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Essai sur la pathogénie de quelques dermopathies médicamenteuses · BabordNum

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(1)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

A-UNTISTÉE 1899-1900 n° 70

ESSAI SUR LA PATHOGMlE

DE QUELQUES

THÈSE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE

présentée et soutenue publiquement le 9 Février 1900

par

Louis-Paul VIROLLEAUD

Né à Archiac (Charente-Inférieure ), le 1er juillet 1874.

iJVlM. ARNOZAN, nSn'i.

DUBRRUILU,

Pr0ff"r'-

agrégé

professeur.... Président.

( Juges.,

RONDOT, agrégé \

Le Candidat répondra aux questions qui lui seront faites sur les diverses parties de l'Enseignement médical.

BORDEAUX

imprimerie y. cadoret

17, BuePoquelin-Molière, 17 (ancienneruemontméjan)

1900

(2)

FACULTÉ

DE

MÉDECINE

ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. de NABIAS Doyen. | M. PITRES Doyen honoraire.

PROFESSEURS

MM. MICÉ )

DUPUY [ Professeurshonoraires.

MOUSSOUS.' )

Cliniqueinterne.

Cliniqueexterne Pathologieetthérapeu¬

tique générales Thérapeutique

Médecineopératoire...

Clinique d'accouchements

Anatomiepathologique

Anatomie

Anatomie générale et histologie

Physiologie Hygiène

MM.

PICOT.

PITRES.

DEMONS.

LANELONGUE VERGELY.

ARNOZAN.

MASSE.

I.EFOUR.

COYNE.

CANNIEU.

VIAULT.

JOLYET.

LAYET.

Médecinelégale Physique

Chimie

Histoire naturelle Pharmacie Matière médicale Médecineexpérimentale.

Clinique ophtalmologique Cliniquedes maladieschirurgicales Clinique gynécologique.

Clinique médicale des

maladies des enfants.

Chimiebiologique

mm.

morachç.

bergonie.

blarez.

guillaud.

figuier.

denapias.

ferre.

badal.

piéchaud.

boursier.

a.moussous denigès.

AGRÉGÉS EN EXERCICE :

section de médecine (Pathologie interneetMédecine légale).

MM. CASSAET.

AUCHÉ.

SABRAZÈS.

MM. Le DANTEC.

HOBBS.

section de chirurgie et accouchements

Pathologieexterne

MM. DENUCE.

VILLAR.

BRAQUEHAYE CHAYANNAZ.

Accouchements mm. chambrelent.

fieux.

section des sciences anatomiques et physiologiques

Anatomie j MM. PKINCETEAU. I Physiologie.. «M.

PAC*

N. Histoire naturelle BEILLU.

section des sciences physiques

Physique MM. SIGALAS. | Pharmacie COURS COMPLÉMENTAIRES Clinique desmaladiescutanéesetsyphilitiques

Cliniquedes maladies des voies urinaires Maladies dularynx, des oreilleset du nez Maladies mentales

Pathologie externe Pathologieinterne Accouchements Chimie

Physiologie Embryologie Ophtalmologie

Hydrologieetminéralogie

m. barthe.

Le Secrétaire dela Faculté

mm. dubreuilh.

pousson.

moure.

régis. , denuce.

rondot.

chambrelent.

dupouy.

pachon.

N.

lagrange.

carles.

lemaire.

Pardélibérationdu 5 août1879, la Facultéaarrêté queles opinionsémisesdans les ^ >antin(i luileursont présentées doivent être considérées comme propres àleurs auteurs, et quele n

donnerni approbation ni improbation.

(3)

A MON PÈRE

Docteur en médecine.

A MA MÈRE

Faibletémoignage de mon éternelle recon¬

naissance etde monsincère attachement.

A MES SOEURS, A MES

FRÈRES

Témoignaged'affection.

A TOUS MES PARENTS

A MES AMIS

(4)

A Monsieur le Docteur F. GUIRAUD

Pharmaciende iieclasse, Ex-Pharmaciendeshôpitauxde Bordeaux.

(5)

A mon Président de Thèse,

Monsieur le Docteur ARNOZAN

Professeur de Thérapeutique à laFaculté de Médecine de Bordeaux

Médecin desHôpitaux, Officier de l'Instruction publique.

(6)
(7)

ESSAI SUR LA

PATHOGÉNIE

DE QUELQUES

BMOPMIIS KlllMITEliSES

INTRODUCTION

Dans le coursde nos études médicales, il nous a été donné, à plusieurs reprises, d'observer des éruptions cutanées diverses, roséole,érythème simple, érythème scarlatiniforme,eczémaaigu, urticaire, etc., chez des malades auxquels on avait administré

desdoses ordinaires, ou mêmeminimes decertainsmédicaments

comme la quinine, la térébenthine, etc.

L'idiosyncrasie seule a toujours été invoquée jusqu'ici, pour

expliquerces faits aussi insolites qu'inattendus.

Le terme idiosyncrasie, au sens étymologique du mot (iStoç,

propre, spécial; Guvxpastç, constitution, tempérament) est une

prédisposition de nature indéterminée,envertu de laquelle il se produit chez certains sujets, des troubles morbides de nature spéciale sous l'influences de causes ordinairement inoffensives

ou donnant lieu d'habitude à d'autres effets.

Ilest évident qu'il existe un assez grand nombre de cas, qui

justifient scientifiquement l'admission d'un élément propre,

auquel répond l'appellation d'idiosyncrasie.

(8)

10

Ce sont, pour en donner seulement unaperçu général, ces

antipathies natives, ces répugnances instinctives et invincibles

pour certaines odeurs, pour certaines substances alimentaires, crustacés, fromages, fraises dont l'action, même ignorée deceux cjui la subissent, produit des troubles variés et constants, la

syncope, les vomissements, les convulsions, deséruptions diver¬

ses, l'urticaire principalement, la desquamation ou encore ces effets dont nous avons parlé plus haut, qui ont souvent inquiété

le praticien et l'entourage du malade et quine sont dus enréa¬

lité qu'à l'usage de quelques médicaments, même pris à des

doses minimes.

En face de ces idiosyncrasies médicamenteuses, ce serontles

seules dont nous nous occuperons, nous nous sommesdemandé

si une autre cause que la prédisposition individuelle,nepouvait

pas entrer en ligne de compte pour expliquer leur

pathogénie

et si en définitive, ilnefaudrait pasrestreindre, en mêmetemps

que l'extension donnée jusqu'ici au terme idiosyncrasie,

le

nombre de ces idiosyncrasies pour les rapporter chacune à

leur

véritable cause.

Imbu de cette idée, que les dermopathies médicamenteuses pouvaient aussi bien trouver une explication dans le

mauvais

fonctionnementdes deux grandsémonctoires de l'économie,

foie,

reins et par suite dansune élimination défectueuse etincomplète

des subtances ingérées, nous nous sommes livré à de nom¬

breuses recherches danscesens, afinde donnerunappuiànotre hypothèse.

Quoique nombreuses, les recherches que nous avons

faites à

ce sujet n'ontpas été aussi fructueuses quenous

l'aurions pensé.

Les auteurs des observations cliniques relativesaux

éruptions

médicamenteuses, se bornent en effet, pour la

plupart, à cons¬

tater et à décrire l'éruption, sans s'inquiéter des

antécédents

morbides de leurs malades.

Il est cependant juste de reconnaître que des

éruptions médi¬

camenteuses, sont survenues chez des individus

absolument

sans antécédents morbides; et parmi ces

exemples

nousen

pui¬

serons quelques-unspour affirmerl'existence

de l'idiosyncrasie.

(9)

il -

D'autres observations se rapportent à des malades donton ne connaît pas davantage les antécédents morbides, mais chez les¬

quels des dermopathies ont été observées à la suite de l'admi¬

nistration de médicaments, réclamés par une maladie capable

d'altérer pour un temps seulement ou pour toujours le fonc¬

tionnement du foie et du rein (Dothiénenterie, Infection puer¬

pérale).

Des malades atteints d'affections chroniques (paludiques, tuberculeux, brightiques) portant sur ces deux organes nous fourniront les preuves les plus importantes pour donner un

appuià notreidée. Uneparmicesdernièresnousestpersonnelle.

Elle a été recueillie dans le courant du mois d'octobre dernier,

et a trait àune éruption provoquée par l'ingestion d'un demi- milligramme d'atropine, chez unbrightique.

Ces deux derniers groupes d'observations et leurs commen taires feront le chapitre le plus important de notre travail.

N'est-il pas superflu de dire, en terminant, que nous n'avons jamais eu l'idée de disputer à l'icliosyncrasie la place prépondé¬

rante qu'elle occupe dans la science médicale, mais que notre

but est de soumettre à nosjuges, pour notre thèse inaugurale,

une idée qui n'est peut-être pas nouvelle, mais qui jusqu'ici, le

croyons-nous du moins, n'ajamaiseu de sanctionclinique.

Si nouspouvons ouvrir une nouvelle voie dans l'étude de la pathogénie des éruptions médicamenteuses qui nous semble

encore obscure, nous aurons surpassé nos espérances et nous

serons largement récompensé de notretravail.

(10)

DIVISION DU SUJET

Chapitre I. Aperçu rapide de la physiologie du foie et durein

au seul point de vue de leur importance considérable

comme organe antitoxique (foie) etéliminateur (rein) des

substances ingérées. Aperçu desmanifestations morbides

dues àleur insuffisance fonctionnelle.

ChapitreII. L'idiosyncrasiesera affirméeparquelques obser¬

vationsd'éruptions médicamenteuses, quinepeuvent net¬

tement être expliquées par une autre hypothèse que par cette susceptibilité organique spéciale.

Chapitre III. Ici, nous recueillerons toutes les observations

dans lesquelles le mauvais fonctionnement des appareils hépatique et rénal peut être invoqué. Paludiques, tuber¬

culeux,brightiques,etc...,en un mot tous ceuxqui onteu

une maladie capable d'enrayer momentanémentou pour

toujours, 1a. faculté d'épuration et d'élimination de ces organes.

Chapitre IV. Courte comparaison des éruptions au cours

de

l'urémie aux éruptions médicamenteuses produites

chez

des individus dont le rein fonctionne mal. Proposition

d'identification de leurs pathogénies.

Chapitre V. Conclusions.

(11)

CHAPITRE PREMIER

Le foie est un organe à fonctions multiples. Il ne sécrète pas seulement cle la bile, il déverse encore dans le sang, du sucre deglycose (glycogéniehépatique)etjoue unrôle important dans

la formation de l'urée et de l'acide urique; de plus, il modifie profondément les substances qui lui arrivent par la veine 'porte,

et présente à ce point de vue une action antitoxique.

Cette dernière fonction seulenousoccupera ici, destinée qu'elle

est à servir de base à notre étude.

Le foie exerce unevéritable action défensive pour l'organisme

en accumulant et aussi en décomposant la plupart des poisons qui peuvent y pénétrer.

On sait quecertains poisons, trèstoxiques quandilssontabsor¬

bés parle sang dela circulation générale (parla peau oule tissu

cellulaire sous-cutané), n'exercent aucune action nuisible lors¬

qu'ils pénètrent dans l'économie par l'absorption digestive.

C'est que le foie possède un véritable pouvoir antitoxique, il emmagasine dans son tissu divers poisons minéraux (cuivre, arsenic, etc.), ilatténue aussi la toxicité desalcaloïdesvégétaux,

ainsi qu'il résulte des expériences de Lléger et de Schiff.

Ainsi la nicotine est beaucoup moins toxique lorsqu'elle est

absorbée par la veine porte, que lorsqu'elle est injectée sous la peau; et ce poison perd en grande partie son action nocive lorsqu'on le triture avec du tissu hépatique; H. Roger (1887) a démontré aussi que des grenouilles privées de foie, succombent

à- des doses d'alcaloïdes (nicotine, morphine, atropine, strych¬

nine), bien inférieuresà celles qui sont nécessaires, pour empoi¬

sonner des grenouilles intactes.

(12)

14

Le foie détruit aussi la toxicité des poisons animaux; or,nous savons que l'organisme lui-même est une source continuelle de

poisons (ptomaïnes); de plus, la plupart des produits des fer¬

mentations intestinales sont toxiques : parmi ces derniers se trouvent le phénol, l'indol, le scatol, avec lesquels le foieforme

des composés non toxiques, des sels d'acides sulfo-conjugnés qui sontéliminés par le rein.

L'organisme est donc obligé de se défendre contre lui-même,

et à partla phagocytose qui ne nous occupe pas ici, il le fait de

deuxfaçons : en détruisant les principes toxiques qui se trou¬

vent dans l'économie, ou qui ysont introduits, ab ingestis, c'est

le point que nous venons de mettre en relief, et qui regarde spécialement le foie;

En débarrassantréconomiedesesproduits de désassimilation,

pour maintenir l'intégrité de composition du milieu intérieur;

c'est là le propre de la fonction dévolue au rein, quipar cela

seul aurait une importance physiologique, presque plus consi¬

dérable que celle du foie.

Le rein exerce, en effet, de la sorte, un rôle protecteurde la plus hautevaleur pour l'organisme, puisque parmi les substan¬

ces éliminées plusieurs sont toxiques.

L'urée, l'acide urique, provenant de la désassimilation des

albuminoïdes; les phosphates de l'urine provenant soit

des

phosphates des aliments, soit de l'oxydation des substances phosphorées de l'organisme, lécithine, nucléo-albumines,

qui

abondent surtout dans le système nerveux ;les sulfates dérivant

presque exclusivementdes albuminoïdes;les acides sulfo-conju¬

gués, ayant leur origine dans la production de phénol,

indol et

scatol dans l'intestin par fermentation microbiennedes albumi¬

noïdes, les matières colorantes, urochrôme, urobilinedérivant

par réduction de la bilirubine,pigment de la bile, sont les

prin¬

cipaux éléments d'une urine normale,provenant d'un

organisme

sain, robuste et exemptde toute tare pathologique.

La plupart des médicaments absorbés s'éliminent àl'instar

de

ces déchets organiques, parla voie rénale.

Les iodures, les bromures, la quinine, l'antipyrine

la téré-

(13)
(14)
(15)

benthine,-l'atropine, l'opium, etc., sont retrouvés

dans l'urine

au bout d'untemps plus ou moins long.

La rapidité plus ou moins grande

de l'élimination de

ces

médicaments par l'urine, a même donné lieu à un procédé

cli¬

nique récent, pour mesurer en

quelque sorte le degré de

per¬

méabilité rénale dans certaines maladies. (Bleu de méthylène qu'on donne aux malades, et

qui

se

décèle dans l'urine

par

la

coloration verte qu'il lui communique dans untemps plus ou moins éloigné de son absorption, selon que le rein est plus ou

moinsmalade. (Àchard et Gastaigne).

Supposons que les déchets organiques,

auxquels l'urine

sert

devéhicule, ne puissent, par suite d'une altération du paren¬

chyme rénal, comme dans lanéphrite aiguëouchronique, filtrer

à travers ce parenchyme rénal; ils s'accumuleront dans

l'orga¬

nisme et par le fait de l'auto-intoxication produiront

les mani¬

festations symptomatiques, si diverses dans leur expression et

si variables dans leur gravité, qu'on a réunies dans un même

groupe nosologique sous le nom d'urémie.

Nous savons en effet, car l'expérience n'est plus à

faire,

qu'après l'ablation des deux reins, ou après la ligature

des

deux uretères, l'animal doit fatalement succomber à l'urémie,

c'est-à-dire à l'accumulation des produits urinaires dans le sang

et à l'intoxicationqui en résulte.

Eh bien, et nous terminerons par là notre premier

chapitre,

que chez un malade dont la dépuration rénale soit entravée momentanément, ou d'une façon définitive, que chez un autre

dontles cellules hépatiques soient tellement frappées

dans leurs

fonctions intimesqu'elles ne puissent plus réagirsur

les toxines

venant de l'organisme ou du dehors, que chez ces

malades, disons-nous,

on vienne à administrer certains médicaments aux doses ordinaires, n'est-il pas rationnel de penser, que

n'étant

pasdétruits par le foie ou éliminés par le rein, leur

accumula¬

tion clans l'organisme puisse produire aussi bien que

l'idiosyn-

crasie,lesdermopathies auxquellesnous avons

déjà fait allusion?

Neserait-il pas aussi rationnel de penser que ces

dermopathies

sontles réactions propres à ces intoxications

médicamenteuses,

(16)

16

aussi bien que l'urémie et l'ictère grave sont chacune dansleur

sphère la façon propre, à l'organisme, de réagir en faced'une insuffisance rénale ou d'une insuffisance hépatique?

La conclusion de ce qui précède peut être aussi formulée:

le foie et le reinjouent, dans la dépuration organique, unrôle prépondérant; toute atteinte à leur constitution intime entraine fatalement des désordres d'ordre physiologique.

(17)

CHAPITRE II

Quoi qu'il en soit, il est des cas où des dermopathies médica¬

menteuses se produisent chez des malades dans les antécédents desquels, malgré les plus minutieuses recherches, il est impos¬

sible de relever la moindre tare ayant pu déterminer quelque

processus pathologique du côté du foie ou des reins.

En voici quelques exemples :

Observation I Bergeron

A la suite de l'administration de 2 grammes de quinquina en pou¬

dre, donné contre les accidents hémorrhagiques de la ménopause

vers six heures du soir, une malade, Mme P..., a éprouvé le jour suivant, dans l'après-midi, une démangeaison très viveau côtédroit

du cou.

Lapeau est devenue très rouge dans cette région ; l'éruption s'est étendue et a envahi le côté droit de la poitrine.

Le lendemain, larougeur et la tension furent moins vives, puis disparurent.

Quatre jours après lamalade prit une seconde dose de quinquina;

lelendemain toute lapoitrine, le cou, les reins, le ventre et la face interne des cuisses furent envahis.

Iln'y eutrien auvisage, aux bras, ni auxjambes.

Au bout de huitjours toute trace d'éruption adisparu.

Quatre moisplus tard, Mme P... reprit un gramme seulement de

Virolleaud 2

(18)

18

poudre de quinquina, vers six heures du soir; dans la nuit, elle éprouvaaucoudesdémangeaisonsfort vives,etlematin,àsix heures, l'éruption apparut.

Des démangeaisons fort vives se produisirent surtoutela poitrine,

àla face interne des cuisses etdurèrent deux jours.

L'éruption s'éteignit le troisième jour; cinqà six joursaprès, il n'y avait plus rien. Deux ans plus tard Mrae P... a pris du vin de Seguin, dontune seule cuillerée a suffi pour ramenerl'éruption.

Rappelons en passant que le vin de Seguin contient 100grammes de quinquina calisaya pour 1.000 grammes de vin blanc de Bour¬

gogne.

L'auteur de cette observationne nous renseignepas beaucoup

sur les antécédents de sa malade, de sorte que nous pourrions peut-être hésiter à l'enregistrercomme type d'idiosyncrasie.

Cependantnous pensons que le mutisme de l'auteur àce sujet,

loin d'être une objection à la nature idiosyncrasique de l'érup¬

tion,en est au contraire une preuve évidente.

Peu de personnes, en effet, arrivent jusqu'à l'âge de 40 à

50 ans, comme la malade de M. Bergeron, sans avoir pris peu

ou prou de quinine.

Il est probable que si Mme P... avait fait la moindre

maladie,

onlui aurait donné de la quinine, que sa susceptibilité

particu¬

lière à l'égard de ce médicament aurait réagi, comme

dans

notre observation, qu'elle en aurait gardé le

souvenir, qu'elle

l'aurait transmis à M. Bergeron, qui lui-même

l'aurait consigné

dans l'histoire de sa malade.

Donc nous croyons voir dans cette observationun type

bien

netd'idiosyncrasie.

La deuxième observation que nous empruntons à

Edouard

Garraway (1869) sera plus concluante,

puisque l'auteur

nous

donne son avis sur les antécédents de sa malade.

(19)

19

Observation II

Je fus appelé le mois dernier près d'une dame âgée de40 ans, jouissant d'une bonne santé. Elle avait été prise subitement d'un œdème de la faceetdesmembres,s'accompagnantd'unrasli scarlatini- forme; elle éprouvait en même temps une angoisse précordiale et était àjuste titre très alarmée de son état.

Elle étaitcomplètement défigurée par le gonflementde la face, et

ses bras semblaient avoir été brûlés; ellepensait s'être empoisonnée

avec une poudre blanche qu'elle s'étaitprocurée chez unpharmacien, poudre qui luiavait été vendue pourcle la quinine et dont elle avait pris environ un grain (0,05 centig.) dansun verre de vin.

Je l'interrogeai poursavoir si elle avait mangé des champignons,

des coquillages, du fromage fermenté ou quelque autre substance alimentaireindigeste, mais elle m'assuran'avoir rienmangé de sem¬

blable.

Je me fis donner le reste de lapoudre en question ; c'était du sul¬

fate de quinine très pur. Je restai très étonné, ne pouvant croire qu'une si minime quantité de cette subtance pût produire un pareil

effet. Trois ou quatre jours après, l'œdème et l'exanthème persis¬

taient; puis ilse produisit sur la face et sur les membres une des¬

quamation analogue àcelle de la scarlatine; ses mains et sespieds

se dépouillaient commedans cette dernière maladie.

Ma maladese trouvant quelquefois affaiblie, j'ordonnai sans réflé¬

chir unemixture de quinine à titre de tonique. Deux heures après

avoirprisla première dose de sa potion, la malade me faisait de¬

mander en toute hâte, dès qu'elle m'aperçut: «Vous m'avez denou¬

veau empoisonnée avec de la quinine ». Je vis apparaître à mon grand ennui et à ma honte (mortification), le même appareil des symptômes.

Voici une observationnette, quinous montre combienil faut

être prudent enface d'une véritable idiosyncrasie, car les doses

les plus minimes peuvent donner de fâcheux résultats.

(20)

Observation III

Denig, Journal de médecine et dechirurgie pratiques, 1862.

Le D1'Denig prescrività un enfant de 7 ansde la quinine. Le soir,

il le trouva couvertd'une éruption scarlatiniforme avec démangeai¬

sons vives, fièvre, grande agitation. Il crut d'abord au développe¬

ment de la scarlatine, cessala quinine et l'enfant guéritrapidement.

Deux ans après, il eut de la fièvre et M. Denigprescrivit de la qui¬

nine. Au bout de quelques instants, les mêmes accidents survinrent plus violents, rougeur intense, démangeaisons vives, gonflement de^

la face avecdyspnée menaçante,dès lors ilpensa qu'il s'agissaitd'une prédisposition de l'enfant, auquel il fallait s'abstenir de donnerde

la quinine etsignala le fait aux parents.

Deux ans plustard, cetenfant futsoignépar un autre médecin qui prescrivit la quinine malgré les observations des parents, puis fut

très effrayé par lessymptômesqui seproduisirent.

Quelquesannées plus tard, cejeune homme fut pris, à Paris, de

fièvre etfut traité avec les mêmes résultats.

Six ouhuitans après, ilfut atteint d'un accès de fièvre. Le D1- De¬

nig prescrivit de la salicyline, etpar erreur ondonna 0,30centigr. de

quinine. En dix minutes, des symptômes effrayants se produisirent,

face rouge, tuméfiée, menace d'asphyxie angine très pénible. Après

quelques heures, la sécrétion des larmes sefit abondamment et

les

symptômess'amendèrent.

Voilà un bel exemple de l'idéeque nous nousfaisons

de l'idio-

syncrasie, de cette aptitude spéciale d'un organisme

donné

qui réagit toujours, et presque de la mêmefaçon, enface

de certains

agentstoujours les mêmes avec lesquels il ne peut

s'habituer à

se mettre en harmonie.

Etcelte remarque nous remet en mémoire les

éruptions qu'on

observe à la suite de l'administration du bromurede

potassium.

Nousavons souvent,eneffet, observé deces éruptions

chez des

individus soumis à une dose relativement minime de bromure

de potassium. Mais venait-on à persister chezces

mêmes indivi-

(21)

~ 21

dus dans la médication à la même dose ou à des doses plus

fortes, tout rentrait dans l'ordre, etles malades, au début sisus¬

ceptibles, n'éprouvaient

dans la suite

aucun

incommodement

de

la médication bromurée.

Dans certains cas même, l'éruption, après avoir persisté pen¬

dant plusieurs mois, disparaît rapidement, pour neplus se mon¬

trer, sans autreintervention que la continuation du remède.

Nous en citons un exemple remarquable que nous emprun¬

tons à la thèse inaugurale de M. Berenguier (1874).

Le nommé X..., âgé de 23 ans, entre le 12 décembre 1865 à Bi-

cètre. Ce malade, placé dansle service de M. Fabretcommeépilepti-

que, estsoumis autraitement par le bromure de potassiumen 1866.

Le médicament estnécessairementélevéjusqu'à la dose de 8 gram¬

mes. On voit bientôt apparaître quelques rares boutons d'acnésurle

front.

En 1868, la dose de bromure est maintenue à 7 grammes; l'érup¬

tion est un peu plus confluente; elle se montre surle front, le dos,

lapoitrine; lesboutons sontassez volumineux.

Au mois de mars 1869, une nouvelle poussée de pustules se pro¬

duit ; l'éruption devient confluentesur levisage.

Au mois dejuin, les boutons ont presque complètement disparu;

l'éruption est presque insignifiante. L'administration du bromure

estcontinuée.

En 1870, le bromure est encore administré; l'éruption disparaît

pour neplusreparaître.

Peut-on comparer la marche des accidents que nous venons de signaler, à ceux quisont relatés dans l'observation du DrDe- nig?Nous ne le croyons pas.

Tandis que clans celle-là l'organisme fait marque d'une véri¬

table antipathie pour le sulfate de quinine à chaque fois qu'il

se trouve en présence de cemédicament, dans celle-ci, au con¬

traire, malgré larépugnance du début, il finitpars'accommoder

avec son nouvel hôte, au point de n'en plus éprouverle moindre inconvénient.

(22)

_ 22

Si nous nous sommes permis cette digression sur les acci¬

dents de la médication bromurée, ce n'est quepour les éliminer

du cadre des idiosyncrasies, en montrant combien celles-ci ont

une nature éminemment propre et spéciale, combien en un mot

letermeidiosyncrasie, impliqueuneidéede fixitéetd'immuabilité

en face d'un agent toujours le même, en quelque temps et en

quelque lieu qu'il se présente au même individu.

Donc, toutes les foisque nous serons en présencede dermopa-

thies médicamenteuses, il faudra, si nous voulons nous rendre compte de la véritable part qui revient à l'idiosyncrasie, il

faudra désormais observer la marche des accidents, sous l'in¬

fluence de la continuation de la médication qui les aura pro¬

duits.

S'aggraveront-ils? Concluons en faveur de l'idiosyncrasie, et

cessons immédiatement la médication.

Diminueront-ils d'intensité, ou seront-ils stationnaires ? Met¬

tons l'intolérance encause, et continuons, prudemment cepen¬

dant, la médication commencée, et nous arriverons ainsi à

l'accoutumance.

Si nous nous sommes exclusivement occupé

jusqu'ici des

idiosyncrasies quiniques, c'est qu'elles sont les mieux connues

par la science médicale. Cependant des antipathies

organiques

peuventexister pour beaucoup d'autres médicaments et nous

terminerons ce chapitre en relatant quelquesobservations

d'iclio-

syncrasies duesà l'absoption de copahu, de

térébenthine et de

belladone que nous empruntons au travail de M.

Bérenguier.

Observation IV

La nommée L... (À.), modiste, âgée de 23 ans, atteinte de

blen-

norrhagie depuis un mois, entre à l'hôpital le 10 juillet. Cette

jeune

femme prenait depuis le 1er juillet douze capsules de

Mothes

par

jour. Dansla nuit du 8 au9, elle sentit des démangeaisons

extrême¬

ment vives, etprincipalement à la surface des mains. A son

réveil,

elle aperçutune éruption très manifeste aux bras, aux

avant-bras,

(23)

23

sur les mains, sur les genoux, auniveau desprincipales articula¬

tions.

10juillet : L'éruption a faitquelques progrès depuis la veille. Les démangeaisons persistent, le médecin traitant ordonne un

bain

amidonné et supprime le copaliu.

Le 11, l'éruption rubéolique est plus pâle, la main est encorele siège devives démangeaisons.

Le 12, les tachescontinuent à pâlir, les démangeaisons sontmoins

continues,

Le 14, l'éruption n'existe plus. Elle estremplacée par une colora¬

tion plusfoncéeque sur lereste de lapeau,mais l'épiderme estpar¬

faitement intact sur toute la surface du corps.

Le 15, lamalade quitte l'hôpital.

Observation V

Le 26juin 1874, la nommée P... (Julienne), âgée de 58ans, entre

àl'hôpital, atteinte d'un rhumatisme généralisé.

Le lundi 6 juillet, elle prend six capsules de térébenthine dansla

journée. Le lendemain, les douleurs sont très apaisées,mais on voit

apparaîtresur la faceantérieure des avant-brasuneéruption scarla-

tiniforme des mieux caractérisées. Dès le lendemain les mains, les cuisses, lesjambes etles pieds sontenvahisenmême temps parcette

rougeurviolacée, quiprend un caractère uniforme. Lamalade prend

encore touslesjours six capsules de térébenthine.

Le 8,l'érythèmecouvre la plus grande partie ducorps et présente

un maximum bien marqué sur la partieantérieure des cuisses etsur

la face interne des jambes. La malade se plaintdepuis la veille de démangeaisons fort vives, et d'une cuissonà peu près incessante; elle esttrès abattue etprésenteun mouvementfébrile très accentué.

Le 9, la maladene prend que trois capsules. Même état.

Le 10, trois capsules. L'éruption envahit la figure qui présente en mêmetemps unetuméfactionassez considérable.

Le 11, le médicament est supprimé. L'éruption semble avoir pâli depuisla veille. Lafigure estmoins boursouflée.

(24)

24

Le 12, l'éruption est moins vive. Elle s'efface par plaqueset prin¬

cipalement sur les bras. Les jambes conservent leur teinte vineuse.

Démangeaisons toujours très vives.

Le 14, la rougeur persiste aux jambes et sous les seins; La peau présente une teinte légèrement brune sur les points primitivement

envahis et où l'éruption s'est effacée. On aperçoit un léger pâlisse-

ment épidermique, une desquamation imparfaite.

Le16, lafigure a reprisson aspect ordinaire. On y voit quelques plaques d'épiderme soulevé, mais adhérentesencore parleurs bords.

Le 18, l'éruption a presque partout disparu. Chose singulière, les démangeaisons persistent presque aussi vives que dans les premiers jours. L'épiderme seboursoufle, se soulève,puis se détache.

Le22, même état, persistance de démangeaisons.

Le26, il n'y a plus de traces de l'éruption. Les démangeaisons persistent, maismoins vives.

Orservation YI

L... (Julie), âgée de deux ans, entre à l'hôpital le 2juillet.

Cette enfant tousse depuis deuxjours et présente tous les signes

d'une broncho-pneumonie à frigore.

Le 4juillet, une autre petite malade du service lui faitboire une

potion belladonée qui ne lui était pas destinée, et l'on trouve àla

visite (douze heures après l'absorption du médicament) une rougeur diffuse scarlatiniforme qui s'étale en larges plaques surla face etla partie supérieure du cou. Cette rougeur, qui présente un pointillé

extrêmement fin, n'existe pas dans les autres régions. La petite

malade n'accuse aucunprurit au niveau de l'exanthème;ellen'estni somnolente, ni délirante; elle présente une très forte dilatation des pupilles. L'éruption persiste pendant huit heures, puis disparaît brusquement, sans produire le moindre soulèvement de l'épiderme.

Ces trois dernières observations nous ontparu mériter

d'être

relevées comme exemples d'idiosyncrasie pure au même

titre

que celles qui les précèdent.

(25)

25

En effet les manifestations cutanées que nous avons décrites

dans chacune d'elles sontsurvenueschez des malades sans tares

pathogiques importantes, chez lesquels, par conséquent, on ne

peutinvoquer pour les expliquer une insuffisance des émonc-

toires. De plus, ces dermopathies sont consécutives à l'absorp¬

tion de certains médicaments, et.n'ont disparu qu'avecsuppres¬

sioncomplète de ces derniers.

Il ressort donc de ce chapitre qu'il existe, dans la science médicale, des faits indubitables d'idiosyncrasie, et on cherche¬

raiten vain à les expliquer dans l'état actuel de nos connais¬

sances, du moins, par une autre hypothèse.

Mais n'a-t-on pas abusé un peu du terme idiosyncrase, pour

expliquer des phénomènes quise produisent dans des conditions telles, qu'il serait sinon davantage, du moins tout aussi logique d'interpréterd'après les données de la physiologie ?

C'est ce que nous nous efforcerons d'établir dans notre troi¬

sième chapitre.

(26)

CHAPITRE III

Le premier chapitre de cet opuscule nous a donné uneidée générale de la physiologie du foie etdes reins, etnous a montré

combien importantes étaient les fonctions antitoxiques du pre¬

mier, dépuratives du second.

'\iennent-ils à être intéressés dans leur substance intime, il

se déroule la symptomatologie variée et inquiétante que nous connaissons, et dont le terme final, estl'ictère grave d'une part,

et l'urémie d'autrepart.

Nous nous efforcerons de réunir dans ce chapitre, quelques

observations tendant à montrer le rôle que peut jouer

l'insuffi¬

sance hépatique ou rénale, dans la pathogénie de

certaines der-

mopathies médicamenteuses.

Observation I Grelleby

J'aieul'occasion d'observerunmaladequiprésentaitsurlesmem¬

bres inférieurs et surles membressupérieursspécialement,une

série

de disques érythémateux, de dimensionvariable, sans forme

définie,

d'un rouge louche et disparaissant sous la pression. La face

et le

buste étaient épargnésetl'éruption présentaunesymétrie àpeu

près

parfaite. Cette éruption avait été précédéed'un violentaccès

de fièvre,

maisdepuistoutétaitrentrédans l'ordreetiln'existaitaucun

trouble

ni circulatoire, ni respiratoire, ni digestif.

Plusieurs médecins ontvu cemêmemaladeetchacundenousétait

fort intrigué, se demandant quelle pouvait être la nature

de cet éry-

thème.

(27)

Ilnepouvait être question de roséole syphilitique, il n'existeaucun antécédent, et puiscette roséole est moins colorée, mais étalée et occupe de préférence le tronc, qui est ici épargné.

Le malade n'ayant pris ni copahu, ni moules, ni coquillages,on ne

pouvait attribuerson état àl'ingestion de ces substances.

Les commentaires allaient leur train etnous nous livrionsà toutes sortes de suppositions. Le patient semblait ne pas s'étonner des symptômes dont nous cherchions l'explication. Il se hâta bientôt de

venir à notre aide en complétantson histoire eten nous révélantun détail significatif qui devait nous mettre sur la voie dudiagnostic.

Laveille, il avait pris 50 centigrammes de sulfate de quinine et

c'est àla suite de l'emploi de cemédicament qu'il avaitvu son corps

secouvrir de rougeurs.Ilasubiplusieurs fois le même accident, car il aséjourné 27 mois au Sénégal et il est sujetà des accès de fièvre

très accusés.

La rate estvolumineuse etlaquinineaétéfréquemment employée

maiselle n'a pasde prisesurlestégumentslorsqu'elleestadministrée

à distance des accès. C'est du moins ce que le malade a remarqué.

Tout était éclairci, nous nous trouvionsen présence d'une roséole quinique.

De prime abord cette observationressemble àcellesquenous

avons citées plus haut pour affirmer l'existence

de l'idiosyn-

crasie. Elle en ditïere cependant en deux points, à

savoir

:

l'exis¬

tence d'une tare pathologique chez notre

malade qui

est un paludéen avéré d'une part, etd'autre part l'absence

de manifes¬

tations cutanées quand le même maladeprend de la

quinine loin

des accès.

Nous reviendrons sur ce sujet lorsque nous parlerons

de la

pathogénie physiologique des dermopathies

qui

nous

occupent.

Observation II Leclerc

M. R... de S..., 33 ans. 11a toujours été d'une bonne santé; cons¬

titution vigoureuse, tempérament un peu sanguin.

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