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Solutions des jeux:
Mots mêlés: courte Chiffres: 195
Les vacances sont là,
un rêve pour les uns,
un enchantement
pour d'autres?
Le billet
Les vacances sont pour des milliers de personnes une opportu nité de changer d'air et de paysage, de voir autre chose et d'autres figures que celles que Von rencontre quotidienne¬
ment. Donc de partir à la découverte de paradis inconnus où le soleil est pratiquement présent durant sept mois. Pour bon nombre de gens, juillet est le mois préféré pour se rendre à la mer avec les enfants, tandis que les Fribourgeois choi¬
sissent pour la plupart la première quinzaine du mois d'août.
ILLUSTRE
Les Suisses aiment voyager et n'hésitent pas à prendre l'avion en profitant des offres de dernière minute des agences de voyage. Bien que les forfaits avec vol et hôtel connaissent toujours le mê¬
me succès, les Helvètes sont de plus en plus séduits par des formules individuelles comprenant par exemple le vol et la location d'un véhi¬
cule. Ce besoin d'indépen¬
dance se retrouve avec les excursions sac au dos ou les vacances sportives.
Les contrées lointaines telles que l'Indonésie, le Bali, les Antilles, les Caraïbes et j'en passe, ont toujours la cote au¬
près des estivants qui ont suf¬
fisamment de moyens finan¬
ciers et qui préfèrent se la couler douce sur les plages ou sur des îles paradisiaques, comme celles plantées dans l'Atlantique, à 2 000 km de Lisbonne. Chaque île a son propre style: maisons blan¬
chies à la chaux et construites avec de la pierre volcanique. Des fêtes reli¬
gieuses pittoresques drainent une foule de paysans sou¬
riants et sereins qui organi¬
sent des courses de va¬
chettes, en particulier dans l'archipel des Açores où la population est chaleureuse, ouverte et cosmopolite mal¬
gré le poids de la tradition, où la nature est exubérante en raison de la chaleur et de l'humidité, sans oublier l'an¬
ticyclone... Et puis aux Açores, on respire l'air du large, qui est tonique et vivi¬
fiant. Ce même air qui a poussé les grands naviga¬
teurs portugais à conquérir la moitié du monde au 16e siècle. En février, les îles se couvrent de camélias, en juin les azalées fleurissent par¬
tout, alors que durant tout l'été, les hortensias sauvages embellissent tous les murets.
Croulant sous les fleurs presque toute l'année, ce sont des terres d'enchante¬
ment auxquelles il suffit d'ajouter un zeste de pal¬
miers et de fougères pour que le cocktail soit définitive¬
ment exotique.
Un sondage a permis d'éta¬
blir que la majorité des Suisses cherche en priorité
l'eau et le soleil. On les com¬
prend. Ceux qui ne partent pas à l'étranger choisissent le Tessin pour son climat. Les mordus de la marche et de la nature font des randonnées dans les Alpes ou au Parc na¬
tional. Les vacances à la fer¬
me connaissent, elles aussi, un succès grandissant depuis quelques années. Et même si le soleil n'est pas aussi chaud et bienfaisant que sur les plages méditerranéennes, notre pays dispose d'une multitude de piscines offrant de bons moments de détente dans l'eau et sur les pelouses.
L'important, c'est que vous ayez du plaisir. Alors profi¬
tez-en au maximum. Car cet¬
te sieste estivale, vous l'avez certainement bien méritée, non? Et comme vous, l'équi¬
pe du FRILL va aussi s'éva¬
der quelque part... Alors, bonnes vacances et rendez- vous à la mi-août.
Gérard Bourquenoud
ILLUSTRE Sommaire 18 juillet 1997-NT 13-14 5 Artisanat
Née dans la dentelle 6 Formation
L'avenir des jeunes
L'éducation donnée par les Soeurs Oblates de l'Institut châtelois est fondée sur l'esprit de saint François de Sales.
Son objectif est de donner aux jeunes une formation humai¬
ne et scolaire sérieu¬
se qui leur permet de construire leur avenir.
9 Assurances
Agents généraux réunis 10 Les sports
Les 25 ans de Jeunesse+Sport 1 1 Loisirs et sports
Randonnées pédestres dans le canton 1 8 Sports équestres
Marché-Concours de Saignelégier 20 Flash
Un restaurateur de 19 ans 22 Animaux de compagnie
La passion d'une femme 25 Le patê
Le viyo fakteu par Albert Bovigny 26 La Fête-Dieu à Fribourg
Un profond recueillement
Cette cérémonie reli¬
gieuse publique par excellence, estperpe- tuée avec une fidélité exemplaire, en parti¬
culier à Fribourg où la messe en plein air et la procession en ville attirent des mil¬
liers de personnes.
/ m
28 Huitième district Interview de René Galley 31 Vos origines
Vous appelez-vous Ropraz?
32 Culture et loisirs La grande farandole
35 Economie CIA châtelois
45 Propos de table Brunch à la ferme 40 Hommage à...
Ceux qui nous ont quittés
Pour marquer ses 50 ans d'existence, le groupe de danses
«Les Coraules» de Bulle, a organisé au mois de juin dernier une farandole qui a vu la participation d'un millier de figu¬
rants dans l'Intyamon.
Le groupement des commerçants, indus¬
triels et artisans (CIA) de Châtel-St-Denis, va entreprendre une campagne de dyna- misation du commer¬
ce local de la cité par des animations comme le marché de la bénichon dans la Grand-Rue.
NOTRE COUVERTURE
Par monts et par vaux
Que de sentiers pédestres pour découvrir les mer¬
veilles de la nature, mais aussi pour flâner, donc se payer le luxe de faire la nique à ceux pour qui «le temps c'est de l'argent». Le promeneur, comme le chasseur, a quelque chose de bucolique. Et ce n'est pas Marianne Marcuet qui nous dira le contraire, elle qui vous invite à la flânerie dans la beauté na¬
turelle de ce paysage. Photo frill.
1
ILLUSTRE Artisanat AVRY-DEVANT-PONT
Née dans la dentelle,
Claudine Schwartz
Ê ^ après le savant dictionnaire, la dentellière est une person¬
ne qui fabrique de la den¬
telle, particulièrement au fuseau. Il faudrait ajouter à la définition: magicienne aux mains habiles qui crée de pures merveilles. C'est le profil qui sied à Claudi¬
ne Schwartz, dentellière à A vry-devant-Pont.
Claudine Schwartz est née à Sorens en 1941, dans une fa¬
mille de dentellières. Son en¬
fance s'est écoulée parmi la dentelle. Depuis son petit ber¬
ceau elle pouvait apercevoir sa mère et sa grand-mère pen¬
chées laborieusement sur le coussin et les fuseaux, acces¬
soires essentiels à ce difficile artisanat. Petite fille curieuse, Claudine observait les deux femmes, s'impreignait de leur savoir et de leur technique, afin de pouvoir un jour les imiter. En 1984 elle s'inscrit finalement à un cours donné par une experte en la matière, Marie-Thérèse Vial, du Pâ- quier. Moment délicat et, sur¬
prise par la difficulté, Claudi¬
ne Schwartz rentre déçue de son premier essai. La deuxiè¬
me leçon sera la bonne et déjà au terme du cinquième cours elle maîtrise avec succès la technique de la dentelle.
en a fait
Pour le Bon Dieu!
Aujourd'hui, Claudine est une authentique dentellière, habi¬
le, laborieuse et très créative.
De son travail de fourmi, long et méticuleux, et de ses mains averties naissent des nappe¬
rons de toutes formes, des cols, des mètres de dentelle...
«La dentelle, c'est ma drogue, une compagne envahissante.
sa raison
de vivre
On peut tout m'enlever, sauf cela. C'est devenu ma raison de vivre, je ne pourrais plus exister autrement. Et lorsque je ne serai plus, j'en ferai pour le Bon Dieu!» lance en sou¬
riant l'artisane.
En dzaquillon
A Avry-devant-Pont, la den¬
tellière du «Praz Lion» a la
chance d'habiter un endroit de rêve. Son salon-atelier bénéfi¬
cie d'une vue imprenable sur le lac de la Gruyère et les mon¬
tagnes qui l'entourent. Assise confortablement à sa table, dans son atelier baigné de lu¬
mière, Claudine Schwartz crée jour après jour, imagine, in¬
vente. Le coussin et les fu¬
seaux ne chôment guère. Vê¬
tue de son dzaquillon, les cheveux courts, des yeux ma¬
licieux dissimulés derrière une sage paire de lunettes, l'artisa¬
ne respire la sérénité et la gen¬
tillesse. Entourée par une na¬
ture généreuse, sa vie s'écoule au rythme des saisons, en compagnie de la dentelle et de ses nombreux chats.
MJ
ILLUSTRE Formation
A l'Institut
Saint-François de Sales
Coup d'œil sur l'histoire...
et regard vers l'avenir En 1903, les Sœurs Oblates de Saint-François de Sales vin¬
rent à Châtel-Saint-Denis, à la demande de Monsieur le Curé Comte, pour y fonder une éco¬
le destinée aux jeunes de la ré¬
gion. Peu à peu le primaire a été fermé pour permettre d'ou¬
vrir une Ecole de Commerce Plus tard, on renonça aux classes enfantines, au profit des classes commerciales et secondaires qui prenaient plus d'importance du fait que seul l'Institut accueillait les jeunes filles de la région. Le Secon¬
daire a fonctionné comme Ecole officielle pour les filles
jusqu'à l'ouverture du CO mixte dans son bâtiment ac¬
tuel.
Devenue Ecole privée, l'Insti¬
tut garde cependant les pro¬
grammes officiels en Section générale, conduisant à l'ob¬
tention du Diplôme officiel de Fin d'Etudes Secondaires.
Depuis quelques années, les élèves peuvent obtenir aussi le Diplôme délivré par la Confé¬
rence des Ecoles Catholiques Suisses.
A partir de cette année, la Di¬
rection a décidé d'accueillir également les garçons, comme élèves externes ou demi-pen- sionnaires. Les jeunes filles ont toujours la possibilité d'habiter au Foyer.
Des jeunes aux portes de la vie
L'Institut accueille les élèves ayant obtenu, à la fin de la 6e
primaire, leur passage en Se¬
condaire. Pour être admis en 2e ou 3e année, les jeunes doi¬
vent présenter leurs derniers bulletins scolaires. La Direc¬
tion peut alors envisager une possibilité d'intégration selon le niveau de connaissances de l'élève.
La richesse humaine de ce groupe réside dans la diversi¬
té: diversité d'origine sociale, de situation familiale, de reli¬
gion... La plupart ne choi¬
sissent pas cette école pour son caractère catholique, mais pour des motifs plus «con¬
crets», bien légitimes d'ail¬
leurs: classes à effectifs ré¬
duits, suivi personnel, étude accompagnée qui permet à l'élève d'approfondir chaque soir son travail personnel et d'être soutenu dans son effort.
Des activités culturelles et sportives coupent la semaine chaque jeudi après-midi. Du¬
rant l'année scolaire, un temps est consacré soit à un voyage culturel, soit à un séjour lin¬
guistique à l'étranger. L'Ecole suit le calendrier officiel du canton de Fribourg commen¬
çant début septembre et se ter¬
minant fin juin.
Du 6 au 26 juillet, le Cours de Vacances permet aux jeunes de venir réviser leur français Une sœur toute attentionnée donnant des cours à deux jeunes élèves.
ou leur allemand. Des activités sportives et des excursions créent une atmosphère de dé¬
tente.
«Former les jeunes, c'est les aider à s'ouvrir à la vie, et à tourner leur regard avec confiance vers le Vrai et le Beau.»
L'enseignement donné dans l'Ecole a pour objectif d'offrir aux jeunes une formation hu¬
maine et scolaire sérieuse pour les préparer à leur avenir. Les éducatrices souhaitent ouvrir leurs élèves à une attitude res¬
ponsable et active.
Peu à peu, l'équipe d'encadre¬
ment fait découvrir que la réussite ne réside pas seu¬
lement dans le succès aux examens. Témoigner de la présence de Dieu dans les événements journaliers, par les encouragements, l'aide né¬
cessaire et la fermeté au be¬
soin, «être là», oreille et coeur attentifs à tout indice de dé¬
tresse ou de bonheur à parta¬
ger : c'est le rôle quotidien de celles qui accueillent.
Fortifier la foi des croyants, leur donner l'occasion d'en vivre et d'en témoigner, en es¬
sayant de montrer aux autres un visage de l'Eglise vrai et accueillant, c'est le souci de toutes.
Pour vous permettre de décou¬
vrir ce climat éducatif salé- sien, vous êtes invités, lors d'un déplacement ou d'une promenade, à venir visiter les lieux, sentir l'ambiance sym¬
pathique de la maison.
Sœurs Oblates de Saint-Fran- çois de Sales
1618 Châtel-Saint-Denis (Fr) Tél.: 021/948 77 13
Fax: 021/948 77 25
AJI: un travail de titan
Il est une tradition qui veut que l'assemblée générale an¬
nuelle de l'Association des journalistes indépendants (AJI) se déroule au château d'Ouchy, à Lausanne. La ca¬
pitale vaudoise serait-elle le milieu du monde ou le point d'impact de la Romandie? Pas pour les Tessinois, ni pour les Alémaniques. L'assemblée de cette année a eu lieu le samedi 14 juin, bien sûr dans le château précité, en pré¬
sence d'une cinquantaine de membres venus pour la ma¬
jorité de Suisse romande.
Le président Gil Egger, de Genève, a relaté les activités de l'Association et a fait part des principales nouveautés dans la presse de notre pays. Il a surtout mis l'accent sur le travail de titan que représente l'AJI qui, aujourd'hui, compte 531 membres, soit 423 Romands, 49 Tessinois et 37 Suisses alémaniques. Le canton de Genève vient en tê¬
te avec 195 journalistes, Vaud 156, Tessin 49, Valais 25, Neuchâtel 17, Fribourg 13, Jura 8. Au cours de l'exercice écoulé, l'AJI a enregistré 41 admissions, 8 transferts, 6 démissions et 8 radiations.
Le secrétariat n'a, lui non plus, pas chômé, puisqu'il a expédié 460 estampilles 97 pour la carte de presse, 350 abonnements et bons CFF, 40 plaques de presse auto, 110 dossiers de demande de candidatures, 70 rappels de cotisations, 26 cartes de presse remplacées pour cause de perte ou de vol, 87 dossiers de candidatures, 72 attesta¬
tions fiscales (Genève). Il s'est également chargé de sor¬
tir le journal AJI-Flash, de la formation continue et des cotisations des membres. Vous vous imaginez le temps que cela exige au secrétaire! Francesco di Franco a droit à un grand coup de chapeau de la part de ses confrères.
Quant au comité, il s'est réuni dix fois au cours de l'an¬
née écoulée, ce qui explique le travail à accomplir et le nombre de dossiers à traiter. Cela montre aussi que tou¬
jours plus de journalistes de toute la Suisse font confian¬
ce à l'AJI, une association qui monte, monte...
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CHAMBRE FRIBOURGEOISE DES AGENTS GÉNÉRAUX D'ASSURANCES
Assurances Les agents généraux
d'assurances fribourgeois
réunis pour défendre leurs intérêts
ILLUSTRE
Jous concurrents, tous solidaires. Un para¬
doxe?... peut-être, mais certainement pas pour ces agents généraux d'assu¬
rances réunis récemment à Fribourg. Concurrents, tous le savent; solidaires, ils en reconnaissent la né¬
cessité, car la lutte à la¬
quelle se livrent les compa¬
gnies entre elles menace le réseau de distribution ac¬
tuellement dominant: celui des agences générales dont ils sont les patrons.
Ce nouveau positionnement de la branche des assurances constitue pour elle un formi¬
dable défi à relever, mais c'est aussi un enjeu très important pour l'économie du canton de Fribourg, Contrairement aux situations précédentes qui ont déjà secoué le marché dans les années 1970, l'ensemble des collaborateurs des services ex¬
ternes est concerné tout autant que les agents généraux, obli¬
gés dorénavant de se faire plus présents auprès des clients.
Ceux-ci, face à des offres tou¬
jours plus variées, doivent pouvoir compter sur leurs conseillers dans ce domaine compliqué. Actuellement, les bouleversements sont structu¬
rels et non plus conjoncturels, autant vaut donc prendre à
Les membres du comité réunis au¬
tour du président Félix Burdel et de Anne Roulin Perriard, auteur de l'étude.
Le président Burdel félicitant l'auteur de l'étude sur l'apport de l'assurance privée à l'économie fribourgeoise.
temps le train du changement plutôt que d'être laissé sur le quai de la gare.
Une étude très pointue Pour réussir ce tournant fonda¬
mental, la Chambre fribour¬
geoise des Agents généraux d'Assurances avait confié en 1996, au Centre de Re¬
cherches en Economie de l'Es¬
pace de l'Université, dirigé par le Professeur Gaudard, une étude sur «L'assurance privée et son apport à l'économie fri¬
bourgeoise». Réalisée par Ma¬
dame Anne Roulin Perriard, cette recherche a révélé tout le poids de la branche sur le plan de l'économie cantonale: 500 millions d'encaissement de
primes pour 300 milllions de prestations; 650 postes de tra¬
vail, 60 places d'apprentis, près de 14 millions dans les caisses de l'Etat au titre de l'impôt 1995.
Ces agents généraux sont conscients du défi à relever mais se disent confiants, car pour eux comme pour le pa¬
tron du groupe Elvia, Roberto Gavazzi: «Le service externe traditionnel des compagnies d'assurances reste la colonne vertébrale du système et déter¬
mine largement le succès d'une entreprise».
Texte et photos J.S.B.
ILLUSTRE Les sports
Jeunesse + Sport (J+S), pro¬
gramme visant à promouvoir le sport de la jeunesse au plan national fête ses 25 années d'existence en 1997. C'est, à l'origine, de l'Instruction pré¬
paratoire (IP) - programme de promotion du sport au service de la défense nationale réservé aux garçons et limité à quelques rares branches spor¬
tives - qu'est né un mouve¬
ment destiné à la jeunesse pro¬
prement dite. Entre-temps, il s'est étendu à 40 branches sportives représentant 70 dis¬
ciplines sportives et regrou¬
pant 850000 jeunes partici¬
pantes.
Après que le peuple et les chambres fédérales eurent ac-
Que de garçons pour une course en pleine nature!
cepté un article constitutionnel sur le sport en 1970, la Loi fé¬
dérale encouragenat la gym¬
nastique et les sports est entrée en vigueur en 1972. Elle règle les domaines dans lesquels la Confédération a des tâches à remplir: sport à l'école, sport dans les écoles profession¬
nelles, recherche scientifique
Les 25 ans
de Jeunesse + Sport
Une belle jeunesse sportive pour la gymnastique en salle!
PHOTOS G. BD
en matière de sport, installa¬
tions sportives et, justement, Jeunesse + Sport. J+S est un mouvement d'encouragement bâti sur un partenariat impli¬
quant la Confédération, les cantons, les fédérations spor¬
tives et les organisations natio¬
nales de jeunesse.
En cette année anniversaire, de nombreuses activités sont prévues aux plans local, canto¬
nal et national. Elles auront pour but de mieux faire connaître du grand public le mouvement J+S et les valeurs qu'il véhicule. En plus d'acti¬
vités spéciales organisées dans le cadre de ses propres cours de foramtion, l'Ecole fédérale de sport de Macolin (EFSM) a d'ores et déjà fixé à la date du 23 août la journée officielle J+S et à celle du 21 au 24 sep¬
tembre, un symposium consa¬
cré à l'avenir de J+S. Une ex¬
position permanente et des activités destinées aux partici¬
pants à tous les cours de for¬
mation sont prévues sous une tente dressée sur le sol de l'EFSM.
Renseignements:
Georges Hefti, chef du projet
«Les 25 ans de J+S», EFSM 2532 Macolin
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10
ILLUSTRE
Sentiers pédestres
Le nez au vent
L'homme aime flâner. C'est un goût typiquement mascu¬
lin. «Encore une inégalité!»
diront certains. Mais on n'y peut rien: la femme ne flâne pas. Seuls les gamins errent le nez au vent; et l'homme est un éternel gamin.
L'homme qui flâne, en effet, est entièrement livré au ha¬
sard. 11 ne sait ni où il va ni pourquoi il va. C'est une plu¬
me au vent, un bouchon sur l'eau. Il n'attend rien de son errance, il ne lui assigne au¬
cune limite, ni dans l'espace, ni dans le temps. Il met un pied devant l'autre comme il respire, sans y penser. Il s'ar¬
rête pour un rien. Il repart quand ça lui chante. Il musarde, il
«s'abandonne à l'impression et au spectacle du moment», com¬
me le dit si bien mon dictionnaire quand je l'interro¬
ge au sujet du ver¬
be flâner.
Le spectacle, tout est là. La flânerie est avant tout une jouissance de la vue.
Mais de la vue globa¬
le, presque indiffé¬
renciée. Le flâneur laisse son regard vo¬
guer sur les toits, les feuillages, les gi¬
rouettes. Il ne voit rien de précis, mais il est sensible aux couleurs de la rue, aux reflets du jour sur les plumes des pigeons, aux étoiles qui naissent sur les vitres. Soudain, tout de mê¬
me, il repère l'ombre du sto¬
re qui s'avance au-dessus du trottoir, couvrant d'une fraî¬
cheur bienfaisante les tables de bistro. Ou il s'accroche au panache blanc qui se gonfle au sortir de la cheminée,
s'amuse du chien trop petit qui trottine éperdument der¬
rière son imposante maîtres¬
se.
Il fait bien le dire: il n'est de flânerie que citadine. On ne flâne pas à la campagne, où les chemins souvent inégaux demandent un pas décidé si¬
non rapide. Et puis, à travers champs, l'œil observe et se fixe: il évalue le mûrisse¬
ment des foins, des cerises, ou des blés, il guette la fraise cachée ou cherche dans l'es¬
pace bleu l'alouette invi¬
sible. Le promeneur buco¬
lique a quelque chose du chasseur, il veut trouver son gibier, fût-il une
férent, que l'homme se mue en flâneur. Privé de compa¬
gnie, donc de conversation, il est comme un violon veuf de son archet; vous ne pourrez rien tirer de lui, mais il vibrera confusément aux moindres sollicitations de l'extérieur. Un zombie, le flâneur? Il peut en avoir l'air.
Disons que la flânerie s'ap¬
parente au rêve. Comme le rêve, c'est une activité qui ne se partage pas. Et comme le rêve, elle peut durer long¬
temps; elle a le charme des choses éphémères, de la ci¬
garette, des couchers de soleil.
qui «le temps c'est de l'ar¬
gent». Il y a quelque provo¬
cation à baguenauder au mi¬
lieu des gens qui se hâtent quelque part. N'ayez aucun remords, surtout! Plutôt que vous blâmer, on vous envie¬
ra!
SPS Jacques Bron
La j«<nessena'- elle aussi pa^
sionnée P beauté de la
WrepHOTOO.BD
innocente morille. La flânerie, c'est autre chose, c'est l'absence de toute in¬
tention, de toute curiosité. Le flâneur ne s'attend à rien et jouit de tout. Il a l'esprit aus¬
si libre que les mains, il baye aux corneilles, sans penser à regarder ceci plutôt que cela.
La flânerie naît de la solitu¬
de. C'est quand il est seul, déambulant sur le pavé indif-
La flânerie, di- rez-vous, c'est donc du vague à l'âme? C'est le lot d'incorrigibles romantiques, d'oisifs perdus dans notre monde agité et utilitaire? Je dirais plutôt que c'est un pré¬
cieux antidote à notre obses¬
sion du rendement, à notre hantise des objectifs à at¬
teindre, à l'obligation qu'on nous fait de tout calculer.
Flâner, c'est se payer le luxe de faire la nique à ceux pour
INDEX DES SALLES - PAYS DE FRIBOURG Exclusivité
FRIBOURG ILLUSTRÉ
A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès - Concerts - Théâtre E = Expositions N = Repas de noces S = Séminaires
I LIEU
1 RAISON SOCIALE TÉL.
FAX JOUR DE
FERMETURE SALLE
NBREPLACES CODE SPÉCIALITÉS MENU 1
DU JOUR §
GLÂNE ROMONT
Restaurant de la Poularde T. 026/652 27 21
F. 026/652 14 72 - 10 à 240 places A-B-C-
N-S Spécialités de saison Oui ROMONT
Hôtel-de-Ville T. 026/652 26 98
F. - Lundi Jusqu'à 300 places A-B-C-
N Fondue Fr. 11.- Oui
SIVIRIEZ
Auberge du Lion-d'Or T. 026/656 13 31
F. 026/656 16 62 Lundi 30 à 250 places A-B-C- E-N-S
Spécialités de saison,
menu traditionnel et gastronomique Oui
VEVEYSE Ilecrêt
1 Hôtel de la Croix-Fédérale T. 026/918 51 42
F.- Lundi Jusqu'à 300 places A-B-
N-S Jambon de campagne Oui |
GRUYÈRE BOTTERENS
Auberge du Chamois T. 026/921 16 19
F. - Mercredi 40 à 120 places A-B-
N-S Spécialités de saison Oui CHARMEY
Hôtel Cailler T. 026/927 62 62
F. 026/927 62 63 - Jusqu'à 260 places A-B-C-
E-N-S Suggestions gastronomiques Oui CRÉSUZ
Hôtel du Vieux-Chalet T. 026/927 12 86
F. - Mardi,
sauf juillet-août Jusqu'à 250 places A-B-
C-N Tournedos Vieux-Chalet Oui ÉCHARLENS
Auberge de la Croix-Verte T. 026/915 15 15
F. 026/915 17 70 Dimanche soir
et lundi 120 places A-B-
N-S Cuisses de grenouilles,
spécialités de saison Oui MORLON
Café Gruyérien T. 026/912 71 58
F. 026/912 16 84 Mardi 10 à 120 places
Accès chaise roulante A-B-
N-S Filet de sandre du lac Oui NEIR1VUE
Auberge du Lion-d'Or T. 026/928 11 05
F. - Mercredi 10 à 100 places A-B-
E-N Truites de Neirivue,
spécialités de saison Oui SÂLES
Hôtel de la Couronne T. 026/917 81 12
F. - Lundi Jusqu'à 250 places A-B-
N-S Petit menu gastronomique Oui VAULRUZ
Restaurant de la Croix-Verte T. 026/912 74 33
F.- Lundi ap.-midi
et mardi 10 à 120 places A-B-
E-N Fondue bressane, filet de perche,
menu du dimanche Oui VUADENS
Chalet des Colombettes T. 026/912 12 93
F. 026/912 12 96 - 10 à 200 places A-B-C-
E-N-S Spécialités gruériennes, cuisine sponta¬
née, buffet au fil des saisons dès 35 fr. Oui
SINGINE LAC-NOIR/SCHWARZSEE
Hôtel Primerose au Lac T. 026/412 16 32
F. 026/412 12 66 - 40,100,160 places A-B-C-
E-N-S Spécialités de saison Oui TAVEL
Hôtel Taverna T. 026/494 53 13
F. 026/494 53 15 - 10 à 200 places A-B-C- E-N-S
Spécialités fribourgeoises,
buffet au fil des saisons dès 35 fr. Oui o
SARINE LE PAFUET
Café-Restaurant T. 026/413 33 22
F. 026/413 41 74 Lundi 20 à 450 places A-B- E-N
Filet de perche, jambon
JE + DI thé dansant Oui LOSSY
Café-Restaurant Le Sarrazin T. 026/475 12 44
F. 026/475 42 44 - 100 places A-B- N-S
Fondue bourguignonne
à volonté Non MARLY
Hôtel-Rest. Croix-Blanche T. 026/439 93 53
F. 026/439 93 50 - 10 à 140 places A-B-C- E-N-S
Buffet (campagnard) dès 35.-Fr.
Service traiteur - Crevettes à l'espagnol Oui TREYVAUX
Auberge-Rest.-Pizzeria-Bar T. 026/413 11 53
F.- Lundi 20 à 300 places A-B-C- E-N-S
Rôstis
30 sortes de pizzas oui
Randonnées pédestres
guidées 1997
Sentiers
pédestres ILLUSTRE
Organisées en collaboration entre:
- l'Union fribourgeoise du tourisme - les Chemins deferfribourgeois
- les Sociétés de développement intéressées - l'Association fribourgeoise de tourisme pédestre
La marche avec de bons souliers, un vrai plaisir! PHOTOS G. BD
22 juillet
La Tourbière du Niremont
Les Paccots - Rathvel - Niremont - Goille-au-Cerf (pique-nique ou repas à la buvette) - Rathvel - Les Paccots (5 h)
Départ: 9 h 05, Les Paccots, Office du tourisme Lieu d'arrivée: Les Paccots, 17 h
Inscription: Office du tourisme, Les Paccots - 021/948 84 56 23 juillet
Vanil-d'Arpille (2080 m)
Charmey - Vounetz par la télécabine - Tissiniva-Derey - Férédetz - Arpille (sommet facultatif) - retour soit par les Dents-Vertes, soit par la vallée des Morts (8 h)
Départ: 8 h, Charmey, devant l'Office du tourisme Lieu d'arrivée: Charmey, fin d'après-midi
Inscription obligatoire: Office du tourisme - 026/927 14 98 Fr. 7.-
24 juillet
Vers Vudalla par le Sentier botanique
Télécabine jusqu'à Plan-Francey - Gros-Moléson (pique-nique) - Moléson-Village (3 h 30)
Départ: 10 h, Moléson-Village, caisse des remontés mécaniques Lieu d'arrivée: Moléson-Village, 15 h 30
Information: Office du tourisme, Moléson-Village - 026/921 24 34 Remontées mécaniques: adultes Fr. 10.- / enfants Fr. 5.-
26 juillet
Randonnée sylvicole (soupe de chalet dans la forêt de Bouleyres) Morion - Forêt de Bouleyres - Chalet des bûcherons - Morion Départ: 9 h, Morion, Restaurant Le Gruyérien
Lieu d'arrivée: Morion
Information: Bureau d'information - 026/921 16 36 29 juillet
La fabrication du fromage au col de Bellechaux
Les Paccots - La Cuva - Bellechaux - Chalet du Creux (fabrication du fromage, dégustation) - Paccots-Dessus - Les Joncs (4 h) Départ: 7 h 30, Les Paccots, Office du tourisme
Lieu d'arrivée: Les Paccots, 15 h
Inscription: Office du tourisme, Les Paccots - 021/948 84 56 30 juillet
Grand tour des Gastlosen
En voiture jusqu'à Jaun - Hinteri Pilarda - Grat (peut-être un sommet dans les Gastlosen) - Chalet du Soldat - Jaun (8 h)
Départ: 8 h, Charmey, devant l'Office du tourisme Lieu d'arrivée: Charmey, fin d'après-midi
Inscription obligatoire: Office du tourisme - 026/927 14 98 Fr. 7.-
3. August
Fochsenfluh (1975 m)
Brecca - Türmli - Fochsenfluh - Oberer Euschels - Schwarzsee (5-6 Std.)
Abmarsch: 8 Uhr, Schwarzsee (Parkplatz Talstation Schwyberg- bahn)
Ankunftsort: Schwarzsee, 16 Uhr
Wanderleiter: Louis Lauper - 026/419 11 84
Un arrêt pour admirer le Pays de Fribourg.
du I
ILLUSTRE 1997!
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Nous avons l'avantage de vous proposer durant toute l'année 1997 de gagner un bon de Fr. 100.-
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Hôtel-Chalet Les Colombettes***
CH-1628 Vuadens/FR Tél. 026/912 12 93
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Chalet des Colombettes, 1628 Vuadens/Gruyère,
a le plaisir de vous mettre à disposition l'hôtel de votre choix
grâce au Fribourg Illustré, la revue des Fribourgeois.
Auberge de la Croix-Fédérale 0
CH-1078 Essertes- sur-Oron/VD Tél. 021/907 72 30
Hôtel Eigerblick****
CH-3818 Grindelwald/BE Tél. 033/854 54 14
Hôtel Bellerive***
CH-1007 Lausanne/VD Tél. 021/616 96 33
Hôtel Taverna***
CH-1712 Tafers/FR Tél. 026/494 53 13
Conditions:
- Ce concours est ouvert uniquement aux personnes n'étant pas encore abonnées au FRILL.
- En retournant ce formulaire, je souscris un abonnement d'une année au minimum à la revue Fribourg Illustré au prix de Fr. 79.50, port et TVA inclus.
Nom et prénom:
Rue et N°:
N° postal et localité:
Date de naissance:.
N° de téléphone: _ Signature:
Les bulletins, dûment remplis, sont à adresser à: Fribourg Illustré, Route de la Glâne 31, 1701 Fribourg.
i* m** m** a* m1* m1* m1* m* m1* m** M* M* é
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3 août
Fête de la fleur de montagne
Télécabine jusqu'à Plan-Francey - Gros-Moléson - Visite commen¬
tée du Sentier botanique - Plan-Francey (pique-nique champêtre) (1 h 30)
Départ: 10 h, Moléson-Village, caisse des remontées mécaniques Lieu d'arrivée: Plan-Francey, 12 h 30
Information: Office du tourisme, Moléson-Village - 026/921 24 34 Remontées mécaniques: adultes Fr. 10.- / enfants Fr. 5.-
Sentiers pédestres
iill'mvJ ILLUSTRE
Information: Office du tourisme, Moléson-Village - 026/921 24 34 Remontées mécaniques: adultes Fr. 10.- / enfants Fr. 5.-
5 août
Le Moléson (2002 m)
Les Paccots - Col de Villard - Tremetta (possibilité de monter à Tey- sachaux) - Moléson (2002 m) - Gros-Plané - Creux-de-l'Ours - La Pudze - Les Paccots (6 h)
Départ: 9 h 05, Les Paccots, Office du tourisme Lieu d'arrivée: Les Paccots, 17 h
Inscription: Office du tourisme, Les Paccots - 021/948 84 56 6 août
Rochers des Rayes (2026 m)
En voiture jusqu'au Gros-Mont - Le Féguelena - Le Revers - La Mi- nutse - Fessu - Le Pertet-à-Bovets - Pied de la Dent-de-Combette - Montagne aux Mange - Les Sauges - La Féguelena (8 h)
Départ: 8 h, Charmey, devant l'Office du tourisme Lieu d'arrivée: Charmey, fin d'après-midi
Inscription obligatoire: Office du tourisme - 026/927 14 98 Fr. 7.-
9 août
Du haut de la Dent-de-Broc
Broc - Matzeru - Dent-de-Broc - Les Grosses-Sciernes (5 h) Départ: 9 h, Broc, place de parc
Lieu d'arrivée: Broc, place de parc, 17 h
Information: Bureau d'information - 026/921 16 36 12 août
Deux districts par le col de Lys
Les Paccots - Col de Lys - Montbovon (5 h 30) Retour en train: Montbovon - Châtel-Saint-Denis Départ: 9 h 05, Les Paccots, Office du tourisme Lieu d'arrivée: Châtel-Saint-Denis, gare, 18 h 10
Inscription: Office du tourisme, Les Paccots - 021/948 84 56
19 août Col de Soladier
Les Paccots - Les Guedères - Col de Soladier - Fontana-David - Les Joncs - Les Paccots (5 h)
Départ: 9 h 05, Les Paccots, Office du tourisme Lieu d'arrivée: Les Paccots, 17 h
Inscription: Office du tourisme, Les Paccots - 021/948 84 56 20 août
Sentier du Belvédère
Charmey - La Fulateyree - Le Plan-de-la-Monse - L'Haut-Crêt - Creux-Charle - Charmey (7 h)
Départ: 8 h, Charmey, devant l'Office du tourisme Lieu d'arrivée: Charmey, fin d'après-midi
Inscription obligatoire: Office du tourisme - 026/927 14 98 Fr. 7.-
13 août
Tour de Tsermon
En voiture jusqu'au Patchalet - Varvalanna-d'Amont - La Vernette - Les Goilles - Col de Bounavalette - Cabane de Bounavaux - Tser¬
mon - Le Van - Les Merlas - Le Patchalet (7 h) Départ: 8 h, Charmey, devant l'Office du tourisme Lieu d'arrivée: Charmey, fin d'après-midi
Inscription obligatoire: Office du tourisme - 026/927 14 98 Fr. 7.-
Une pause bienvenue au sommet de la Berra. PHOTO G. BD 23 août
Sur les hauts de Tsermon
Broc (auto jusqu'au Patchalet) - Porcheresse - Col de Bounavalette - Tsermon - Col de Tsermon - Varvalanna (5 h)
Lieu de départ: 8 h, Broc, place de parc Lieu d'arrivée: Broc, fin d'après-midi
Information: Bureau d'information - 026/921 16 36 15 août
Tour panoramique du Moléson par le Sentier botanique Télécabine jusqu'à Plan-Francey - Tsuatsaux - Moléson (2002 m) (pique-nique ou repas au restaurant) - Sentier panoramique - Tre¬
metta - Gros-Plané - Plan-Francey (télécabine jusqu'à Moléson-Vil¬
lage) (5 h)
Départ: 10 h, Moléson-Village, caisse des remontées mécaniques Lieu d'arrivée: Moléson-Village, 16 h 30
27 août
Tour du Bäderhorn
Charmey, en voiture jusqu'au col de Jaun - Grosse-Bäder - Bäder¬
horn - Buufeli - Zitboden - Jaun (7 h)
Départ: 8 h, Charmey, devant l'Office du tourisme Lieu d'arrivée: Charmey, fin d'après-midi
Inscription obligatoire: Office du tourisme - 026/927 14 98 Fr. 7.-
Une nouvelle
buvette accueillante
à la Berra A quelques centaines de mètres du sommet de la Berra, dans un chalet à bétail proprié¬
té de l'Etat de Fribourg, s'est ouverte le 1er juin dernier une buvette où l'on entend craquer le bois sur le feu de l'ancienne borne qui réchauffe l'atmo¬
sphère lorsque le temps est frisquet. Elle est exploitée par Bernadette Egger, de La Roche, qui vous prépare de bons petits mets sur le pouce à
Un groupe de promeneurs en compagnie de Bernadette Egger, la tenancière.
Sentiers
pédestres ILLUSTRE
déguster dans un estaminet tout de bois ou sur la terrasse.
De cet endroit très pittoresque qui vous enchantera pas son magnifique décor naturel, vous aurez tout loisir d'admi¬
rer le paysage montagnard qui vous invitera à prolonger votre séjour. Pour parvenir à ce cha¬
let il suffit de prendre la route de la Valsainte et de monter jusqu'au lieu-dit «Les Pon¬
tets». De là, il vous faudra ac- Le chalet «La Berra», qui abrite la nouvelle buvette.
complir une heure de marche pour atteindre la Berra, mon¬
tagne fribourgeoise qui culmi¬
ne à 1719 m d'altitude, et faire
escale au chalet du même nom.
Texte et photos: G. Bd Votre agent HONDA:
BERARD SA Tracteurs
Machines agricoles Route de la Comba 1
1680 ROMONT Tél. 026/652 20 29 Natel 079/355 26 26
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Ouvert tous les jours y compris dimanches et jours fériés
16
A Moléson
on y va en bob-luge
on y revient à pied
Tourisme ILLUSTRE
Chaque jour à 10 h et 15 h, Mar¬
kus Zollet vous montre comment se fabrique le gruyère et le vache¬
rin fribourgeois dans un chalet d'alpage.
* Jkt
La saison estivale dans la sta¬
tion de Moléson-sur-Gruyères a commencé en juin avec la visite d'une multitude de classes ef¬
fectuant leur course d'école. La plupart des jeunes ont grimpé la montagne pour y découvrir le panorama, d'autres se sont dé¬
foulés en bob-luge, une attrac¬
tion très prisée des enfants. Un bon nombre d'entre eux ont également parcouru le sentier agro-sylvicole de l'Intyamon
ou encore celui des fromageries d'alpage pour atteindre celle de Moléson-Village où Markus Zollet, fromager, fabrique du gruyère au feu de bois le matin, du vacherin fribourgeois et des tommes l'après-midi. Sous le même toit, un estaminet géré par la famille Pascal Bussard qui se charge d'une petite res¬
tauration, de l'accueil des visi¬
teurs, du musée et de la chambre de l'armailli, ainsi que
de la vente de produits authen¬
tiques du chalet et de la Gruyè¬
re. Connaissant l'enthousiasme du gérant, je suis convaincu que
vous ne serez pas déçu de votre prochaine excursion à Molé¬
son-Village!
Texte et photos G. Bd La fromagerie d'alpage de Moléson-Village à voir et à visiter.
FROMAGERIE d'ALPAGE MOLÉSON sur GRUYÈRES Folklore et tradition:
tous les jours de la mi-mai à la mi-octobre, fabrication
artisanale du gruyère au feu de bois Vente de produits du chalet:
fromage, vacherin, sérac,
tommes, crème, mélange moitié-moitié pour fondue de 9 h 30 à 18 h Fabrication: 10 h et 15 h
Dimanche 7 septembre: Fête du vin cuit Petite restauration:
Soupe de chalet - Jambon fumé de la borne - Fromages Famille P. Bussard - 1662 Moléson-Village Tél. 026/921 10 44 - Fax 026/921 23 67
Ii
ILLUSTRE Sports équestres
Le Marché-Concours national de chevaux est organisé chaque année, le deuxième week-end du mois d'août, à Saignelé- gier, au cœur d'une région admirable: les Franches- Montagnes. Plusieurs di¬
zaines de milliers de per¬
sonnes sont régulièrement au rendez-vous pour admi¬
rer une grande exposition, une présentation originale de chevaux, un cortège folklorique qui tient à chaque fois ses promesses, ainsi que des courses cam¬
pagnardes inédites. Ce Marché-Concours, c'est aussi et surtout une fête intense et colorée, un évé¬
nement estival.
L'an passé, lors de la partie of¬
ficielle, Claude Hêche, prési¬
dent du Gouvernement juras¬
sien, avait commencé son allocution par cette anecdote qui avait fait le tour de la Suis¬
se: «Un agriculteur saint-gal¬
lois de 80 ans possède un pré en Autriche, dans le Vorarl¬
berg. Il passe régulièrement la frontière avec sa charrette et son cheval. Mais, depuis l'en¬
trée de l'Autriche dans l'Union européenne, son cheval doit désormais être examiné par un vétérinaire avant chaque pas¬
sage. Les douaniers ont conseillé au paysan de renon¬
cer à son cheval et d'acheter un tracteur.» Une anecdote qui peut nous faire sourire, mais qui nous incite aussi à la ré¬
flexion. Le président du Gou¬
vernement jurassien avait éga¬
lement relevé la relation harmonieuse qui s'établit entre l'homme et l'animal, la re¬
cherche de l'équilibre naturel, la nécessité d'une sécurité d'approvisionnement, la sau-
Marché-Concours national de chevaux de Saignelégier
Vingt-six cantons pour son centième anniversaire
Le Cadre Noir et Blanc défilant à Saignelégier lorsque le canton de Fribourg était hôte d'honneur de cette manifestation.
vegarde d'une capacité de pro¬
duction qui n'est pas unique¬
ment une industrie alimentaire.
Pour marquer son centième anniversaire, le Marché-Con- cours national de chevaux de Saignelégier a invité cette an¬
née une délégation des vingt- six cantons suisses et des hôtes de tous les horizons. La mani¬
festation déroulera ses fastes les samedi 9 et dimanche 10 août avec une parade de 400 chevaux, la fanfare montée de Soleure, la Compagnie 1602 de Genève et la fanfare montée d'Eigg, sans oublier les cour¬
ses de chars romains, les atte¬
lages et quadrille campagnard.
Un spectacle d'une rare beauté qui mérite le déplacement aux Franches-Montagnes.
Texte et photo:
Gérard Bourquenoud
AtApcxÉCpr-'C-ovjpS National pe chevaux
«SAÎGNeLèGÏER 8-9-10 AOÛT 1997
1897 ■ 1997 A l'occasion du centenaire,
participation exceptionnelle de tous les cantons suisses.
Exposition et grande parade de quelque 400 chevaux, grand cortège folklorique,
courses campagnardes attelées et au galop.
_ . Jura Tourisme - © 032/952 19 52
1 ) Internet: Http://www.nti.ch/MarcheConcours/
18
Du train du Tonkin
au Swiss Vapeur Parc
du
Bouveret
t Tourisme ILLUSTRE
ise entre Montreux et KJ Evian, la station la¬
custre du Bouveret est au¬
jourd'hui très bien équipée en campings et hôtels. Sur le plan touristique, elle est devenue la localité la plus attractive de la rive sud lé- manique. Au mois de juin dernier, elle a eu l hon¬
neur d'organiser la mani¬
festation nationale dédiée au 150e anniversaire des chemins de fer.
Entre ce gros bourg et St-Mau- rice, en 1858, il s'est construit la ligne de chemin de fer du
«Tonkin» qui devait relier Paris à l'Extrême-Orient. La gare du Bouveret a connu son heure de gloire durant la Se¬
conde Guerre mondiale, où elle constituait le seul passage entre la Suisse et la zone libre française. En 1988, le trafic fut abandonné par la SNCF. Pour le plus grand bonheur des tou¬
ristes, une association a repris
Le train à vapeur du Tonkin qui emmène les touristes du Bouveret à Evian sur les bords du Léman.
Face au château d'Aigle reconsti¬
tué dans les vignes.
l'exploitation de cette ligne avec un train à vapeur histo¬
rique qui circule du Bouveret à Evian sur un parcours de 21 km, en bordure du Léman.
La station touristique du Bou¬
veret est également connue loin à la ronde avec l'une de ses attractions phares de Suis¬
se romande, le Swiss Vapeur
Parc. Lors de son ouverture en 1989, il accueillait 60000 visi¬
teurs; l'an passé, ce nombre a plus que doublé, pour attein¬
dre 135 000 entrées. Au cours
des manifestations de juin der¬
nier, le Swiss Vapeur Parc a inauguré une seconde étape d'une surface de 7000 m2 et 600 m de voies, un lac de 400 m2 à l'usage des modélistes de marine, un restaurant self-ser¬
vice de 200 places et un pont suspendu George Washington d'une longueur de 50 m et d'un poids de 20 tonnes, avec des piliers plantés à 25 m de profondeur. Une réalisation qui a coûté la coquette somme de 110000 francs.
Texte et photos: G. Bd
Le Swiss Vapeur Parc du Bouve¬
ret qui attire chaque année la grande foule.
Flash
Pour Sébastien Angéloz, 19 ans,
La valeur n'attend pas
le nombre des années.
Sorbet
aux fleurs de sureau Pour 6 personnes
- A peine son CFC de cuisi¬
nier en poche, Sébastien An- géloz a repris les rênes de l'Auberge Communale de Léchelles, ou il entend ma¬
rier, jeunesse, et ambiance.
- Comment vous sentez- vous face à vos nou¬
velles responsabili¬
tés?
- A l'aise, car appris le mé¬
tier dans cet établisse¬
ment, m au coté * de Béat Plüss. Je devrai cependant à l'ave¬
nir donner la preuve de ce que je sais faire.
- Comment êtes-vous arri¬
vé à la cuisine?
- Dès mon plus jeune âge, en mettant la main à la pâte dans les établissements de ma cousine où la présenta¬
tion, les couleurs et le goût des mets me fascinaient.
- Vos projets pour l'Au¬
berge Communale?
- De fournir avant tout une cuisine de qualité, à des prix corrects tant pour les fa¬
milles et les menus en¬
fants que pour les I j aînés, ou encore
gastrono¬
mique avec
des m
soirées à thèmes, mais aussi de soigner le service et de maintenir une ambiance conviviale.
- Lorsque vous sortez, où allez-vous manger?
J'aime savourer la cuisine de mes collègues des cafés-res- taurants avoisinants, mais aussi des recettes mexi¬
caines, grecques et espa¬
gnoles riches en couleurs.
L'envie me tente de me rendre chez Girardet et Ber¬
nard Ravet pour y déguster leurs secrets culinaires.
Auberge Com- munale, Lé-
J§>~ chelles, route de Fribourg - Payerne par Grolley. Ce jeune chef de cuisine se réjouit de vous accueillir.
Texte et photo: P. Nuoffer
Ingrédients:
40 tiges de sureau en fleurs
0,5 1 de vin blanc 0.5.1 d'eau 350 g de sucre
si possible de l'eau-de-vie de fleurs de sureau Préparation:
1. Oter délicatement les fleurs de sureau. Réser¬
ver quelques fleurs pour la décoration.
Mettre le reste à macé¬
rer dans le vin blanc.
2. Passer le vin blanc. Puis faire bouillir l'eau et le sucre et laisser tiédir.
3. Mélanger le vin blanc et l'eau sucrée. Faire congeler 10 à 15 mi¬
nutes dans une sorbetiè¬
re.
4. Mettre le sorbet dans des verre glacées ou sur des assiettes. Arroser d'eau-de-vie de sureau.
Décorer avec une fleur, une baie de sureau ou une feuille de menthe et servir.
msztzçs ecmmuiMjis T>s uisewsjuzs
")He*tcc dcc jawi
"Tftetû à Il conte
")Ke*ttc d'a^xine, menu ça4ÛuHto*Kiqcte SfiécûUitéa. de
&va5e
Hotne 4fiécù*tcté au*, ewdoiAe
tyumde &<zlte de î O à, î 20 fienMHHea,
Sê&aAtie*i ® 026/660 24 94
"peruté te muvuU
20
Le personnel des Transports en commun
réuni autour d'un nouveau drapeau
Ë-Jar une belle journée M. printanière, presque estivale, l'église Sainte- Thérèse a été le témoin sa¬
medi 14 juin 97, d'une cé¬
rémonie toute empreinte de dignité au cours de la¬
quelle le Syndicat du per¬
sonnel des transports, sec¬
tion TF, a inauguré un nouveau drapeau, symbole d'unité de tous ceux qui assurent de nuit comme de jour les transports publics en ville de Fribourg et sa banlieue.
Ce syndicat que préside Jean- Benoit Robatel, compte à l'heure actuelle 150 membres, y compris les retraités. Le pre¬
mier drapeau avait été inaugu¬
ré le 30 juin 1957 et a résisté durant quarante ans aux aléas du temps. Comme chacun avait souci de le voir s'effriter lorsqu'il flottait au vent, il a été remplacé par un nouveau dessiné par Hubert Audriaz et confectionné par les Sœurs du Carmel au Pâquier. Il a été bé¬
ni par le Père Emmanuel, vi¬
caire à la paroisse Sainte-Thé¬
rèse, lors d'une messe chantée par le chœur mixte dirigé par Pascal Simonet. Pour ce nou¬
vel emblème, le personnel des Transports en commun avait choisi comme parrain et mar¬
raine, André Genoud, ancien directeur des GFM, et Agnès Raemy, épouse du chef du per¬
sonnel des TF.
Cette cérémonie a été suivie d'un apéritif agrémenté par les productions de la petite fanfa¬
re des GFM, puis d'un ban¬
quet à la Mensa de l'Universi¬
té sous la houlette de Jean-Claude Raemy, major de table. Plusieurs personnalités ont tenu à féliciter le personnel des Transports en commun
Le nouveau drapeau avec de gauche à droite, Charles Schneuwly, porte-drapeau; Hu¬
bert Audriaz qui l'a dessiné; An¬
dré Genoud, parrain et Agnès Raemy, marraine.
pour leur conscience profes¬
sionnelle et leurs aptitudes à transporter chaque jour et avec un maximum de sécurité, des milliers de personnes aux quatre coins de la ville et de sa banlieue. Une manifestation qui était d'autre part honorée
par le conseiller d'Etat Michel Pittet; Dominique de Buman, syndic de la ville de Fribourg;
Claude Mathez, président du CA des TF; et Claude Barraz, directeur des GFM.
Texte et photos G. Bd
•M lyj Animaux de compagnie ILLUSTRE
On ne devient pas éle¬
veur de chiens par appât du lucre. Seul l'amour véritable porté aux animaux peut motiver quelqu'un à envisager de franchir le pas qui sépare la détention canine de l'élevage, au demeurant souvent un passe-temps combien prenant plutôt qu 'un métier dont les gains restent aléatoires. C'est le cas de Monique Rossel, française d'origine, établie à Missy, charmant village vaudois à quelques kilo¬
mètres d'Avenches. Il y a une année, les tout pre¬
miers chihuahuas de Mis¬
sy Touky venaient au mon¬
de.
Les animaux ont toujours oc¬
cupé une place prépondérante dans la vie de Monique Ros¬
sel. Des tourterelles, tortues, cobayes, chiens qui ont parta¬
gé ses jeux d'enfant aux abeilles que son mari élève, en passant par les chats siamois malheureusement décimés à cause de la proximité de la route cantonale; qu'ils soient à plumes ou à poils, Monique leur voue une passion que seules ses occupations de mère de famille ont pu, temporaire¬
ment il est vrai, tiédir.
«J'ai craqué
pour un chihuahua!»
Aussi, après avoir élevé ses quatre enfants, cette toute jeu¬
ne grand-mère active pro¬
fessionnellement, puisqu'elle exerce la fonction d'aide-soi¬
gnante dans un home médica¬
lisé, s'est laissé ressaisir par sa toute première passion mise en veilleuse faute de temps: les chiens. Mais comment conci¬
lier paix du ménage et déten¬
tion d'un toutou, puisque son apiculteur de mari n'aime pas la gent canine? Peut-être qu'un petit chien passerait presque inaperçu... Ne faisant pas les choses à moitié, elle
«craque» donc pour une repré¬
sentante de la plus petite des races canines, une femelle chi¬
huahua qui conquiert toute la famille, mari y compris. «Le chihuahua est un petit chien vif, gai, intelligent, bon gar¬
dien, fidèle à son maître. Mal¬
gré sa taille minuscule, il n'est pas délicat, contrairement à ce que bien des gens pensent. Peu exigeant en matière de prome¬
nade, il se contente d'un jardin pour ses ébats quotidiens, voi¬
re d'un balcon muni d'une caisse à chat pour parer au plus pressé. Il s'adapte parfai¬
tement aux activités et loisirs de «sa famille». Ainsi, la chienne de mon mari - quand je vous disais qu'on ne résiste pas à ces bouts de chou! - ado¬
re aller aux taupes avec lui et ramène fièrement son trophée de chasse, aussi gros qu'elle, dans sa gueule! Bien sûr, le prix au kilo peut sembler, de prime abord, excessif!»
Il faut savoir, en effet, qu'un chihuahua pèse entre 1,5 kg et 3 kg et que le prix moyen à payer pour un tel compagnon à poils longs ou ras est de 1600 francs. Bien sûr, il faut tenir compte du fait que les frais de nourriture sont minimes et que la visite au salon de toilettage n'est pas nécessaire, car ce chien n'exhale pas d'odeurs corporelles et la mue s'avère quasi inexistante.
Poils longs ou courts, la robe du chihuahua se décline dans plu¬
sieurs couleurs.
Monique
Rossel
ou la
passion
des
chiens
de
poche
«Avoir élevé quatre enfants n'a pas suffi à combler mon désir de m'occuper de bébés»
Mais de la détention canine à l'élevage, il y a un pas que Monique franchit allègrement, taraudée qu'elle est par l'envie de «materner» des chiots.
«J'ai acheté une belle femelle d'élevage chez Mme Liliane Mordasini, à Avry-devant- Pont, la grande dame du chi¬
huahua qui fait référence en la matière et qui n'est pas avare de précieux conseils, et après avoir obtenu mon affixe, qui est le nom propre de mon éle¬
vage déposé auprès de la So¬
ciété cynologique suisse, au mois de mai dernier j'ai pu ad¬
mirer «ma» toute première ni¬
chée: six chiots en parfaite santé, maintenant tous bien placés car, et c'est l'un de mes soucis majeurs, je tiens à leur trouver de bons maîtres. Je suis aux anges lorsque je re¬
çois une photographie de l'un de «mes» bébés, ou qu'ils viennent me rendre visite!»
Marinette Grandjean
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A la campagne
ILLUSTRE 1 Ils polluent l'air et le sol
de nos campagnes
Verra-t-on un jour des cochons propres?
Le chroniqueur agri¬
cole d'un quotidien français à grand tirage a eu vent, par une enquête effectuée sur les animaux de ferme, que des spécia¬
listes de l'environnement étudient actuellement un problème crucial, celui de l'influence des flatulences et des déjections sur le mi¬
lieu, étant donné que cer¬
tains animaux polluent sans retenue l'air et le sol de nos campagnes.
Une expérience australienne menée il y a quelques années dans une verte prairie des anti¬
podes - en tenant compte de la vitesse et de la direction des vents, de la température et de l'ensoleillement - a permis de calculer qu'un bovin, en pério¬
de de vaches grasses, relâche quotidiennement 500 litres de
Ne sont-ils pas beaux ces porcs élevés en plein air?
méthane, un gaz réchauffant qui, comme le C02, participe à l'effet de serre. Les ruminants rejettent en outre dans leurs bouses 85% de l'azote qu'ils avalent lors des repas, tandis que les volailles n'en expul¬
sent que 60%. En Europe, par contre, ce sont les porcs qui sont aujourd'hui montrés du doigt. Avec leurs nitrates, ceux-ci salissent en effet les eaux superficielles ou souter¬
raines, tandis que l'air est pol¬
lué par des émanations intem¬
pestives d'ammoniaque et d'oxyde de carbone, cou¬
pables aussi du réchauffement de la planète. Sans compter le fer, le zinc et le magnésium ra¬
joutés à leur menu, autant de métaux et minéraux tonifiants qui, sitôt évacués par l'animal,
s'infiltrent dans les sols, au risque de les saturer et de les rendre toxiques. Endiguer le fléau est donc devenu une ur¬
gence, en particulier en Fran¬
ce, où la population porcine a doublé depuis quelques décen¬
nies.
Pour laver les fèces de cen¬
taines de milliers de porcs en Suisse, et pour minimiser leurs pollutions diurnes et noc¬
turnes, des scientifiques se penchent sur le contenu des auges. Et pourquoi? Parce que l'azote que le cochon ingère fuit dans les urines et par ce fait dans la nature. Et comme une partie des protéines des tourteaux de soja, des farines de viande et autres aliments servis dans les mangeoires se retrouvent dans les champs et gagnent sournoisement ruis-
Comment faire pour les rendre plus propres? PHOTOS G. BD
seaux et rivières, l'heure est venue d'imposer une nouvelle alimentation à la population porcine de l'Europe. Théori¬
quement, il est possible de li¬
miter quelque peu les dégâts, c'est-à-dire en réduisant pré¬
ventivement les rejets via un régime adapté aux besoins des animaux. Pour ce faire, il suf¬
fit de choisir un aliment équili¬
bré et conçu spécialement pour chaque stade physiolo¬
gique.
Ce qui est toutefois regret¬
table, c'est que ces recomman¬
dations diététiques antipollu¬
tion n'ont pas trouvé un écho très favorable auprès des fonc¬
tionnaires de l'Union euro¬
péenne, pour la raison que la nourriture rationnelle coûte semble-t-il trop cher... Pour¬
tant, dans chaque cochon suis¬
se ou européen sommeille un pollueur!
Gérard Bourquenoud
o u r Î r
I a V 1
Si par hasard vous avez réussi une photo insolite de votre fille ou de votre fils de moins de sept ans, nous vous invitons à nous l'envoyer avec nom, prénom, date de naissance et domi¬
cile. Son portrait fera l'objet d'une publication dans une pro¬
chaine édition de notre revue bimensuelle. Chaque photo qui sera publiée bénéficiera d'un abonnement gratuit de trois mois à notre magazine. Elle sera rendue après parution, ceci pour autant que l'adresse des parents soit mentionnée.
Envoyez donc vos photos à:
Rédaction de Fribourg Illustré Rubrique «Sourire à la vie»
Rte de la Glâne 31, 1701 Fribourg.
Fou rire ou pleurs?
Est-elle allergique au photographe ou alors manifeste-t-elle son mécontentement de poser dans son pousse-pousse? Rachel Bugnon a été saisie par l'objectif alors qu'elle se trouvait en vacances à Riccione, il y a quatre ou cinq ans.
Blond dans son bredzon
Bien que ce costume soit un peu grand pour un si petit bonhom¬
me, ce jeune armailli en herbe semble être à l'aise pour la photo qui aura certainement sa place dans l'album de famille. Nous voulons parler de Dylan, qui est né le 21 juin 1993 et qui vit chez ses parents, Noël Milleron, rte de Suisse 93, 1290 Versoix.
Est-il le fils de Guillaume Tell?
A trois ans, Félicien est déjà un garçon costaud qui pratiquera certainement la lutte suisse comme son champion de père. Son phy¬
sique promet sans aucun doute de belles prises sur les ronds de sciure. A moins qu'il ne préfère le tir à l'arbalète sur une pomme!
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Le viyo fakteu
Din le viyo tin, le fakteu dou velâdzo irè fèrmo konyu dè ti. Che bin di dzin ne konyechan pâ le chindike, kotyè j'on a pêna l'inkourâ, to le mondo konyechê bin le fakteu. Kan iro bouébo, le fakteu dou velâdzo irè a non Maurice a Jassin.
Jassin k'irè èkofê l'a jou ouè j'infan, ché bouébo è duvèfiyè, totè duvè mouê-
Maurice a Jassin, fakteu dè Vôru, irè akovintâ pè le buraliste, i travayivè na partya dou dzoua po la pouchta, pu in mimo tin i fajê le payijan. On to piti payijan, duvè vatsè, on bokon dè têra a l'intoua de la méjon, djuchto por alâ a l'êrba, dutrè poujè chu le Krè è on kemon ou dou pè lè tourbiérè.
Ti lè matin, a ché j'àrè, Maurice l'avi dza gouêrnâ è aryâ chè duvè vatsè, dè- dzounâ è ch'inkotchivè por alâ a la pouchta, vuhu in fakteu. Adon l'i fayi po keminhyi alâ ou trin dè ché j'àrè è vin. rapêrtchi na chatse ou duvè pyênè dè gajètè, dè Iètrè è dè patyè. Rèvinyi a la pouchta, rèyi to chin, na partya por li, l'ôtra po le buraliste ke fajê achebin na pitita tornâye ou mitin dou velâdzo pu la kotse di Molètè. On kou ke to irè rèyi, i ch'inmodâvè avoui chon vélo, tsèrdji dèvan è dêrê, di kou onko na pi¬
tita remorke. Cha granta tornâye pachâ- vè pè la Sionge, lè Pon d'avau. lè Pon d'amon, tantyè ou Piti Chèrvâdzo è la Dzou-di-Pon, le Diron, è lè Tron. Li fayê tantyè i j'arè dè goutâ po fére le toua. Ou grô dè l'evê, pè na lula è na lorda nê, i arouvâvè pâ a fourni dèvan midzoua è kan i arouvâvè i j'àrè dè goutâ din na méjon, hou bounè dzin li dejan «Maurice, tè fô goutâ avoui no».
A duvè j'àrè i rèmodâvè po la pouchta, fére la chèkonda tornâye dou velâdzo avoui lè lètrè dou du-midzoua è lè gajè¬
tè. L'è adon ke pachâvè vèr no. On'oyê montâ lè j'ègrâ, avoui chè grôchè botè, ourâ la pouârta dou pouêrtso, ha de l'othô, l'avi pâ fôta dè fyêre a la pouâr¬
ta, i dèpojâvè la gajèta chu la trâbya, dejê «bouna né» è rèmodâvè chin ch'arèthâ. Apri chin i fajê chon travô pè la méjon è chu chon bintsè.
Irè achebin li ke portâvè lè j'èxprès.
Dou tin de la dêrire dyêra. kan l'i avê lè tourbiérè, on matin, dèvan dè fére cha tornâye, li a fayu alâ tantyè a la Dzou- di-Pon, porta on piti patyè èxprès. Kan l'è arouvâ lé, le grâta papê dou burô l'a ourâ le patyè è l'i a trovâ on Burrus a karanta chantimè. Dji kilomètre po portâ on piti Burrus! Maurice l'è rèmo- dâ on bokon du, ma chin rèmolâ. Lè dzin li bayivan di lètrè po portâ a la pouchta. Li, lè fetchivè din cha kapèta
Maurice en tournée avec son chien, devant la Croix-Verte à Vaulruz.
Rèchponchâbyo dè ha pûdze:
Albert Iiovigny
Rte de Schijfenen 15, 1700 Fribourg
dè fakteu. Li bayivan achebin di patyè, de l'èrdzin po fére di pâyèmin, mima- min kotyè kou di badyè po portâ a ta- kounâ a la fèrvâdze. Kan l'è vinyê, i fajê cha tornâye avoui le tsin è la kariôla, kemin vo le vêdè chu la foto dè ha pâdze.
Le dèvêlené i alâvè a la fretchire po l'i fetchi lè gajètè din lè katsotè, yô lè payi¬
jan l'avan lou karnè dou lathi. Pu, la de- mindze, a la chayête de la mècha, i dich- tribuâvè chin k'irè chobrâ a la pouchta le dechando né.
Maurice irè damâ dè ti. Lè viyo, lè dzouno è lè j'infan, kan le rinkontrâvan, li dejan «Salu Maurice». No j'a tyithâ po le paradi in 1975, l'avi mé dè 80 t'an è l'avi travayi 33 j'an a la pouchta.Ou dzoua d'ora, l'afére l'a bin tsandji. Mè moujo ke din lè velè kemin din lè velâd¬
zo on rèvêrè djèmé di Maurice a Jassin.
Albert Bovigny
Lexike: Jassin = Hyacinthe. Akovintâ = engagé. Rèyi = trier. Tornâye = tournée.
Lula = grand froid. On'oyê = on enten¬
dait (du verbe ouïr). Bintsè = petit do¬
maine. Rèmolâ = ronchonner.
ILLUSTRE Témoignage La Fête-Dieu à Fribourg:
un profond recueillement La Fête-Dieu est la cé¬
rémonie religieuse publique par excellence, voulue par Urbain IV au Moyen Age et perpétuée avec une fidélité exemplai¬
re. A Fribourg, centre im¬
portant du catholicisme en Suisse, siège de Vépiscopat du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, ainsi que du séminaire de for¬
mation des jeunes prêtres, la fête prend valeur de symbole. Claude Mackerel et Jean Steinauer ont ana¬
lysé en ethnologue et en historien, cet Etat de ciel qu'est la Fête-Dieu dans un livre que chacun peut obtenir auprès des Edi¬
tions Méandre, à Fri¬
bourg.
De bon matin et depuis des siècles, le canon retentit sur la ville de Fribourg comme des coups frappés sur scène avant une représentation théâtrale, telle une voix qui annonce qu'il faut rompre avec la vie ordinaire et respecter le silen¬
ce en soi, car ce jour est la Fête-Dieu. Le canon est aussi le signe de la puissance et de la souveraineté d'une nation:
union du spirituel et du tempo¬
rel, en trois mots: Etat de ciel.
Longtemps la participation à la procession était un signe d'intégration à la société et que le refus d'y participer si- gnifait une attitude récalci¬
trante coupable envers l'ordre catholique de la cité. Pour la plupart, par contre, c'est une
Mgr Amédée Grab, évêque du diocèse, à gauche, encadré par Mgr Pierre Mamie, Mgr Jean- Claude Périsset et les prêtres res¬
ponsables des paroisses de la vil¬
le de Fribourg.
Des milliers de personnes ont as¬
sisté à la messe en plein air.
Les autorités cantonales et com¬
munales entourées de gardes suisses.
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douce et glorieuse obligation, car la fixité du rite et sa magni¬
ficence paraissent aux catho¬
liques comme les premiers éclats de l'éternité...
Depuis le XIIIe siècle, quand Urbain IV a institué la solenni¬
té de la Fête-Dieu dans le ca¬
lendrier liturgique, le cérémo¬
nial se reproduisait sans aucune modification, témoi¬
gnage public éloquent de la fi¬
délité, surtout à l'époque des affrontements religieux. Au¬
jourd'hui, au grand apparat qui était devenu un peu du folklore, a succédé une sym¬
bolique nouvelle dans un es¬
prit de partage, d'accueil et de solidarité.
Claude Macherel, ethnologue, chargé de recherche au CNRS, et Jean Steinauer, journaliste spécialisé dans les affaires po¬
litiques et sociales, ont traité le thème de la Fête-Dieu, tel un fil conducteur qui tisse la tra¬
me historique de Fribourg dans le domaine culturel et le rôle du clergé, les valeurs édu¬
catives, les champs sociaux liés à la hiérarchie et le par¬
cours de la chrétienté. Un par-
Le corps de musique «La Concor- dia» rehaussait de ses produc¬
tions cette cérémonie dans la cour du Collège St-Michel.
cours dont les chemins vont et viennent entre la demeure ter¬
restre et le ciel infini, avec toutes les imbrications sociale marquées par la civilisation qui se sont succédées, à Fri¬
bourg comme ailleurs.
Texte et photos:
G. Bourquenoud