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Bulletin de l'Institut du Pin [1938, n°44] · BabordNum

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(1)

(3e Série) N° 44 Paraissant Le 15 de chaque mois.

7670

Août 1938

Abonnement auBulletin (unan;

France. . . 45 fr.

Etranger. 60 fr.

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Le iMuméro Le Numéro decollection.

France... 4 50 Etranger. 6 >►

France

etEtranger 10 »

(portensupplément)

BULLETIN

DE

L'INSTITUT DU PIN

de la Faculté des Sciences de Bordeaux

r

I. Articles originaux

EZ^I3

SOMMAIRE

Pages

i / .

'u_«

V-

A I 101 Pour la revalorisation de la Forêt de Gascogne, parM. Colomb 153

I) I 72 Contribution à l'étude du Cracking de la colophane, par M. Brodsciii (suilt) 159

jr~nI

\<>y/

II. Documentation

E II 207-219 Petite Documentation 172-174

FII 172-178 Petite Documentation 174-176

-J

]\flODE DE CLASSIFICATION DE NOS DOCUMENTS

A. Généralités.

B. Récolte et traitement des résines.

C. Essences de térébenthine, terpènes etdérivés.

D. Constituants solides des résines et leurs dérivés.

/ Articlesoriginaux. II Documentation.

E. Dérivéschimiquesdubois.

F. Cellulosede bois.

G. Documents divers.

Adresser la Correspondance :

INSlilUi DU FIN, Fsculté Ô2S $cicnc?5, 20, Çour$ FsstCUT, BORDEAUX

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(3)

H" 44 ^3e Série) Paraissant le 15 dechaquemois. Août 1938

BULLETIN

DE

L'INSTITUT DU PIN

de la Faculté des Sciences de Bordeaux

A i 101

POUR LA REVALORISATION

DE LA

FORET DE GASCOGNE

Réunion du 15 Juillet 1938 à la Préfecture des Landes.

EXPOSÉ DE M. COLOMB, Inspecteur Général des Eaux et Forêts

Vous connaissez tous le vœu du Conseil Général des Landes, qui me vaut l'honneur d'être aujour¬

d'hui parmi vous.

La mission, qu'a bien voulu me confier M.

Queuille le 15 juin dernier, s'est trouvée interrom¬

pue pendant une dizaine de jours par des négocia¬

tions commerciales, auxquelles j'ai dû prendre part à Paris et à Berne.

Je me suis efforcé, au cours de ma mission, de voir les diverses personnalités susceptibles de faci¬

liter ma tâche; je tiens à remercier de leur aimable

accueil celles que j'ai pu rencontrer et je prie cel¬

les que je n'ai pu joindre, de vouloir bien penser que c'est uniquement par faute de temps que je

n'ai pas étendu mes consultations autant que je

l'aurais désiré. v

M'adressant à des auditeurs avertis, auprès des¬

quels j'ai recueilli la plupart des faits et des sug¬

gestions dont j'aurai à faire état dans mon rap¬

port au Ministre, je m'efforcerai de faire un exposé

très bref, presque schématique, du problème que

nous avons à étudier.

Après quoi, je vous proposerai d'engager la dis¬

cussion sur les diverses questions qui constituent

l'essentiel de vos préoccupations, et qui sont, me semble-t-il, les suivantes :

Tarifs de transport en général, et plus parti¬

culièrement pour la caisserie et les bois de mine.

Achats de traverses en pin maritime par le

réseau national.

Ces deux premières questions intéressant la S.N.

C. F.

Concurrence des emballages en carton.

4° Bois de papeterie.

Ces troisième et quatrième questions soulèvent,

avant tout, le problème de la protection contre les pâtes de cellulose étrangère.

Carbonisation.

Débouchés en Afrique du Nord.

7° Débouchés à l'étranger et contrôle de qualité.

Sur chacun de ces points, un vœu précis pour¬

rait être adopté.

/ / . ,-:ù-v\'A

j * «/ V >'.•

La forêt de Gascogne, qui semblait avoir sur¬

monté la crise de ces dernières années,.Se /titQtiye à nouveau dans une situation particulièrement cri¬

tique, du fait de la mévente de ses produits.

Pour le bois, qui est plus spécialement à l'ordre

du jour de cette réunion, on retrouve, comme tou-

(4)

BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN. - N° 44 - Août 1938

jours, en cas de crise, un excès des offres, une di¬

minution des demandes et finalement une chute des prix.

Les excès d'offres ont deux causes principales:

'La hausse générale des prix en octobre 1937, et l'importance exceptionnelle des incendies au cours

des douze derniers mois.

a) La hausse des prix à la fin de 1937, vous vous la rappelez certainement mieux que moi;

Les bois sur pied se vendaient alors 60 francs le

m3 grume au lieu de 30 en 1936;

Les bois de mine passaient de 100 fr. à 180 francs

le m3 sur wagon départ.

Les bois de papeterie montaient de 95 francs à

155 francs la tonne sur wagon départ.

b) Quant à l'importance des incendies, elle a pris

l'allure d'une catastrophe : du 1er juillet 1937 au 30 juin 1938, 43.000 hectares ont été incendiés

dans les 3 départements de la Gironde (22.000

ha),

des Landes (18.000 ha) et du Lot-et-Garonne (3.000 ha), au lieu des 3.700 hectares qui consti¬

tuent la moyenne annuelle des surfaces incendiées

dans ces mêmes départements au cours des 10 der¬

nières années. Il n'est pas excessif"d'estimer à

2 millions de m3 de grume le volume des bois

sur pied qui ont dû être exploités à la suite de ces

sinitsres.

Pour la restriction des demandes, les causes essentielles me paraissent être les suivantes :

a) La fermeture du marché espagnol, qui prive

votre région des 250.000 mètres cubes achetés par

vos voisins au cours de certaines années qui ont précédé la guerre civile;

b) La hausse des tarifs de transports, qui, depuis janvier dernier, ne permet plus à vos bois de caisse

d'arriver à leurs principaux centres de consomma¬

tion;

c) La concurrence toujours plus vive des embal¬

lages de carton;

d) La crise du bâtiment, qui ralentit vos ventes

de charpente, parquets, menuiserie, bois de cof¬

frage;

e) La baisse des prix des bois de mine et des pâtes de cellulose d'importation, qui freine les

achats des mines du Nord et des papeteries du

S.-O. dans vos forêts.

Augmentation de l'offre, diminution de la de¬

mande et c'est, par le jeu inévitable de la loi clas¬

sique, là chute des prix des bois débités et la mé¬

vente des bois sur pied, avec leurs tristes répercus¬

sions sociales : chômage, budgets des communes forestières en difficulté.

Et il ne s'agit pas là de simples prévisions plus

ou moins pessimistes, mais bien, hélas ! de réalités, dont je ne vous citerai que trois cas.

1" Les mines de Carmaux, qui avaient payé l'an

dernier 180 francs le mètre cube écorcé sur wagon

départ, ont baissé à 165 francs après les premiers gros incendies et traitent actuellement à 105 francs pour bois livrable à partir du 1er janvier 1939. €e prix laissera pour le mètre cube grume sur pied, à peine 20 francs, au lieu des 60 ou même ,70 francs d'octobre 1937.

Le représentant du groupement d'achat des mines du Nord et du Pas-de-Galais a signalé récem¬

ment au Comité des Houillères des offres de four¬

nisseurs landais à ce même prix de 105 francs, et

a ajouté qu'il se refusait à passer de tels marchés,

car il estimait

que les prix allaient encore baisser.

3° Les papeteries du S.-O. qui envisageaient, il y y a quelques semaines, des réductions importantes

de leurs achats de bois auraient décidé ces jours-

ci l'arrêt total de ces achats.

Il serait malheureusement facile de trouver des

cas semblables pour les bois de sciage, et plus spé¬

cialement pour les bois de caisse.

Si, par suite de ces baisses de prix, les billes de pied du pin maritime se vendent moins bien;

Si, du fait de la hausse excessive des transports,

ces surbilîes, propres à la caisserie, cessent de se vendre;

Si, enfin, faute de mesures appropriées, les cimes

continuent à ne pas se vendre;

Comment l'exploitant forestier, dont les frais

sont en grande partie incompressibles, pourrait-il

offrir au propriétaire un prix acceptable ?

Devant une situation aussi exceptionnellement

grave, susceptible de compromettre la vie économi¬

que de trois départements du S.-O., des solutions exceptionnelles s'imposent.

Il vous appartient de les arrêter aujourd'hui et

de les présenter demain aux pouvoirs publics.

- 2

(5)

BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN. - 44 - Août 1938 155

Si vos demandes sont raisonnables, et je suis

certain qu'elles le seront, elles recevront l'appui de

tous vos élus et auront ainsides plus grandes chan¬

ces d'être accueillies favorablement par le Gouver¬

nement.

La sylviculture a droit aux mêmes égards que la viticulture, et votre région de monoculture fores¬

tière doit pouvoir obtenir ce qu'ont obtenu les ré¬

gions de monoculture viticole.

11 est permis aussi d'espérer que la seule publi¬

cation de revendications sages et unanimes fera naître un espoir justifié et pourra produire un effet psychologique favorable à l'évolution du mar¬

ché de bois de pin.

C'est, en tout cas, Messieurs, le vœu que je forme

de tout coeur.

MOTIONS ADOPTÉES

le 15 Juillet 1938

à la Préfecture de M ont-de-Maman Les représentants des corps élus du Sud-Ouest (Sénat, Chambres des Députés, Conseils Généraux

et d'Arrondissement), des Chambres d'Agriculture

et de Commerce, des Syndicats de propriétaires, d'exploitants forestiers et industriels du bois, des gemmeq.rs et des ouvriers du bois, réunis le 15 juil¬

let 1938 à la Préfecture, à Mont-de-Marsan, sous la présidence de M. le Préfet des Landes et de M.

JDeyris, Président du Conseil Général;

Après avoir entendu l'exposé de M. l'inspecteur

Général des Eaux et Forêts, Colomb, sur le pro¬

blème du bois de pin des Landes,

Après avoir examiné les divers aspects de ce

problème et étudié les différentes solutions qu'il comporte,

1

Décident unanimement de demander aux parle¬

mentaires des départements forestiers du Sud- Ouest de vouloir bien présenter à M. le Président du Conseil, Ministre de la Défense Nationale; à M. le Ministre des Finances, à M. le Ministre de

l'Agriculture et à M. le Ministre des Travaux pu¬

blics, les sept motions suivantes :

Première motion.

Vu les majorations successives des tarifs de transport, et notamment celle qui a été appliquée

à partir du 1er janvier 1938,

Attendu que ces majorations ont eu pour effet de rétrécir considérablement le champ d'action de

l'industrie forestière du Sud-Ouest, 4 Attendu que la forêt de Gascogne, éloignée des principaux centres de consommation du bois, se trouve dans une situation très différente de celle de la plupart des autres grandes forêts qui peuvent écouler une partie importante de leur production

dans des départements voisins très peuplés,

Attendu qu'il résulte de cette situation spéciale que les bois du Sud-Ouest supportent du fait de

ces relèvements de tarifs une surcharge allant de

70 à 90 francs par tonne pour atteindre les centres de consommation les plus importants au delà de 500 kms, alors que cette surcharge n'atteint pas 50 fr. pour les nombreuses forêts situées dans un rayon de 300 kms de Paris;

Attendu que cette surcharge appliquée aux ca¬

tégories de bois de faible valeur en interdit la ven¬

te sur des marchés importants de consommation elles s'écoulaient jusqu'alors :

Demandent :

que la Société Nationale des Chemins de fer ac¬

corde pour les grandes distances une réduction substantielle en adoptant un plafond de 500 kms et que cette réduction soit calculée de façon que le

tarif définitif correspondant à ce plafond ne dé¬

passe pas :

150 francs la tonne pour tous les bois régis par le barème spécial n" 1 avec réduction plus importante pour les panneaux pour caisse et les voligês d'emballage qui bénéficient déjà d'un avan¬

tage par rapport aux autres bois du barême en

question;

130 francs pour les bois de soutènement;

125 francs pour les allume feux;

100 francs pour les bois à brûler.

Deuxième motion.

Considérant que les achats actuels des réseaux

en traverses de pin maritime sont tombés aux

(6)

156 BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN. - N° 44 - Août 1938

cours de ces dernières années de 1 million à 400.000;

Considérant que la traverse constitue une des

bases essentielles de l'exploitation du pin ma¬

ritime;

Demandent :

Que la S. N. C. F. augmente notablement ses achats de traverses de façon que, sans nuire aux débouchés normaux des traverses en bois feuillus,

la part réservée au pin maritime corresponde à un

chiffre au moins égal à la moyenne des dernières

années.

Troisième motion.

Considérant que par suite du fléchissement des

cours l'essence de térébenthine et des colophanes,

le prix de vente de la gemme ne laisse aux rési¬

niers non domaniaux qu'une rémunération insuf¬

fisante pour faire face au coût actuel de la vie;

Considérant qu'une des causes principales de ce fléchissement des cours réside dans l'excédent de notre production sur notre consommation et qu'il importe d'augmenter cette dernière par tous les

moyens possibles et en protégeant notamment les

industries françaises à base de produits résineux;

Demandent :

Que des mesures soient prises, aussi rapidement

que possible, en application de l'article 14 de la

loi du 31 décembre 1935, pour réserver à l'expor¬

tation l'excédent de la production nationale en

produits résineux sur les besoins de notre consom¬

mation intérieure)

Que des efforts très sérieux soient faits pour augmenter cette consommation intérieure, en en¬

courageant notamment la propagande et la recher¬

che de débouchés nouveaux;

Que soit constitué un stock d'essence de téré¬

benthine pour faire face aux besoins éventuels de

la défense nationale;

Que les relèvements nécessaires de droits de

douane soient effectués sur les produits résineux et

leurs dérivés (terpinéols, huiles de résine, résines synthétiques, colles de résine, etc...);

Que soit encouragée la fabrication en France du -camphre synthétique en le protégeant notamment

contre les importations de produits étrangers à

base de camphre;

Que les produits résineux français déjà protégés

contre la concurrence de l'essence de térébenthine

et des colophanes étrangères le soient aussi contre

les importations de marchandises fabriquées avec

des produits résineux.

Quatrième motion.

Considérant qu'il est essentiel, pour l'avenir de

la forêt de Gascogne, que les exportations de ses produits se développent et qu'un des moyens les plus sûrs d'obtenir ce développement est de pou¬

voir garantir la qualité des produits exportés;

Considérant que le décret loi du 14 février 1938

a donnée aux Ministres intéressés le pouvoir d'or¬

ganiser le contrôle de la qualité des produits exportés;

Demandent :

Que des mesures soient prises par M. le Ministre

de l'Agriculture pour assurer, par les moyens qui

lui paraîtront le mieux appropriés, un contrôle de qualité sur les bois et les produits résineux expor¬

tés, sans que soit supprimée la libre concurrence commerciale.

Cinquième motion.

Considérant que le problème de la carbonisation

des cimes de pin maritime, actuellement inutilisa¬

bles, est primordial pour l'avenir de la forêt de Gascogne;

Considérant que le nombreux utilisateurs de gazogènes ont de la peine à se procurer le charbon

de bois dont ils ont besoin, ou ne le trouvent qu'à

des prix trop élevés, et qu'il importe d'intensifier

la production du charbon de bois en forêts;

Demandent :

Que des encouragements, sous forme de prêts

de fours métalliques et d'achats de charbon, soient

accordés aux communes, aux coopératives, aux

syndicats ou aux particuliers qui carboniseront les

rémanents des exploitations;

Que le charbon de bois fabriqué en forêt soit exempt de la taxe à la production;

Que soit étudiée la possibilité d'installer dans

les Landes un atelier de fabrication d'agglomérés

de charbon de bois, susceptible de faire face aux

(7)

BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN. - N° 44 - Août 1938 . 157

besoins de l'Administration des Eaux et Forêts et de servir de propagande pour ce genre de fabri¬

cation.

Sixième motion.

Considérant que le développement des emballa¬

ges en carton porte un coup mortel à l'industrie régionale de la caisserie et qu'une proportion im¬

portante de ces emballages est fabriquée avec des pâtes d'importation;

Considérant que les fabriques de cellulose du

Sud-Ouest voient diminuer leurs commandes de pâtes et envisagent l'arrêt de leurs achats de bois;

Considérant que la forêt de Gascogne peut four¬

nir tout le bois nécessaire pour faire face à nos be¬

soins en pâte à la soude et remplacer ainsi la pres¬

que totalité des importations de ces pâtes;

Demandent :

Que des mesures soient prises pour que les importations de pâtes à la soude soient subordon¬

nées à la marche à plein rendement des usines

françaises fabriquant ces pâtes avec des bois fran¬

çais.

Septième motion.

Considérant que les chemins communaux des¬

servant les forêts de pin maritime facilitent gran¬

dement la lutte contre les incendies;

Considérant que les travaux de drainage et d'as¬

sainissement, qui ont permis le boisement des

landes, ont disparu sur de très nombreux points et qu'il faut voir dans cet état de fait une des prin¬

cipales causes des fréquents échecs de reboisement après les incendies ou la coupes rases;

Demandent :

Que les études d'assainissement des sols fores¬

tiers et de construction de chemins communaux desservant ces sols soient faites gratuitement par le « Génie Rural »;

Que ces deux catégories de travaux soient sub¬

ventionnés le plus largement possible par le Mi¬

nistère de l'Agriculture.

Livres Industriels

LIVRES SUR LES BOIS ET LES RESINES :

Marty et Mathieu : Crs de compt. appl. aux exploit,

forest. au commerce et aux industries du bois

<J929) f° 26.45

Ringelmann : Le Charbon de Bois. Fabrication en

rorêt (1928) f° 7.25

G. Dupont : Distillation du Bois (1924) f° 38.80

M. Vèzes et G. Dupont ; Résines et Térébenth., les

industries dérivées (1924) 95 »

Dumesny et Noyer : Industrie chimique des bois.

Leurs dérivés et extraits industriels (1925) . ...f° 72 »

Klar : Distillation du bois (1925) f° 83 »

*zard : L'exploitation foerstière pratique : Comment

acheter (1931) 1° 9.20

Dupont : Essences de térébenthine (1926) f° 36.50

Marcel Le . Bouteiller : Exploitations forestières et

scieries (1923). illustré f° 50 »

A. Raba : Cubage pour pins sur pied f° 9,20

E. Normand : Tarif cubage des bois en grumes et

équarris f* 11.20

Champetier : L'hidustrie des Résines et Vernis

(1936) 16.20

Montraudy : Traité de Cubage f° 6.15

Adrian : Cubap des bois abattus, grume, d'après la

circonférence et le diamètre 12.20

P. Razous : Aide-mémoire du Commerce et des In¬

dustries du Bois (1928) relié f° 26.65 Vanuberghe : Expl. des forêts, 2 vol f° 18 »

Ch. Mariller : La Carbonisation des bois, lignites et

tourbes (1924) 74.30

Razous : Scieries etmachines à bois (1926) f° 53.60 GEORGES 8, 10, 12, Cours Pasteur, BORDEAUX

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soit dans un seau.

On mesure 100 centimètres cubes de gemme an moyen du verre jaugé et on la verse dans la cas¬

serole.

On nettoie le verre à deux reprises avec chaque

fois 100 centimètres cubes d'essence et on l'ajoute

à la gemme dans la casserole. '

On fond la gemme à feu doux sur la lampe à

alcool et en évitant de faire bouillir.

On versele tout dans l'ampoule graduée, surmon¬

tée de l'entonnoir filtre qui arrête les griches.

On lave la casserole et le filtre avec un peu d'es¬

sence que l'on verse également dans l'ampoule.

L'eau contenue dans la gemme se rassemble à la partie inférieure de l'ampoule.

Après avoir fait descendre avec le pinceau les

dernières gouttes d'eau adhérentes aux parois, il

suffit de lire le nombre de centimètres cubes occu¬

pésparl'eau, et ce nombre indique la quantité d'eau

pour cent de gemme.

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à l'aide de la gamme officielle de verre.

Tailler dans la colophane à échantillonner des

cubes de 22 millimètres de côté, selon la méthode landaise d'échantillonnage.

Placer l'échantillon de colophane à l'extrémité

de la lunette, en avant de la lamelle de verre, ou dans la case réservée à cet effet dans le colophos-

cope, et observer la teinte en visant un fond blanc parfaitement éclairé, à la lumière du jour : une feuille de papier blanc ou un verre dépoli (ne pas viser directement le fond bleu du ciel ou une sur¬

face colorée).

Comparer successivement avec les divers grades

de la gamme jusqu'à ce qu'on obtienne égalité de-

teinte entre l'échantillon observé et un cube de la gamme officielle.

(9)

BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN. - 44 - Août 1938 159

D i 72

CONTRIBUTION

a

l'étude

du

cracking des colophanes

par M. J. BRODSCHI Ingénieur-chimiste E.C.B.

Docteur de l'Université de Bordeaux.

(suile)

CHAPTRE III

ETUDE COIViPARATIVE DU CRACKING

DE LA COLOPHANE A DIVERSES TEÎVSPËRATURES ET SUR DIVERS

CATALYSEURS

Pour étudier l'influence de la température sur

la composition du produit de craquage, nous avons

effectué quelques essais aux températures de

oOO,

600 et 700°.

Nous avons essayé,aussi deux autres catalyseurs

que le Cu : l'alumine sur support de pierre ponce

et le silicagel.

Enfin, nous avons étudié également l'influence

du débit de la colophane fondue.

Les produits obtenus dans chaque opération ont

été étudiés aux points de vue suivants :

Pour les gaz, on a déterminé leur composi¬

tion et le % de colophane transformée en gaz;

2° Pour la fraction 30-200°, on décante d'abord

l'eau acide et détermine son %. par rapport à la colophane, puis celui de l'essence elle-même. Sur

cette essence, qui a une réaction acide, on déter¬

mine d'abprd son indice d'acide I. A., puis on ex¬

trait les acides par une lessive de soude, d'où on les régénère par acidification avec C1H et extrac¬

tion à l'éther, et détermine leur % par rapport à

l'essence. On détermine ensuite les constantes de l'essence neutre:d8,0, îP0,4 r> I.Br, eton recherche les aldéhydes par le réactif de Schiff. On dose ensuite

les hydrocarbures nou-saturés au moyen de l'acé¬

tate mercurique et les aromatiques, par SOJL ad¬

ditionné de 2 à 3 % de SOiAg2.

Dans les fractions passant au delà de 200°

on recherche, dans les fractions solides, le naphta- lène, l'anthracène, le phénanthrène et le rétènepar les méthodes décrites au chapitre précédent.

Résultats :

Essai sur Cu à 309°.

Colophane : 1.000 g.

Catalyseur : rouleaux de toile de cuivre oxydé

à 600° par un courant d'oxygène, puis réduit

à 350° par un courant d'hydrogène.

Température 600°.

Débit de la colophane fondue : 200' g/h.

Débit des gaz : 45 1/h. en moyenne.

Ier passage. —- Un premier passage sur le cata¬

lyseur a donné :

Gaz : 227 1. . . . 271 g. soit 27,1 % de la colophane (p. s. 1,75).

Gaz lourds .... 18 g. » 1,8 %

(C2 et G) (7 1.)

Liquide 700g. » 70,0 %

Charbon et pertes 11g. » 1,1 % 1.000g. 100,0%

La distillation du liquide a fourni :

Eau 7g. » 0,7 % de la colophane

Essence 30-200' : 191 g.soit 19,1 % - Fract. éb. >200° : 500 g. » 50,0%

698g. 69,8 %

2e passage. Les 500 g. de résidu après 200°

sont repassés sur le même catalyseur, à la même température de 600°, et à un débit de 125 g/h.

d.'huile. Le débit des gaz a été de 16 l./h.

Les produits suivants ont été obtenus :

Gaz : 87 1. (p. s. : 1,10) 96g. soit 9,6 %

Liquide 356 g. » 35,6 %

Charbon et pertes 48 g. » 4,8 %

500 g. 50,0 %

La distillation du liquide a fourni 28 g. entre

30° et 200", soit 2,8 %.

Le résidu a été distillé sans colonne, pour sépa-

(10)

100 BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN. - 44 - Août 1938

rer les huiles des matières charbonneuses et des

produits trop polymérisés. On a obtenu ainsi 240 g.

d'huile.

3e passage. Les 240 g. d'huile résiduaire de l'opération précédente sont repassés sur le même catalyseur, à 600% avec un débit de 100 g/h. On a obtenu :

Gaz : 20 1. (p. s. ; 0,9) 18g. soit 1,8 %

Liquide 222g. » 22,2 %

Charbon et pertes 0g. » 0,0 %

240 g. 24,0 %

La distillation du liquide a fourni 6 g. de la frac¬

tion 30-200% soit 0,6 % de la colophane initiale.

Bilan de l'opération.

En totalisant les résultats ci-dessus, on voit que les 1.000 g. de colophane ont donné, après trois passages sur toile de iCu à 600% les produits sui¬

vants :

Gaz : 227 +87+20 = 311 1. ou

271 +96+18 = 385 g. soit 38,5 % de la co

Eau 7g. » 0,7 %

Essence 30-200 :

191+28+6— 225 g. » 22,5 % Fraction éb.>200°... .216 g. ii 21,6 % -—

Brai '87g. » 8,7 %

Charbon et pertes. . 80 g. » 8,0 %

1.000 g. 100,0 %

Composition des gaz CO*

ierpassage 2e passage 3" passage

10,5 % 6,6 % 6,3 %

CnH^n 16,0 % 15,4 % 14,5 %

co 6,1 % 7,6 % 7,2 %

Ha 12,0 + 17,0 % 22,1 %

CnHjnFa 55,4 % 53,0 % 49,9%

100,0 % 99,6 % 100,0 %

« Ethane» dans les

Gaz CnH2n+2 6 % 6 % 1 %

Formule moyenne des

gaz CBH,n C2,7 Cs,8

Recherche de GdL. . néant

Analyse des gaz lourds (condensés dans neige

<XL+alcool) :

Cn Hin = 48 % ayant une formule moyenne en Ca,i

CnH2n+2=52% C*,*-

Analyse de la fraction 30-200° :

I. A = 3,2 (mg. HOK pour 1 g. d'essence).

Acides : 6,5 % (rapportés à la fraction 30-200°).

Essence neutre :

d2J>

= 0,839

n20D = 1,4895

Pouvoir rotatoire . . = 0

I. Br = 74,3

Recherches des aldéhydes : Résultat négatif.

Ethyléniques 45,6 %

Aromatiques 54,4 %

Saturés 0,0

100,0 %

Recherche des hydrocarbures solides dans les frac- tions éb.>200".

Le naphtalène a été trouvé, mais seulement en

faible quantité; il cristallise en faisant refroidir dans la glace la fraction 215-235°.

Le phénanthrène a été trouvé dans la fraction 332-343". Il a été recristallisé dans l'alcool, puis oxydé par "CrOs en phénanthrène-quinone, qui a été purifiée par sa combinaison bisulfitique,

F. = 205°.

Le poids de phénanthrène brut obtenu était de 15 g.

L'anthracène a été également identifié dans la fraction 350-360° à l'état de traces seulement, par transformation en anthraquinone, qui donne la réaction colorée de Lieberman. On a trouvé un peu

plus d'anthracène dans la fraction éb.> 360°.

Rétène. La fraction éb.> 360°, extraite sous

vide, contient de l'anthracène et très peu'de rétè¬

ne. Nous avons réussi à isoler ces deux hydrocar¬

bures par la méthode des picrates, décrite plus haut. Le rétène ainsi isolé et régénéré de son pi¬

crate fond à 97° (mélange avec du rétène pur F. 97°5) et donne une rétène quinone F. 190°.

En résumé, l'hydrocarbure solide dominant dans cette opération à 600" est le phénanthrène; le naph¬

talène et l'anthracène existent en faible propor¬

tion, le rétène également.

- 48

(11)

BULLEIIN DE L'INSTITUT DU PIN. - 44 - Août 1938 161

L'ensemble des corps solides obtenus est d'envi¬

ron 20 g., dont 15 g. environ de phénanthrène.

Essai sur

Colophane : 1.000 g.

Catalyseur : rouleaux de toile de Cu, oxydé à 500-

600° dans un courant d'Cb, puis, réduit par Ha

à 350-400°.

Température : 500-525°.

Débit de la colophane fondue : 125 g/h.

Débit des gaz : 45 1/h.

1" passage. Le premier passage sur le cataly¬

seur a donné les résultats suivants, rapportés à la colophane :

Gaz : 225 1. (p. s. : 0,94) 212g. soit 21,2 %

Liquide 763 g. » 76,3 %

Charbon et pertes 25 g. » 2,5 %

1.000 g. 100,0 %

La distillation du liquide a fourni .

Eau 25g. soit 2,5 %

Essence, éb. 30-200° 125 g. » 12,5 %

Fraction éb.> 200° 610 g. » 61,0%

760g. 76,u %

2e passage. Le résidu après 200° de l'opéra¬

tion précédente est repassé sur le même catalyseur

à la même température de 500-525° et avec un débit de 170 g/h. Débit des gaz : 15 1/h. Des pro¬

duits suivants ont été obtenus :

Gaz : 48 1. (p. s. 1.01) 49g. soit 4,9 %

Liquide 500g. » 50,0 %

•Charbon et pertes 11g. » 1,1 %

560 g. 56,0 % La distillation du liquide a fourni :

Eau : 3 cm3 3 g. soit 0,3 %

Essence éb. 30-i200° 37 g. » 3,7 %

Fraction éb. >200° 460 g. » 46,0%

500 g. 50,0%

3e passage. Les 460 g. de l'opération précé¬

dente ont été repassés dans les mêmes conditions

de température et avec un débit de 200 g/h. On a obtenu :

Gaz : 25 1. (p. s. : 0,98) . 24g. soit 2,4 %

Liquide 422g. » 42,2 %

Charbon et pertes 14g. » 1,4 %

460g. 46,0 %

La distillation du liquide a fourni 10 g. passant

entre 30 et 200°, soit 1 % de la colophane.

Bilan de l'opération :

Les 1.000 g. de colophane ont donné, après trois passages sur toile de Cu à 500-525'°, et avec un dé¬

bit de 125 g./h. les résultats suivants : '

Gaz : 225.+48+25 = 298 1. ou

212 +49+24 = 285 g. soit28,5 % de la coloph.

Eau : 25+ 3+ 0 = 28 g. » 2,8% Essence 30-200° :

125 +37+10 = 172 g. » 17,2%

Fraction éb. >200°.. 410 g. » 41,0%

Brais durs 49g. » 4,9 %

Charbon et pertes

25+14+17 = 56 g. » 5,6%

1.000 g. 100,0%

Composition des gaz :

1erpassage 2epassage passage

C02 13,6 % 7,0 % ' 7,8 %

CnH2n 11,4% 14,0% 12,8%

CO 6,4 % 13,0 % 8,4 %

H2 22,6 % 16,0 % 20,0 %

C„ I En i'2 46,0 % 50,0 % 51,0 %

160,0 %. 100,0 % 100,0 %

« Ethane » dans les gaz

Cn H2n+2 7 % 5 % 1,3 %

Formule moyenne des

H2n C2,9

Recherche de l'acétylène néant néant néant Analyse de la fraction 30-200° ;

I. A. = 6,8

Acides : 10,3 % (rapportés à la fraction 30-200°).

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