• Aucun résultat trouvé

Cancers urologiques : rétrospective 2015 et ASCO® GU 2016

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Cancers urologiques : rétrospective 2015 et ASCO® GU 2016"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Correspondances en Onco-Urologie - Vol. VII - n° 1 - janvier-février-mars 2016 6

AVIS AUX LECTEURS

Les revues Edimark sont publiées en toute indépendance et sous l’unique et entière responsabilité du directeur de la publication et du rédacteur en chef.

Le comité de rédaction est composé d’une dizaine de praticiens (chercheurs, hospitaliers, universitaires et libéraux), installés partout en France, qui représentent, dans leur diversité (lieu et mode d’exercice, domaine de prédilection, âge, etc.), la pluralité de la discipline. L’équipe se réunit 2 ou 3 fois par an pour débattre des sujets et des auteurs à publier.

La qualité des textes est garantie par la sollicitation systématique d’une relecture scientifi que en double aveugle, l’implication d’un service de rédaction/révision in situ et la validation des épreuves par les auteurs et les rédacteurs en chef.

Notre publication répond aux critères d’exigence de la presse :

· accréditation par la CPPAP (Commission paritaire des publications et agences de presse) réservée aux revues sur abonnements,

· adhésion au SPEPS (Syndicat de la presse et de l’édition des professions de santé),

· indexation dans la base de données internationale ICMJE (International Committee of Medical Journal Editors),

· déclaration publique de liens d’intérêts demandée à nos auteurs,

· identifi cation claire et transparente des espaces publicitaires et des publirédactionnels en marge des articles scientifi ques.

© Stéphane de Bourgies

É d i t o r i a l

Cancers urologiques :

rétrospective 2015 et ASCO® GU 2016

L’

année 2015 et l’ASCO® GU 2016 auront été riches d’événements en onco-urologie et d’avancées thérapeutiques. Que de révolu- tions tous azimuts et passionnantes pour le futur ! Bien sûr, l’arrivée de l’immuno-oncologie est un événement majeur également dans les pathologies urologiques, dont le cancer du rein, avec le nivolumab en deuxième ligne métastatique. L’augmentation escomptée de la survie globale est atteinte avec cette molécule comparativement à l’évérolimus après inhibiteurs de tyrosine kinase. Les essais cliniques d’immuno-oncologie en première ligne ont commencé, et nous devrions prochainement avoir des résultats concernant les combinaisons anti-PD-L1/bévacizumab et anti-PD-1/ anti-CTLA-4. L’algorithme de traitement risque de changer à court terme en première ligne métastatique !

Dans le cancer de la vessie, l’arrivée des checkpoint inhibitors (CPI) est cruciale, et l’essai sur l’atézolizumab vient d’être publié, témoignant d’une effi cacité remar- quable dans le cancer de la vessie métastatique après chimiothérapie. Cela faisait bien longtemps que rien ne s’était passé dans cette pathologie. La multitude des essais sur les CPI en traitement néo-adjuvant de première ligne, après cystectomie et en phase

métastatique va très certainement apporter des bénéfi ces cliniques chez ces patients.

Dans le cancer de la prostate métastatique, les essais de phase III CHAARTED, STAMPEDE et GETUG 15 positionnent la chimiothérapie en phase hormono- sensible. Cela devient un standard chez les patients pouvant recevoir une chimiothérapie. La notion d’hétéro généité prend toute sa place dans la stratégie thérapeutique, et l’avènement de la détection des mutations du récepteur des androgènes permettra à court terme de sélectionner les bons candidats pour une hormonothérapie ou une chimiothérapie.

Les classifi cations moléculaires voient de plus en plus le jour dans le cancer du rein et de la vessie, avec une orientation thérapeutique potentielle entre la chimio- thérapie, les inhibiteurs de tyrosine kinase et les traite- ments d’immuno-oncologie.

Bref, il fait bon être onco-urologue en ce moment, avec des défis tellement passionnants et une recherche évoluant au grand galop ! Alors, bonne lecture, bons congrès à venir, et abonnez-vous à Correspondances en Onco-Urologie , c’est vital !

Pr Stéphane Oudard Service d’oncologie médicale, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris.

L’auteur n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.

0006_COU 6 24/03/2016 17:30:35

Références

Documents relatifs

– Bien qu'illégale, la consommation de cannabis est assez fréquente en France et son rôle dans les pathologies urologiques est peu connu.. L'objectif était de rapporter une revue

Le traitement chirurgical des métastases osseuses des cancers urologiques doit s’intégrer dans une prise en charge multidisciplinaire de la pathologie tumorale. Il vise à rendre

La scintigraphie osseuse reste un examen de première intention dans le bilan d’extension des cancers urologiques. L’évolution technique a surtout été marquée par l’apparition

Le blocage des checkpoints fait intervenir CTLA-4 au niveau des ganglions lymphatiques et PD-1 au niveau de la tumeur (figure 5 ).. Comment la stimulation immune

En conclusion, les patients atteints d’un CPRCm et déjà lourdement pré- traités présentent un taux élevé de réponse à l’olaparib en cas de défauts dans les gènes de

Pour confirmer qu’un NLR supérieur à 3 est associé à un mauvais pronostic dans les formes métastatiques et voir si la conversion du NLR sous traitement est un indicateur

Une première étude avait montré, en 2014, de façon quelque peu inattendue et para- doxale, que l’IMC était associé à la survie dans une cohorte de 1 975 patients atteints

Ce bénéfice en SG a été confirmé par les données, rapportées en 2015 au congrès de Chicago, de l’étude anglaise STAMPEDE, dont la population était constituée de 61 %