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1254 FMHQuels sont les principaux défis qui attendent la FMH?

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

40 3 0. 9 . 2 02 0

1251 Editorial de Jürg Schlup Qui souffre de la pression sur les coûts – qui en profite

1260 FMH

Visions relatives aux dommages infligés au système suisse de santé

1292 «Et encore…»

par Marianne Rychner

Incertitudes et confiance, une question de pratique

1254 FMH

Quels sont les principaux défis qui attendent la FMH?

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SOMMAIRE 1247

Rédaction

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur en chef);

biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Julia Rippstein (Rédactrice version imprimée et en ligne);

Prof. Dr méd. Anne-Françoise Allaz, membre de la FMH

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Dr méd. Daniel Schröpfer, membre de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

EDITORIAL: Jürg Schlup

1251 Qui souffre de la pression sur les coûts – qui en profite 

THEME: Nora Wille, Jürg Schlup

1254 Quels sont les principaux défis qui attendent la FMH?

Pour pouvoir élaborer une stratégie efficace, la FMH doit commencer par identifier les thèmes essentiels pour les médecins et le secteur de la santé. Nous avons interrogé nos membres fin 2019 – avant la crise du coronavirus – ainsi que les délégués de la Chambre médicale et un panel d’experts, pour savoir quels étaient selon eux les défis qui attendront la FMH au cours des quatre années à venir.

ACTUEL: Bruno Henggi

1260 Visions relatives aux dommages infligés au système suisse de santé

Si l’on reproche souvent à nos représentants politiques à Berne de manquer de vision, on peinerait à faire ce reproche au Conseil fédéral, à quelques semaines du vote sur son 2e volet de mesures visant à maîtriser les coûts. Mise sous tutelle des patients, dirigisme à l’encontre des fournisseurs de prestations, renversement des décisions des partenaires tarifaires. Avec ses interventions centrali- sées dans la liberté de choix et de mouvement des patients et des assurés, et dans la marge de manœuvre dont jouissent les acteurs de notre système de santé, le Conseil fédéral semble engagé sur la voie d’une médecine pilotée par l’Etat. 

1263 Nouvelles du corps médical

Courrier / Communications

1266 Courrier au BMS

1267 Examen de spécialiste / Communications

FMH Services

1271 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

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SOMMAIRE 1248

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»:

tél. +41 (0)61 467 86 08, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, abo@emh.ch Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

Tribune

COMPTE RENDU DE CONFERENCE: Jolanda Contartese, Werner Z’Graggen, Brigitte Hämmerli, Luca Lavina 1281 Unités de soins au fort potentiel

COMPTE RENDU DE CONFERENCE: Barbara Mijuskovic, Dirk Johannes Schaefer, David Garcia Nuñez 1285 Optimierung chirurgischer Behandlungen für trans Personen

Zur Verbesserung der Behandlung von trans Personen haben sich in den letzten Jahren internationale Gesellschaften wie die EPATH und WPATH formiert. Insbesondere die WPATH erstellt regelmässig Guidelines, welche den behandelnden Ärzt_innen die aktuellsten Behandlungsanweisungen vermitteln. Allerdings existiert zurzeit wenig Konsens bezüglich der möglichen chirurgischen Behandlun- gen. Dies führt dazu, dass jedes Behandlungs zentrum unterschiedliche Therapieansätze mit abweichendem perioperativem Manage- ment anbietet, was zu Verunsicherungen sowohl bei den Behandlungssuchenden als auch bei den Behandelnden führen kann.

Horizons

1290 Critiques de livres

Et encore…

Marianne Rychner

1292 Incertitudes et confiance, une question de pratique

Photo de couverture:

© 12ee12 | Dreamstime.com

BENDIMERAD

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Qui souffre de la pression sur les coûts – qui en profite

Jürg Schlup

Dr méd., président de la FMH

Fin 2019, lorsque nous avons interrogé nos membres sur les défis qui attendaient la FMH pendant les années à venir, ils ont bien sûr cité la défense des intérêts de la profession et le maintien de l’autonomie tarifaire, mais aussi divers aspects ayant trait à leur pratique quoti- dienne. En plus des conditions de travail au sens large, ils ont relevé la pression temporelle sur la relation médecin- patient, la pression des coûts sur le choix et la mise en œuvre des traitements, ainsi que la lourde charge administrative (cf. article en p. 1254, [1]).

Les projets parlementaires en lien avec la santé en 2020 montrent combien les défis évoqués par nos membres sont d’actualité. L’introduction d’un plafonnement des coûts, prévue par les «mesures de gestion des coûts»

(art. 47c) du 1er volet de mesures, que le Conseil national examinera fin octobre, impactera la qualité des prises en charge et l’autonomie tarifaire: si les coûts grimpai- ent au-delà d’une limite jugée «acceptable» sur la base de critères du Conseil fédéral, il faudrait procéder à une adaptation de la rémunération [2]. Ce mécanisme vise la mise en place d’un «plafond contraignant» comme celui déjà présenté par le Conseil fédéral dans son 2e vo- let de mesures. Avec ce 2e volet, on voit finalement la direction prise: le modèle est celui d’un système de soins sous contrôle étatique, avec une obligation pour les patients de passer par une première con- sultation avant de voir un spécialiste, des tarifs fixés par l’Etat pour ces consultations obligatoires – et sur- tout un plafond de coûts prédéfini au niveau fédéral [3].

Des interventions aussi drastiques dans notre système de santé ne trouveront de majorité que si on en prouve la nécessité urgente. Il est donc clair que l’actuel débat sur les primes n’est pas uniquement motivé par le souci sincère de la charge pesant sur les ménages. Toute hausse importante justifierait l’introduction urgente

d’une réglementation stricte. Une hausse modérée prouverait que les mesures prises par l’Etat ont été effi- caces et qu’il faut «poursuivre la lutte» [4].Que le delta soit faible ou important, l’augmentation des primes sera exploitée pour légitimer son propre agenda poli- tique. De toute façon, on maintiendra la menace d’une évolution excessive des coûts, avec comme corolaire de tout tenter pour la maîtriser.

Différentes analyses montrent pourtant que les projets de plafonnement, souvent disproportionnés, n’ont qu’une efficacité limitée sur les primes [5–7]. L’évo- lution actuelle des primes ne justifie pas une telle sur- enchère réglementaire. De plus, la fixation des primes, au cours des dernières années, a permis d’augmenter les réserves des caisses-maladie. Cela répond moins à la volonté des assureurs qu’à la «nécessaire constitu- tion de réserves» invoquée par l’OFSP [8]. En vérifiant et en approuvant les primes, l’OFSP doit s’assurer d’une part qu’elles «garantissent la solvabilité de l’assureur»

et d’autre part qu’elles «n’entraînent pas de réserves excessives» [9].

Les revendications de nos membres [1] montrent une forte discrépance entre le quotidien du médecin et la perception qu’en ont certains acteurs politiques:

bien que la pression sur le temps et les coûts, ajoutée à l’excès de tâches administratives, surcharge déjà les

soins, le Conseil fédéral se sent appelé à «accroître la conscience des coûts auprès des acteurs responsables»

en imposant un plafonnement bureaucratique. Et l’ob- jectif de «ramener à des proportions supportables la croissance des coûts dans l’AOS» ([2], p. 5783) justifierait cette mainmise de l’Etat. Si cette volonté de maintenir une pression forte sur les coûts légitime ces aspirations politiques, la qualité des soins en fera malheureuse- ment les frais.

Les références se trouvent sous www.bullmed.ch

→ Numéro actuel ou

→ Archives → 2020 → 40.

La récente évolution des primes ne justifie en aucun cas l’actuelle surenchère réglementaire.

Temps, coûts, administration: la pression est déjà forte, et devrait encore être augmentée.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(40):1251

FMH Editorial 1251

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Quels sont les principaux défis qui attendent la FMH?

Nora Willea, Jürg Schlupb

a Dre phil., collaboratrice scientifique du président; b Dr méd., président de la FMH

Pour pouvoir élaborer une stratégie efficace, la FMH doit commencer par identifier les thèmes essentiels pour les médecins et le secteur de la santé. Nous avons inter- rogé nos membres fin 2019 – avant la crise du coronavirus – ainsi que les délégués de la Chambre médicale et un panel d’experts, pour savoir quels étaient selon eux les défis qui attendront la FMH au cours des quatre années à venir.

Le travail du Comité central s’appuie sur une stratégie définie et approuvée à chaque législature. Pour que cette stratégie corresponde le mieux possible aux attentes des membres et au contexte politique, l’ap- proche a jusqu’ici consisté à interroger les divers grou- pements intéressés. Leurs appréciations sont ensuite communiquées au Comité central pour qu’il développe cette stratégie [1, 2].

La dernière enquête a été menée fin 2019. Il était prévu de présenter les résultats au Comité central élu en mai 2020. Du fait de la crise du coronavirus, les élections ont été reportées à octobre 2020. Si les données collec- tées ont perdu en actualité, elles donnent des indica-

tions intéressantes concernant les priorités des méde- cins et de leur entourage.

Qui a été interrogé et comment?

Quatre groupes ont été constitués: outre les 200 délé- gués de la Chambre médicale (130  ont participé) et 3000  membres de la FMH sélectionnés au hasard (651  ont participé), l’équipe chargée de l’enquête a de- mandé à 24 experts (17 ont participé) et à 15 cadres du Secrétariat général (14 ont participé) leur avis sur ce que devraient être les priorités de la FMH durant la pro- chaine législature. L’enquête a pris la forme d’un ques-

Tableau 1: Les défis les plus importants, selon les membres de la FMH et les délégués à la Chambre médicale.

Membres FMH (n = 645) Délégués à la Chambre médicale (n = 130)

1 Politique de la santé en Suisse:

représentation des intérêts du corps médical (m = 8.9; SD = 1.7)

Politique de la santé en Suisse:

représentation des intérêts du corps médical (m = 9.2; SD = 1.3)

2 Maintien de l’autonomie tarifaire (tarifs ambulatoires) (m = 8.8; SD = 1.8)

Maintien de l’autonomie tarifaire (tarifs ambulatoires) (m = 9.0; SD = 1.6)

3 Conditions de travail et attractivité de la profession (m = 8.4; SD = 2.2)

Cohésion de l’organisation professionnelle (m = 8.7; SD = 1.7)

4 Pression et limitations de temps dans la relation médecin-patient

(m = 8.2; SD = 2.1)

Image du corps médical (m = 8.7; SD = 1.6) 5 Cohésion de l’organisation professionnelle

(m = 8.0; SD = 2.2)

Représentation des positions de la FMH dans les médias (m = 8.3; SD = 1.8)

6 Pression des coûts sur le traitement des patients (m = 8.0; SD = 2.0)

Pression et limitations de temps dans la relation médecin- patient

(m = 8.3; SD = 1.8) 7 Charge administrative

(m = 8.0; SD = 2.0)

Règles pour l’admission / libre choix du médecin (m = 8.2; SD = 2.1)

8 Formation prégraduée, postgraduée et continue (m = 8.0; SD = 2.1)

Conditions de travail et attractivité de la profession (m = 8.1; SD = 2.2)

9 Pénurie de médecins et garantie de la prise en charge (m = 7.8; SD = 2.4)

Charge administrative (m = 8.1; SD =1.8) 10 Image du corps médical

(m = 7.7; SD = 2.5)

Pénurie de médecins et garantie de la prise en charge (m = 7.9; SD = 2.1)

FMH Thème 1254

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(40):1254–1258

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tionnaire en ligne énumérant 38 thèmes dont il s’agis- sait d’évaluer l’importance sur une échelle de 0 à 10. Les participants ont ensuite été invités à indiquer les prin- cipaux défis se posant à la profession. Les experts ont quant à eux été priés de donner d’abord leur avis sur les défis se posant au système de santé, puis, s’ils l’esti- maient utile, de remplir le questionnaire en ligne.

En point de mire: la représentation des intérêts pour un bon exercice de la pro- fession.

Si l’on considère les dix thèmes jugés les plus impor- tants par les membres de la FMH et les délégués à la Chambre médicale (tab. 1), la représentation des inté- rêts du corps médical dans la politique suisse est la tâche la plus importante. Le maintien de l’autonomie tarifaire, toujours plus remise en question ces der- nières années, est également d’importance primor- diale pour les deux groupes interrogés. Les membres, comme les délégués, ont par ailleurs évoqué divers aspects touchant à l’exercice concret de la profession:

les conditions de travail, mais également la pression sur le temps dans la relation médecin-patient et sur les coûts des traitements, la lourde charge administrative supportée par les médecins, la pénurie de médecins et la garantie de l’approvisionnement.

Et les conditions pour bien représenter les intérêts des médecins?

L’enquête révèle aussi des différences entre les membres de la FMH et les délégués à la Chambre médi- cale. Si les délégués priorisent, comme les membres, les conditions de travail, la pression temporelle ou la charge administrative, ils accordent davantage d’atten- tion à la cohésion de la FMH. Ce sont surtout les per-

sonnes engagées politiquement qui voient dans la cohésion une condition sine qua non à une défense efficace des intérêts de la profession. Il en va de même de la présence médiatique de la FMH en fonction de l’image du corps médical: difficile de trouver un écho pour nos revendications alors même que «dans la per- ception du public et des cercles politiques», comme a pu l’exprimer un des experts interrogés, «les médecins passent toujours plus souvent pour des profiteurs, des pourris, des promoteurs d’opérations inutiles, des dan- gers pour les patients, des coqs querelleurs, un troupeau de brebis galeuses, des artistes du tarif, et j’en passe.»

Ceux qui parmi nos membres ont mentionné l’image du corps médical parmi les principaux enjeux (10e rang) se rendent bien compte que «la contribution et le mérite véritables de la profession ne sont plus du tout reconnus».

C’est pour réagir à cette situation qu’une des expertes interrogées a recommandé de mettre en avant les contributions positives du corps médical: «Le corps mé- dical est en phase avec notre époque et s’engage pour que tout le monde accède à des soins de qualité, en tenant compte de l’impératif d’un rapport coût/utilité favorable.

Le patient est au premier rang des préoccupations.»

Pour les jeunes médecins: concilier profession et famille, éviter le burnout

Parmi les autres défis, les membres comme les délé- gués (en 10e et 11e place respectivement) mentionnent la formation prégraduée, postgraduée et continue, et les conditions d’admission dans le secteur ambula- toire. Suite à l’adoption de l’objet parlementaire 18.047, en juin 2020, et avec le maintien du libre choix du méde cin qui en découle, la question de l’admission de- vrait reculer dans le classement des thèmes priori- taires [3]. La formation prégraduée, postgraduée et continue retient surtout l’attention des jeunes généra- tions (moins de 45  ans). Si l’on considère ce groupe d’âge séparément, le top 10 des thèmes les plus impor- tants comprend également l’équilibre entre vie profes- sionnelle et familiale (m = 8.1; SD = 2.3) et le thème

«santé et burnout» (m = 8.0; SD = 2.2).

Les enjeux retenus par les experts:

les nouveaux modèles de soins et la  numérisation

Les experts des secteurs de la politique, des assurances, des associations professionnelles et de la recherche estiment eux aussi que la défense des intérêts et l’auto- nomie tarifaire sont prioritaires. Dans leurs réponses à la question ouverte «Quels sont selon vous les princi- paux défis concernant la profession de médecin et le Tableau 2: Défis retenus par les membres, les délégués et les experts.

Faire entendre l’avis du corps médical grâce à une représentation (politique) forte • Cohésion de l’organisation professionnelle et du corps médical

• Image du corps médical / représentation des positions de la FMH dans les médias Maintien de l’autonomie tarifaire (tarifs ambulatoires)

Conditions de travail et attractivité de la profession • Pression temporelle sur la relation médecin-patient • Pression des coûts sur le traitement des patients • Charge administrative supportée par les médecins • Equilibre entre vie professionnelle et familiale • Santé des médecins et épuisement professionnel Pénurie de médecins et garantie de la prise en charge Formation prégraduée, postgraduée et continue Interprofessionnalité et nouveaux modèles de soins Numérisation

Contributions propres à la réduction des coûts Réglementation des admissions / libre choix du médecin

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(40):1254–1258

FMH Thème 1256

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secteur de la santé qui attendent la FMH jusqu’en 2024?», ils ont été nombreux à mentionner le développement de nouveaux modèles de prise en charge, l’interprofes- sionnalité et la numérisation  – des thèmes que les cadres du Secrétariat général ont aussi retenu. Ces avis constituent de ce fait un complément précieux aux classements établis par les membres et les délégués.

Les médecins ont par ailleurs estimé que des thèmes comme la «cybersanté, les nouvelles technologies et le dossier électronique du patient», la «collaboration avec d’autres professionnels de santé» et le «développement de nouveaux modèles de soins» étaient certes impor- tants mais ne méritaient pas le top 10.

Relevons enfin la concordance entre les réponses des experts à la question ouverte qui leur était adressée et celles données par les membres et les délégués à la question finale, elle aussi ouverte, du questionnaire en ligne: nombre d’intervenants ont proposé que les médecins identifient les domaines où contribuer de la manière la plus efficace à l’abaissement des coûts, p. ex.

par plus d’information sur la surmédicalisation.

Conclusion: quels défis pour la FMH?

En passant en revue l’ensemble des points de vue expo- sés dans le cadre de notre enquête (tab. 2), on s’aperçoit que médecins et experts considèrent que la mission principale de la FMH consiste à faire entendre la voix du corps médical sur la scène politique. Les messages que les médecins souhaitent transmettre aux politi- ques ressortent des enjeux classés comme prioritaires.

Sont importants par exemple les limitations de temps imposées à la relation patient-médecin, la pression sur les coûts, la charge administrative excessive et les conséquences de la pénurie de médecins sur la sécurité des prises en charge. De telles conditions-cadre peuvent non seulement nuire à l’accès aux soins et à leur qualité, mais peuvent également réduire l’attracti- vité de la profession. Les jeunes médecins en particu- lier évoquent la nécessité de pouvoir concilier vie pro- fessionnelle et familiale, ainsi que la problématique de la santé des médecins et du burnout. Cela n’étonne

guère alors que les dernières statistiques montrent que la semaine type du médecin assistant et du chef de cli- nique compte 56 heures, et que deux tiers travaillent régulièrement au-delà des horaires légaux [4].

Le fait que l’autonomie tarifaire se classe parmi les dé- fis prioritaires ne tient probablement pas seulement aux expériences négatives faites avec les tarifs fixés jusqu’ici par le Conseil fédéral, qui ont affaibli les soins ambulatoires en particulier pour les patients défavori- sés. Les plans actuels du Conseil fédéral, dans le cadre des volets de mesures visant à freiner la hausse des coûts, suscitent également beaucoup de craintes.1 Le Conseil fédéral serait ainsi non seulement à même d’influer de manière déterminante sur la mise en place d’une organisation tarifaire nationale, mais également d’obliger les partenaires tarifaires à piloter les coûts en fonction d’un «objectif» qu’il aurait fixé. Seul un parte- nariat tarifaire fort permettra d’éviter la mise en place d’un tel plafonnement des coûts, qui aurait de graves conséquences sur la prise en charge médicale. Les an- nées de travail de la FMH avec ses partenaires portent leurs fruits, car depuis juin de cette année, plus rien ne semble pouvoir empêcher l’approbation du tarif TAR- DOC. Les projets de loi visant à vider l’autonomie tari- faire de sa substance sont pourtant déjà sur les rails.

Le  maintien de l’autonomie tarifaire restera donc un enjeu et un défi capital.

Les autres enjeux prioritaires aux yeux des médecins et des experts – formation prégraduée, postgraduée et continue, numérisation et interprofessionnalité, mais aussi représentation des intérêts de la profession – sont aujourd’hui solidement ancrés dans les structures de la FMH et de l’ISFM. Avec en plus la volonté des méde- cins de freiner la hausse des coûts [5] et d’éviter les trai- tements inutiles [6], les conditions favorables sont bien là pour que nous puissions relever les défis qui nous at- tendent. Et pour que le prochain comité central puisse s’appuyer sur une bonne cohésion de l’organisation et sur un corps médical uni et solidaire, il faudra égale- ment le soutien de nos membres.

Références

1 Schlup J. Notre chemin vers vos objectifs: stratégie 2017–2020.

Bull Med Suisses. 2017;98(1–2):3.

2 Wille N, Bütikofer AG, Schlup J. Die Strategie der FMH 2017–2020.

Herausforderungen, Ziele, Umsetzung. Bull Med Suisses. 2017;

98(1–2):4–6 (en allemand seulement).

3 Henggi B. Nouvelles dispositions pour les médecins à partir de juillet 2021. Bull Med Suisses. 2020;101(27–28):834–5.

4 Marti M. Durée de travail dans les hôpitaux: les abus perdurent.

Bull Med Suisses. 2020;101(23–24):739–40.

5 Wille N, Glarner J, Schlup J. La FMH à propos de la maîtrise des coûts de santé. Bull Med Suisses. 2018;99(8):224–226.

6 Les activités menées pour corriger cette tendance comprennent des initiatives comme la «smarter medicine», qui émanent des sociétés de discipline, mais également les mesures visant à corri- ger les incitatifs erronés ou à promouvoir une bonne information pour les patients ainsi que la codécision.

Addendum: les expériences faites dans le cadre de la pandémie placeront-elles davantage la sécurité de l’approvisionnement au centre des préoccupations?

Le fait que les résultats présentés ici ne reflètent aucunement les expériences faites en lien avec la pandémie de coronavirus peut être autant un avantage qu’un inconvénient. D’un côté, les résultats sont épargnés par les variations passagères résultant des événements en cours. De l’autre, il est possible que certains aspects liés à la sécurité de l’approvisionnement acquièrent durablement un poids plus important. L’avenir montrera dans quelle mesure les expériences faites en lien avec le coronavirus comporteront des répercussions à long terme.

1 Le présent article se réfère ici exclusivement au contenu du 1er volet de mesures du Conseil fédéral (le seul à être connu au moment de l’enquête). En insistant de manière encore plus accentuée sur la nécessité d’un plafonnement des coûts et de tarifs fixés par l’Etat, le 2e volet présenté récemment, et maintenant en consultation, souligne encore ces enjeux.

Dre phil. Nora Wille Nussbaumstrasse 29 Case postale 300 CH-3000 Berne 15

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(40):1254–1258

FMH Thème 1258

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Visions relatives aux dommages

infligés au système suisse de santé

Bruno Henggi

Responsable Affaires publiques

On peine à imaginer que les patients suisses soient dés­

ormais contraints de consulter un point de premier contact avant de se rendre chez le médecin ou le spé­

cialiste de leur choix. Le libre choix du médecin est une évidence pour la population suisse, et il semble difficile de remettre cela en question.

Aujourd’hui, chaque assuré peut choisir le médecin qu’il entend consulter. Il peut toutefois aussi opter pour un modèle avec choix restreint. En 2018, 70% environ des assurés avaient opté pour un tel modèle d’assurance.

Désormais, il est question d’obliger tous les Suisses à consulter un premier point de contact avant de recourir à une prestation médicale, et ce indépendamment de leur modèle d’assurance. Selon les représenta­

tions des visionnaires au sein du Département de l’intérieur, les patients devraient avoir l’obligation de consulter un point de premier contact, à choisir sur la liste de leur canton. Pour ce faire, ils devraient d’abord recevoir de ce point de contact la confirmation qu’il est disposé à assumer le rôle de premier conseil, puis ils remettront cette confirmation à leur assureur.

Dans le cas où ils voudraient changer de point de contact, ils ne pourront le faire que si les conditions dé­

finies par le Conseil fédéral sont remplies. Ce dernier dé­

ciderait également dans quelles conditions un assureur peut imposer un point de premier contact à un assuré.

Premier conseil = conseil obligatoire pour tous

Selon la représentation du Conseil fédéral, les points de premier contact pourront être des médecins de fa­

mille, des cabinets de groupe, des centres de téléméde­

cine ou des réseaux de soins coordonnés. Pour remplir ce rôle, les médecins devront être titulaires d’une spé­

cialisation en médecine interne générale ou en pédia- trie, ou d’un titre de médecin praticien. Ils pourront de­

mander au canton de les inscrire sur la liste cantonale des points de premier contact, et ce dernier décidera d’accéder ou non à leur demande. Le Conseil fédéral a l’intention de déterminer également les prestations que pourront fournir les points de premier contact et de les rémunérer au forfait. Après audition des parte­

naires tarifaires, il déterminera le montant de la rému­

nération forfaitaire que les points de premier contact toucheront par patient, ainsi que les prestations com­

prises dans ce forfait. Les forfaits seront versés aux points de contact indépendamment du fait que les pa­

tients auront ou non recouru à leurs prestations.

Quiconque s’engage professionnellement pour ré­

pondre au plus près aux besoins des patients et pour leur fournir la meilleure prise en charge possible ne peut pas être favorable à une rémunération forfaitaire.

Tout comme il ne peut pas être favorable à ce que la liberté d’opter pour un modèle d’assurance à choix restreint soit remplacée par une obligation.

Un patient confronté par exemple à une allergie ou à une éruption cutanée préférera certainement pouvoir consulter sans délai un dermatologue, sans avoir à pas­

Si l’on reproche souvent à nos représentants politiques à Berne de manquer de vision, on peinerait à faire ce reproche au Conseil fédéral, à quelques semaines du vote sur son 2

e

volet de mesures visant à maîtriser les coûts. Mise sous tutelle des patients, dirigisme à l’encontre des fournisseurs de prestations, renversement des décisions des partenaires tarifaires. Avec ses interventions centralisées dans la liberté de choix et de mouvement des patients et des assurés, et dans la marge de manœuvre dont jouissent les acteurs de notre système de santé, le Conseil fédéral semble engagé sur la voie d’une médecine pilotée par l’Etat.

Le Conseil fédéral a l’intention de déterminer également les prestations que pourront fournir les points de premier contact et de les rémuné- rer au forfait.

FMH Actuel 1260

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ser d’abord par un premier conseil. L’obligation de pas­

ser par un point de premier contact sera vécue comme une détérioration de la qualité des soins. Sans compter que ces consultations supplémentaires feront proba­

blement augmenter les coûts de la santé.

L’objectif de maîtrise des coûts est la mesure la plus interventionniste du DFI à ce jour

L’objectif de maîtrise des coûts est l’élément du volet de mesures qui pourra avoir les incidences les plus impor­

tantes sur notre système de soins. Il modifie en effet la répartition des compétences et déplace l’équilibre des forces en donnant davantage de compétences à la Confédération. Il se fonde sur le postulat que l’adminis­

tration dispose des compétences nécessaires en ma­

tière de planification pour réaliser des économies aux endroits qui s’y prêtent. Par ailleurs, l’administration semble partir du principe que son affirmation selon la­

quelle il devrait être possible d’économiser 20% des coûts sans perte de qualité repose sur des faits et que l’on doit pouvoir respecter l’objectif de maîtrise des coûts sans impacter la qualité des soins, du moins dans la phase de démarrage. Le Département de l’intérieur semble néanmoins conscient que ces mesures sont susceptibles d’entraîner un cauchemar administra­

tif. Dans son rapport explicatif, le Conseil fédéral évoque une certaine charge de travail initiale pour l’exécution, puis une charge administrative constante pour la Confédération, les cantons et les partenaires tarifaires. Le DFI n’a cependant pas com­

mandé d’étude de faisabilité. Pour l’essentiel, la Confé­

dération entend définir un plafond général de coûts, émettre des recommandations aux cantons pour qu’ils fixent leur propre objectif en matière de coûts et dis­

penser quelques conseils sur la manière de répartir la hausse sur les différentes catégories de coûts. Il revient donc aux cantons de fixer leurs propres objectifs et d’édicter des dispositions cantonales concernant la ré­

partition de la hausse des coûts, et éventuellement de la préciser un peu plus, notamment en fixant des ob­

jectifs de croissance spécifiques pour les médecins de premier recours et pour les spécialistes. Qu’elles soient facultatives ou obligatoires, les mesures correctives prendront la forme d’adaptations des conventions tari­

faires. Et pour affaiblir encore le partenariat en matière de tarifs, il est probable que l’on définisse des compé­

tences subsidiaires pour la Confédération et les can­

tons. Les chances de voir les partenaires tarifaires convenir d’une tarification insuffisante sont assez ré­

duites, raison pour laquelle les cantons pourront ou devront eux­mêmes ordonner des mesures. Il s’agira essentiellement de modifications des tarifs et des prix (valeur du point, taux de base). Dans son rapport expli­

catif, le Conseil fédéral réfute en quelques lignes l’hy­

pothèse selon laquelle les objectifs de maîtrise des coûts assortis de sanctions pourraient mettre à mal tout notre système d’assurances. Le respect de notre constitution ne semble pas non plus le préoccuper outre mesure. Il vaudrait pourtant largement la peine de vérifier la constitutionnalité des plans de notre mi­

nistre de la Santé.

La consultation en cours, qui se prolongera jusqu’au 19  novembre, constitue une bonne occasion pour le faire. Le message paraîtra environ six mois plus tard.

La mise en œuvre de l’objectif de maîtrise des coûts en cours d’examen au Parlement

Le Parlement est en train d’examiner une des mesures de mise en œuvre de l’objectif de maîtrise des coûts, et plus précisément les mesures des partenaires tari­

faires concernant le pilotage des coûts. Ce point a été âprement discuté au sein de la commission, mais a été  intégré dans la deuxième partie du 1er volet de mesures, et doit être soumis au Conseil national du­

rant sa session extraordinaire de fin octobre. Cette

nouvelle exigence légale doit obliger les partenaires ta­

rifaires à s’accorder par exemple sur des tarifs dégres­

sifs. Là aussi, un contrôle de constitutionnalité serait de mise. Si l’Etat en venait à fixer des tarifs insuffisants faute d’accord entre les partenaires tarifaires, cela contreviendrait au principe de l’assurance, comme l’a confirmé un arrêt du Tribunal fédéral, puisque le droit aux prestations prend le pas sur la tarification.

Les autres mesures du 1er volet, qui intéressent directe­

ment le corps médical, portent avant tout sur la question de savoir combien d’influence faut­il encore accorder à la Confédération dans le domaine de l’orga­

nisation tarifaire nationale, des tarifs et des données.

Alors que le National a fait d’importantes concessions à l’ambition dévorante du Département fédéral de l’inté­

rieur, la Commission du Conseil des Etats fait montre quant à elle d’une plus grande retenue.

FMH

Affaires publiques Nussbaumstrasse 29 Case postale CH­3000 Berne 15 031 359 12 67 Bruno.henggi[at]fmh.ch

Le Département de l’intérieur semble néan- moins conscient que ces mesures sont suscep- tibles d’entraîner un cauchemar administratif.

Cette nouvelle exigence légale doit obliger les partenaires tarifaires à s’accorder par exemple sur des tarifs dégressifs.

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FMH Actuel 1262

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Todesfälle / Décès / Decessi Max-Ulrich Hoffmann (1945), † 7.8.2020, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 8810 Horgen

Rolf Diethelm (1928), † 28.8.2020, Facharzt für Chirurgie, 6460 Altdorf UR

Bruno Lerf (1944), † 2.9.2020, Facharzt für  Chirurgie und Facharzt für Herz- und thorakale Gefässchirurgie, 6043 Adligenswil

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Christoph Amadeus Agten, Facharzt für Radiologie, FMH, Schwanengasse 5/7, 3011 Bern

Mihály Belák, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Bahnhofstrasse 1, 3066 Stettlen

David Goldblum, Facharzt für Ophthalmo- logie, FMH, Pallas Klinik Bern, Länggass- strasse 18, 3012 Bern

Judith Robertz, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Sanacare Gruppen- praxis, Bubenbergplatz 10, 3011 Bern Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über allfällige Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Rebeka Krisztina Hughes, Fachärztin für Neurologie, Cereneo Schweiz AG, Seestrasse 18, 6354 Vitznau

Dona Reyna, Praktische Ärztin, FMH, ab 2.6.2020 Permanence Bahnhof Luzern MedCenter AG, Robert-Zünd-Strasse 2, 6005 Luzern

Rami Sommerstein, Facharzt für Infektio logie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Hirslanden Klinik St. Anna, St. Anna- Strasse 32, 6006 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

FMH Nouvelles du corps médical 1263

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Nouvelles du corps médical

Nouvelle

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Die Zeiten ändern sich – und wir ändern uns in ihnen (Ovid)

Brief zu: Stalder H. Die Zeit der Alten. Schweiz Ärzteztg.

2020;101(37):1166.

Lieber Hans Stalder,

Dein «Zu guter Letzt» über «Die Zeit der Al- ten» zeigt exemplarisch, wie sich Begriffe oft in kürzester Zeit ändern können, und wie wir uns in dieser Zeit ebenfalls ändern. Vor bald 60 Jahren spazierte ich als Student am Abend oft mit meinem Grossvater Otto in der Elfe- nau in Bern zu den uralten Eichen mit Blick auf die Berner Alpen. Otto war Notar und be- geisterter Alpinist. Er erzählte von früheren Bergtouren, die Besteigung eines Walliser 4000ers war damals eine eigentliche Expedi- tion, aber Otto nahm sich eine Woche Zeit. Die Fahrt nach Sitten oder Siders dauerte einen halben Tag, der Anmarsch bis ins Biwak zwei Tage. SAC-Hütten gab es erst wenige, über- nachtet wurde in Geissen-Ställen oder unter einer grossen Felsplatte. Jahre vergingen, bis Otto gestand, dass die Abstiege von fast 4000 Metern wohl für seine Hüfte nicht ideal seien. Der Hausarzt stellte eine Hüft-Arthrose fest, der «Hüftgelenk-Karajan» Maurice Mül- ler sagte, das könne man operieren. Otto meinte: «Können heisst nicht müssen», er wandte sich der Kultur zu und besuchte zu- sammen mit der Grossmutter regelmässig Opern, doch mit Mass: Vom zweiten Akt der langen Wagner- und Verdi-Opern hatte er keine Ahnung, weil er diese Zeit im «Café Ringgenberg» beim Abendessen verbrachte.

Nach einigen Jahren gingen die Schmerzen in der Hüfte spontan zurück, die Hüfte war steif.

Otto war und bleibt bezüglich Zeit-Manage- ment im Alter für mich ein grosses Vorbild. Es geht vorerst darum zu akzeptieren, dass man nicht mehr 20 oder 30, sondern 60 oder 80 Jahre alt ist. Vielen Zeitgenossen fällt dies überaus schwer, sie klammern sich krampf- haft an die 10 000 Schritte täglich und andere körperliche oder geistige Fitness-Normen, sehr oft unter Zeitdruck. Ob sie glücklicher sind, muss man oft bezweifeln.

Auch Ottos Grundsatz, dass man nicht alles tun muss, was man tun könnte, hat mir (und früher vielen Patienten) oft geholfen. Wie- der um spielt die Zeit eine grosse Rolle: Ein Problem zu überschlafen braucht zwar 8 Stun- den, spart aber oft sehr viel Zeit, Schmerzen, Angst und Geld.

Benedikt Horn, Interlaken

Sprache, die Brücke zum Patienten

Brief zu: Gesamterneuerungswahlen 2020: Porträts der Kandidierenden. Schweiz Ärzteztg. 2020;101(37):1104–31.

Eben wurden in der Schweizerischen Ärzte- zeitung Kandidatinnen und Kandidaten für verschiedene Ämter innerhalb unserer Stan- desorganisation vorgestellt. Ich schätze, wie viele von uns, ihr Engagement für unsere Be- lange sehr.

Ich möchte hier auf etwas hinweisen, was mir auffiel: Die grosse Sprachkompetenz von vie- len zur Wahl Stehenden, Deutsch, Schweizer- deutsch (bei Französischsprechenden), Fran- zösisch, Italienisch, Englisch, Spanisch, auch weitere Sprachen bis ins Sprachniveau C2, wer- den dort aufgeführt.

Mir gefällt, dass offenbar für viele Ärztinnen und Ärzte die Sprache wichtig ist. Sie haben sie mit gleichem Fleiss gelernt wie medizini- sche Themen, denn auch der Spracherwerb ist  ihnen nicht einfach zugefallen. Und mit der  fremden Sprache eröffnet sich auch die fremde Kultur. Darin drücken sie aus, dass sie neben der medizinischen Fragestellung in der Sprechstunde auch der kommunikativen Auf- gabe gewachsen sind: mit Patienten fremder Sprache in Beziehung treten. Sprechen, zu- hören, verstehen oder vielleicht besser: zuhö- ren, verstehen, sprechen.

Seit vielen Jahren gefällt mir der Satz von Ursula Lehr, 1989–1991 deutsche Ministerin für Jugend, Frauen, Familie und Gesundheit:

«Der alte Arzt spricht lateinisch, der junge Arzt englisch. Der gute Arzt spricht die Spra- che des Patienten.»

Dr. med. Beat Schneider, Ramsen

Effectively ...

Brief zu: Hadorn L, Weil B, Quinto CB. Nachholbedarf in Sachen Ärztegesundheit. Schweiz Ärzteztg. 2020;101(38):1171–2.

Es ist sehr zu loben, dass der Gesundheits- aspekt bereits für angehende Ärztinnen und Ärzte im Lernzielkatalog PROFILES für das Studium der Humanmedizin angekommen ist. Ich wiederhole, was in GO 7.9 steht: «allo- cate personal time and resources effectively in order to ...» «Effectively» kann «tatsächlich/

effektiv» bedeuten, aber auch «wirkungsvoll/

wirksam». Hmmm ... Zeit für sich selber und eigene Ressourcen möglichst wirkungsvoll belegen, reservieren, einteilen  – «to sustain their own health» (GO 7.9). Möglichst wirksam leisten sollen? Ganz getreu unserer Zeit soll auch die Erholung möglichst effizient geleis- tet werden?! Zum Nachdenken ...

Dr. med. Aaron Schawalder, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Winterthur

COURRIER 1266

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(40):1266

Courrier au BMS

Les courriers des lecteur publiés reflètent l’opinion de l’auteur. La sélection, les éventuel- les coupures et la date de publication sont du ressort exclusif de la rédaction. Il n’y a pas de correspondance à ce sujet. Les contenus diffa- matoires, discriminatoires ou illégaux ne seront pas publiés. Chaque auteur est personnelle- ment responsable de ses déclarations.

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Examen de spécialiste Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en  néphrologie

Date: les 26 et 27 mai 2021 Lieu: Berne

Délai d’inscription: le 5 avril 2021

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée → Titres de spécialiste et formations approfondies → néphrologie

Obtention a posteriori de la forma­

tion approfondie en «gynécologie­

obstétrique opératoire»

La nouvelle formation approfondie en

«gynécologie-obstétrique opératoire» a été lancée par l’ISFM le 1.7.2008. Comme dans les autres domaines, la formation postgraduée de médecin spécialiste en gynécologie et

obstétrique a été réduite à un curriculum de 5 ans, d’approche conservatrice, tout en étant en parallèle enrichie de formations approfon- dies opératoires.

Les médecins spécialistes en gynécologie et obstétrique qui avaient obtenu leur titre de spécialiste selon l’ancien programme de formation postgraduée du 1.1.2002 ont profité de dispositions transitoires généreuses:

ils ont obtenu le nouveau titre sans aucune autre condition. La demande devait cepen- dant être déposée dans un délai de 10 ans, à savoir jusqu’au 30.6.2018 au plus tard.

Plusieurs consœurs et confrères ont raté ce délai et ne peuvent à présent plus faire valoir aucune formation approfondie opératoire.

Sur demande de la Société suisse de Gynéco- logie et d’Obstétrique (SSGO), l’ISFM offre dés ormais la possibilité de valider la formation approfondie malgré l’expiration du délai.

L’inscription à l’examen doit intervenir au plus tard le 31.12.2021. Passé ce délai, la formation approfondie devra être obtenue selon les dispositions ordinaires.

Pour plus de détails, voir www.sggg.ch

Kongress des Schweizerischen Verbands Medizinischer Praxis­

Fachpersonen SVA kann stattfinden Der SVA kann seinen 50. Kongress zum The ma «Meilensteine» vom 6. bis zum 8. November 2020 in Davos durchführen.

Grundlage für den positiven Entscheid bildet ein rigoroses Schutzkonzept. Der SVA feiert sein 40-jähriges Bestehen in seiner heutigen Verbandsform und die Durchführung seines 50. Kongresses in Folge.

Der diesjährige Kongress möchte die Meilensteine rund um den Beruf Revue passieren lassen. Für den Besuch der gesamten Tagung hat die SGAIM 3 Kernfort- bildungscredits AIM akkreditiert. Beim Besuch von einzelnen Kongresstagen oder -halbtagen werden diese anteilmässig testiert.

Das detaillierte Programm, wie weitere Informationen zur Anmeldung, finden Sie unter www.sva.ch → Davoser Kongress

COMMUNICATIONS 1267

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(40):1267

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Swissmedic | Schweizerisches Heilmittelinstitut | Hallerstrasse 7 | CH-3000 Bern 9 | www.swissmedic.ch | Tel. +41 58 462 02 11 | Fax +41 58 462 02 12

Information importante | Vernier (Genève), septembre 2020

sanofi-aventis (suisse) sa | Tél. +41 79 662 59 73 | E-mail: corinne.sidler@sanofi.com

Contexte

De nouveaux signaux de sécurité sont apparus lors de l’uti- lisation de Lemtrada post-commercialisation, dont des cas d’ischémie myocardique, d’infarctus du myocarde, de neu- tropénie sévère (y compris fatale) et de thrombocytopénie sévère. Il existerait un lien de causalité entre Lemtrada et la survenue d’hémophilie A acquise, d’hépatite auto-immune et de lymphohistiocytose hémophagocytaire (LHH). Des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) ont également été rapportés chez des patients présentant d’autres facteurs de risque (traitement antérieur associé à un risque de LEMP).

Résumé des changements suite à la révision du profil bénéfice/risque de Lemtrada

• Restriction de l’indication: Lemtrada est indiqué en mo- nothérapie comme traitement de fond chez les patients adultes présentant des formes très actives de sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR), malgré un traitement précédent, complet et bien conduit par au moins un traitement de fond.

– Contre-indications supplémentaires: Hypertension non contrôlée; anamnèse mentionnant des dissections des artères cervico-encéphaliques ou un risque accru de dissections cervicales (syndrome d’Ehlers-Danlos, syndrome de Marfan, etc.); antécédents d’accident vasculaire cérébral; antécédents d’angine de poitrine ou d’infarctus du myocarde; un risque accru de dia- thèse hémorragique (due à des anticoagulants par exemple).

• Lemtrada doit être administré dans un hôpital disposant d’un accès direct aux soins intensifs, d’équipements et de personnel disponibles pour prendre en charge de façon ap- propriée les chocs anaphylactiques, les réactions sévères à la perfusion, les ischémies myocardiques, les infarctus du myocarde, les effets indésirables cérébrovasculaires, les troubles auto-immuns et les infections.

• Compléments aux rubriques «Mises en garde et pré- cautions» et «Evénements indésirables»:

Auto-immunité

Le traitement par Lemtrada peut augmenter le risque de pa- thologies auto-immunes potentiellement sévères et mor- telles. Durant l’utilisation post-commercialisation, des cas de patients développant plusieurs pathologies auto-immunes à la suite d’un traitement par Lemtrada ont été observés.

Les patients développant une auto-immunité devraient subir des examens pour rechercher d’autres pathologies auto- immunes. Il convient donc de les informer des signes et symptômes de ces auto-immunités et de leur conseiller de consulter immédiatement un médecin en cas d’apparition.

Patients et médecins doivent être informés de la survenue tardive potentielle de troubles auto-immuns après la période de surveillance de 48 mois.

Hémophilie A acquise

Des cas d’hémophilie A acquise (anticorps anti-facteur VIII) ont été signalés à la fois dans les essais cliniques et après la commercialisation. Chez tous les patients qui présentent des symptômes évocateurs d’hémophilie A acquise, un bi- lan de coagulation incluant le temps de céphaline activée (TCA) doit être pratiqué.

Hépatite auto-immune (HAI)

Des cas d’hépatite auto-immune (y compris des cas mor- tels) avec insuffisance hépatique aiguë nécessitant une greffe ont été signalés en post-commercialisation chez des patients traités par Lemtrada. Chez tous les patients présen- tant des signes cliniques ou des symptômes évoquant une atteinte hépatique, il faut mesurer rapidement les transami- nases sériques et la bilirubine totale et interrompre le traite- ment par Lemtrada si nécessaire. Des tests de la fonction hépatique doivent être effectués avant le traitement initial et à des intervalles mensuels jusqu’à 48 mois après la dernière perfusion.

Réactions liées à la perfusion (RLP)

Durant l’utilisation post-commercialisation, des effets indési- rables sévères, parfois fatals et imprévisibles ont été signa- lés au niveau de différents systèmes d’organes. Des cas d’hémorragie alvéolaire pulmonaire, d’ischémie myocar- dique, d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire céré-

Information importante concernant la sécurité de LEMTRADA (alemtuzumab)

Restriction de l’indication, contre- indications et mesures de minimisation des risques

supplémentaires

En accord avec Swissmedic, le laboratoire sanofi-aventis (suisse) sa souhaite vous informer des changements dans l’indication, les contre-indications et mesures de minimisation du risque suite aux conclusions de la révision du profil bénéfice/risque de Lemtrada.

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sanofi-aventis (suisse) sa | Tel. +41 79 662 59 73 | E-mail: corinne.sidler@sanofi.com

Information importante | Vernier (Genève), septembre 2020 bral (y compris ischémique et hémorragique), de dissection

artérielle cervico-céphalique (par ex. vertébrale, carotidienne) et de thrombocytopénie ont été signalés. De telles réactions

peuvent survenir à la suite de chacune des doses adminis- trées. Dans la majorité des cas, le délai avant l’apparition était de 1 à 3 jours suivant la perfusion de Lemtrada.

Les instructions de perfusion suivantes sont destinées à réduire le risque de réactions sévères temporellement associées à la perfusion de Lemtrada:

Lymphohistiocytose hémophagocytaire (LHH) Au cours de l’utilisation post-commercialisation, des cas de LHH (y compris fatals) ont été signalés chez des patients traités par Lemtrada. La LHH est un syndrome d’activation immunitaire pathologique caractérisé par une inflammation systémique extrême associée à un taux de mortalité élevé si elle n’est pas diagnostiquée et traitée à un stade précoce.

Les patients qui développent des manifestations précoces d’une activation immunitaire pathologique doivent être éva- lués immédiatement et un diagnostic de LHH doit être envi- sagé. Ils doivent être informés des signes et symptômes de LHH et de la période de son éventuelle apparition (dans un délai de quelques mois à quatre ans après le début du traite- ment).

Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP)

Dans les études cliniques sur l’alemtuzumab chez des pa- tients atteints de sclérose en plaques, aucun cas de LEMP n’a été signalé. Des cas de LEMP ont été signalés durant l’utilisation post-commercialisation chez des patients pré- sentant d’autres facteurs de risque, spécifiquement en cas de traitement antérieur par des produits contre la SEP asso- ciés à la LEMP. Une surveillance IRM à la recherche de signes pouvant correspondre à une LEMP peut être utile, y compris avant l’instauration du traitement par Lemtrada.

Toute observation suspecte doit donner lieu à des examens

plus poussés afin de permettre, le cas échéant, un diagnos- tic précoce de la LEMP.

Ces mesures ont été intégrées à la mise à jour de l’infor- mation produit de Lemtrada. Le matériel éducationnel en relation avec le Plan de Gestion des Risques sera égale- ment mis à jour.

Annonce des effets indésirables

Les professionnels de santé sont encouragés à signaler tout effet indésirable survenant chez des patients traités par Lemtrada.

Pour le signalement de tout effet indésirable d’un médica- ment (EI), Swissmedic recommande aux personnes concer- nées d’utiliser le système électronique ElViS, qui est l’outil de déclaration d’effets indésirables. Toutes les informations nécessaires sont disponibles sur le site internet: www.

swissmedic.ch

Contact

sanofi-aventis (suisse) sa Tél. +41 79 662 59 73

E-mail: corinne.sidler@sanofi.com

Avant la perfusion Pendant la perfusion Après la perfusion

Réaliser un ECG et mesurer les signes vitau x (notamment la fréquence cardia- que et la pression artérielle) lors de la visi te initiale.

Réaliser des analyses biologiques (hémo- gramme avec formule leucocytaire, trans- aminases sériques, créatinine sérique, test de la fonction thyroïdienne et analyse d’urine avec microscopie).

Surveiller au moins toutes les heures la fréquence cardiaque, la pression artérielle et l’état clinique général des patients.

– Interrompre la perfusion en cas d’effet indésirable sévère, évaluer médicale- ment le patient et fournir un traitement approprié s’il y a lieu avant de reprendre le traitement.

– Considérer d’interrompre définitivement la perfusion si le patient présente des symptômes cliniques suggérant une RLP sévère.

Observer afin de détecter d’éventuelles RLP pendant au moins 2 heures après la perfusion et prolonger autant que néces- saire.

– En cas de symptômes cliniques suggé- rant une RLP sévère, surveiller étroite- ment jusqu’à leur disparition complète.

– Informer les patients du potentiel d’ap- parition tardive de RLP et les inviter à signaler les symptômes et à consulter un service de soins approprié.

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Références

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