HAL Id: jpa-00237466
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Submitted on 1 Jan 1878
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Du potentiel en électrodynamique et en électromagnétisme
M. Macé de Lépinay
To cite this version:
M. Macé de Lépinay. Du potentiel en électrodynamique et en électromagnétisme. J. Phys. Theor.
Appl., 1878, 7 (1), pp.414-420. �10.1051/jphystap:018780070041401�. �jpa-00237466�
des nombres
concordants;
que leprocédé
ducompte-gouttes,
aucontraihe,
donne des nombres sensiblementplus
forts.D’un autre
côté,
desexpériences
de M.Hagen
etQuincke
ont.démontre que, pour l’eau du
moins,
la tension d’une surfacefraiche, égale
à7mgr,53,
diminue sensiblement par suite de sonexposition
àl’air,
aupoint
de devenirégale
seulement à4mgr,69
au bout de
plusieurs
heures. La seuleexplication
de cette anomalieque l’on
puisse adopter
est cellequ’a proposée
M. Van der Nlens-brugghe (1),
savoir : quel’énergie potentielle
de la masseliquide
formant la
couche dans laquelle
réside la tensionsuperficielle
estsupérieure
à celle de la même masseprise
àl’intérieur,
cequi
estindéniable ;
quel’augmentation
de cetteénergie potentielle, quand
une certaine masse
liquide
passe de l’intérieur à la surface, nepeut
se fairequ’aux dépens
del’énergie
actuelle duliquide,
etque, par
suite,
il doiL seproduire
un abaissement instantané detempérature
dalls la couchesuperficielle
d’unliquide ,
surtoutquand
la surfaceaugmente rapidement
comme dans l’écoulementgoutte
à goutte.Or,
comme la tensionsuperficielle
varie dans le même sens que latempérature,
onconçoit
que, dans ce dernier cas, la tensionqui
esten jeu
soit moins forte que dans unliquide
dont la surface reste constante.
Toutefois,
cetteaugmentation
detension
superficielle
n’a encore été bien observée que pour l’eal.l. Lesexpériences
queje
continue sur le mêmesujet
mepermettront, je l’espère
, de reconnaître si la théorie de M. Van derMensbrugghe peut
seule rendrecompte
de l’anomalie quej’ai signalée.
DU POTENTIEL EN ÉLECTRODYNAMIQUE ET EN
ÉLECTROMAGNÉTISME ;
PAR M. MACÉ DE LÉPINAY.
Les calculs relatifs aux actions
électrode namiques
et électroma-gnétiques,
ainsiqu’à l’induction,
se trouventparfois
considérable-ment
simplifiés
en faisant usage dupotentiel.
On est conduit à(’ ) Bulletin de l’Académie ro)’ale de Belgique, 2C série, t. XLI, n° 4; avril 18ÍG.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070041401
4I5
employer
cette fonction par le théorème fondamentald’Ampère, diaprés lequel
onpeut suhstituer,
aupoint
de vue de son actionsur une molécule
magnétique,
à un courantfermé,
deux surfacesparallèles
infinimentvoisines
dont l’une est limitée par le contour du courant, etpossédant
desquantités égales
de fluidesmagné- tiques contraires,
la densité constante p du fluide sur la surface limitée par le circuit étant donnée par la relationdN étant la distance constante des deux surfaces.
Je me propose, dans ce
qui suit,
d’utiliser cette fonction pour donner une démonstrationtrès-simple
dequelques
théorèmes im-portants déjà
connus(1).
io
Expression
dupotentiel
dans le cas d’lln courantfermé quelconque.
-- Je suppose, d’une manièregénérale,
que le courant fermé ne soit pasplan.
Faisons passer, par le contour ducircuit,
une surface
quelconque,
et soit A(Jig. i)
un élément de cetteFig. r.
surface.
Si P
est la densité dumagnétisme
sur cetélément, supposé égal
àd2f, pdflfest
lemagnétisme qu’il
contient. Si alors 1 est(1) Voir les articles publiés par AI. Potier dans ce Journal (t. II; p. 5 et 121).
lI. Potier a donné également du théorème fondamental une démonstration, en défi-
nissant le potentiel par le travail effectué pour transporter la molécule magnétique
de l’infini en m.
416
la distance Aî7z à la molécule
magnétique
ln, que nous pouvons supposer contenir une masse I demagnétisme
de même nom, lepotentiel
de lapremière
surface seraRemarquons
alors que, les deux surfaces devant contenir la mêmequantité
demagnétisme,
la masse de fluide contenue dans l’élé-ment A’ sera
201303C1d2 f.
Il en résultequ’en posant
7nA’ == rJ n,
lepotentiel
relatif à la deuxième surface seraOn aura donc Pour l’ensenlble des deux
surfaces,
et, par consé-quent,
pour le courant toutentier,
en
négligeant
lespuissances supérieures
de Az.Abaissons alors de 7n la normale ln T sur le
plan tangent
enA,
et
appelons ~ l’angle T 7ll_A,
dans letriangle ABA’,
On a donc
ou, en
remplaçant
AN par savalseur,
etsupposant
le courant = 1 ,L’expression
ainsi obtenue a unesignification géométrique très-simple.
Eneffet, cos ~ d2 f
est laprojection orthogonale
del’éléanent dé surface sur un
plan perpendiculaire
à 7n A. En multi-pliant
cetteprojection par I r2, nous obtenons la valeur de la pro-
4I7
jection conique
de l’élénlentd2 f
sur unesphère
de rayon i, décrite de m pour centre. Onpeut
énoncer alors ainsi ce résultat : Lepotentiel
d’uja courantfe17né quelconque d’intensité I,
surun
point extéoieur,
estégal
il laprojection
de lastitface
eiztozt7-,ée par le courant sur lasphère
de rayon 1, décrite autour de cepoint
comme centre.
Je vais
appliquer
cetimportant
théorème àquelques exemples.
2° Action d-uiz courant circulaire OA Sllr une masse
inagné- tique
située Sllr l’axe. Lecalcul, d’après
le théorèmeprécédent,
Fig. 2.
revient à celui de la surface de la calotte
sphérique
ab détachéesur la
sphère
de rayon a .Soit 1 le rayon du
cercle,
d la distance m O. Si p est le rayon aa, dupetit
cercle limitant lacalotte,
on aSi nous posons d’autre
part
(p
étan t lepôle
dupe ti t cercle)
, on auraMais on a
Le
signe -
du radicalrépond
seul à laduestion,
la surfacecherchée étant celle de la
plus petite
des deux calottes détachées4I8
sur la
sphère.
On aura doncOn tire de
là,
pardifférentiation,
les troiscomposantes
de la iorceagissant
sur in, enprenant
pour axe des x la direction 0 m,3° Actioiz d-iiize bobine sur une 7izoléciile
magnétique placée
Sllr son axe.
2013 Décomposons chaque élément
tel que MM’(fig. 3)
Fig. 3.
en
deux,
l’unparallèle
àl’axe,
l’autreparallèle
au cercle de base.L’action de la bobine est celle d’un courant
fermé,
si lahobine pos- sède un nombrepair
de fils. Par ladécomposition indiquées,
nousramenons le calcul à celui relatif à deux surfaces
planes,
M’N CC’et MNC.
Projetons
ces deux surfaces sur lasphère
de rayon I . Lequadrilatère
M’NCC’ donne une surfacenulle,
et il ne reste à ,considérer que la
projection
de MNC.Appelons s
lalongueur
du fil enroulédepuis
la baseA,
MN =ds ;
~
l’angle
de l’hélice avec la section droite ducylindre.
Soient,enfin,
1 le rayon ducylindre
et x la distance CM. La surface pro-jection
de l’élément CMN est uneportion
de calottesphérique
dont la surface
totale, précédemment trouvée,
estSi d03C3 est la surface
cherchée,
on a la relation419 Mais
On a donc
Enfin,
enremarquant
que dans M M’ N on aon trouve
Pour introduire la
longueur 2l
ducylindre
et le nombre n desspires,
remarquonsqu’en appelant
Iz le pas de l’hélice on a les relationsOn a
donc,
en effectuantl’intégration,
On déduit de
là,
pour la forceagissant
sur ni,Cette dernière
expression peut
se mettre sous une formeplus simple
enappelant 03C8
ett¥1
les demi-ouvertures des cônesayant;
ln pour sommets, et pour bases les deux bases de la bobine :Autre démonstnution. - On
peut
retrouverplus simplement
ces diverses formules par un raisonnement moins
rigoureux.
ILsuffit,
à ceteffet,
de substituer à la bobine une série de courantscirculaires, régulièrement distribués,
à la distance h l’un de l’autre.Nous
remplacerons
alorschaque
courant circulaire par deux couchesmagnétiques contraires,
de densité03C1 =I h,
et distantesde li. Il résulte de cette
décomposition
que tout se passera comme s’il y avait deuxcouches,
l’une enA,
l’autre enB,
de fluides ma-gnétiques
contraires.Un calcul
très-simple donne,
pour lepotentiel
relatif à lacouche
Ay
et, pour
B,
On trouve donc
expression identique
à laprécédente,
si l’on remarque que des relationsonde
On
voit,
par ces deuxexemples,
leparti
que l’onpeut
tirer dupotentiel
enélectromagnétisme,
et, parsuite,
enélectrodyna- 111ique, lorsqu’jl s’agit
de calculer l’action de deux courants fermés.Cette méme fonction
joue,
comme on lesait,
un rôleégalement important
eninduction, puisque, d’après
la théorie deNeuTnann,
la force électromotrice
d’induction, produite
par ledéplace11lent
d’un
pôle magnétique
dans un circuitfermé,
estproportionnelle
àla différence des
potentiels
V,-Vo
au commencement et à la fin du mouvement,potentiel
calculé comme si lecircuit
était traversépar un courant d’intensité I.
J.-N. LOCKYER. 2014 Recent Researches in solar Chemistry (Récentes recherches de Chimie solaire); Phil. Magazine, t. VI, p. I6I ; septembre I878.
M.
Lockyer
a étudié laportion
laplus réfrangible
duspectre
avec un réseau de Rutherfurd