• Aucun résultat trouvé

MPSI B 2008-2009 Corrigé du DS 8 29 juin 2019

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "MPSI B 2008-2009 Corrigé du DS 8 29 juin 2019"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

MPSI B 2008-2009 Corrigé du DS 8 29 juin 2019

Problème

1. a. Le graphe de ϕ

n

est une parabole tronquée. La fonction est continue dans R. Elle est C

dans chaque intervalle mais elle n'est pas dérivable en −

n1

et

n1

car les taux d'accroissement ont des limites diérentes à droite et à gauche.

K0,4 K0,2 0 0,2 0,4

1 2 3

Fig. 1: graphe de ϕ

n

pour n = 4

b. Le calcul de l'intégrale ne présente pas de dicultés.

Z

n1

n1

ϕ

n

(t) dt = 3n 4

2 n − n

2

2

3n

3

= 1

2. a. En faisant le changement de variable u = x + t dans la dénition de f

n

(x) , on obtient :

f

n

(x) = Z

x+n1

x−n1

ϕ

n

(u − x)f (u)du

Développons ϕ

n

(u − x) et ordonnons suivant les puissances de u avant d'intégrer en utilisant le linéarité

f

n

(x) = 3n

4 (1 − n

2

x

2

) Z

x+n1

x−1n

f (u)du + 2n

2

x Z

x+n1

x−1n

uf(u)du

−n

2

Z

x+1n

x−n1

u

2

f (u)du

!

Les trois intégrales qui gurent dans la parenthèse s'expriment à l'aide de primi- tives de u → f (u) , u → uf(u) , u → u

2

f (u) . Cette expression montre donc bien que f

n

est C

1

.

b. L'expression précédente permet le calcul de f

n0

(x) .

f

n0

(x) = 3n

4 −2n

2

x Z

x+n1

x−1n

f (u)du

+(1 − n

2

x

2

)

f (x + 1

n ) − f (x − 1 n )

+2n

2

Z

x+n1

x−1n

uf(u)du

+2n

2

x

(x + 1

n )f (x + 1

n ) − (x − 1

n )f (x − 1 n )

−n

2

(x + 1

n )

2

f (x + 1

n ) − (x − 1

n )

2

f (x − 1 n )

Développons et regroupons les termes en f (x +

1n

) et f (x −

n1

) . Ils s'annulent et il ne reste que les intégrales qui se regroupent en

f

n0

(x) = 3n

3

2

Z

x+1n

x−n1

(u − x)f (u)du

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai S0808C

(2)

MPSI B 2008-2009 Corrigé du DS 8 29 juin 2019

Le changement de variable t = u − x dans cette dernière intégrale conduit au résultat demandé :

f

n0

(x) = 3n

3

2

Z

1n

n1

tf(x + t) dt

3. a. Utilisons le calcul de l'intégrale de ϕ

n

pour exprimer la diérence comme une intégrale que l'on majore de manière très classique :

|f

n

(x) − f (x)| =

Z

1n

n1

ϕ

n

(t)f (x + t) dt − f(x) Z

n1

1n

ϕ

n

(t) dt

=

Z

n1

n1

ϕ

n

(t)(f (x + t) − f (x)) dt

≤ Z

1n

n1

ϕ

n

(t) |f(x + t) − f(x)| dt

≤ Z

1n

n1

ϕ

n

(t)M

n

(x) dt = M

n

(x) Z

n1

n1

ϕ

n

(t) dt = M

n

(x)

On a utilisé le fait que ϕ

n

est à valeurs positives dans l'intervalle.

b. Dans cette question, on utilise le théorème de Heine. Toute fonction continue sur un segment est uniformément continue.

Pour tout ε > 0 , il existe un α > 0 tel que , pour tous x et y dans J :

|x − y| < α ⇒ |f (x) − f (y)| < ε

Considérons un entier N >

α1

. Alors n ≥ N entraine

n1

< α . Pour tout x dans J et n ≥ N , M

n

(x) < ε donc K

n

(J) < ε . Ceci entraine que (K

n

(J ))

n∈

N

converge vers 0 .

c. Pour tout réel x xé, on peut considérer un segment J qui le contienne (par exemple de longueur 1 et de milieu x ). La question précédente prouve la conver- gence vers 0 de la suite des K

n

attachée à ce segment.Comme

|f

n

(x) − f (x)| ≤ K

n

On en déduit que (f

n

(x))

n∈N

converge vers f (x) .

4. a. Introduisons le développement dénissant R

x

dans l'expression de la dérivée trou-

vée en 2.b. Par linéarité, on obtient : f

n0

(x) = 3n

3

2 f (x) Z

n1

1n

t dt

! + 3n

3

2 f

0

(x) Z

1n

n1

t

2

dt

!

+ 3n

3

2

Z

n1

1n

t

2

R

x

(t) dt Si on est particulièrement scrupuleux, on peut se poser la question de la continuité de R

x

an de justier son intégrabilité. Par dénition même, R

x

est clairement continue sauf en 0 où elle n'est pas vraiment dénie. On peut prolonger R

x

par continuité en posant R

x

(0) = 0 car le fait que R

x

converge vers 0 en 0 est la dénition même de la dérivabilité de f en x .

Les intégrales de t et de t

2

valent respectivement 0 et

2n32

. On en déduit :

f

n0

(x) = f

0

(x) + 3n

3

2

Z

n1

n1

t

2

R

x

(t) dt

b. Majorons |f

n0

(x) − f

n0

(x)| en utilisant les expressions précédentes.

|f

n0

(x) − f

n0

(x)| = 3n

3

2

Z

n1

n1

t

2

R

x

(t) dt

≤ 3n

3

2

Z

1n

n1

t

2

|R

x

(t)| dt

≤ 3n

3

2

Z

n1

1n

t

2

max

t∈[−n1,1n]

|R

x

(t)| dt = max

t∈[−1n,n1]

|R

x

(t)|

Comme, pour x xé, R

x

converge vers 0 en 0 , la suite des max

t∈[−1

n,1n]

|R

x

(t)|

converge vers 0 . On en déduit que (f

n0

(x))

n∈

N

converge vers f

0

(x) .

Exercice 1

1. Comme A(0) = 0 ˜ , le polynôme A est divisible par X . Il existe donc un polynôme B tel que A = XB . Ce polynôme est de degré 2n − 1 et de coecient dominant 1. On peut obtenir le terme de degré 0 à partir de la dérivée.

A

0

= 2n(X + 1)

2n−1

= XB

0

+ B, A ˜

0

(0) = ˜ B(0) = 2n

2. Les racines de A sont les nombres complexes u − 1 où u décrit l'ensemble U

2n

des racines 2n ièmes de l'unité.

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

2

Rémy Nicolai S0808C

(3)

MPSI B 2008-2009 Corrigé du DS 8 29 juin 2019

3. Lorsque k décrit 1, · · · , n − 1 , le nombre 2n − k décrit n + 1, · · · , 2n − 1 et (2n − k)π

2n = π − kπ 2n donc

sin (2n − k)π

2n = sin kπ 2n On en déduit

P

n

=

2n−1

Y

k=n+1

sin kπ 2n puis Q

n

= P

n2

car, pour k = n , sin

2n

= 1 .

Comme tous les

2n

sont dans [0,

π2

] , les sin sont strictement positifs et P

n

= p

Q

n

4. Les racines non nulles de A sont les racines de B . Le produit de ces 2n − 1 racines est (−1)

2n−1

b

0

b

2n−1

= −2n D'autre part, c'est aussi

E = Y

u∈U2n−{1}

(u − 1)

Chaque u de U

2n

− {1} est de la forme e

avec θ =

n

et k ∈ {1, · · · , 2n − 1} . On en déduit

E = (2i)

2n−1

e

iP2n−1k=1 n

n

Y

k=1

sin kπ n e

iP2n−1k=1 n

= e

i(2n−1)π2

= (i)

2n−1

E = 2

2n−1

(−1)

2n−1

Q

n

= −2

2n−1

Q

n

Finalement

Q

n

= n 2

−2n+2

, P

n

= √

n 2

−n+1

5. La décomposition de F en éléments simples est de la forme

X

u∈U2n

λ(u) X − u + 1 avec

λ(u) = 1

A ˜

0

(u − 1) = 1

2nu

2n−1

= u 2n

Exercice 2

1. Les ensembles E et F sont des R-espaces vectoriels à cause des propriétés usuelles de linéarité de la continuité et de la dérivabilité.

2. Si f est dans E = C

0

( R , R ) , pourquoi φ

f

est-elle dans F ? On doit vérier les propriétés caractéristiques des fonctions de F .

Par dénition, φ

f

est la primitive de t → tf(t) nulle en 0 . C'est donc bien une fonction C

1

nulle en 0 et à dérivée nulle en 0 . Sa dérivée est dérivable en 0 car, en 0 ,

φ

0f

(x) = xf(x) = x(f (0) + o(1)) = f (0)x + o(x) ⇒ φ

00f

= f (0) La fonction φ est linéaire à cause de la linéarité de l'intégration.

3. Pour montrer que f est dans E , on doit montrer qu'elle est continue.

Par dénition et opérations usuelles, elle clairement continue en un point quelconque autre que 0 . La continuité de f en 0 traduit la dérivabilité de g

0

en 0 (avec g

0

(0) = 0 ).

Pour une fonction f ainsi dénie :

φ

f

(x) = Z

x

0

t g

0

(t)

t dt = [g]

x0

= g(x)

La fonction f est donc un antécédent de g . Comme g est quelconque dans F , ceci montre que la fonction φ est surjective.

4. Pour montrer que Φ est un isomorphisme, il reste à montrer l'injectivité. C'està dire que le noyau se réduit à la fonction nulle. Soit donc f ∈ ker φ

∀x ∈ R : Z

x

0

tf(t)dt = 0 En dérivant, on obtient :

∀x ∈ R : xf(x) = 0

On en déduit f (x) = 0 pour tous les x non nuls. On obtient f (0) = 0 par continuité de f en 0 .

Exercice 3

Introduisons les polynômes symétriques élémentaires

σ

1

= x

1

+ x

2

+ x

3

σ

2

= x

1

x

2

+ x

1

x

3

+ x

2

x

3

σ

3

= x

1

x

2

x

3

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

3

Rémy Nicolai S0808C

(4)

MPSI B 2008-2009 Corrigé du DS 8 29 juin 2019

et utilisons les pour exprimer chacune des trois relations.

La première relation donne immédiatement σ

12

− 2σ

2

= 1 .

On obtient la deuxième relation en réduisant au même dénominateur x

1

x

2

x

3

: σ

1

σ

3

= 3 2

Pour la troisième, on commence par regrouper par trois les termes qui ont le même déno- minateur. Cela fait apparaitre le σ

1

au numérateur que l'on peut mettre en facteur :

(x

1

+ x

2

+ x

3

) 1

x

1

+ 1 x

2

+ 1

x

3

= 6

On réduit au même dénominateur x

1

x

2

x

3

ce qui donne directement :

σ1σσ32

= 6 . À partir des deux dernières relations, on obtient σ

2

= 4 .

En remplaçant dans la première, on obtient σ

12

= 9

Le dernier s'obtient à partir de σ

1

: σ

3

=

23

σ

1

. On a donc deux possibilités :

σ

1

= 3 σ

3

= 2 σ

2

= 4

σ

1

= −3 σ

3

= −2 σ

2

= 4

Les nombres x

1

, x

2

, x

3

sont donc (à permutation près) les racines des polynômes X

3

− 3X

2

+ 4X − 2, X

3

+ 3X

2

+ 4X + 2

après factorisation à l'aide de la racine évidente 1 ou −1 avec une division par X − 1 ou X + 1 , on obtient les triplets (1, 1 + i, 1 − i) et (−1, −1 + i, −1 − i) .

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

4

Rémy Nicolai S0808C

Références

Documents relatifs

D'après les questions précédentes, b n est la diérence entre l'intégrale de f et une de ses sommes

Montrer que Φ AB est

Par contraposition, si t 0 est un point de franchissement qui n'est ni vers le haut ni vers le bas, la fonction f prend une innité de fois la valeur u dans un intervalle

Déterminer les matrices diagonales D qui commutent avec toutes les matrices triangulaires supérieures strictes.. Caractériser les fonctions vériant (1) par une

Les fonctions sont intégrables car elles sont majorées en valeur absolue par √ 1 t e −t qui est intégrable d'après la question précédente.. Il est clair que u est paire et v

Ceci entraine l'existence d'une équation diérentielle linéaire à coecients constants dont f est solution.. Cette création est mise à disposition selon

D'après les questions précédentes, b n est la diérence entre l'intégrale de f et une de ses sommes

L'objet de ce problème 1 est de donner quelques applications géométriques des matrices de Gram.. Interprétation géométrique de la matrice