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Contribution à l'étude de l'étiologie et de la pathogénie de l'hydramnios aiguë · BabordNum

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(1)

FACULTÉ DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

AJSrnSTÉIE 1897-98 N° 3

CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE L'ETIOLOGIE ET DE LA PATIIOGËNIE

L'HÏDRÂMNIOS AIGDÈ

THÈSE POUR LE DOCTORAT EN MlE|

présentée et soutenue publiquement le 10 Novembre 1897

"

i,

PAR

/

Paul-Jean-César-Jacques BOUSQUE

Ancien Interne des Hôpitaux et Maternitéde Bordeaux AncienpremierInternede l'Hôpital Saint-André

Lauréat de la Faculté de Médecine (prix du Conseilgénéral 1896)

Lauréat 5 des Hôpitaux (médailles d'argenl 1893, 1894, prix Levieux 1895, prix del'Administration 1896, prix Delord 1897)

Membreet Lauréatde laSociétéd'anatomieetde physiologienormales de Bordeaux Né àAlger(Algérie), le 5 janvier 1872.

Examinateurs delaThèse

MM. DEMONS, BOURSIER, RIVIÈRE, BINAUD,

professeur.... Président.

professeur.... i agrégé >Juges.

Le Candidat répondra aux questions qui lui seront faites sur les diverses parties de l'Enseignementmédical.

BORDEAUX

IMPRIMERIE Y.

CADORET

17 rue montméjan 17

1897

(2)

FACULTÉ UE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. PITRES Doyen.

PROFESSEURS :

MM. MICÉ I

AZAM

|

Professeurs honoraires.

DUPUY

Clinique interne Cliniqueexterne Pathologie interne....

Pathologieetthérapeu¬

tiquegénérales Thérapeutique Médecineopératoire...

Clinique d'accouchements

Anatomiepathologique

Anatomie

Anatomie générale et histologie

MM.

PICOT.

PITRES.

DEMONS.

LANELONGUE.

N.

VERGELY.

ARNOZAN.

MASSE.

MOUSSOUS.

COYNE.

BOUCHARD.

VIAULT.

Physiologie Hygiène

Médecinelégale Physique Chimie

Histoire naturelle Pharmacie Matière médicale

Médecineexpérimentale...

Clinique ophtalmologique..

Clinique des maladies chirurgicales

Clinique gynécologique...

MM.

JOLYET.

LAYET.

MORACHE.

BERGONIE.

BLAREZ.

GUILLAUD.

FIGUIER.

deNABIAS.

FERRÉ.

BADAL.

PIÉCHAUD.

BOURSIER.

AGREGES EN EXERCICE :

section de médecine (Pathologie interneetMédecine légale).

MM. MESNARD.

CASSAET.

AUCHÉ.

MM. SABRAZES.

Le DANTEC.

section de chirurgie et accouchements

MM. VILLAR.

Pathologieexterne

j

BINAUD.

BRAQUEHAYE

Accouchements MM. RIVIERE.

CHAMBRELENT.

Anatomie.

section des sciences anatomiques et physiologiques i MM. PRINCETEAU.

•••

( CANNIEU. Physiologie MM.

Histoirenaturelle

PACHON.

BEILLE.

section des sciences physiques

Physique MM. SIGALAS. |

Pharmacie

M.

BARTHE.

Chimie etToxicologie..

DEN1GÈS.

|

COURS COMPLÉMENTAIRES :

Clinique interne des enfants MM. MOUSSOUS.

Clinique des maladies cutanéesetsyphilitiques DUBREUILH.

Clinique desmaladies des voies urinaires POUSSON.

Maladies dularynx, desoreillesetdunez MOURE.

Maladiesmentales REGIS. ,

Pathologie externe DENIJCE.

Accouchements RIVIÈItE.

Chimie DENIGÈS.

Le Secrétaire de la Faculté: LEMAIRE.

Pardélibération du5 août1879, la Facultéaarrêté queles opinionsémisesdans les Thèses qui lui sont présentées doivept être considérées comme propres àleursauteurs, et qu'elle n'entend

leur donner ni approbation ni improbation.

(3)
(4)
(5)

A MES MAITRES DE LA

FACULTÉ

ET DES HOPITAUX

(6)
(7)

A mon Président de

Thèse,

Monsieur le Docteur DEMONS

Professeurde Clinique chirurgicale à la Facidté de Médecine de Bordeaux, Officier de la Légion d'honneur, Officier de l'Instructionpublique,

Membrecorrespondant del'AcadémiedeMédecine,

Membrecorrespondant de la Société de chirurgie de Paris.

Bousquet r

(8)

À18®

(9)

Avant d'abordernotre

sujet,

nous sommes

heureux d'adresser publiquement l'hommage de notre reconnaissance à nos Maîtres

de la Faculté et des

Hôpitaux.

M. le

professeur Lanelongue, chez qui

nous avons

fait

nos

premières

armes, nous a

toujours accordé

une

grande indul¬

gence.

M. le Dr

Verdalle, dont

nous avons

été l'externe,

a

bien voulu

s'intéresser à la marche de nos études et nous

témoigner

une

grande sollicitude;

nous avons

contracté

envers

lui

une grosse dette de reconnaissance.

MM. le

professeur Démons, le professeur agrégé Lefour, le professeur Picot, dont

nous avons

été l'interne,

nous

ont toujours

honoré de leur haute

bienveillance;

nous

les prions de recevoir l'hommage de notre profonde gratitude

pour

leur enseigne¬

ment et pour

les

marques

de bonté qu'ils

nous

ont si souvent

données.

M. le

professeur Démons

nous

fait aujourd'hui le grand hon¬

neur

d'accepter la présidence de notre thèse,

nous

le pri&ns de

croire à notre

respectueux dévouement.

MM. les

professeurs agrégés Rivière et Chambrelent ont bien

voulu nous accueillir dans leur

service d'isolement

de

la clini¬

que

d'accouchements;

nous avon,s pu

profiter ainsi de leurs leçons

et

recevoir d'eux des

marques

d'intérêt,

que nous ne sau¬

rions oublier.

M. le

professeur agrégé Binaud, M. le Dr Bitot ont été nos

chefs de conférences

d'internat; ils continuent à

nous

honorer

de leur

précieuse sympathie

; nous

leur

en sommes

profondé¬

ment reconnaissant.

Nos camarades d'internat savent

quel doux souvenir

nous

gardons des

années

passées

avec eux; nous

les prions de nous

conserver leur bonne camaraderie.

(10)
(11)

CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE L'ÉTIOLOGIE ET DE LA PATHOGÉNIE

DE

LHYDRAMIVIOS AIGUË

L'hydropisie de l'amnios

ou

hydramnios

se

présente

sous

deux

formes

cliniques auxquelles

on

peut

ramener

tous les

cas.

Dans la forme

aiguë, l'hydramnios débute dans les premiers mois, évolue rapidement, il

y a

production, chez la mère, de symptômes

graves,

la

grossesse ne

peut arriver à terme.

Dans la forme

chronique, l'hydramnios débute plus tardive¬

ment, évolue silencieusement

et

permet à la

grossesse

d'aller jusqu'à terme.

Dans

quels

cas

et pourquoi l'hydramnios est-elle aiguë plutôt

que

chronique?

Nous avons rassemblé les observations

d'hydramnios aiguë

parues

jusqu'ici et dans lesquelles la

cause

de l'hydropisie amniotique

a

été recherchée.

Nous avons

pensé

que

le rapprochement de

ces

faits épars

présentait quelque intérêt et pourrait permettre certaines

déductions.

(12)

ORIGINES DU

LIQUIDE AMNIOTIQUE

D'après Bar

:

Les théories

qui ont été émises

au

sujet de l'origine du liquide amniotique peuvent être divisées

en

trois grandes classes

:

1° Le

liquide amniotique est

un

produit d'origine fœtale;

2° Le

liquide amniotique est produit

par

l'organisme mater¬

nel;

3° Le

liquide amniotique est

un

produit à la fois d'origine

maternelle et

d'origine fœtale.

Si le

liquide amniotique tire

son

origine du fœtus

ou

de

ses annexes, on ne

peut à priori émettre

que

les hypothèses sui¬

vantes. Le

liquide amniotique peut être dû

:

a) A la sécrétion urinaire et à l'excrétion de l'urine dans la

cavité de l'amnios.

b) A la sécrétion de la

peau.

c) A

une

transsudation des parties liquides du

sang

fœtal à

travers la membrane de l'amnios.

d) A

une

sécrétion de l'amnios.

a) L'expérimentation, l'étude des faits pathologiques, l'ana¬

lyse du liquide amniotique ont démontré

que

le fœtus urine

;

b) La question du rôle de la

peau

n'est

pas encore

résolue

;

c) L'expérimentation

a

démontré qu'il peut

se

produire à tra¬

vers l'amnios une transsudation des

parties liquides du

sang- fœtal;

d) Il n'est

pas encore

démontré

que

l'amnios soit capable d'une

sécrétion propre.

Il est

acquis

que

des li/juides peuvent

passer

rapidement de l'organisme maternel dans l'amnios et

sans

avoir besoin de tra¬

verser

l'organisme fœtal.

(13)

Le

liquide amniotique peut donc être produit

par

l'organisme

maternel.

Les

origines du liquide amniotique sont donc multiples

;

il peut provenir de la sécrétion urinaire cutanée

ou

amniotique

du fœtus ou bien de l'extravasation du sang

maternel

ou

fœtal.

Que devient

ce

liquide amniotique?

Une

partie est absorbée

par

le fœtus dans le tube digestif duquel

on

le retrouve;

une

autre partie peut

passer

de l'œuf

dans les vaisseaux maternels.

Après avoir passé

en revue

les

sources

supposées

ou

démon¬

trées de

liquide amniotique,

voyons

quelles sont les

causes

qui peuvent augmenter la production de

ce

liquide, occasionner l'hydramnios.

I. Il est

impossible actuellement d'affirmer

que

la sécrétion

urinaire ou la sécrétion cutanée du fœtus

jouent

un

rôle dans la production de l'hydramnios.

II.

L'hydramnios peut être due à

une

maladie de la mère, soit

que, par

suite de cette maladie il

y

ait altération du

sang

du

fœtus

qui s'exosmose plus facilement, soit

que

plutôt il

y

ait

exosmose du sang

de la mère dans la cavité de l'amnios. Nous

avonsvu

précédemment

que ce passage

peut

se

faire directe¬

ment par

l'intermédiaire de l'organisme fœtal. Dans certains

cas

d'anasarque delà mère, l'œuf était hydramniotique.

III.

L'hydramnios est très souvent due à

un

trouble de la cir¬

culation fœtale

ayant

pour

conséquence

une

exagération de la pression du

sang

dans le système de la veine ombilicale. Cette

lésion

peut siéger

au

niveau du placenta

sur

le trajet de la veine ombilicale,

au

niveau du foie, dans le

cœur du fœtus.

Les lésions

placentaires (adhérences du placenta, dégénéres¬

cence,

hypertrophie)

ne

paraissent

pas,

quoi qu'on

en

ait dit, s'accompagner d'hydramnios. D'après Tibone,

on

doit même

exclure de la

pathogénie de l'hydramnios les lésions des villo-

sités

placentaires,

car ces

lésions déterminent

une

augmentation

de

pression dans les

artèresombilicales seuleset les

expériences

de Baront démontré que

l'augmentation de pression dans les

artères n'était pas

accompagnée de transsudation.

(14)

16

L'obstacle

peut siéger

sur

les branches d'origine de la veine

ombilicale ou sur son

tronc, les lésions qui le déterminent

sont la

phlébite, les dilatations variqueuses, la compression

par

les

tumeurs du

cordon, la sténose de la

veine. Cette sténose

peut

avoir lieu par

torsion exagérée du cordon

autour

de

son axe, par

circulaires autour du fœtus,

ou

simplement

par

diminution

du calibre de la

veine,

comme

il arrive

dans les cas de cordons

grêles.

Les lésions du

foie, surtout l'hépatite syphilitique, les malfor¬

mations du cœur et desgros

vaisseaux (oblitération précoce du

trou de Botal ou du canal

artériel) amènent

une

augmentation

de

pression dans la veine ombilicale

etpar

conséquent l'hydram-

nios.

IV. Le rôle des membranes dans la

production de l'hydram-

nios n'a pas

été bien établi

;

liistologiquement,

on ne

trouve

pas dans l'amnios

d'organes sécréteurs. Sentex le premier, dans

un

mémoire paru en

1872,

essaya

de démontrer

que

l'inflammation aiguë des membranes pouvait déterminer l'hydramnios aiguë.

Dans deux cas,

dit-il, la phlegmasie

a

été

assez

intense

pour

produire même du

pus

et dans tous les autres

on a pu

constater

des lésions dont la nature inflammatoire

paraissait bien démon¬

trée. Mais Sentex n'a pas

pratiqué l'examen histologique de

ces membranes. Bar n'a

jamais

pu

arriver à déterminer expérimen¬

talement d'amniotite. La

question de l'amniotite aiguë est donc

encore loin d'être

jugée.

Darnis

(thèse de Paris, 1891) fait jouer

un

rôle

non

plus à l'am¬

nios mais à la

caduque

;

il croit à l'existence d'une amniotite chronique accompagnée de lésions de la caduqne sous-jacente,

d'endométrite. Cette"endométrite déterminerait une sécrétion abondante de

liquide, mais

au

lieu de rester,

comme

dans l'hy-

drorrhée

déciduale,

enfermé dans une cavité située entre l'uté¬

rus et les

membranes, il filtrerait

et

viendrait

dans la cavité

amniotique déterminer l'hydramnios.

Mais

pourquoi cette filtration. Darnis

suppose que

les

mem¬

branes,

par

le fait de l'inflammation chronique, sont très adhé¬

rentes,

que

le liquide sécrété

ne

peut les décoller

comme

dans

(15)

17

l'hydrorrhée déciduale et qu'ainsi il est obligé de filtrer. Nous

devons dire que

les observations produites à l'appui de cette

théorie sont loin d'être

concluantes.

Quant

aux

capillaires de Jungbluth et à ceux de Winlder,

sans en nier ou en

affirmer l'existence,

on ne

leur fait plus jouer qu'un rôle secondaire. Leur persistance ne serait plus la cause

de

l'hydramnios, mais

ces

capillaires seraient seulement la voie

par

laquelle le liquide, sous l'influence d'une cause capable de

déterminer

l'hydramnios,

passe

des vaisseaux placentaires dans

lacavité

amniotique.

Bousquet 2

(16)

OBSERVATIONS

Observation I Grouzdew(Wratch, octobre 1894).

Grossesse gémellaire. Hydramnios aiguë.

27 ans, entre à

l'hôpital

pour

de la dyspnée. A

eu trois grossesses normales; pasd'antécédents

syphilitiques.

Un

mois

avant

l'entrée

à

l'hôpital, le

ventre a

grossi brusquement;

enmême temps

apparais¬

saient de la

dyspnée

et

de la

pesanteur

abdominales.

Deux enfants, l'un

«vivant, l'autre

mort; un seul

placenta,

un

seul

chorion, mais deux amnios.

Macroscopiquement, le chorion

parait

épaissi

;

microscopiquement,

on constate que cette

hypertrophie

est

de

nature

conjonctive

et

qu'il

y a

distension des capillaires.

Le

liquide amniotique

est

couleur

chocolat, trouble; il s'en est écoulé septà huit litres.

Le

placenta

est

elliptique,

pèse 730gr.; son

grand diamètre

mesure 22 centimètres. La face utérine présente une

dégénérescence grais¬

seuse manifeste; la face fœtale estdivisée en deux

parties inégales

dontles dimensions sont dans le rapportde 3 à1. La

grande portion correspond

à

la petite poche, celle

qui contenait le

plus grand

fœtus, tandis que

la petite portion,

en

forme

de croissant,

correspond

à

la poche hydramniotique.

La face fœtale du

placenta

est parcourue en son entier par

des

vaisseaux

sanguins remplis de

sang ; ces vaisseaux sont surtout nombreuxàla

ligne d'union des deux

zones que nous avons

distin¬

guées;

on peut

déjà voir

à

l'œil

nu

des

anastomoses nombreuses reliant les circulations ombilicales des deux fœtus.

(17)

19

L'auteur n'a pu

pratiquer d'injections

et ase contenter d'exa¬

mens

microscopiques pratiqués

sur les vaisseaux

placentaires préa¬

lablement durcis.

Les

capillaires de Jungbluth

étaient

plus développés

dans la por¬

tion

hydramniotique

que

dans

l'autre

portion.

Le cordon appartenant au gros fœtus ne présentait rien d'anor¬

mal.

Le cordon appartenant au

petit

fœtus

(fœtus hydramniotique)

avait une insertion velamenteuse et s'insérait par neuf branches en éventail sur la

ligne d'union qui séparait

les deux zones

placen¬

taires. Ce cordon,

long

de 13

centimètres,

présentait plusieurs dila¬

tations séparées par des rétrécissements. La

première dilatation,

la

plus proche

du point d'union des racines du

cordon,

était la

plus

volumineuse; en ce

point,

la circonférence du cordon était de 7 cen¬

timètres

1/2;

à cette

dilatation

faisait suite un rétrécissement

long

de un traversde

doigt

et

qui n'avait plus

que 4 centimètres de cir¬

conférence; venait ensuite une deuxième dilatation le cordon ombilical avait une circonférence de 3 centimètres 1/2; ensuite un deuxième rétrécissement annulaire de 2 centimètres;une troisième dilatation fusiforme d'une circonférence de 3 centimètres; après

cette dilatation venait un nouveau rétrécissement de 1 centimètre;

ensuite une dilatation de 3 centimètres de

circonférence,

après

quoi

le cordon diminuait pourne

plus

atteindre que

6

millimètres depour¬

tour.

Macroscopiquement.,

ces rétrécissements

paraissaient

dus à une torsion très considérable du cordon. Pour élucider les relations

qui

existaient entre l'état des vaisseaux du cordonetcesrétrécissements et dilatations successives, je cherchai à étudier l'état de cesvais¬

seaux sur toute l'étendue du cordon à l'aide d'une série de coupes transversales. Je vis ainsi que

l'inégalité d'épaisseur

du cordon était

en rapport avec

l'inégalité de lumière

de

la

veine ombilicale

qui

pré¬

sentaitsur toute son étendue, tantôt des dilatations

atteignant jus¬

qu'à

1 centimètre

1/2 de diamètre,

tantôt

des rétrécissements

de

1/2

millimètre de diamètre; la lumière de la veine était d'ailleurs conservéesur toute son étendue, mais dans le

voisinage des points

rétrécis on observait la présence

de caillots adhérents

à

la paroi.

La

(18)

20

cause de la formation de ces derniers doit être recherchée dans la lenteur du courant

sanguin

par suite de la stase, carnulle parton ne

pouvait

trouver de tracesd'inflammation des

parois veineuses. Dans

les

points dilatés,

les

parois de la

veine étaient distendues et amin¬

cies.

Les artères ombilicalesprésentaient aussi desrétrécissements mais dont la distribution ne coïncidait pas avec

celle

des rétrécissements de la veine ombilicale.

Les deux fœtus examinés ne présentaient rien

d'anormal,

en par¬

ticulier du côté du foie.

Gronzdew

explique

la présence de

l'hydramnios

par

la transsuda¬

tion due à la stase

sanguine,

cette stase était liéeàl'insertion véla- menteuse du cordon et àla torsion exagérée

de

ce cordon.

Lesbranches

d'origine de la

veine ombilicale seramifiant dans la cloison

qui

séparait les deux poches

amniotiques,

ces

branches

ont dû être

comprimées

par

l'hydramnios

et ontcontribué à en augmen¬

terl'abondance.

La torsion du cordon n'était pas un phénomène post movtem

ainsi

que

l'admettent plusieurs

auteurs, car l'examen

microscopique

a montré une diminution de la lumière desvaisseaux, des dilatations

etdes thrombus de la veine

ombilicale,

des oblitérations des artères ombilicales.

Les phénomènesontdû se passer dans l'ordre suivant : Mouvements du fœtus ayant amené

la

torsion; Oblitération des

vaisseaux;

Stase

sanguine

amenant la transsudation du sérum

sanguin

dansla

poche amniotique.

Quelle estla force

qui

apoussé

le

sangà

transsuder?

C'est l'activité de l'autre

fœtus,

il y

avait

anastomose.

(19)

21

Observation II Bar. In Thèse deSion.Paris, 1896.

Un cas d'hydramnios développéependant les premières semaines de la grossesse.

Dernières

règles, 26 septembre 1888.

Le 9 décembre, douleurs abdominaleset

métrorrhagies

puis

expul¬

sion del'œuf entier.

La malade est une

quartipare,

a fait un avortement de 3 mois,

depuis,

a eu

deux

grossessesà terme, enfants vivants.

Après avoir extrait l'œuf,

je

l'examinai

attentivement. Il était en¬

tier, presque

complètement

recouvert d'une membrane

épaisse, la caduque pariétale, dont la

face interne lisse était

séparée,

saufau niveau de la zone

placentaire, de la caduque réfléchie qui était

atro¬

phiée; j'ouvris soigneusement l'œuf

au niveau de la

caduque

utéro-

placentaire

et, après

avoir incisé l'amnios,

je vis s'écouler 23 gram¬

mes d'un

liquide absolument

transparent. La

cavité de l'amnios

était vide, je

pouvais donc

penserà

l'existence

d'un œuf vide. Il n'est pas rare, en effet, de rencontrerde semblables œufs dans l'avortement.

Mais un

soigneux

examen me

fit

reconnaître surla face interne de la membrane

amniotique

une toute

petite

masse

blanchâtre

adhérant àla face interne. L'examen àla

loupe

etau

microscope,

avec

faible grossissement, m'a

fait reconnaître

l'embryon, dont je

pus

voir le

renflement

céphalique

et

l'extrémité caudale

sur

les parties latérales

de

laquelle

se voient deux renflements

spatuliformes, ves'tiges des

membres inférieures. Il était accolé par sa-

face ventrale

contre l'amnios et dans une situation d'extension forcée. La cavité que

j'avais

ouverte et

qui

contenait

le liquide était bien l'amnios,

car

l'embryon n'était

recouvert d'aucun voile membraneux, ainsi

qu'on

l'observe quand l'œuf contient une cavité

vitelline spacieuse,

au milieu de

laquelle

se trouve

l'embryon

recouvert

de

son

enveloppe amniotique.

La

disposition

serait donc ici celle

qu'on

rencontre

dans beaucoup

d'œufs

réputés vides,

mais dans

lesquels

un examen

attentif fait dé-

(20)

22

couvrir un

embryon

extrêmement

petit. Mais,

dans ces cas, l'œuf semble

généralement

flétri, ses membranes sont

vidées,

le

liquide

est peu

abondant,

de coloration

louche,

souvent un peu rougeâtre.

Dans ce cas, aucontraire, l'œuf

paraissait

très frais, le

liquide

amnio¬

tique

transparent

existait

en quantité relativement colossale eton ne

peut se refuser, en voyant

les

dimensions

respectives

et

dispropor¬

tionnéesde l'œufetde

l'embryon,

à admettre qu'il y

avait

ici

hydram-

nios.

Puis, M. Bar,

s'appuyant

sur

les

recherches de MM. Dareste et

Panum, surla production de monstruosités etsur

l'hydropysie expé¬

rimentale de

l'amnios,

fait lesremarques suivantes :

11 est difficile d'admettre que cet

embryon

si

petit

mais dont la forme estsi nettement conservée était mort

depuis bien longtemps,

car certainement il eût été le

siège

de

phénomènes

de

désagrégation.

11 semble

plus

rationnel d'admettre

qu'il

asubi un arrêt de

dévelop¬

pement en même temps que

le liquide amniotique

continuait à se

développer

avec excès. Comme on ne peut supposer que ce petit

embryon

aitpu

produire

la quantité de

liquide amniotique

relative¬

mentsi considérable

qui l'entoure,

il ne semble pas

irrationnel

d'ad¬

mettreque la même causeait pu

produire

ici

l'hydramnios

etl'arrêt de

développement.

(21)

auteurs

age

Nombre des accouchements

antérieurs

age

de la grossesse

aumoment de l'apparition

de

i'hydramnios

La grossesseest-ellesimple

ou composée?

état de l'enfant

quantitéetqualité du

liquide ammiotique

examen desannexes

cause

invoquée

pour expliquer I'hydramnios

1 Mercier

(Cité par Jac- quemier, Journal

deSédillot,1812)

2

42 ans. 5e mois. Gémellaire,

Hydramnios de la 2epoche.

Le i01'fœtus donne quelques signes de vie; le 2e fœtus est vivant.

10 litres; trouble blanchâtre, conte-

nant des morceaux

d'une substance semblable à du lait caillé.

L'amnios,opaqueettrèsépais, est recouvert, sur la face fœtale, d'une

fausse membrane adhérente et de même nature que la substance qui nageait dans l'eau de l'amnios. Le chorion était sain, leplacenta rouge.

Abudel'eau froide alors

qu'elle élail

ensueur.

Mercier id.

3

28 ans.

Tertipare.

» Gémellaire.

Les fœtus sontmorts,longs

de 70mm, couverts de strates

visqueuses, blanchâtres et épaisses. Sac unique.

Une bonne partie

fut perdue, on en recueillit 12 litres, trouble, lactescent.

Placentaunique. La face fœtale,sur 1/4 de son étendue, étaitrouge foncé

et épaissie. Le reste était recouvert de fausses membranes couvertes de stries rougeâtres.On n'observaitpas de pareilles fausses membranes sur lesparties fortement phlogosées.

Traumatis¬

me sur l'ab¬

domen.

Mercier id.

4

42 ans.

IX pare.

7emois. Enfant long de 37 cent.,

meurtle 2ejour.

Trouble, quantité indéterminée.

Placenta petit 18 X 12, cordon long de 16 cent. Le fond de la poche amniotique était rouge foncé et ne présentaitpasles fausses membranes

que l'on retrouvait sur le reste de l'amnios.

L'amnios était sillonné par un nom¬

bre infini de vaisseaux qui partaient

despoints enflammés.

Bain de

pieds froid.

Sédillot

(Rapporté par

Baudelocque, So¬

ciété de médeci¬

ne, 1797-98).

» 9e mois. Enfant mort. 14 litres. » »

5 Duclos

(Thèse de Bas¬

set,Del'Hydror- rhée,1858),

25 ans.

Y pare.

8emois. Enfantcachectique qui sur¬

vécut.

14litres. Bain.

(22)

j AUTEURS

AGE

Nombre des accouchements

antérieurs

AGE

de la grossesse

aumoment de l'apparition

de

l'hydramnios

La grossesseest-elle simple

oucomposée?

ÉTAT DE L'ENFANT

QUANTITÉETQUALITÉ du liquide ammiotique

EXAMEN DES ANNEXES

CAUSE

invoquée pour expliquer

l'hydramnios

6

Pelletan 41 ans.

VII pare.

4e mois, accouchem. à

4 mois.

Grossesse gémellaire; un des fœtus est mort et paraît âgé de 4 mois 1/2, l'autre est vivant.

9 pintes, couleur jaune verdâtre.

7 Paul Durois

(Diclionn. en 30 val., aiiic'e

Hydromètre).

» 6emois,

accouchem. à 8 mois.

Grossesse gémellaire; les

deux fœtussontjumeaux, sont développés comme à 6 mois.

Hydramnios des deux sacs.

5 à 6 litres dans

chaquepoche.

Lesdeux placentas, réunis en une seule masse, étaient hypertrophiés.

8 Olliviër(d'Angers) (Archives de mé¬

decine, 1834),

18 ans.

I pare.

4emois, accouchem. à

8 mois 1/2.

Simple. Enfant sain etro¬

buste.

» Les membranes, dans le tiers en¬

viron de leur étendue, étaient consi¬

dérablement épaissies, blanchâtres,

opaques, villeuses à leur face inter¬

ne. Toute la portion épaissie était parcourue de vaisseaux déliés.

1

9 oulmont (Revuemédico-

ch irurgicale, 1849).

33 ans.

IV pare.

7e mois, accouchem. à

8mois.

Simple. Enfant mort. 10 à 12 litres de couleur blanche,

sans flocons.

Membranes un

peu épaissies, mais

non villeuses et non injectées de sang ; un peud'épaississementetd'in¬

filtration œdémateuse sur les bords du placenta;cordon simplementœdé-

mateux.

10 OuLMONT (Revuemédico- chirurgicale, 1849).

47 ans. 5 à 6 mois, accouchem. à

6 mois.

Trigémellaire;1 fœtusmort, 2 fœtusvivants;deuxsacs,l'un hydramniolique, renfermant le fœtusmort et1 fœtus vivant; l'autre, renfermant 1 fœtus vivant.

1er sac 1 litre, 2e

sac 7 litres.

Placenta unique. Les deux poches correspondent à des portions inéga¬

les deplacenta, l'une2/3, l'autre 1/3.

Les injections pratiquées dans les vaisseaux des cordons nemontrent pasla présence J'anastomoses entre les ci-priilnlioneombilicales.

t-e

!*•

(23)

Iles circiil;>lionsombilicales.

auteurs

11 Sentex

(Bulletinmédical duNord,1868).

12 Mac Clixtock

(Dublin q lia

terly Journal of med.,1864).

13 MacClintock

(Dublin qua-

terly Journal of med.,1864),

14 Mac Clintock

(Dublin qua- terly Journal of med., 1864).

age Nombre

des accouchements

antérieurs

I pare.

32ans.

X pare.

24 ans.

IV pare.

IX pare.

age de la grossesse

au moment de l'apparition

de

l'hydramnios

7e mois, accoucliem.

quelques jours après.

7emois, accouchem. i

7 mois 1/2.

7emois, nccouchem. à

8 mois.

7 mois 1/2.

La grossesseest-elle simple

oucomposée?

état de l'enfant

Enfant mort depuis quel¬

quesjours.

L'enfantmeurt asphyxié.

Grossesse gémellaire; un enfant mort, l'autre meurt au bout de quelques instants.

Hydramnios de la 2e poche.

Gémellaire; poche unique;

les fœtus ne survécurent pas.

quantité et qualité du

liquide amniotique

Abondant,couleur rouge.

Abondant, conte¬

nant destraces d'al¬

bumine.

12 litres.

Énorme.

examen des annexes

La face externe du chorion n'offre rien à signaler. La face interne de l'amnios, sillonnée parde très nom¬

breuxvaisseaux,estd'unrougefoncé, plus marqué sur certains points où l'on observe des plaques ecchymo- tiques. La face fœtale du placenta présente de petits dépôts jaunâtres adhérents, ressemblantà de fausses membranes pleurétiques. Des pro¬

duits toutà faitanalogues seretrou¬

vent entre les deux membranes qui

sont très difficiles à séparerl'une de l'autre.Leplacentaestgorgédesang, le cordon est infiltré de sérositésan¬

guinolente.

invoquée pour expliquer

l'hydramnios

Fatigue ex¬

cessive.

(24)

15 Godefroy (Journal des Connaissances médie.-ch ir 1844).

16 Charpentier (Arch. de Tocolo-

gie, 1880).

17 Charpentier (Arch. de Tocolo-

gie, 1880).

18 Robert Lee

19 Dill (Dublin Jour¬

nal of médical Sciences, 1875).

20 Depaul

age

Nombre des accouchements

antérieurs

VI pare.

27 ans.

II pare.

38 ans.

V pare.

30 ans.

22 ans.

I pare.

age

de la grossesse

aumoment de l'apparition

de

l'hydramnios

5e mois, accoucliem.

7 mois.

5 mois 1/2.

avortement à 5 mois 1/2.

4mois 1/2.

accoucliem. à 5 mois.

7c mois, accoucliem. à

7 mois 1/2.

7emois, accoucliem.

20jours plus

tard.

4 mois 1/2.

accoucliem.

15jours après

La grossesseest-elle simple

oucomposée? état de l'enfant

Enfant vivant du poids de 1500 grammes;bec de lièvre; vit 18 heures.

Fœtusmort depuis 8 jours.

Gémellaire; poche unique; 2 fœtus morts.

Enfant mort; ascile del'en¬

fant.

Anencéphale etspina bifida.

Fœtus vivant qui mourut subitement.

quantité et qualité du

liquide amniotique.

10 litres.

6 à 7 titres.

Un seau.

Très abondante.

Très abondante.

Plus de 2litres.

examen des annexes

Le placenta etles membranes pré¬

sentaient sur la face utérine de lar¬

ges fausses membranes; sur le pla¬

centa, elles pénétraient profondé¬

ment, étaient dures, résistantes,d'un jaune brillant;surles membres, elles étaientd'unblancgrisâtreetpultacé.

Paraissaient normales à l'examen

microscopique.

De Sinéty, qui a examiné les an¬

nexes, conclut que la lésion domi¬

nante consistait en un œdèmepartiel

du placenta coïncidantavec une ané¬

mie complète de la même région, probablement d'origine maternelle.

Non pratiqué.

Placenta plus épais et plus pâle qu'à l'état normal, infiltré de séro¬

sité; rien à l'examen microscopique.

invoquée

pour expliquer l'hydramnios

Chute sur

le ventre.

Emotion violente.

Ci

(25)

auteurs

21 Cerné

22 Salljnger

23 Njeberdjng (.Arcliiv fur Gy- nœk., 1882).

24 Ivustnèr

(.Arcliiv fur Gy- nsck., BdXXI).

25 Meola

(Morgagni, 1883)

AGE

Nombre des accouchements

antérieurs

28 ans.

II pare.

32 ans.

II pare.

32 ans.

I pare.

40 ans.

XI pare.

26 ans.

II pare.

AGE

de la grossesse

au moment de l'apparition

de

l'hydramnios

La grossesseest-elle simple

oucomposée?

état de l'enfant

4mois, avortement à

5mois.

6 mois, accouchem. ;

6 mois '1/2.

yemois,

accouchem.

lOjoursaprès

2 fœtus vivants; 2placentas

accolés; une seule poche.

Oligohydramnios dulersac,

polyhydramnios du2e. Le pre¬

mier enfant est mortpendant le travail, ilmesurait 35 c.1/2

etpesait 864 gr. ; le deuxième

enfant macéré pesait 810 gr.

etmesurait37 cent.

Deux enfants morts du sexe

féminin, l'un plus développé

etplus œdémateuxquel'autre.

Gémellaire; hydramnios du

1er sac, oligohydramnios du

2esac; ler fœtus 30 cent., 2e fœtus25 cent.; les deux fœtus

sontmorts; le 1er fœtus a de l'ascite, le foie congestionné augmente devolume, le cœur

hypertrophié; le 2e fœtus ne

présenterien d'anormal.

Enfantmortdepuis 2 jours.

QUANTITÉ ET QUALITÉ du

liquide amniotique

Plus de 2 litres.

15 litres dans le 2e sac.

Grandequantité.

Plus de 15 litres.

Densité1008légère¬

ment trouble, cou¬

leurjaune brun pâle,

réaction alcaline.

4-5 litres; trou¬

ble, dense avec des caillotsblanchâtres.

EXAMEN DES ANNEXES

Deux placentas se touchant par leur circonférence, mais probable¬

ment indépendants, car une hémor- rhagie formant une injection natu¬

rellea eu lieu dans l'un des placen¬

tas sans toucher à l'autre qui est simplementrosé.

Un chorion et deux amnios. Cor¬

don du 2e enfant long de 30 cent., épais et œdémateux, ayant une cir¬

conférence de 4 cent. Cordon du 1er enfant long de 46 cent, et ayant 3 cent, decirconférence.

Leplacenta pèse 850 gr. ; œdéma¬

teux, présente beaucoup de kystes plus ou moins développés; insertion marginale du cordon.

Placenta du poids de 410grammes.

Chorion unique. Cotylédon moins

œdémateux. Cordon du 1er fœtus œdémateux avec insertion centrale;

cordon du 2e fœtus, insertion véla- menteuse.

Placenta épais, dur, plus résistant qu'à l'étal normal. Les membranes,

auvoisinage du placenta, étaient sil¬

lonnées de veines gonflees de sang;

partoutailleurs, mais surtouten cer¬

tains points, elles étaientépaissies.

CAUSE

invoquée pour expliquer

l'hydramnios

Traumatis

me.

Sténose du troudeBotal.

Chute sur

le ventre.

(26)

auteurs

age

Nombre des accouchements

antérieurs

age

de la grossesse

au moment de l'apparition

de l'hydramnios

La grossesseest-ellesimple

oucomposée?

état de l'enfant

quantité et qualité du

liquide amniotique

examen des annexes

cause

invoquée

pour expliquer l'hydramnios 26

Negri (Annali d'oste- Iricia e gineco- Logia).

III pare.

*

Fin du 8e mois, accouc.

13joursaprès

Enfantmort etmacéré. 8 litres. Densité 1014; un peu d'al¬

bumineetdépôt épi- thélial blanchâtre.

Examen négatif.

27 Negri

id.

28 Green

(The Boston médicaland sur¬

gi cal Journal, 188'»).

30 ans.

Ypare.

29 ans.

Y pare.

8mois, accouchem.

15jours après

5 mois, avortement 3 sein, après.

Méningo-encéplialocèle.

2jumeaux du sexemasculin pesant : l'un 1 livre, l'autre 1 livre et 2 onces; l'un pré¬

sentant un pied bot varus

équin.

4 litres, très lim¬

pide.

6 quarts (?).

Insertion basse du placenta.

Placenta normal à l'examen ma¬

croscopique et microscopique. Un cliorion, deux amnios; le septum qui sépare les deux sacs estincomplet.

29 SuTDHOFF

[Centralblatt fur Gynsek., 1885).

30 Lichtliter (Centralblatt fur

Gynsek., 1885).

31 Steffan

(Centralblattfur Gynsek., 1885).

1

30 ans.

I pare.

31 ans.

YIII pare.

5 mois, avortement 2 sera,après.

6 mois.

Un seulfœtus; il est œdé¬

mateux etprésenteunetumeur

sacro-coccygienne sarcoma¬

teuse.

Deux enfants morts; le 2e hydramniotique pesant705g., le 1er pesant390gr.

5 litres dans le 2esac.

Annexes normales.

Placentanormal. 1ersac facilement déchirable, insertion vélamenteuse du cordon qui est filiforme; 2e cor¬

don normalavec insertion centrale.

26 ans.

III pare.

5mois, avortement 3sem. après.

Gémellaire; deuxfœtus dé¬

veloppés commeà 6 mois, mais le second un peu moins que le premier; hydramnios du ler sac.

5 litres 1/2. Cou¬

leurjaune clair.

Placenta unique. Un chorion et deux amnios. Les 2/3 du placenta appartenaient au ler fœtus. Rien d'anormal dans le placenta. Commu¬

nication entreles vaisseauxdes deux circulations. Cordon du Jer foetus peu entortillé, œdémateux; cordon du 2e fœtusassezentortillé,de même longueurquecelui du 1er.

.

v - -

ht - -

(27)

mu lœlusassezentortillé,demême) (longueurquecelui du 1er.

1

auteurs accouchementsNombreagedes antérieurs

age

de la grossesse

aumoment de l'apparition

de

l'hydramnios

La grossesseest-ellesimple

oucomposée?

état de l'enfant

quantité et qualité du

liquide amniotique

examen des annexes

cause

invoquée pour expliquer

l'hydramnios

Grenser id.

33 Tillaux

[Archives de To- cologie, 1886).

19 ans.

I pare.

37 ans.

Y pare.

5 à 6 mois, avortement

12jours après

5mois, accouchem. à

6mois.

Gémellaire;fœtusmortsnon

macérés; 1er fœtus long de 30 cent., 2efœtus long de 35 c.;

œdémateux avec ascite; hy-

dramnios du 2csac, oligam- nios du

ïer.

Un seul enfant, vivanl.

Une cuillerée de

liquide dans le ler

sac, 3 litres dans le 2e.

20 litres.

Placenta unique, avec quelques

grumeaux sur sa face utérine. Le sac du 1er fœtus semblait un appendice

dusac du 2eet devait comprimer le

fœtus contenu.

Pas d'examen.

Chute sur le genou.

34 Gœtz

(Centralblatt fur Gynxk., 1886).

30 ans.

III pare.

5mois. Anencéphale.

/

25 litres. Pas d'examen. Traumatis¬

me abdomi¬

nal.

35 Blanc

(Nouvelles ar- chiv. d'obst. et

gynéc., 1886),

26 ans.

III pare.

7e mois, accouchem.

5jours après.

Enfantmacéré, mort depuis

15jours. Jaunâtre, trouble,

très riche en albu¬

mine.

Placenta volumineux, congestion¬

né, assezépais, du poids de1200gr.

Membranes normales.

Fatigue ex¬

cessive.

36 Mantel

(Arch. de Toco- logie, 1886).

25ans.

II pare.

4emois, accouchem. à

7 mois.

Enfant long de 40 cent., pesant1200 grammes.

» Rien d'anormal.

37 Raineri

(Gazzetta me- dica di Torino, 1889).

25ans.

I pare.

7 mois, accouchem.

12jours après

Monstre. » Placenta normal du poids de 200

grammes; cordon long de 34 cent., insertionmarginale.

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