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MPSI B Corrigé du DS 8 29 juin 2019

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Texte intégral

(1)

MPSI B Corrigé du DS 8 29 juin 2019

Exercice 1

1. Pour calculer le déterminant de la matrice

A − λI n =

−λ 1 · · · 1

1 ... ...

... ... 1

1 · · · 1 −λ

on remarque que chaque colonne est la somme de la colonne xée

C =

 1 ...

1

et de C i = −(λ + 1)E i où E i est la colonne dont tous les termes sont nuls sauf celui de la i eme ` ligne qui vaut 1. En développant par multilinéarité on obtient une somme de 2 n déterminants. Tous ceux où gure deux fois C sont nuls ; il n'en reste plus que n + 1 .

det(A − λI n ) = det(C 1 , · · · , C n ) +

n

X

i=1

det(C 1 , · · · , C, · · · , C n )

= (−1) n (λ + 1) n + n(−1) n−1 (λ + 1) n−1

= (−1) n (λ + 1) n−1 (λ − n + 1) L'ensemble des racines de ce polynôme est donc {−1, n − 1}

2. La matrice A est inversible car d'après le calcul précédent det A = (−1) n (1 − n).

Pour calculer l'inverse de A, on va exprimer les colonnes E i en fonction des colonnes C j (A) .

On remarque d'abord que C i = C − E i . D'autre part, en sommant toutes les colonnes, on obtient

C 1 (A) + · · · + C n (A) = (n − 1)C d'où

C = 1

n − 1 (C 1 (A) + · · · + C n (A))

et

E i = 1

n − 1 C 1 (A) + · · · + 1

n − 1 C i−1 (A) +( 1

n − 1 − 1)C i (A) + 1

n − 1 C i+1 (A) + · · · 1

n − 1 C n (A) On en déduit

A −1 = 1 n − 1

2 − n 1 · · · 1

1 ... ...

... ... 1

1 · · · 1 2 − n

3. Remarquons que A et A −1 (d'après la formule précédente) s'écrivent encore A −1 = 1

n − 1 B − I, A = B − I

Ce qui est la formule proposée par l'énoncé pour k = 1 ou −1 . On pourrait tenter un raisonnement par récurrence. J'utiliserai plutot la formule du binôme exploitant le fait que A et B commutent et que B k = n k−1 B pour k entier naturel non nul.

Pour tout k dans N A k = (−1) k I n +

k

X

i=1

C k i (−I n ) k−i B i = (−1) k I n +

k

X

i=1

C k i (−1) k−i n i−1

| {z }

=

1n

((n−1)

k

−(−1)

k

)

B

d'où la formule demandée pour k ≥ 0 .

Pour les puissances négatives posons l = −k ∈ N A k = (−1) l I n +

l

X

i=1

C l i (−I n ) l−i ( 1 n − 1 B) i

= (−1) l I n +

l

X

i=1

C l i (−1) l−i n i−1 (n − 1) i B

l

X

i=1

C l i (−1) l−i n i−1

(n − 1) i = 1 n

( n

n − 1 − 1) l − (−1) l

= 1

n (n − 1) k − (−1) k

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai S0208C

(2)

MPSI B Corrigé du DS 8 29 juin 2019

Exercice 2

1. La fonction est continue et positive sur ]0, +∞[ . En 0 elle est équivalente à 1 t qui est intégrable sur ]0, 1] (primitive 2 √

t convergente en 0). En +∞ elle est équivalente à t

52

qui est intégrable sur [1, +∞[ (primitive − 2 3 t

32

convergente en +∞ ).

Calcul de l'intégrale I = R +∞

0

√ dt

t(1+t

2

) . Par le changement de variable u = √ t , on obtient

I = Z +∞

0

2udu u(1 + u 4 ) = 2

Z +∞

0

du 1 + u 4 =

Z +∞

−∞

du 1 + u 4 1 ` ere méthode : fonctions à valeurs complexes.

Notons z 1 , z 2 , z 3 , z 4 les 4 pôles de la fractions

z 1 = e i

π4

, z 2 = −z 1 , z 3 = z 1 , z 4 = ¯ z 2 = −z 1

Écrivons la décomposition en éléments simples 1

1 + X 4 =

4

X

i=1

a i

X − z i

avec a 2 = −a 1 , a 3 = ¯ a 1 , a 4 = −¯ a 1 car la fraction est réelle et paire et a 1 = 1

4z 1 3 = −1 4 z 1

On en déduit la primitive :

4

X

i=1

a i

ln |u − z i | + i arctan u − Rez i

Imz i

La partie en arctan est bornée, la primitive converge à l'inni la partie logarithmique converge donc vers 0 à l'inni. On en déduit :

I =

4

X

i=1

ia i Sgn (Imz i )π = iπ(a 1 − a 2 − a 3 + a 4 ) = 2iπ(a 1 − ¯ a 1 ) = −4πIma 1

I = Z +∞

0

√ dt

t(1 + t 2 ) = π

√ 2

2 eme ` méthode : factorisation réelle et théorème de Bezout On commence par factoriser le dénominateur :

1 + u 4 = (1 + u 2 ) 2 − 2u 2 = (1 + √

2u + u 2 )(1 − √

2u + u 2 ) Posons A = 1 + √

2u + u 2 , B = 1 − √

2u + u 2 alors A − B = 2 √

2u, B = 1 − 2 √ 2u( 1

2 − 1 2 √

2 u) 1 = ( 1

2 − 1 2 √

2 u) A + ( 1 2 + 1

2 √ 2 u) B 1

1 + u 4 =

1 2 + 1

2 √ 2 u 1 + √

2u + u 2 +

1 2 − 1

2 √ 2 u 1 − √

2u + u 2

1

1 + u 4 = 1 4 √

2

2u + √ 2 1 + √

2u + u 2 + 1 4

1 1 + √

2u + u 2

− 1 4 √ 2

2u − √ 2 1 − √

2u + u 2 + 1 4

1 1 − √

2u + u 2 On en déduit la primitive

1 4 √

2 ln 1 + √ 2u + u 2 1 − √

2u + u 2 + 1 2 √

2 arctan( √

2u + 1) + 1 2 √

2 arctan( √ 2u − 1) En passant à la limite, on observe à nouveau l'annulation des logarithmes et I = π

2 . 2. La fonction est continue et positive sur ]0, +∞[ . En 0 elle est équivalente à t 1−α et en

+∞ à π 2 t −α . Elle est intégrable sur ]0, 1] lorsque 1 − α > −1 c'est à dire α < 2 . Elle est intégrable sur [1, +∞[ lorsque −α < −1 c'est à dire α > 1 .

Finalement, la fonction est intégrable lorsque α ∈ ]1, 2[ .

Soit J cette intégrale pour α = 3 2 , une intégration par parties et un calcul de limite conduisent à l'intégrale de la question 1.

J = h

−2t

12

arctan t i +∞

0

| {z }

=0

+ 2 Z +∞

0

√ dt

t(1 + t 2 ) = √ 2π

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

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Rémy Nicolai S0208C

(3)

MPSI B Corrigé du DS 8 29 juin 2019

Premier problème

PARTIE I

1. a. Il s'agit de fonctions usuelles, on trouve A = [0, +∞[ × ]0, +∞[ .

b. La fonction f α,λ est positive, équivalente à 0 en t α qui est une fonction de référence intégrable dans ]0, 1] lorsque α > −1, dominée en +∞ par e

λ2

t qui est intégrable dans [1, +∞[ . On en déduit

B = ]−1, +∞[ × ]0, +∞[

2. Les fonctions sont intégrables car elles sont majorées en valeur absolue par 1 t e −t qui est intégrable d'après la question précédente.

3. Il est clair que u est paire et v est impaire (parité du cos , imparité du sin et linéarité de l'intégrale). Le nombre a est strictement positif car la fonction que l'on intègre pour calculer u(0) est continue et strictement positive.

4. Majorons la diérence des fonctions à intégrer à l'aide de formules trigonométriques :

e −t

√ t (cos xt − cos x 0 t)

= e −t

√ t

−2 sin x + x 0

2 t sin x − x 0 2 t

≤ 2 e −t

√ t

sin x − x 0 2 t

≤ e −t

t |x − x 0 |

car sin u ≤ u pour tout u ≥ 0 . En intégrant, on obtient l'inégalité demandée. On en déduit que u est continue et même lipschitzienne de rapport

Z +∞

0

e −t √ tdt.

PARTIE II

1. a. La fonction e −t

t sin xt est majorée en valeur absolue par e −t

t qui est intégrable sur ]0, +∞[ .

Fixons x et t et considérons u réel. La formule de Taylor avec reste de Lagrange montre l'existence d'un c entre xt et u tel que

cos(xt + u) = cos xt − u sin xt + u 2 2 cos c

|cos(xt + u) − cos xt + u sin xt| ≤ u 2 2

En particulier, si u = ht avec h 6= 0 et après division par h , on obtient

cos(x + h)t − cos xt

h + t sin xt

≤ |h| t 2 2 En intégrant, il vient

Z +∞

0

cos(x + h)t − cos xt

h + t sin xt

e −t

√ t dt ≤ |h|

2 Z +∞

0

t

32

e −t dt

que l'on exploite avec

u(x + h) − u(x)

h − i(x)

=

Z +∞

0

( cos(x + h)t − cos xt

h + t sin xt) e −t

√ t dt

≤ Z +∞

0

cos(x + h)t − cos xt

h + t sin xt

e −t

√ t dt pour obtenir l'inégalité annoncée.

b. En faisant tendre h vers 0 , on déduit la dérivabilité avec u 0 (x) = i(x) . On démontre de même que

v 0 (x) = Z +∞

0

e −t

t cos xt dt 2. Intégrons par parties

Z b a

e −t

√ t cos xt dt = h 2 √

te −t cos xt i b a

+ 2 Z b

a

√ t(cos xt + x sin xt)e −t dt quand a → 0 et b → +∞ , on obtient u(x) = 2(v 0 (x) − xu 0 (x)) .

De même, Z b

a

e −t

√ t sin xt dt = h 2 √

te −t sin xt i b

a

+ 2 Z b

a

√ t(sin xt − x cos xt)e −t dt quand a → 0 et b → +∞ , on obtient v(x) = −2(u 0 (x) + xv 0 (x)) .

On peut exprimer u 0 et v 0 en fonction de u et v en résolvant le sytème −xu 0 (x) + v 0 (x) = 1 2 u

u 0 (x) + xv 0 (x) = 1 2 v

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

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Rémy Nicolai S0208C

(4)

MPSI B Corrigé du DS 8 29 juin 2019

à l'aide des formules de Cramer, on obtient u 0 (x) = −v(x) − xu(x)

2(1 + x 2 ) , v 0 (x) = −xv(x) + u(x) 2(1 + x 2 )

Comme u et v sont dérivables, u 0 et v 0 le sont aussi et par récurrence u et v sont indéniment dérivables.

PARTIE III

1. En utilisant les expressions de u 0 et v 0 en fonction de u et v , il vient r 0 = uu 0 + vv 0

u 2 + v 2 = − x

2(1 + x 2 ) r, r 0

r = − x 2(1 + x 2 ) On en déduit r = a(1 + x 2 )

14

car ln r − ln r(0) = − 1 4 ln(1 + x 2 ). De même,

θ 0 = u 0 v − uv 0

u 2 + v 2 = − 1 2(1 + x 2 )

Quand x → 0 , u(x) → a > 0 et v(x) → 0 donc θ(x) → π 2 . On en déduit en intégrant θ(x) = π

2 − 1

2 arctan x 2. Lorsque ϕ ∈

π 2 , π 2

, cos ϕ > 0 et on peut exprimer tan ϕ 2 en fonction de tan ϕ (par exemple en résolvant l'équation du second degré formée en exprimant tan ϕ avec tan ϕ 2 )

tan ϕ

2 = −1 + p

1 + tan 2 ϕ tan ϕ En particulier, si ϕ = arctan x, comme tan θ = tan 1

ϕ

2

= u v , on obtient v

u = −1 + √ 1 + x 2 x De u 2 + v 2 = 1+x a

2 2

on tire

u 2

1 + −1 + √ 1 + x 2 x

! 2 

 = a 2

√ 1 + x 2

u = a

√ 2

p√ 1 + x 2 + 1

1 + x 2 , v = a 2

p√ 1 + x 2 − 1

√ 1 + x 2

PARTIE IV

1. La fonction est majorée en valeur absolue par une fonction dont l'intégrabilité a été démontrée en I.1.b.

2. Formons J p = I p+1 − I p :

J p =

Z 2(p+1)π 2pπ

e −λt

√ t dt

On coupe cette intégrale en deux et on décale la deuxième intégrale de π par change- ment de variable, il vient :

J p =

Z 2(p+1)π 2pπ

e −λt

√ t − e −λ(t+π)

√ t + π

sin t dt La fonction

z → e −z

√ z

est le produit de deux fonctions positives décroissantes ( λ > 0 ) ; elle décroissante, la parenthèse est donc positive.

On en déduit que chaque J p est positif. L'intégrale, qui est la borne supérieure des sommes J 0 + · · · + J p est aussi positive.

3. Dans l'intégrale R b a

e √

−t

t sin xt dt faisons le changement de variable s = xt , on obtient Z b

a

e −t

√ t sin xt dt = 1

√ x Z bs

as

e

xs

√ s sin s ds quand a → 0 et b → ∞ , on obtient ( x > 0 )

v(x) = 1

√ x Z +∞

0

e

xs

√ s sin s ds qui est strictement positif d'après la question précédente.

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Rémy Nicolai S0208C

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