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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

39 28 . 9. 20 16

1337 Editorial

La médecine complémen- taire bientôt définitivement ancrée dans l’AOS

1353 Tribune

«Stop the war on obesity!» 1362 «Et encore…»

par Anna Sax

Qui a peur de la vague grise?

1360 Horizons

Zwischen EEG und EGG

(2)

SOMMAIRE 1335

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); Dipl.-Biol. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr med. Hans Stalder, membre de la FMH; Dr med. Erhard Taverna, membre de la FMH;

lic. phil. Jacqueline Wettstein, cheffe de la communication de la FMH

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Y vonne Gilli

1337 La médecine complémentaire bientôt définitivement ancrée dans l’AOS 1338 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

MÉDECINS SANS FRONTIÈRES: Thomas Nierle

1339 Les médecins ne sont pas des cibles En 2015, 96 hôpitaux soutenus par MSF ont été touchés par des bombes en Syrie. Bien que la communauté internationale ait rappelé en mai dernier, dans une résolution de l’ONU, l’interdiction d’attaquer les établissements de soins et le personnel médical et humanitaire, cette initiative fait figure de «vœu pieux».

Courrier / Communication

1341 Courrier au BMS

FMH Services

1344 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

PUBLIC HEALTH: Jean-Claude Vuille

1353 «Stop the war on obesity!» Depuis les années 1980, la fréquence de la surcharge pondérale a drastiquement augmenté dans le monde. Jusqu’à présent, aucun pays n’a encore réussi à enrayer le phénomène qui s’explique communément par le fait que les personnes mangent de plus en plus et bougent de moins en moins. Le présent article propose une discussion et une réflexion critique de cette hypothèse sous l’angle mathématique, biologique, social et éthique.

Horizons

RENCONTRE AVEC … STEPHANIE VON ORELLI: D aniel Lüthi

1357 «Mehr Frauen in Führungspositionen!» Médecin-cheffe à la maternité de l’hôpital Triemli à Zurich, Stephanie von Orelli a un agenda bien rempli. Elle se réserve cependant le mercredi pour passer du temps avec ses enfants. Médecin-cheffe à 80%? Une situation inédite il y a encore quelques années. Aujourd’hui en revanche, ce modèle de travail est bien accepté dans son entourage.

(3)

BADOUX

Kompetenz in vier Fachbereichen

Persönlich und diskret.

Tel. +41 (0)52 368 88 88 info@klinik-aadorf.ch www.klinik-aadorf.ch Privatklinik Aadorf

Fohrenbergstrasse 23 CH-8355 Aadorf

Psychotherapie Psychosomatik Psychiatrie Depressionen, Angst-

störungen, Burnout- Syndrom

Psychotherapie für Menschen der Genera- tion 50+

Essstörungen – Anorexia nervosa – Bulimia nervosa – Binge-Eating-Störung

Adipositas

Als ärztlich geleitete Fachklinik setzt die Privatklinik Aadorf auf fundierte Kompetenz, vertiefte Erfahrung, individuelle Behandlungen und persönliche Atmosphäre.

Photo de couverture: © Eraxion | Dreamstime.com; Obesity: © ruigsantos | Dreamstime.com

SOMMAIRE 1336

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/Im- meubles/Divers»: Matteo Domeniconi,

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41 (0)61 467 85 76, abo@emh.ch

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2016. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier, transformer ou adapter cette création.

L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Horizons

HISTOIRE DE LA MÉDECINE: E ve Stockhammer

1360 Gedanken zum Jenaer Nervenarzt Hans Berger, der vor 75 Jahren den Freitod wählte:

Zwischen EEG und EGG C’est au cours de sa formation en neurophysiologie qu’Eve Stock- hammer s’est découvert une passion pour l’électroencéphalographie. Au laboratoire, l’aura du vénéré Hans Berger, père de la méthode, semblait alors parfois encore planer sur les chercheurs. Ce n’est que de nombreuses années plus tard qu’Eve Stockhammer apprit que Hans Berger était membre bien- faiteur de la SS et qu’il avait également mis en pratique ses convictions biologiques racistes.

Et encore…

Anna Sax

1362 Qui a peur de la vague grise? L’Office fédéral de la statistique estime que le nombre des plus de 80 ans doublera d’ici 2040.

Anna Sax fait aussi partie de la génération qui déferlera en «vague grise» sur notre pays d’ici 20 à 30 ans. Pourtant, elle n’a pas peur de vieillir.

(4)

La médecine complémentaire bien- tôt définitivement ancrée dans l’AOS

Yvonne Gilli

Dr, membre du Comité central de la FMH, responsable du département Numérisation / eHealth

L’audition concernant la révision des ordonnances sur l’assurance-maladie (OAMal) et les prestations de l’as- surance des soins (OPAS) s’est terminée à la fin juin. Ces modifications ont suscité une large acceptation, et l’aval du Conseil fédéral est donc attendu cette année encore. Avec cette révision, nous aurons franchi une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la décision populaire visant à promouvoir la médecine com- plémentaire.

Les prestations de quatre méthodes complémen- taires pratiquées par des médecins seront ainsi définitivement prises en charge par l’assurance obligatoire des soins (AOS) sur la base du principe de confiance: il s’agit des prestations de la médecine anthroposophique, de la médecine traditionnelle chinoise, de l’homéopathie et de la phytothérapie.

L’acupuncture figure d’ores et déjà dans les prestations obligatoires depuis quelque temps, et la thérapie neu- rale locale et segmentaire n’a pas nécessité de nouvelle réglementation, car elle fait partie incontestée des trai- tements conventionnels.

La FMH reconnaît la forte demande en prestations rele- vant de la médecine complémentaire telle qu’exprimée par le peuple dans les urnes le 19 mai 2009. 67% des citoyens et l’ensemble des cantons avaient alors sou- tenu le nouvel article constitutionnel 118a: «La Confé- dération et les cantons pourvoient, dans les limites de leurs compétences respectives, à la prise en compte des médecines complémentaires.» Avec la reprise des mé- thodes complémentaires les plus sollicitées dans l’AOS, les patientes et les patients auront tous accès à ces pres- tations indépendamment de leur statut d’assurance et de leur situation financière.

La FMH soutient la nouvelle réglementation de l’obli- gation de prise en charge pour les prestations de méde- cine complémentaire proposées par les médecins.

L’obligation de prise en charge fondée sur le principe de confiance n’est pas une exception ni un privilège;

elle s’applique de la même manière pour les presta- tions diagnostiques et thérapeutiques de la médecine conventionnelle. Seuls les mesures préventives, les traitements dentaires et les prestations en cas de ma- ternité constituent l’exception.

Le principe de confiance ne signifie pas que les critères d’efficacité, d’adéquation et d’économicité (critères EAE) inscrits dans la loi sur l’assurance-maladie ne s’appliquent pas. Mais une analyse de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a cependant conclu qu’aucun consensus ne serait trouvé d’ici fin 2017 pour évaluer les méthodes de la médecine complémentaire selon des critères scientifiques. L’OFSP a donc opté pour une approche pragmatique et développé avec tous les mi- lieux intéressés des critères et processus devant per- mettre d’évaluer l’efficacité, l’adéquation et l’économi- cité de ces méthodes.

La FMH a pris part à l’élaboration de ces conditions cadres. Trois critères forment les éléments clés pour l’évaluation de l’obligation de prise en charge selon l’AOS et sont désormais inscrits à l’art. 35a OAMal: 1) la tradition de recherche et d’application de la discipline dans laquelle les prestations sont fournies, 2) les preuves scientifiques et l’expérience médicale sur les- quelles les prestations se fondent, et 3) la formation postgrade spécifique complémentaire durant laquelle les connaissances, les aptitudes et les capacités néces- saires pour fournir les prestations sont transmises.

Il appartient aussi à la FMH d’encourager la qualité des prestations relevant de la médecine complémentaire fournies par les médecins. Pour cela, il s’agira à la fois de poursuivre le dialogue et d’intensifier la recherche au plan universitaire, mais également de renforcer la présence de la médecine complémentaire dans le cur- sus médical.

Tous les patients auront accès aux prestations de la médecine complémentaire indépen­

damment de leur statut d’assurance et de leur situation financière.

Il appartient à la FMH d’encourager la qualité des prestations relevant de la médecine complémentaire fournies par les médecins.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(39):1337

FMH Editorial 1337

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Todesfälle / Décès / Decessi Jean-Jacques Junod (1951), † 16.7.2016, Spécialiste en médecine interne générale, 2953 Fregiécourt

Gilbert Villard (1940), † 18.8.2016,

Spécialiste en médecine interne générale, 1884 Huémoz

Eduard Meyer (1938), † 29.8.2016,

Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, 2502 Biel

Michel Kiener (1952), † 6.9.2016, Spécialiste en radiologie, 1206 Genève

Christoph A. Schenker (1955), † 6.9.2016, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8645 Jona

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

ZH

Jana Wolynski,

Fachärztin für Neurologie, Bahnhofstrasse 5, 8953 Dietikon

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Sara Berger-Frieden, Fachärztin für Allge- meine Innere Medizin und Tropen- und Reisemedizin, FMH, Localmed Ärztezentrum, Schanzenstrasse 4A, 3008 Bern

Michael von Gunten, Facharzt für Pathologie, FMH, Worblentalstrasse 32, 3063 Ittigen Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Andree Hillebrecht, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Arbeitsmedizin, ab 1.10.2016: Medbase Luzern, Sportgebäude Allmend, Zihlmattweg 46, 6005 Luzern Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz haben sich angemeldet:

Jörg Frischknecht, Allenwindenstrasse 16, 6004 Luzern. Facharzt für Otorhinolaryngo- logie. Übernahme der HNO-Praxis von Dr. med. Lukas Eberle in 6440 Brunnen auf Januar 2017

Fritz Horber, Facharzt für Innere Medizin und Nephrologie, FMH, Ärztezentrum Reichen- burg AG, Kantonsstrasse 60, 8864 Reichen- burg

Eliza Nowak, Feldstrasse 8, 8853 Lachen. Fach- ärztin für Chirurgie, Leitende Ärztin Gefäss- chirurgie Spital Lachen

Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med.

Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich gemeldet:

Claudia Stiebing, Fachärztin für Kinderheil- kunde und Jugendmedizin, Hauptstrasse 8, 8269 Fruthwilen

Krisztina Göttle, Fachärztin für Dermatologie und Venerologie, Heimgartenstrasse 2, 8272 Ermatingen

Heike Daniela Riedle-Ruoff, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Hauptstrasse 12, D-78345 Moos-Weiler

Markus Kuther, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, Besmerstrasse 23, 8280 Kreuz- lingen

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Christian Prieling, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Baarerstrasse 19, 6300 Zug

Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffent- lichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Preis / Prix / Premi

Schweizerische Gesellschaft für Urologie (SGU) / Société suisse d’Urologie (SSU) Anlässlich der 72. Jahresversammlung der Schweizerischen Gesellschaft für Urologie (SGU) vom 7. bis 9. September 2016 in Interlaken wurden die folgenden zwei Posterpreise verliehen:

– Posterpreis für Grundlagenforschung – Gsponer JR, Müller DC, Quintavalle C, Lorber T, Juskevicius D, Lenkiewicz E, Zellweger T, Barrett MT, Bubendorf L, Ruiz C, Rentsch CA (Basel): Subclonal analysis of prostate cancer identifies FKBP4 as a driver and a therapeutic target in the progression to castration resistance.

– Posterpreis für klinische Forschung – Abt D, Müllhaupt G, Hechelhammer L, Kessler T, Schmid H-P, Engeler D, Mordasini L (St. Gallen): Prostatic artery embolization (PAE) vs. TUR-P zur Behandlung der benignen Prostatahyperplasie: erste Resultate einer prospektiven, randomisier- ten Studie.

FMH Nouvelles du corps médical 1338

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(39):1338

Nouvelles du corps médical

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Les médecins ne sont pas des cibles

Thomas Nierle

Dr med., président de Médecins Sans Frontières Suisse

Imaginez quelques instants: vous êtes en train de tra- vailler à l’hôpital, en pleine consultation. Soudain, vous entendez un sifflement strident, suivi d’une ex- plosion assourdissante. Les murs tremblent, les vitres volent en éclats et des objets sont propulsés de toutes parts dans la pièce. Vous vous précipitez dehors pour comprendre ce qui s’est passé: terrifié, stupéfait, mais aussi par instinct parce que vous savez qu’il faut agir au plus vite. La scène que vous découvrez est effroyable: le service des urgences est en feu, en ruines. Il vient d’être bombardé. Vous entendez des gémissements, devinez des morceaux de membres çà et là, du sang partout.

Certaines des victimes sont des gens que vous connais- sez bien: vos patients, mais aussi des collaborateurs et des amis. Le chaos est indescriptible, insoutenable, mais vous n’avez pas le choix; votre rôle reste de soi- gner ceux qui peuvent encore l’être.

Plus d’un lecteur ou d’une lectrice se demanderont où je veux en venir en dépeignant une situation aussi dé- connectée de la réalité. Pourtant, pour les médecins qui exercent en Syrie, au Yémen ou au Sud Soudan, ce scénario d’horreur est bel et bien la réalité. Les hôpi-

taux de Kunduz, d’Alep et plus récemment celui d’Abs, au Yémen, ne sont que quelques-uns des établisse- ments médicaux dirigés ou soutenus par Médecins Sans Frontières qui ont été bombardés et détruits au cours de l’année écoulée. Les patients, mais aussi les médecins, infirmiers et aides-soignants qui y ont perdu la vie sont innombrables.

Les bombardements aériens ne sont cependant que la partie la plus visible de la violence à laquelle font face actuellement les hôpitaux et leur personnel dans les zones de guerre. Assassinats de patients hospitalisés, tirs, pillages et menaces de mort dans les structures médicales ne cessent de réduire la capacité à soigner.

Ces actes minent aussi peu à peu ce qu’il reste d’huma- nité dans les contextes de guerre et de violence.

Les populations civiles, premières victimes

Ce sont en fin de compte toujours les civils qui sont les plus durement touchés par cette brutalité. Ce sont des centaines de milliers de personnes qui, du jour au len-

Le centre de traumatologie de MSF à Kunduz, en Afghanistan, a été la cible d‘attaques aériennes. Celles-ci ont détruit l’hôpital et tué 42 personnes, dont 14 membres du personnel de MSF.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Médecins Sans Frontières 1339

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(39):1339–1340

(7)

demain à la suite d’une attaque, perdent tout accès à des soins médicaux lorsque qu’un hôpital doit fermer ses portes. Ce sont elles aussi qui meurent des suites de maladies faciles à traiter en temps normal, elles qui restent mutilés à vie car leurs blessures n’ont pas pu être soignées à temps.

L’hôpital est et doit rester un lieu de soin, d’humanité et d’espoir. Il semble aujourd’hui que réduire à néant cet ultime sanctuaire soit devenu une tactique de guerre.

Le droit humanitaire international établit que les éta- blissements de soins de santé doivent être protégés en temps de guerre et que ni les patients, ni le personnel médical ne peuvent être attaqués – encore moins assas- sinés. Mais avec la multiplication des guerres dites de contreterrorisme, l’application de ces règles juridiques est radicalement compromise. Qualifier son adversaire de «groupe terroriste» justifie le recours à n’importe quel moyen tant qu’il s’agit de lui infliger un maximum de pertes. Empêcher les combattants blessés d’accéder aux soins, terroriser la population civile jusqu’à ce qu’elle n’ait plus d’autre choix que l’exil… voilà notam- ment ce que à quoi peut condamner cette désignation.

La terreur répond à la terreur, générant une spirale de brutalité où l’humanité est sacrifiée à l’autel de la guerre totale. L’impartialité, une valeur fondamentale de l’éthique médicale, devient une cible en soi, dans la mesure où soigner des combattants blessés équivaut à se ranger du côté de l’ennemi.

La solidarité, moyen ultime

Bien que la communauté internationale ait rappelé en mai dernier, dans une résolution de l’ONU, l’interdic- tion d’attaquer les établissements de soins et le person- nel médical et humanitaire, cette initiative fait figure de «vœu pieux». Tant en Syrie qu’au Yémen, les at- taques sont menées avec l’appui des grandes puis- sances mondiales. Qu’il s’agisse de livraisons d’armes, de soutien logistique ou de participation directe au conflit, la Russie, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne portent une part de responsabilité dans ces attaques.

Alors que les belligérants parlent de dégâts collatéraux lorsque des structures médicales sont bombardées, peut-on encore réellement considérer comme des acci- dents les 96 hôpitaux soutenus par MSF touchés par des bombes en Syrie en 2015? Ne s’agit-il pas plutôt de destruction systématique d’infrastructures civiles dont l’unique vocation est d’assurer les soins médicaux à la population?

On me demande souvent pourquoi nous nous achar- nons encore à vouloir travailler dans ces régions. Ne devrions-nous pas plutôt nous retirer de ces zones, pour protéger nos collaborateurs? Il nous arrive en

effet d’être contraints d’évacuer des équipes d’endroits où leur sécurité n’est pas garantie, ou lorsque les inci- dents sont banalisés. Des membres du personnel médi- cal restent toutefois sur place. Où la médecine peut apaiser les souffrances humaines, il y aura toujours des médecins et des soignants. Que Médecins Sans Fron- tières reste ou non dans un endroit ou un autre ne change rien à la nécessité de mettre un terme aux attaques sur les centres de soins. Les médecins qui exercent en zone de guerre sont tous nos collègues, et nous leur sommes solidaires. Comment pourrait-on faire autrement puisque nous sommes convaincus que chaque personne a le droit à la protection et à l’aide médicale, même en temps de guerre, même en temps de crise? Il est tout simplement intolérable que les médecins soient pris pour cibles!

Crédit photo

© Andrew Quilty Correspondance:

Médecins Sans Frontières Suisse

78, rue de Lausanne CH-1211 Genève 21 Tel: 022 849 84 84 Fax: 022 849 84 88 office-gva@geneva.msf.org

#NotATarget – Evènements MSF

Médecins Sans Frontières (MSF) visitera cet automne de nom- breux hôpitaux suisses, dans le cadre de son initiative «#NotA Target» («Pas une Cible»). Une exposition sera montrée et des soirées d’information à propos des attaques contre la mission médicale humanitaire seront organisées, incluant une projection de film et une discussion avec des membres de MSF.

Hôpitaux Universitaires de Genève Exposition du 3 au 9 octobre 2016

Soirée de commémoration le 3 octobre à partir de 18h30 – 1 an après la tragédie de Kunduz

Centre hospitalier universitaire vaudois Exposition du 17 au 23 octobre 2016 Soirée thématique le 20 octobre à 17h00 Hôpital universitaire de Berne

Exposition du 17 au 23 octobre 2016 Soirée thématique le 18 octobre à 18h00 Hôpital Neuchâtelois

Exposition du 24 au 30 octobre 2016 Hôpital cantonal de Fribourg Exposition du 24 au 30 octobre 2016 Soirée thématique le 26 octobre à 18h00 Hôpital Universitaire de Bâle

Exposition du 31 octobre au 6 novembre 2016 Soirée thématique le 1er novembre à 18h00 Institut Tropical de Bâle

Exposition du 7 au 13 novembre 2016 Soirée thématique le 1er novembre à 18h00 Hôpital cantonal de Winterthour

Soirée thématique le 9 novembre à 18h00 Hôpital Universitaire de Zurich

Exposition du 14 au 20 novembre 2016 Soirée thématique le 16 novembre à 18h00 Plus d’informations sur www.msf.ch/event

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(39):1339–1340

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Médecins Sans Frontières 1340

(8)

Medikamentenplan

Zum Beitrag «Fokus auf die Medika­

mentensicherheit» [1]

Tatsächlich ist die Medikamentensicherheit in der Medizin ein Bereich, wo viele Fehler entstehen. Im Artikel «Fokus auf die Medika­

tionssicherheit» diskutieren dies Frau Frank und Frau Seeburger. Vorgestellt wird ein Medikamentenplan. Leider steht auf diesem Medikamentenplan viel zu viel Information.

Alte Menschen, Patientinnen und Patienten aus anderen Kulturkreisen wären mit einem solchen Formular überfordert. Das Ausfüllen dieses Plans würde je nach Patient bis eine Viertelstunde verlangen – wer soll das bezah­

len? Ich arbeite bei Patienten, die Mühe mit der Compliance (Zuverlässigkeit der Medi­

kamenteneinnahme) haben, mit einem ein­

fachen Worddokument – abgelegt im zugehö­

rigen Dateiverzeichnis der/des Patientin/­en und als Datei versehen mit dem Ausstellungs­

datum – daraus lässt sich auch eine Medika­

mentenhistorie dokumentieren. Auf diesem Plan steht kein unnötiges Wort. Festgehalten ist aber meine Telefonnummer, damit jeder­

zeit Rückfragen möglich sind. Der vorgeschla­

gene Medikamentenplan ist leider ein wei­

teres Beispiel einer theoretisch perfekten Vorlage, die allen denkbaren Anforderungen gerecht werden will, die aber im hektischen Praxisalltag nur eine Überforderung darstel­

len wird – sowohl für die Ärztin als auch für den Patienten.

Dr. med. Peter Buess-Siegrist, Basel

1 Frank O, Seeburger P. Fokus auf die Medikations­

sicherheit. Schweiz Ärztezeitung. 2016;97(36):1225–6.

Herbstgedicht

Sie leben die Poesie des Herbstes, Aber der Herbst bleibt draussen.

Sie ziehen das etwas andere Licht hinein, Aber der Herbst bleibt draussen.

Die Uhr zeigt den 7. November 2015, Aber der Herbst bleibt draussen.

Eine subtil stillere Freude, Aber der Herbst bleibt draussen.

Draussen bleibt der Herbst Die innere Raumzeit blüht.

Dr. med. Hedi Meierhans, Maseltrangen

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

www.bullmed.ch/auteurs/

envoi-lettres-lecteurs/

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.bullmed.ch

Jean-Claude Vuille, Professeur émérite, Berne

Prévention de l’obésité

Arrêtez de faire la guerre à l’obésité

Dr med. André Seidenberg, Zurich

Obligation d’annonce

Obligation d’annonce dans le cas de traitements par des substances psychotropes

COURRIER redaction.bms@emh.ch 1341

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(39):1341

Courrier au BMS

(9)

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FMH SERVICES La plus grande organisation de services du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

(10)

«Stop the war on obesity!»

Jean-Claude Vuille

Prof. em. für Sozialpädiatrie, Facharzt Prävention und Gesundheitswesen, Mitglied FMH

Chronische Krankheiten, NCD (non-communicable diseases), verursachen heute 80% der Gesundheits­

kosten. Der unaufhaltsame Anstieg dieser Kosten ver­

anlasste Bund und Kantone nun zur Lancierung einer nationalen Strategie zur Prävention der NCD. Das theo­

retische Grundlagenpapier liegt vor, konkrete Mass­

nahmen sollen Ende Jahr vorgestellt und ab 2017 implementiert werden [1]. Auch wenn Massnahmen zur Verbesserung der Lebensbedingungen angestrebt werden, ist angesichts der politischen Machtverhält­

nisse zu befürchten, dass das Ganze am Schluss haupt­

sächlich auf eine «Stärkung der Selbstverantwortung für die Gesundheit» hinauslaufen wird. Selbstverant­

wortung für die Gesundheit ist gut und wichtig und wird von den meisten Schweizerinnen und Schweizern auch gelebt. Staatlich angemahnte Selbstverantwor­

tung ist für Menschen in schwierigen Lebenssituatio­

nen aber kontraproduktiv und ethisch fragwürdig [2, 3].

Versuche, die Internet­basierte (Des­)Informationsflut durch öffentliche Kampagnen zu übertönen, werden ohnehin kaum nachhaltige Wirkungen entfalten kön­

nen. Wenn eine solche Strategie doch erfolgreich sein sollte, würden die betroffenen Menschen länger leben und die Sozialversicherungen stärker belasten. Damit sollte der Versuch einer ökonomischen Legitimation vom Tisch sein. Im Strategiepapier wird wie schon bei früheren Kampagnen die Bedeutung von Ernährung und Bewegung besonders hervorgehoben. Implizit wird damit sicher auch die in der Schweiz wie in fast allen anderen Ländern zunehmende Prävalenz der Adipositas angepeilt [4]. Da zu den Ursachen der Adipo­

sitas im Einzelfall und der aktuellen Pandemie in der Öffentlichkeit und leider auch in der Fachwelt häufig sehr rudimentäre und die betroffenen Menschen dis­

kriminierende Vorstellungen vorherrschen, wäre es wünschenswert, dass zu diesem Thema eine Debatte auf wissenschaftlicher Basis geführt würde [5]. Präven­

tive Massnahmen müssen genau so wie kurative Leis­

tungen evidence-based sein, sonst stiften sie mehr Schaden als Nutzen. In der Folge werden hier die wich­

tigsten wissenschaftlich belegten biologischen Abläufe und externen Risikofaktoren in geraffter Form in Erin­

nerung gerufen. Eine vollständige Literaturübersicht ist angesichts der unüberschaubaren Fülle einschlä­

giger Publikationen nicht möglich. Ergänzungen und Kritik sind deshalb willkommen!

An der Regulation des Körpergewichts ist der ganze Organismus beteiligt

Im Gehirn befindet sich die Steuerungszentrale mit vielen Input­ und Output­Signalen. Eine ganze Reihe von Hormonen spielt mit: Thyroxin, das Hungerhormon Ghrelin, das Sättigungshormon Leptin, Adiponectin, Insulin, Somatostatin, Glukagon, Cortisol u.a. Bei Adi­

pösen wurden insbesondere die folgenden Unter­

schiede zu Normalgewichtigen nachgewiesen:

Mikrobiom: Die bakterielle Zusammensetzung der Darmflora ist bei Adipösen weniger vielfältig als bei Normalgewichtigen. Auf welchem Weg dies zu ver­

änderten Stoffwechselvorgängen und grösserer Ten­

denz zu Fettablagerung führt, ist noch unklar. Sicher spielt das Immunsystem eine wichtige Rolle [6].

Leptin-Resistenz: Das Hormon Leptin wird haupt­

sächlich von Adipozyten exprimiert. Es unter­

drückt im Gehirn das Hungergefühl. Viele Adipöse empfinden aber trotz hohem Leptinspiegel kein echtes Sättigungsgefühl, es liegt eine Leptinresis­

tenz vor.

Thermogenese vs. Fettspeicherung: Bei den meisten Erwachsenen, auch bei Adipösen, bleibt das Körper­

gewicht über längere Zeiträume ziemlich konstant.

Diese Konstanz kann mit dem einfachen Energie­

bilanzmodell (Nahrungskalorien minus Grund­

umsatz minus Muskelaktivität) nicht erklärt wer­

den (siehe disclosure). Die Feinsteuerung geschieht durch die Thermogenese in den braunen Fettzellen

Résumé

L’obésité est précurseur de diverses maladies chroniques qui génèrent au­

jourd’hui 80% des dépenses totales en matière de santé en Suisse. Depuis les années 1980, la fréquence de la surcharge pondérale a drastiquement augmenté dans le monde. Jusqu’à présent, aucun pays n’a encore réussi à enrayer le phénomène qui s’explique communément par le fait que les per­

sonnes mangent de plus en plus et bougent de moins en moins. Le présent article propose une discussion et une réflexion critique de cette hypothèse sous l’angle mathématique, biologique, social et éthique. Les appels offi­

ciels à la responsabilité individuelle en matière de santé ont un effet dis­

criminant et contre­productif. Au lieu d’une prévention comportementale, l’auteur plaide pour une prévention contextuelle à tous les niveaux.

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und in den Muskeln: Verbrennung von Substrat in sogenannten «futile cycles», Abgabe der Energie in Form von Wärme. Man muss davon ausgehen, dass zur Aufrechterhaltung der Homöostase unter dem Einfluss des Lebensstils und externer Faktoren ständig und automatisch eine feine Abstimmung zwischen Fett­Einlagerung, Fett­Mobilisierung und Verbrennung stattfindet. In jedem Lebensalter kann das Ziel dieser Gewichts­Homöostase durch be­

sondere Lebensumstände angehoben werden; es kommt zu einer oft therapieresistenten Adipositas.

Genetische Veranlagung

In den 1960er Jahren belegten die ersten Zwillings­ und Adoptivkinderstudien die grosse Bedeutung der erb­

lichen Anlagen bei der Entstehung der Adipositas.

Dank der modernen Gentechnik konnten verschie­

dene einschlägige Gene identifiziert werden, und es ist anzunehmen, dass die meisten der beschriebenen biologischen Vorgänge durch spezifische Gene deter­

miniert werden [7]. Das traditionelle Verständnis der Erbsubstanz konnte das Phänomen der Adipositas­

Pandemie mit Beginn in den 1980er Jahren allerdings nicht erklären, da sich die DNA einer Bevölkerung nicht innerhalb einer Generation grundlegend verän­

dert. Die Entdeckung epigenetischer Mechanismen lässt nun aber die Vermutung zu, dass veränderte Lebensumstände vermehrt einzelne Gene aktivieren, resp. blockieren [8].

Risikofaktoren

Perinatale Einflüsse

Übergewicht, Folsäuremangel, aber auch der Konsum künstlich gesüsster Getränke der Mutter während der Schwangerschaft erhöhen das Risiko, dass das Kind später übergewichtig wird. Mit Kaiserschnitt geborene Kinder sind später doppelt so häufig übergewichtig als vaginal geborene, wahrscheinlich weil sich nur bei einer vaginalen Geburt ein normales Mikrobiom im Darm des Kindes entwickeln kann [9].

Lebensstil

Ernährung: Ungehemmter Kalorienkonsum kann die Kapazität des Körpers zur Verbrennung überflüssiger Kalorien überfordern. Warum essen Menschen zu viel?

Eine mögliche biologische Erklärung liefert die oben beschriebene Leptin­Resistenz, deren Ursache aber unklar bleibt. Für die Prävention ist die Qualität der Nahrung wichtiger als die Quantität. Der Zucker in Süssgetränken wird von vielen Autoren als eine der wichtigsten Ursachen der Adipositas angesehen. Als in den USA in den frühen 1980er Jahren die Saccharose im Coca Cola durch die billigere aus Maissirup gewon­

nene Fruktose ersetzt wurde, begann gleichzeitig die Prävalenz der Adipositas massiv zuzunehmen [10].

Fruktose mündet im Gegensatz zur Glukose tatsäch­

lich direkt in einen adipogenen Stoffwechselzyklus [11].

Laut neuesten Studien können auch künstliche Süss­

stoffe zu übermässiger Gewichtszunahme führen.

Bewegung: Muskelaktivität hilft grundsätzlich zur Erhal­

tung eines gesunden Körpergewichts. Auffallend ist, dass in den meisten Studien nur die körperliche Aktivität in der Freizeit und im Alltag (Arbeitsweg, Treppe statt Lift, Sport etc.) berücksichtigt wird. Bau arbeiter und Müllentsorger sind trotz sehr hohem Energieverbrauch nicht schlanker als die Durchschnittsbevölkerung.

Schlaf und künstliches Licht: Sowohl zu wenig (<6 h) als auch zu viel Schlaf (>9 h) geht mit einem erhöhten Risiko für Übergewicht einher. Exposition für künst­

liches Licht in der Nacht ist wahrscheinlich ein unab­

hängiger Risikofaktor [13].

Bildschirm-bezogene Aktivitäten (TV, Handy, Internet):

Ein statistischer Zusammenhang wurde in vielen Stu­

dien gefunden, aber wegen ungenügend kontrollierter Störfaktoren wird bezweifelt, dass hier eine einfache Ursache­Wirkungs­Beziehung vorliegt.

(Zu) hohe Raumtemperatur: In verschiedenen experi­

mentellen Studien wurde eine erhöhte Thermogenese im braunen Fettgewebe bei kühler Umgebungs­

temperatur nachgewiesen. Daraus wird spekuliert, dass die hohen Temperaturen in modernen Wohnungen die Entwicklung einer Adipositas begünstigen könnten.

Bereits Kinder sollen lernen, sich mit ausgewogener Ernährung auseinanderzusetzen.

Gesunde Zwischenmahlzeiten aus qualitativ hochwertigen Nahrungsmitteln tragen

zu einem optimalen Körpergewicht bei. (Symbolbild)

Für die Prävention ist die Qualität der Nahrung wichtiger als die Quantität.

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Psychologie

Stress: Dass chronischer Stress bei entsprechend dis­

ponierten Individuen Übergewicht bewirken kann, ist seit langem bekannt. Der bekannte englische Epide­

miologe Michael Marmot wies nach, dass ein stress­

induzierter Schmerbauch auch ohne erhöhten Kalo­

rienkonsum entstehen kann. Die Erklärung liefert das Stresshormon Cortisol, das direkt eine abdominale Fettablagerung fördert.

Psychiatrische Krankheiten: Anorexie und Hyperphagie kommen als Begleitsymptome bei verschiedenen psy­

chischen Leiden vor. Adipositas tritt häufig als Neben­

wirkung gewisser Psychopharmaka auf.

Psychosoziale Belastungen bei Kindern: Die Psychoana­

lytikerin Hilde Bruch beschrieb schon in den 1940er Jahren einen Zusammenhang zwischen dem Über­

gewicht bei Kindern und einer gestörten Eltern­Kind­

Beziehung. Resultate von zwei longitudinalen Kohor­

tenstudien bei Schulkindern zeigten übereinstimmend, dass Kinder, deren BMI im Verlauf der Schulzeit stark zunahm, viel häufiger mit bedeutenden psychosozia­

len Problemen zu kämpfen hatten als Normal­

gewichtige oder konstant Übergewichtige.

Soziales

Sozialschicht: In den meisten entwickelten Ländern besteht heute ein markanter sozialer Gradient der Adipositas­Prävalenz zu Ungunsten der bildungs­

fernen Bevölkerungsgruppen. Das war nicht immer so:

Vor hundert Jahren waren die Kinder der Oberschicht schwerer als die Kinder der Unterschicht. In Schwellen­

und Entwicklungsländern galt dies noch bis vor kur­

zem ebenfalls – Körperfülle als Privileg der Besser­

gestellten, als Symbol von Reichtum und Macht. In Chinas Grossstädten hat sich erst kürzlich ein drasti­

scher Umbruch ereignet: In der neureichen jeunesse dorée beginnt sich dort ein extremer Schlankheits­

wahn auszubreiten. Und ein anekdotischer Einschub aus der Schweiz:

«Das Einzige, womit Erika glänzen könnte, ist ihre Toch­

ter. Aber diese Tochter ist ein lebender Vorwurf, weil sie dick ist, was in dieser Gesellschaft das Schlimmste über­

haupt ist, schlimmer als drogensüchtig, das hat mir ein­

mal eine Mutter vom Zürichberg gesagt.»

(Milena Moser im Interview zu ihrem Buch Das wahre Leben, Der Bund, 3.9.2013)

Klima in der Schule und am Arbeitsplatz: Laut einer Studie in der Stadt Bern kann ein gutes Schulklima die

Häufigkeit von Essstörungen reduzieren. Analoges dürfte für das Arbeitsplatzklima der Erwachsenen gelten.

Physikalische und chemische Umwelt

«Walkability»: In den USA konnte der Anstieg der Adi­

positas­Prävalenz in fussgängerfreundlichen Wohn­

gegenden im Gegensatz zu verkehrsreichen Gegenden gestoppt werden.

Luftverschmutzung: Kürzlich wurde in der Schweiz bei einer Aufschlüsselung nach Wohnquartieren ein Zu­

sammenhang der Häufigkeit von Adipositas mit dem Grad der Luftverschmutzung nachgewiesen.

Lärm: Bewohner von lärmigen Quartieren haben ein höheres Adipositasrisiko [13].

Diverse Schadstoffe: Vor allem die Exposition für Bis­

phenol A – eine Chemikalie, die weltweit in grossen Mengen hergestellt und in der Produktion von Plastik­

Gegenständen und von Epoxidharzen verwendet wird – steht im Verdacht, die Entstehung der Adiposi­

tas zu begünstigen [14]. Es wurden auch Zusammen­

hänge mit DDT­Abbauprodukten gefunden.

Wo liegt die Ursache der weltweiten Adipositas-Epidemie?

Warum ist in der Kurve der Adipositasprävalenz in den USA in den frühen 80er Jahren plötzlich ein deutlicher Knick nach oben aufgetreten, und warum wurde in der Folge in immer mehr Ländern eine ähnliche Tendenz festgestellt? Bisher hat niemand den Versuch unter­

nommen, alle bis heute identifizierten Risiko faktoren gleichzeitig in einer multivariaten Studie zu berück­

sichtigen. Dazu wären riesige Stichproben und Mengen von historischen Daten nötig, die praktisch nicht zu beschaffen sind. Das bedeutet – leider –, dass gesicher­

tes Wissen wohl nie vorliegen wird und wir uns damit begnügen müssen, unser Handeln auf möglichst plau­

sible Hypothesen abzustützen. Der in diesem Artikel angehäufte Faktenberg könnte die Hypothese sugge­

rieren, dass die Summe aller Risikofaktoren kontinu­

ierlich angestiegen ist bis zu einem Schwellenwert, ab dem die metabolischen Kompensationsmöglichkeiten bei immer mehr Menschen überschritten wurden. Die psychosoziale Hypothese weist auf die zunehmende Verunsicherung der Menschen hin, auf die Angst vor dem Verlust des Arbeitsplatzes und der Kontrolle über das eigene Leben, vor den Auswirkungen der Klima­

erwärmung, des Terrorismus, der Völkerwanderung und der unkontrollierbaren Macht der Finanzindustrie und der Multis, die Wut auf angeb liche Sündenböcke.

Die Idee, dass ein Organismus in einer bedrohlichen Situation auf «Vorratshaltung» umstellt, ist biologisch

Vor hundert Jahren waren die Kinder der Oberschicht schwerer

als die Kinder der Unterschicht.

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nicht völlig abwegig. Dafür gibt es in der Natur genü­

gend Beispiele. Andere Hypothesen sind denkbar.

Schlussfolgerungen für die Praxis

Das erste Gebot der Medizin im Falle mangelnder Evi­

denz heisst «primum nil nocere». Das bedeutet für das öffentliche Gesundheitswesen Verzicht auf jegliche Massnahmen, welche die Betroffenen stigmatisieren.

Dazu gehören alle Kampagnen, welche sich direkt an die einzelnen Menschen richten und sie zu einer gesünderen Lebenshaltung nötigen. Diese Art von Verhaltensprä­

vention ist erwiesenermassen nicht nur unwirksam [15], sondern direkt kontraproduktiv. Bei Durchsicht der auf­

gelisteten Risikofaktoren ergeben sich aber viele Ansatz­

punkte für die Verhältnisprävention.

Schulen leisten bereits heute ihren Beitrag, z.B. durch den Abschied von Automaten mit Süssgetränken, durch die Weigerung, die Zahl der Turnlektionen zu­

gunsten von mehr IT­Unterricht zu reduzieren, durch die Organisation von lustvollen Schulhaus­Znünis unter Mitwirkung der Eltern, durch ihren Einsatz für sichere fussgänger­ und velofreundliche Schulwege, für ein gutes Schulklima etc. Es gibt Anhaltspunkte, dass dank dieses Engagements in der Schweiz die Zunahme der Adipositas­Prävalenz im Schulalter tat­

sächlich gebremst werden konnte.

Die Politik wäre gefordert, die soziale Ungleichheit zu reduzieren, statt sie mit dubiosen Steuerreformen wei­

ter zu verstärken. Es wäre wichtig, die Luftverschmut­

zung und den Lärm in belasteten Wohngegenden zu bekämpfen, die Belastung mit Schadstoffen wie Bis­

phenol A zu überwachen, die Möglichkeit einer Kon­

sumsteuer auf Süssgetränke zu prüfen, Eltern bei der Betreuung ihrer Kinder zu unterstützen, Frühförder­

programme für benachteiligte Familien zu finan­

zieren, Mittel für den freiwilligen Schulsport zur Verfügung zu stellen, die Zusammenarbeit der ver­

schiedenen sozialen und medizinischen Organisa­

tionen und Institutionen auf Gemeinde­ und Quartier­

ebene zu fördern, etc. etc. Einige Punkte dieser Liste sind zwar Luftschlösser, könnten aber wenigstens zum Nachdenken anregen.

In der ärztlichen Praxis wirken Stirnrunzeln, Ermah­

nungen und Diätvorschriften eher kontraproduktiv.

Konkrete Vorschläge zur Änderung der Lebensge­

wohnheiten haben nur Aussicht auf Erfolg, wenn der Patient / die Patientin von sich aus danach fragt. Als Erfolgskriterium sollte die Gewichtsabnahme eh nur bei Vorliegen einer sekundären Krankheit (Diabetes etc.) im Vordergrund stehen. Viel wichtiger ist die Lebensqualität als Übergewichtige/­r. Gynäkologen sollten die Folsäureversorgung der Schwangeren be­

achten und von der Sectio caesarea ohne medizinische Indikation abraten. Das sind nur ein paar von vielen mög lichen Präventionsmassnahmen im individuellen ärztlichen Kontakt.

Verdankung

Der Autor dankt der Leserschaft, die bis hier durchgehalten hat und über die Behauptungen und Fragen in diesem Artikel nachdenkt und debattiert.

Disclosure statement

Der Autor hat sich während seiner beruflich aktiven Zeit therapeu­

tisch, präventiv und epidemiologisch, später als weiterhin Lernender mit der Adipositas bei Kindern beschäftigt. Er hat keine Mandate, weder vom Schweizerischen Bauernverband, noch von der Nahrungs­

oder Getränkeindustrie. Er hat auch kein persönliches Interesse an einer Verharmlosung der Adipositas. Sein eigener BMI lag während 65 Jahren als Erwachsener stets zwischen 20 und 24, was eine Anpas­

sung von Kalorienaufnahme und ­verbrauch mit einer Präzision von unter 1 Promille erforderte. Dies war nur mit äusserster Disziplin und täglicher minutiöser Kontrolle von Essen und Bewegung möglich ( maximal tolerabler Fehler: 1,5 kcal/Tag). Wer’s glaubt, ist selber schuld.

Literatur

1 Bruhin, E. Vorbeugen statt heilen: Nationale Strategie gegen nichtübertragbare Krankheiten. Spectra Mai 2016, S. 12.

2 Lewis S, Thomas SL, Hyde J, Castle D, Blood RW, Komesaroff PA.

«I don’t eat a hamburger and large chips every day!» A qualitative study of the impact of public health messages about obesity on obese adults. BMC Public Health. 2010 June 4;10:309. http://

www.biomedcentral.com/1471­2458/10/309.

3 Frank, A. Why is it so difficult to lose weight? Am J Lifestyle Med.

2014;8(5):318–23.

4 Ng M, FlemingT, Robinson M, Thomson B, Graetz N, Margono C, et al. Global, regional, and national prevalence of overweight and obesity in children and adults during 1980–2013: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2013. The Lancet.

2014;384(9945):766–81.

5 Stenvinkel, P. Obesity – a disease with many aetiologies disguised in the same oversized phenotype. Has the overeating theory failed? Nephrol Dial Transplant.2015;30(10):1656–64.

6 Hartstra AV, Bouter KEC, Bäckhed F, Nieuwdorp M. Insights Into the Role of the Microbiome in Obesity and Type 2 Diabetes.

Diabetes Care 2015;38(1):159–65. http://dx.doi.org/10.2337/dc14­0769.

7 Wardle J, Carnell S, Haworth, CMA, Robert Plomin, R. Evidence for a strong genetic influence on childhood adiposity despite the force of the obesogenic environment. Am J Clin Nutr. 2008;87(2):398–404.

8 Walter S, Mejía­Guevara I, Estrada K, Liu, SY, Glymour, MM.

Association of a Genetic Risk Score With Body Mass Index Across Different Birth Cohorts. JAMA. 2016;316:63–9.

9 Huh SY, Rifas­Shiman SL, Zera CA, et al. Delivery by caesarean section and risk of obesity in preschool age children: a prospective cohort study. Arch Dis Child 2012;97(7):610–6.

10 Berneis K, Keller U. Steigender Fruktosekonsum als Auslöser des metabolischen Syndroms? Schweiz Med Forum. 2001;01(20):

523–36.

11 Perez­Pozo SE, Schold, J, Lopez Lillo J. Excessive fructose intake induces the features of metabolic syndrome in healthy adult men:

role of uric acid in the hypertensive response. Int J Obesity. 2009;

34:454–61.

12 Rybnikova NA, Haim A, Portnov BA. Does artificial light­at­night exposure contribute to the worldwide obesity pandemic?

Int J Obesity 2016 January 22; doi:10.1038/ijo.2015.255.

13 Nicole, W. Noise and Body Fat: Uncovering New Connections.

Environ Health Perspect. 2016;124(3):329.

14 Bhandari R, Xiao J, Shankar A. Urinary Bisphenol A and obesity in US children. Am J Epidemiol. 2013;177(11):1263–70.

15 Fildes A, Charlton J, Rudisill C, Littlejohns P, Prevost AT, Gulliford, MC. Probability of an Obese Person Attaining Normal Body Weight: Cohort Study Using Electronic Health Records.

Am J Public Health. 2015;105(9):e54–e59.

Korrespondenz:

Prof. em. Jean­Claude Vuille Lentulusstrasse 43 CH­3007 Bern jc.vuille[at]bluewin.ch

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… Stephanie von Orelli, Chefärztin der Frauenklinik am Stadtspital Triemli in Zürich

«Mehr Frauen in

Führungspositionen!»

Daniel Lüthi

Freier Journalist und Fotograf, Medientrainer, Bern

Bei ihr einen Termin zu bekommen, ist schwierig.

Nicht dass es am guten Willen fehlen würde – ganz im Gegenteil. Aber die Agenda ist voll, ganz einfach.

Stephanie von Orelli, wirblig wie sie ist, steht auf und holt den Wochenplan. «Schauen Sie mal – kaum eine freie halbe Stunde.» Das hat nichts Klagendes und nichts Anklagendes, ist bloss eine Feststellung.

Wertschätzung als Schlüssel

Eine dreistündige Spitalleitungssitzung liegt hinter ihr: «Es ging um strategische Fragen.»

Konkretes darf sie nicht sagen dazu, immerhin so viel:

«Auch wir als Stadtspital müssen ökonomisch denken und handeln. So fordern von uns beispielsweise die Fallpauschalen, genauer hinzuschauen und gewisse Abläufe zu optimieren. Diese Themen beschäftigen auch mich sehr.» Auch werde immer wieder in der Spitallei­

tung diskutiert, «wie wir Mitarbeitende gewinnen und halten können». Wertschätzung sei hier einer der wich­

tigsten Punkte. «Ein respektvoller Umgang miteinan­

der ist entscheidend, das spricht sich dann auch herum.

Mitarbeitende sollen ein inneres Feuer entwickeln kön­

nen und sich als Teil eines Ganzen sehen.» Flache Hie­

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HORIZONS Rencontre avec… 1357

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rarchien und ein grosser Anteil an Teilzeit­Angestellten sei für sie selbstverständlich, sagt Stephanie von Orelli,

«denn ein Engagement soll nicht nur im Beruf, sondern auch im Privaten, insbesondere in der Familie, möglich sein. Teilzeit­Arbeit ist also keineswegs das Eingeständ­

nis einer Schwäche – im Gegenteil.»

Auch diesbezüglich will diese Chefärztin Vorbild sein, mit gutem Beispiel vorangehen. Ihre Wochenplanung ist Ausdruck auch davon. Verschiedene Rapporte und zwei Chefvisiten à je eineinhalb Stunden stehen auf dem Programm, zwei Vormittage sind fürs Operieren reserviert, drei Abende sind ebenfalls vergeben. Aber, auffallend: Der Mittwoch ist blockiert, zumindest bis am frühen Abend. Nachher ist eine Sitzung mit dem Titel «medizinischer Bedarf» eingeplant.

Einmal pro Woche: Mutter-Tag

Der Mittwoch ist für diese Chefärztin so etwas wie heilig – Mutter­Tag, ein Tag mit ihren drei Kindern. Auf dem Papier hat sie im Spital deshalb «bloss» ein 80­Pro­

zent­Pensum. «In Tat und Wahrheit arbeite ich zwar sicher 120 Prozent, am Samstag zum Beispiel räume ich oft das Büro auf.» Trotzdem: Dass eine Chefärztin ein Teilzeitpensum deklariert, war vor ein paar Jahren sehr ungewöhnlich. Begonnen hat es mit dem Jobsharing mit Frau Dr. med. Brida von Castelberg. Ein Novum in der Spitalszene. «Ja, wir galten als völlige Exotinnen», kommentiert von Orelli und lacht. Auch deshalb, weil das heute in ihrem Kreis längst akzeptiert ist und unterstützt wird. «Es braucht etwas Mut, zu seinen Überzeugungen zu stehen.»

Aber es sei auch standespolitisch wichtig, dies zu tun.

«Wo sind sonst die Chefärztinnen der Zukunft?», fragt sie und fixiert das Gegenüber mit ihren klaren Augen eindringlich. «Ich fordere: mehr Frauen in Führungs­

positionen!» Eine feministische Haltung, ja, bestätigt sie, «aber bitte ein selbstbewusster, nicht ein larmo­

yanter Feminismus!» Natürlich brauche eine gewisse Portion Selbstbewusstsein, wer einen Chefposten an­

strebe, ergänzt sie, «aber Frauen sind wohl weniger anfällig auf Status als Männer.» So gehe es ihr selber

«nicht um Macht per se – sondern darum, etwas zu prägen, was mir wichtig ist».

Support ist wichtig

Gerade mit Blick auf die Frauenförderung bei den Medizinern sei Entlastung angesagt. In ihrer Klinik beispielsweise hätten Hebammen eine wichtige Stel­

lung. «Eine Geburtshilfe, die von Hebammen geleitet wird, ist in unserer Klinik – bei Frauen mit geringem Risiko – möglich.» Auch würden gewisse onkologische Sprechstunden von Pflegenden geführt. «Das Mitein­

ander ist wichtig.» Die Entwicklung, dass «Health Pro­

fessionals» immer mehr Verantwortung übernehmen, habe auch damit zu tun, dass es immer weniger Haus­

ärzte gebe, sagt Chefärztin von Orelli, die bisweilen selber Aufgaben einer Grundversorgerin übernimmt.

«Prävention ist ein Thema gerade bei Frauen mit einem schwierigen psychosozialen Hintergrund. Und als städtisches Spital sehen wir das ganze Spektrum, von der Dame mit VIP­Faktor bis zur Sexarbeiterin.» Apro­

pos «Health Professionals»: Bei ihrem eigenen Vater er­

lebe sie zurzeit, wie wertvoll die Dienstleistungen von Spitex­Leuten, Haushaltshilfen oder Rotkreuz­Helfern seien, lobt von Orelli.

Wenn sie über wünschbare Entwicklungen nachdenkt, kommt ihr auch die Rolle der IT in den Sinn. Computer könnten mehr Entlastung bringen als bisher und die erwähnte Frauenförderung wirkungsvoll unterstüt­

zen, sinniert sie. «Ich habe eine Vision: in jedem Spital das gleiche klinische Informationssystem. Eine Ver­

netzung auch mit den Zuweisenden, Röntgeninsti­

tuten etc., stellen Sie sich vor: Jede Patientin hätte ihre ganze Krankengeschichte auf einer Karte oder einem USB­Stick dabei. Ich bin erstaunt, wie wenig man gene­

rell bis anhin aus der Technisierung herausgeholt hat.»

Umso mehr Durchhaltewillen und Kraft benötigt je­

mand wie Stephanie von Orelli, um ihr grosses und vielfältiges Pensum bewältigen zu können. Und: Aus­

schlaggebend sei ein verständnisvolles Umfeld, sagt sie. «Meine Eltern, ebenfalls Ärzte, haben mir vor­

gelebt, dass eine solche Lebensform möglich ist. Sie unterstützen mich noch heute. Vor allem aber gibt mir

Stephanie von Orelli

Dr. med. Stephanie von Orelli wurde 1966 in Basel geboren. Ihr Medizinstu- dium an der Universität Zürich schloss sie 1992 mit dem Staatsexamen ab. Sie arbeitete dann auf der Chirurgie im Stadtspital Waid, am Triemlispital und von 2000 bis 2008 am UniversitätsSpital USZ. 2008 kehrte sie ans Triemlispital zurück. 2004 schloss sie an der privaten

Hochschule Wirtschaft Bern den Studiengang «Executive Medical Management» ab. Bis 2012 war sie – zusammen mit Brida von Castelberg – an der Frauenklinik Co-Chefärztin, seit dann ist sie dort Chefärztin, Departementsleiterin und Mitglied der Spitalleitung. Stephanie von Orelli ist mit einem Architek- ten verheiratet und Mutter von drei Kindern. Sie lebt mit ihrer Familie in Zürich.

«Wir galten als völlige Exotinnen.»

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HORIZONS Rencontre avec… 1358

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mein Mann den nötigen Rückhalt. Er macht mir nie Vorwürfe und betreut liebevoll die Kinder.»

Ihre Rolle als Mutter beschränke sich jedoch keines­

wegs auf ein paar Ausflüge zum Spielplatz, ergänzt sie mit Nachdruck, «ich koche auch und übernehme das Organisatorische. Das soziale und kulturelle Leben der Familie organisiere ich.» Dazu kommt die Buchhal­

tung – und, und, und. Eine Folge davon: «Für mich sel­

ber bleibt praktisch keine Zeit. Meine sportliche Tätig­

keit beispielsweise beschränkt sich darauf, mit dem Elektrovelo zur Arbeit zu fahren.»

Auch dies sagt sie weder klagend noch anklagend. Ste­

phanie von Orelli scheint zufrieden zu sein mit ihrem Leben – und sie erweckt den Eindruck, alles mit Leich­

tigkeit zu meistern. Woher nimmt sie die Kraft dafür?

Quellen der Kraft

«Ich wurde wahrscheinlich schon mit viel Energie geboren», stellt sie schmunzelnd fest. «Und ich treffe mich ab und zu mit einem Arbeitscoach, um meine Belastungen und Ressourcen zu überprüfen.» Auch dies ist doch eher ungewöhnlich: dass eine Ärztin in einer solchen Position ganz selbstverständlich darüber spricht, bisweilen auch Hilfe und Beratung in An­

spruch zu nehmen. Vor allem aber schöpfe sie immer wieder Kraft aus ihrer Arbeit als Ärztin, sagt von Orelli:

«Die Dankbarkeit meiner Patientinnen ist ein grosser Teil meiner Energie.» Sie könne bei Geburten dabei sein und mithelfen, Kinder auf die Welt zu bringen, und sie könne mit Operationen und einer guten Thera­

pie dazu beitragen, das Leben von kranken Frauen zu verbessern und zu verlängern.

Die Abklärung und Behandlung von Krebserkrankun­

gen sind ihre Spezialität, sehr gerne ist sie auch chirur­

gisch tätig. «Operieren ist ein Kunsthandwerk, das mir sehr am Herzen liegt und mit dem ich viel Positives bewirken kann», sagt sie, und fügt bei: «Geburtshilfe interessiert mich auch sehr, aber dort bin ich nicht der grosse Zampano.»

Es sei auch nicht nötig, dass alle alles gleich gut tun könnten, ergänzt sie, jeder brauche seine Rolle und sei­

nen Garten, und gleichzeitig müsse jeder etwas von dem übernehmen, was niemand gerne mache.

Helfen am Anfang und am Ende

Als Gynäkologin habe sie das Privileg, am Anfang und am Ende eines Lebens eine wichtige Rolle zu überneh­

men, sagt Stephanie von Orelli, «in Schlüsselmomen­

ten kann ich mich engagieren und Entscheidendes be­

wirken.» Was das bedeuten könne, habe sie am eigenen Leib auch schon erlebt, sagt sie – und erzählt eine be­

wegende Geschichte, die bei ihr aus einer Ärztin in Sekundenbruchteilen eine Patientin gemacht hat.

Anlässlich eines Kaiserschnitts bei einer HIV­positiven Frau stach sie sich tief in den Finger. «Nach der Opera­

tion ging ich in den Notfall. Unterwegs begann ich zu zittern, ich fühlte mich hilflos, war wie ein rohes Ei.» In der Notfallstation sei sie von einer Pflegenden liebevoll empfangen worden, «mit wenigen Worten hat sie mir gut getan. Dort habe ich erfahren, wie sich meine Pa­

tientinnen wohl oft fühlen und was sie brauchen.»

Hilfe bräuchten sie bisweilen, und «helfen» sei für sie denn auch ein positiver, keineswegs antiquierter Be­

griff, stellt von Orelli fest.

Zum Glück habe sie einen guten Befund erhalten, er­

gänzt sie – und geht in ihrer eindrücklichen Erzählung noch einen Schritt weiter. Einmal mehr stellt sie dabei ihre faszinierende Offenheit unter Beweis. «Bei vielen meiner Patientinnen kann ich abschauen», sagt sie,

«wie ich meine eigene latente Todesangst in den Griff bekommen kann. Wie auch immer: Vieles ist trotz allem schicksalhaft, das weiss ich.»

Bildnachweis Fotos Daniel Lüthi

Die nächste Begegnung mit …

Am Ende jeden Monats stellt die Schweizerische Ärztezeitung eine Persönlichkeit vor, die sich im Gesundheitswesen enga- giert. Im Oktober schildert Daniel Lüthi seine Begegnung mit Prof. Dr. med. Reto W. Kressig, Chefarzt für Geriatrie am Uni- versitätsspital Basel.

«Ein respektvoller Umgang miteinander ist entscheidend.»

dl[at]dlkommunikation.ch

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(39):1357–1359

HORIZONS Rencontre avec… 1359

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