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Route de la Glâne 35 1700 Fribourg Tél

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Fribourg- Illustré Avril 1972

27e année IMo 291 Fr. 1.80- 28 pages

REFLETS FRIBOURGEOIS

'■'V» ^

Au Musée

d'art et d'histoire Fribourg

Inter¬

sport- photo

FRIBOURG Pl. Georges Python

• NTCRMATK)»<AL HO'RE'CA

fC0Uul*^

DANCING

Ouvert de 21 h. à 2 h.

Attractions internationales Grand Restaurant Snack «Express»

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(2)

2 r

REFLETS FRIBOURGEOIS 27e année

11 000 tirages

Avril 1972 No 291 Fr. 1.80 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glâne 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction:

Max Jendly

Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Suisse: Fr. 18.90 par an.

Etranger: Fr. 21.60 par an.

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Il n'est pas trop laid pour s'abonner au IRIBOURG-ILLUSTRl Je souscris un abonnement jusqu'à la fin 1972

Fr. 10.90 montant qui sera payé

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A découper et à retourner à Imprimerie Fragnière SA, Route de la Glâne 35, 1700 Fribourg V.

Memento des manifestations FRIBOURG-ILLUSTRE publie chaque mois

avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE paraît. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

FRIBOURG

Jusqu'au 21 mai Musée d'art et d'histoire

11 mai Guintzet

12 mai 13 mai 14 mai

Aula de l'Université Stade St-Léonard Aula de l'Université 14 mai

16 mai 21 mai 23 mai 25 mai

La Mottaz

Salle du Conservatoire Grandes Rames Stade St-Léonard Stade St-Léonard 26 mai Eglise du Collège 27 mai

27 mai Stade St-Léonard Stade St-Léonard 27 et 28 mai

28 mai 31 mai (soir)

Poya La Mottaz Stade St-Léonard Eglise

Lac de Schiffenen BÖSINGEN

15 mai

SCHIFFENEN 13 et 14 mai BULLE 12, 13 et 14 mai

CHATEL-SAINT-DENIS 13 mai

ESTAVAYER-LE-LAC 28 mai, 1,2,3 juin MOLESON-VILLAGE

12 mai 16 heures environ

Exposition Gérard Bregnard et Jean-Claude Prêtre

Championnat juniors «Suisse romande - Suisse centrale», org. Club de Tennis Aiglon Fribourg Concert folklorique de «Mon Pays»

FC Fribourg - FC Chênois

Concert de l'Orchestre de chambre du Conser¬

vatoire: «Didon et Emée» de Purcell FC Central - FC Nyon

Concert Molmar - Charrez

Concours de pétanque de la Neuveville Meeting du soir, org. FKTV

Championnat universitaire fribourgeois d'athlé¬

tisme

Récital du Duo Altwegg (violoncelle et clave¬

cin): org. Jeunesses musicales FC Fribourg - Mendrisiostar

Championnat fribourgeois d'athlétisme, org.

CAF Concours hippique officiel de Fribourg FC Central - FC Thoune

Meeting national, org. CAF

Concert d'orgue, par Esteban Elizondo, de San Sebastian

Régattes internationales à l'aviron, organisation: Sté d'Aviron de Fribourg

ROMONT 10-14 mai 10 mai - fin août

Comptoir romontois

TOUTE L'ANNÉE:

FRIBOURG Musée d'histoire naturelle Dancings

Cinémas BULLE

ESTAVAYER GRUYERES

Musée gruérien

Musée historique et folklorique Visite du château

Kermesse de l'Aide familiale

Concert de la Chorale de Châtel-St-Denis 20e anniversaire de la mort du compositeur Carlo Boler; Festival «Images de mon pays»

(voir extrait du calendrier ci-dessous) Arrivée du Tour de Romandie, étape Grimentz - Gruyères-Moléson Village Présentation du commerce, de l'industrie et de l'artisanat glânois

Art populaire glânois

ouvert de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée) FOUJI-YAMA, Pérolles 1

PLAZA, place Georges-Python

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN

fermé le lundi et le dimanche matin

Extrait du calendrier

Du 28 mai au 3 juin prochains aura lieu le festival «Images de mon pays», à l'occasion du 20e anniversaire de la mort du compositeur romand Carlo Boler. Cette commémoration sera célébrée en même temps que la Fête cantonale des chanteurs fribourgeois, dont le président du comité d'organisation est le Dr Jacques Bullet, syndic d'Estavayer-le-Lac.

Rappelons que le festival Boler sera dirigé par M. Bernard Chenaux, ancien directeur de La Concordia de Fribourg.

Notre photo: M. Bernard Chenaux étudie l'une des difficiles compositions de Carlo Boler. (Photo Gérard Périsset).

(3)

Au Musée

d'art et d'histoire de Fribourg

INTER¬

SPORT- PHOTO

tu

Pour la troisième fois en qua¬

tre ans, grâce à la collaboration de Ciba-Geigy, le Musée de Fri¬

bourg a accueilli une exposition de photographies qui a permis des découvertes passionnantes:

en 1967, il présentait le procédé

«Cibachrome print»; en 1970, avec IMPRESSIONS 69 - PHOTO¬

GRAPHE-PHOTOGRAPHISME, on prenait conscience que le pho¬

tographe peut triturer la réalité au point de l'exorciser, d'en faire un miroir de ses rêves, un kaléi¬

doscope de cristal où les fai¬

sceaux se recoupent au gré de la volonté plastique. La photogra¬

phie s'avérait un moyen d'ex¬

pression riche au-delà des idées reçues; c'est pourquoi un musée

de beaux-arts ne peut plus ignorer la photographie.

INTERSPORTPHOTO, la ré¬

cente exposition organisée par le Musée d'art et d'histoire, pré¬

sentait 70 agrandissements pho¬

tographiques traités selon le procédé maintenant connu, mais enrichi d'un perfectionnement supplémentaire, l'application d'une protection mate de la pho¬

tographie elle-même. Après un périple européen et américain, cette exposition avait de quoi réjouir l'amateur d'art le plus averti et le supporter le plus passionné. Dépassant de loin le résultat de l'exploit sportif, le geste d'un athlète qui déploie son harmonie ou l'exaltation

d'une force qui contrôle sa puis¬

sance nous font découvrir, à travers les clichés d'Erich Bau- mann, que l'athlète reste souve¬

rain et beau, qu'il soit créateur de mouvement ou pris dans un tourbillon centrifuge ou encore broyé par la vitesse. Jamais Baumann ne présente l'homme déformé et grimaçant dans l'ef¬

fort; c'est un humaniste fort peu tenté par le seul aspect sensa¬

tionnel du sport. Chez lui, l'exploit devient grâce, surprise ou enchantement devant un Icare rayonnant, ou complicité avec une méréide charnelle.

Rien d'étonnant alors que soit déployé l'éventail des sentiments les plus divers: instant angoissé

de l'œil rivé sur le rétroviseur, du regard interrogeant l'espace fatal, joie feutrée de la gymnaste de ballet, crispation des moto¬

cyclistes dévorants, apparitions éblouies. Rien d'étonnant que soit aussi reflétée notre civilisa¬

tion dans le tohu-bohu de ses en¬

gins, boitures-bijoux ripolinées ou voitures mantes religieuses.

Moderne et méditatif - c'est encore possible - Erich Baumann gabille son témoignage du man¬

teau de l'arlequin. Si le reporta¬

ge sportif présuppose le hasard, l'artiste lui règle son compte, s'il ne peut l'abolir. Dans le ca¬

drage de compositions parfai¬

tes, Baumann a rejeté le systè¬

me ennuyeux au profit d'une riche diversité de moyens. Flou ou fondu-enchaîné, graphismes presque gestuels, tachismes de masses papillonnantes, mises en page d'affiches, choix délibérés de diagonales mouvantes ou par¬

fois de la section d'or contempla¬

tive.

Il était réjouissant donc que Ciba-Geigy ait permis au Musée d'art et d'histoire une ouverture aux pulsations du stade. Com¬

ment cependant ne pas immagi- ne pour bientôt le phénomène inverse: mettant à profit les moyens techniques mis au point par l'industrie fribourgeoise, n'est-il pas possible au Musée d'émigrer jusque dans la rue?

La quatrième exposition de pho¬

tographie à Fribourg verrait alors se consommer le mariage entre le Musée et la ville, entre l'art et le peuple vivant.

D'après Michel Terrapon Conservateur duMusée d'art et d'histoire

(4)

BULLE samedi 13 mai dimanche 14 mai Fête des Mères Place du Cabalet

3 HALLES DE FÊTES 3500 places

RESTAURATION Jambon de campagne

Poulet au grill

Les 2 soirs,

FESTIVAL DE DANSE avec «les Saphirs»

GRANDE

KERMESSE

GROTTO TICINESE SPÉCIALITÉS TESSINOISES DUO du Mendrisioto FANFARES:

CHOEURS-MIXTE:

de Gruyères, de Grandvillard, de Montbovon.

Corps de musique Ville de Bulle et ses Cadets.

les Riondènes de Broc les Oiselets de Riaz

anciens élèves Ecole secondaire de la Gruyère Pro Ticino de Lausanne

les yodleurs de Bellegarde les accordéoniste de Bulle Jeux - Stands de vente Dimanche après-midi: FÊTE DES FAMILLES

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(5)

Nouveau chef pour la reine des fanfares

(mj) Après 13 années de direc¬

tion fructueuse à la tête du corps de musique «La Concordia», qu'il a mené au titre de Reine des fanfares suisses, M. Bernard Chenaux a quitté la société offi¬

cielle de la ville de Fribourg, l'automne dernier. Lourd far¬

deau à endosser pour son suc¬

cesseur, quia été présenté der¬

nièrement au public fribour- geois, pour la première fois lors du concert annuel 1972.

Ce successeur, que la popula¬

tion et les instrumentistes guê- taient presque avec suspiscion, a conquis le public entassé pour l'occasion sur les gradins de l'Aula de l'Université. Silvano Fasolis, à peine 30 ans, strict mais détendu, a relevé le défi de cette lourde succession en diri¬

geant par cœur ses quelque 100

musiciens, obtenant ainsi une adhésion générale méritée.

Né en 1942, M. Fasolis a ac¬

compli ses études musicales jusqu'au niveau professionnel, dans les Conservatoires de La Chaux-de-Fonds et de Genève, en classes de piano et de théorie.

Désirant se cultiver en composi¬

tion et en direction, il suit les cours de A.-F. Marescotti et Samuel Baud-Bovy, à Genève.

Ces deux dernières disciplines occupent désormais pleinement ses activités musicales, et les efforts du jeune musicien sont rapidement sanctionnés de suc¬

cès. C'est ainsi que l'une de ses oeuvres, «Images», a été exécu¬

tée par l'Orchestre de la Suisse romande, puis reprise par l'Or¬

chestre de la BBC à Londres.

Son talent de directeur a été,

lui aussi, très vite remarqué, et il a obtenu, entre autres, les distinctions suprêmes lors de la dernière Fête fédérale de musi¬

que de Lucerne à la tête de la Konkordia de Balsthal et du Corps de musique de St-lmier, ces deux sociétés s'adjugeant le classement en catégorie «Excel¬

lence». Depuis peu, M. Fasolis enseigne le piano au Conserva¬

toire de Fribourg.

Alors que son prédécesseur était un farouche défenseur des oeuvres originales pour fanfares, M. Fasolis, lui, n'exclut pas d'emblée les pièces transcrites, pour autant qu'elles soient à la portée de ses musiciens. Cette option s'est avérée acceptable lors du concert du 18 mars der¬

nier. Dans un répertoire d'un parfait éclectisme, transcriptions

et compositions originales ont été menées avec autant de brio.

La sensibilité du chef et l'atten¬

tion soutenue des musiciens n'y sont pas étrangères. Certes, M.

Fasolis ne s'est pas encore fami¬

liarisé avec toutes les données du problème posé par un tel corps de musique, entièrement amateur rappelons-le. Mais il tient les rênes bien en main et il aura tôt fait de maîtriser les der¬

nières imprécisions; nous en

Silvano Fasolis:

bien en main les renes

▲ reparlerons sans doute dans un proche avenir.

Avec Silvano Fasolis, dont le tempérament et la jeunesse ont séduit, La Concordia s'est em¬

preinte d'un souffle régénéra¬

teur qui sera providentiel dans sa route vers de nouveaux suc¬

cès.

La jeunesse et l'enthousias¬

me de Silvano Fasolis, mêlés à une direction stricte, ont très vite séduit le public fri-

bourgeois de La Concordia-^ Photos Max Jendly - FI

L'Union Instrumentale et le féminisme Photos Dominique Joye

Quelques jours après son con¬

cert d'hiver, l'Union instrumen¬

tale de Fribourg a tenu ses assi¬

ses annuelles, le vendredi 17 mars, dans les locaux de la Bras¬

serie Beau regard. Le fait peut paraître anodin en soi, et pour¬

tant cette soirée a été marquée d'un événement tout particu¬

lier. En effet, le président, M.

François Briod, a eu le plaisir de voir acceptées par l'assemblée générale les 2 premières jeunes filles de l'ensemble parmi les 8 nouveaux membres. Toutes deux feront partie de la clique des tambours.

Au cours de cette sympathi¬

que manifestation, deux autres membres ont été honorés de distinctions par l'Union instru¬

mentale: M. PierreWider, pour ses 35 ans passées au sein de la société, et Mme Marilie Pillonel,

épouse de M. René Pillonel, directeur honoraire et président de la Société cantonale des musi¬

ques, qui a reçu, elle, le diplô¬

me de membre bienfaiteur pour son activité dévouée dans la sec¬

tion.

La soirée s'est achevée dans la bonne humeur et avec la pro¬

messe d'une prochaine tournée dans les Grisons, patrie de M.

Hans-Peter Arpagaus, actuel di¬

recteur de l'Union instrumenta¬

le.

M. François Briod (à droite), président de l'Union instru¬

mentale, félicite les 2 nou¬

veaux musiciens féminins de la société de musique fri- bourgeoise

(6)

La vaisselle fait aussi partie des charges de l'aide familiale. ^

La presse fribourgeoise a parlé, à plu¬

sieurs reprises ces derniers temps, de l'Association gruérienne pour l'Aide fami¬

liale. Ce mouvement, dont on peut aisément comprendre l'efficacité, organise prochaine¬

ment une kermesse dont le but premier est de faire connaître à la population de notre canton — et plus particulièrement de la

A l'enseigne du cœur sur la main

Gruyère — les bienfaits et l'utilité d'une organisation comme la sienne.

FI est allé interviewer à Bulle, M. André Muller, président de la commission de pro¬

pagande et de presse pour la kermesse des 13 et 14 mai prochains. Avec lui, découvrons les mille et une facettes de l'Association gruérienne pour l'aide familiale.

FI.: M. Muller, qu'entend-on par

«aide familiale» en général?

A.M.: Une mère de famille nous confiait dernièrement: «Ce sont des anges». L'aide familiale n'est pas une femme de ménage, comme on le croit très souvent; elles ont pour but d'apporter travail, appui et soula¬

gement aux familles dont les mamans sont momentanément surchargées, malades ou en couches. Les vieillards, infirmes et handi¬

capés peuvent également bénéficier de cet appui.

L'aide familiale connaît les secrets du pansement. ▼

FI.: Vous dites qu'elles ne sont pas femmes de ménage. En quoi consiste alors exactement leur travail?

A.M.: En effet, de par l'étendue de leurs connaissances, d'abord, elles sont plus que femmes de ménage. Elles sont capables de tout faire dans la maison, mais aussi de don¬

ner des soins, par exemple. De plus, elles sont profondément humaines et elles savent, lorsque cela est nécessaire, apporter un im¬

portant réconfort moral.

FI.: Une fois leur travail accompli, les aides familiales gardent-elles un con¬

tact avec les familles dont elles se sont occupées?

A.M.: Oui, et c'est ce qui est extrême¬

ment sympathique de remarquer: dans les retrouvailles avec ces familles, la cordialité des rapports et l'amitié qui en est née sont frappantes. Lorsqu'une aide est entrée dans une famille, elle en est devenue une fille ou une mère. Elle a tôt fait de s'intégrer au milieu auquel elle porte secours et elle en garde généralement un souvenir et une somme d'expériences positives.

FI.: Les aides familiales sont-elles dif¬

ficiles à recruter?

A.M.: Comme pour tous les métiers, l'en¬

gagement des aides présente aussi certaines difficultés. Mais le plus difficile est encore de garder longtemps une aide familiale. En effet, elles sont si parfaites qu'elles ne tardent pas à rencontrer l'homme de leur vie, qui a lui aussi décelé très rapidement leurs grandes qualités!

FI.: Parlez-nous maintenant, si vous le voulez bien, de l'Association gruérienne pour l'aide familiale?

A.M.: Comme les associations analogues des autres districts du canton, l'Association gruyérienne a pour but d'apporter le se¬

cours recquis par les familles dont la mère n'est momentanément pas en mesure d'assu¬

mer ses charges habituelles. C'est en 1958 que notre mouvement a vu le jour, et cela grâce à l'initiative et au dévouement de per¬

sonnes de bonne volonté. Je tiens à relever ici les mérites des animateurs du début, particulièrement du fondateur, M. Alexandre Overney, aujourd'hui à Fribourg et actuel président de la Fédération fribourgeoise des services d'aide familiale, et de la regrettée Mme Niquille-Despond. Ce sont eux qui, dans des conditions souvent précaires, ont donné un départ vital à notre association.

(7)

7 Propos recueillis par Max Jendly

Photos Roger Coppey

FI.: Les familles désirant bénéficier des aides familiales doivent-elles être membres de l'association?

A.M.: Non, pas du tout. L'Association gruyérienne pour l'aide familiale est prête à secourir rapidement et sans distinction n'im¬

porte quelle famille suisse ou étrangère, membre ou pas, qui en fait la demande.

FI.: La population connaît-elle votre association?

A.M.: Nous avons l'impression — et nous le regrettons — que trop de familles ne nous connaissent pas, ou du moins insuffisamment.

Certains craignent aussi de se créer de graves dépenses en faisant appel à nos services.

FI.: Car l'aide familiale est couteuse?

A.M.: Je ne trouve pas. Il est indispensable, bien sûr, que les familles bénéficiant de notre secours participent dans une certaine me¬

sure aux frais des journées des aides. Ces participations sont toutefois bien inférieures aux dépenses effectives.

Pour les familles modestes, les contribu¬

tions journalières se situent entre 5 et 12 francs. Des déductions supplémentaires sont en outre accordées aux famille ayant des enfants ou des personnes à charge.

FI.: Et ceux qui ne sont pas en mesure de vous payer?

A.M.: Notre désir le plus cher serait d'arriver à pouvoir exonérer les familles indigentes de toute contribution.

FI.: De combien d'aides disposez- vous?

A.M.: Notre association occupe 3 à 5 aides permanentes, spécialement formées durant 1 !4 année à l'Ecole d'aides familiales de Fribourg. Au terme de cette formation, elles sont sanctionnées d'un diplôme officiel¬

lement reconnu.

Mme Louly Guigoz, à Vuadens (tél. 029/

2 83 55), répond aux demandes toujours plus pressantes des familles et place nos éléments selon les disponibilités du moment. Etant donné l'étendue du district, les aides sont généralement motorisées et ainsi à même de se rendre rapidement, chaque jour, aux endroits les plus reculés de nos régions.

FI.: Les aides sont-elles occupées en permanence?

A.M.: Oui, constamment. Outre nos aides permanentes, trois auxiliaires diplômées sont disponibles pour les périodes assez fré¬

quentes où les demandes des familles dé¬

passent les possibilités de notre effectif normal.

FI.: Que représentent les charges fi¬

nancières de l'Association gruyérienne?

A.M.: En 1970, nos dépenses constituées par les traitements des aides, les assurances accident, maladie, responsabilité civile et les prestations sociales, les frais de déplace¬

ment et les frais administratifs réduits à l'indispensable, se sont élevés à plus de 75 000 francs.

FI.: Quelles sont alors vos ressources financières?

A.M.: Vous touchez là le point sensible, celui qui nous donne chaque année plus de souci. En effet, en 1970 par exemple, les participations des familles se sont élevées à 17 500 francs, alors que les subsides de l'Etat de Fribourg et des communes du district se montaient à 17 000 francs. L'apport ainsi trouvé ne couvre ainsi, à peine, que la moitié de nos dépenses annuelles.

L'aide familiale sait s'occuper des bé¬

bés avec la même sollicitude que leur mère. ▼

FI.: Et la différence?

A.M.: Les cotisations de nos membres, des dons et des legs généreux, les produits des quêtes dans les paroisses aussi, ont per¬

mis de réduire le déficit annuel. Des déficits chroniques ne pourraient néanmoins se pour¬

suivre sans mettre rapidement en péril notre Association, qui a déjà rendu de si grands services dans notre district.

FI.: Quelles mesures préconisez-vous alors pour remédier à cette situation?

A.M.: Notre Comité s'est évidemment penché sur le problème de vie ou de mort de notre service d'entr'aide et a déjà pris quel¬

ques initiatives de caractères extraordinaire tendant à reconstituer notre capital et per¬

mettre à nos aides dévouées, de continuer leur tâche. C'est ainsi que cette année des lotos organisés à Sales, Villars-sous-Mont, La Roche et tout récemment à Bulle nous rendent momentanément plus confiants.

Mais un effort plus grand encore doit être fait en attendant que les pouvoirs publics nous aident davantage afin que notre Asso¬

ciation gruyérienne puisse maintenir pleine¬

ment son activité au service des familles de chez nous.

C'est pourquoi une grande kermesse en faveur de l'Aide familiale gruyérienne aura lieu à Bulle; elle est fixée aux 13 et 14 mai.

Un comité d'organisation élargi est déjà à l'œuvre depuis plusieurs mois afin de mener à bien cette importante manifestation qui s'adresse bien sûr à tout le district.

Trois cantines seront dressées. Deux grandes halles chauffables serviront à la res¬

tauration, à la production de musique popu¬

laire et à la danse. La 3e cantine plus petite, le «Grotto ticinese», nous fera connaître le printemps outre Gothard. Cette kermesse aura lieu le jour de la fête des mères. Ce sera l'occasion de fêter toutes nos mamans en leur permettant ce jour-là de laisser re¬

froidir leur fourneau et de leur offrir une des spécialités culinaires fribourgeoises ou tessi- noises qui seront présentées.

FI.: Nous croyons savoir que vous attendez beaucoup de monde, étant donné le caractère folklorique des mani¬

festations prévues dans le cadre de cette kermesse?

A.M.: En effet, le Fribourgeois restant très attaché à son folklore, nous nous som¬

mes assuré le concours d'un duo de guita¬

riste et d'accordéonniste du Mendrisiotto, de la chorale tessinoise de Lausanne et de groupements fribourgeois tels que: la Fan¬

fare de Gruyères, le chœur mixte Les Oise¬

lets de Riaz, la fanfare de Grandvillard, le chœur des anciens élèves de l'école secon¬

daire de la Gruyère, les accordéonnistes de Bulle, les Cadets de Bulle, les Yodleurs de Bellegarde, la fanfare de Montbovon, la Riondènè de Broc et le Corps de musique de la Ville de Bulle.

FI.: Un appel à nos lecteurs, en quel- sorte?

A.M.: Oui. Fribourgeois de la Gruyère, FRIBOURGEOIS DU DEHORS, vous allez retrouver tous les vôtres à l'occasion de la fête des mères; le même jour aura lieu à Bulle la rencontre des armaillis qui feront célébrer leur messe traditionnelle avant la montée à l'alpage. Profitez donc de votre pas¬

sage pour nous soutenir, à la kermesse tout d'abord, et à long terme dans notre activité, ensuite. Venez nous prouver votre attache¬

ment à votre terre natale, mais à ses pro¬

blèmes aussi.

FI.: Un mot enfin sur votre sigle

«Cœur sur la main»?

A.M.: C'est M. Jacques Pasquier, gra¬

phiste, qui a dessiné le sigle relatif au slogan choisi par les organisateurs de la kermesse en faveur de l'Aide familiale gruyérienne:

«Cœur sur la main». Avoir le cœur sur la main, selon le Larousse, c'est être bon et généreux. Ces qualifications conviennent parfaitement aux jeunes filles qui, depuis une douzaine d'années déjà, mettent au ser¬

vice de tant de foyers leurs compétences et leur dévouement, avec le sourire. Avoir le cœur sur la main, c'est aussi ce que nous nous permettons de demander à tous ceux qui, nombreux, viendront honorer notre entre¬

prise, les 13 et 14 mai prochains à Bulle.

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De l'utile? De l'agréable?

Tout est bien accueilli puis¬

qu'il s'agit de monter un ménage à partir de rien. Et l'utile, quel¬

quefois, est bien agréable. Quel¬

le jeune femme bouderait le petit appareil électro-ménager qui lui permettra de passer la soupe ou de moudre le café sans se donner trop de peine? Tout ce qui concerne le ménage - au sens étroit du terme - est donc généralement bienvenu: instru¬

ments ménagers, électriques ou non, casseroles de luxe (celles que le couple ne se paiera pas avant longtemps: inoxydables, porcelaine de Paris), saladiers de bois, horloge électrique, raviers, etc.

Egalement tout ce qui regarde les distractions: depuis la télévi¬

sion au modeste disque, en pas¬

sant par la radio, l'enregistreur, l'électrophone, le jeu de société, le beau livre, l'album de photos, l'abonnement à une revue à une société de lecture.

Il faut faire preuve d'un peu d'imagination aussi, car rien n'est plus décevant pour un jeu¬

ne ménage que de déballer sa treizième pince à sucre. Un moyen simple pour faire sûre¬

ment plaisir: demander aux intéressés leurs desiderata.

La liste des cadeaux de mariage

Applaudie par les uns, violem¬

ment critiquée par les autres, la liste des cadeaux de mariage en¬

tre de plus en plus dans nos mœurs. De quoi s'agit-il exacte¬

ment: voyez plus loin, en fin de rubrique.

Le jeune couple se rend dans un ou plusieurs magasins et choi¬

sit une série d'objets dont le vendeur prend note. Il ne reste aux amis qu'à venir acheter l'un- ou plusieurs! - de ces ob¬

jets et de les offrir aux mariés.

Selon votre tempérament et votre budget, vous choisirez une des suggestions de la liste ou vous suivrez votre propre fan¬

taisie. Pensez que les jeunes mariés aiment à recevoir leurs parents et amis; offrez-leur la planche à fromage accompagnée de petits drapeaux-marque fro¬

mage (à piquer sur chaque espè¬

ce de fromage pour faciliter le choix), ou un jeu de marque-

verres (de petits crochets avec des fleurs, des cartes à jouer ou toute autre agrniture miniature qui permet de reconnaître son verre), un ramasse-couvert ou un ramasse-miettes.

Il arrive que l'on se cotise en¬

tre collègues ou entre amis (pourquoi pas?) et l'on peut pré¬

tendre alors à plus imposant: un foyer ouvert indépendant mo¬

derne, une machine à laver la vaisselle ou un barbecue avecses accessoires.

Par contre, si vous voulez remplacer le frigo qui risque de se faire attendre quelques an¬

nées, pensez à cette série de bols en plastique faisant le vide d'air;

ils permettent de conserver quelques jours durant, mayon¬

naises, salades, compotes, char¬

cuteries, fromages. Il existe également de petits balais- bros¬

ses-aspirateurs à mancheescamo- table très pratiques.

Et si vous êtes photographe amateur de talent (c'est indis¬

pensable), offrez donc le repor¬

tage de la journée de mariage.

La liste même

Placez tout d'abord les appa¬

reils coûteux; vous ne les rece¬

vrez peut-être pas, mais essayez tout de même: lave-vaisselle, machine à laver le linge, télévi¬

seur, réfrigérateur (au moins 120 litres!) - Puis ce qui est à la portée de tout le monde: sala¬

diers, raviers, écuelles en bois - couverts en acier inoxydable (tel modèle dans tel magasin) - cen¬

driers grand format - gravures, reproductions de fleurs ou d'oi¬

seaux - petits instrument ména¬

gers genre moulin à persil, mixer ou autre hachoir à légu¬

mes, etc.

«Notre cuisine sera bleue, donc»: casseroles en émail bleu - bols bleus - boîtes à épices en plastique bleu - balance de mé¬

nage bleue - service à orangeade - moulin à café électrique - fer à repasser électrique - table rou¬

lante (tel modèle dans tel maga¬

sin!) - horloge électrique - comp- te-minutes - cafetière - petite étagère - tabouret de cuisine - couvert à salade - bouilloire - passe-soupe électrique - tor¬

chons de cuisine imprimés - porte-revues - moulin à poivre - corbeille à papier - service de verres - sous-plats - nappe à thé - service à café.

Nous n'allongerons pas l'énu- mération déjà large des cadeaux à proposer. Nous conseillons seulement au jeune couple d'a¬

jouter, enfin de liste: «Mais tout autre objet sera également le bienvenu; MERCI».

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Les nouveaux silos à malt

Beauregard à Grolley

Les brasseries suisses en ont fait l'ex¬

périence à maintes reprises: dès l'appa¬

rition d'une tension internationale, les approvisionnements en malt subissent de graves perturbations. Afin d'éviter les inconvénients qui en résultent, chaque brasserie est obligée de constituer les réserves nécessaires à la production d'une année environ. Ces réserves sont stockées soit dans leurs propres silos, soit dans ceux de Bâle ou d'autres ré¬

gions frontalières.

Cependant, la location de silos en de¬

hors de la brasserie pose une multitude de problèmes et entraîne des frais im¬

portants. La Brasserie Beauregard SA, pour sa part, dispose - par la construc¬

tion de nouveaux silos à Grolley - de propres installations dont la contenance couvre approximativement le double de ses besoins actuels. Leur capacité dé¬

passe celle dont bénéficient, en général, les brasseries suisses.

Suite à la page 20

U X 1939

La Brasserie Beauregard a étudié, au cours des dernières années, plusieurs solutions pour l'implantation de ses silos, à Fribourg même. Ces projets n'ont pas abouti, princi¬

palement en raison de la situation géogra¬

phique et de l'exiguïté de ses terrains.

Grâce à la compréhension de la commune de Grolle/ et des CFF, une possibilité de réali¬

sation à des conditions très avantageuses a été finalement trouvée dans cette localité.

Il est, en effet, plus facile d'organiser des transports réguliers depuis Grolley que de prendre livraison, à des moments souvent inopportuns, d'un gros arrivage en gare de Fribourg.

En acquérant un terrain de 70 000 m2, la brasserie a gagné l'espace vital qui faisait défaut, en raison du développement de sa production qui atteint aujourd'hui le qua¬

druple de ce qu'elle était en 1939.

A la suite des agrandissements et des mo¬

dernisations apportées au début des années 1960, les dernières réserves en surface dispo¬

nibles avaient été épuisées. Il devenait urgent de libérer, en une première étape, certains locaux afin de les utiliser d'une manière plus rationnelle. Dès la mise en train de la cons¬

truction des silos, d'anciens projets de cons¬

truction d'un dépôt destiné au matériel de réserve furent repris. Cette halle, dont la nature et les dimensions permettent sans autre son affectation à une partie de la pro¬

duction, a été ainsi réalisée au cours de l'été passé.

L'infrastructure des nouveaux silos Les problèmes posés par la construction de ce nouveau silo étaient d'un tout autre ordre que ceux à résoudre pour les silos conventionnels (des sociétés d'agriculture, par exemple), d'une part par la grandeur du silo lui-même, d'autre part par la grandeur des cellules de stockage.

Implanté dans un terrain de 70000 m2, le silo - d'une hauteur totale de 59 mètres dont 53 hors de terre, de 45 m. de longueur et de 9 m. de largeur - se compose de 28 cellules octogonales d'un diamètre de 4,30 mètres ayant une capacité totale de 6100 tonnes de malt. L'exploitation de silotage peut être rangée en trois groupes essentiels:

la réception du malt livré en sacs ou en vrac, l'installation de mélange automatique, et le déchargement des cellules. Le débit des ma¬

chines et des systèmes de transport s'élèvent à quelque 30 tonnes à l'heure.

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13

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La nouvelle

place d'armes

de Drognens

Publi-reportage ASSA-FI

L'HISTORIQUE

A la fin de l'année 1963, la Direction des constructions fédérales recevait du Commis¬

sariat central des guerres le cahier des char¬

ges pour établir un avant-projet avec devis.

L'étude initiale développée a été modifiée par la suite pour être comprise, avec celles des casernes de Wangen et d'Isone, dans le pro¬

gramme général des trois places d'armes. Le 23 décembre 1966, le message était présenté à l'Assemblée fédérale, et le U octobre 1967, celle-ci ouvrait un crédit de 37 700 000 francs pour la construction de la place d'armes de Drognens.

Les travaux d'infrastructure ont commencé le 14 octobre 1968, la construction des bâti¬

ment le 1er mai 1969. Les installations ont été mises à la disposition de la troupe au début de 1972.

Les terrains

Les deux domaines offerts à la Confédéra¬

tion dans les communes de Drognens et de Lussy en 1960 présentaient les conditions né¬

cessaires à la création d'une place d'armes pour l'infanterie motorisée. Le terrain, d'une superficie de 1 900 000 m2 environ, est situé à quelques kilomètres au sud de Romont, dans un périmètre délimité au nord-ouest par la route cantonale de Romont-Siviriez-Rue, et à l'est par celle de Romont-Bouloz-Oron.

La ligne CFF Berne-Lausanne le traverse en son milieu. A 5 km de là, en direction de Payerne, se trouve le terrain des installations de tir, d'une superficie de qulque 500 000 m2.

Le projet

Le projet, comprenant une gamme de constructions très complète et variée, mon¬

tre que la part occupée par les logements de la troupe sur une place d'armes moderne a diminué par rapport à l'ensemble des locaux.

A gauche, le bâtiment comprenant le hangar à véhicules et les ateliers, et le bâtiment de la centrale thermique. Plus à droite, un groupe de 3 corps de bâti¬

ment comprenant une caserne de 2 compagnies, une caserne des cadres avec l'infirmerie, et une grande caserne pour 4 compagnies. Plus à droite, le bâtiment allongé des réfectoires et des cuisines.

Tout à droite, le chantier du foyer du soldat.

On aperçoit, à proximité de l'extrémité du bois visible au premier plan, une salle à usages multiples normalisée en cours de construction.

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15 Nouvelle place d'armes

de Drognens (Suite)

Le poste d'accueil et d'administration ^

(Suite de la page 13)

La motorisation, l'adoption du fusil d'assaut et les méthodes d'instruction modernes exi¬

gent des installations plus vastes. Les loge¬

ments et les dépendances sont conçus de ma¬

nière à assurer un service rationnel et à don¬

ner à chaque unité la plus grande indépen¬

dance possible dans ce domaine. Toutes les installations répondent aux exigences de l'hygiène et aux règles de la simplicité qui président à l'éducation du soldat. Les installa¬

tions pour le service des automobiles et les ateliers sont placées en dehors de l'enceinte des logements.

La place d'armes peut recevoir 70 officiers et 886 sous-officiers et soldats dans des bâti¬

ments de plusieurs étages, quelque peu espa¬

cés. Elle est réservée à l'instruction des trou¬

pes légères (une école de recrues avec état-

Le poste de campagne

Nouvelle place d'armes à Drognens Maître de l'ouvrage:

Direction générale des travaux:

Projet et surveillance des travaux:

Etudes statistiques:

Infrastructures:

Installations techniques:

Département militaire fédéral, groupement de l'instruction.

Direction des constructions fédérales, subdivision des bâti¬

ments.

Suter & Suter, architectes, Bâle;

Charles Passer, architecte, Fribourg.

Emch & Berger, ingénieurs, Berne;

Moret & Thomas, ingénieurs, Bulle.

P. Brasey, ingénieur-conseil, Fribourg;

J. Bruderer, ingénieur, Fribourg;

Ingénieurs civils associés ICA, Fribourg.

Rigot & Rieben, ingénieurs-conseil, Genève;

Tecnoservice, Fribourg;

G. Destraz, ingénieur, Lausanne;

Direction des constructions fédérales, services spécialisés.

Publi-reportage ASSA-FI

(16)

16

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(17)

17

Photos Max Jendly-FI

major d'école et U compagnies, soit 600 hom¬

mes, cadres compris), et de la police de route (une école de recrues avec état-major d'école et 2 compagnies, soit 356 hommes, cadres compris). Le nombre des véhicules - de la motocyclette au camion lourd - sera de 180 environ. En cas de guerre, l'ensemble des casernes servira d'hôpital de base (1000 lits).

Le bloc opératoire avec les équipements né¬

cessaires est aménagé dans un abri, au sous- sol de la grande caserne.

L'aménagement en voie de réalisation s'ins¬

crit dans le cadre d'une étude conjointe avec les places d'armes de Wangen sur l'Aar et d'Isone, ce qui a permisde faire des économies de temps et d'argent dans les études et, par la [standardisation qui en résulte, d'adjuger d'importantes séries de travaux à des con¬

ditions très avantageuses.

L'ouvrage groupe les bâtiments suivants:

deux casernes pour la troupe,

un hôpital de base avec bloc opératoire amé¬

nagé au sous-sol de l'une des caserne, une caserne pour les cadres,

un bâtiment de réfectoires, un corps de garde,

un hangar pour véhicules avec ateliers, et une centrale thermique.

Ces bâtiments, pour l'essentiel en béton armé ou en construction métallique, cou¬

vrent une surface d'environ 17 000 m2 et totalisent un volume de 135 000 m3. Les ca¬

sernes, ainsi que l'aménagement des places, ont nécessité quelque 70 000 m3 de terrasse-

(Suite de la page 15)

Publi-reportage ASSA-FI

(18)

18

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La nouvelle

place d'armes

de Drognens

ments. Une étude de prix a révélé qu'une pré¬

fabrication des bâtiments n'auraient pas été avantageuse dans l'ensemble, sauf pour les éléments de façade des casernes.

L'ouvrage comprend également d'impor¬

tants travaux d'infrastructure. Pour donner les leçons de conduite sur des routes fermées au trafic public, il a fallu construire une route d'auto-école de 2km de long et de 5,20m de lar¬

ge dans le périmètre de la place. En outre, pour décharger les voies publiques dans un rayon proche et lointain de la place d'armes, une route destinée aux exercices et aux commu¬

nications, d'une longueur de 2,5 km et d'une largeur de 6,00 m, enjambant la voie CFF par un pont de 200 m, fait la liaison entre les deux routes cantonales (Romont-Oron et Romont- Siviriez-Rue). Selon le degré atteint par l'ins¬

truction, la troupe ne pourra pas cependant renoncer entièrement au réseau civil. Les aires de stationnement serviront aussi de places de travail pour le service technique et le service de parc des véhicules.

Les terrains de tir sur la Montagne de Lussy seront équipés d'une installation d'école de 24- cibles à 400, 300, 200 et 100 m, d'une installation pour tir aux courtes distances, d'un emplacement pour le tir des grenades à main et d'une piste pour les chars-cibles.

Ces installations permettront d'organiser ra- rationnellement des exercices simultanés pour deux unités. La place étant entourée de forêts et suffisamment éloignée des localités, les tirs n'incommoderont personne.

Photos Max Jendly-FI

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20

Les installations

Au dessus des voies se trouve la trémie d'engrènement avec une contenance de 25 tonnes de malt. La capacité des transporteurs à chaîne, des élévateurs à godets et de la balance à passage automatique successifs, permet de recevoir entre 240 et 300 tonnes de malt par jour. Toutes les cellules sont susceptibles d'être gazéfiées pour empêcher tout développement de parasites pouvant se trouver dans les malts.

3 balances mobiles, situées au-dessus des cellules, offrent la possibilité de composer en permanence les mêmes mélanges de malt afin d'obtenir une réelle constance de la qua¬

lité. Le produit ainsi mélangé passe ensuite dans une des 3 cellules de passage, d'une capacité de 300 tonnes chacunes; ces der¬

nières sont équipées d'éléments d'extraction spéciaux dont l'objet est de prévenir une dissociation du malt mélangé lors du prélève¬

ment.

Le transfert des produits

Le malt est transféré vers la brasserie à Fribourg par camions, mais il est également possible de charger des wagons de marchan¬

dises ou tout autre moyen de transport pour produits emmagasinés pour d'autres firmes.

Le transport interne

La manutention des malts dans le silo est résolue par moyens mécaniques pour éviter, dans la mesure du possible, la formation de brisures du malt. Il y a, à cet effet, 3 éléva¬

teurs à godets avec une élévation totale de 138 mètres, et 6 transporteurs à chaîne d'une longueur totale de 152 mètres.

Un système d'aspiration efficace assure la propreté de l'installation et un air ambiant exempt de poussières.

Un contrôle centralisé

Le cœur de tout le complexe des silos Beauregard de Grolley est un tableau de contrôle dont la partie supérieure est un tableau synoptique stylisant l'essentiel de la manutention et indiquant chaque point de fonctionnement, le positionnement des ti¬

roirs de distribution et des boîtes à clapet par voyants lumineux. Toutes les opérations sont verrouillées, en accor avec l'achemine¬

ment du produit, afin d'empêcher des fausses manipulations. Les poids des pro¬

duits sont additionnés sur des compteurs individuels qui interrompent le prélèvement lorsqu'il correspond au poids déterminé.

Les sections «Réception» «Mélange» et

«Prélèvement» sont télécommandées par groupes et travaillent automatiquement. Le pupitre de commande regroupe tous les boutons-poussoirs et interrupteurs au fonc¬

tionnement manuel et est actionné par une seule personne qui garde un contrôle opti¬

que permanent des opérations du tableau synoptique.

Enfin, la capacité du silo peut être doublée à l'avenir.

En annexe des silos: la nouvelle halle Beauregard de Grolley

La nouvelle halle, d'une surface utile de plus de 2000 m2, représente la première étape d'un projet à long terme. Elle sert aujourd'hui de halle de stockage pour les verres repris. La conception de cette cons¬

truction est étudiée de telle manière qu'une isolation avec barrage de vapeur peut être mise en place dans l'éventualité d'une instal¬

lation de mise en bouteilles. La toiture est construite en shed avec une hauteur de vi¬

trage de 1,90 m., qui fournit un éclairage

suffisant, tant à la halle de stockage qu'à une installation d'embouteillage. 72 ventaux pneumatiques ont été mis en place, en pré¬

vision de l'évacuation de la vapeur que déga¬

gerait cette dernière.

Les parois extérieures sont murées en silico-calcaire de 15 cm. avec exécution des clôtures de rive, permettant la mise en place ultérieure d'une isolation de façade en Eternit.

Afin de conserver une liberté plus grande à l'intérieur de la halle, la construction de la halle a été conçue avec un seul pilier au centre de la surface couverte, pilier qui ga¬

rantit la stabilité de la halle au vent, avec le soutien des liaisons de la toiture en shed au silo existant.

Un avant-toit de 6 mètres de porte à faux longe toute la façade sud.

Le tonnage de la construction métallique, avec l'avant-toit, représente 137,5 tonnes, soit 60 kg par m2 de surface couverte.

La construction des silos et de la halle de Grolley, par la Brasserie Beauregard SA, est représentative du souci de la direction de cette entreprise d'une rationnalisation crois¬

sante devant des besoins croissants, véritable marque du dynamisme de cette grande industrie fribourgeoise.

(21)

21

l'ombre

chronique des fribourgeois du dehors

par gérard bourquenoud

M. et Mme Maurice Genoud- Dubois, Couvet

La rue du Parc à Couvet est un endroit tranquille où se sont installés M. et Mme Maurice Ge¬

noud. M. Genoud qui est origi¬

naire de Vuadens où il est né en 1900, a fréquenté les classes pri¬

maires en pays neuchâtelois où ses parents étaient domiciliés. Il fit un apprentissage de boulan¬

ger en Suisse alémanique, puis œuvra trois ans à La Brévine.

Par la suite, il travailla chez Dubied à Couvet, comme vacher en France, et de nouveau à Cou¬

vet durant 35 ans dans une phar¬

macie. Il a quitté cet emploi en 1965 en raison de sa santé défi¬

ciente

Notre compatriote s'est marié une première fois en 1923 à La Brévine. De ce mariage, est issue une fille, âgée aujourd'hui de 48 ans. Devenu veuf, M. Ge¬

noud s'est remarié, en 1939 à Couvet, avec Mlle Elna Dubois, de Buttes. Pendant que celle-ci est occupée à la pharmacie, em¬

ploi qu'elle a repris de son mari, ce dernier fait le ménage. Il faut bien bricoler, sinon les heures seraient trop longues. Et puis, le corps a besoin de mouvement.

Ce couple, membre de la So¬

ciété des Fribourgeois du Val- de-Travers depuis sa fondation, retrouve de temps en temps le canton de Fribourg où il aime rencontrer des amis intimes.

Abonnés depuis peu à Fribourg- lllustré, M. et Mme Maurice Ge¬

noud ont été gratifiés des vœux de la rédaction.

Un nouveau cercle fribourgeois en Valais

Un cercle de Fribourgeois du dehors a été fondé récemment à Sierre. Lors de la première ren¬

contre des compatriotes résidant dans cette cité, un comité a été constitué, composé de MM. Ma¬

rius Vial, Robert Delacombaz, Roger Ostertag, Candide Yerli, Pierre Ostertag et Paul Grosset.

Ce comité a décidé de réunir très prochainement tous les Fri¬

bourgeois du district de Sierre.

Souhaitons qu'une délégation sera présente à l'assemblée des délégués de l'Association Joseph Bovet qui aura leiu à Yverdon le 7 mai prochain, et présentons à cette nouvelle amicale nos meil¬

leurs vœux de succès.

Yverdon,

un chœur-mixte costumé

La première grande soirée des Fribourgeois d'Yverdon s'est dé¬

roulée, samedi 18 mars dernier, dans une salle du Casino en pré¬

sence de quelque 500 specta¬

teurs enthousiastes. Fondée en 1968, cette amicale a de solides racines. Le chœur-mixte costu¬

mé, récemment constitué, a été présenté à cette occasion. Cet ensemble, excellemment dirigé par Mme Opatchak-Deviaz, a interprété des chansons de l'Ab¬

bé Bovet, de Budry et de Boller.

Ce fut un concert de haute qua¬

lité vocale et artistique

La seconde partie était réser¬

vée au chœur-mixte «La Bergè¬

re» d'Orbe, qui a obtenu un grand succès. Au cours de la réception, MM. Magnenat, pré¬

fet d'Yverdon, Chevalley, vice- président du Conseil communal, M. le curé Joye et Max Pasquier, président de l'Association Joseph Bovet, assurèrent les joutes oratoires. De nombreux amis Fribourgeois de la cité yver- donnoise et d'ailleurs partici¬

paient en nombre à cette soirée d'une ambiance exceptionnelle.

Un orchestre populaire fit vire¬

volter jeunes et moins jeunes jusqu'au petit matin. Et chacun se donna rendez-vous au 7 mai pour l'assemblée des délégués de l'AJB.

G. Bd

Famille

Marguerite Duc, La Chaux-de-Fonds

Chaque lecteur de Fribourg- lllustré connaît le nombre de Fribourgeois établis dans la Métropole de l'horlogerie. Nous nous sommes rendus cette fois dans un foyer de la rue de l'Arc- en-Ciel.

Née à Estavayer-le-Lac en 1936 où elle a fréquenté l'école primaire, Mme Marguerite Duc- Cantin, est originaire de Forel par son mariage. Cette compa¬

triote a séjourné un an au Pen¬

sionnat du Sacré-Cœur à Tho- non-les-Bains et un an à celui de St-Maurice (VS). Elle a ensuite travaillé quelques années en qualité d'employée de bureau dans des entreprises d'Esta- vayer-le-Lac et de Koblenz.

La bénédiction de son mariage avec M. Xavier Duc, de Forel, a eu lieu en 1955 à Ëstavayer-le- Lac. Son mari est décédé d'une maladie incurable en 1970. Il étaitchauffeur professionnel dans une entreprise de La Chaux-de- Fonds, ville où le couple avait élu domicile en 1966. Mme Duc est restée seule avec trois enfants en bas âge, soit Louis 11 ans, Denise 5 ans, Laurence 22 mois.

Avec une telle famille, notre compatriote est obligée d'aller travailler en ville. Cette maman courageuse mérite notre admi¬

ration. Elle ne voudrait pour rien au monde quitter la Métropole horlogère où elle n'a que de bons amis.

De temps en temps, elle re¬

trouve, avec ses enfants, sa famille en pays fribourgeois.

Fidèle abonnée, c'est à la lecture du FI qu'elle consacre la plupart de ses rares instants de loisir.

Souhaitons-lui santé et bonheur.

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L'ombre de

la cathédrale (Suite)

Chronique

des Fribourgeois du dehors

par G. Bourquenoud

Avec les patoisants fribourgeois de Vevey

M. Raymond Sudan,

Puidoux-Gare

Le samedi 18 mars dernier, au restaurant du Stand à Gilamont, le «Botyè a Tobi», groupement des Patoisants fribourgeois de Vevey et environs, a organisé sa traditionnelle soirée annuelle.

Une soixantaine de membres et amis de la société avaient répon¬

du à l'invitation du comité qui s'est déclaré enchanté d'accueil¬

lir autant de monde.

Cette rencontre d'amitié dé¬

buta par un repas comprenant des spécialités de la terre d'ori¬

gine. Au cours de la soirée, M.

Jules Currat, président très dynamique, salua particulière¬

ment M. et Mme Louis Eltschin- ger, membre de l'Amicale pa¬

toisante «Bal'Ethéla» du Petit- Lancy/GE. Il souhaita aussi la bienvenue à ses compatriotes et amis, et remercia tous ceux qui avaient bien voulu participer à cette soirée dzodzette. Mme Eltschinger fit un exposé en patois, alors que le soussigné apporta le salut de l'Association Joseph Bovet. Des jeux, organi¬

sés par des membres du comité, créèrent une ambiance très sympathique au travers de la¬

quelle M. Currat sut mettre son talent d'animateur en évidence.

Où la langue paysanne est un trésor national...

Fondé en 1962 (il y aura donc dix ans, cette année), le Groupe¬

ment des Patoisants de Vevey a maintenant son avenir assuré.

Son but est de maintenir la lan¬

gue paysanne qui est reconnue actuellement comme un trésor national. Certains membres ont déjà été sanctionnés de magnifi¬

ques prix pour leurs écrits en patois. Le comité actuel est com¬

posé de MM. Jules Currat, pré¬

sident, Paul Pasquier, vice-pré¬

sident, Raymond Sudan, secré¬

taire, Henri Thorin, caissier, et Robert Millasson, membre ad¬

joint. Le souhait de ces membres dévoués est de pouvoir accueil¬

lir de jeunes couples, jeunes gens et jeunes filles, afin d'assurer la relève des continuateurs de ce beau folklore de la terre d'ori¬

gine.

Nos compatriotes patoisants de la Riviera vaudoise ont vécu une merveilleuse soirée, qu'ils ne sont pas près d'oublier.

Texte et photo G. Bd

C'est à la soirée des Patoisants fribourgeois de Vevey et envi¬

rons que nous avons rencontré M. Raymond Sudan, membre du comité de cette amicale bien vi¬

vante. Ce compatriote est né le 16 décembre 1916 à Broc, sa commune d'origine, où il a ac¬

compli ses classes primaires. Il a ensuite suivi, durant trois ans, l'école secondaire de Bulle et pendant 3 ans encore l'école normale d'Hauterive où il a été initié à la musique par l'Abbé Bovet et M. Kathriner. Par la suite, il a fréquenté les cours de direction à l'école normale de Lausanne, sous les auspices de la Société cantonale des Chanteurs vaudois.

Après avoir terminé ses étu¬

des, M. Sudan fit l'apprentissage de boulanger-pâtissier et devint employé Nestlé, à Broc, puis au siège de Vevey depuis 1955. No¬

tons qu'il a connu bien des pier¬

res sur son chemin et, pendant quelques années, les soucis fu¬

rent fort nombreux. Il est père de trois enfants qui lui procurent bien de la joie.

Secrétaire de l'Amicale des Patoisants de Vevey et environs, M. Sudan a déjà gagné à deux reprises le second prix de poésie en langue paysanne, au concours des patoits romands. Il est direc¬

teur du chœur-d'homme de

Moudon,

un nouveau comité

L'Amicale fribourgeoise de Moudon et environs a tenu ré¬

cemment son assemblée géné¬

rale au café du Nord, à Moudon, sous la présidence de M. Jean- Paul Blanc, secrétaire. Ce der¬

nier souhaita la bienvenue à ses compatriotes et formula des vœux de santé au président dé-

Granges/FR et du choeur-mixte Nestlé à Vevey. Le chant tient une large place dans son cœur.

Cela semble logique, lorsque l'on est fribourgeois dans l'âme..

Ses loisirs sont partagés entre la peinture, le dessin et les ren¬

contres avec des Fribourgeois en et hors-les-murs. Fervent lecteur de Fribourg-lllustré, M.

Sudan habite actuellement le joli village de Puidoux et ne se trouve ainsi pas très éloigné de sa terre d'origine. Nous lui adressons nos meilleurs vœux de santé.

Texte et photo G. Bd

missionnaire. Mme Muriel Cuen- net, trésorière, présenta la si¬

tuation financière de la société, qui est très saine et tous les rap¬

ports furent acceptés avec ap¬

plaudissements. Après que M.

Dessibourg eut fait part des ma¬

nifestations prévues par la Com¬

mission des loisirs, un nouveau comité fut formé. Il est composé de MM. Jean-Paul Blanc, prési¬

dent, Georges Dessibourg, vice- président, Charles Genoud, membre adjoint, Mmes Muriel Cuennet, trésorière, et Yvette Morel, secrétaire. Cette assem¬

blée s'est prolongée par le verre de l'amitié et quelques chansons dzodzettes.

G. Bd

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23 FLASHES

du canton de Fribourg

Bulle: Grand succès

de trois jeunes artistes

Claude Castella

Oeuvre spécialement remar¬

quée d'Etienne Descioux A

Etienne Descioux Photos Joël Gapany, Bulle

Tableau de Patrice Morard Huile de Claude Castella

L'Hôtel des Halles de Bulle a accueilli, du 18 au 30 mars der¬

nier, une exposition fort ré¬

jouissante de trois jeunes artistes fribourgeois, collégiens de Bulle.

Placé sous les auspices du Cer¬

cle culturel Summer, le vernis¬

sage a été présenté par M. Denis Clerc, conseiller d'Etat et pro¬

fesseur des trois exposants: Clau¬

de Castella, Etienne Descioux et Patrice Morard. Des photo¬

graphies de Jacques Masraff ont été également exposées dans la même galerie.

Le large échantillonnage d'oeu¬

vres présentées au public lui a permis de placer en ces artistes en herbe les plus grands espoirs.

Audace, mais aussi strictes étu¬

des graphiques et transparence très nette d'un travail suivi, tel¬

les ont été les impressions cons- tructives de cette exposition dont on ne peut que souhaiter une prochaine réédition.

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Fribourg: Succès pour Guy Béart

Plongée dans l'obscurité, la salle s'est tue. Entouré de ses compagnes la guitare et la con¬

trebasse, l'accordéon nous em¬

mène aussitôt au pays du rêve et de la poésie. Eclairé par un seul projecteur, Guy Béart est appa¬

ru sur la scène.

Alors commença la ronde des chansons. D'abord celle datant de ses débuts, pour la grande joie de ses anciens admirateurs - toujours actuels - heureux de pouvoir s'associer à lui pour chanter les airs et les paroles qui les font se souvenir, et les char¬

ment.

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f, M

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* & *

Les plus jeunes auront appré¬

cié peut-être davantage les chan¬

sons plus récentes, plus proches d'eux de par leur sujet ou leur style.

Mais Guy Béart, qui veut avoir toujours quelque chose à défendre, nous présenta encore quelques toutes nouvelles chan¬

sons pleines de clairvoyance, montrant une grande observa¬

tion, et empreintes en même temps d'une grande sensibilité, telle celle sur un thème très ac¬

tuel: la pollution.

Ainsi, le mardi 20 mars, la ville de Fribourg eut la joie d'ac¬

cueillir Guy Béart qui, servi par un répertoire très riche et varié, satisfit (ou presque) une fois de plus son nombreux public, plus et moins jeune. J.-J. H.

Déplacement spectaculaire à Wünnewil, dans le district de la Singine, d'un antique grenier.

Une grue a soulevé la bâtisse en bois, d'un poids de quelque 7 tonnes, l'a déposée sur un ca¬

mion qui devait l'amener 200 mètres plus loin dans le village.

Le déplacement a été nécessité par la construction d'un nou¬

veau bâtiment à cet emplace¬

ment, mais les habitants n'ont pas voulu que l'ancêtre soit dé¬

moli. Ce dernier va être classé monument historique, sera pro¬

chainement restauré et devien¬

dra un musée populaire grou¬

pant instruments et outils, té¬

moignage d'un temps passé que les habitants se sont engagés à fournir bénévolement, tout com¬

me ils ont contribué aux frais de déplacement du grenier.

Le futur musée populaire avait été construit en 1733 par les moines Augustins, établis dans un couvent de Fribourg, qui avaient le droit de nommer le curé deWünnewil et celui d'en¬

caisser certaines dîmes.

Le geste des habitants de Wünnewil mérite d'être hau¬

tement salué; il aura créé un pré¬

cédent qui, nous l'espérons, sera suivi dans d'autres communes du canton.

Photo Gilbert Fleury, Fribourg

La section de Broc de la Socié¬

té fédérale de gymnastique a or¬

ganisé, le 19 mars dernier, le 32e championnat fribourgeois de cross-country auquel on a re¬

marqué une très forte participa¬

tion. M. Bertrand Aebischer, président, a bénéficié du sou¬

tien d'un comité ad hoc composé particulièrement de MM. Henri Andrey, chronométrage; Geor¬

ges Sudan, locaux et ravitaille¬

ment, et André Gremaud, bu¬

reau. Honorée par la présence de MM. André Liaudat, prési¬

dent de la FFA, et Jean-Claude Clément, conseiller communal, cette manifestation a connu une grande réussite; l'ardeur non- dissimulée des participants n'y est pas étrangère.

Quelques résultats:

Ecolières (600 m.):

1 re Véron. Andrey, SFG, Broc;

Dames-actives (1000 m.):

Ire Prisca Zahnd, CA Belfaux;

Pistards (8000 m.):

1er J. Baechler, SV Chevrilles;

Vétérans II (3000 m.):

1er Léon Zosso, CAF;

Dames-cadettes (600 m.):

1re Marie-B. Guisolan, CAF;

Minimes A (1000 m.):

1er P. Pernet, SFG Neirivue;

FLASHES DU CANTON

Wünnewil : Déplacement:

spectaculaire

► Broc:

32e championnat fribourgeois de cross-country Cadets B (2000 m.):

1er Gérard Davet;

Juniors (4000 m.):

1er Anton Brugger, TV Guin;

Minimes B (1000 m.):

1er Yvan Uldry.CS Le Mouret.

A tous ces vainqueurs et à tous les participants, nous adres¬

sons nos vives félicitations pour leur grande sportivité.

Photo Joël Gapany, Bulle.

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