• Aucun résultat trouvé

Route de la Glane 35 1700 Fribourg Tél

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Route de la Glane 35 1700 Fribourg Tél"

Copied!
28
0
0

Texte intégral

(1)

Mai 1972 No 292 27e année 28 pages

FRIBOU RG Pl. Georges Python

DANCING

Ouvert de 21 h. à 2 h.

Attractions internationales Grand Restaurant Snack «Express»

Bar

Jeux de quilles Parking

\ * M

PR&NUPTIA DE PARIS

habille la mariée et ses invitées Plus de 200 modèles exclusifs de robes de mariées dès Fr. 189.—

et tous les accessoires GENÈVE, rue Paul-Bouchet 2 BALE, Steinenvorstadt 63 ZURICH, Löwenstrasse 29 WINTERTHOUR, Marktgasse 28 BERNE, Aarbergergasse 5

^ LAUSANNE, rue de Bourg 35

(2)

2 r

ILLUSTRI REFLETS FRIBOURGEOIS

27e année Mai 1972 No 292 11 000 tirages Fr. 1.80 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glane 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction :

Max Jendly, Pierre Bossy, Gérard Bour- quenoud.

Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Suisse: Fr. 18.90 par an.

Etranger: Fr. 21.60 par an.

Compte de chèques postaux 17-2851

Photo de couverture:

Où jouent les enfants de Fribourg? Telle est la question que l'on peut se poser en observant la diminution progressive des terrains verts (ou considérés comme tels), plus particulièrement dans le centre de la ville. Fribourg-lllustré présente, ce mois, un dossier sur les places de jeux pour enfants. (Reportage en page 8).

Photo Max Jendly

Il n'est pas trop lard pour s'abonner au FRIBOURG-ILLUSTRË Je souscris un abonnement jusqu'à la fin 1972

Fr. 10.60 montant qui sera payé

* par remboursement

* par bulletin de versement

* Biffer ce qui ne convient pas Nom:

Prénom:

Profession : Localité:

Rue et N°:

A découper et à retourner à Imprimerie Fragnière SA, Route de la Glâne 35, 1700 Fribourg

Memento des manifestations FRIBO URG-ILLUSTRE publie chaque mois

avecle gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

FRIBOURG 11 juin BULLE 17-18 juin CHARMEY 11 juin

Salle du Conservatoire

25 juin

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE paraît. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

Concert de l'Orchestre du Conservatoire Festival folklorique international

Société des Armaillis de la Gruyère

Jeux, musique, avec le concours de la société de jeunesse de Charmey

Collection d'armes anciennes; art folklorique régional; grenouilles naturalisées.

Gala Henri Dès

Course de côte de l'ACS Fribourg

Deutsche Kirche (20 Uhr) Lehrergesangverein Laupen-Erlach- Murten

9 Uhr Historisches Murtenschiessen auf dem Poids Domingue

Trachtenfest anlässlich der kant. Delegiertenversammlung der Trachtenvereine Fête de l'Alpée

Fête des enfants et de la jeunesse ESTAVAYER-LE-LAC

Jusqu'au 31 juin Musée GROLLEY

17 juin

MOLESON-VILLAGE 10-11 juin

MORAT 10 juin 18 juin 25 juin ROMONT

Du 10 mai au 31 août Art populaire glânois

17-18 juin 35e Congrès de l'Association suisse sténographique Aimé Paris; Concours dans les salles des écoles; journées officielle, banquets, résultats.

SORENS

1-2 juillet Kermesse populaire Marche populaire, cantines TOUTE L'ANNÉE:

FRIBOURG

BULLE ESTAVAYER GRUYERES

Musée d'histoire naturelle Dancings

Cinémas Musée gruérien

Musée historique et folklorique Visite du château

ouvert de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée) FOUJI-YAMA, Pérolles 1

PLAZA, place Georges-Python

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN

fermé le lundi et le dimanche matin

EXTRAIT DU CALENDRIER

Les 10 et 11 juin prochains aura lieu la tra¬

ditionnelle Course de côte de l'ACS Fri¬

bourg, organisée en collaboration avec l'écurie fribourgeoise. Alors que cette im¬

portante manifestation sportive se déroulait jusqu'à l'an dernier à St-Antoine (Singine), sur le tronçon de route St-Antoine - Ober-

monten, elle a été déplacée en 1972 à Molé- son-Village où les conditions, tant techniques que financières, se sont avérées plus favora¬

bles. De nombreux concurrents et un public toujours plus élargi sont attendus les 10 et 11 juin pour cette nouvelle épreuve sportive où les coureurs tenteront de vaincre le record toujours en vigueur détenu par le regretté Jo Siffert. (Voir photo ci-dessous).

(3)

L'orgue de la Basilique San Martino de Bologne, cons¬

truit en 1556 par Giovanni Cipri, de Ferrare, ville natale de Girolamo Frescobaldi.

Propos recueillis, texte et pho¬

tos: François Brulhart.

LUIGI - FERDINANDO

TAGLIAVINI

Un sourire qui dissimule à peine les préoccupations de l'un des plus puissants musi¬

ciens de sa génération.

(4)

4

Il parle l'italien avec une aisance toute particulière, le français avec un très léger ac¬

cent étranger indistinct, l'alle¬

mand sans peine, l'anglais sans être yankee, et presque cou¬

ramment l'espagnol. Il est con¬

tent lorsque son courrier ne dépasse pas un retard de plus de cent cinquante lettres, s'af¬

fole un peu quand il atteint le chiffre de deux cent cinquante, le numérote à partir de six cents. Chaque année, il parcourt à bicyclette une région italienne à la recherche de bons vins.

Chaque année aussi, ses voyages l'entraînent sur une distance dépassant le tour complet de la planète. Dans un enseignement toujours sérieux et d'une va¬

leur irréprochable, il glisse souvent des plaisanteries, pour le plus grand plaisir de ses étudiants. Sa renommée a dé¬

passé tellement de frontières qu'il est considéré comme l'un des meilleurs organistes actuels et que ses connaissances musi- cologiques le font demander partout dans le monde. En¬

thousiaste et réfléchi, il est pro¬

fondément humain, et ses dons de pédagogue ne le cèdent en rien à son savoir. Passionné par tout ce qu'il entreprend, il se livre tout entier dans chacune des tâches qui lui sont confiées.

Enfin, et pourtant nous n'avons de loin pas tout dit, il est professeur de musicologie à l'Université de Fribourg, une certaine ville d'art et d'études qui ne le connaît pas encore assez.

Il s'appelle

LUIGI-FERDINANDO TAGLIAVINI

Disons tout d'abord que l'In¬

stitut de Musicologie de l'Uni¬

versité de Fribourg fut le pre¬

mier de Suisse. En 1893, Peter Wagner recevait son habilita¬

tion à notre Université; dès lors il y enseigna la musicologie, fonda en 1901 l'Académie Gré¬

gorienne, et poursuivit sa tâche jusqu'à sa mort en 1931. Karl Gustav Feilerer lui succéda de 1932 à 1939. Puis, de 1940 à 1963, ce fut le tour de Franz Brenn, jusqu'à sa mort lui aussi. Un intérim fut ensuite assuré par Zygmunt Estreicher, jusqu'à ce que, en 1965, arriva le professeur Tagliavini, qui y fut nommé professeur ordinaire en 1971.

Trop peu de gens encore se doutent de la présence à Fri¬

bourg d'un institut de musi¬

cologie de renommée mon¬

diale, et il est bon dès lors de présenter celui qui préside à ses destinées.

Luigi-Ferdinando Tagliavini est né à Bologne le 7 octobr 1929.

Il étudia le piano, l'orgue et la composition aux Conservatoires de Bologne et Paris, où il fut l'élève de Marcel Dupré. Il obtint son doctorat ès lettres en 1951, à l'Université de Padoue, avec une thèse portant sur les textes des cantates de Bach, «Studi sui testi del le cantate sacre di J. S. Bach».

De 1952 à 1954, il enseigna l'orgue au Conservatoire «G.

B. Martini» de Bologne, dont il fut de plus bibliothécaire de 1953 à 1960. Après avoir été chargé de cours en 1954 et pro¬

fesseur ordinaire d'orgue de 1959 à 1964 au Conservatoire

«Monteverdi» de Bozen, il reprit en 1964 la chaire d'orgue du Conservatoire «A. Boito», à Parme. Depuis 1959, il est privat docent de l'Université d Bologne. En 1965, il commence

son enseignement musicologie à l'Université de Fribourg, au profit duquel il abandonne peu à peu ses autres activités péda¬

gogiques; en 1971, le Conseil d'Etat le nomme professeur ordinaire de notre Université.

Ses très nombreuses activités dans le domaine musical, et plus spécialement organistique, ab¬

sorbent la plus grande partie de son temps. Il dirige la revue

«L'Organo», qu'il a créée en 1960 avec Renato Lunelli, en collaboration avec Oscar Mis- chiati. Il fait partie de la Com¬

mission pour la tutelle des orgues artistiques de la Lom- bardie et de l'Emilie, et conserve des contacts constants sur le plan international.

Chaque anné.e, il enseigne à l'Académie d'été de Haarlem, en Hollande. Cet été, il donnera de plus des cours au Danemark et en Autriche.

Spécialiste de la musique d'orgue italienne des XVIe et XVIIe siècles, et particulière¬

ment de Frescobaldi, s'affir- mant aussi dans la musique alle¬

mande, autour de Bach, il pour¬

suit une carrière très brillante d'organiste et de claveciniste, se plaçant aux côtés des plus grands musiciens dont la renom¬

mée n'est pas due avant tout à un tapage publicitaire. Consi¬

déré comme une sommité dans de nombreux domaines de la musique et de la musicologie, il participe à des éditions cri¬

tiques (Zipoli, les opéras ita¬

liens de Mozart, etc.) et est consulté depuis toutes les par¬

ties du globe.

F.-l. — Vous êtes surtout connu actuellement, Maître, pour vos nombreuses acti¬

vités dans les divers domai¬

nes touchant particulière¬

ment l'orgue et la musicolo¬

gie. Vous y êtes-vous inté¬

ressé déjà très tôt? Quelles ont été vos premières ap¬

proches avec la musique?

L.-F. T. — Tout à fait norma¬

lement, j'ai commencé mes études musicales par le piano.

L'événement déterminant qui me révéla l'orgue fut la prise de contact, lorsque j'avais environ treize ans, avec un très bel instrument du XVIIIe siècle, dû au célèbre facteur Gaetano Cal- lido, et qui se trouve dans un petit village des Dolomites, Candide di Cadore, où est née ma mère. Aussitôt, je pris des leçons d'orgue à Bologne, au¬

près d'Ireneo Fuser, leçons qui furent assez rares, étant donné la guerre. Mais, dès la fin des hostilités, je continuai de suivre régulièrement ses cours.

Dans la suite de vos études, des personnalités vous ont- elles marqué particulière¬

ment?

Après avoir obtenu mon di¬

plôme d'orgue au Conserva¬

toire de Bologne, en 1949, je fis l'année suivante un bref séjour au Conservatoire de Paris, en quelque sorte pour en

«prendre la température». Mes activités se déroulant déjà à ce moment-là essentiellement en Italie, je ne retournai à Paris qu'en 1952, où je devins alors élève régulier du Conservatoire National, dans la classe de Mar¬

cel Dupré, décédé l'an passé.

Celui-ci fut sans doute très mar¬

quant dans ma formation, même si son école représentait un monde tout à fait particulier dont j'ai dû par la suite sortir, non sans difficultés. Dupré fut un maître très important, car il était le dernier représentant de la grande tradition française, faisant régner une discipline très rigoureuse dans son école;

cette rigueur me fut extrême-

w\

ment utile, mais il fallut bien un jour desserrer les liens que Dupré considérait comme sa¬

crés, afin d'acquérir cette liberté que j'estime nécessaire à l'in¬

terprète, dans les limites de la fidélité au style.

Comment, dès le moment où vous commenciez une carrière d'organiste, vous êtes tourné aussi vers la musicologie?

J'ai toujours cherché à con¬

cilier les études classiques et la musique. En effet, la synthèse entre ces deux domaines me paraissait assez normale, et elle se réalise justement dans la mu¬

sicologie. Lorsque je fis mes études universitaires à Padoue, il n'y existait pas encore de chaire de musicologie. Je choi¬

sis comme branche principale la littérature allemande , et ma thèse de doctorat porta sur les textes des cantates sacrées de Jean-Sébastien Bach, ce qui me permit de toucher pour une moitié la littérature, et pour l'autre la musicologie. De plus, toute recherche stylistique, en ce qui concerne l'orgue, amène automatiquement une recher¬

che musicologique; les problè¬

mes de registration, de style et de texte sont insolubles avec la seule connaissance technique de l'instrument, et même avec le guide de l'instinct musical pur. Très tôt, je me suis inté¬

ressé aux orgues anciennes, à leur conservation et à leur restauration; au moment où je commençai à me consacrer à cette tâche, on me considérait un peu comme une sorte de fou ; mais, peu à peu, des collègues m'y rejoignirent. Il va sans dire que tous ces problèmes me forcèrent à approfondir mes connaissances musicologiques et organologiques.

L.-F. Tagliavini à l'orgue de Baldassare Malamini, « in cornu Evangelii» (gauche), construit en 1596 à la Basili¬

que San Petronio de Bologne

(5)

nes qui touchent à l'orgue?

Il y a tout d'abord l'instru¬

ment lui-même, son histoire, son architecture, son monde sonore, et bien sûr aussi toute la littérature organistique. Dans cette dernière, je me suis tourné naturellement plus spécialement vers la musique d'orgue ita¬

lienne des XVIe et XVIIe siècles et, à l'opposé, vers l'Allemagne avec Jean-Sébastien Bach. En ce qui concerne l'organologie, j'ai une mission à accomplir dans mon pays, et principalement en Italie du Nord, ma région; cela ne m'empêche pas de m'inté- resser aussi à l'extérieur.

Rencontrez-vous beaucoup de problèmes dans votre travail?

Certes, dans la restauration des orgues, se posent de nom¬

breux problèmes, techniques d'abord. Mais nous avons aussi des difficultés dans nos rapports avec ceux qui n'ont pas assez de sensibilité pour les problèmes de conservation des orgues anciennes, qui les considèrent comme un tas de vieille ferraille, et qui voudraient que les orgues soient un pur et simple kaléidos¬

cope de sons. Des problèmes se posent aussi avec ceux auxquels les orgues sont confiées: j'ai fait des expériences merveil¬

leuses, et d'autres assez tristes.

Des instruments uniques au monde sont démolis pour faire place à des instruments moder¬

nes souvent sans valeur, ou même à des objets qui ne méri¬

tent pas le nom d'orgues, mais que l'on appelle à tort «orgues électroniques», au lieu «d'élec- trophones». Toutefois, nous avons déjà des points d'attache assez solides en Italie du Nord où, avec le concours de jeunes organistes et de facteurs intel¬

ligents, nous avons réussi à sensibiliser l'opinion publique, à créer une conscience. Il faut ajouter que ce problème est particulièrement grave en Italie, étant donné que le pays est très riche en orgues anciennes: seu¬

lement à Bologne, nous en pos¬

sédons une centaine dans les églises.

Un problème supplémentaire est celui des gens à qui l'on confie la restauration: le vrai artisanat a disparu. Il est indis¬

pensable de recréer une sensi¬

bilité, de renouveler une ex¬

pression artisanale, ce qui mè¬

nera à renouveler aussi d'une manière positive la facture mo¬

derne. Il faut sensibiliser les gens aux problèmes de la res¬

tauration des orgues anciennes, et ainsi remettre en valeur l'artisanat, le recréer de presque rien.

Limitez-vous vos activités dans ce domaine à votre seul pays?

Non, bien sûr. On me de¬

mande assez souvent d'examiner des problèmes de restauration dans différents pays d'Europe, parmi lesquels la France, l'Alle¬

magne, et particulièrement l'Autriche. De plus, une com¬

mission internationale de con¬

servation des orgues historiques a été créée, il y a deux ans, pour élaborer des directives concernant la restauration et la conservation. Dans tous les pays, les problèmes de base restent identiques, même si les cas particuliers sont différents, selon les traditions propres à chaque région. Nous avons constaté dans cette commission

cornu Epistolae» (droite) de la Basilique San Petronio de Bologne, construit entre 1470 et 1475 par Lorenzo di Giaco- mo da Prato.

que nous étions tous absolu¬

ment d'accord sur les principes.

Partout, le point de départ et l'attitude lors d'une restauration sont les mêmes.

Vous nous avez parlé jus¬

qu'à maintenant d'une des tâches que vous chérissez le plus, la conservation des ins¬

truments. Pourriez-vous ajouter quelques mots sur les autres facettes de votre activité?

Mon temps est souvent pris par des concerts et des enregis¬

trements de disques, à l'orgue ou au clavecin, qui restent à la base de mes préoccupations. Il y a aussi, principalement, mon enseignement à l'Université de Fribourg; la rédaction, avec mon collègue Oscar Mischiati, de la revue «L'Organo». A cela s'ajoute la restauration des instruments anciens, orgues et clavecins surtout; ici, à Fri¬

bourg, on m'a demandé de par¬

ticiper aux études en vue de la restauration de l'orgue de Mo¬

ser à la Cathédrale, et je m'oc¬

cupe aussi de celle d'un forte- piano du même Moser, appar¬

tenant à l'Institut de Musicolo¬

gie de l'Université.

Puisque vous parlez de Fribourg, pouvez-vous nous dire comment vous y êtes arrivé, au milieu de travaux qui absorbent une grande partie de votre temps?

C'est très simple: le poste étant vacant, on m'a invité à en prendre la charge, en suivant la procédure habituelle. Long¬

temps je suis resté très incer¬

tain, car mon activité principale était l'orgue et son enseigne¬

ment, et la musicologie ne venait qu'en deuxième position.

Le problème était grave: il ne m'était pas facile de renoncer à

l'enseignement de l'orgue, ni de quitter mon pays. J'ai tout de même accepté, et je cherche continuellement à respecter un équilibre entre ces deux pôles principaux de mes activités.

Il est une question que l'on pose fréquemment à une personnalité lors d'un entre¬

tien, et qui touche à la cu¬

riosité insatiable du public:

avez-vous des «violons d'In¬

gres»?

Ce n'est pas tellement un

«hobby», mais je prends tou¬

jours beaucoup de plaisir à res¬

taurer moi-même des instru¬

ments, comme je le fais actuel¬

lement avec un clavecin du XVIIe siècle que je viens d'ac¬

quérir pour ma petite collection privée. De plus, j'aime beaucoup la bicyclette, que je considère comme un beau moyen de vo¬

yager et de découvrir un pays.

De temps en temps, je fais la cuisine: je suis passionné de bonne cuisine, de bons vins, malheureusement plutôt com¬

me dégustateur que producteur, étant donné le manque de temps. Je cherche à bien soi¬

gner ma cave, et l'on pourrait presque dire que j'ai deux sortes de collections: mes ins¬

truments, auxquels je tiens beaucoup, et ma cave, à la¬

quelle je tiens assez.

Pour conclure, après avoir vu que la musique est pré¬

sente dans toute votre vie, pourriez-vous nous dire ce que représente pour vous la musique, ce mot «musique»?

Cette question appelle une réponse très simple, ou une autre très compliquée. Pour moi, la musique est une des ma¬

nières les plus belles, les plus élevées, de s'exprimer. Mais

une telle réponse est une sorte de lapalissade.

La musique est une chose très importante pour moi, un trait d'union. Comme dans tous les domaines de l'art et de ce que l'homme a fait de plus beau, la musique est un moyen de se sentir moins isolé, moins frag¬

ment dans l'histoire de l'huma¬

nité. Avec le renouveau actuel du culte des anciens, on s'aper¬

çoit que, par l'art, la musique, on peut se rapprocher de tous les grands esprits du passé, les côtoyer. Dans le domaine du vrai art, le passé n'est pas passé:

les expressions du vrai art sont au-dessus du temps.

La musique ancienne n'est pas un objet d'intérêt archéologi¬

que, mais aussi un moyen de se rapprocher de manière vivante de ce qui a été fait par les an¬

ciens. C'est dans cette optique que I' «Aufführungspraxis»

(étude de la pratique de la mu¬

sique dans l'esprit et le style de l'époque dont elle est issue, (réd.)) prend toute son impor¬

tance: la vrai manière de pra¬

tiquer la musique ancienne n'est pas, à mon avis, de la transfor¬

mer pour l'adapter aux exi¬

gences de la sensibilité actuelle;

il faut bien plutôt faire revivre cette musique telle qu'elle a été conçue. Malgré la situation présente, il est possible de se réimmerger dans la musique du passé pour la revivre dans la ma¬

nière dont elle a été prévue.

La restauration d'un instru¬

ment ancien n'est pas une sim¬

ple opération de philologie, ou le soin que l'on donne à un objet de musée: elle sert à faire revi¬

vre cette musique que l'on nous présente trop souvent déguisée, car on l'exécute sur des instru¬

ments non appropriés. Un ins¬

trument a une âme, et il peut aussi la donner aux pages de musique que l'on interprête avec lui.

(6)

LE GENEPY

(mj) — Surprise générale dans le quartier de l'Auge, à Fribourg, à la veille de carnaval.

Alors que tous les travaux avaient été réalisés dans le plus strict secret, coup de maître notoire, les patrons du sympa¬

thique et populaire Café du Soleil Blanc ouvraient au public une petite salle de restauration:

«le Genepy». Appellation pour le moins surprenante, mais connue de tous les connaisseurs de liqueurs; le Genepy est tiré de plantes des Alpes.

Pourquoi, dès lors, baptiser cette salle rustique «Le Gene¬

py»? Le plus simple pour le savoir, c'est de s'y rendre; vous demandez Mme ou M. André Demierre — les patrons, qui deviennent d'ailleurs très rapi¬

dement « Dédé» et «Jeannette»

pour peu que l'on soit un bon client! — et ils vous affranchi-

Photos Max Jendly - FI

(7)

ront sur le pourquoi et le com¬

ment du Genepy; l'anecdote vaut déjà le déplacement. (Pour qu'il n'y ait pas de confusion, nous vous rappelons l'adresse exacte: Samaritaine 29.) Entrez;

ne soyez pas effrayé par l'am¬

biance, en arrivant: le mélange des chansons du terroir et des paroles de la TV en couleur est une chose à laquelle vous vous habituerez facilement, pour au¬

tant que vous saisissiez l'esprit qui règne dans cet établissement typique de la vieille ville de Fribourg. Si, malgré tout, vous désirez plus de tranquilité, allez donc au fond du café; c'est là que se trouve «le Genepy».

C'est une découverte de plus à faire dans le quartier de l'Auge, si riche en trésors cachés. Char¬

mant avec ses poutres appa¬

rentes, chaleureux parson éclai¬

rage, et succulent de par les mets qui y sont servis, Le Genepy vous attend dans ses exhalaisons de «Fondue mar¬

seillaise», la principale spécia¬

lité de la maison, dont personne n'a encore pu déceler les se¬

crets. Mais vous ne mangerez pas cette fondue toute seule;

goûtez donc à la »Vipère», un marc «habitué», qui vous aide¬

ra à digérer plus facilement. Et si vous n'avez pas spécialement envie de fondue, demandez un plat froid ou une pizza; vous serez vite servis.

Mais, vous demandez-vous certainement, pourquoi une telle salle n'a-t-elle pas été utilisée plus tôt? C'est pourtant le cas de beaucoup d'immeubles du vieux Fribourg; de vastes espaces cachés et inutiles sont souvent ignorés, alors qu'il

serait possible d'en faire de petits bijoux où l'on pourrait passer d'agréables soirées. C'est ce qu'a réussi à réaliser un en¬

trepreneur astucieux du quar¬

tier, M. Jean-Claude Curty, avec l'aide de plusieurs maîtres d'état, tous issus — ou pres¬

que — de l'Auge, et qui ont su effectuer un gros travail sans que personne, pour autant, ne le remarque; ceci est l'un des grands atouts du quartier: le travail en famille, l'esprit com¬

munautaire et solidaire.

Maintenant que vous savez où se trouve le Soleil Blanc et son Genepy, faites attention aussi au jour où vous vous y rendrez car, avec un peu de chance, vous tomberez sur un soir de cabaret comme celui qui a eu lieu au mois d'avril, animé par le chanteur Gaby Marchand.

Nous ne vous en disons pas plus, si ce n'est le nom de ceux qui ont contribué à cette réali¬

sation réussie en tous points et tant attendue en l'Auge:

Jean-Claude Curty, maçonnerie, Place du Petit-St-Jean 8, tél.

22 94 64.

Achille Ruffieux, menuiserie, Place du Petit-St-Jean, tél.

23 15 46.

Courant fort & faible, installa¬

tions électriques, Samaritaine 32, tél. 23 25 56.

André Joye SA, installateur, Route de Villars 5, tél.

24 92 60.

Louis Corpataux, carreleur, rue des Forgerons 28, tél. 23 18 80 Antonio Loredani, Place du Petit-St-Jean 8, tél. 22 79 47.

Toutes vos opérations Banque de banque traitées l\#Otre banque Populaire aux meilleures I lf - ^

conditions par IbbUI Suisse Fribourg

Succursales: Bulle, Châtel-St-Denis, Morat, Romont

(8)

Où jouent

les enfants de Fribourg?

Au centre de la ville, les en¬

fants sont exposés aux dan¬

gers en permanence; faute de places de jeu bien con¬

çues, ils sont réduits à affron¬

ter ces dangers, trottinette en main, d'un trottoir à l'autre. ^

Dossier FI

Photographies: Max Jendly-FI

(mj) — Les jeunes sont des délinquants, ils ne savent plus s'amuser, ils ne trouvent de plaisir que dans l'alcool, les filles et la drogue; que n'entend- on pas aujourd'hui, de la bouche des bien-pensants, sur le dos d'une jeunesse qui pourtant devrait pouvoir s'épanouir dans ce que nombreux éducateurs et sociologues ont appelé le

«siècle de l'enfant». Malheu¬

reusement, cette désignation ne se vérifie qu'à moitié, et encore. Si les jeunes se voient attribuer de telles étiquettes, il est souhaitable pourtant d'étudier à quel point, enfants déjà, ils sont précisément frus¬

trés. En effet, un problème capital apparaît de plus en plus urgent: le manque de place où s'ébattre, condition sine qua non du développement de l'en¬

fant. Le même problème se pose dans tout le pays, mais nous nous arrêterons sur celui

— déjà considérable — de Fri¬

bourg, à titre d'exemple con¬

cret.

Le «luxe» du jeu

Les places de jeu ne suffisent pas, à elles seules, à rendre heureux et en bonne santé les enfants assoiffés de découvertes et de mouvement. Toutefois, dansunenvironnementde plus en plus urbanisé, elles prennent une importance croissante. Et il y a longtemps déjà que l'on entrave les motifs naturels qui poussent les enfants au jeu ; les rues et pla- cesdes villes deviennent des lieux où leur vie est perpétuellement en danger. Quoi qu'en dise l'Edilité, à Fribourg, la Place Georges-Python, encombrée de places de stationnement en zone bleue, et la place des Grandes-Rames, utilisée actuel¬

lement encore par l'armée, ne sont pas des places de jeu pour enfants, même si elles sont considérées comme telles.

La petite série de photogra¬

phies que nous publions ci- contre («La petite existence tranquille d'une place de jeu pour enfants») n'est qu'un exemple, parmi tant d'autres, des places que l'on a «amé¬

nagées» pour les enfants avec une satisfaction sans égale.

Mais la lutte pour l'espace de jeu, avant d'être extérieure, commence dans les apparte¬

ments déjà. Les vestibules-gou- lets sans fin et les galetas moder¬

nes sont à bannir. Rares sont les logements conçus à l'échelle des enfants; tant au niveau des dimensions que de l'isolation phonique, les architectes ne pensent pas assez à eux. On a presque l'impression que l'es¬

pace réservé au jeu passe pour un luxe, pour une perte de place. Ainsi, certains entre¬

preneurs s'opposent avec opi¬

niâtreté à une planification pré¬

voyant de larges terrains de jeu et ils ne mettent en œuvre le minimum imposé par la loi qu'à contre-cœur. Pourtant, les en¬

fants n'en demandent pas tant et les places de jeu, même les plus jolies, peuvent être amé¬

nagées à l'aide de très modestes investissements s'ajoutant à des projets déjà adoptés et exé¬

cutés trop souvent maladroite¬

ment; on voit pourtant encore des blocs abritant plus de cent enfants qui ne disposent, pour toute installation de jeu, que de deux malheureux bacs à sable.

(Quand ces derniers ne sont pas utilisés comme WC pour chiens!)

Certes, les constatations qui précèdent ne sont pas réjouis¬

santes. Fort heureusement, les

(9)

Dossier FI: Où jouent les enfants de Fribourg? autorités et les entreprises pri¬

vées commencent à prendre en considération l'importance de telles données dans l'éducation des hommes de demain. Il serait bon, toutefois, d'insister lourdement sur le fait que les terrains de jeu, avec ou sans gazon, au centre ou non des villes, doivent être maintenus

— même à grands frais — et ne pas, se transformer un jour ou l'autre, en place de station¬

nement pour véhicules auto¬

mobiles.

La place Georges-Python est considérée officiellement comme une place de jeu! Le stationnement des voitures étant ce qu'il est, les enfants se rabattent sur des jeux artificiels, inutiles et de courte durée. ^

Texte et photos: Max Jendly-FI

Où jouent les enfants de Fribourg?

Nous avons établi, avec l'aide des services de l'Edilité, une liste des places de jeu pour enfants à Fribourg. Si elle paraît longue pour une petite ville comme la nôtre, cette énumération n'annule pas pour autant la médiocrité générale des installations ou même leur carence, plus précisément au centre de la ville où les enfants sont voués aux dangereux trot¬

toirs de plus en plus fréquentés.

Voici donc l'inventaire (que l'Edilité pourra conserver puis¬

qu'il n'existait pas jusqu'à ce jour) des emplacements ré¬

servés aux enfants:

— Cité des Alpes

— Etang du Jura (jardins, an¬

cienne patinoire et place de pétanque)

— Guintzet (jeu, sport, pro¬

menade); prévu comme zone sportive

— Jardins de l'Université (Dé¬

fense de pénétrer sur le gazon!)

— Zone située entre l'avenue de Gambach et l'avenue du Moléson

— Jardin de Beauregard

— Jardins de la route de Villars (derrière le kiosque)

— Ecole de la Vignettaz (Réd.

Après une journée passée sur les rébarbatifs bancs d'école, les enfants vont-ils volontiers rester encore de¬

vant le bâtiment?)

— Vignettaz-sud ; actuellement, terrains vagues. L'aménage¬

ment dépend de la commune de Villars-sur-Glâne, mais les enfants préfèrent peut- être encore le terrain-vague.

— Route et prés du Palatinat

— Stades de St-Léonard

— Zone située entre Sainte- Thérèse, Sainte-Agnès... et la voie ferrée.

— Mont-Revers

— Rue Grimoux (assez exem¬

plaire, puisque clôturée; de plus, l'hiver, les enfants s'en occupent eux-même et la transforment en patinoire.

La ville, de son côté, a fourni les installations d'eau)

— Place de l'Ecole secondaire des garçons, à l'avenue de Rome.

— Place Georges-Python (sic)

— Grand-Places (depuis la fête de lutte de 1970, il est per¬

mis de marcher sur le gazon!)

— Pérolles (on se plaint du bruit fait par les enfants!)

— Places sises derrière le Che¬

min des Cliniques

— Jardins de la Villa St-Jean

— La Motta (mais on va agran¬

dir la piscine en mordant sur la place de jeux)

— Petites-Rames (et petite place)

— Grandes-Rames (occupées par l'armée et interdites au public!)

— Derrière-les-Jardins (Auge)

— Place de l'Eglise St-Maurice

— Zig-zag du Stadtberg

— Pont de Zaehringen (Jardin à l'extrémité est)

— Ecole du Schoenberg, route

(10)

10

de Tavel (même remarque que pour l'école de la Vi- gnettaz)

— Pont du Gotteron (extré¬

mité est; que de voitures!)

— Ancien stand des Neigles

— Parcours Vita, Bourguillon.

Telles sont les places réser¬

vées aux enfants, officiellement, par la commune de Fribourg.

Certaines sont encore en pré¬

paration; le service des sports de la ville fait d'énormes efforts dans ce sens. Mais il y a lieu d'émettre quelques remarques quant à la conception même des installations.

Donner aux places de jeu une dimension culturelle

Comme nous l'avons déjà dit plus haut, les enfants sont assoiffés de découverte. Et dans cette perspective, il est vital que les zones de jeu soient belles. Or, elles sont générale¬

ment médiocres, tant sur le plan fonctionnel qu'esthétique.

Le jeu, quelle qu'en soit sa forme ou son règlement, est éducatif; à travers le jeu, les enfants se font une vision glo¬

bale du monde. Dès lors, s'ils se retrouvent dans un cadre médiocre et rétrécissant, ils en ressentent une frustration et retiennent en outre une image esthétique médiocre, elle aussi.

Les enfants sont toujours attirés par les terrains vagues; c'est un fait qui est contrôlé et dont on peut tirer une leçon. En effet, par ses dimensions, ses volumes et ses structures variables, le terrain vague émousse l'imagi¬

nation débordante des enfants;

une bosse est une montagne et une grosse pierre devient un château. Quant aux couleurs, elles sont naturelles, comman¬

dées par les éléments, et n'ont rien à voir avec les couleurs fades et mal assorties qui sont l'apanage des actuels jardins publics. Quant à la fonction¬

nalité des installations dont disposent les enfants, elle est pratiquement ignorée; une fois de plus, l'imagination, en bas âge, est débordante, et des éléments sans forme précise (cubes, boules, plans inclinés, etc.) auraient été plus indiqués que les éléphants et autres biches multicolores tradition¬

nelles.

Pourtant, l'exécution des places pour enfants à Fribourg a coûté cher. Avec les mêmes moyens, et conçus par des personnes compétentes, elles auraient pu répondre aux be¬

soins. Pour donner quelques exemples, à Genève ou encore en Suisse allemande, à Riischli- kon, il existe de magnifiques réalisations; mais elles ont été confiées à des urbanistes, archi¬

tectes et pédagogues, qui ont usé de leur talent et de leur imagination. A Fribourg, nos places n'ont aucune dimen¬

sion culturelle; c'est peut- être qu'elles ont été conçues par des personnes, sans aucun doute de bonne volonté, pour qui la culture reste hélas syno¬

nyme d'érudition et qui ont, de ce fait, oublié une culture sécrétant l'harmonie, la beauté.

Fribourg d'aujourd'hui a une idée assez médiocre d'une dyna¬

mique de la culture; les vues globales sont généreuses au départ, mais elles se resserrent devant des pressions d'ordre politique ou électoral, ou en¬

core, elles se transforment en paternalisme à l'égard des ar¬

tistes, par exemple, auxquels on donne une bouchée de pain pour exécuter une oeuvre dont on attend qu'elle soit admirable.

Dossier FI:

Où jouent les enfants de Fribourg?

Les photographies ci-contre constituent un document assez rare! Cette petite place de jeu, coincée entre la Pri¬

son centrale et la caserne de la Planche, (Neuveville) à Fribourg, est utilisée comme

«WC pour chiens», place d'entraînement militaire et dépôt d'ordure. Mais où sont les enfants?

Les multiples usages

d'une place de jeu pour enfants (Neuveville)

;f,--ySK. .... v.

Texte et photos: Max Jendly-FI

(11)

De plus, le jardin ou la place de jeu pour enfant fait partie d'un urbanisme d'ensemble. Or Fribourg, une fois de plus, ne dispose pas de plan d'aménage¬

ment. Certes, un règlement est déjà établi, mais il ne peut pas avoir l'impact d'un véritable plan d'aménagement. Ce der¬

nier est un schéma pratique, la mise en place et l'image d'une politique évolutive, tenant cer¬

tes compte d'hypothèses mais permettant tout de même que le mieux soit possible et le pire évité. En outre, on peut s'en servir comme d'un outil; il présente de nombreux avan¬

tages socio-culturels grâce aux¬

quels des réalisations fantasti¬

ques sont possibles, qui créent une ambiance (socio-culturelle, elle aussi) dans laquelle il est possible de concevoir un véri¬

table développement de la per¬

sonnalité des individus.

La zone de jeu pour enfants occupe une place primordiale dans ce contexte. Fribourg devrait s'en préoccuper, plus encore dans l'option que dans la quantité.

"V* **5$

:/•*

Dossier FI

La place de jeu de la rue Gri- moux est exemplaire pour la sécurité des enfants: elle est entièrement entourée de grillage.

Où jouent les enfants de

Fribourg?

(FIN) Texte et photos: Max Jendly FI

▲ Les places de jeu doivent laisser libre cours à l'imagi¬

nation des enfants; elles doi¬

vent être belles et fonction¬

nelles. Sur les 2 photos ci- contre: places de jeu à Tou¬

louse - Mirail (France).

Extrait du règlement d'exécution de la loi sur les construc¬

tions du 15„février 1965:

Al. 3: «Tout bâtiment locatif comportant plus de 15 pièces habitables doit disposer de places pour la récréation des enfants, dans la proportion de 100 m2 au minimum pour 16 pièces habitables et de 10 m2 en plus par groupe supplémentaire de 3 pièces. Ces places doivent être à l'écart du trafic automobile.

Un ensoleillement moyen de 5 heures par jour doit être assuré».

(12)

12

A notre « Boutique chinoise et de style »

Le tout à des prix

«SUPER DISCOUNT»

meubles tables vases

meubles de styles lustreries de style tapis d'Orient

et d'Extrême-Orient tapis laine

dessins Orient sur présentoir spécial

vous trouverez:

laqués de Chine, entièrement peints à la main, incrustés de nacre, d'ivoire et de pierres précieuses, de toute beauté Louis XV, Louis XVI, meubles anglais en acajou

knopF MARLY-CENTRE

XçGé

la marque alimentaire de qualité Plus de 300 magasins VéGé dans le canton de Fribourg

OPTIQUE — LUNETTERIE Verres de contact

Ö

La marque du bon opticien

UVJB4SELS/A\ IB4SELS/T

Rue St-Pierre 26 <p (037) 22 98 99 Fribourg

De passage à Fribourg pour bien manger

HOTEL-RESTAURANT DU MOLÉSON Réservation au 037 242598 Fam. René Gerbex

S#

MEUBLES

f Leibzig-

il|ii

Biland

S 1949-1969

Tél. (037) 461525

EXPOSITION

Nouvelle

F. Garopesani Huiles et lavy

Galerie du Parc Raphaël Bossy

Souches et racines

Charmey Vernissage 17 juin

(13)

(mj) — C'est sur ce thème que s'est tenue la confé¬

rence de printemps du Conseil communal de Fribourg, présidée par Me Lucien Nussbaumer, syndic, en pré¬

sence des conseillers Bardy, Currat, Friedli et Aebis- cher. Placée principalement sous le signe du sport, dont M. Jean-Claude Bardy est responsable au sein

du Conseil, ce tour d'horizon débutait par une énumération assez longue de projets en voie d'aboutissement ou à l'étude, d'où le titre de la conférence. La place nous manque pour entrer dans les détails d'un ordre du jour presque exhaustif, tant les sujets — pour la plupart — sont importants.

! i

1972:

annee

d'aboutissements

et de

départs

Pose de l'antenne collective de la ville de Fribourg, à la Heitera. (Photo Gilbert Fleury, Fribourg).

(14)

u

Le chantier des abattoirs de

Torry, à Fribourg. y les nouveaux locaux. Les der¬

nières étapes seront réalisées successivement durant l'hiver prochain et l'inauguration aura lieu vraisemblablement en juin 1973.

L'Office fédéral des chèques postaux

Antenne collective

Les antennes collectives de¬

viennent de plus en plus cou¬

rantes; leur développement, souhaité tant par les responsa¬

bles de la télévision que par les PTT, voire par les esthètes, s'est inscrit dans les préoccupa¬

tions de nos édiles et le problè¬

me se trouve pratiquement réglé pour Fribourg, puisqu'une société privée a passé un con¬

trat avec la ville pour la mise à sa disposition exclusive du do¬

maine public et privé de la com¬

mune et qu'elle est en train de mettre en exploitation son ins¬

tallation. L'antenne est en place et les raccordements ont été commencés. Dans quelques se¬

maines, plusieurs quartiers se¬

ront desservis, en commençant par la vieille ville, et la forêt constituée par les antennes des particuliers pourra disparaître, pour le plus grand bien de l'esthétique urbaine. Quant à l'antenne provisoire, installée au sommet de la Tour de St- Nicolas, elle sera ainsi désaf¬

fectée. Le réseau collectif est susceptible d'être étendu, dans une prochaine phase, aux com¬

munes voisines.

La Cité du Levant

Ce quartier, créé il n'y a que 2 ans par une société coopéra¬

tive privée, va ouvrir, d'ici quelques mois, une piscine cou¬

verte, deuxième édifice du genre construit à Fribourg, auquel le public aura accès, quelle que soit sa provenance. La com¬

mune a passé avec ladite so¬

ciété une convention selon la¬

quelle, moyennant diverses sub¬

ventions, 26 heures seront ré¬

servées chaque semaine aux écoles, durant l'année scolaire.

Par ce truchement, et cela pourrait être le cas pour d'au¬

tres installations onéreuses as¬

sumées par des particuliers, une telle exploitation sera uti¬

lisée plus intensément, plus ra¬

tionnellement grâce à l'entente entre les secteurs public et privé.

Les nouveaux abattoirs Les travaux d'aménagement des abattoirs de Torry avancent normalement. Les installations techniques se mettent progres¬

sivement en place; tout devrait être teminé à l'automne de cette année et l'exploitation commen¬

cerait ainsi en 1972 encore, plus précisément en septembre.

Ces abattoirs serviront égale¬

ment aux abattages d'urgence (en cas de fièvres ou autres épidémies) pour une bonne par¬

tie du canton, en vertu d'une convention passée avec les Cais¬

ses cantonales d'assurance du bétail. Quant à l'affectation des

abattoirs actuels, elle est encore à l'étude; le Conseil communal a effectué récemment une vi¬

sion locale mais ne s'est encore pas prononcée définitivement.

Rappelons à ce sujet que M.

Michel Terrapon, conservateur du Musée d'art et d'histoire de Fribourg, suggère l'aménage¬

ment dans les locaux du Varis des monuments de grande va¬

leur artistique que le public n'est pas en mesure d'admirer actuellement à cause de leur grande taille (nous pensons par¬

ticulièrement aux originaux des splendides fontaines de Geiler et Ging); les vastes halles des actuels abattoirs représente¬

raient des volumes idéaux pour pallier cette lacune regrettable et nous espérons sincèrement que cette idée sera retenue.

La nouvelle école secondaire des jeunes filles

Les travaux de construction de cet important complexe de Gambach avancent à grands pas.

Le gros-œuvre du quadrilatère des classes est achevé sur 3 côtés et sera terminé en avril.

Quant au complexe sportif, il en est au stade des terrasse¬

ments et des fondations; les différents corps de métiers s'ac¬

tivent pour que le bâtiment soit prêt à accueillir les 22 classes primaires nouvelles ou¬

vertes en 1971 et en 1972, dans

Sans entrer dans les détails du stand de tir et de l'Eurotel

— dont la presse quotidienne a fait largement écho et qui ont également été évoqués au cours de cette conférence de presse — nous débouchons sur le projet, d'envergure celui-là, de l'im¬

plantation à Fribourg de l'Office fédéral central des chèques postaux. La commune a offert aux PTT les jardins de l'Hôpital des Bourgeois, après une en¬

trevue, l'automne dernier, en¬

tre les délégations du Conseil d'Etat et du Conseil communal.

Les deux autorités sont, en effet, tombées d'accord pour donner la priorité à cette implantation sur toute autre utilisation. La Ville de Fribourg n'aurait de chance, selon Me Nussbaumer, dans cette compétition qu'en fonction de l'emplacement pro¬

posé, proche de la voie ferro¬

viaire et de la nouvelle poste;

un autre endroit ne saurait entrer en ligne de compte.

Quant à nous — et il est à remarquer que le problème est le même pour l'Eurotel dont le permis d'implantation vient d'être donné — il nous semble que la proposition de nos auto¬

rités est quelque peu précipitée et ne saurait que déplaire aux responsables de l'urbanisme fri- bourgeois. En effet, un plan d'aménagement devrait être mis sur pied depuis longtemps;

certes, il existe un règlement sur l'aménagement de notre territoire communal, mais il ne fait pas force de loi puisqu'il n'a pas encore été officiellement re¬

connu. Le plan d'aménagement, lui, détermine de manière très précise l'affectation de diverses zones de notre ville (et plus loin, de notre canton) à certain usage «inviolable» motivé par des besoins de plus en plus pres¬

sants, avec un souci constant d'équité dans la répartition des zones et de leurs droits. Com¬

ment se fait-il alors qu'en cours d'élaboration de ce plan global d'aménagement, on assiste à des concours d'aménagement de quartiers particuliers qui, avant même d'être adoptés, sont déjà violés par des autorisations telle que celle de l'Office des chèques postaux? Loin de nous l'idée de réfuter l'opportunité d'un tel office à Fribourg, lequel serait d'un apport appréciable pour l'économie, et par là l'emploi, de notre capitale; le principe même de ces autorisations ou de ces offres nous paraît par contre dangereux, dans la me¬

sure où il crée des précédents qui risqueraient fort de se ré¬

péter une fois le plan d'aména¬

gement entré en vigueur. Peut- être a-t-on mis à profit cette grave lacune.

Rapports avec la commune de Villars-sur-Glâne

La même lacune risque fort de se faire sentir dans les pour¬

parlers avec la commune de Villars-sur-Glâne, évidemment concernée par le développement

(15)

Glâne dispose, en effet, d'un plan d'aménagement fort bien conçu à partir duquel ses autorités peuvent discuter très habile¬

ment avec le Conseil communal de Fribourg; ce dernier va peut- être rencontrer, de ce fait, quelque point d'achoppement qui provoquera à nouveau du retard. Tel n'a pas été le cas jusqu'à aujourd'hui, nous a con¬

fié le syndic de Fribourg; nous osons espérer que c'est de bon augure.

Bourgeois, vaste surface à proximité de la voie ferrée, proposée aux PTT pour l'im¬

plantation de l'Office des chèques postaux. y

Entreprises en mai 1968, les négociations ont formellement débuté. Dans une séance spé¬

ciale du printemps 1971, le Conseil général de Villars-sur- Glâne a donné son accord à la poursuite des discussions qui, après de nombreux mois de battement, ont recommencé en automne 1971.

Il a été d'emblée décidé de créer 3 groupes de travail, cons¬

titués chacun de 3 personnes par commune, s'occupant des do¬

maines suivants:

— le groupe technique: trans¬

ports en commun, routes, canalisations, égouts et épu¬

ration ;

— le groupe scolaire: collabo¬

ration aux différents niveaux scolaires;

— le groupe financier: aspects financiers des problèmes pré¬

cédents, ainsi que les ques¬

tions de détachement de territoire, d'indemnités dues à ce titre et de cession de terrain.

La création de ces groupes parlementaires s'est avérée très rapidement efficace, puisqu'une entente est déjà intervenue pour les Transports en com¬

mun (voir notre reportage en pages U et S) et pour la mise à disposition de la commune de Villars-sur-Glâne, par la Bour¬

geoisie de Fribourg, d'une par¬

celle de l'ordre de 15 000 m2 dans la région de Villars-Vert pour l'implantation de pavillons scolaires destinés à des classes Al. Certes, ces premiers échan¬

ges n'ont été fixés que provi¬

soirement, mais ils ne sauraient être contestés lors de leur re¬

mise en question au moment de l'accord définitif. Soulignons en¬

core le travail intense de M.

Laurent Butty, conseiller na¬

tional et préfet de la Sarine, qui suit de très près l'évolution de l'entente entre les 2 communes et ne manque jamais de stimuler l'accélération des pourparlers.

Photos Max Jendly-FI

M. Walter Tiischer, archi¬

tecte et urbaniste, auteur du plan d'aménagement de Vil¬

lars-sur-Glâne. ▼

Au cours de la conférence du Conseil communal, de gau¬

che à droite, MM. Lucien Nussbaumer, Jean-Claude Bardy et Pierre Currat. ▼ La conférence de presse du

Conseil communal de Fribourg s'achevait par l'évocation du projet de construction d'un nouveau bâtiment scolaire à Sainte-Agnès et de la proposi¬

tion du sculpteur Jean Tinguely qui désire construire une ma¬

chine, «Vitesse», en hommage a son ami Jo Siffert, et dont l'emplacement reste à détermi¬

ner.

Quant à la partie réservée aux sports et développée en détail par M. Jean-Claude Bardy, nous aurons l'occasion d'y revenir dans un prochain numéro, afin de mesurer à son juste tire le travail intense et consciencieux de la Commission des sports en ville de Fribourg.

(16)

16

Texte: Jean-Théo Aeby Photos: Leo Hilber

L'AIGLON

PREND

SON ENVOL

Réalisation réjouissante Des réalisations qui ont vu le jour à Fribourg ces temps der¬

niers, l'Aiglon est sans aucun doute la plus réjouissante. Le loisir n'est-il pas considéré au¬

jourd'hui comme un besoin phy¬

sique et psychique que per¬

sonne ne conteste plus? L'Ai¬

glon, dont le fer de lance est le tennis, réunit sous un seul toit le moussaillon et le comman¬

dant. Son principe est celui d'un club qui se veut résolument tourné vers le loisir, vers les joutes omnisportives. Dans la bonne humeur, en famille et même avec les enfants, on peut monter au Guintzet, véritable bol d'air de Fribourg.

Comme son nom l'indique, l'Aiglon domine Fribourg et cligne d'un œil sur les Préalpes et de l'autre sur le Jura.

But de promenade

Pour voir jouer ou jouer, à l'abri de la circulation, au grand air et en toute tranquillité, l'Aiglon est une situation en¬

viée. Le soleil, du levant au couchant, passe par tous les azimuts. Les enfants peuvent jouer sur le gazon, grimper et glisser sur le tobogan ou encore regarder les chevaux et leurs cavaliers franchir les obstacles du manège d'à côté.

Des installations perfection¬

nées

Six courts de tennis à l'état de neuf, en quick, dont quatre sont équipés d'un éclairage arti¬

ficiel permettant le jeu en nocturne. Un professeur ensei¬

gne l'art de jouer au tennis en permanence. Pour compléter

ces installations, l'Aiglon dis¬

pose encore d'un terrain d'en¬

traînement, d'une place de parc privée, récemment aménagée, ainsi que d'un jardin d'agré¬

ment.

Le bâtiment principal com¬

prend un restaurant libre-ser¬

vice, une terrasse couverte où l'on peut se restaurer, jouir des rayons du soleil, tout en re¬

gardant déambuler «tennis¬

men» et «tennis women» sur l'aire de jeu.

Au crépitement du charbon de bois ou aux sons de qualité de l'installation stéréophonique, l'on devine que M. et Mme Michaud ne sont pas très loin:

nous sommes au restaurant.

Sols de briques et luminaires orangés rappellent avec bon¬

heur la couleur ocre des courts;

même le vitrail de Yoki reste dans les teintes.

Brochettes et gigots peuvent tourner sur le feu de bois, créant ainsi une ambiance feu¬

trée des plus agréables.

De la place pour 150 person¬

nes, des prix modiques allant de Fr. 3.— à Fr. 7.50, service compris, accès et entrée libre aux membres, aux visiteurs et au grand public, tel se présente ce sympathique restaurant-club.

Le restaurant de l'Aiglon-Club, ouvert à tous toute l'année, est donc prêt à vous recevoir, vous, vos amis, votre famille, votre groupement et même votre entreprise, dans ses installations modernes et confortables.

Au sous-sol de cet immeuble, dont les architectes se nom¬

ment Charles Passer et Otto Baechler et l'ingénieur civil Jacques Gicot, l'on découvre tout un complexe extrêmement bien étudié.

— Des vestiaires «Messieurs»

et des vestiaires «Dames»

avec armoire individuelle pour 300 personnes.

— Un local ventilé spécialement pour le séchage des vête¬

ments (shorts, jupes et mail¬

lots).

— Huit cabines de douches in¬

dépendantes pour dames et messieurs.

— Unesaunafinlandaise (dont les travaux s'achèvent) avec salle de relaxation, douche à pres¬

sion, bassin. Capacité de la sauna: jusqu'à 12 personnes.

Outre ces installations, l'Ai¬

glon étudie la construction d'une halle couverte contenant deux courts pour jouer en toutes saisons, et d'une piscine.

L'investissement global de cette réalisation a coûté aux membres du club, propriétaires de ce complexe, la coquette somme de 1 million de francs.

Opération portes ouvertes Les 29 et 30 avril derniers, l'Aiglon a invité la population de Fribourg à visiter son com¬

plexe «gastro-sportif», réalisé entièrement à l'aide de sous¬

criptions par les membres et avec d'autres fonds privés.

Cette réalisation offre aux Fribourgeois une possibilité in¬

téressante de se divertir et de pratiquer plusieurs disciplines, qui, si elles peuvent aller à contresens — gourmet n'est-il pas compatible aujourd'hui avec sportif — n'en sont pas moins rassurantes puisqu'elles incar¬

nent un seul slogan:

JOIE DE VIVRE Bon vent, aiglon

JTA

Maîtres d'état et fournisseurs:

Maçonnerie / Béton armé Route et place de parc Charpente métallique Etanchéité

Façades

Pierres artificielles Ferblanterie & sanitaire Courant fort

Courant faible Chauffage Inst. libre-service Menuiserie Stores

P. Ceriani, Fribourg Safis SA, Fribourg Stephan SA, Fribourg Etanchéité SA, Fribourg Siporex SA, Estavayer-le-Lac Moulet frères, Cheyres Pythoud frères SA, Fribourg Marius Ramuz, Fribourg

Courant fort et faible SA, Fribourg Louis Nuoffer, Fribourg

Brabal SA, Dietikon D. Papaux & Cie, Treyvaux

Fabrique de volets à rouleaux, Treyvaux

Stores à lamelles Serrurerie Boissons Carrelages Peinture Isolation Tapis et fond Douches

Cheminée d'intérieur Vestiaires

Aménagement extérieur Mobilier

Instal. de froid Armoires

Balance et trancheuse Matériel de cuisine Machine à café Sauna

Terrains de jeu

Lamelcolor SA, Estavayer-le-Lac J. Spicher SA, Fribourg Coca-cola, Klaus, Fribourg Walter Sassi, Fribourg A. Bernasconi SA, Fribourg Fibres de verre SA, Lausanne Chiffelle & Cie, Fribourg Norm-Wand SA, Cossonay-Ville P. Genilloud, Neyruz

Tubac SA, Yverdon H. Müller, Fribourg

Forme & Confort SA, Fribourg Techmatic SA, Bulle

J. Bloechle, Estavayer-le-Lac W. Latscha SA, Zurich Schwabenland & Cie, Zurich Ernest Kuelin, Fribourg Wilba SA, Lausanne Walter Maag, Zofingue

(17)

Sx VOICI

COMMENT SE PRESENTE

L'AIGLON

Cette enseigne est l'emblème de la joie de vivre.

Chacun se sent heureux d'un coin à l'autre du snack.

Mme Michaud vous accueille et vous sourit.

Une soirée au restaurant dans une ambiance feutrée.

|ÇJir - J®»-

A boire et à manger au libre- service.

Brochettes et gigots peuvent tourner sur le feu de bois.

Un petit jus pour garder la ligne.

Sur la terrasse, le soleil passe par tous les azimuts.

L'entraîneur du HC Fribourg, M. P. Schmidt, professeur per¬

manent à l'Aiglon.

Une armoire pour chacun dans les vestiaires.

Le Guintzet, véritable bol d'air

de Fribourg. Quelques balles sur le terrain d'entraînement.

Qu'on se sent bien après la douche!

AIGLON -Fribourg

Coupon

de demande d'adhésion Envoyez-moi immédiatement votre formule de demande d'adhésion et votre dépliant gratuit.

□ joueur □ non joueur Nom

Prénom Rue

NPA et localité

A envoyer à: AIGLON Fribourg, chemin des Pensionnats 11

1700 Fribourg

Tél. 037/243880 SPORTS, LOISIRS, JOIE DE VIVRE SOUS UN MÊME TOIT

Un endroit ombragé pour les spectateurs.

La sauna finlandaise s'ouvrira en mai 1972.

A bientôt à l'Aiglon-Club.

(18)

(mj) — La presse locale était récemment conviée à une conférence de la direc¬

tion des Transports en com¬

mun de Fribourg, à laquelle assistaient notamment MM.

Nussbaumer, syndic, et Friedli, conseiller communal.

Présidée par Me Jean-Fran¬

çois Bourgknecht, conseiller communal et président du conseil d'administration de TF, la réunion était princi¬

palement axée sur l'exten¬

sion du réseau, la construc¬

tion d'un nouveau dépôt et l'adaptation des tarifs.

Achats, circulation, contrôle et vandalisme devaient être également évoqués par M.

Georges Dreyer, directeur des TF.

Aux nouveaux autobus TF, une fois le véhicule arrêté, une petite lampe verte s'allu¬

me: le voyageur peut ouvrir lui-même la porte en pesant sur ce bouton allumé. Lors¬

qu'il est éteint, il n'est plus possible de commander la porte depuis l'extérieur.

Premier point de cette longue liste de préoccupations: l'ex¬

tension du réseau. Devant l'évo¬

lution démographique de la commune de Villars-sur-Glâne, en particulier les quartiers de Villars-Vert et de Moncor, le nombre de courses sera aug¬

menté à la cadence de 14 mi¬

nutes (au lieu de 20 jusqu'à fin mars), et le réseau étendu jus¬

qu'à Moncor, sans transborde¬

ment à la Vignettaz. De plus, le Schoenberg supérieur sera éga¬

lement desservi par un prolon¬

gement de 800 mètres du ré¬

seau ancien, ceci grâce à la li¬

vraison de la totalité des auto¬

bus commandés par les TF l'an dernier; pour faciliter la circu¬

lation sur cette boucle, le sens unique a été introduit le 1er avril et l'horaire ne subira ainsi aucune modification, la cadence restant à 7-7-6 minutes. En outre, sur l'initiative de l'Asso¬

ciation des intérêts du quartier du Schoenberg, les TF envisa¬

gent la mise en circulation d'une course directe Tilleul-St-Barthé- lemy aux heures de pointe.

Les anciens dépôts de Pérolles sont devenus insuffisants et ne permettent plus d'abriter la totalité du parc des véhicules;

ils deviendront encore plus exigus avec l'extension future du parc TF. De plus, les GFM, qui sont propriétaires de ce vaste terrain, entendent l'af¬

fecter à des fins plus productives, dont le produit devra contribuer au financement d'une gare rou¬

tière et de nouveaux garages pour les autobus. La direction des TF s'est donc préoccupée de l'étude d'implantation d'un nouveau dépôt et un projet dé¬

finitif a été adopté, dont la réa¬

lisation est prévue à Chandolan, sur l'emplacement situé entre l'extrémité du chemin des Sour¬

ces et l'autoroute. Le finance¬

ment des constructions prévues est actuellement à l'étude au niveau de la direction des TF et de l'autorité communale.

Les

transports en commun font le point

Depuis l'intérieur, SEULE la porte dont le voyageur a préalablement demandé l'ouverture s'ouvrira à l'ar¬

rêt du bus.

Tant que le poids du voya¬

geur se trouve sur le MAR¬

CHEPIED INFERIEUR, le contact de ce marchepied maintient l'ouverture de la porte.

(19)

QUELQUES CHIFFRES

Les transports en commun de Fribourg transportent en une année environ 200 fois toute la population de la ville.

Les TF acheminent chaque jour plus de 20 000 passagers. Les véhicules parcourent chaque année environ 900 000 kilomètres, ce qui repré¬

sente en moyenne 60 000 kilomètres par véhicule du service régulier, soit 165 kilomètres par jour.

Les charges de personnel représentent le 64% des charges d'exploitation.

La recette moyenne par voyageur se chiffre à environ 24 centimes.

Le parc des véhicules TF indispensable à l'exploitation actuelle de l'entreprise comprend 33 véhicules, dont 15 autobus, 17 trolleybus et 1 camion-tourelle, pour l'entretien de la ligne aérienne.

Toute extension du réseau ou augmentation des services nécessite l'achat de nouveaux véhicules.

Le personnel des TF comprend aujourd'hui 63 agents, sans compter le personnel administratif.

Les utilisateurs des trans¬

ports en commun supportent, depuis le 1er avril, une aug¬

mentation de 10 et. sur l'ancien tarif de transport. Cette hausse, parallèle au prolongement des services TF vers les quartiers modernes, s'avérait nécessaire devant l'évolution des dépenses consécutives, notamment, à l'accroissement des frais de per¬

sonnel, ainsi qu'aux perspectives prochaines d'investissement. Le nouveau tarif, de 60 centimes pour une course, est applicable à l'ensemble du réseau, avec ou sans transbordement; à noter que les enfants paient toujours l'ancien prix de 30 centimes.

Quant aux abonnements, plu¬

sieurs variantes sont offertes à la population: l'abonnement au porteur (10 courses) sera vendu fr. 5.—, 30 courses fr. 14.—.

Un petit enfant, parce que trop léger, n'arrive pas à faire agir le contact; il suffit que la personne accompa¬

gnante se place à côté de l'enfant sur le marchepied inférieur et la porte se main¬

tient ouverte.

L'abonnement hebdomadaire, qui n'était pas valable, jusqu'à fin mars, les dimanches et les soirs de jours ouvrables, sera désormais vendu sans aucune forme de restriction, au prix de fr. 6.50. L'abonnement mensuel personnel sera vendu au prix de fr. 25.— alors que celui au por¬

teur coûtera fr. 38.—. Enfin, le prix de l'abonnement pour écoliers, apprentis et étudiants est porté à fr. 15.— (fr. 12.—

dès le 2e abonnement); il est également valable au-delà de 19 h. 30. Enfin, pour donner suite à certaines demandes, de même pour en faciliter l'achat au moment des vacances scolaires, les abonnements d'écoliers se¬

ront valables à partir de n'im¬

porte quel jour du mois; à cet effet, leur validité est ramenée à 15 jours, au prix de fr. 9.—.

De plus, les personnes âgées au bénéfice de la rente complé¬

mentaire AVS/AI peuvent ob¬

tenir un abonnement nominatif comportant 30 courses au prix de fr. 7.— (au lieu de fr. 14.—), sur présentation de leur der¬

nière quittance postale relative au paiement de la prestation complémentaire, ainsi que d'une carte d'identité. Le prix de leur course tombe ainsi de 60 à 23 centimes.

M. Dreyer exposa, lors de la conférence de presse, quelques points chauds de la circulation dès véhicules de transport en commun en ville de Fribourg.

On compte quelque 9000 véhi¬

cules automobiles de toutes ca¬

tégories dans la capitale et l'en¬

combrement qui en découle freine considérablement l'effi¬

cacité des transports en com¬

mun, dont on peut exiger qu'ils soient rapides, confortables et d'une capacité suffisante. C'est ainsi qu'il importe, dans l'im¬

médiat, d'obtenir l'observation stricte des prescriptions de la législation fédérale sur la cir¬

culation routière dans les rues où se manifestent à la fois une densité élevée de véhicules en

mouvement et en stationne¬

ment, afin d'éviter et d'empê¬

cher le stationnement aux en¬

droits interdits, en double po¬

sition ou aux arrêts des trans¬

ports publics. Une meilleure observation de ces règles per¬

mettrait déjà d'améliorer, dans une certaine mesure, la circula¬

tion des transports publics. A longue échéance, il convient de préparer dès aujourd'hui et de réaliser progressivement des solutions radicales telles que bandes de roulement exclusive¬

ment réservées aux transports en commun, signalisation opti¬

que programmée (onde verte), aménagement des voies de cir¬

culation et carrefours; les arrêts des véhicules seront ainsi dimi¬

nués au maximum. Avec un horaire bien respecté et une cadence des courses suffisante,

Incident? Verticalement, les portes sont munies de con¬

tacts de sécurité; s'il y a un obstacle entre les vantaux qui se ferment, ces contacts provoquent la réouverture de la porte; il n'y a pas de danger.

les transports en commun de¬

viendront attractifs et les auto¬

mobilistes renonceront plus vo¬

lontiers à l'usage de leur véhi¬

cules personnel pour des par¬

cours urbains.

L'idéal serait, bien sûr, l'in¬

terdiction de circuler dans le centre de la ville, comme c'est le cas dans quelques autres loca¬

lités suisses. Le piéton serait roi, les transports en commun aussi, et devant cette interdic¬

tion — levée évidemment pour les livreurs — les automobilistes se rendraient très vite compte de la diminution importante de leur nervosité, de leurs dépenses ensuite. Une telle supprématie des transports en commun justi¬

fierait d'autant plus l'appella¬

tion de service public qu'ils tentent d'acquérir, àgran ds frais pour le bien de la population.

A la porte arrière, pour per¬

mettre le passage des pous¬

settes, la barre verticale a été décalée; il y a davantage de place en entrant à gauche.

(20)

20

M

Œf

r r

J'TEDDY

de bien

Photos: P.-F. Bossy

Dans le numéro de mars de Fribourg-lllustré, nous vous avions présenté une interview de Teddy Aeby, avec quelques photographies illustrant ce re¬

portage. Dans une conversation à bâtons rompus, nous avions tenté une approche de l'homme.

Mais si l'homme consent à se dévoiler, l'artiste marque par¬

fois quelques réticences bien compréhensibles à parler de son oeuvre face au journaliste.

Teddy est un être timide, sensible, qui se livre difficile¬

ment, ceci n'étant pas dû à une

quelconque méfiance, mais à sa modestie. D'ailleurs, la meil¬

leure façon d'aborder un artiste n'est pas de ratiociner sur son style ou l'école à laquelle il pourrait bien se rattacher, mais bien de se mettre en contact direct avec la forme d'expres¬

sion qui lui est la plus chère, en l'occurrence la peinture et le dessein. C'est pourquoi nous avons jugé bon d'inviter Teddy Aeby à choisir lui-même les œuvres qui figurent sur cette page. Le lecteur pourra ainsi juger sur pièce.

Références

Documents relatifs

sage pour nous soutenir, à la kermesse tout d'abord, et à long terme dans notre activité, ensuite.. Venez nous prouver

Cette bonne aïeule s'est éteinte dans sa 87« année â Sonvilicr, au foyer du cadet de ses fils. Elle jouissait d'une robuste constitution, raison pour laquelle, sa lin rapide

tion précise sévère à laquelle ils auront à se plier, pour le plus grand bien de la collectivité et, avant tout, des handicapés mo¬.

ment. Certains d'entre eux sont même membres de la société de musique et du chœur-mixte. Fribourg-lllustré qui avait été convié à cette manifestation du F.C. Corpataux,

Une fois de plus, notre petit concours a attiré un grand nombre de lecteurs et c'est avec plaisir que nous publions ci-dessous les noms de ceux d'entre eux qui nous ont envoyé

Par contre, une nouvelle enseigne a vu le jour à Fribourg; nous ne voulons pas nous étendre sur son incontestable valeur artisanale, mais disons simplement que ses dimensions et

Juste avant de nous poser, le pilote fait encore un tout petit détour sur Maison Rouge, pour me montrer une très belle falaise qui fait frontière entre son pays et la

térêt toujours plus grand qu'elle suscite en Suisse romande, laissent espérer pour cette année un nouveau record d'affluence.. C'est ce que nous souhaitons aux