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Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 729

Crise économique et santé psychique

FMH 731

Réseau de soutien ReMed:

rapport annuel 2012/2013

Tribune 755

DRG-Erfahrungs-Austausch zwischen Deutschland und der Schweiz auf höchstem Niveau

Horizons 766

Kammerflimmern, musikalisch

«Et encore…» par Jean Martin 768

Science et spiritualité – Le temps est venu de chercher ensemble

19 20

8. 5. 2013

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S O M M A I R E

FMH

Editorial

729 Crise économique et santé psychique Barbara Weil

ReMed

731 ReMed: rapport annuel 2012/2013 Comité de direction ReMed

Surcharge professionnelle, addiction ou burn-out: les crises ont de nombreux visages et ne sont pas sans conséquences sur l’activité professionnelle. Grâce au réseau de soutien ReMed de la FMH, les médecins atteints dans leur santé phy- sique ou psychique peuvent trouver de l’aide auprès d’interlocuteurs compétents.

Dans son rapport annuel, ReMed présente ses activités récentes et à venir.

733 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

734 Quel enseignement la médecine peut-elle SSMI tirer de la biologie des systèmes?

Edouard Battegay

Quelques réflexions sur un thème qui sera abordé par le Professeur Rudolf Aebersold lors de la prochaine Assem- blée annuelle de la SSMI. ß

Autres groupements et institutions

735 Grosser Aufwand bei CFM oft beschränkter Datenlage Max Giger

Le président de la Commission fédérale des médicaments présente la tâche difficile de sa commission, contrainte bien sou- vent d’évaluer la plus-value de nouveaux médicaments pour les patients sur la base d’un nombre très réduit de données.

Autres groupements et institutions

738 Pénurie annoncée: un canton prend CDS les devants

Nathalie Ducret, Christian Ambord, Alain Pécoud

En prévision de la pénurie qui s’annonce en médecine de famille, le canton du Valais a décidé de prendre les de- vants en unissant ses forces et en se dotant d’une straté- gie. Une commission a notamment été mandatée par le Conseil d’Etat pour examiner toutes les mesures suscep- tibles d’éviter cette pénurie. Le présent article s’intéresse particulièrement à l’une de ces mesures, les centres de santé.

Courrier / Communications

740 Courrier au BMS

741 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

742 Zahlungseingang pünktlich FMH Factoring Services 743 Ihre Experten

FMH Insurance Services

745 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Compte rendu de conférence

755 DRG-Erfahrungs-Austausch zwischen Deutschland und der Schweiz auf höchstem Niveau

Willy Oggier

Compte rendu des principaux exposés tenus lors du deuxième Forum DRG Suisse-Allemagne, cofinancé par la FMH, santésuisse, la Conférence des sociétés canto- nales de médecine (CCM) et H+ Les Hôpitaux de Suisse.

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S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Dr Jean Martin, p.-d.

lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Pr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann PD Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Economie

lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe AG, Muttenz Marketing EMH

Dr Karin Würz, responsable marketing et communication Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz0@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76 Courriel: abo@emh.ch

Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2013 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

Tribune Economie

758 Leistungsförderung oder Mengen- ausweitung?

Peter Rowohlt

Le présent article tente de répondre à la question de sa- voir si les rétributions additionnelles du système DRG al- lemand ont contribué à une augmentation des volumes ou à un gain d’efficacité.

Essay

761 Arzt wohin? Wollen wir die totale Ver-Wissenschaftlichung?

Kurt Eugen Schneider

L’auteur regrette l’intellectualisation à outrance de la mé- decine et se demande comment nous en sommes arrivés à nous éloigner autant de ses origines physiques.

764 Spectrum

Horizons

Sous un autre angle 765 Doktor Glaus

Daniel Schlossberg

«Le Dr Glaus a préparé sa retraite, il a acheté un billet pour Ganghei.» C’est avec ces mots que l’auteur décrit la décision prise par le Dr Glaus, désormais âgé, de par- tir à la retraite. Il a d’ailleurs déjà trouvé un successeur, qui souffre cependant selon lui d’un besoin de recon- naissance, de cupidité et d’une soif de pouvoir.

Horizons Vitrine

766 Kammerflimmern, musikalisch Eberhard Wolff

Retour sur une tournée qui devrait intéresser tout spécia- lement les médecins: des chansons d’amour, interpré- tées par les musiciens Markus Schönholzer et Marianne Racine, et agrémentées de récits sur les effets physiques et psychiques de l’amour, par de «vrais» médecins.

Sous un autre angle 767 Versuch über den Kitsch

Erhard Taverna

Le débat autour du «bon goût» est probablement aussi ancien que la philosophie. Tour d’horizon du kitsch et des réflexions qu’il suscite, notamment en référence au monde actuel de la médecine.

Et encore…

768 Science et spiritualité – Le temps est venu de chercher ensemble Jean Martin

Le chef spirituel des Tibétains, le Dalaï-lama, était récemment de passage en Suisse pour une série de conférences, suivies attentive- ment par Jean Martin. Compte rendu.

Anna

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E d i t o r i a l

F M H

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 19/20

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Crise économique et santé psychique

Le débat sur la prévention du suicide passe régulièrement par cette réflexion fataliste selon laquelle celui qui veut se donner la mort trouvera toujours un moyen de le faire. A ce sujet, le monde scientifique tient cependant un tout autre langage: les études internationales apportent clairement la preuve que res- treindre, par exemple, l’accès aux moyens de se suicider permet de réduire considérablement le taux de personnes qui passent à l’acte. La prévention du suicide existe et elle offre des possibi- lités qui n’ont pas été découvertes seulement depuis l’introduc- tion des formations continues destinées aux médecins de pre- mier recours [1] (pour la détection précoce de crises et de risque de suicide), ni depuis que la campagne de prévention «Alliance contre la dépression» fait son chemin dans toute l’Europe, ni même par le biais d’articles de presse approfondis sur le sujet.

La ville de Berne a montré l’un des meilleurs exemples en la matière, en assurant notamment le pourtour de la grande ter- rasse de la cathédrale par des filets métalliques. En dépit des prévisions alarmistes de certains, les taux de suicides sur les ponts avoisinants n’ont pas augmenté; au contraire, ils ont également diminué. Un exemple probant que les personnes suicidaires ne veulent pas réellement mourir, mais qu’elles ne peuvent plus supporter de vivre ce qu’elles endurent.

Observé dans le contexte de la crise de l’euro qui secoue toute l’Europe [2, 3], le problème du suicide prend aujourd’hui une toute autre dimension. Depuis 2007, le nombre de suicides chez les moins de 65 ans a de nouveau augmenté dans l’en- semble de l’UE. Entre janvier et mai 2011, la Grèce a enregistré une hausse du taux de suicide de 40 %. L’impact des mesures politiques adoptées en vue de réduire les dépenses dans le sec- teur de la santé est énorme: depuis 2011, 150 000 personnes ont perdu leur emploi, 15 % des coûts hospitaliers ont été éco- nomisés, les tarifs médicaux ont diminué de 25 % et le salaire minimal de 20 %.

Nul n’ignore l’influence du chômage sur la santé psy- chique, 34 % des demandeurs d’emploi se plaignent de pro- blèmes psychiques contre 16 % des personnes qui exercent une activité stable. En Espagne, la prévalence de troubles psy- chiques a connu une hausse significative entre 2006 et 2010, avec l’augmentation la plus élevée pour les dépressions ma- jeures. Les études les plus récentes mettent ces évolutions sur

La prévention du suicide jalonne le travail quotidien des psychiatres; les médecins de famille y sont aussi régulièrement confrontés.

Mais c’est également un enjeu qui concerne toute notre société. Dans notre pays, le taux de suicide se maintient à un niveau élevé: il faut des décisions politiques à différentes échelles pour que les personnes prêtes à commettre l’irréparable trouvent plus facilement le soutien dont elles ont besoin dans les moments décisifs de leur détresse, plutôt que le moyen qui leur permettra de passer à l’acte. Le regard porté sur une Europe marquée par la crise de l’euro offre un tableau assez noir mais révèle des points surprenants.

Dr Christine Romann, membre du Comité central de la FMH, responsable du domaine Promotion de la santé et prévention

le compte de la perte d’un emploi et d’un chômage latent mais omniprésent.

La Finlande et la Suède font figure de bons élèves dans leur manière de gérer la crise. Malgré des chiffres du chômage en hausse, leurs taux respectifs de suicide ont continué de dimi- nuer. Précurseurs dans le domaine social, ces deux pays ont

instauré par le passé des programmes intensifs de soutien social pour les demandeurs d’emploi, qu’ils ont poursuivis au plus fort de la crise économique. Là aussi, d’autres pays dotés de programmes de soutien adéquats ont été en mesure d’em- pêcher ou d’endiguer une croissance de leur taux de suicide.

L’Islande, un des pays heurtés de plein fouet par la crise, a fermement refusé d’imposer des économies excessives dans le domaine sanitaire et social. Les demandeurs d’emploi ont ainsi bénéficié d’un soutien actif en vue de leur réinsertion.

L’effet des décisions politiques sur la santé de la population n’a rien de nouveau. C’est à nous, le corps médical et les orga- nisations de la santé, d’être vigilant, de porter du crédit à ce lien de cause à effet et – comme un ceterum censeo – d’en rappe- ler au monde politique les conséquences pour la population, pour nos patientes et pour nos patients. Au regard des statis- tiques actuelles en matière de suicide en Suisse, nous avons encore beaucoup de travail à faire, principalement dans la prévention chez les personnes âgées.

Barbara Weil, responsable du département Promotion de la santé et prévention Références

1 1989: Wolfgang Rutz; J Wålinder; G Eberhard; G Holmberg;

A L von Knorring; L von Knorring; B Wistedt; A Aberg-Wistedt.

An educational program on depressive disorders for general practitioners on Gotland: background and evaluation. Acta psychiatrica Scandinavica 1989;79(1):19-26.

2 Lancet (Published Online) March 27, 2013, Marina Karanikolos, Philipa Mladovsky, Jonathan Cylus, Sarah Thomson, Sanjay Basu, David Stuckler, Johan P Mackenbach, Martin: Financial crisis, austerity, and health in Europe

3 Lancet 2013; 381: 1125–34, Published Online, March 27, 2013, Johan P Mackenbach, Marina Karanikolos, Martin McKee: The unequal health of Europeans: successes and failures of policies

La santé psychique de la population se détériore lors de crises économiques.

Les pays qui assument leur responsabi-

lité sociale malgré la crise affichent un

taux de suicide nettement moins élevé.

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Editores Medicorum Helveticorum

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R e M e d

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 19/20

Surcharge professionnelle, addiction ou burn-out: les crises ont de nombreux visages et ne sont pas sans conséquences sur l’activité professionnelle – à cet égard, les médecins sont logés à la même en- seigne que tout autre groupe professionnel: un médecin atteint dans sa santé psychique ou physique ne peut plus faire preuve d’autant d’empathie et de concentration envers ses patients. La santé des médecins est donc une question qui nous tient particulièrement à cœur.

C’est pourquoi la FMH a lancé, en 2007, le programme ReMed entièrement dédié à ce sujet important.

Depuis 2010, le réseau est à la disposition des médecins sur l’ensemble du territoire. L’objectif est de garantir la sécurité et la qualité élevée des soins pour la population avec des médecins en bonne santé et bien dans leur peau. Le financement est assuré par la FMH, et la responsabilité du réseau incombe à la direction médicale de ReMed.

Le rapport annuel ci-après présente les activités récentes et à venir de ReMed.

Dr Christoph Bosshard, membre du Comité central de la FMH, responsable du domaine DDQ et de l’ASQM

ReMed: rapport annuel 2012/2013

ReMed Suisse – un réseau apprécié et bien établi

En participant à plusieurs manifestations en Suisse romande mais aussi en Suisse alémanique (par ex.

congrès CMPR, swiss family docs, congrès de la SSMI, etc.), ReMed a continué à accroître sa notoriété en 2012. Lors des ateliers organisés à l’occasion de ces différents congrès, ReMed a pu mener des discus- sions intéressantes et importantes avec les médecins

et leur distribuer des dépliants. La demande pour les prestations de ReMed ne faiblit pas: au cours de l’an- née dernière, plus de 100 personnes ont pris contact avec le réseau, un chiffre en constante augmenta- tion. La plupart des appels ont porté sur des pro- blèmes de burn-out et de dépression, suivis par des problèmes de gestion du cabinet et du quotidien. Les médecins travaillant en institution ont été particu- lièrement nombreux à faire appel à ReMed. Confor- mément à la philosophie du réseau, toutes ces per- sonnes ont été contactées dans les 72 heures suivant la première prise de contact.

La mise en réseau continue sa progression Le nombre de médecins ou de personnes proposant des offres de soutien (coaching, conseils ou thérapie) dans le cadre de ReMed n’a pas beaucoup progressé en 2012. En revanche, la mise en réseau entre les dif- férents intervenants a poursuivi son développement, à l’instar des rencontres d’intervision organisées et Comité de direction ReMed

Correspondance:

Secrétariat ReMed Case postale 55 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 12 00 info[at]swiss-remed.ch

dirigées par ReMed (cinq en Suisse alémanique et une en Suisse romande). En 2013, ReMed prévoit de mettre sur pied un groupe d’intervision au Tessin.

Grâce à ces groupes interdisciplinaires, ReMed est en mesure de proposer différentes offres de soutien, dont une aide à la gestion du cabinet, des conseils professionnels ou encore une assistance juridique.

ReMed n’impose aucun thème dans le cadre de ces rencontres. La mise en réseau se poursuivra au cours de cette année.

Augmenter la notoriété grâce à la communication

En 2012, comme en 2011, ReMed a fait l’objet de plu- sieurs articles dans la presse quotidienne ainsi que de plusieurs émissions de radio et de télévision. En jan- vier 2012, un nouveau témoignage d’un médecin ayant fait appel à ReMed a été publié dans le Bulletin des médecins suisses. D’autres publications suivront au cours de cette année, en fonction des possibilités.

Sensibilisation des médecins

Au cours des dernières années, les représentations in- teractives sur le thème du burn-out chez les méde- cins organisées par le théâtre Knotenpunkt ont per- mis de faire connaître ReMed à un grand nombre de médecins. Malgré d’importants efforts, il n’a mal- heureusement pas été possible d’organiser de nou- velles représentations en 2012. Les organisations de médecins approchées se sont soit montrées plutôt ré- servées, soit aucune date n’a pu être trouvée. En

Plus de 100 personnes ont pris contact avec le réseau, un chiffre

en constante augmentation.

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R e M e d

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Editores Medicorum Helveticorum

2013, ReMed espère organiser une ou deux représen- tations. En Suisse romande, un premier contact a été établi avec la troupe «Le Caméléon» (le pendant de Knotenpunkt) afin de mettre sur pied des représenta- tions en français. De nouvelles discussions en ce sens sont prévues.

Elargissement du Comité de direction

Depuis 2012, le Comité de direction de ReMed compte six membres au lieu de cinq. Suite à la hausse des demandes de soutien, le Comité devra encore être élargi au cours des deux prochaines années. Lors de ses cinq séances d’une demi-journée, le Comité de direction a travaillé à la poursuite du développe- ment du réseau de soutien. Les membres de la direc-

ReMed – L’essentiel en bref

ReMed conseille les médecins en situation de crise. Lors de chaque prise de contact, une équipe de conseillers expérimentés répond dans les 72 heures au maximum, pour être aux côtés des médecins concernés et les soutenir. Ces conseillers, eux-mêmes médecins, décrivent à la personne en détresse les différentes démarches individuelles possibles et cherchent avec elle des moyens pour sortir de la crise.

Tout médecin qui s’adresse à ReMed jouit des mêmes droits qu’un patient – rien ne peut être entrepris sans son accord et tout ce qui est dit reste confidentiel. ReMed est lié au secret profes-

sionnel, et la FMH n’a donc, à aucun moment, accès au dossier de la personne ni aux docu- ments concernant sa prise en charge: les tâches médicales et organisationnelles sont clairement séparées.

Avez-vous besoin de soutien? Un médecin de votre entourage nécessite-t-il une aide? Adres- sez-vous à ReMed:

– 0800 0 73633 (24 h sur 24) – help[at]swiss-remed.ch Pour de plus amples informations:

www.swiss-remed.ch

tion médicale se sont également rencontrés à plu- sieurs reprises pour discuter de cas particuliers sans les représentants de la FMH. Afin de garantir l’échange d’information avec les organisations consultatives de ReMed et de poursuivre les contacts existants, l’Association suisse des médecins-

assistant(e)s et chef(fe)s de clinique (ASMAC), la So- ciété suisse de psychiatrie et psychothérapie (SSPP), Médecins de famille Suisse et le domaine Promotion de la santé et prévention de la FMH ont été conviés aux séances du Comité de direction. En 2013, il est prévu d’approfondir les contacts avec d’autres orga- nisations.

Réseau de soutien pour les médecins

Et soudain, vous aussi!

Les crises touchent aussi les médecins.

Acceptez de l’aide. Contactez ReMed.

Assistance téléphonique 24 h sur 24 0800 0 73633 help@swiss-remed.ch 0800 0 ReMed www.swiss-remed.ch

Les médecins travaillant en institution ont été particulièrement

nombreux à faire appel à ReMed.

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 19/20

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Personalien

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Laure Muller, Fachärztin für Ophthalmologie FMH, Lutertalstrasse 49, 3065 Bolligen Adrian Minnig, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin FMH, Praxis Bubenberg, Bubenberg­

platz 8, 3011 Bern

Astrid-Maria Schmidt, Fachärztin für Rheuma­

tologie und Innere Medizin, Bremgartenstras­

se 119, 3012 Bern

Gabriele Vetsch, Fachärztin für Allgemeine In­

nere Medizin FMH, Bremgartenstrasse 117, 3012 Bern

Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied in lei­

tender Funktion hat sich angemeldet:

Stefan Eychmüller, Facharzt für Allgemeine In­

nere Medizin, Palliativzentrum, Inselspital, Freiburgstrasse 28, 3010 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen in­

nerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio einge­

reicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einspra­

chen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich angemeldet:

Sebastian Jäger, Facharzt für Ophthalmologie FMH, Bodenhof­Terrasse 19, 6005 Luzern Peter Paterok, Facharzt für ORL, Praxis ab 1.5.2013: Pilatusstrasse 7, 6003 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Pu­

blikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Todesfälle / Décès / Decessi Pierre Vulliemin (1925), † 8.3.2013, 1004 Lausanne

Alain de Weck (1928), † 8.4.2013,

Spécialiste en dermatologie et vénéréologie et Spécialiste en allergologie et immunologie clinique, 1700 Fribourg

Karl Brändle (1927), † 16.4.2013, Facharzt für Ophthalmologie, 7000 Chur

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BS

Ibrahim Yavuz Cinbis,

Facharzt für Urologie, Gemeinschaftspraxis für Urologie, Aeschenvorstadt 52, 4051 Basel GE

Vincent Lecourt,

Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie et Médecin praticien, 2, place du Lignon, 1219 Le Lignon

SG

Ralf Christoph Kunas,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Marktstrasse 4, 9435 Heerbrugg VD

Anne-Sylvie Steiner,

Spécialiste en médecine interne générale, 5, rue de Lausanne, 1020 Renens VD Delphine Villard,

Spécialiste en médecine interne générale, 23, avenue du Mont­d’Or, 1007 Lausanne ZH

Christian Schmidt,

Facharzt für Urologie, Kirchgasse 4, 8620 Wetzikon ZH

SG

Ralf Christoph Kunas,

Marktstrasse 4, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Aechelistrasse 6, 9435 Heerbrugg

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz

Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kan­

tons Schwyz haben sich angemeldet:

Axel Mischo, Facharzt für Innere Medizin und Medizinische Onkologie FMH, Leitender Arzt, Spital Lachen

Thomas Sautter, Facharzt für Urologie FMH, Berghaldenstrasse 44, 8330 Pfäffikon. Belegarzt Urologie im Spital Lachen ab Juli 2013 mit selb­

ständiger konsiliarischer Sprechstunde Josef Vavrina, Facharzt für ORL, spez. Hals­

und Gesichtschirurgie FMH, Stockerstrasse 5, 8810 Horgen. Praxiseröffnung in Wollerau mit Be leg arzttätigkeit im Regionalspital Einsiedeln ab Juli 2013

Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med.

Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

F M H

Nouvelles du corps médical

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Editores Medicorum Helveticorum

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S G I M

O R G A N I S AT I O N E N D E R Ä R Z T E S C H A F T

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 19/20

Impulsions de la biologie des systèmes pour la médecine

Quel enseignement la médecine peut-elle tirer de la biologie des systèmes?

Au cours des dernières décennies, la biologie a connu un développement fulgurant. De nouvelles molécules ont été découvertes dans les cellules et leur fonction a été décryp- tée. Grâce à une spécialisation, les connaissances de nombreux biologistes n’ont cessé de s’enrichir. Ainsi, le savoir s’est accru. Pourtant, souvent, de nombreux élé- ments individuels ne fournissaient pas de tableau d’en- semble satisfaisant. De nombreux processus biologiques peuvent uniquement être compris en connaissant non seulement la fonction d’une molécule donnée, mais égale- ment l’interaction entre différents processus cellulaires.

Dans la biologie, un domaine de recherche précisé- ment consacré à cette synergie des différents facteurs individuels s’est dès lors développé au cours de ces dernières années: la biologie des systèmes. «La biolo- gie des systèmes est nécessaire pour comprendre cer- tains processus, mais elle ne remplace pas la recherche spécialisée», affirme le Prof. Rudolf Aebersold, Profes- seur de biologie des systèmes à l’ETH de Zurich. «Il faut considérer les processus biologiques à une plus vaste échelle pour avancer.»

Le Prof. Rudolf Aebersold présentera les dévelop- pements dans la biologie à l’occasion de la President’s Lecture de l’assemblée annuelle de la SSMI. Il mon- trera comment il étudie dans son travail l’intercon- nexion des différentes molécules. Un biologiste des systèmes est un «généraliste» de la biologie. Contraire- ment aux spécialistes, il connaît un plus grand nombre de processus biologiques, mais moins en dé- tails. Le biologiste des systèmes doit également être familiarisé avec les méthodes de travail de domaines de recherche voisins, comme par ex. l’informatique, même s’il ne maîtrise pas le domaine aussi bien qu’un spécialiste en informatique. Le biologiste des systèmes a donc pour mission de comprendre les connexions entre les variables individuelles.

Dès lors, un véritable changement de paradigme s’est produit dans différents domaines au cours de ces dernières années. Dans la biologie, il est de plus en plus admis qu’il ne suffit pas de connaître tous les facteurs individuels pour pouvoir prédire la fonction de l’ensemble. Ce changement de paradigme peut être démontré en prenant l’exemple de l’évolution dans le domaine de la recherche génomique. Dans les années 1990, il régnait une euphorie car on pen- sait pouvoir prédire la survenue de nombreuses ma- ladies grâce au séquençage du génome humain.

Après le séquençage du génome humain, le génome des hominidés a également été décrypté en partant du principe que l’on pourrait ensuite démontrer ce qui distingue l’homme du singe. Ce paradigme n’a durant longtemps pas été remis en question. Toute- fois, il est aujourd’hui admis que les rapports sont plus complexes qu’il n’y paraissait: une mission pour la biologie des systèmes.

Des recherches génomiques intensives ont égale- ment été conduites dans le domaine de l’oncologie.

Dans ce domaine non plus, la simple relation «une mutation induit une carcinogenèse» n’a pas pu être établie. Les génomes de différentes cellules cancé- reuses de centaines de patients ont été comparés. Il n’y avait pas une seule mutation qui était toujours présente pour une forme de cancer déterminée. Par contre, il a été possible d’identifier certains modèles de répartition d’altérations génétiques, qui étaient corrélées avec certaines formes de cancers. Actuelle- ment, la recherche en biologie des systèmes tente par ex. de déterminer comment la variabilité génomique se répercute sur la cellule. La survenue d’un cancer est l’une des répercussions potentielles sur la cellule. Il reste à déterminer comment des facteurs environne- mentaux ou d’autres facteurs influencent la cellule et via quels réseaux la réaction cellulaire se produit.

La promotion de la biologie des systèmes a égale- ment déclenché des craintes chez des biologistes re- lativement spécialisés. «Inutilement», pense le Prof.

Aebersold. «La recherche se poursuit à différents ni- veaux, dans la spécialisation comme dans la biologie des systèmes.»

Pour les participants à l’assemblée annuelle de la SSMI, il sera sans doute intéressant d’apprendre comment la biologie spécialisée et la biologie géné- rale se développent et quelles connaissances en dé- coulent. Des impulsions essentielles pour la méde- cine peuvent s’ensuivre.

Edouard Battegay

Président de conférence dans le cadre de l’assemblée annuelle de la SSMI en 2013,

Directeur Klinik und Poliklinik für Innere Medizin,

UniversitätsSpital Zürich

Correspondance:

Prof. Dr Edouard Battegay Klinik und Poliklinik für Innere Medizin UniversitätsSpital Zürich Rämistrasse 100 CH-8091 Zurich

Assemblée annuelle de la SSMI en 2013 –

Thèmes: la multimorbidité et la nouvelle structure du programme Le problème des maladies chroniques et de la multimorbidité va croissant et il sera au cœur de l’assemblée annuelle de la SSMI du 29 au 31 mai 2013 à Bâle.

Le sujet y sera abordé sous un angle médical et les conséquences de la multi- morbidité au niveau de la planification des soins seront évaluées. La structure du programme sera modifiée en 2013. L’objectif est de rendre le programme nettement plus compréhensible et de répondre aux besoins variés des partici- pants. Des informations supplémentaires sont disponibles sur www.congrex.

ch/fr/sgim2013 ou www.sgim.ch/fr/manifestations-de-formation-continue/

ssmi-congres-annuel/

S S M I

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

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Eine Herausforderung für die Eidgenössische Arzneimittelkommission:

Grosser Aufwand bei oft beschränkter Datenlage*

Die Eidgenössische Arzneimittelkommission (EAK) ist eine vom Gesamtbundesrat gewählte ausserpar­

lamentarische Kommission. Sie berät gemäss Art. 33 Abs. 4 KVG in Verbindung mit Art. 37e KVV das Bun­

desamt für Gesundheit (BAG) bei der Erstellung der Spezialitätenliste (SL). Die EAK besteht aus 16 Mit­

gliedern. Davon vertreten je drei Personen die Apo­

theker­ und Ärzteschaft. Je zwei Personen vertreten die Krankenversicherer, die Versicherten und die Pharmaindustrie. Je eine Person vertritt die Fakultä­

ten der Medizin und Pharmazie, die Spitäler, die Kantone und Swissmedic. Die Mitglieder der EAK unterstehen der Schweigepflicht und dürfen nicht öffentlich bekannte Informationen, die sie im Rah­

men ihrer Kommissionstätigkeit erlangen, nur für die Kommissionstätigkeit verwenden.

Die EAK tritt fünfmal pro Jahr zusammen, und zwar viermal zur Behandlung von Gesuchen und einmal zur Behandlung von Grundsatzfragen bezüg­

lich die SL im Rahmen einer eintägigen Sitzung in Bern. Die Sitzungen der EAK sind nicht öffentlich.

Die Sektion Medikamente des Direktionsbereichs Kranken­ und Unfallversicherung des BAG legt der EAK Fragen betreffend die Gesuche der Pharma­

industrie zur Aufnahme von pharmazeutischen Spe­

zialitäten auf die SL vor. Der EAK werden einzig Gesuche um Aufnahme neuer pharmazeutischer Spezialitäten (keine Generika, keine Co­Marketing­

Arzneimittel), um Änderung von Indikation oder Limitation, Preiserhöhungsgesuche und Spezialfälle vorgelegt. Pro Sitzung werden 14–20 Gesuche bezüg­

lich neue Spezialitäten und 6–10 Gesuche in Zusam­

menhang mit Erweiterung der von Swissmedic regis­

trierten Indikation behandelt. Der EAK stehen zur Beurteilung der Gesuche eine von der Antragsstelle­

rin verfasste Zusammenfassung über Wirksamkeit, Zweckmässigkeit und Wirtschaftlichkeit («Key Facts»), die präklinische und klinische Übersicht («Executive Summary»), die in der Regel peer­reviewten publi­

zierten klinischen Studien und die Fachinformation der Arzneimittel zur Verfügung. Die Mitglieder der EAK benötigen mindestens zwei Arbeitstage zur Vor­

bereitung einer Sitzung.

Die EAK beurteilt die von Swissmedic registrier­

ten pharmazeutischen Spezialitäten gemäss Art. 32 Abs. 1 KVG bezüglich Wirksamkeit, Zweckmässigkeit und Wirtschaftlichkeit. Werden diese drei Kriterien positiv beurteilt, dann wird das Arzneimittel in der Regel in die Spezia litätenliste aufgenommen. Das BAG legt der EAK Gesuche um Aufnahme schon während des Regis trierungsprozesses vor, nämlich

nach dem positiven Vorentscheid von Swissmedic bezüglich Qualität, Wirksamkeit und Sicherheit des neuen Arzneimittels und dem Vorliegen der von Swissmedic genehmigten Fachinformation. Dadurch kann die Zeit zwischen Anmeldung zur Registrierung durch Swissmedic und Aufnahme auf die SL verkürzt werden.

Die Beurteilung der Wirksamkeit erfolgt meist aufgrund beschränkter Daten

Die Wirksamkeit der Arzneimittel wird in der Schweiz zweimal beurteilt. Swissmedic beurteilt Wirksamkeit und Sicherheit der Arzneimittel aus gesundheitspolizeilicher Sicht. Das Bundesamt für Gesundheit (BAG) wiederum beurteilt die Arznei­

mittel aus sozialversicherungsrechtlicher Perspek­

tive. Diese unterschiedliche Aufgabenstellung er­

klärt, weshalb in Einzelfällen die verschiedenen In­

stanzen zu unterschiedlichen Beurteilungsresultaten Max Giger

Präsident Eidgenössische Arzneimittelkommission (EAK)

* Überarbeitete Fassung eines Referats, gehalten am vips­Forum­aktuell vom 5. 3. 2013

Korrespondenz:

Dr. med. Max Giger Institut für Pflegewissenschaft Medizinische Fakultät Universität Basel Bernoullistrasse 28 CH­4056 Basel max.giger[at]unibas. ch

Une tâche difficile en raison d’un nombre de données souvent réduit*

La Commission fédérale des médicaments (CFM) est une commission extraparlementaire élue par l’ensemble du Conseil fédéral. Sa mission consiste à conseiller l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour l’établissement de la liste des spéciali- tés en évaluant l’efficacité, l’adéquation et l’économicité des médicaments enregistrés par Swissmedic en vue de leur inscription sur la liste des spécialités du point de vue du droit des assurances sociales. Pour cela, la CFM évalue principalement leur application dans le quotidien clinique. Une tâche relativement difficile puisque bien souvent, au moment du dépôt de la demande d’inscription, les données qui permettraient d’évaluer la plus-value du nouveau médicament par rapport aux traite- ments existants font souvent défaut. Les cinq séan- ces annuelles de la CFM se tiennent à huis clos. Une fois le travail de la CFM terminé, l’OFSP se charge de la suite de la procédure d’inscription dans la liste des spécialités avec la requérante.

C F M

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

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Editores Medicorum Helveticorum

C F M

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

gelangen. Bei der Diskussion der Wirksamkeit durch die EAK steht vor allem der Einsatz im klinischen All­

tag im Mittelpunkt. Bei der Beurteilung stützt sich die EAK in der Regel auf die Arbeit von Swissmedic ab, lässt aber auch die Erfahrung und das Fachwissen der Kommissionsmitglieder einfliessen. Grundlage der Beratung sind die Qualität und der Evidenzgrad der vorhandenen Studienresultate. In zunehmen­

dem Ausmass wird dies in der Praxis immer schwe­

rer. Bedingt durch die Stratifizierung der Medizin, liegen vor allem im Bereich der Onkologie einzig Resultate von Studien bei weniger als 100 Patienten aus der klinischen Prüfungsphase II vor. Nur selten liegen zwei Phase­III­Studien zur Beurteilung der Wirksamkeit vor. Die beschränkte Datenmenge er­

schwert zuweilen die Beurteilung.

Wünschenswert wäre, dass ein neues Arzneimittel gegenüber einem schon registrierten eine bessere Wirksamkeit aufwiese. Diese Forderung besteht zwar seit über fünfzig Jahren [1, 2]. Doch meist wird die Wirksamkeit nicht, was wünschenswert wäre, durch

«Head to Head»­Studien, sondern in der Mehrzahl der Fälle gegenüber Placebo aufgezeigt. Bei Studien, die das neue Arzneimittel mit einem schon regis trierten vergleichen, wird meistens auf «Non­Inferiority» ge­

prüft. Als Studienziele werden oft nur Surrogate wie

Glukosespiegel, Körpergewicht, Blutdruckwerte oder Gehstrecken gewählt, aussagekräftigere Parameter wie eine Verlängerung des Überlebens oder die Verbesse­

rung der Lebensqualität werden selten gewählt. Die Wirkungen der Arzneimittel werden in Studien sehr oft mit einfachen Skalen ermittelt (z. B. Hamilton­

Skala, Mini­Mental­Erhebung). Die Praxisrelevanz der Resultate muss oft hinterfragt werden [3]. Die in den Studien untersuchten Populationen umfassen in der Mehrzahl der Fälle einzig Patienten zwischen 18 und 65 Jahren. Während knapp 40 % über 75­jähriger Pa­

tienten kardiovaskuläre Arzneimittel erhielten, wur­

den nur 12% in klinischen Studien, die in den Jahren 2009–2012 der European Medicines Agency (EMA) vorgelegt wurden, eingeschlossen [4]. Auch werden multimorbide Patienten selbst bei Arzneimittelstu­

dien zu chronischen Erkrankungen wie Diabetes mel­

litus und Herzinsuffizienz ausgeschlossen [5]. Die be­

schränkten Aufnahmekriterien der Studien entspre­

chen nicht dem Bedarf der Bevölkerung, die eine steigende Anzahl älterer und multimorbider Patien­

ten aufweist [6, 7]. Führende Behörden wie die EMA fordern deshalb, dass für die Marktzulassung neuer Arzneimittel ge riatrische Patienten mit Begleitmedi­

kation und Komorbiditäten in die klinischen Studien eingeschlossen werden [8].

Wo ist das Arzneimittel durch wen einzusetzen?

Nicht alles, was wirksam ist, wird von den Sozialver­

sicherungen bezahlt. Das KVG verlangt deshalb, dass ein Arzneimittel auch zweckmässig ist. Die EAK dis­

kutiert deshalb auch die Zweckmässigkeit dessen Einsatzes. Grundlage der Überprüfung sind epide­

miologische Daten zur Krankheit und deren Verlauf und vorhandene Therapien. Oft fehlen Zahlen aus der Schweiz, so dass auf Daten, die in anderen Ge­

sundheitssystemen erhoben wurden, zurückgegrif­

fen werden muss. Um den möglichst gezielten und sicheren Einsatz des Arzneimittels zu gewähren, muss oft die Indikation im Vergleich zur Fachinfor­

mation auf bestimmte Patientengruppen eingeengt werden und die Anwendung bzw. das Recht zur Indi­

kationsstellung in vielen Fällen auf die Fachkompe­

tenz der Ärztinnen und Ärzte (z. B. Toctino®, Lucen­

tis®, Gilenya®) ausgerichtet werden. Um einen kor­

rekten zeitlichen Einsatz von Arzneimitteln zu erreichen, besteht zudem die Möglichkeit, den Ein­

satz mittels Limitationen entweder nach einer Punk­

teberechnung (z.B. Anxiolit®, Valium®, Excipial®) oder durch Einschränkung der erstattungspflichti­

gen Packungen (z. B. Agiolax®, Movicol®) zu begren­

zen. Aufgrund der beschränkten Daten, die meistens bei weniger als 2000 Patienten erhoben wurden, werden die unerwünschten Wirkungen diskutiert bzw. eine Nutzen­Schaden­Beurteilung durchge­

führt. Bei ungenügender Datenlage oder Vorliegen klinischer Hinweise auf vermehrte Gefährdung ein­

zelner Organsysteme empfiehlt die EAK eine zeitlich befristete Aufnahme. Dies erlaubt, das Arzneimittel

«Die Praxisrelevanz der Resultate muss oft hinterfragt werden.»

Ob neue Medikamente wirklich einen Mehrnutzen für Patenten haben, ist oftmals kaum zu beurteilen.

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rasch im Rahmen der OKP einzusetzen, und die Be­

urteilung der Zweckmässigkeit kann aufgrund der Erfahrungen des Arzneimitteleinsatzes bei einer grös seren Anzahl Patienten zu einem späteren Zeit­

punkt erfolgen. Als neuere Beispiele erst nach SL­Lis­

tung erfasster unerwünschter Wirkungen sollen die Hepatotoxizität von Multaq®, die vermehrten Blu­

tungen unter Pradaxa® bei künstlichen Herzklappen oder die vermehrt auftretenden kardialen Rhyth­

musstörungen unter Gilenya® erwähnt werden. Des Weiteren beurteilt die EAK die Zweckmässigkeit der galenischen Form der Arzneimittel, der Behältnisse und der Packungsgrössen. Letztere sollten eine mög­

lichst bedarfsgerechte Dosierung erlauben und bei intravenöser Applikation das Verwerfen nicht benö­

tigter Anteile des enthaltenen Arzneimittels ver­

meiden lassen. Bei oralen Formen wird eine Klein­

packung bzw. Starterpackung gefordert.

Wann ist ein Arzneimittel wirtschaftlich?

Ein Arzneimittel ist im Prinzip wirtschaftlich, wenn durch dessen Einsatz ein hoher klinischer Mehrnut­

zen zu möglichst geringen Mehrkosten im Vergleich zu einer bestehenden Therapieform erreicht wird.

Leider fehlen – wie bei der Beurteilung der Wirksam­

keit erwähnt – in den meisten Fällen die Daten zur Beurteilung des Mehrnutzens der klinischen Wirk­

samkeit. Und somit liegen praktisch keine Daten zur ökonomischen Beurteilung vor.

Die EAK vergleicht in einem ersten Schritt den angemeldeten Preis des Arzneimittels mit dem­

jenigen schon auf der SL gelisteter, ggf. einzig durch Swissmedic registrierter Arzneimittel mit derselben therapeutischen Indikation. Dieser Preisvergleich entspricht dem Therapeutischen Quervergleich (TQV). Danach erfolgt ein Quervergleich mit den Preisen der angemeldeten pharmazeutischen Spezia­

litäten in den sechs Vergleichsländern (Grossbritan­

nien, Deutschland, Niederlande, Dänemark, Frank­

reich und Österreich). Dieser sogenannte Ausland­

preisvergleich (APV) ist einzig möglich, sofern das Arzneimittel in einem der Vergleichsländer einge­

führt ist und von der sozialen Krankenversicherung bezahlt wird. Fehlen Preise aus Europa, werden US­

amerikanische Preise in die Diskussion eingeschlos­

sen. Durch den APV werden ökonomische Wertun­

gen anderer Gesundheitssysteme ins Schweizer Ge­

sundheitssystem importiert. Die Beurteilung der Wirtschaftlichkeit gestaltet sich besonders schwie­

rig, wenn es sich um ein neues Arzneimittel zur Behandlung einer seltenen, einer tödlich verlaufen­

den oder einer Krankheit, die schwere chronische

gesundheitliche Beeinträchtigungen nach sich zie­

hen kann, handelt und weder TQV noch APV durch­

geführt werden können.

Die EAK diskutiert des Weiteren, ob zusätzliche Kosten vorgängig oder infolge des Einsatzes des Arz­

neimittels entstehen. Zu nennen sind u. a. molekular­

pathologische oder genetische Untersuchungen zur Bestimmung der Zielpopulation oder Leistungen wäh­

rend der Anwendung (z. B. EKG­Überwachung, Über­

wachung mittels repetitiver Laboruntersuchungen).

Auf die Beschlüsse der EAK folgende Prozesse im BAG

Die EAK teilt die vorgelegten Arzneimittel nach Dis­

kussion von Wirksamkeit, Zweckmässigkeit und Wirtschaftlichkeit gemäss Art. 31 Abs. 1 KLV in eine der folgenden Kategorien ein: a. medizinisch­thera­

peutischer Durchbruch; b. therapeutischer Fort­

schritt; c. Kosteneinsparung im Vergleich zu anderen Arzneimitteln; d. kein therapeutischer Fortschritt und keine Kosteneinsparung; e. unzweckmässig für die soziale Krankenversicherung. Die Aufgaben der EAK sind dadurch beendet.

Die folgenden Schritte im SL­Aufnahmeverfah­

ren erfolgen vertraulich zwischen der Antragstellerin und dem BAG. Das BAG stellt nach den Beratungen der EAK eine Beurteilung des Aufnahmegesuchs der Antragstellerin zu. Die Antragstellerin kann im Rah­

men der Gewährung des rechtlichen Gehörs dazu Stellung beziehen. Nach Ausräumen allfälliger Diffe­

renzen erlässt das BAG die SL­Aufnahmeverfügung.

Das BAG orientiert die EAK über die erlassenen SL­Aufnahmeverfügungen.

Literatur

1 Greene JA, Podolsky SH. Reform, Regulation, and Pharmaceuticals – The Kefauver – Harris Amendments at 50. N Engl J Med. 2012;367:1481–3.

2 Gigerenzer G, Gray JAM. Launching the Century of the Patient, in Better Doctors, Better Patients, Better Decisions. Cambridge MA: MIT Press; 2011.

3 Gysling E. Die Basis unserer Pharmakotherapie ist defizitär. pharma­kritik. 2012;34(10):37–9.

4 Cerreta F, Eichler HG, Rasi G. Drug Policy for an Aging Population – The European Medicines Agency’s Geriatric Medicines Strategy. N Engl J Med.

2012;367:1972–4.

5 Boyd CM, Vollenweider D, Puhan MA. Informing Evidence­Based Decision­Making for Patients with Comorbidity: Availability of Necessary Information in Clinical Trials for Chronic Diseases. PLoS ONE.

2012;7(8):e41601.

6 Barnett K, Mercer SW, Watt G, Wyke S, Guthrie B.

Epidemiology of multimorbidity and implications for health care, research, and medical education: a cross­sectional­study. Lancet. 2012;380:37–43.

7 Guthrie B, Payne K, Alderson P, McMurdo MET, Mercer W. Adapting clinical guidelines to take account of multimorbidity. BMJ. 2012;345:e6341.

8 EMA/CHMP/ICH/604661/2009: ICH topic E7. Studies in Support of Special Populations: Geriatrics Questions and Answers. EMA 2010.

Leider fehlen in den meisten Fällen die Daten zur Be-

urteilung des Mehrnutzens der klinischen Wirksamkeit.

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Cinquième partie d’une série illustrant des idées pour promouvoir la médecine de famille

Pénurie annoncée: un canton prend les devants

Le Bulletin des médecins suisses vient de publier à l’initia- tive de la Conférence des directeurs de la santé (CDS) quelques articles traitant de la pénurie de médecins de pre- mier recours: leurs auteurs y décrivaient les réalisations et/ou les projets régionaux destinés à promouvoir la méde- cine de famille dans des endroits particulièrement mena- cés. Le canton du Valais a décidé d’une stratégie cantonale à cet effet: le Conseil d’Etat a donné le mandat à une com- mission d’investiguer toutes les mesures nécessaires pour prévenir une telle pénurie, spécialement menaçante dans les vallées latérales de la plaine du Rhône. La démarche est présentée ci-dessous.

Face à la pénurie prévisible de soignants, plus particu- lièrement de médecins de premier recours, certains cantons sont plus menacés que d’autres. Le canton du Valais est de ceux-là, du fait de sa géographie par- ticulière: une vallée principale (la plaine du Rhône, avec ses centres urbains) et une série de vallées laté- rales. Actuellement déjà, les médecins installés font part de leurs difficultés à trouver des successeurs, on peut donc craindre que les vallées les plus reculées connaissent de sérieuses difficultés en termes de cou- verture sanitaire.

Il y a un an, le Département des finances, des ins- titutions et de la santé du canton du Valais a décidé de mettre sur pied une stratégie pour affronter cet ave- nir inquiétant. Il a créé une commission à laquelle il a confié les mandats suivants:

– analyser la situation, en particulier dans les ré- gions périphériques

– formuler des propositions aux pouvoirs publics visant à garantir l’accès aux soins de la population valaisanne

– coordonner les actions des différents partenaires impliqués dans le système de santé.

Le Chef du département, M. Maurice Tornay, a dési- gné les membres de la commission, au nombre de 16:

des représentants des médecins, des soins à domicile, des infirmier(e)s, des pharmaciens, des physiothéra-

peutes, des autorités communales et cantonales et de l’Hôpital du Valais. La commission, ainsi légitimée par une décision politique, est dirigée par un expert neutre (Dr Alain Pécoud, un des auteurs du présent texte).

La commission a débuté ses travaux en été 2012.

Le Valais étant le seul canton à disposer d’un Obser- vatoire de la Santé (Observatoire Valaisan de la Santé OVS; www.ovs.ch) responsable de la surveillance sani- taire pour l’ensemble du canton et constitué d’experts dans le domaine de la statistique sanitaire, la commis- sion a demandé à cet organe de procéder à une éva- luation détaillée, vallée par vallée, du risque de pénu- rie. A titre d’exemple, sur la figure 1, l’analyse de l’OVS montre l’élément le plus inquiétant de la situation actuelle, c’est-à-dire l’âge des médecins de premier recours, impliquant qu’une forte proportion de ces médecins pourrait arrêter, ou du moins diminuer, leur activité dans quelques années. Relevons par ail- leurs la féminisation progressive de la profession dans ce canton (fig. 2).

Tenant compte des multiples idées et démarches novatrices qui sont proposées dans de nombreux pays pour relever le défi de la pénurie, la commission a or- ganisé trois axes de travail: la création de maisons de santé, le développement du partenariat interprofes- sionnel et l’amélioration des relations entre la méde- cine ambulatoire et l’hôpital.

a) Les maisons de santé: dans les mois qui viennent, un sous-groupe de la commission va rendre visite aux médecins praticiens des vallées latérales, dans le but de connaître leur avis sur une éventuelle participation à une maison de santé comprenant un cabinet médical de groupe, du personnel infirmier (centres médico-sociaux) et/ou d’autres partenaires de santé. Vu sous l’angle de la pénurie et de la relève, le concept de maison de santé est probablement un facteur clef permettant à la fois de créer un environ- nement attractif pour des jeunes médecins et de favo- riser les liens interprofessionnels. Dans un deuxième temps, les membres de la commission prendront Nathalie Ducret a,

Christian Ambord b, Alain Pécoud c

a Cheffe de la section Soins extrahospitaliers, Service de la Santé Publique du canton du Valais

b Médecin cantonal du canton du Valais

c Professeur honoraire de la Faculté de Biologie et Médecine, UNIL Lausanne, ancien directeur de la Policlinique Médicale Universitaire, et du Dpt de Médecine et Santé commu- nautaires du CHUV, Lausanne

Correspondance:

Nathalie Ducret

Service de la Santé Publique Av. du Midi 7

CH-1950 Sion

Série d’articles sur les nouveaux modèles pour le cabinet de médecine de famille dans «PrimaryCare»

Depuis le mois de février 2012, la revue PrimaryCare propose une série d’articles originaux et intéres- sants sur des modèles efficaces de cabinets médicaux. Vous les découvrirez sous www.primary-care.ch

→ Pour les lecteurs → Topic collections → Unternehmen Hausarztpraxis.

C D S

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contact avec les autorités communales concernées pour connaître leur volonté de soutenir de tels projets.

b) Le développement du partenariat interprofes- sionnel sera un travail de longue haleine. Les membres du sous-groupe de la commission ont décidé de créer des rencontres entre partenaires, dans toutes les ré- gions du Valais, afin de créer la confiance mutuelle et dépasser ainsi les obstacles à la collaboration: chaque groupe comprend des participants médecins, infir- miers, pharmaciens et physiothérapeutes.

c) Relations avec les hôpitaux: l’évolution actuelle de la médecine va modifier aussi bien les pratiques ambulatoires que celles de l’hôpital. Les interactions entre ces deux mondes vont devenir indispensables.

Pour les jeunes médecins installés, cela peut signifier une meilleure collaboration avec leurs collègues de l’hôpital ou la préservation d’un contact qu’ils sou- haiteraient garder avec l’institution qu’ils viennent de quitter. Pour l’hôpital, l’arrivée des DRG repré- sente un nouvel incitatif à optimiser ses relations

avec la médecine ambulatoire. Enfin, toutes les amé- liorations de la fluidité du passage entre hôpital et ambulatoire, qu’il soit d’ordre informatique ou rela- tionnel, sera au bénéfice du patient. Les membres du sous-groupe de la commission ont déjà rencontré la direction de «Hôpital du Valais» et proposé une liste d’améliorations possibles dans les multiples inter- actions entre hôpital et médecins traitants.

Par ce mandat donné à la commission, le gouver- nement du canton du Valais a démontré qu’il était très concerné par ce problème de pénurie, en déci- dant de s’impliquer, de façon volontariste, dans la lutte pour garantir à toute la population valaisanne l’accès à des soins de qualité. Les obstacles sont nom- breux, les tendances inquiétantes sont «lourdes», mais peut-être que la légitimation politique de cette com- mission donnera une chance supplémentaire de suc- cès à un groupe d’acteurs passionnés par ce défi.

Remerciement: Nous remercions l’Observatoire valaisan de la santé (OVS) pour la réalisation du rapport sur la situa- tion de la médecine de premier recours en Valais. Le site internet de l’OVS (www.ovs.ch) fournit des informations détaillées sur l’ensemble de la situation sanitaire en Valais et notamment sur la démographie médicale (voir la ru- brique «Indicateurs sanitaires, Professions de santé»).

Le concept de maison de santé est probablement un facteur clef permettant à la fois de créer un environnement attractif pour des jeunes médecins.

Figure 1

Répartition des médecins de premier recours au bénéfice d’une autorisation de pratique, par âge, nombre et pourcent, Valais, 2012 (Source: Service de santé publique du Valais) (disponible sur www.ovs.ch).

Figure 2

Evolution du nombre de médecins de premier recours au bénéfice d’une autorisation de pratique par sexe, Valais, 2003-2012 (Source: Service de santé publique du Valais) (disponible sur www.ovs.ch).

Femmes Hommes

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Briefe an die SÄZ

Legalisierung von Retrozessionen im Gesundheitswesen

Die Beachtung anerkannter Regeln medizini- scher und pharmazeutischer Wissenschaften bei der Verschreibung und Abgabe von Arznei- mitteln stellt eine Grundvoraussetzung zur Förderung der Patientensicherheit dar. Dies bedingt, dass eine Verordnung stets aufgrund medizinischer Erwägungen und nicht aufgrund finanzieller Fehlanreize erfolgen sollte. Dieser Grundsatz muss bei der aktuellen Revision des HMGs sowohl zur Wahrung der Behandlungs- freiheit unserer Ärzte als auch der Behand- lungssicherheit unserer Patienten, resp. deren Grundrecht auf Leben und körperliche Unver- sehrtheit, oberste Priorität besitzen.

Mit der aktuell vorliegenden HMG-Revision verhindert man erneut eine eindeutig defi- nierte Weitergabepflicht «geldwerter Vorteile»

zur Wahrung der Behandlungs- und Versor- gungssicherheit. Sie strebt über Art. 57c nur eine «Offenlegungspflicht» an, ohne hinsicht- lich des «Vorteilsverbotes» gemäss Art. 57b die Höhe zulässiger resp. nicht verordnungsbeein- flussender Rabatte unmissverständlich festzu- legen. Damit wird dem Rechtsvollzug die Grundlage zur strafrechtlichen Verfolgung ge- mäss Art. 86a erneut wirkungsvoll entzogen.

Diese Regelung ermöglicht dem EDI, FMH- Zentralvorstand, «Managed-Care»-Netzwer- ken, Santésuisse/Versicherern und Pharmaun- ternehmen, die Versorgungsstruktur finanziell über behandlungsbeeinflussende Retrozessi- onen, Kickbacks und Bonifikationen gezielt dank Zweckentfremdung unserer Prämiengel- der nach deren marktwirtschaftlichen Interes- sen zu gestalten. Dies, obwohl 2012 die «Man- aged-Care-Vorlage» mit 76% abgelehnt wurde.

Über diese im Hintergrund lobbyierte und ge- förderte Marktstärkung der MC-Netzwerke können Einzelärzte und Gruppenpraxen (Grundversorger wie Spezialisten), die sich nicht den Netzwerken mit Budgetmitverant- wortung und willkürlich interner Qualitäts- kontrolle anschliessen, wirtschaftlich im ge- sundheitspolitischen Interesse eliminiert wer- den (siehe z. B. Debatte Zulassungsstopp). Der Leistungskatalog der obligatorischen Grund- versicherung kann so zusätzlich auf Kosten der Qualität und der Patientensicherheit «ratio- niert» werden. Eine «Rationalisierung» über zentrale Qualitätskontrollen resp. Versorgungs- Hat das Bundesgericht wirklich

ein katastrophales Urteil erlassen?

Kommentar zum Leserbrief von

Dr. med. Max Schreier [1] und Präzisierung der Auslegung des Bundesgerichtsurteils (6B_337/2012) vom 19. März 2013

Das Bundesgericht hatte in seinem Urteil die strafrechtliche Verantwortlichkeit wegen einer HIV-Ansteckung durch ungeschützte sexuelle Kontakte zu beurteilen. Dr. Schreier geht davon aus, das Gericht habe diese Ansteckung als ein- fache Körperverletzung qualifiziert. Das Bun- desgericht hielt fest, dass es in seiner bisherigen Rechtsprechung die HIV-Infektion konstant als lebensgefährliche schwere Körperverletzung qualifiziert habe. An dieser Rechtsprechung sei in Zukunft nicht mehr festzuhalten. Dies des- halb, weil sich heutzutage aufgrund der wissen- schaftlichen Erkenntnisse und der medizini- schen Behandlungsmöglichkeiten nicht mehr sagen lasse, dass der Zustand mit einer HIV- Infektion generell lebensgefährlich sei. Gestützt auf verschiedene Publikationen kommt das Gericht zum Schluss, dass eine HIV-Erkran- kung zwar nicht heilbar sei, es heute bei medi- zinischer Behandlung aber an der erheblichen Wahrscheinlichkeit eines tödlichen Verlaufes und deshalb an der Lebensgefährlichkeit im Sinne der Strafbestimmung (Art. 122 StGB) fehle. Im Urteil wird dann darauf eingegangen, dass eine allfällige Medikation während des gan- zen Lebens eingenommen werden müsse, was zu körperlichen und/oder psychischen Neben- wirkungen und damit zu einer Einschränkung der Lebensqualität führen könne. Das Bundes- gericht hat im vorliegenden Urteil nicht ent- schieden, dass eine HIV-Infektion eine einfache Körperverletzung darstelle, sondern die Sache an die Vorinstanz – das Obergericht des Kantons Zürich – zurückgewiesen, mit dem Hinweis, unter Berücksichtigung der bundesgerichtli- chen Erwägungen die notwendigen medizini- schen Abklärungen zu treffen, um dann zu ent- scheiden, ob auch ohne Vorliegen einer Lebens- gefahr eine schwere oder eben nur eine einfache Körperverletzung vorliegt.

Dr. iur. Ursina Pally Hofmann, Rechtsanwältin, Stv. Leiterin Rechtsdienst FMH 1 Schreier M. Katastrophales Urteil des Bundesge-

richts. Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(16):613.

forschung/Nutzenerhebung im Interesse der Patientensicherheit wird so über Jahre hinweg politisch verhindert und läuft Gefahr, ohne ef- fektiven Miteinbezug von Fachspezialisten und unabhängigen Organisationen, wie z.B. der

«Cochrane Collaboration», über das «Swiss Medical Board» zu Analysen im politwirt- schaftlichen Interesse zu führen.

Mit Akzeptanz des vorliegenden Gesetzesent- wurfs zu Art. 33 Abs. 3 lit. b HMG unterstützt der Zentralvorstand die MC-Netzwerke inkl.

der versorgungsbeeinflussenden Geheimver- träge [1,2]. Er unterwandert das generelle Ver- trauen unserer Patienten, die in ihren behan- delnden Ärzten nach wie vor ihren wichtigsten Vertrauenspartner zur Wahrung ihrer Gesund- heit sehen. Ein schmaler Grat, da aufgrund des Auftragsstatus Retrozessionen in MC-Netzwer- ken der auftragsrechtlichen Rechenschaftsab- legung und Herausgabepflicht gemäss Art. 400 OR und Art. 33 (altes) oder Art. 57a & 57b HMG (geplantes Recht) unterliegen [3]. Eine einzige Klage eines MC-Versicherten kann dazu füh- ren, die Glaubwürdigkeit des Zentralvorstandes mit all ihren Mitgliedern nachhaltig zu schädi- gen.Muss das «Wohl des Einzelnen» generell dem

«Wohl des Ganzen» über finanzielle Fehlan- reize zugunsten einzelner Leistungserbringer und Dienstleister untergeordnet werden?! Ent- spricht die aktuelle Politik des Zentralvorstan- des dem Willen der Mehrheit ihrer Mitglieder?!

Dr. med. vet. Andreas Keusch, Pfäffikon 1 Schlup J. Revision des Heilmittelgesetzes:

Transparenz ist die beste Arznei. Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(16):591.

2 Printzen G, Kuhn H. Die Revision des Heilmittel- gesetzes – die Anliegen der FMH. Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(16):599–600.

3 Bürgi Nägeli Rechtsanwälte. Retrozession – Key point: Auftragsrechtliche Ablieferungs- pflicht. Zürich. Online: 2013.

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R

Courrier au BMS

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BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(30–31):1031.. FMH Editorial

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