Dimanche 21 Juin 1903.

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Dix-huitième Année. — N

u

49 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

Dimanche 21 Juin 1903.

Bureaux: R u e d e l a S e r r e , 5 8

ABONNEMENTS

lin an Six mois:

Suisse . . . . Fr.6»— Fr.3»—

Union postale » i2»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dlmaoelie à la Gbanz-de Foods

ANNONSES

snissos 20 ct., étrangères 23 et. la ligne Offres et demandes de place

10 centimes la ligne.

Les annouces se paient d'avance.

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Appels à l'émigration

Nous avons déjà eu l'occasion de mettre en garde nos fabricants et chefs d'atelier, contre des appels à rémigration, qui leur parviennent sous forme d'offres de fabri- ques à louer ou de sols à bâtir.

Dans notre numéro du 8 février dernier, nous signalions une circulaire d'une mai- son de Bàle, dont l'auteur proclamait la nécessité, pour les fabricants suisses qui travaillent avec l'Allemagne, de « dislo- quer partiellement leur fabrication sur ter- ritoire allemand » et celte invile de notre concitoyen bàlois, qui s'offrait à procurer aux amateurs, fabriques ou terrains, était selon lui, justifiée par les droits du nou- veau tarif allemand.

Nous avions fait bonne justice de ce faux raisonnement, basé sur des prévisions que rien ne justifiait alors et que rien ne justi- fie aujourd'hui, bien au contraire.

Aujourd'hui, c'est un industriel ou pro- priétaire de Mulhouse qui offre, par cir- culaire aussi, des locaux où l'on pourrait installer une fabrication d'horlogerie.

La circulaire se termine comme suit :

« U n e entreprise de ce genre est toute indiquée vu les droits de douane très éle- vés sur les produits de votre industrie, à leur entrée en Allemagne, prévus par les futurs traités douaniers. Vous n'ignorez pas, je suppose, que plusieurs maisons suisses de votre branche ont créé des suc- cursales en Alsace ces derniers temps. »

11 convient de mettre en garde nos in- dustriels contre l'imprudence qu'ils com- mettraient en acceptant de telles offres.

Sans compter les dillicultés matérielles qu'ils auraient à surmonter, ils doivent être retenus par l'inexactitude absolue de la raison de fond qu'on invoque.

Sans doute que le projet de nouveau ta- rif allemand contient des relèvements de droits sur l'horlogerie, mais ce n'est qu'un projet et, comme nous le disions déjà dans notre numéro du 5 février, rien n'explique les alarmes de ceux qui voient le salut dans leur installation de l'autre côté de la fron- tière.

On sait que, jusqu'ici, ni l'Allemagne ni

la Suisse n'ont pris l'initiative de dénon- cer le traité de commerce qui les lie et il est même admissible qu'on n e le dénon- cera pas et que l'on traitera sur les bases du tarif actuel.

Dès lors, il convient d'attendre patiem- ment les événements et de ne prendre au- cune mesure imprudente et inutile, que l'intérêt de nos industriels ne commande en aucune façon.

Le résultat des élections allemandes va du reste refréner le zèle des protectionnis- tes agrariens et autres ; à ce propos, il est intéressant de lire les appréciations de journaux qui n'appartiennent pas tous à la nuance socialiste; en voici quelques-unes:

La Deutsche Tages-Zeitung reconnaît la défaite de la Ligue agraire, battue en la personne de ses principaux chefs. La Ga-

zette de Vos dit : Le gouvernement a reçu

la quittance de son tarif douanier. Les so- cialistes ont eu de la chance que les élec- tions se soient faites sous l'impression d'un renchérissement des denrées alimen- taires et au moment où l'on annonce de nouveaux impôts sur la bière et le tabac.

Le Yorwœrts : Les résultats des élections

ont retenti comme des coups de tonnerre.

Ces renchérisseurs du pain sont jugés.

Le Tagblatt attribue l'énorme accroisse-

ment des socialistes non seulement dans les grandes villes, mais dans les circons- criptions rurales au nouveau règlement électoral assurant le secret du vote, ce qui a permis aux paysans, aux fermiers, aux journaliers, de témoigner leur mécontente- ment au sujet de l'état de choses actuel.

La puissance du groupe socialiste exercera une influence prépondérante sur les futurs traités de commerce : Ce groupe défendra les opprimés et la liberté des citoyens, et ce journal ajoute qu'à ce point de vue, il ne regrette pas la victoire socialiste.

Ces citations que l'on pourrait facile- ment compléter, prouvent à l'évidence qu'en Allemagne le résultat des élections est considéré comme une défaite des pro- teclionnistes'et une condamnation du nou- veau tarif douanier. Il n'est donc pas té- méraire d'allirmer, comme le fait Le ïag-

blatt, qu'il aura une heureuse répercussion

sur les négociations qui vont s'ouvrir pour le renouvellement des traités de commerce.

Les chances de voir les droits actuels sur l'horlogerie maintenus en sont augmen- tées et l'inutilité de passer la frontière,, comme le conseillent des voisins intéressés à vendre leurs terrains ou leurs immeubles apparaît de plus en plus clairement. . ,'

Nous conseillons donc à nos industriels de faire la sourde oreille et de vouer tous leurs soins à l'amélioration de la qualité des montres qu'ils fabriquent en Suisse. Ce sera plus profitable à leurs intérêts que d'aller courir des aventures ailleurs et d'en faire courir aux ouvriers qui seraient tentés de les suivre.

* . .

* *

O n nous écrit de Bienne sur le même sujet :

Je lis votre réponse bien ajustée à l'ar- ticle du correspondant du Journal du Jura.

C'est toujours ainsi, quand le mal est fait et consomme on cherche une tète de Turc, mais ceux qui voient le mal se préparer et se faire et qui sont tout près pour le voir ne souillent mot, ou trop tard !

En fait de patriotisme il n'y a qu'à contem- pler ce qui se passe chez quelques fabri- cants de pierres, qui font venir en Suisse autant de petits Italiens qu'ils en peuvent trouver par leurs recruteurs là bas, qui re- çoivent fr. 50.— par tète dit-on?

Ainsi à Neuveville, il y a toujours un nombre assez considérable de ces apprentis Italiens qui, la plupart, repartent ou repar- tiront pour leur pays y implanter l'indus- trie des pierres qu'on leur a enseignée, et la preuve en est qu'il existe déjà en Italie plusieurs fabriques de pierres qui se déve- lopperont encore en n o m b r e et imporlance ; de sorte qu'il est à prévoir que dans peu d'années cette industrie sera totalement perdue pour nous, les Italiens pouvant grâce à leurs salaires très bas faire une con- currence désastreuse.

Nos fabricants suisses achètent déjà des

pierres à ces fabricants italiens qui appren-

nent très facilement à faire ces travaux dé-

licats de la montre et je crains bien que

les émigrateurs de Granges n'aient très et

t r o p bien calculé leurs avantages.

(2)

314 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Si les Américains se sont mis à fabriquer la montre, la faute en est à de nos fabri- cants, qui leur envoyaient, il y a 50 ans, de mauvaises montres et qui ne se sont in- géniés à faire mieux que q u a n d il était trop tard. Aujourd'hui certains continuent en- core l'œuvre de leurs devanciers, en ne re- cherchant rien d'autre que la main-d'œuvre à bas prix et la qualité qui y correspond.

Il est assez curieux que ceux qui sont sur place ne s'en aperçoivent pas ou ferment les yeux, quittes à crier au secours quand le mal est fait.

Les timbres-rabais

On nous écrit de Genève le 18 Juin 1903:

Monsieur le Rédacteur,

Voire numéro du 18 courant contient une let- tre de M. Herckenrath, directeur de la Société Suisse des Timbres-Rabais, à laquelle veuillez me permettre de répondre brièvement.

La loi interdisant la distribution des Timbres- Rabais au Canada a été volée par le Parlement de Québec dans sa session de Mai 1903 tandis que le recours dont fait mention voire correspondant date du mois de Novembre 1901 !

Le Parlement français va également avoir à s'occuper de la question et il est à espérer que, dans l'intérêt des commerçants et des consom- mateurs, il imitera l'exemple du Parlement de Québec et mettra fin à ce genre de spéculation qui est combattu aujourd'hui par toutes les cor- porations de négociants.

A Genève, si la presse, comme cela a été le cas dans la Suisse allemande, avait, au début des opérations des Sociétés de Timbres, mis en garde le public contre ce système d'escompte, jamais ce dernier ne se serait implanté dans notre ville.

Agréez, Monsieur le Rédacteur, l'assurance de ma parfaite considération.

G. MOREL

Rédacteur de l'Epicier Suisse.

Traités de commerce

La National-Zeitung confirme l'ouver- ture prochaine des négociations pour les nouveaux traités de commerce avec la Russie et la Suisse.

Le trust de l'acier

D'après une dépèche anglaise, des négo- ciations secrètes seraient engagées entre le trust de l'acier américain et les principales aciéries européennes, en vue d'établir un trust commun destiné à augmenter le prix de l'acier.

Les bienfaits des trusts

Une dépêche de New-York aux journaux an- nonce la démission do M. Nixon, directeur du trust des armateurs.

Elle annonce également qu'une demande a élé adressée au parquet par un groupe d'actionnai- res de la Compagnie pour la mise en fuillile, à cause de fraudes et de mauvaise administration.

La dépèche ajoute que celte nouvelle a produil la plus grande émotion à New-York et entraînera fatalement une panique financière.

Un grand nombre de petits aclionnaires seront ruinés par la faillite.

Les administrateurs de la Compagnie décla- rent que la cause de la faillite est la crise que traversent, depuis deux ans, les transports mari- times. Les critiques hostiles à l'administration de la Compagnie font remarquer cependant que pendant que le capital nominal delà société était de plus de 350 millions de francs, le capital réel atteignait à peine 5 millions.

Une entreprise financière dirigée d'après de tels principes était vouée fatalement à une catas- trophe.

L'opinion générale est que cette faillite sera le signal d'une débâcle financière dans beaucoup de grandes entreprises aux Etats-Unis.

Durée du travail du samedi

Le Conseil des Etats a voté les dispositions suivantes, modifiant la loi sur les fabriques :

Art. 1

er

. — Dans les établissements industriels soumis à la loi fédérale concernant le travail dans les fabriques, du 23 mars 1877, la journée de travail, le samedi, ne devra pas, y compris le temps nécessaires pour les travaux de nettoyage, dépasser neuf heures, ni se prolonger, en aucun cas, après 5 heures du soir.

Art. 1

^er bis. — Il est interdit de prolonger la

durée de travail fixée par l'article 11 delà loi fé- dérale concernant le travail dans les fabriques, du 23 mars 1877, et par l'article 1

^e5

, § 1

^er

, de la présente loi, en donnant aux ouvriers du travail à faire à domicile.

Art. 2. — Les dispositions de l'art. 1

er

ci-des- sus sont applicables aux exploitations qui doi- vent interrompre le travail les dimanches et les jours fériés, mais qui sont autorisées à le conti- nuer la nuit, conformément à l'article 13 de la loi sur les fabriques. Le Conseil fédéral a toute- fois le droit d'établir une exception pour les ex- ploitations qui justifient de la nécessité du tra- vail de nuit la veille des dimanches et des jours fériés.

Art. 3. — Les dispositions de l'article 1

er

ne sont pas applicables :

a) Aux ouvrages accessoires prévus par l'arti-

cle 12 de la loi sur les fabriques ;

b) Aux procédés de fabrication pour lesquels

l'autorisation do travailler sans interruption est accordée à teneur des articles 13 et 14 de la loi sur les fabriques (travail de nuit et travail du di- manche).

Art. 4. — L'autorisation de prolonger d'une manière exceptionnelle et passagère la journée de travail, le samedi, peut être accordée pour toutes les industries si la prolongation se justifie par quelque nécessité majeure et ne doit pas durer plus de deux semaines.

Le Conseil fédéral désignera en outre les in- dustries qui, en raison de leurs conditions parti- culières d'exploitation, peuvent obtenir, par d'au- tres motifs et pour une plus longue durée, l'auto- risation de prolonger la journée du travail le sa- medi. Il appartient aux autorités cantonales dési- gnées dans l'article 11, alinéa 4, de la loi sur les fabriques d'accorder ces autorisations.

Le canal des deux mers.

Un projet qui, lisons-nous dans la correspon- dance du Journal de Genève, tient au cœur de beaucoup de Méridionaux, c'est celui du canal des Deux-Mers, un cana'l de grande navigation, qui remplacerait le canal du Midi, œuvre de Ri- quet, et permettrait aux bâtiments de guerre de passer sans doubler Gibraltar, de l'Atlantique à la Méditerranée. On en parle périodiquement, et périodiquement aussi il retombe dans l'eau. La seule importance qu'une telle œuvre pourrait avoir serait d'ordre militaire. Au point de vue commercial, le canal serait un leurre, car la faible économie de temps que réaliseraient les bateaux serait hors de toute proportion avec le surcroit de frais qu'occasionnerait la traversée.

Voyez ce qui est arrivé au canal de Corinthe. En outre, une voie navigable de cette dimension, qui devrait être largement alimentée d'eau, bou- leverserait le système des eaux du Midi. Mainte- nant, un avantage militaire, que beaucoup con- testent, suffirait-il à justifier un si énorme tra- vail ? Je crois qu'en dehors des lecteurs de ga- zettes qui pérorent dans les cafés de Toulouse, d'Agen et de Bordeaux, personne ne le pense sérieusement.

En tous cas, M. Maruéjouls, bien que de l'A- veyron, c'est-à-dire presque du Midi, n'est pas des partisans du canal et il vient de le faire sa- voir à la commission de la marine. Le conseil des ministres tout entier parait s'être prononcé comme lui et s'être mis d'accord pour repousser l'enquête demandée. Les frais de i'entreprise, au dire des techniciens qu'a consultés le ministre, ne s'élèveraient pas à moins de trois milliards ; les recettes ne couvriraient pas les dépenses d'ex- ploitation, et le déficit annuel serait de 75 mil- lions. En outre, le canal, ne pourrait pas mettre d'eau à la disposition de l'agriculture et de l'in- dustrie. Je pense plutôt qu'il en enlèverait.

Les arguments du ministre sont péremptoires.

Ils ne suffiront pas cependant à désarmer le Languedoc, et ce n'est pas la dernière fois, soyez-en surs, que nous entendrons parler du canal des Deux-Mers.

Pour Ja paix

Le groupe le plus important du Parlement an- glais, « Commercial-Comilee, » composé de 150 membres sans distinction de parti, vient d'adres- ser, avec d'autres groupes de la Chambre des Communes, une invitation au groupe parlemen- taire français de l'arbitrage international ; il lui demande de venir à Londres le mercredi 15 juil- let pour échanger des idées sur la question de la paix internationale, soit par l'arbitrage, soit par la conciliation.

Taxes postales comparées

On paye en Allemagne pour l'affranchissement des lettres, 12, cent. V

2

jusqu'à 15 grammes et 25 centimes de 15 à 250 gr. En Angleterre, le prix est de 10 centimes jusqu'à 28 gr. 7

a

> de 20 centi- mes de 57 à 114 grammes, et ainsi de suite en augmentant de 5 centimes par 57 gr. En Suisse la lettre coûte 10 centimes jusqu'à 250 gr. ; la Ré- publique Helvétie n'épargne rien pour avoir le meilleur service postal. Elle touche 25 millions, elle en applique 24. La Belgique et les Etats-Unis ont également adopté le tarif de 10 centimes. En France, tout le monde connaît notre taxe.

En combinant ces données, si différentes, on arrive à cette conclusion qu'une lettre pesant 200 grammes coûte: 10 centimes en Suisse; 25 cen- times en Allemagne ; 30 centimes en Angleterre et 2 fr. 10 centimes en France !

L'Angleterre a un bureau de poste pour 2.089 habitants, l'Allemagne en a un pour 1.980 habi- tants, la Suisse en a un pour 930 habitants. En France, il en existe un par 5,000 habitants! Gela revient à dire que la France a un bureau par 72 kilomètres carrés; l'Allemagne, un par 24, et l'Angleterre, un par 17.

La poste en France a procuré, en moyenne, pendant ces dernières années, une recelte de 224 millions ; ses dépenses ne dépassant pas 174 mil- lions, la différence se traduit par un bénéfice an- nuel pour le Trésor de 50 millions.

On sait que la Chambre française est saisie d'une proposition de loi qui abaisse le taux d'af- franchissement des lettres à 10 centimes jusqu'à 15 grammes ; à 15 centimes pour les poids de 15 à 20 grammes ; à 20 centimes de 50 à 100 gram- mes, et ainsi de suite, en ajoutant 5 centimes par 50 grammes ou fraction de 50 grammes.

Le Monde économique.

Colis postaux

Les modifications suivantes ont été apportées dans l'échange des colis postaux avec la Tunisie et dans l'échange de la messagerie avec le Mon- ténégro :

1. Le maximum de volume des colis postaux à destination de la Tunisie, voie d'Italie, est li- mité à 25 décamètres cube.

2. L'échange de la messagerie avec le Monté- négro, voie de Caltaro, est supprimé. Des arti- cles de messagerie à destination du Monténégro ne peuvent en conséquence être admis à l'expé- dition que pour les localités d'Antivariet de Dul- cigno, via Trieste. Les envois à destination d'autres localités peuvent être adressés à l'agence du Lloyd d'Aulriche-IIongrie dans ces villes pour expédition ultérieure.

Amortissement des vibrations sur

le chemin de fer élevé de Berlin Une série d'essais relatés par Y Elektrotech-

nische Zeitschrift ont été exécutés par la Maison

Siemens et Halske pour amortir les bruits émis aux passages des trains. Les traverses en bois placées longitudinalement sous des rails de 18 cm. ont dû être abandonnées ; des rails de 12 cm.

placés sur des traverses longitudinales plus hau- tes, semblent avoir donné le meilleur résultat.

Une troisième disposition consistait à employer des rails placés sur traverses en fer sous forme de canots remplis de sable et recouverts d'une épaisse plaque de feutre sur laquelle reposait un couvercle en fer auquel étaient fixés les rails. On employa aussi des coussinets en plomb et un train fut muni de roues garnies de bois.

La Maison Siemens et Halske prit aussi en

considération l'essai des roues en bois et en pa-

pier, telles qu'elles sont employées en Angle-

terre ; mais les essais effectués à ce sujet par l'ad-

ministration allemande des chemins de fer mon-

trèrent que ces sortes de roues ne pouvaien

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 315

trouver d'application que dans les climats humi- des. Finalement, la Maison Siemens et Halske résolut de s'en tenir aux rails bas s u r longrines en bois très hautes, et de poursuivre ces essais dans celte voie sur une plus grande échelle.

Consulats

Le Conseil fédéral a, en date du 15 juin, ac- cordé l'exequatur à Monsieur Paul Melnikoff, nommé consul de Russie à Genève et Vevey, avec siège à Genève et juridiction s u r l'arrondissement consulaire comprenant les cantons de Vaud, du Valais et de Genève. Le vice-consul de Russie au siège de Lausanne est plus particulièrement chargé des affaires consulaires dans les cantons de Vaud et du Valais, mais reste sous les ordres du consulat de Genève.

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES D E S S I N S ET MODÈLES D é p â t e

N° 9635. 22 mai 1903, 8 ta. a. — Cacheté. — 31 dessins. — Bijouterie et horlogerie (médail- les, boulons, plaques de ceinture, broches, montres, breloques, épingles, galvanosel chaî- nes. — Camille Calame, Bien ne (Suisse).

N° 9636. 22 mai 1903, 1 '/« h . p. — Cacheté. — 1 dessin. — Bijouterie et horlogerie (montres, médailles, boutons, plaques de ceinture, broches, breloques, épingles, galvanosel chaînes).

— Camille Calame, Bienne (Suisse).

N° 9640. 23 mai 1903, 8 h . p. — Ouvert. — 1 modèle. — Fournitures pour montres. — J.

Hugli, Winterthour (Suisse).

N° 9641. 23 mai 1903, 7 h . p. — Ouvert. — 1 modèle. — Couronnes de montres pour re- montoirs avec poussoir indépendant. — Vuar- chex et Kupfer, Genève (Suisse).

N° 9654. 26 mai 1903, 7 '/. h. p . — Cacheté. — 2 modèles. — Machines pour la fabrication des cadrans. — Fritz Hess, Locle (Suisse).

Mandataires : A. Mathey-Doret, Chaux-de- Fonds.

N°.-9655. 27 mai 1903, 10 h . a. — Ouvert. — 1 modèle. — Boites de montres décorées. — Léon Levy et frères, Bienne (Suisse).

N° 9661. 27 mai 1903, 4 '/i h. p . — Ouvert. — 1 m o d è l e . — Mouvement de m o n t r e s , — Ck.

Verdan et Rob. Isely-, Lyss (Suisse). Manda- t a i r e : F . H o m b e r g , Berne.

N° 9663. 27 mai 1903, 8 h . p. — Ouvert. — 1 m o d è l e . — Tour universel pour boîtes de mon- tres. — Henri Goullery, Chauxrde-Fonds (Suisse).

N° 9664. 27 mai 1903, 8 h. p . — Ouvert. — 1 modèle. — Chaise à vis en bois et à assem- blages métalliques. — Henri CouJ/er^.,Chaux- de-Fonds (Suisse).

N° 9665, 18 mai, 7 ' A h. p . — Ouvert. — 120 modèles. — Parties décorées de boites de montres, bijouterie et médailles. — Huguenin frères, Locle (Suisse). Mandataire.:, A. Ma-

they-Doret, Chaux-de-Fonds. : •' N° 9669.' 28 mai 1903, 8 h.' p. — Cacheté. — 9

modèles. — Machines pour l'horlogerie. — Henri Sandoz, T a v a n n e s (Suisse). Manda- t a i r e : Â. Mathey-Doret, Chaux-de-Fonds.

P r o l o n g a t i o n « .

N° 607. 21 juin 1893, 8 h . a. — (III0 période 1903/1908). — 2 modèles. — Calibres de mon-

tres. — Fabrique des Longines, Francillon.

& G", Sl-Imier (Suisse) : enregistrement du 26 mai 1903.

N ° 6 5 1 . 11 août 1893, 8 h . a . — ( I I P période 1903/1908). — 1 modèle. — Calibre de mon- tres. — Fabrique des Longines, Francillon

& C°, Saint-Imier (Suisse) ; enregistrement du 22 mai 1903V-

N° 5389. 30 aoùl 1898, 8 h . p . — (IIe période 1903/1908). — 2 modèles. — Calibres de mon- tres. — Fabrique des Longines, Francillon

& C", Saint-Imier (Suisse) ; enregistrement du 22 mai 1903.

R a d i a t i o n * .

N° 567. 27 avril 1893. — 2 7 modèles. — Calibres de montres.

N ° 5 0 0 1 . 19 m a r s 1898. — 1 modèle. — Boîte de montre avec fond de rechange.

Conservation des œuvres littéraires

M. Gaston Menier — d i t le Figaro — vient de prendre l'initiative d'une proposition de loi qui lui vaudra non seulement la symphalie des hom- mes de leltre contemporains, mais encore la re- connaissance desérudils de l'avenir: l'honorable député se propose de sauvegarder les productions de la pensée moderne contre les risques de mort.

Il ne suffit pas, en effet, qu'une œuvre soit dé- fendue contre le temps p a r sa valeur intellec- tuelle: il faut encore que le papier s u r lequel on l'imprima résisle aux apnées. Or, M. Gaston Me- nier, constate, avec de nombreux bibliophiles, que des volâmes relativement récents sont en un état de détérioration que leur papier s'ef- frite et que l'impression en devient illisible.

Quant a u x j o u r n a u x , on en trouve qui, datant d'à peine un demi-siècle, tombent en poussière.

La faute en est à l'industrie qui substitue, dans la fabrication du papief, la pâle de bois mécani- que au chiffon pur. Ainsi, au vingt-deuxième siè- cle — peut-être au vingt el unième ! — les curieux qui souhaiteront étudier l'histoire de notre civili- sation mouvementée auront à leur disposition moins de documents que nous n'en possédons sur l'époque d'Auguste ou de Marc-Aurèle. Mais les Barbares ne seront point alors responsables du désastre: dans les somptueuses bibliothèques, les volumes seront tombés tout seuls en poudre.

En conséquence, M. Gaston Meunier demande que au moment de la publication de tout im- primé, il en soit fait par l'imprimeur, sous peine d'une amende de i6 à 3oo francs, un dépôt de deux exemplaires destinés aux collec- tions nationales. Les exemplaires ainsi déposés devront èlre tirés sur un papier spécial dont les conditions de fabrication auront été indiquées par le ministère de l'intérieur et portant une

vignette d'authenticité.

Voilà au moins une modification de la loi s u r la presse qui, parait susceptible de rallier tous les p a r t i s !

Nouvelles diverses

P h o t o g r a p h e s . — Le tribunal civil de Milan a récemment, jugé une cause qui a fait quelque bruit en son temp3 et dont nous avons parlé. Il s'agissait d'un photographe qui avait reproduit en carie postale et mis en vente les traits d'une jeune.fille qui lui avait paru jolie.

: La question qui se posait élait donc celle-ci. Un photographe a-l-il le d r o i l d e c l i c h e r à voire insu, d'exposer et de vendre votre image? La personne ainsi indûment mise en vitrine protestail. Elle affirmait qu'elle avait s u r sa propre personne, en image, aussi bien qu'au naturel, un droit eminent et inaliénable. Et que les principes de la liberté étaient vains si le premier venu pouvait dérober notre i m a g e ; mais qu'il était tout à fail indécent qu'il pût l'exploiler et en tirer des revenus.

i La cour a pensé en effet qu'elle ne pouvait permettre au nez de Mme X..., parce qu'il est droit, de rapporter vingt sous à M. Y..., qui s'est seulement donné le mal d'en tirer clandestinement une épreuve. Elle a pensé aussi qu'on ne pouvait ,pas contraindre ce nez à la publicité de l'étalage et à la promiscuité de la vente, si la modestie d'une ..vie retirée convenait mieux à son tempé- rament.. Et elle a condamné le photographe.

Variété

N° 5045. 23 avril 1898, 8 h. p. — ( I P période 1903/1908),— 2 modèles. — •Calibresde montres. — Fabrique des: Longines, Francîllon^

& G", Saint-Imier (Suisse) : enregistrement du 22 maj 1903.

N" 5297. 18 juillet 1898, 8 h . p . — ( I P période 1903/1908). — 2 modèles. — Calibres d e m o n - Ires. — Fabrique des Longines, Francillon

& C°, Saint-Imier(Suisse) ; enregistrement du 22 mai 1903.

Une horloge merveilleuse

Dans le courant du mois de novembre dernier fut exposée,, à Metz, u n e horloge, véritable chef- d'œuvre de mécanisme, qui a coûté cinq années de travail ininterrompu à son fabricant, M. A.

Noll, de Villingen, dans la Forèt-Noire.

Bien que étant de construclion beaucoup plus récente que celle de Strasbourg, celte horloge n'en n'est pas moins parfaite dans l'exécution de tous ses détails.

L'ensemble donne l'impression d'une œuvre de style Renaissance, en bois de noyer. Le rouage est combiné de façon à ce qu'elle puisse marquer exactement pour cent années les secondes, les minutes, les quarts, les heures, les jours, les semaines, les mois el les années, et même le retour des principales fêtes de la religion catholique.

Ces fêtes sont représentées par des peintures qui viennent se présenter devant leur cadre au moment précis où elles commencent: par exemple, le 25 décembre, à minuit, se présente le ta- bleau de la Nativité, qui reste en évidence jusqu'à l'arrivée de la fête suivante. Tous ces chan- gements sont accompagnés de morceaux de musique appropriés, qui s'exécutent d'eux mêmes au moment voulu.

Au milieu de la façade, se trouve une espèce de vestibule, qui s'ouvre de lui-même à neuf heures et qui laisse voir l'intérieur d'une église où prient des fidèles agenouillés, tandis que d'aulres suit vent une procession avec accompagnemen- d'orgue.

Immédiatement au-dessus de ce vestibule se trouve l'indication des années, des mois et des jours. Celle des heures et des minutes est un peu surélevée, et à chaque minute tombe un feuillet du cadran, laissant à découvert le chiffre suivant, tandis qu'un ange, placé en avant, frappe sur un timbre avec une baguette en métal.

En dessous se trouvent debout un sonneur de trompe et un guetteur de nuit qui font jouer leurs instruments à certaines heures. Un coq et un coucou perchés lout au sommet de l'horloge chantenl également, mais le coq ne faitenlendre son chant qu'au printemps et se tient coi le reste de l'année.

La parlie la plus intéressante de ce chef-d'ouvre est assurément l'aile droite, surmontée d'un cadran ordinaire qui indique l'heure de New-York, nu-dessous duquel se trouve la Mort avec sa faulx.

Au premier quart de chaque heure se présente devant elle un enfant essayant ses premiers pas, symbole du début de la v i e ; au second quart ap- paraît un jeune homme ; nu troisième, un homme d'un âge m û r , et au quatrième la Mort agile sa faulx au-dessus de la tète d'un vieillard qui passe, comme pour l'avertir qu'il faut mourir.

Au milieu se voit une sorte de galerie, d'où Jé- sus, assis s u r un trône, voit se défiler devant lui, à chaque heure, les douze apôtres. Chacun s'in- cline devant lui éi reçoit sa bénédiction. Seul, J u d a s , qui vient le dernier, ne le salue pas cl ne reçoit pas la bénédiction.

En haut de l'aile gauche, on voit un cadran qui indique l'heure des Indes et en dessous des figures symboliques des quatre saisons. Ces figures se présentent au début de chaque saison et y res- tent pendant toute leur durée. Le 21 m a r s , c'est une jeune fille, couronnée de fleurs: le 21 juin, c'est un jeune faucheur, avec sa faucille dans une main el une blonde gerbe d'épis de l'autre; le 21 septembre, une belle vendangeuse, portant sur sa tète un panier de r a i s i n s ; enfin le 21 décembre apparaît un vieillard recouvert d'un épais m a n - teau.

En dessous et pour faire pendant au défilé devant le Christ, s'ouvre une nouvelle galerie où un moine lient à deux mains la corde d'une cloche qui est tout en haut de l'édifice. Tout aussitôt, de chaque côté, deux portes s'enlrebàillent d'où sor- tent, l'un après l'autre, des frères se rendant pieusement à la chapelle. Quand il sont tous en- trés, la cloche se tait et les portes se referment.

Dùns le plan inférieur sont installées les cen- taines de roues qui font mouvoir cette machine d'une incroyable complication, et au travers des glaces, on voit le mécanisme en fonction.

Devant l'horloge est installé un appareil qui représente les mouvements de la terre et de la lune autour du soleil, représenté par une lampe à réflecteur. Toutcela est magnifiquement exécuté et du plus haut intérêt.

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OFFICE DES FAILLITES D U LOCLE

Vente d'Immeubles

à l'usage de logements et fabrique d'horlogerie A U X B R E N E T S

> i <

L'oflice des faillites du district du Locle vendra, aux en chères publiques, dans la S a l l e d e l a J u s t i c e d e P a i x , a u x B r e n e t s , le S a m e d i II J u i l l e t 1 9 0 3 , dès 2 '/«heures du soir, les immeubles suivants, dépendant de la masse en faillite L o u i s - L é o n S i r o n , fabricant d'horlogerie, ci-devant a u x P a r g o t s (Brenets), actuellement en fuite :

1° Article 391, Les Pargots, bâtiment, dépendances et jardin de sept cent imitante mètres carrés.

Limites : Nord, 115 ; Est, la route cantonale ; Sud, 116 ; Ouest, le lac de Chaillexon.

S u b d i v i s i o n s

Plan folio 9, n° 26. Les Pargots, logements, 129 ms

» 9, » 27. » dépendances, 403 »

» 9, » 28. » • logement, 60 »

» 9, » 29. » jardin, 188 » Les maisons construites sur le présent article sont assu- rées à l'assurance cantonale contre l'incendie, la première pour la somme de fr. 22,000, et la seconde pour la somme de fr. 4100.

2° Article 496, Les Pargots, bâtiment et place de trois cent septante-cinq mètres carrés.

Limites : Nord, la route cantonale ; Est, 495 ; Sud, 502 ; Ouest, 502, 503.

S u b d i v i s i o n s

Plan folio 9, n° 49. Les Pargots, logement et fabrique, 118 m-

» 9, » 50. » dépendances, 257 » Provient de l'article 334 divisé et de l'article 496 modifié, par suite de construction.

Cet article est grevé des servitudes ci-après:

lu II ne pourra être établi sur le terrain du présent article ni auberge, ni hôtel, ni magasin d'épicerie, mercerie, etc.

Voir acte du 26 Juin 1899, reçu Auguste Jeanneret, notaire.

2° Droit de passage à pied et à chars par le chemin figurant au plan par un pointillé en laveur des articles 496 et 503 sur l'article 502. Acte du 7 Décembre 1899, reçu Chs

Chabloz, notaire, au Locle.

La maison construite sur le présent article est assurée à l'assurance cantonale contre l'incendie pour la somme de fr. 16,900.

3° Article 503, plan folio 10, numéro pré de cent trente-quatre mètres carrés.

Limites: Nord, la route cantonale;

Ouest, 502.

Provient de l'article 107 divisé.

Servitude :

Droit de passage à pied et à chars par le chemin figurant au plan par un pointillé en faveur des articles 496 et 503 sur l'article 502. Acte du 7 Décembre 1899, reçu Chs Chabloz, notaire, au Locle.

Les conditions de la vente seront déposées à l'office des faillites a u Locle, dès le 22 Juin 1903.

Pour visiter les immeubles, s'adresser à M. L é o n D u - b o i s , huissier, aux Brenets.

Donné pour trois insertions, à 8 jours d'intervalle, dans la «Fédération horlogère suisse».

L e L o c l e , le 4 Juin 1903.

Le préposé aux faillites :

W . J e a n r e n a u d . 42. Esscrl-Vouillot,

Est, 496 ; Sud et H-1838-C

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Etude de Me Alb. Grether, not., à Courtelary

Vente immobilière

Lundi 29 juin 1903, dès 3 heures de l'après-midi, à St- Imier, à l'Hôtel des XIII Cantons, M . U l y s s e C h o p a r d - C a l a m e , propriétaire a u dit-lieu, exposera en vente publique et volontaire, pour cause de départ, les immeubles suivants situés à St-lmier.

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Pour visiter ces immeubles et éventuellement traiter de gré à gré s'adresser au p r o p r i é t a i r e . <*«!Ä II-5882-J 3584

Courtelary, le 10 juin 1903. Par commission : A l b . ' G r e t h e r , not.

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Enchères après faillite

Pour compte de la masse en faillite Adolphe Girard, fabricant à Granges, il sera vendu aux enchères publiques le jeudi 25 juin 1903, à Granges : S. 582 Y. 3596

1° A 10 h. du matin à l'Hôtel «zum Löwen »: La fabrique d'horlogerie en pleine exploitation avec les machines accessoires N° 316, cadastre de Granges N° 2440, bâtiments adjacents et 20a 09 m- de dégagement estimés fr. 70.000 ; estimation oflicielle fr. G7.300.

- ' " A 2 h . d e l'après-midi dans les locaux de la fabrique ; vente par lots : a) Machines, pas les accessoires de fabri- Estimation Kslimnt. officielle

que, petits outils et ustensiles . . . . 15,517

b) Matériel brut 4,398 15,000

4,000 i ,400 2,000 37,500 300

c) Fournitures 1,487 d) Finissages commencés 2,651

e) Marchandises en travail 52,332

f) Divers 362 Aucune offre n'a été faite à la première enchère.

Les conditions des enchères sont à la disposition publique à l'oflice des faillites de Lebern, Soleure.

Les amateurs sont cordialement invités.

Au nom du Comité des créanciers:

Le préposé à l'office des faillites de Lebern : N a g e l , notaire.

MISE A U C O N C O U R S

L ' é c o l e d ' é l e c t r o - t e c h n i q u e d u T e c h n i c u m d u L o c l e s'ouvrira en octobre 1903. L e p o s t e d e d i r e c t e u r d e c e t t e é c o l e est mis au concours. L a préférence sera donnée à un i n g é n i e u r - é l e c t r i c i e n connaissant le travail

pratique. H 1896 C 3573 Traitement initial frs. 4.000 ou 1rs. 4.500 par an.

Entrée en fonctions en août ou septembre 1903.

Les inscriptions seront reçues jusqu'au 3 0 j u i n 1 9 0 3 par M. C h a r l e s P e r r e g a u x , administrateur du Technicum du Locle, qui fournira tous les renseignements utiles.

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