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D- Convergence de variables al´eatoires

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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D- Convergence de variables al´ eatoires

D- Convergence de variables al´eatoires

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D-1 Notations

I On consid`ere (Xn)n∈N(´eventuellement (Yn)n∈N) une suite de variables al´eatoires d´efinies sur l’espace probabilis´e (Ω,A,P) etX (´eventuellementY) une variable al´eatoire d´efinie sur le mˆeme espace.

I On note (Fn)n∈Nla suite des fonctions de r´epartitions de (Xn)n∈Net F celle deX.

I On note (φn)n∈N la suite des fonctions caract´eristiques de (Xn)n∈N

etφcelle de X : φn(t) =E eitXn .

Rq: Les r´esultats de ce cours s’appliquent aussi `a des vecteurs al´eatoires.

(3)

D-2 Convergence en loi

I D´efinitions D´efinition 1

XnL X ⇐⇒limn→+∞Fn(x) =F(x) en tout point de continuit´ex deF.

D´efinition 2 : Th´eor`eme de Paul Levy Xn

L X ⇐⇒ ∀x ∈R,limn→+∞φn(x) =φ(x).

D´efinition 3 : Lemme de Portmanteau Xn

L X ⇐⇒ ∀g continue et born´ee,limn→+∞E(g(Xn)) =E(g(X)).

D- Convergence de variables al´eatoires

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D-2 Convergence en loi

I Th´eor`eme

∀c∈R,Xn

L X etYn

L c=⇒(Xn,Yn)→L (X,c).

I Th´eor`eme de Slutsky

∀c∈R,Xn

L X etYn

L c=⇒

1 Xn+Yn

L X+c

2 XnYn

L Xc

3 Xn/Yn

L X/c,c6= 0

Xn

L X etYn

L Y n’implique pasXn+Yn

L X +Y

(5)

D-2 Convergence en loi

I Exemple

1 SoitXnune suite de v.a. de loiB(n, λ/n). Alors, lorsquentend vers l’infini,Xn

L X, o`uX suit une loiP(λ).

pn(x) =P(Xn=x) =Cnx λ

n x

1−λ n

n−x

=n(n−1)...(n−x+ 1) x!

λ n

x 1−λnn

1−λnx

= λx x!

1−1

n

....

1−x−1 n

1−λnn

1−λnx n→+∞lim pn(x) =λx

x! lim

n→+∞

1−λ

n n

x x!e−λ. Donc,Fn(x) =Px

k=0pn(k) =P(X ≤x) o`u X suit une loi de poisson de param`etreλ.

2 SoitXN une suite de v.a. de loiH(N,n,p). Alors, lorsqueN tend vers l’infiniXN

L X, o`uX suit une loiB(n,p).

D- Convergence de variables al´eatoires

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D-3 Convergence en probabilit´ e

I D´efinition

Xn

P X ⇐⇒ ∀ >0,limn→+∞P(|Xn−X|> ) = 0.

I Condition suffisante de convergence en probabilit´e

limn→+∞E(Xn) =cet limn→+∞V(Xn) = 0 =⇒Xn

P c

Preuve :

P(|Xnc|> )P(|XnE(Xn)|> /2) +P(|E(Xn)c|> /2)4V(Xn)

2 + 1|E(Xn)−c|>/20.

I Propri´et´es

Xn

P X etYn

P Y =⇒Xn+Yn

P X+Y

Preuve :P(|Xn+YnXY|> )P(|XnX|> /2) +P(|YnY|> /2).

(7)

D-3 Convergence en probabilit´ e

I Exemple

1 SoitZnune suite de variable al´eatoire de loi du Chi2 `anddl. SoitXn

une suite de v.a. de loiT(n). Montrer queZn/nconverge en probabilit´e vers 1. En d´eduire que lorsque ntend vers l’infini Xn

L X, o`uX suit une loiN(0,1).On note Xn

→ NL (0,1)

Rq: On utilisera le r´esultat ´enonc´e plus loin :

∀c∈R,Xn

L c⇐⇒Xn

P c

D- Convergence de variables al´eatoires

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D-4 Convergence presque-sˆ ure

D´efinition

1 Xn

p.s.→ X ⇐⇒P(limn→+∞Xn=X) = 1.

2 Xn

p.s.→ X ⇐⇒P({ω∈Ω,limn→+∞Xn(ω) =X(ω)}) = 1.

3 Xn

p.s.→ X ⇐⇒ {ω∈Ω,limn→+∞Xn(ω)6=X(ω)}=∅.presque partout.

Condition suffisante de convergence presque-sˆure

∀ >0,P

n=1P(|Xn−X|> ) converge =⇒(Xn p.s.→X)

(9)

D-5 Convergences en moyennes d’ordre

I Convergence dans L1 (en moyenne)

Xn L1

→X ⇐⇒limn→+∞E(|Xn−X|) = 0.

I Convergence dans L2(en moyenne quadratique)

Xn L

2

→X ⇐⇒limn→+∞E |Xn−X|2

= 0.

I Convergence dans Lp

XnLp X ⇐⇒limn→+∞E(|Xn−X|p) = 0.

D- Convergence de variables al´eatoires

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D-6 Hi´ erarchie des convergences

Xn−→p.s. X =⇒ Xn−→P X =⇒ Xn−→L X

⇑ Xn−→Lp X

⇑ Xn

Lq

−→X q>p

La convergence en loi est la convergence la plus faible.

El´ements de preuve :

I p.s.P: Si il est v´erifi´e, on utilise crit`ere de convergence p.s., sinon plus compliqu´e.

I PL: en utilisant l’in´egalit´e∀Z,Yv.a.,x>0,

P(Yx)P(Zx+) +P(|YZ|> ) et en l’appliquant d’une part `aY=Xn,Z=X, d’autre part `aY=X,Z=Xn. On obtient

F(a)P(|XnX|> )Fn(x)F(a+) +P(|XnX|> ).

On obtient le r´esultat en prenant la limite enn, puis la limite quandtend vers 0 et la continuit´e deF.

I L1P: par Markov

I L2L1 : par Cauchy-Schwarz

I LqLp: par Holder

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D-7 Quelques r´ esultats compl´ ementaires

Convergence vers une constante

∀c∈R,Xn

L c⇐⇒Xn

P c

Preuve : Ici,F(x) =P(cx) = 1c≤x.On a

0P(|Xnc|> ) =P(Xn> +couXn<c)1Fn(c+) +Fn(c)

En prenant la limite le terme de droite tend vers 11c≤c++ 1c≤c−= 0.

Xn

L X et|Xn−Yn|→P 0 =⇒Yn

L X

∀g continue

1 Xn

L X =⇒g(Xn)→L g(X)

2 Xn

P X =⇒g(Xn)→P g(X)

3 Xn

p.s.→ X =⇒g(Xn)p.s.→ g(X)

D- Convergence de variables al´eatoires

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D-8 Deux lois fondamentales de la statistique

Soit (Xi)1≤i≤n une suite de variables al´eatoires i.i.d. d’esp´erancemet de varianceσ2. Soit

n= 1 n

n

X

i=1

Xi.

I Lois des grands nombres

Lorsque l’on fait un sondage al´eatoire dans une population, plus on augmente la taille de l’´echantillon, plus la moyenne de l’´echantillon se rapproche de celle de la population.

Loi faible des grands nombres X¯n

P m

Preuve :E( ¯Xn) =m,V( ¯Xn) =σ2/net on applique la condition suffisante de convergence en probabilit´e.

Loi forte des grands nombres

np.s.→ m

(13)

D-8 Deux lois fondamentales de la statistique

I Exemples

1 SoitFnla fonction de r´epartition empirique de (X1, ...,Xn),

∀x∈R,Fn(x) =1 n

n

X

i=1

1Xi≤x.

Alors, lorsquentend vers l’infini

Fn(x)p.s.→F(x) et Fn(x)→P F(x), en tout pointx deR.

D- Convergence de variables al´eatoires

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D-8 Deux lois fondamentales de la statistique

I Th´eor`eme central limite (TCL)

n−m σ/√

n

→ NL (0,1).

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D-8 Deux lois fondamentales de la statistique

I Exemple 1: Loi de la somme de n variables al´eatoires i.i.d. Soit Sn=nX¯n=Pn

i=1Xi.Alors, Sn−nm

√nσ

→ NL (0,1).

Preuve : On multiplie en haut et en bas parndans le TCL.

I Exemple 2: Th´eor`eme de Moivre-Laplace SoitXn une suite de v.a. de loiB(n,p). ALors,

Xn−np pnp(1−p)

→ NL (0,1)

Preuve :Xna mˆeme loi que la somme denvariables i.i.d. de loi de bernouilliB(p)

I Exemple 3: Convergence en loi d’une suite Zn de loiχ2(n).

Zn−n

√2n

→ NL (0,1).

Preuve :Zna mˆeme loi queSn=P

ZiavecZii.i.d. de loi duχ2 (1).

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