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Recherches préliminaires sur les spectres d'absorption infrarouges de gels de silice

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Recherches préliminaires sur les spectres d’absorption

infrarouges de gels de silice

A. Chevet

To cite this version:

(2)

493 RECHERCHES

PRÉLIMINAIRES

SUR LES SPECTRES

D’ABSORPTION INFRAROUGES DE GELS DE SILICE

Par Mlle A.

CHEVET,

Faculté des Sciences de Rennes.

Les mesures

d’absorption infrarouge

ont été effec-tuées dans des

régions

voisines de 3 et

6 03BC,

au moyen ’de

spectromètres

donnant

un

pouvoir

de résolution de l’ordre

due 12

et 3 cm-1

respectivement.

Nous avons

examiné des

produits

commerciaux :

actigel,

et

lévi-lite, ayant

adsorbé de l’eau en

quantité

variable.

Nous avons cherché à déterminer les modifications

des bandes

OH,

sous l’action du

chauffage

prolongé

de la

substance,

le

spectre

étant

enregistré

après

refroidissement. La difficulté

expérimentale provient

de

l’adsorption rapide

de l’eau

atmosphérique

et des

pertes

par diffusion dans la

poudre.

Pour y

obvier,

nous

opérions

comme suit : , A.

Chauffage

à une

température inférieure

à 100°.

-Le

produit

était chauffé sous

vide, pendant

6 h

environ,

puis

la cuve

d’absorption

était

préparée,

baignant

dans

CC’4 anhydre.

Les

spectres infrarouges

de la substance

imprégnée

de

CC’4

étaient ensuite

enregistrés.

B.

Chauffage

à une

température

supérieure

à 100°. -

Le

produit

était chauffé à l’air libre

pendant

6

h,

puis

refroidi à l’abri de l’humidité. Les cuves

d’absorp-tion. étaient ensuite

préparées

comme

précédemment.

Les résultats

obtenus,

identiques

pour les deux

gels

(actigel

et

lévilite),

sont

indiqués

sur la

figure

et dans le tableau ci-dessous.

(Du

fait même de la difficulté d’obtenir des

épaisseurs

de cuve connues, les

dési-gnations : intense,

moyenne,

faible,

ne sont données

qu’à

titre

indicatif.)

Le fait essentiel

qui

se

dégage

de l’observation de ce tableau est

l’apparition

d’une bande v

(OH)

libre,

très étroite à 3 770 cm-1

(2,65

03BC)

pour les

produits chauffés

entre 350 et 8ooo. En même

temps,

pour des

tempé-ratures

supérieures

à 100°, les bandes &

(OH)

associé

vers 62o cm-1

(6,I6

03BC)

diminuent d’intensité sans

déplacement

appréciable (bandes larges).

Il est

probable

que pour des substances chauffées à haute

température,

la bande OH associée subsistante est due à

l’eau

adsorbée au cours du refroidissement.

Pour résoudre cette

question,

il

faudrait

enregistrer

le

spectre

de la substance

chaude,

ce que le manque

de

matériel

approprié

nous a

empêché

de

réaliser.

Néanmoins,

les

expériences

effectuées

indiquent

que

(3)

494

nous avons, dans les

gels

de

silice,

deux

types

de liaison

des

groupements

OH : un

premier type

donnant les bandes

[(OH) associé]

à 3

45o

cm-’ et 1620 cm-l

comparables

aux bandes de l’eau

liquide

et que l’on

peut

attribuer

à l’eau retenue par

adsorption;

un second

type

donnant Ja bande

[(OH) libre]

à 3 770

cm-1-Étant

donné le

déplacement important

de cette bande vers les hautes

fréquences

(déplacement qui,

à notre

connaissance,

est la

perturbation

la

plus

grande qui

ait été

signalée jusqu’ici

pour un OH

libre),

il semble que nous ayons affaire à un mode de fixation tout à fait

particulier

du

groupement

OH

corres-pondant.

Des études ultérieures seront nécessaires

pour

préciser

le mode de liaison.

Signalons

que nous avons

observé,

en accord avec

des travaux antérieurs

[1], [2],

la bande v

(OH)

libre de

la

bentonite à 3 65o

cm-1,

au lieu de 3 770 cm-’

pour les

gels

de silice. Ceci montre que le mode de fixation de l’eau sur ces deux

types

de

poudre

est de

nature différente.

Je remercie très vivement M. Barchewitz

d’avoir

bien voulu m’autoriser à effectuer ces mesures dans son Laboratoire

d’Infrarouge

à Paris.

[1]

BUSWELL, KRELS et RODEBUSH. 2014 Infrared studies. Absorption Bands of hydrogels between 2,5 et 3,5 03BC J. Amer. Chem. Soc., 1937, 59, 2603.

[2] BUSWELL et DUDENBOSTEL. 2014 Spectroscopic studies of base exchange materials. J. Amer. Chem. Soc., 1941,

63,

2559.

Manuscrit reçu le 19 mai

1953.

Manuscrit reçu le 19 mai

1953.

MÉTHODE

DE

SPECTROPHOTOMÈTRIE PHOTOGRAPHIQUE

DANS L’ULTRAVIOLET LOINTAIN Par Mlle N. ASTOIN et B. VODAR

Laboratoire de

Physique-Enseignement (Sorbonne).

La

spectrophotométrie

photographique

dans

l’ultra-violet lointain

(03BB 1200 Á)

présente

des difficultés

provenant

et de la source et de la

gradation

des

plaques

ou films

utilisés,

pour

laquelle

la

plupart

des

procédés

habituels sont inutilisables

(polarisation,

secteurs

tournants,

écrans

absorbants,

etc.),

car il

n’y

a pas dans cette

région

de solides

transparents

et les sources sont

généralement

intermittentes.

Jusqu’ici

on n’a

proposé,

à notre

connaissance,

que des solutions

partielles

ou indirectes du

problème :

Skinner et Johnston

[1] emploient

comme source une

décharge

condensée entre électrodes

métalliques,

dans

le

vide,

et des

plaques

Ilford

Q 1;

ils calculent seu-lement les intensités relatives des raies d’un même

spectre

à l’aide d’un seul

spectre

de

référence; Cady,

Tomboulian et Pell

[2], [3] appliquent

une méthode

photométrique analogue

à l’étude des

spectres

d’émis-sion. Po

Lee,

Weissler et Mohr

[4], [5]

ont réalisé

spécialement

une source stabilisée :

décharge

condensée

dans un gaz, donnant un certain nombre de raies

atomiques

du gaz; leur méthode de

gradation

est

basée sur la fluorescence de la

laque

sensibilisant la

plaque,

en accord avec les résultats de Beese

[6].

La solution que nous avons

adoptée

est apparue

très satisfaisante à

l’usage.

Avec le

montage

déjà

décrit

[7]

de notre

spectrographe

à réseau

tangent,

nous

utilisons

une étincelle

glissante [8],

du film Kodak SWR

[9]

et une

gradation

par variation de

temps

de pose, que nous contrôlons à l’aide d’une

grille

réductrice neutre.

Pour la source

(étincelle

entre électrodes

métal-liques

sur un bâtonnet de

carbone),

nous avons

essayé

diverses électrodes

(Cu,

Fe,

Ni,

W,

Ur);

il

üapparaît

qu’il

est

possible

par le choix des

électrodes,

d’obtenir

des raies suffisamment serrées pour des études

d’ab-sorption.

La stabilité a fait ensuite

l’objet

d’une étude

attentive. L’éclateur en

série, qui

sert d’étincelle

pilote,

est entraîné par un moteur à

régulateur

de vitesse et la cadence des étincelles est de 4 à la seconde.

Les électrodes de cet éclateur s’usent très peu au cours

d’une même série

d’expériences,

aussi la variation de

leur

géométrie

ne

perturbe-t-elle

pas sérieusement la stabilité. Nous n’avons pas actuellement la

possibilité

de stabiliser la tension

d’alimentation, qui

est de l’ordre de 25 000 V aux bornes du condensateur de

0,125

03BCF. Malgré

cela,

à condition

d’opérer

dans un vide suffisant

(2

à 5. Io-4 mm

Hg)

et de faire

fonctionner les étincelles une dizaine de minutes

avant la série de poses, nous obtenons d’un

spectre

à

l’autre,

une assez bonne

reproductibilité (± 4

à

± 5 pour 100 dans la

majorité

des

cas);

la

figure

ci-contre

représente

pour un certain nombre de raies

prises

dans tout le

spectre,

des

portions

de courbes de

gradation

obtenues en

portant

les

logarithmes

des

déviations du

microphotomètre

Chalonge

en fonction du

logarithme

de l’inverse du

temps

de pose

t;

les deux

points indiqués

pour une même raie et un même t

correspondent

à deux

expositions

faites le même

jour,

dans les mêmes

conditions,

sur le même film. On voit que

la

reproductibilité

est vraiment

bonne,

si l’on tient

compte

du fait que

l’alimentation

de l’étincelle n’était pas stabilisée. Cette constance de

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