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(Th´eor`eme de Scheff´e) Soit (Xn) et X une suite de variables al´eatoires d´efinies sur le mˆeme espace de probabilit´es

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Pr´epa-agreg 2016-2017 Universit´e de Bordeaux

Compl´ements probas.

Exercice 1. (Th´eor`eme de Scheff´e)

Soit (Xn) et X une suite de variables al´eatoires d´efinies sur le mˆeme espace de probabilit´es. On suppose que les variables al´eatoires admettent des densit´es not´eesfn etf.

Montrer que si fnconverge simplement vers f surR, alorsXnlimX (en loi).

En notantFnetF les fonctions de r´epartitions, avec le lemme de Fatou, on a pour tout t∈R,

F(t) = Z t

−∞

f(u)du= Z t

−∞

limn fn(u)du≤lim inf

n

Z t

−∞

fn(u)du= lim inf

n Fn(t).

De mˆeme, 1−F(t) =

Z +∞

t

f(u)du= Z +∞

t

limn fn(u)du≤lim inf

n

Z +∞

t

fn(u)du= 1−lim sup

n

Fn(t).

D’o`u limFn(t) =F(t) et la convergence en loi.

Exercice 2. La r´eciproque est fausse. (Foata-Fuchs p216) Si Xn admet pour densit´e (justifier )

fn(x) = (1−cos(2πnx))1[0,1](x)

alorsXnconverge en loi vers la loi uniforme sur [0,1] maisfnne converge pas simplement vers 1[0,1].

Pour v´erifier la convergence en loi , il suffit de calculer la fonction de r´epartition de Xn:

FXn(t) =t−sin(2πnt)

2πn →tsi 0≤t≤1.

Exercice 3. Th´eor`eme de L´evy et la fonction caract´eristique caract´erise la loi(Foata-Fuchs p 220 et 172)

Lemme 1. Soit Y une variable al´eatoire r´eelle de densit´e g v´erifiant la propri´et´e suivante: gest la transform´ee de Fourier d’une fonction int´egrable, i.e.,

g(t) = Z

x∈R

eitxk(x)dx

1

(2)

avec kint´egrable.

SoitXune variable al´eatoire r´eelle ind´ependante deY. On noteφX(t) = E[eitX] sa fonction caract´eristique. Alors (X+Y) est `a densit´e et

f(X+Y)(u) = Z

x∈R

eiuxk(x)φX(−x)dx.

La preuve se fait par Fubini:

f(X+Y)(u) = Z

v∈R

g(u−v)dPX(v) = Z

v

Z

x

ei(u−v)xk(x)dxdPX(v)

= Z

x

eiuxk(x) Z

v

e−ivxdPX(v)

dx= Z

x∈R

eiuxk(x)φX(−x)dx.

Remarque: pour tout a > 0, la loi normale N(0, a) v´erifie la condition du lemme 1.

Lemme 2. Soit (Xn) etX une suite de variables al´eatoires, on suppose que l’on a la convergence simple

ΦXn(t)→ΦX(t), pour toutt∈R.

SoitY une variable al´eatoire ”ancipitale” ind´ependante. On a la convergence en loi

Xn+Y L

−→X+Y.

La preuve se fait par convergence domin´ee avec le th´eor`eme de Scheff´e.

La densit´e de Xn+Y est:

f(Xn+Y)(u) = Z

x∈R

eiuxk(x)φXn(−x)dx

→ Z

x∈R

eiuxk(x)φX(−x)dx=f(X+Y)(u).

Remarque: le lemme 2 n’est pas parfaitement ´ecrit car les Xn ne sont pas n´ecessairement d´efinies sur le mˆeme espace de probabilit´e.

Th´eor`eme de L´evy. Si

ΦXn(t)→ΦX(t), pour toutt∈R.

Alors,

Xn−→L X.

2

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Soit ε > 0. Quitte `a grossir l’espace (Ω,A,P) initial, On consid`ere Y de loi N(0, ε) ind´ependante de Xn. (On remarque que E[|Y|] ≤ ε.) Pour montrer la convergence en loi, on va utiliser le crit`ere de la ”fonction muette”

pour la classe des fonctions Lipschitziennes born´ees. On va montrer que pour toute fonction Lipschitzienne born´eeh,

E[h(Xn)]→E[h(X)].

(Montrer que ¸ca suffit pour avoir la convergence en loi voulue).

On ´ecrit:

|E[h(Xn)]−E[h(X)]| ≤ |E[h(Xn)]−E[h(Xn+Y)]|+|E[h(Xn+Y)]−E[h(X+Y)]|

+|E[h(X+Y)]−E[h(X)]|

≤2KE[|Y|] +|E[h(Xn+Y)]−E[h(X+Y)]|,

avec K la constante de Lipshitz de h. Le premier terme est ≤ 2Kε et le dernier tend vers 0 d’apr`es le lemme 2. D’o`u le r´esultat.

Cons´equence: La fonction caract´eristique caract´erise la loi.

Si φXY, alors en prenant Xn de loi constante (`a celle deX), on a Xnqui converge en loi versX et vers Y. Par unicit´e de la limite, les lois de X et de Y sont les mˆemes.

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