tout exprès du ciel, apportant de beaux et nombreux cadeaux, accompagnés de ses sages con¬

seils.

Grâce à l'appui de l'USL, l'organisation du loto a été en tout point parfaite, apportant au caissier les ressources dont

il a tant besoin. Et pour finir l'année, ce fut la belle soirée du 26 février à l'Hôtel de l'Union à Vennes, où un excel¬

lent repas fut fort apprécié, suivi d'un bal entraînant créant la joie et la bonne humeur jus¬

qu'au petit matin.

Le président relève aussi que l'effectif des membres enre¬

gistre une légère augmentation, et il lance un appel à tous les Fribourgeois de Renens et en¬

virons pour qu'ils se joignent au Cercle, où ils trouveront l'amitié et la fraternité, si dif¬

ficile à rencontrer de nos jours.

Il termine en rendant hom¬

mage à tous ceux qui oeuvrent tout au long de l'année pour que vive le CFR. Il adresse une mention toute particulière au caissier dont le dévouement et les activités sont souvent in¬

soupçonnées. Ce dernier donne alors lecture de son rapport qui est unanimement approuvé.

Gouverner, c'est prévoir! Le caissier ne l'a pas oublié, et le petit capital qu'il a réussi à constituer en cette fin d'exer¬

cice permet d'envisager l'avenir avec sérénité et sera le bien¬

venu pour fêter dignement, dans trois ans, le 40e anniver¬

saire de la société.

Le Comité est déjà à l'œuvre pour organiser les manifesta¬

tions qui jalonneront l'année 1972, dont il faut relever la course annuelle au Col de la Croix, la soirée dansante, l'ar¬

bre de Noël des enfants. Il sera en outre répondu à l'aima¬

ble invitation qui est faite au Cercle par M. le Colonnel brigadier Pierre Musy de passer une journée dans sa propriété à Wittenbach.

La séance est levée, puis l'assemblée entonne les chants en patois du terroir et surtout ce «Vieux Chalet» de Joseph Bovet, si cher au cœur de tous les Fribourgeois.

Gabriel Hemoz

Première réunion des présidents de toutes les sociétés fribourgeoises de Genève

L'annonce du printemps a été pour les Fribourgeois de Genève une heureuse nouvelle. En effet, pour la première fois depuis la fondation de tous les cercles, une réunion des présidents de toutes les sections a été orga¬

nisée au Café-restaurant de l'Hôtel-de-Ville par M. Robert Aebischer, président du Cercle fribourgeois de Genève. Le but de cette rencontre était d'établir un programme des manifestations envisagées par chaque société. Cette décision évitera que des fêtes et ren¬

contres soient organisées par deux ou même trois sections le même week-end. Une idée qui permettra également de res¬

serrer les liens d'amitié entre les membres de chaque cercle ou société. Selon M. Aebischer, ces réunions auraient lieu au printemps et en automne, afin que les dates des manifestations puissent être communiquées à tous les groupements fribour¬

geois de la cité de Calvin.

Les sociétés suivantes ont participé à la première réunion :

Cercle fribourgeois de Genève (500 membres)

Président: M. Robert Aebischer, Aire.

Chœur-mixte «La Marjolaine»

Genève (350 membres)

Président: Yves Genoud, Châ¬

telaine.

Amicale patoisante «Bai Ethèla»

Genève (50 membres)

Président: Antonin Clément, Petit-Lancy.

Cercle fribourgeois «Le vieux chalet» Lancy (60 membres) Président: Roger Overney, Grand-Lancy.

Chœur-mixte fribourgeois Onex-Lancy (42 membres actifs, 148 membres passifs)

Président: Auguste Girard, Onex.

Amicale patoisante «Intre no»

Grand-Lancy (60 membres) Président: Paul Jolliet, Grand- Lancy.

Association radicale populaire fribourgeoise, Genève (100 membres)

Président: Guy Volery, Acacias.

F.C.A.S. fribourgeoise, Genève (130 membres)

Président : Alphonse Eltschinger, Cointrin.

Freiburger-Verein, Genève (? membres)

Président: Pierre Siffert, Ca- rouge.

G. Bd

Amicale

des Fribourgeois de Morges

(G. Bd) — C'est à l'Hôtel du Cheval-Blanc que s'est tenue la dix-neuvième assemblée géné¬

rale annuelle de l'Amicale des Fribourgeois de Morges sous la présidence de M. Francis Monney. Ce dernier salua la présence d'une cinquantaine de compatriotes et deux membres d'honneur, MM. Joseph Cham- martin de Lonay et Hubert Chassot de Fribourg. Le comité qui a été réélu par acclamations est actuellement composé de MM. Francis Monney, président;

Jean Goumaz, vice-président;

Pierrette Goumaz, secrétaire;

Eloi Mettraux, caissier; Wil¬

liam Demierre, Marcel Allaman et Joseph Vial, assesseurs. L'acti¬

vité 1972 se résume par une soirée familière (en mars der¬

nier), une course annuelle (25 juin), une broche au Marchai- ruz au mois d'août et une rencontre de fin d'année en décembre.

Un nouveau

président au Cercle fribourgeois

de Bâle

(G. Bd) — Lors de sa der¬

nière assemblée générale le 9 mai écoulé, le Cercle fri¬

bourgeois de Bâle a témoigné sa gratitude et son attachement à M. Raymond Perroud qui, après avoir assumé la présidence de ce Cercle durant huit ans, a décidé de renoncer à une nou¬

velle élection à cette charge.

En reconnaissance de son tra¬

vail accompli pour les Fribour¬

geois de Bâle, l'assemblée l'a nommé président d'honneur.

Il restera de cette façon en étroit contact avec nos compatriotes des bords du Rhin. Fribourg- lllustré est heureux de la dis¬

tinction qui échoit à M. Perroud qui a toujours été un excellent ami de notre journal. Un nou¬

veau comité a donc été formé et il se compose de MM. Denis J. Savoy, président; Kurt Heimo, vice-président; Michel Jolliet, trésorier; Pierre Richoz et J.P. Périsset, secrétaires;

Mme M. T. Gandini, Mlle C.

Bertschy, P-A. Morard et R.

Terrapon, adjoints. Le calen¬

drier des manifestations du Cercle prévoit un match de jass en septembre, des Journées dzodzettes en octobre, un loto et un repas d'amitié en novem¬

bre, une fête de Noël en dé¬

cembre et la soirée annuelle en janvier 1973.

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L'Amicale

des Fribourgeois de Sion et environs est partie d'un bon pied

Fondée au mois d'octobre 1970 sur l'initiative de MM.

Alois Schmutz, Antoine Buchs, Jean-Pierre Brulhart, Mme Thé¬

rèse Moren, .Albert Schroeter, Roland Dey et Gilbert Cham- martin, l'Amicale des Fribour¬

geois de Sion et environs est partie d'un bond pied. Présidée par M. André Marmy jusqu'au printemps dernier, cette société comprend actuellement 102 membres qui portent le nœud papillon. Les statuts ont été élaborés par le Dr Alexandre Theuler et M. Alois Schmutz.

Ce groupement dzodzet en Valais a pour but de maintenir vivantes les traditions fribour- geoises à l'extérieur du canton, de donner à ses membres l'occasion de se retrouver, de mieux se connaître, de cultiver le chant et de se sentir moins isolés.

Un nouveau président...

Lors de son assemblée géné¬

rale annuelle au mois de mars écoulé au Buffet de la Gare de Sion, M. Marmy, président,

évoqua l'activité de l'Amicale jusqu'à cette date et présenta les manifestations prévues en 1972. Un pique-nique sera orga¬

nisé en juin, un tournoi de pé¬

tanque au mois d'août, une bénichon en octobre et une fête de fin d'année en décembre.

En raison du départ de M. Mar¬

my pour Porrentruy, c'est M.

Alois Schmutz qui a été appelé à la présidence de cette Amicale.

Lorsque l'on connaît les com¬

pétences de ce compatriote, les Fribourgeois de Sion n'ont plus aucun souci pour l'avenir de leur société. En reconnaissance des services rendus à celle-ci, M. André Marmy a été proclamé président d'honneur par l'as¬

semblée. Le comité actuel est composé de MM. Alois Schmutz, président; Jean-Pierre Brulhart, vice-président; Bernard Kolly, secrétaire; Albert Schroeter, caissier; Antoine Buchs, Roland Dey, Mme Thérèse Moren, Ernest Falk et Michel Magnin, adjoints.

Que l'Amicale des Fribour¬

geois de Sion et environs vive et soit heureuse.

G. Bd

A gauche, M. Alois Schmutz, nouveau président, en compagnie de M. Antoine Buchs, membre dévoué du comité

Madame

Bernadette Bersier Genève

C'est au cours d'une assem¬

blée générale du Cercle fribour¬

geois de Genève, que j'ai ren¬

contré Mme Bernadette Bersier.

Cette Fribourgeoise qui habite la cité de Calvin depuis plus de quarante ans, a aimablement accepté ma conversation.

Mme Bersier est née en 1897 dans le joli village de Cugy, sa commune d'origine. Elle fit les classes primaires dans cette localité et après avoir travaillé quelques années auprès de ses parents, elle émigra à Genève.

C'était en 1930. Ce qui est déjà une étape. Elle s'est mariée à M. Louis Bersier, ancien prési¬

dent du Cercle. Cette union lui donna quatre enfants, les¬

quels l'entourent de gratitude.

Son mari l'a quittée en 1965 déjà pour un monde meilleur.

Ma compatriote qui bénéficie d'un caractère populaire, est marraine du drapeau du Cercle fribourgeois de Genève qui a été inauguré en 1951. Elle par¬

ticipe à toutes les manifestations et assemblées de cette section dzodzette du bout du lac Lé¬

man. Celle-ci lui tient à cœur et sa verve pour nos compa¬

triotes du dehors est un exem¬

ple.

Fidèle lectrice de notre jour¬

nal, Mme Bersier a été gratifiée des souhaits de la rédaction de Fribourg-lllustré.

(Texte et photo G. Bd) Rencontre fribourgeoise aux Verrières

La société des Fribourgeois du Val-de-Travers a tenu le 21 avril son assemblée de printemps aux Verrières, dans l'établis¬

sement de Mme Germaine Bari- notto-Egger. Comme M. Ernest Magnin était retenu à son domi¬

cile par la maladie, les débats ont été présidés par M. Gérard Bourquenoud. Une quarantaine de membres étaient présents, parmi lesquels se trouvaient l'abbé Gabriel Angeloz, curé de Fleurier et M. Firmin Hum¬

bert, membre d'honneur de la section. L'activité de celle-ci durant le second semestre 1972, comprendra la participation au pique-nique intersociétés à La Chaux-de-Fonds, le pique-nique de la société le 27 août aux Haut-de-la-Vy, une rencontre d'automne, une soirée d'amitié le 28 octobre au Cernil et une fête de fin d'année. Un nouveau membre, M. Romain Grand de l'Auberson, a été admis au sein du groupement du Val-de-Tra- vers qui marche vers un bel avenir.

La démission de M. Gérard

Bourquenoud de son poste de vice-président a quelque peu surpris les membres de la section. Entré à la société en 1965, il a assumé durant 6 ans cette fonction. Nommé rédac¬

teur responsable de Fribourg- lllustré à Fribourg, ce compa¬

triote a été félicité par M. Paul Risse, membre du comité. Ce dernier a relevé l'excellent tra¬

vail fourni par M. Bourquenoud pendant son stage au Val-de- Travers et l'a remercié chaleu¬

reusement de sa précieuse col¬

laboration à l'organisation de manifestations. M. Ernest Bapst a, au nom de tous les Fribour¬

geois de cette région neuchâte- loise, adressé une reconnais¬

sance émue à ce membre qui fut durant de nombreuses an¬

nées la cheville ouvrière de la société. Son remplaçant sera nommé en janvier 1973. Après avoir chanté le Vieux Chalet, nos compatriotes du Val-de- Travers ont fraternisé dans une ambiance qui est celle des Dzodzets émigrés.

G. Bd.

M. et Mme Paul Débieux, Le Locle

Qui ne connaît pas Le Locle, cette cité de la précision des montagnes neuchâteloises? Une ville qui compte actuellement plus de 15 000 habitants. Parmi ceux-ci il y a environ 700 Fri¬

bourgeois et ce couple très sympathique.

M. Paul Débieux qui est né à Fuyens, sa commune d'origine, a fait ses classes primaires à Villaz-St-Pierre. Il a ensuite été vingt ans domestique de cam¬

pagne où le salaire ne permet¬

tait pas de faire des folies sur le plan des loisirs. Il travailla également sur le bâtiment et

depuis de nombreuses années, il est occupé dans une fabrique d'horlogerie du Locle. On y gagne mieux son pain, dit-il!

Cet ami Paul s'est marié en 1959 à Bourguillon avec Mlle Sidonie Briguet de Lens/VS. Le vin est si délicieux dans ce can¬

ton. La cave est certainement bien garnie en bouteilles...

Si aucun enfant n'a comblé de bonheur ce couple, la joie ne manque pas dans ce foyer.

Etre valaisanne, c'est aussi être fribourgeoise. Pas vrai, Madame!

Membres de l'Amicale des Fribourgeois du Locle, M. et Mme Desbieux ont plaisir à rencontrer leurs compatriotes dans l'amitié. Les promenades à pied dans la nature et le jass font également partie de leurs loisirs.

Abonné depuis dix ans à Fribourg-lllustré, ce couple a été gratifié des vœux de la rédaction.

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nomène moderne, le retour à la nature ou il y a des milliers de choses à découvrir en em¬

portant sa tente lors de chaque étape.

Qu'est-ce que le camping?

Une forme de tourisme spor¬

tif qui consiste à séjourner du¬

rant un laps de temps plus ou moins long, sous des tentes, dans des roulottes ou des loge¬

ments mobiles. Les origines du camping, sous la forme de tou¬

risme, sont très confuses. En 1877, un homme qui aimait beaucoup la mer, aurait pra¬

tiqué le premier camping au cours d'une croisière à travers l'Europe. Par la suite, ce sport se diffusa graduellement. Avant d'être un mode de vacances économiques, le camping était réservé à un certain nombre de sportifs qui n'hésitaient pas à partir, sac au dos, à la décou¬

verte de la nature. La légèreté du matériel permettait de faire de longues marches et de s'accorder une pause dans un bois, près d'une fontaine. Légè¬

reté d'ailleurs toute relative, puisqu'il fallait quand même emporter en plus de la tente qui pesait une vingtaine de kilos, tout le matériel de cuisine, de couchage et des vêtements. Le camping mobile s'est ensuite motorisé, ce qui a permis de réaliser de plus longues dis¬

tances. La présence d'un porte- bagages sur la bicyclette et d'un coffre dans l'automobile, a aug¬

menté le confort. Notons que ces dernières années, les mo¬

dèles de tentes proposés par les fabricants pesaient plus de 60 kg sans compter les sièges, tables et lits indispensables.

La complexité du montage a transformé ce camping mobile en un camping fixe. En France, plus de U millions de personnes passent chaque année leurs va¬

cances sous la tente. La Belgique connaît aussi plus de 5 millions de campeurs. Le développement du camping fixe, avec transport par automobile, demande un matériel plus confortable et entraîne la multiplication de terrains spécialement aménagés.

Deux nouvelles formes de cam¬

ping se développent actuelle¬

ment: la caravane et la tente sur remorque qui, à l'étape, se monte très simplement.

Le camping occupe une place privilégiée parmi les solutions de bon sens dont nous dispo¬

sons à l'heure actuelle dans ce domaine. Il constitue une rup¬

ture du train-train habituel, un bain de jouvence, une façon de vivre totalement différente, un sport, un renouvellement pour le corps ankylosé par la vie citadine et pourquoi pas, une école de caractère. Le pro¬

blème de la promiscuité est plutôt rare de nos jours. Cam¬

per, c'est aussi rechercher et jouir de la solitude en commun dans la nature.

De la détente au fil de l'eau Pour des vacances sur l'eau, les mois les plus propices sont ceux de l'été, jusqu'au début de l'automne. Si votre tente est

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sières organisées par les com¬

pagnies de navigation. Un admi¬

rable paysage, riche en con¬

trastes, borde les routes flu¬

viales. Par une magnifique jour¬

née ensoleillée, tout est roman¬

tique à souhait. Ces croisières permettent de jouir — à côté de la joie du camping — de quelques heures de bienfaisante détente au fil de l'eau, tout en goûtant aux charmes d'une mu¬

sique douce et au plaisir d'une bonne table. Une seule ombre au tableau, la quinzaine ou le mois de vacances s'écoule beau¬

coup trop vite...

L'avenir du tourisme...

Les eaux de la rive sud du lac de Neuchâtel offrent de merveilleuses conditions aux

amateurs de yachting. Le Cercle de la Voile organise chaque année de nombreuses régates et patronne une école de voile dont les cours s'échelonnent durant la belle saison. Joies enivrantes des sports nautiques et promenades pédestres le long des rives de nos lacs, sont les plaisirs qui complètent fort bien le camping, la découverte de la nature et le bonheur de vivre des vacances sous la tente.

Estavayer-le-Lac est l'une des villes fribourgeoises qui déve¬

loppe à un rythme réjouissant ce genre de tourisme. Il est vrai que l'être humain porte en

lui un besoin d'évasion qui se traduit de différentes façons. Il y a eu ce voyage en Yougoslavie, ce séjour sur l'Adriatique, cette plage encombrée de la Costa Brava et finalement les vacances dans son pays. Heureusement que la nature nous offre ses richesses infinies à l'épanouis¬

sement et à l'équilibre de tout l'être. Il est donc grand temps de monter votre tente quelque part dans notre canton et de hisser les voiles pour maintenir votre physique et permettre le renouvellement de l'esprit.

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4' Comptoir de

Romont

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Texte et photos:

Bernard Chollet

Le syndic de Romont coupant le ruban lors de l'ouverture du Comptoir. ^

Son historique

L'idée de la création d'une manifestation économique au centre de la Glâne a trouvé sa première concrétisation en l'année 1965.

Sept printemps se sont écoulés depuis, et le comptoir élevait au chiffre quatre le nombre de ses réalisations.

Pourquoi quatre comptoirs en sept ans?

Comme l'organisation de toutes les mani¬

festations, celle du Comptoir de Romont ne se déroula pas sans problèmes. Primitive¬

ment, les organisateurs avaient prévu de le renouveler tous les deux ans. Quelques heurts légers avec le Comptoir de Fribourg ont modifié l'éxécution d'un tel projet.

Cette quatrième édition a ouvert ses portes avec un printemps de retard et ainsi, le Comptoir de Fribourg et celui de Romont ne se dérouleront plus, désormais, les deux au cours de la même année.

Mais quels sont ces organisateurs, ces pionniers du Comptoir de Romont? Ils font parti de la SICAR, la Société des Industriels, Commerçants et Artisans Romontois. Cette société s'est fondée afin d'assembler les efforts des «Ecureuils», en vue d'un meil¬

leur essor de notre économie romontoise.

Le président de la SICAR, M. André Billod, s'est livré corps et âme à sa tâche, qui se vit récompenser par le succès des comptoirs précédents et par l'apothéose de celui réalisé cette année. Cependant, la SICAR dut naturellement affronter sa période d'en¬

fance, période quelque peu difficile, puisque de nombreuses démissions ont été enre¬

gistrées parmi ses membres.

Cette quatrième édition fut l'occasion d'apporter de nombreuses transformations, entre autre en ce qui concerne l'organisation:

en regard de l'importance que prend cette manifestation, la SICAR a confié l'organisa¬

tion à un Comité directeur, composé de M. Albert Claude, secrétaire communal,

M. Emile Page, directeur commercial, et M. Jacques Marilley, ingénieur-géomètre.

Autre changement: la dénomination de cette manifestation: le Comptoir de Romont est devenu le Comptoir romontois. Beau¬

coup n'y verront aucune différence, mais cette modification revêt une importance certaine; le Comptoir ne représente plus simplement l'économie du chef-lieu de la Glâne, mais accueille les exposants de tout le district.

Son but

Le Comptoir romontois s'est donné une tâche de taille. Il avait pour but d'assurer un départ nouveau de l'économie glânoise, car le district doit faire face à de multiples problème .

La question la plus urgente à résoudre est celle du dépeuplement du district et de l'exode des jeunes vers d'autres horizons leur apparaissant plus salutaires. En effet, la Glâne voit sa population se restreindre au fil des ans, sauf pour ce qui concerne Ro¬

mont, Siviriez, Billens et Villaz-St-Pierre.

Il est, par conséquent, indispensable de conserver les jeunes dans nos villages et, pour cela, de développer au maximum les possibilités de travail de ceux-ci.

Information

C'est pourquoi, ce quatrième Comptoir romontois s est proposé, principalement, d'informer tous les jeunes Glânois que leur district leur assure, de manière assez large, un gagne-pain honnête, en leur ouvrant très volontiers les portes du travail, et ceci dans des secteurs très divers.

Un dépliant, «Romont... ses industries», et plusieurs autres prospectus consacrés à l'économie glânoise furent préparés avec beaucoup de soin et distribués en grande quantité.

D'autre part, nos écoliers du degré pri¬

maire ont pris connaissance de ces débou¬

chés, par leur propre recherche; en effet, un concours scolaire a été mis sur pied, concours dont le thème était tout naturelle¬

ment l'industrie, le commerce, l'artisanat et l'agriculture. Plusieurs classes ont présenté des ouvrages exécutés en commun, soit des dessins d'entreprises locales, soit des ma¬

quettes représentatives de l'activité écono¬

mique de leur village. Ces réalisations furent exposées dans la cour intérieure du château et des prix alléchants furent décernés aux meilleures d'entre elles.

Formation

Autres questions lancinantes, rencontrées dans la Glâne, sont les problèmes scolaires, qui s'acheminent toutefois vers le bon che¬

min de leur résolution.

Effectivement, dans le secteur primaire d'une part, la pénurie d'enseignants se voit lentement résorbée par les efforts accomplis en faveur de regroupements intercommu-

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16

Lors de la journée officiel, beaucoup de

monde pour visiter le Comptoir. ^ jpSäa'r K

V 'iSiiPP! S««

«La Belle et la Bête», raçines de René Conus. ^

naux généralisés et par l'apport d'institu¬

teurs de formation extraordinaire. La créa¬

tion de trois classes d'orientation à Romont est une initiative qui arrive «à point» et qui ve certainement se voir couronner de succès, un grand nombre d'inscriptions ayant déjà été enregistrées.

Dans le secteur secondaire d'autre part, le manque de locaux et l'exiguïté de certaines salles de classe existantes ne seront plus, dans un proche avenir, l'objet de tracas pour les autorités, puisque le nouveau bâti¬

ment de l'école secondaire est en voie de réalisation. Il permettra, par son équipement moderne, de distribuer un enseignement dans les meilleures conditions et ainsi d'assu¬

rer une formation solide des travailleurs glânois de demain.

Cette préoccupation d'ordre scolaire a suggéré l'éxécution d'un stand, réservé uniquement à la formation professionnelle, stand dans lequel on pouvait découvrir le profil de nombreux métiers, susceptibles de passionner les jeunes.

Le thème de la formation, proposé par le Comptoir romontois, s'est retrouvé dans la volonté de sensibiliser les instituteurs du district sur la nécessité de l'éducation rou¬

tière. Cette prise de conscience donna l'occa¬

sion d'organiser un grand concours de circulation routière.

La finale, mettant en lice quelques 160 concurrents, se déroula, comme il se devait, dans le cadre du Comptoir. Prenant la parole au cours de cette finale, M. l'inspecteur scolaire Irénée Décrind, tout en désapprou¬

vant l'attitude consistant à conserver conti¬

nuellement les élèves enfermés entre quatre murs d'une salle de classe, se montra très satisfait de constater que nos écoles s'ou¬

vraient au monde et à la vie. Il rendit ensuite l'assistance attentive sur le fait que nos enfants sont trop souvent victimes d'acci¬

dents de la route (plus de 4600 l'an dernier pour notre seul canton). C'est pour cette raison qu'en automne dernier, nos institu¬

teurs eurent la possibilité de se rendre à Bid-Ragaz, afin d'acquérir des connaissances en matière de circulation et de se préparer à les distribuer efficacement à leurs élèves.

L'économie glânoise

Le quatrième Comptoir romontois, en invitant des exposants provenant non seule¬

ment de Romont mais de toute la Glane, nous a démontré que l'économie du district ne souffre pas du grave retard dans son développement comme d'aucuns veulent le prétendre. Bien entendu, de nombreux pro¬

grès doivent être accomplis dans tous les secteurs, afin de ne pas se voir largement dépassé dans quelques années, car comme le dit justement la sentence, «Qui n'avance pas recule». Cette première manifestation économique régionale, qu'est le Comptoir romontois, a nettement marqué cette vo¬

lonté de progression, de marche résolue vers l'avenir.

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Le 4e Comptoir de Romont

Industrie

Certes, il n'y a pas de très grandes usines, ni d'importantes concentrations de produc¬

tion dans la Glane. L'espoir d'en acquérir une s'est effrité: en effet, l'EFIR entrepos frigorifiques internationaux de Romont que l'étranger veut nous ravir, aurait donné à Romont une gare de toute première caté¬

gorie et aurait mobilisé un effectif très appréciable de main-d'œuvre.

Cependant, de nouvelles entreprises s'im¬

plantent sur sol glânois; par exemple, sous la dénomination de Mifroma, la Migros s'est installée à Ursy pour la préparation et la vente de ses fromages.

Même si le district ne compte que de moyennes et petites entreprises, celles-ci n'en garantisent pas moins un bon rende¬

ment et une production variée (verre, con¬

fection, horlogerie, ascenseurs, métallurgie et plastic, etc.), mais la majorité des usines se regroupent autour de Romont.

Un grand effort reste encore à fournir, afin d'obtenir une rationalisation plus adé¬

quate et de développer, dans une plus large mesure, l'activité industrielle non seulement à Romont, mais surtout au sein des villages de tout le district. Plusieurs communes, et spécialement les plus petites, se trouvent souvent dans des situations financières délicates et les projets de regrou¬

pements communaux ont tout intérêt à se concrétiser le plus tôt possible. Il existe, en effet, 51 communes, dont plus de la moitié compte un total d'habitants inférieur à 200.

Agriculture

Tous ces petits villages, et le pays glânois en général, sont par conséquent essentielle¬

ment agricoles.

Les problèmes de l'agriculture ne sont pas spécifiques à la Glane, et les slogans «Pay¬

sans, équité ou révolte» ne se rencontrent pas uniquement au coeur de ce district.

Comme partout ailleurs, on revendique une hausse plus conséquente du prix du lait que celle de 3 centimes, accordée il y a peu de temps. Le prix de la viande fait également l'objet de mécontentements, ainsi que l'im¬

position fiscale estimée trop lourde. La résolution de ces problèmes doit donc être envisagée sur une plus grande échelle et nos paysans trouveront avantage à s'insérer dans un mouvement plus vaste. Pourtant l'essor et la prospérité de l'agriculture de la Glâne est une tâche réservée aux cultiva¬

teurs autochtones, qui, par la rationalisation, la concentration et la mécanisation, donne¬

ront une image encore plus dynamique du district.

Commerce

Dans ce domaine, la Glâne subvient à ses besoins, mais guère davantage, car nom¬

breux sont les gens qui se rendent réguliè¬

rement, soit à Fribourg, soit à Lausanne, afin de réaliser leurs achats les plus consé¬

quents. Si les villages n'assurent presque uniquement que la vente de produits de première nécessité, Romont, par contre, possède une gamme très complète de biens mis à la disposition des consommateurs, mais le choix est évidemment moins étendu que dans les grands centres d'achat.

Romont joue, par conséquent, un rôle de tout premier ordre pour le district, non seulement par sa qualité de chef-lieu, mais surtout parce que cette ville est le centre industriel et commercial du district, puis¬

qu'elle regroupe la majorité des entreprises et des magasins spécialisés. Romont a pris conscience de ce rôle et, au cours de ces trois dernières années, de grands magasins

«self-service» sont venus s'ajouter à la succursale de la Placette «A la Ville de Romont»: Marché Migros, importante suc¬

cursale de la Coop, DS Discount, etc.

Artisanat

Bien qu'il sente qu'une production plus rationnelle, facteur d'une rentabilité accrue, soit nécessaire à la progression de son district, le Glânois possède sans doute une âme d'artisan. Il aime avoir le sentiment d'un travail fini et bien fait et reste méfiant, semble-t-il, face à un travail d'automates ne tenant pas compte de son individualité.

La Glâne détient effectivement un nombre sensible d'artisans. Certains d'entre eux seront malheureusement appelés à dispa-

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