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Rédaction et administration: Rte de la Glane 31

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Academic year: 2021

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(1)

Rythmez vos envies à la rue de Lausanne

Notre espace constructible se rétrécit Le stade universitaire de Saint-Léonard

Un million de retraités en Suisse

(2)

LE BILLET

de Gérard Bourquenoud

'SUlJljMEiILLUSTRE Fondé en 1945

Rte de la Glane 31 1701 Fribourg

Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovct et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Rte de la Glane 31.

Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Tél. 037/82 25 25.

Téléfax 037/24 32 44.

Rédacteur cil chef et photographe:

Gérard ltoiir<|iicnoud.

Collaboratrices - Collaborateurs:

Broyé fribourgeoise et vaudoise:

Marinette Grandjcan.

Gruyère, Vevcyse, Singine et Lac:

Gérard Bourquenoud.

Sarine et ville de Fribourg:

Jacqueline de Saint-Bon.

Glâne et faits divers:

Valentine Jaquier.

Société et culture:

Marinette Jaquier.

Page du patois:

Albert Bovigny.

Fribourgeois «hors les murs»:

Félix Brulhart.

Service des abonnements:

Rosette Schcrrer.

Abonnements:

Annuel: Fr. 78.50. Semestriel: Fr. 40.-.

Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-.

Vente au numéro: Fr. 3.50. CCI' 17-2851.

Tirage: 670(1 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion. Celle-ci n'assume aucune responsabilité concernant les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Kditeur:

Imprimerie Fragnièrc S.A.

Rte de la Glane 31, 1701 Fribourg.

Publicité:

ofa Orell Fussli Publicité S.A.

Rue de Lausanne 91-1700 Fribourg.

Tél. 037/81 15 20 - Téléfax 037/22 90 94.

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

Stimuler l'économie

NOTRE COUVERTURE:

La trouée du Gottéron et l'Auge, 1977 Fribourg est une ville qui vit de ses aspi¬

rations, de ses soifs et de ses repos, dans la chaleur et l'harmonie des mai¬

sons familières, des églises et des bis¬

trots. On vit à la mesure de l'homme et à la petite mesure de Dieu. (Niquiiie) Photo tirée du livre «Niquille», en vente aux Editions Fragnière, 31. rte de la Glâne, Fribourg.

N U1

T ■ a recession économique se fait M ^sentir dans le canton de Fribourg comme partout ailleurs en Suisse et à l'étranger. «Une telle situa¬

tion n'est pas favorable, donc il faut agir», a lancé le Conseil d'Etat fribour¬

geois lors de la réunion des «Etats gé¬

néraux de l'économie fribourgeoise» au mois de septembre 93. Quelque 500 personnes ont répondu à cet appel: les milieux de l'industrie, du commerce, des arts et métiers, des services et du tourisme, lesquels ont pris connaissan¬

ce du programme de stimulation de l'économie dans le canton, élaboré par la Commission de dé¬

veloppement écono¬

mique qui a proposé dix-sept mesures con¬

crètes pour relancer l'économie cantonale.

L'une d'elles est le slo¬

gan: «Fribourg en plus, c'est mieux», lequel vient renforcer le label d'identité fribourgeois créé en 91. Cette asso¬

ciation a pour but de co¬

ordonner la promotion de la nouvelle image économique cantonale par le biais de cinq pro¬

jets de communication.

L'Etat devra d'une part jouer le rôle de dynamiseur de l'économie, et d'autre part confier rapidement au secteur privé certaines tâches que les services publics n'arrivent pas ou plus à exécuter. Au ni¬

veau financier, il devra également per¬

mettre un redéploiement structurel des entreprises et favoriser les stages des jeunes Fribourgeois à l'étranger.

Au mois de janvier dernier, soit quatre mois après l'offensive donnée en faveur de la relance de l'économie et de la lutte contre le chômage dans le dessein de ré¬

tablir un climat de confiance, un pre¬

mier bilan a été analysé et présenté à la presse et aux milieux intéressés par le conseiller d'Etat Michel Pittet; par Rudolf Zurkinden, directeur de l'Office

FRIBOURG

en p^uS c'est i/>

de développement économique du can¬

ton; et par André Uebersax, directeur de la Chambre fribourgeoise du commerce et de l'industrie. Ce qui est très réjouis¬

sant, c'est que depuis le lancement du programme de stimulation, un certain nombre de mesures ont été réalisées.

D'autres sont en cours de réalisation ou à l'étude, ceci grâce à la volonté de l'Etat d'accélérer la procédure des de¬

mandes de construction qui, en 1993, a vu la création d'un millier de logements sociaux, alors que sur les 900 supplé¬

mentaires qui devraient normalement être construits cette année, 700 seule¬

ment bénéficieront du soutien de l'Etat.

Cela est dû au défi¬

cit de ce dernier qui n'autorise pas de faire plus. Des constructions qui vont engendrer des investissements de quelque 220 mil¬

lions de francs.

Tenant compte d'autre part du refus du peuple fribour¬

geois à la hausse de l'impôt, plusieurs mesures ont été abandonnées. Ce sont l'aide destinée à l'attractivité régio¬

nale et celle accordée habituellement au Fonds d'équipement rural, l'alloca¬

tion supplémentaire au Fonds d'équipe¬

ment touristique et celle qui était prévue à la stimulation de l'économie, soit un montant total d'un million de francs.

Et comme le Pays de Fribourg n'a pas l'intention de dormir sur ses lauriers, l'Office de développement économique va faire un clin d'oeil aux Etats-Unis, avec l'espoir qu'ils deviennent aussi des partenaires de notre canton, comme le sont déjà l'Allemagne et la France.

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m FREIBURG

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lâiMimariuim 3 FÉVRIER 1994 N° 3 La rénovation des

bâtiments Etant donné que notre espace constructible se rétrécit de jour en jour, cha¬

cun est donc conscient de la nécessité de renouveler le domaine bâti existant afin de garantir une utilisa¬

tion conforme aux exi¬

gences actuelles. Le pro¬

gramme PI BAT «Entretien et rénovation des bâti¬

ments» propose un cours de perfectionnement à cet effet.

CROQUIS DE SAISON Les charmes de l'hiver

DESTIN

La disparition des épiceries

ART DE VIVRE Les solitaires du samedi soir 7

REGARDS SUR...

Rythmez vos envies à la rue de Lausanne

VOS ORIGINES

Vous appelez-vous Guillaume? 18 NOS AINES

Un million de retraités Rue de Lausanne,

vous connaissez?

Si tel n'est pas le cas, alors prenez le temps de la découvrir et d'y flâner l'espace d'un matin ou d'un après-midi. Cette rue est en effet très attractive, tant par son aspect commercial et l'élégance extérieure de ses maisons que par les contacts humains qui se créent quotidiennement et la sécurité qu'elle offre au public.

LE PATE D'INTCHE-NO La Poya dè 1939

HUITIEME DISTRICT Hommage à Max Pasquier

DU CŒUR POUR...

La Saint-Valentin CONSTRUCTION La rénovation des bâtiments

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28 LES SPORTS

Stade universitaire de St-Léonard Le hockey au féminin

Se défouler une fois par année Le carnaval est l'occasion idéale et unique pour oublier durant un week-end les angoisses et soucis quotidiens, mais aussi le seul moment de l'année pendant lequel l'homme du peuple, caché derrière un masque, peut exprimer librement sa propre person¬

nalité et sa pensée dans un défoulement collectif.

ART DE VIVRE Une sacré amitié

US ET COUTUMES Pourquoi y a-t-il un carnaval?

CROQUE-NOTES

Soirée des Rois de la Landwehr

HISTOIRE VÉCUE L'aveu par Maurice Métrai

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CROQUIS DE SAISON

Les charmes de l'hiver

Assise au bord de l'eau, je promène un regard autour de moi. Le lac semble endormi. Aucune vague ne vient froisser la surface lisse et brillante. Les eaux froides, en cette saison, ont une cou¬

leur gris perle, où se mélangent harmonieu¬

sement des reflets d'or. Un silence paradi¬

siaque plane sur ce lieu reposant. De temps à autre, le cri aigu des mouettes voraces trouble un peu cette sérénité. Les cygnes, gracieux et sublimes, tels des fantômes de lumière, glissent et fendent l'onde délicate¬

ment. Leurs longs cous élégants se déta¬

chent à l'horizon. Les arbres dépouillés et frileux coquettement se mirent dans le lac, et les pierres figées sont un abri bienvenu pour les canards fatigués. Le ciel est cou¬

vert, une brume mélancolique danse lan¬

goureusement sur les flots engourdis.

Il fait doux, pourtant nous sommes au début de janvier. Un petit souffle timide caresse mon visage ébloui par ce si beau décor. Ces eaux secrètes et amies m'ont cependant ravi un camarade de classe. Il jouait assez loin du rivage, confiant et heu¬

reux pour ses 15 ans. Les traîtresses se sont soudain réveillées. Elles ont englouti ce pauvre gosse, beaucoup trop faible pour rivaliser avec elles. Trois jours plus tard, on l'a découvert. Il flottait à la surface, misé¬

rable corps meurtri, endormi à jamais.

Longtemps j'ai haï ce lac, je l'ai maudit;

Autre charme de saison. photo m. j.

puis les jours ont coulé sur ma jeunesse révoltée. Avec le temps, j'ai pardonné et réappris à l'aimer. Sa beauté si grande fut plus forte que ma rancune.

Le jour arrive à sa fin, le soleil lentement glisse dans la brume pour un ultime adieu.

Très vite il descend, offrant fièrement ses reflets rougeoyants comme pour saluer poliment Madame la nuit. L'obscurité maintenant étend son grand manteau, enve¬

loppant la nature dans un geste de protec¬

tion. Des ombres inquiétantes se détachent, m'obligeant à quitter mon refuge.

L'hiver, bien que je ne l'aime pas, renferme des charmes envoûtants et irrésistibles. Il suffit simplement d'observer.

Marinette Jaquier

Bergamo, Italie

23 heures. La grande place publique accueille des ombres sor¬

tant des arcades et des rues étroites.

Toutes semblent s'être donné ren¬

dez-vous sur ces quelques mètres pavés au cœur de la vieille ville.

Les élèves de l'école de musique, pingouins étranglés d'un nœud papillon, s'arrêtent quelques ins¬

tants. Dans leur tête, sous leurs doigts, les dernières notes du concert vibrent encore. Seule la magie de ce lieu va les délivrer de leur musique.

Assis sur la margelle d'un puits, quelques vieux échangent des pro¬

pos sur le temps qui passe et sur cette jeunesse qu'ils ne compren¬

nent plus très bien.

Ici et là, de belles Italiennes fort dénudées traversent lentement la place. Tous les regards suivent la démarche altière et légère de ces filles d'Eve à la beauté arrogante.

Ombre parmi les ombres, une peti¬

te fille, 5 ans peut-être, présente des roses aux badauds. Amusés ou distraits, quelques touristes se lais¬

sent séduire par le sourire de la petite fille qui, prestement, empoche les lires de la rose.

Dans ce pays où les enfants sont rois, l'enfant fait certainement un dur apprentissage de l'existence.

Sa mère, une pâle gitane, lui remet régulièrement quelques roses nou¬

velles, tirées d'un bouquet qu'elle présente sur les terrasses.

De temps à autre, toutes deux entrent dans le petit bar au coin de la rue. où, assis dans le fond, un homme boit en tapant le carton.

Sans même lever les yeux de son jeu. il tend une main dans laquelle

la gitane dépose l'argent récolté.

Nina Brissot-Carrel

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Petites épiceries:

Petites épiceries, toujours à l'étroit, emplies jusqu'au plafond, débordant sur le trottoir, serez-vous bientôt un souvenir, un mythe que nous raconterons à nos enfants?

Nous leur dirons l'épicier et son tablier bleu, affairé dès l'aurore à son étalage. 11 arrange les tomates, les rai¬

sins, les choux-fleurs dans les cageots capitonnés de papier. La balance, une

«automatique», a été savam¬

ment calée afin de ne fausser en aucune manière la pesée réglementaire. Les étiquettes indiquant les prix sont plan¬

tées bien droites et bien lisibles, avec leurs gros chiffres noirs. Parfois, une ardoise annonce en quelques mots tracés à la craie:

«Oeufs frais du pays» ou

«Miel de sapin». Dans de hautes boîtes ou de vieux bidons, au pied de l'éventai- re, on a placé les bouquets d'oeillets, de glaïeuls, de zin¬

nias. Près de la porte est sus¬

pendue la réclame des crèmes glacées, avec ses illustrations aux coloris naïfs.

Entrons dans l'épicerie. A nos enfants muets d'étonne- ment, nous dirons le comp¬

toir encombré, ses présen¬

toirs en pyramides, ses cartons béants comme autant de coffres aux trésors, ses bocaux gorgés de caramels, ses échafaudages précaires de barres de chocolat.

Nous leur dirons la caisse enregistreuse et sa grêle son¬

nerie, ou le bloc-notes que l'épicière couvre de chiffres.

Car s'il y a un épicier en tablier bleu, il y a aussi une épicière en sarrau à fleurs, ou rose parfois. A eux deux ils font marcher le commer¬

ce. C'est-à-dire qu'ils ven¬

dent, pèsent, emballent, cal-

Epiciere

depuis un demi-siècle

Ayant fêté son quatre-vingtième anniversaire l'an passé et étant veuve depuis quinze ans, sans enfant, l'épicière de La Corbaz va fermer son petit commerce à fin février, vu qu'aucun habitant de ce village n'est intéressé à ce magasin qu'elle sou¬

haitait remettre depuis déjà une decennie.

Marie Thomet, née Stalder, originaire de La Roche par mariage, a ouvert cette épicerie villageoise en 1939, exactement quinze jours avant que n'éclate la Deuxième Guerre mondiale. Cela fait donc cinquante-cinq ans qu'elle exploite ce petit commerce à La Corbaz où, pendant de nombreuses années, il a rendu d'im¬

menses services à la population, laquelle est aujourd'hui attirée par les grandes surfaces.

Cette sympathique épicière octogénaire, malgré son moral enco¬

re intact et son excellente santé, a décidé de prendre un peu de repos, de s'offrir quelques voyages et de profiter d'une retraite plus que méritée. Elle va donc fermer définitivement son maga¬

sin à la fin février, privant ainsi La Corbaz de sa seule épicerie.

Fribourg Illustré souhaite à Marie Thomet de vivre une retraite aussi belle que tous les contacts enrichissants qu'elle a eus avec les habitants de ce village sarinois pendant plus d'un demi- siècle.

Texte et photo G. Bd

bientôt un souvenir?

culent à longueur de journée.

Mais encore, debout aux petites heures, ils se ravi¬

taillent au marché, nettoient les légumes, déclouent des caisses, éventrent des car¬

tons, tout cela avant même que le premier client se pré¬

sente. Car l'épicerie est comme le théâtre: elle a ses coulisses, ses dessous, ses mystères, que le public n'est pas censé connaître.

Et je ne parle pas des comptes, des inventaires, des déchets à évacuer, des livrai¬

sons à toute heure, des net¬

toyages nocturnes, des visites des «voyageurs», avec qui il faut discuter lon¬

guement.

Je voudrais leur dire encore, à ces enfants ignorants et émerveillés, les odeurs, ou plutôt le mélange de par¬

fums, d'arômes ou de relents venus des quatre coins de l'épicerie, dans laquelle voi¬

sinent le fromage et la can¬

nelle, le saucisson et le café, le thé et l'oignon. Il n'y a pas une senteur unique d'épice¬

rie, mais seule l'épicerie offre cette atmosphère qui n'est ni aigre ni écœurante, ni acre ni lourde, mais qui est tout cela à la fois, une com¬

binaison d'éléments si divers qu'on ne les discerne plus, mais où l'on pressent d'em¬

blée qu'il n'y a rien d'insoli¬

te, rien d'entêtant, rien de suspect. On respire à l'épice¬

rie la rassurante saveur des choses bonnes à manger, des promesses de soupes et de potées, des désirs de charlot¬

te aux pommes et de crème anglaise...

Voilà ce que nous dirons à nos enfants, s'il arrive un jour que tout cela ne soit que souvenirs.

(SPS) Jacques Bron

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PROPOS DE TABLE

! ■■'•m UMES

LES MEILLEURES RECETTES

Le pain... lien avec le sacré

LIVRES DE CUISINE SILVA Les légumes

Garnitures raffinées, snacks, entrées ou plats de résistance nourris¬

sants, les légumes ne sont certainement pas à écarter de nos menus à une époque où nous sommes de plus en plus soucieux de bien nous alimenter. C'est à nos travailleurs saisonniers italiens que nous devons de trouver partout chez nous des aubergines, des artichauts et des courgettes. Les diverses variétés de légumes nous sont expliquées, ainsi que leurs principales méthodes de préparation et de cuisson. Un calendrier des saisons des légumes, les meilleures méthodes de cuis¬

son et quelques techniques de cuisine constituent l'introduction, la partie principale de ce volume étant formée par les chapitres suivants:

hors-d'œuvre - tartarc d'avocat, flan de courgettes et mousseline de poireaux, par ex.; salades et crudités - salade de haricots aux morilles, salade Waldorf, salade de pommes de terre et légumes, etc.;

les potages - gazpacho. velouté de champignons et minestrone, par ex.; les garnitures de légumes classiques - pois chiches, choucroute, chou de Milan, etc.; les plats de résistance - raviolis aux légumes, escalopes de céleri et roulades aux épinards. par ex.; conserves et marinades - des cornichons au potiron en passant par les raisins secs.

La partie recettes suit la séquence classique d'un menu.

«Italie», «Entrées», «Légumes». Editions Silva, Zurich.

Chaque volume 250 points Silva + Fr. 22.80 (+ frais d'envoi).

Le pain est plus qu'un ali¬

ment. Dans toutes les reli¬

gions, on lui attribue depuis toujours une grande valeur symbolique et un rôle de pre¬

mier plan dans la vie reli¬

gieuse et lors des fêtes.

Nombre de ces usages ne vivent plus que dans le sou¬

venir, mais d'autres se sont conservés jusqu'à nos jours.

Les pains représentant des personnages, confectionnés pour les jours de fête, sont très largement répandus.

Leurs formes originales signifient que l'homme ne vit pas seulement de pain, ni de travail, mais qu'il a besoin aussi de moments où il se voue tout entier, avec ses pareils, à l'esprit divin, à la source originelle, afin de reprendre des forces pour la vie de tous les jours. Les ins¬

criptions et symboles reli¬

gieux figurant sur le pain, lors de la fête à laquelle il est lié, manifestent extérieure¬

ment qu'on se met au-dessus

Promotion du pain à Romont.

de la vie purement utilitaire, qu'on cherche le contact avec le sacré. Ainsi, le pain relie-t-il symboliquement, depuis toujours, la terre, domaine du travail, au cos¬

mos, domaine de l'esprit, qui encadre la vie humaine et lui donne sa suprême direction.

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AU DANCING: tous les soirs orchestre - attractions - danse 6

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Les solitaires du samedi soir

Le Buffet de la gare, un samedi soir, au retour d'un voyage.

Beaucoup de monde, comme toujours.

Un orchestre hongrois de cinq musi¬

ciens, avec un violoniste qui tire de son instrument des sons déchirants, évo¬

quant les plaines, les peupliers, les che¬

vaux sauvages, et cette éternelle nostal¬

gie des errants.

Un buffet de gare, c'est un lieu qui ne ressemble à aucun autre. Entre départ et arrivée, hors du temps, de la vie de tous les jours, une sorte de no man's land, ni d'ici ni d'ailleurs. C'est pour cela, sans doute, qu'on y rencontre tant de déraci¬

nés, Tamouls, Africains, qui viennent s'y retrouver. Et voilà, justement, qu'à peine ma commande passée, un Noir vient s'installer à ma table avec sa tasse de café et un grand sourire. Un peu sur¬

prise, je me dis qu'en Afrique, sûrement, les gens n'ont pas besoin de se connaître pour se parler, qu'il n'existe pas de bar¬

rières artificielles comme ici... Je ne sais trop pourquoi, cet homme - le sourire peut-être - fait surgir une image ancien¬

ne: celle du brave oncle Tom que j'ai tant aimé lorsque j'étais enfant... Sans me laisser le temps de réagir, la serveuse s'approche de la table. «Pas de ça, dit- elle, allez vous asseoir ailleurs». Il se lève à regret, il ne comprend pas, il par¬

lemente, puis finit par aller se réfugier au fond de la salle, là où se tiennent les autres immigrés. L'ordre est rétabli, adieu oncle Tom!

Mais comment ne pas remarquer cette vieille petite dame qui s'avance à pas menus pour venir saluer un homme aux longs cheveux gris installé seul devant une bouteille de vin, l'air perdu? Elle porte de ces souliers plats et montants que l'on chausse quand on a de la peine à marcher; une minuscule toque sur ses cheveux teints et frisottés, un visage fripé, la tête agitée d'un lent mouvement de va-et-vient... Que dit-elle au vieillard à la longue chevelure? Je ne sais: elle sourit, lui serre timidement la main

avant de regagner sa table, toujours à petits pas hésitants.

Peu après, une autre vieille dame passe devant moi: grande celle-ci, un peu voû¬

tée, vêtue d'un pull et d'un pantalon noir, avec sur la tête un chapeau de toile rouge comme on en porte, l'été, sur les plages. Je me retourne pour voir d'où

la gare, deux ou trois pièces emplies de souvenirs mais silencieuses, un chat peut-être, ou un canari, les enfants sont partis, ils ne font pas souvent signe, ils sont si occupés, la mort approche sans bruit - et qui nous regrettera, qui nous pleurera, qui se rappellera qu'un jour nous avons été jeunes, nous aussi? Tout

Im main dans la main, dans l'attente du train.

elle vient, et je remarque, derrière moi, plusieurs autres solitaires. Les Tamouls et les Noirs au bout de la salle, les soli¬

taires d'ici à l'autre bout... Les étrangers et les vieux. Ils ne se parleront pas, bien sûr, mais ce qu'ils viennent chercher ici c'est sans doute la même chose: un peu de chaleur, une musique qui fait oublier, l'illusion d'être, pour quelques instants, avec les autres... Faute d'éléments pour imaginer la vie des exilés, j'essaie de me représenter celle des vieilles personnes d'ici. Un appartement dans le quartier de

à l'heure, il faudra rentrer, mais en attendant réchauffons-nous à cette musique, à ce bruissement de vie autour de nous que nous retrouverons, si tout va bien, samedi prochain...

Et je me demande une fois de plus com¬

ment on pourrait s'y prendre pour venir à bout de cette indifférence qui nous enferme en nous-mêmes, chacun chez soi, chacun pour soi, porte et cœur soi¬

gneusement verrouillés.

(SPS) Yvette Z'Graggen

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RYTHMEZ VOS ENVIES

en flânant dans la rue de Lausanne à Fribourg

La capitale du canton est une cité originale construite sur une boucle de la Sarine que dominent des rochers à pic, au pied desquels coule la rivière précitée. La Vieille Ville, le quartier du Bourg et la rue de Lausanne constituent, dans leur ensemble, avec le cadre merveilleux qui l'entoure, un véritable monu¬

ment historique. Les maisons des siècles passes que nous découvrons à la rue de Lausanne, avec en plus une enseigne «On y loge à pied et à cheval», sont d'une richesse sobre et réservée. Et leur aménagement intérieur répond, en général, pleinement à ce que l'élégance extérieure peut promettre. Pour en avoir le cœur net, taites comme moi, allez flâner en hiver comme en été à la rue de Lausanne. Sans le vouloir vraiment, vous vous apercevrez que «Rythmez vos envies», le nouveau slogan des commerçants, vous séduira. Une panacée qui vous sera bénéfique contre le stress et la monotonie, dans une rue aujourd'hui cent pour cent commerciale et piétonne, qui vous invite à musarder et à faire du shopping en toute liberté et en toute sécurité. Pour vous convaincre de cette opportunité, la rédaction de Fribourg Illustré est allée s'entretenir quelques ins¬

tants avec le président de l'Association de la rue de Lausanne qui, comme son père et son grand-père, a toujours vécu dans ce quartier de la ville de Fribourg, où les contacts humains se forgent quotidiennement entre commerçants et clients, entre habitants et touristes de passage.

Le haut de la rue de iMusanne aujourd'hui, avec à droite le couvent des Ursulines.

INTERVIEW de Monsieur Jean-Pierre Brwüsholz, quarante ans, marié, père de trois enfants, agent général de la Fribourgeoise-Assurances, et qui assume d'autre part la présidence de l'Association de la rue de luiusanne depuis un lustre, après avoir œuvré durant une décennie au comi¬

té.

Q

t

FI - Depuis (|iiand votre association existe-t-elle et quels sont ses objectifs?

J.-P. Brunisholz - L'Asso¬

ciation de la rue de Lausanne fêtera son demi-siècle d'exis¬

tence en novembre 94. Ses objectifs sont de soutenir les commerçants, de défendre leurs intérêts, de faire connaître les commerces de ladite rue au public de notre canton, d'organiser des mani¬

festations, animations et actions de promotion. Pre¬

nons l'exemple du cortège de la Saint-Nicolas qui, chaque

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Une enseigne de café où «On loge à pied et à cheval».

année, traverse toute la rue de Lausanne et attire des milliers de personnes, fête au cours de laquelle nous profitons d'offrir des biscômes aux enfants.

- Est-ce une lourde charge d'être président d'une telle association?

- Une telle fonction exige du temps et du dévouement, c'est vrai. Mais je l'assume avec beaucoup d'enthousias¬

me, même si parfois il y a quelques déceptions ou déboires. Elle me procure non seulement une grande satis¬

faction, mais aussi des contacts très fructueux avec les commerçants et les habi¬

tants de la rue de Lausanne.

Je dirais que dans l'en¬

semble tout ne va pas si mal.

- Est-ce la seule association active et combien compte- t-elle de membres?

- A l'heure actuelle, elle a un effectif de 140 membres, mais tous ne sont pas pro¬

priétaires ou locataires d'un commerce, comme c'était le cas à l'origine. Près de nonante d'entre eux sont en effet propriétaires ou loca¬

taires, ce qui représente donc une majorité. 11 est vrai que pendant quelques années une association groupant les habitants de la rue de Lausanne s'était manifestée en faveur de la fermeture de la rue à la circulation. A ce jour, il n'existe que celle que je préside depuis cinq ans, c'est-à-dire l'association qui a pour but principal de réunir les commerçants dans un même élan de solidarité.

- Est-ce que votre associa¬

tion est liée financièrement au parking des Alpes et celui-ci n'est-il pas le bien¬

venu depuis que la rue de

Croisement de trams au haut de la rue de iMusanne et place Georges- Python. Photo tirée du livre «Fribourg en train».

Quel plaisir de ßäner dans une rue aussi calme en jetant un coup d'œil sur le clocher de la cathédrale Saint-Nicolas.

Lausanne est piétonne?

- Lors de sa construction, M.

Henri Perriard, qui était prési¬

dent de l'Association de la rue de Lausanne, était égale¬

ment président du Conseil d'administration du parking des Alpes. Les responsables de cette réalisation ont eu tel¬

lement de problèmes avec les éboulements et autres effets de la nature qu'aujourd'hui notre association n'a plus aucun lien avec ce parking.

Par contre, les commerçants de la rue de Lausanne ont tou¬

jours manifesté une certaine solidarité en faveur de ce par¬

king qui peut accueillir près de 500 véhicules, dont 50%

des places sont déjà occupées à l'année par les commerçants de la rue en question. Il est

Les présidents qui se sont succédé à ia tête de l'Association de la rue de Lausanne:

Fernand Weissenbach Henri Brunisholz Pierre Brunisholz Ferdinand Betschart Henri Perriard Jean-Pierre Brunisholz

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d'ailleurs de plus en plus fré¬

quenté par le public, alors que commercialement parlant, il est une complémentarité aux commerces de la rue de Lausanne.

- Du fait que cette rue soit piétonne, pensez-vous que ce soit un atout pour les commerçants?

- Ce que je puis dire actuelle¬

ment, c'est que depuis qu'elle est piétonne nous constatons une atmosphère beaucoup plus détendue, tant chez les clients que chez les commer¬

çants. Vous pouvez vous pro¬

mener librement sans le souci d'avoir une voiture dans vos talons ou être sur la peur d'un accident avec les enfants.

Pour ma part et pour la majo¬

rité des habitants comme des commerçants, que la rue de Lausanne soit piétonne est un rêve devenu une réalité qui porte aujourd'hui ses fruits. Il faut féliciter la Commune de Fribourg qui a réalisé une infrastructure complète de la rue, c'est-à-dire une multitu¬

de de canalisations, des con¬

duites pour l'eau potable et

l'épuration, celles de l'élec¬

tricité, du gaz, du téléphone, etc. Ce qui est remarquable maintenant que cette rue est piétonne, c'est que le client qui descend ou qui monte la rue de Lausanne a une vision plus claire et plus nette sur les commerces.

- Existe-t-il une bonne entente entre commerçants et sont-ils satisfaits des affaires?

- Même si ceux du haut de la rue ont moins l'occasion de rencontrer ceux du bas de la rue ou vice versa, je crois être autorisé à vous dire que les commerçants de toute la rue se tiennent par la main et qu'il existe une très bonne entente. Il m'arrive aussi de prendre mon bâton de pèlerin pour rendre visite aux com¬

merçants, en prenant exem¬

ple sur le nouveau logo de la rue de Lausanne qui présente un bonhomme portant son cabas sur l'épaule, lequel est affiché à la porte d'entrée de tous les commerces, ceci pour montrer que les com¬

merçants de la rue tirent tous Monter la rue de iMusanne, c'est découvrir ses vieilles et helles i sons.

Vue partielle de la place Georges-Python qui, aujourd'hui, afîère allure.

à la même corde, avec le slo¬

gan: «Rythmez vos envies».

Nous n'organisons plus de grandes manifestations en raison d'un manque d'éner¬

gie, mais nous envisageons

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de petites animations, comme celle d'inviter les enfants à peindre les œufs lors des fêtes de Pâques. La brocante a été abandonnée aussi, alors que les marchés des places Georges-Python et de l'Hô- tel-de-Ville amènent à cha¬

que fois du monde dans la rue de Lausanne.

Durant les fêtes de fin d'année, les commerçants ont accepté de placer un sapin illuminé devant leur vitrine en guise de décoration. L'an dernier, ils ont été contraints de les mettre à la hauteur du premier étage de chaque im¬

meuble, ceci à cause des van¬

dales qui détruisent tout ce que font les gens pour créer de la joie et de la lumière dans une rue qui se veut également propre et accueillante.

- La rue de Lausanne va- t-elle rester telle qu'elle est?

- La Commune de Fribourg ayant investi des millions dans l'infrastructure et la reconstruction de cette rue, ce serait une utopie d'envisa¬

ger maintenant la pose d'une ligne de tram. Cela était une belle image du passé, aujourd'hui la rue de Lau¬

sanne a un autre charme qui séduit tout autant le Fribourgeois et le touriste.

- Avez-vous au sein de l'association des idées pour rendre cette rue encore plus attractive?

- Une question très intéres¬

sante parce qu'il serait agréable qu'un samedi par mois nous puissions organi-

Im rue de iMusannc durant les fêtes de fin d'année.

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Jj! passage du bon saint Nicolas en présence de milliers d'adultes et d'enfants. PHOTOS G. bd

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Im rue tie iMusaune vers 1900. Photo tirée de la plaquette «Fribourg en tram», de Sébastien Jacobi et des GFM.

CONTACT... LENTILLES DE CONTACT...

MAIS C'EST BIEN SÛR... CHEZ

0 contact1

-1 chuard sa

O0(|OUG 1701 FRIBOURG, rue de Lausanne 36

ser une animation particulière avec, par exemple, des maraî¬

chers, des artisans ou encore des paysagistes de notre can¬

ton.

Ceci est une tâche de la com¬

mission d'animation qui, comme la commission de publicité, doit travailler en étroite collaboration avec le comité de l'association et les commerçants.

- Quels sont vos souhaits en ce début d'année?

- Que tous les habitants et les commerçants de la rue de Lausanne puissent bénéficier d'une excellente santé, que l'année en cours soit fruc¬

tueuse dans les affaires, que la solidarité continue à se manifester entre commer¬

çants et que la clientèle soit de plus en plus nombreuse à découvrir cette rue ouverte à tous les horizons.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

Comité actuel de l'Association de la rue de Lausanne:

Jean-Pierre Brunisholz, président

Christian Pozzi, vice-président Luke Gillon, secrétaire Sven Reidick, caissier José Python, resp. com. publicité Pierre Jonin. membre Suzanne Thorin, membre Charles Rossier, membre Liliane Philipona. membre Bertrand Deschenaux, membre

Marie-Jeanne Baudois.

membre

Charles-André Torche, membre

Jean-Marc Carriero, membre

Christophe Kolly, membre 0

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Grenadiers fribourgeois en Argentine

Quatre-vingts membres de la Garde d'honneur officielle des autorités supérieures du canton de Fribourg se rendront en Argentine du 4 au 14 février. Ils seront accompagnés de plu¬

sieurs personnalités pour assis¬

ter au 120e anniversaire de la ville de Mar del Plata, dont le maire est de nationalité argenti¬

ne et suisse. Le Contingent des grenadiers fribourgeois aura, au cours de ce séjour dans ce loin¬

tain pays, des contacts avec l'ar¬

mée d'Argentine et avec le prési¬

dent de la République. Il visitera également les chutes d'Iguazu, ou il recevra une délégation d'une mission suisse.

Texte et photo G. Bd Le Contingent des grenadiers fribourgeois lors d'une prestation sur la place de l'Ilôtel-de-Ville, à Fribourg.

Maison du blé et du pain à Echaliens A nouveau ouverte depuis la mi-janvier, la Maison du blé et du pain, à Echaliens, vous propose une exposi¬

tion sur la galette des Rois jusqu'au 20 février, ceci tous les jours de la semai¬

ne, sauf le lundi. Vous y découvrirez également une collection de fèves ainsi qu'une nouvelle présenta¬

tion de la meunerie qui offre un nouvel attrait au visiteur. Ce musée a d'autre part été gratifié d'un chèque de la BPS, une manne qui lui permettra de faire face aux nombreuses dépenses qu'occasionne la mise en valeur d'une Maison du blé et du pain vivante et attractive.

Texte et photo G. Bd

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VOS ORIGINES

GUILLAUME

fa vtà Les Guillaume fribourgeois sont res¬

sortissants de Villariaz (vers 1630), Vuisternens-devant-Romont ( 1771 ), Genève (1950 et 1961), Zurich (1951) et Lausanne (1958). Le pre¬

mier personnage connu de cette famille est Abraham Guillaume, alias Guillelm, né vers 1610, qui s'établit à Villariaz. Guillaume est un nom de baptême qui était très répandu au Moyen Age et qui a donné de nom¬

breuses formes hypocoristiques qui se rencontrent de nos jours comme patronymes autant que la forme cou¬

rante du prénom. 11 s'agit de la fran¬

cisation de Wilhelm, nom d'origine germanique formé de Wil (= volonté) et de Helm (= heaume, casque).

François Guillaume, dit d'Abraham, né en 1635, reconnaît des biens à Villariaz en 1691. Son petit-fils, Charles Guillaume, alias Guillomme (1742-1819), de Villariaz. fut reçu bourgeois de Vuisternens-devant- Romont le 5 février 1771. Claude Joseph Guillaume (1771), fils de Charles, est l'ancêtre commun de tous les Guillaume fribourgeois actuels en Suisse, aux Etats-Unis et en Australie.

Us portent les armoiries suivantes:

«D'azur à l'équerre de charpentier d'argent, au chef de gueules chargé de trois étoiles ù six rais d'or.»

IAEF: fichier armoiries selon armo¬

riai Weber, p. 15. /

000

Les Guillaume en Suisse

A Villariaz et Vuisternens-devant- Romont ils donnèrent de nombreux agri¬

culteurs, mais aussi une dynastie de for¬

gerons, dont le premier fut Jean-Joseph (1804-1889). Lui succédèrent Jules (1848), Georges (1877), puis Jules dit

«Julon le Maréchal» (1924). Alfred

(1899-1978) fut ordonné prêtre en 1926 puis fut vicaire à La Chaux-de- Fonds en 1926, curé de Barberêche en 1930 puis curé de La Sage. Sœur Raymonde Guillaume (1812) fut dominicaine à Estavayer-le-Lac.

Aujourd'hui très nombreux, ils ont diversifié leurs professions et sont représentés entre autres par: Jean- Jacques, typographe à Romont;

Marcel (1942), fonctionnaire d'Etat à Genève; Paul (1947), agriculteur à Si viriez; Roland (1948), opérateur- images à Genève; et Antoine (1951), buraliste postal à Villaraboud.

Les Guillaume à l'étranger

Henri (1927) épousa en 1953 Marie- Thérèse Voet, de nationalité belge, et émigra en Belgique puis au Venezuela et ils vivent aujourd'hui en Australie, où ils ont sept enfants.

Célestin (1880-1961) fut instituteur en Suisse de 1899 à 1901, année où il émigra au Canada avec son épouse qu'il perdit peu de temps après. 11 se remaria en 1907 au Canada puis s'établit aux Etats-Unis, où il eut sept enfants qui y firent souche. Les Guillaume américains sont représen¬

tés aujourd'hui entre autres par James-Lewis (1939), «tool press ope¬

rator» et par Dennis (1943), «sales and marketing manager» à Jasper.

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Un million de retraités en Suisse Et la population continue de vieillir

D

our la première fois dans notre pays, le nombre des personnes I âgées de 65 ans et plus a passé le cap du million. Au début de l'année 1993, la Suisse comptait 6 908 000 habitants, dont un septiè¬

me de retraités et 23% de moins de 20 ans.

Rire un coup fait toujours du bien à ceux qui prennent la vie ilu hon côté.

Lors du recensement fédéral de 1990, notre pays comptait près de 989 000 personnes âgées de 65 ans et plus, soit 14% de la population. Un quart d'entre elles, soit 255 000, avaient 80 ans et plus. La plus forte proportion de per¬

sonnes âgées se trouve dans le canton de Bâle-Ville avec 20,1 %, la plus faible dans celui de Zoug avec 11%. En revanche, les moins de 15 ans, soit 1 158 000 personnes, ne représentent plus que 16,9% de la population totale de la Suisse. Le taux de dépendance total (rapports entre les enfants, les adolescents et les personnes âgées, ainsi que la population en âge de tra¬

vailler) a atteint 59,7% en 1990. Une pause est toujours la bienvenue lors d'une excursion.

Un voyage à Berlin ça redonne du venin!

Les veufs et veuves représentaient 6%

de la population en 1990, les femmes constituant 82,8% de ce groupe. Parmi les femmes âgées de 65 ans et plus, 44,7% sont veuves. Quant au nombre de personnes divorcées, il a augmenté d'un tiers durant la décennie 1980-

1990, passant ainsi de 3,2% à 4,3%.

Disons en conclusion que la structure démographique de 1900 était très diffé¬

rente de celle de 1990, puisqu'une grande partie de la population (environ 40%) était âgée de moins de 20 ans.

Texte et photos G. Bd

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MÉDITATION

Le sanctuaire de la solitude Un soir, dans la vallée du Flon, en Wwv«'

Quelques instants de recueillement

M'ont fait découvrir cette chapelle "

Dans le silence de la terre au manteau blanc.

Un sanctuaire qui, comme une sentinelle Dans la solitude éternelle, immobile Face à l'immensité du monde

Veille sur un petit pays et ses habitants.

PHOTO G. BD

20

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Rèchponchàbyo de lui rubrika:

Albert Bovigny

Rte de Schiffeuen 15, 1700 Fribourg

La Poya dè 1939 m

Le dumidzoua, le houébo l'è j'ou amon le pêru, tantyè dèjo la rotse dè Brinlêre, trére kotyè motè dè brinlètè pu lè j'a pyantâyè din na rèthèta dèkouthè le tsalè. Chin bayivè proumatêre dè brinlètè po betâ din la choupa dou tsalè to le tsôtin. Ti lè dzoua on-in tayivè na punya è chin rèkrèchê a mèjera. L'i fayi achebin inkotyi lè loyi, l'i rèbetâ dè la chô po bayi on lètson i vatsè ou momin d'aryâ, inpyâ lè kornètè dè gréche a aryâ. Alâ a la dzà rètsèrtchi dou dé po le koyà, chayi lè pouê, alâ lè rapèrtchi na vouêrba apri, onko rapèrtchi lè vi.

La vèprâ kan l'avan rèkeminhyi a aryâ, fayê rè kolâ din lè dyètso a la tsanbra a lathi. matinyi le fu, pyumâ di pre-dè-têra è inkotyi la choupa dou tsalè, fére di bubè por inprindre le fu le lindèman matin è onko na mache dè j'ôtro travô.

Le dèvêlené du aryâ, lè j'armayi betâ- van fro lè vatsè è rabyâvan l'aryà, pâlâvan la bàja din le tonberô ke le barlatê alâve menâ in-an le patchi. On kou le travô fournê, irè lè j'àrè de marindâ. Le tyin pyéji dè medji ha

bouna choupa èpècha bin rafonthâye dè hyà frètse. Chin chè medjivè a la kuyi dè bou din le grô dyètsè k'irè ou mitin de la trâbya, avoui dou pan è dou fre. Du marinda, irè gayâ né, adon chè tinyan ti a l'intoua dou fu, achetâ chu on piti ban, lè j'on chu lou chôla. Din le krà dou fu on chômé bourinyivè trantehilamin. Du tin-j'in- tin na hyanma hyérivè le tritsâbyo. Lè j'armayi kontâvan kotyè chovinyi, di konto dè brakonyé, di j'ichtouàrè kc chè pachâvan din hou montanyè, dèvejâvan dè pèchyêdre, dè voudêjè, dè grô j'orâdzo, dè hou tsôtin ke man- kâvan d'ivouè ou bin k'iran prê din la nê in-an le mé d'où è ke fayi gouèrnâ lè vatsè kotyè dzoua ou fin dè tsô.

Chin irè le pye bi momin de la dzor- nâ. Ou bè de na chyâye, le houébo l'avi chono, faji onko chon dêri travô, vêchâvè on vêrelè dè gota i j'armayi è alâvè chè kutchi. Du lé hô i oyê lè j'armayi tsantâ onkora na tsanthon ou

duvè pu ch'indremechê.

Po le fretchi è le bouébo, le travô irè gayâ ti lè dzoua le mimo. Ma lè j'armayi l'avan prà dè j'ôtro travô. Lè premi dzoua fayi fourni dè hyoure, lè Tsurlètè ou pi dè Foyèran, la Forhya, la Tsô Ryonda. lè krouyè pyathè dou patchi. N'in d'avi po na chenanna.

Adon on'akuyivè lè vatsè in'avô. Apri fayi bin chure inkotyi dou bou, prà dè bou. N'in d'avi to-dou-lon dutrè mayè dè rèjêrva. Lè pyantè iran èbokâyè a la drèhô è réchyè a la grantu réche. Lè pye bi biyon bayivan di pityè, kotyè kou di j'âchiyè. Lè kuvè, lè chinyon è lè màlè pyênè dè nyô bayivan dou bou a bourlâ. On tsapyâvè le bou a la tsèta.

L'è le barlatê è chon mulè k'amenâ- van le bou tantyè ou tsalè, n'in fayi prà po trintchi to le tsôtin. On le léchi- vè on'an ou dou in mayè dèvan dè le bourlâ. Fayê ke chi bon chè. In-an le mé d'où fayi fènâ la Tsô Ryonda dré dèjo le vani dè Brinlêre. Chin bayivè na rèjêrva dè fin po lè krouyo dzoua.

On-in ramachâvè ti lè dzoua dutrè felâ k'on trinavè bâ ou tsalè. Fayê chè bayi a chyin dè pâ lè léclii kore, hou felâ cheran adon j'ou lou j'inpèthalâ ou fon dou patchi. F pu èpèrèyi, inpuntchi la bàja k'irè j'ou menâye in-an le pat¬

chi. Di kou, kan l'aji l'orâdzo, fayi ch'abadâ ou mitin de la né por alâ rapèrtchi lè vi ke chè tinyan cliyâ amon le Pêru. Kan faji dou grô tin, l'ivouè roubatâvè di lordè pêrè tantyè avô chu le patchi.

A chiêdre

Im fabrication du gruyère au Comptoir gruérien telle qu 'elle se pratique dans un cha¬

let d'alpage. PHOTO (i. HD

(22)

Il était une fois...

... une image paysanne que l'on voyait presque dans chaque village de chez nous. Un gros chien de ferme attelé à une charrette pour transporter le lait deux fois par jour à la fromagerie. Je me souviens que dans les années 50 il y avait parfois jusqu'à dix chiens devant la laiterie à l'heure de la livraison. Le chien et la charrette ont cédé la place au cheval et au tilbury, lesquels ont à leur tour été remplacés par la jeep ou le tracteur.

Santé Q LES GARGOUILLIS

Absolument pas douloureux, mais parfois très gênants. En effet, il arrive que l'estomac s'emballe et se manifeste par des petits bruits indélicats. Seuls la faim et l'estomac vide peuvent être incriminés!

Remède

La première solution consiste à boire un ou deux grands verres d'eau pour remplir l'estomac et empêcher tout bruit incongru. On peut aussi se caler l'estomac avec du pain.

Des visages sereins

qui ont séduit des milliers de spectateurs lors de la Fête des musiques de la Broyé, à Saint-Aubin, avaient fière allure sur un char embelli de centaines de fleurs. Portant avec fierté le dzaquillon et le bredzon, cette fille et ce garçon étaient les ambassadeurs du folklore gruérien lors du cortège qui fut très applaudi par le public venu vivre ces festivités musicales dans ce village broyard.

Que choisir

comme itinéraire?

Etes-vous déjà allé à Vounetz?

Si tel n'est pas le cas, sachez que cette station charmeysanne vous propose une multitude d'itinéraires et de pistes à parcourir à pied ou à skis, selon la saison. Les indicateurs de direction sont suffisamment nombreux pour vous procurer quelques heures de détente dans la nature.

Depuis quand?

LA TARGETTE Cet objet remonte au XIIe

siècle et était utilisé pour la fermeture des volets de fenêtres. Un mot qui était surtout employé par les serruriers et fabricants de fenêtres.

Le peuple le plus sain

de la terre est celui des 20 000 Hunzas qui vivent à 2000 m d'altitude dans la vallée de l'Himalaya. Ils se nourrissent principalement de pêches et de céréales germées. Ces gens ne connaissent aucune ma¬

ladie, donc ils sont heureux!

Trucs utiles "

Trous d'éviers et de toilettes bouchés: dissoudre environ 500 g de pierre de savon dans deux litres d'eau bouillante et verser dans le trou de l'évier. Après deux heures, verser de l'eau de soude et laisser couler de l'eau pendant quelques minutes.

Nettoyage des plumes et édredons: les ramollir trois à quatre jours dans une faible solution de soude carbonique et d'eau. Bien laisser égoutter, laver à l'eau pure et laisser sécher sur un tamis ou un filet.

Les étoffes teintes soi-même déteignent facilement. Pour le lavage, se servir d'eau additionnée de vinaigre.

Recette au calvados Pintadeau à la normande Préparation: 15 min.

Cuisson: 35 à 40 min.

Ingrédients pour 4 personnes:

1 beau pintadeau de 1,2 kg 1 kg de pommes reinette 1 verre de calvados 150 g de beurre, sel, poivre.

Préchauffez le four à 180°.

Mettez-y le pintadeau beurré.

Pendant sa cuisson de 35 à 40 min, épluchez les pommes et coupez-les en tranches: faites- les dorer dans une sauteuse avec 50 grammes de beurre. Aux 3/4

de la cuisson du pintadeau, flambez-le avec le calvados et ajoutez les pommes autour de la volaille. Servez bien chaud.

Une Chinoise toute de glace Ce touriste chinois qui a réussi à modeler ou façonner cette femme toute de glace dans les galeries du Jungfraujoch, sommet qui culmine à près de 4000 mètres, est certainement un sculpteur qui a du talent, car contrairement à ce que certains pourraient croire, ce n'est pas chose facile, surtout lorsqu'il fait 17° en dessous de zéro. Avec une telle température et réalisée à dix mètres de profondeur dans les neiges éternelles, cette statue n'est pas près de fondre comme du sucre!

Noms de lieux EN MONTJORET, MÉZIERES

Diminutif de Montjor, graphie relativement récente de Montjoux due à l'analogie de jor, ancienne forme de joux

«forêt de montagne». Le nom doit son existence au fait que les terres en question auraient appartenu à une filiale du couvent de Mont-Joux.

BOURGUERWALD, BONNEFONTAINE Francisation de l'allemand Burgemald «forêt des bour¬

geois», le bois en question ayant appartenu à la bour¬

geoisie de Fribourg.

n

Les jeux

3 4 5 1

2

ANAGRAMMES

En définition: des mots. Dans la grille: des anagrammes de ces mots. Attention! Savoir choisir la bonne anagramme quand plusieurs existent. Il peut y avoir des verbes conjugués et des pluriels, mais il n'y a pas de nom propre.

1. Trace. 2. Sénat. 3. Pièces.

4. Anerie. 5. Sainte.

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■SQDidg '£ ajung y nag • | Noumos Pensée

Mieux vaut perdre l'occasion d'un bon mot qu'un ami.

Proverbe latin Le dicton du mois Plus vous laissez à vos héritiers, moins ils vous regrettent.

Insolite

Comme si la neige cherchait à boire de l'eau fraîche dans un tonneau perdu dans la nature.

Une image hivernale de toute beauté qui a été saisie par Michel Schmitt, de Gume- fens.

Réflexion

Il faut rire avant d'être heureux, de peur de mourir sans avoir ri.

La Bruyère

Pages réalisées par Gérard Bourquenoud Humour ™ - Chéri, dis-moi ce que tu préfères. Une femme jolie ou une femme intelligente?

- Ni l'une ni l'autre, chérie, tu sais bien que je n'aime que toi.

Entendu dans un bus à Fribourg: il faut supprimer la météo, elle annonce sans cesse la pluie, et après il pleut.

C'est donc la météo qui fait tomber la pluie.

Beauté

FLEURS ET FRUITS DES ÎLES

Tel sera le nouveau maquillage printemps/été 94 de Guerlain. Deux nuances inédites sur la palette des rouges à lèvres: «Rouge sublime Orchidée» avec sa tonalité rose délicatement ombrée de mauve aux couleurs des fleurs exotiques.

«Rouge sublime Papaye», lui, est un subtil jeu d'ombres et de lumière, avec son teint rose au reflet d'une orange. Deux nouveaux produits qui sont en vente dans notre pays depuis la fin janvier.

Pourquoi y a-t-il des fleuves? 0 La source d'un fleuve peut être un glacier ou, tout simplement, la roche. Dans les deux cas, la montagne constitue le milieu idéal pour lui donner naissance. Les neiges éternelles des hauts sommets, comprimées par leur propre poids, finissent par se transformer en de gigantesques fleuves de glace qui glissent, lentement, vers la vallée.

Lorsqu'ils atteignent une altitude où la température se fait plus douce, ils fondent et libèrent un vrai fleuve.

Même sans glacier, la montagne peut être à l'origine d'un phénomène semblable, puisque nulle part ailleurs, grâce aux pluies et aux neiges fréquentes, on ne trouve de l'eau en telle abondance.

L'eau imprègne les roches et s'infiltre jusqu'à ce qu'elle rencontre une couche imperméable qui la recueille, la charrie vers une fissure, d'où elle dégorge, impétueuse. Alors, elle commence à descendre vers la vallée en se creusant, petit à petit, un lit.

23

(23)

Hommage à

+ MAX PASQUIER, CHERNEX Ancien président de l'Association Joseph Bovet Un pilier des Fribourgeois du dehors et

de l'Association Joseph Bovet s'est éteint; Max Pasquier, de Chernex/Mon- treux, nous a quittés le 9 décembre

1993.

Gruérien de pure souche et au plus pro¬

fond de son âme, il l'était avant d'être Fribourgeois; il était pour tous ses amis la flamme chaude et rayonnante d'une amitié que nous aimions partager.

Originaire de Bulle et Maules, Max Pasquier était né le 10 juin 1907 dans le chef-lieu de la Gruyère. Après avoir suivi les écoles primaire et secondaire à Bulle, puis à Lausanne, il fit son apprentissage de compositeur typo¬

graphe, obtenant son diplôme de fin d'apprentissage le 9 mai 1927 dans la capitale vaudoise, suivi de l'école de recrues à Genève, du 7 mars au 12 mai 1928. Il exerça sa profession dans dif¬

férentes imprimeries de Lausanne, Montreux, Nyon. De retour à Montreux, à l'Imprimerie Corbaz, il y termina son périple professionnel en qualité d'instructeur des apprentis.

Aimant la nature, il était un grand mar¬

cheur et un sportif, adepte de plusieurs sections de gym, de football et membre du Club Alpin de Montreux et des Diablerets.

Notre ami Max fut durant plus d'un demi-siècle un grand défenseur de la cause des Fribourgeois «hors les murs». Admis au sein du Cercle fri¬

bourgeois de Lausanne en 1930, il en assuma le secrétariat. Il présida la Société des Amis fribourgeois de Montreux de 1945 à 1951, puis fonc¬

tionna comme caissier du Cercle fri¬

bourgeois de Nyon.

A la suite du décès du père de notre Association Joseph Bovet. M. Ernest Grivet, de Bàle, le 17 octobre 1963, le bateau de l'AJB, sans capitaine, vogua à la dérive. Le 31 mai 1964, une assem¬

blée extraordinaire fut convoquée par Marcel Gremaud et après de labo¬

rieuses discussions un comité était

En 1976, à Sion, Max Pasquier quittait la présidence de l'AJB.

constitué et Max était élu à la présiden¬

ce. Durant son passage à la tête des Amis fribourgeois de Montreux, comme ù l'Association Joseph Bovet, il sut adapter une nouvelle vitesse de croisière qui fut bénéfique pour tous.

Grand organisateur et bon orateur, notre ami fut, avec son comité, la che¬

ville ouvrière de grands rassemble¬

ments: 10e anniversaire de notre asso¬

ciation à Vaulruz, Bulle et Fribourg les 27 et 28 mai 1967, Sâles (Gruyère) les 22 et 23 mai 1971, 20e anniversaire de la mort de l'abbé Bovet. journées inou¬

bliables. et le 4e rassemblement au Lac- Noir en 1974.

Lors de l'assemblée des délégués du 23 mai 1976 à Sion, Max Pasquier quittait la présidence et était acclamé président d'honneur, hommage grandement

mérité. Un nouveau comité fut consti¬

tué et présidé par notre regretté ami Raymond Perroud, de Bâle, décédé le 26 octobre 1987, suite à un accident.

Très opposé à l'achat des Colombettes, à Vuadens, par l'Association Joseph Bovet en 1982, il avait pris ses dis¬

tances avec notre association; il n'y croyait pas, mais, par la suite, il en fut très fier, comme beaucoup d'autres compatriotes, en contemplant cette merveille, ce chalet plus beau qu'avant.

M'étant rendu quelquefois à son domi¬

cile de Chernex, où l'on parlait de ces différents problèmes en partageant un verre de vin, il me confia qu'à plusieurs reprises il s'était rendu avec des amis au Restaurant des Colombettes et qu'il avait été enchanté du nouveau site, de l'accueil et de la restauration. Tout le monde peut se tromper, me disait-il, je suis comme Thomas, il faut voir pour croire.

Dans sa vie professionnelle, comme dans celle des sociétés, notre ami Max était certes un homme entier, mais doué d'une grande générosité, de bonté et de dévouement, que chacun lui reconnais¬

sait, pour preuve: président d'honneur de l'Association Joseph Bovet et des Amis fribourgeois de Montreux, membre d'honneur des Cercles fri¬

bourgeois de Lausanne et de Nyon, ainsi que de la SFG, section de Montreux.

Avec le départ de Max Pasquier, les Fribourgeois «extra muros» ont perdu un grand ami, un pilier, un défenseur, qui durant un demi-siècle œuvra pour la cause de ses compatriotes, au nom desquels nous exprimons notre très profonde sympathie à son épouse, à son fils et à sa famille. Merci Max pour tout ce que tu nous a donné. Notre hommage est aussi celui du cœur du Pays de Fribourg solidaire et recon¬

naissant.

Félix Brulhart

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HUITIÈME DISTRICT

CERCLE

FRIBOURGEOIS DE GENÈVE

Assemblée AJB:

prélude du 75e

p 5

■ m est le 23 janvier 1920 que fut fondé le Cercle fribourgeois de Genève, qui est aussi l'un des cercles fondateurs de l'Association Joseph Bovet, le 22 septembre 1957, jour de l'inauguration du monument dédié au barde fribourgeois, sur la place Saint-Denis, à Bulle.

Présidé depuis dix-sept ans par Gilbert Bersier, qui a succédé à Robert Aebischer, ce cercle compte aujour¬

d'hui quelque 600 membres, dont près de la moitié participent à la soirée choucroute qui, cette année, aura lieu le 5 février. Ils se rencontreront égale¬

ment le 9 avril pour un loto organisé en faveur des Colombettes, le dimanche 1er mai ce sera l'assemblée des délégués de l'AJB, du 12 au 15 mai un voyage en Suisse ou à l'étran¬

ger, le 18 juin à un loto du cercle, le 8 septembre pour une course d'un jour et le 10 décembre à la fête de la Saint- Nicolas.

Etant donné que le Cercle fribourgeois de Genève fêtera son 75e anniversaire les 20 et 21 mai 1995, il se charge d'organiser, cette année, en guise de prélude, l'assemblée des délégués de l'AJB.

Texte et photos G. Bd

T> jrc Wf't/.. f

Le drapeau du Cercle fribourgeois de Le président Gilbert Bersier en conversa-

Genève. tion avec Robert Kolly, vice-président de

l'AJIi.

Ij: jass pour se distraire.

Quelques compatriotes heureux de vivre.

Im gent féminine du cercle se porte bien!

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SARAH de Madtly Ferrant-Colmard

HISTOIRE DE L'ARMÉE

SUISSE

Hans Rudolf Kurz a dirigé de 1946 à 1980 le service d'information et de documentation du Département militaire fédéral. Au fil des ans, il est devenu le meilleur chroniqueur de notre armée;

personne n'était mieux qualifié pour éla¬

borer une synthèse claire et précise de son histoire. A travers les hommes, les événements, les institutions, les idées, il raconte en ce livre l'aventure de notre défense militaire, commencée en 1815.

Sans méconnaître les zones d'ombre ni les moments de faiblesse, il fait com¬

prendre et admirer le gigantesque effort qui a permis le «miracle suisse»: à tra¬

vers deux guerres mondiales, rester neutre, libre et pacifique.

Natacha ne sera plus la bergère de Châtillon. Certes, elle empruntera encore la piste qui mène à la cabane des sapins.

Mais elle ne vivra plus par et pour la mon¬

tagne.

Là-haut, son cœur et sa vie ont éclaté en mille morceaux. Elle les recollera tous.

Patiemment. Courageusement.

Dans la vallée. Où sa reconversion profes¬

sionnelle se fait judicieuse. Et généreuse.

Avec l'aide de partenaires sociaux, Natacha crée un home d'enfants. Un home pour ceux dépourvus des données primor¬

diales permettant de vivre et de grandir dans l'insouciance. Insouciance de l'enfance.

... Ce home d'enfants sera leur prodige.

Quant il Natacha, son miracle se nomme Sarah. Sarah!... L'enfant tombée du ciel...

Une pitchounette qui capture peu à peu toute l'énergie de la jeune femme autrefois bergère, amoureuse des grands espaces.

«SARAH» est le second ouvrage que Maddy Ferrant-Colmard publie aux Editions Mon Village. Ce roman observe une évolution surprenante et logique tout à la fois. Tout comme «NATACHA» auquel il fait suite, il recèle fraîcheur et authenti¬

cité; qualités constantes chez ce jeune auteur dont le style lyrique est empreint d'espoir. De beaucoup d'espoir.

230 pages, relié, Fr. 27.-. Editions Mon Village SA, 1085 Vulliens.

Hans Rudolf Kurz Histoire de l'Armée suisse

De 185 à nos jours

Paul Schauenberg

XM INU.Df UMU (ozrttr Lirai»

LE LÉMAN VIVANT

LE LÉMAN VIVANT de Paul Schauenberg Paul Schauenberg est chargé de recherche au Muséum d'histoire naturelle de Genève. Passionné de sciences naturelles, zoologue et horticulteur, c'est un grand voyageur. Il a effectué de nombreuses mis¬

sions en Amérique du Sud, en Asie et dans le Pacifique. Il a contribué à la création de parcs nationaux en Equateur, dans le cadre de ses activités pour le WWF. Jouissant d'une réputation internationale comme spécialiste des félidés, il a produit soixante publications scientifiques. Il collabore depuis dix ans au Journal de Genève et à la Gazette de Lausanne, où ses chroniques de la nature sont appréciées d'un large public. II a été rédacteur en chef et coau¬

teur de l'encyclopédie Le Royaume des Animaux et du Grand Fichier Safari, publié en treize langues. Outre de nom¬

breux ouvrages qu'il a signés, il compte à son actif plus de 1600 articles de vulgari¬

sation scientifique.

En collaboration avec le photographe ani¬

malier Jacques Gilliéron, Paul Schauenberg a réalisé La Vie étonnante de nos Oiseaux, ouvrage primé en 1983 parmi les meilleurs livres suisses de l'année. Il nous propose aujourd'hui une magnifique synthèse de nos connaissances sur le LÉMAN, à la fois le plus grand lac de France, de Suisse et d'Europe occidentale.

En vente dans les librairies, à la Gazette de Lausanne. CP 1054, 1001 Lausanne, et au Journal de Genève, CP 439, 1211 Genève 11, au prix de Fr. 39.-.

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